ferti-pratiques Phosphore Elément nutritif indispensable fiche n 25

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1 ferti-pratiques Phosphore Elément nutritif indispensable fiche n 25

2 Nourrir les plantes Le phosphore, indispensable au monde vivant Le phosphore entre dans la composition de nombreuses molécules essentielles aux processus vitaux tels que la multiplication des cellules, la respiration et la photosynthèse. Le phosphore favorise la vigueur au démarrage et la croissance du jeune système racinaire. Il donne un avantage de précocité à la récolte (un point d humidité en moins en maïs grain pour un apport au semis). Les ions phosphates dissous dans l eau du sol alimentent la plante La racine prélève le phosphore sous forme d ions (H 2 PO 4-, HPO 4 2- ) dissous dans l eau du sol. L extrémité des jeunes racines est la plus active pour absorber les ions phosphates. C est pourquoi les racines doivent pousser continuellement pour alimenter régulièrement la plante en phosphore. La nutrition foliaire ne peut avoir qu un rôle secondaire car la quantité d ions qu un feuillage peut absorber est faible, de l ordre d un kg par ha. Cependant un apport par cette voie peut aider la plante en cas de stress sur l activité racinaire. sans P avec P Essai colza en terre de craie À la recherche des ions phosphates Les ions sont peu mobiles et présents à très faible concentration dans l eau du sol. On peut dire que les racines partent à la recherche du phosphore en se ramifiant et en s allongeant continuellement. Malgré tout au cours d une saison, les racines n explorent qu environ 3 % des réserves de phosphore assimilable du sol. Plusieurs possibilités s offrent pour accroitre l utilisation de ce phosphore : améliorer la structure du sol pour favoriser le passage des racines semer assez tôt pour développer l enracinement stimuler la croissance et l élongation racinaire

3 mais difficilement disponible dans le sol L essentiel du phosphore est fixé à la partie solide du sol et la quantité d ions phosphates dissous dans l eau est très faible au regard des besoins d une culture. Ainsi en cours de montaison, un blé absorbe 1 kg de P 2 O 5 /ha et par jour et épuise les ions phosphates en quelques jours. La concentration en ions phosphates est cependant un bon indicateur du potentiel alimentaire instantané de la Déplacement par diffusion du phosphore culture. Pour maintenir cette concentration, le sol doit constamment relâcher de petites quantités de phosphore sous forme d ions. Cette capacité à «diffuser» le phosphore caractérise la fertilité phosphatée des terres. Entre 6.5 et 7.2 de ph du sol, la disponibilité du phosphore est optimale. En sols acides l insolubilisation du phosphore par les hydroxydes de fer et d aluminium est rapide, de même qu en sols calcaires. P 2.5 mm Ca - Mg 5 mm K - Na 7.5 mm Autres ions dissous (nitrate, chlorure, sulfate) 20 mm Source : GEMAS Le phosphore se déplace peu en comparaison des autres éléments nutritifs Stratégies pour augmenter l efficacité des apports Les plantes sont en compétition avec le sol pour les ions phosphates. Lorsqu une forme soluble de phosphate est apportée au sol, elle s insolubilise progressivement au contact du sol. On peut augmenter l efficacité de l engrais en jouant sur les modalités de l apport : choix de la date pour qu elle coïncide avec la période d alimentation la plus active des plantes soit au démarrage, soit à la reprise de végétation après l hiver incorporation superficielle de l engrais avant le semis multiplication des points de contact entre l engrais et les racines (nombre de granulés, finesse du produit) localisation de l engrais au semis pour accélérer la croissance racinaire.

4 Deux objectifs pour la fertilisation phosphatée 1 Alimenter la culture sans rupture Le COMIFER a établi un raisonnement reposant sur quatre critères pour déterminer si la culture a besoin d un apport complémentaire à l offre du sol en phosphore : 1. l exigence des cultures, 2. la teneur du sol en phosphore assimilable, 3. la restitution ou l exportation des résidus de la culture précédente, 4. l histoire des apports de fertilisants phosphatés les années précédentes. En sol faiblement pourvu, l apport est renforcé particulièrement sur les cultures exigeantes. Il représente une fois et demi à deux fois et demi les exportations. En sol à teneur élevée, l apport n est pas nécessaire, en particulier pour les cultures peu exigeantes. Exigence élevée Exigence moyenne Exigence faible Exigence en phosphore des cultures (COMIFER) Betterave, colza, luzerne, pomme de terre Blé dur, maïs ensilage, orge, pois, ray-grass, sorgho Avoine, blé tendre, maïs grain, soja, tournesol Les stress (structure dégradée, sol froid ou sécheresse) peuvent limiter l alimentation des cultures. Les symptômes de carence sont temporaires et difficiles à repérer. Pourtant la plante est retardée dans sa croissance et la culture peut subir une perte de rendement. 2 Entretenir la fertilité du sol Sans apport, la terre s appauvrit parce que les récoltes exportent continuellement du phosphore venant des réserves du sol. Des apports inférieurs aux exportations conduisent inexorablement à une réduction du potentiel nutritif du sol. Non seulement la concentration des ions phosphates diminue mais aussi le risque d insolubilisation ou blocage du phosphore apporté augmente. Indispensable : l analyse de terre pour le suivi de la fertilité L analyse de terre est le seul moyen de vérifier l évolution de la fertilité d un sol. Le laboratoire utilise une extraction chimique du phosphore pour simuler l action de la racine selon une méthode normalisée (Olsen, Joret-Hébert ou Dyer). Pour comparer à cinq ans d intervalle l évolution de la fertilité phosphatée, le prélèvement doit être effectué au même endroit de la parcelle et à la même profondeur ; la méthode d analyse doit être identique. En prairie, les indices de nutrition phosphatée et potassique, IP et IK, mesurés sur l herbe prélevée sont un complément utile à l analyse de terre.

5 En pratique Le recyclage organique Le phosphore recyclé par les apports organiques comprenant les effluents d élevage (fumiers, lisiers, fientes) représente plus de 50 % des apports en France en Les animaux et les hommes rejettent une grande partie du phosphore qu ils ingèrent et ce phosphore devrait être prioritairement retourné aux sols. La teneur moyenne en phosphore des produits organiques et la quantité apportée doivent être connues et enregistrées. Le calcul de la quantité à apporter de ces fertilisants doit s ajuster au besoin en phosphore des cultures. La disponibilité du phosphore peut diminuer avec la durée du stockage et du compostage. En référence à l engrais superphosphate, le coefficient d équivalence à court terme du phosphore n est que de 0.70 pour les fumiers de bovins, de 0.85 pour les effluents de volaille et de 0.95 pour le lisier de porc. L apport des engrais minéraux Le recyclage ne répond pas à tous les besoins. L apport des engrais minéraux est complémentaire. De plus il présente des avantages spécifiques : teneur garantie en phosphore, facilité d épandage pour une plus grande précision d apport, choix d un engrais ne contenant que du P ou un équilibre de plusieurs éléments N, P, K, Mg et S correspondant aux besoins de chaque culture, solubilité identifiée sur l étiquette indiquant l efficacité de la forme de phosphate selon le ph du sol. Solubilité des engrais phosphatés et usage selon le ph du sol Engrais phosphatés Superphosphate normal, concentré, triple (TSP) Engrais NP : Phosphate d ammoniaque (DAP) Phosphate bicalcique, phosphate précipité dihydraté Phosphate naturel partiellement solubilisé Phosphate naturel tendre fin Solubilité déclarée (NF U ) dans le citrate d ammonium neutre dont soluble dans l eau citrate d ammonium neutre dont soluble dans l eau citrate d ammonium alcalin P 2 O 5 total dont soluble dans l eau P 2 O 5 total dont soluble dans l acide formique Recommandation d usage Tous types de sols Tous types de sols Tous types de sols Sols acides ph<6.5 Sols acides ph<6.0

6 Les fiches FERTI-pratiques remettent l agronomie et l économie au centre du raisonnement de la fertilisation. Elles proposent des réponses pratiques aux questions des agriculteurs sur la nutrition des plantes et la fertilité des sols pour une agriculture productive et durable. N hésitez pas à poser vos questions à agronomie@unifa.fr Toutes les fiches sont téléchargeables sur PROCHAINE PARUTION L activité biologique des sols Liens utiles Pour être certain de recevoir les prochaines fiches inscrivez-vous sur Évolution des bilans régionaux de fertilisation de 1988 à 2010 pour le phosphore, le potassium et le magnésium (35p) Beaucoup de questions sur le phosphore, ressource indispensable au monde vivant, ne sont pas abordées dans cette FERTI-pratiques n 25 centrée sur la nutrition de la plante. On trouvera quelques réponses à ces questions dans des numéros précédents notamment sur la durabilité de la ressource en phosphates minéraux (n 11) et sur son rôle dans l eutrophisation de certains milieux aquatiques fragiles (n 10) mais aussi : n 1 : Colza & Céréales ; de vrais besoins en P & K n 2 : Analyse de terre : la comprendre et l utiliser n 5 : L étiquetage des engrais solides n 7 : Raisonner PK, un investissement rentable n 16 : L équilibre de la nutrition, pour mieux valoriser l azote n 18 : Valoriser les produits organiques issus des élevages L Union des industries de la fertilisation (UNIFA), représente une catégorie d acteurs stratégiques de la filière agricole. Elle a pour mission de promouvoir l utilité des fertilisants ainsi que le rôle fondamental de leurs producteurs dans le développement d une agriculture compétitive et durable en France. L UNIFA compte 47 adhérents qui produisent des engrais (minéraux et organo-minéraux) et des amendements minéraux basiques en France et en Europe. Ces adhérents représentent 92 % de la production française de fertilisants et 71 % des livraisons, sur un marché annuel de près de 12 millions de tonnes de produits. Conception Crédits photo : InVivo, K+S Kali, ICL fertilizers, UNIFA, Watier Visuels Avril 2012 UNION DES INDUSTRIES DE LA FERTILISATION LE DIAMANT A PARIS LA DÉFENSE CEDEX Tél. : blog :

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