Intoxication par les fumées d incendie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Intoxication par les fumées d incendie"

Transcription

1 Intoxication par les fumées d incendie J.L. Fortin, V. Peureux, P. Paulin, FX. Lagré fortin.jeanluc@wanadoo.fr Intoxication par les fumées d incendie SDIS 70, Vesoul 11 décembre 2008

2 Atelier : Intoxication par les fumées d incendie Victimes d incendie Agression toxique Fumées toxiques Agression thermique Brûlure cutanée Agression traumatique Explosion - Défenestration Toxicité pulmonaire (OAP) Brûlures VAS Toxicité systémique CO, CN Décompensation IRC Hyper perméabilité capillaire Hypovolémie Insuffisance circulatoire Polytraumatisme Blast (poumon, orl..)

3 Epidémiologie

4 Intoxication par les fumées d incendie - Épidémiologie Incendies = 5000 morts /an (USA) 80% des décès = inhalation de fumées

5 Intoxication par les fumées d incendie - Épidémiologie Intoxication par les fumées d incendie Nombre de décès USA Japan UK France Germany Spain World Fire Statistics, The Geneva Association, October 2003

6 Intoxication par les fumées d incendie - Épidémiologie Incendies en 2007 : incendies victimes

7 Intoxication par les fumées d incendie - Épidémiologie Incendies en 2007 : 341 victimes décédés 936 victimes graves victimes légères DDSC

8 Physiopathologie

9 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie Fumées : milieu complexe et hétérogène - phase gazeuse (150 principes actifs) - phase particulaire (les suies) - vapeur d eau Fumées = Suies + Gaz + Vapeurs

10 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie L intoxication par les fumées est à l origine de deux syndromes d intoxication : - Le syndrome de déprivation en oxygène et d intoxication par les gaz asphyxiants. - Le syndrome d intoxication par les gaz irritants Ces deux syndromes s associent à des degrés divers

11 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie Le syndrome de déprivation en oxygène et intoxication par gaz asphyxiants : Les toxiques en cause : - FiO 2 - CO - CO 2 - HCN - Autres gaz? (Acroléine, benzène.)

12 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie Pourcentage de décès 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 48% Dupont Plaza Hotel fire 95% 87% 98% Happy Land Social Club Fire 87% Manchester Aircraft Fire 21% 34% Mayland Fire Deaths 58% 47% 35% Glasgow Fire Deaths Nombre de décès: Alarie Y. Crit Rev Toxicol. 2002;32:

13 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie Intoxication oxycarbonée : - Combustion incomplète - Fixation sur l Hémoglobine: Hb02 + CO HbCO Affinité de l Hémoglobine pour le CO est 250 fois supérieure / 02 => Hypoxie cellulaire et une hypoxémie sanguine

14 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie Acide cyanhydrique (HCN) : Combustion de matériaux naturels: laine, soie, coton (Feux de canapés, de matelas.) Combustion de matériaux plastiques : polyamide, polyuréthane, polyacrilonitrile, etc Tout cela existe dans les appartements modernes JL. Fortin et al. Use of Hydroxocobalamin, Fire Rescue Med Congress, Las Vegas, April 2004

15 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie 1950 De nos jours

16 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie Acide cyanhydrique (HCN) : Morikawa in Ballantyne B, 1987, Clinical and experimental Toxicology of Cyanides

17 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie Acide cyanhydrique (HCN) : Gaz asphyxiant Action synergique avec intoxication CO Blocage de l utilisation de l O2 au niveau cellulaire Combinaison avec le cytochrome oxydase => blocage de la respiration cellulaire => Hypoxie Histotoxique Les tissus cellulaires sont incapables d utiliser l O2 qui est apporté a en quantité normale Fixation du CN réversible si le traitement spécifique est entrepris rapidement

18 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie Intoxication cyanhydrique : - Blocage du cytochrome oxydase dans la mitochondrie - Inhibition de la phosphorylation oxydative - Déplétion en adénosine triphosphate Normal Cellular Respiration Fe 3+ Fe 2+ Cytochrome a3 Aerobic Metabolism Impaired Respiration in a Cyanide-Poisoned Cell Fe 2+ Fe 3+ -HCN 2H + + ½ 0 2 H 2 0 ATP Lactic acid/ metabolic acidosis and 0 2 Use Cell Death Mégarbane B et al. J Chin Med Assoc 2003;66:

19 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie Hypoxie ( FiO2) + CO2 => Augmentation de la ventilation CO 2 = gaz induisant une acidification du sang Chez le singe : 5 % de CO 2 dans l air inspiré pha 7,38 7,21 % CO2 dans l air expiré Ventilation minute/valeur de base X 1,5 X 2 X 3 X 8 à 10 => Augmentation de l absorption de tous les gaz toxiques +++

20 Intoxication par les fumées d incendie - Physiopathologie CO 2 = gaz induisant une acidification du sang => Augmentation de la délivrance des toxiques dans le cerveau - augmentation du DSC: de 1% du DSC par augmentation de la PaCO2 de 1 mm de Hg au-dessus de 40 mm de Hg - augmentation du passage cérébral des acides faibles

21 Clinique

22 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique Syndrome d inhalation des fumées d incendie : Notion d espace clos +++ Le signe fondamental de l inhalation de fumées est la présence de suies dans les voies aériennes supérieures: nez, bouche et dans l expectoration. L absence de suies a par contre une énorme valeur prédictive négative +++ Brûlures des vibrisses

23 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique Syndrome d inhalation des fumées d incendie : Suies Valeur de la présence de suies pour le diagnostic d intoxication CO ou CN Sensibilité (%) Spécificité (%) VPP (%) VPN (%) CO CN

24 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique Syndrome de déprivation en 02 et d intoxication par les gaz asphyxiants : - signes neurologiques: (troubles neuro-psychiatriques, agitation, confusion, perte de connaissance, coma) - Signes cardio-circulatoires: collapsus, troubles du rythme, ACR - Manifestations biologiques: lactate sanguin, HbCO

25 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique Intoxication par les gaz asphyxiants : intoxication au monoxyde de carbone - manifestations neuro-sensorielles : céphalées rebelles, vertige, asthénie - manifestations digestives: douleurs abdominales sans diarrhée, nausées vomissements - manifestations cardiaques: troubles du rythme et de la repolarisation - manifestations neuro-psychiatriques: pseudo-ébriété, coma agité hypertonique avec syndrome pyramidal diffus - manifestations psychiatriques avec agitation

26 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique Intoxication par les gaz asphyxiants : intoxication cyanhydrique aiguë Concentrations sanguines (mg/l) < 1,6 µg/l < 16 µg/l 0 0,2 mg/l 0,5 1 mg/l 1 2 mg/l 2 3 mg/l Concentrations sanguines (µmol/l) < 7,7 < 7,7 < 7,7 19,2 38,5 38,5 96,2 > 96,2 Toxicité Non intoxiqué Non fumeur - Fumeur Peu de signes cliniques Tachycardie, hypotension Stupeur +/- Agitation Coma +/- décès C. Renard, JL. Fortin, F. Baud. Menace terrorisme Approche médicale, Ed J. Libbey 2005

27 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique Intoxication par les gaz asphyxiants : intoxication cyanhydrique aiguë Signes cliniques Concentration (0,2-2 mg/l) Faiblesse musculaire Irritation oculaire Vertiges Nausées / Vomissements Sueurs Signes cliniques Concentration ( 2 3 mg/l) Troubles du rythme cardiaque Coma Convulsions Arrêt respiratoire Arrêt cardiaque Tachycardie

28 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique C O Altération neurologique HCN Altération neurologique Fréquence respiratoire normale Tension artérielle normale Augmentation moyenne de la lactatémie Altération de la fréquence respiratoire voire apnée Hypotension voire état de choc Augmentation importante de la lactatémie Association fréquente et synergique avec le CO

29 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique Syndrome d intoxication par les gaz irritants : Les gaz irritants lèsent les muqueuses Les manifestations cliniques sont: - respiratoires: - Insuffisance respiratoire retardée - Anomalies auscultatoires: ronchis ou sibilants - Tachypnée ou bradypnée - ORL : Dysphonie, stridor, toux - oculaires : - Conjonctivite

30 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique Syndrome d intoxication par les gaz irritants : L atteinte broncho-pulmonaire est liée à la présence: - des propriétés irritantes des gaz - acide chlorhydrique (PVC) - aldéhydes (dérivés carbonés (bois coton papier) - acide fluorhydrique (Téflon) - oxydes nitreux (Polyacrilonitrile) - de la toxicité des particules de suies - des gaz chauds

31 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique Syndrome d intoxication par les gaz irritants Radiographie du thorax : - condensations alvéolo-interstitielles mal délimitées et disséminées - elle peut être normale à l admission +++

32 Intoxication par les fumées d incendie - Clinique Syndrome d intoxication par les gaz irritants Fibroscopie bronchique systématique (I): - niveau de l atteinte respiratoire - type de lésions des muqueuses : 3 stades - I : Inflammation de la muqueuse - II: Ulcération, hémorragie de la muqueuse - III: Nécrose de la muqueuse - désobstruction des bronches

33 Intoxications par les fumées d incendie - Clinique Fibroscopie bronchique

34 Biologie

35 Intoxication par les fumées d incendie - Biologie Recherche d une intoxication systémique : Intoxication oxycarbonée : mesure de la SpCO (Rad 57) : mesure de 1 à 40% => précision proche de 100% dosage du CO expiré => distorsions importantes / taux sanguins

36 Intoxication par les fumées d incendie - Biologie Recherche d une intoxication systémique : Intoxication oxycarbonée : dosages sanguins du CO CO > 2 mmol/litre CO > 5 ml/100 ml HBCO > 20% Le dosage des gaz du sang est inutile

37 Intoxication par les fumées d incendie - Biologie Recherche d une intoxication systémique : Intoxication oxycarbonée : CO tester : intoxication tabagique => faux positif 0 à 10 ppm 11 à 15 ppm 16 à 25 ppm 25 à 50 ppm + de 50 ppm Rien Tabagisme passif 1 paquet par jour 2 paquets par jour Très gros tabagisme

38 Intoxication par les fumées d incendie - Biologie Intoxication oxycarbonée Dosages sanguins : intoxication accidentelle : (% HbCO) 0 à 10% 11 à 20% 21 à 30% 31 à 40% 41 à 50% 51 à 60% 61 à 70% Rien Céphalée frontale Céphalée généralisée Céphalée, nausées, vomissements Malaise, Tachycardie, Tachypnée Coma, Convulsions Décès probable

39 Intoxication par les fumées d incendie - Biologie Recherche d une intoxication systémique : Intoxication cyanhydrique : dosages sanguins Dosage des cyanures : (Prélèvement sanguin effectué en pré-hospitalier sur un tube spécifique (tube sec), avant le traitement antidotique, le tube ne doit pas être ouvert) CN > µmoles/litre > 0,5 1 mg/litre Dosage des lactates : Lactates > 10 mmol/litre

40 Intoxication par les fumées d incendie Traitement spécifique Thérapeutique spécifique : Intoxication oxycarbonée pure ou intoxication CO/CN mixte L O2 doit être débuté dès le ramassage L hypoxie est due: - diminution de la ppo2 de l air inspiré - trouble de l échangeur pulmonaire - diminution du TaO2 - défaut d utilisation cellulaire de l O2

41 Intoxication par les fumées d incendie Traitement spécifique Thérapeutique spécifique (I): Intoxication oxycarbonée L O2 hyperbare : Lorsque des troubles de conscience sont présents, l OHB est indiquée, si elle est immédiatement disponible.

42 Intoxication par les fumées d incendie Traitement spécifique Intoxication cyanhydrique aiguë Antidotes : - USA : Cyanide Antidote Kit (aussi connu sous Taylor Kit/ Lilly Kit/ Pasadena Kit) Hydroxocobalamine (Cyanokit ) depuis France : Hydroxocobalamine (Cyanokit ) - Autres pays : - Dicobalt edetate (Kelocyanor ) - 4-Dimethylaminophenol Baskin SI, Brewer TH. In: Medical aspects of chemical and biological warfare. Office of the Surgeon General, Department of Army, US, 1997, A Boukhira, JL. Fortin, S. Waroux : Tentative d autolyse par un sel de cyanure Médecine et Armées, 2007, 35, 2,

43 Intoxication par les fumées d incendie Traitement spécifique Intoxication cyanhydrique aiguë Antidotes : Nom commercial DCI Posologie Remarques Cyanokit 2 flacons de 2,5 g Hydroxocobalamine 5 à 10 g en IV en mn Coût élevé Pas d effet secondaire Kelocyanor (6 ampoules de 300 mg) EDTA dicobaltique 600 mg en IV suivie de G 30% Peu coûteux et stable 2 euros le traitement Effets secondaires +++ Flacons de 20 ml à 10% UFCH Thiosulfate de sodium 8 à 16 g en IV de 10 mn Ne pas administrer en perfusion avec hydroxocobalamine

44 Intoxication par les fumées d incendie Traitement spécifique Intoxication cyanhydrique aiguë Taylor Kit/ Lilly Kit/ Pasadena Kit : Amyl nitrite, Sodium nitrite, Sodium thiosulfate Nitrites => formation de méthémoglobine, réduction de la capacité de transport de l oxygène Responsable d hypotension sévère et d état de choc secondaire Thiosulfate => délai d action long EDTA dicobaltique (Kelocyanor ) => effets cardiovasculaires +++, nausées, vomissements, diarrhées, réactions anaphylactoïdes, sueurs profuses

45 Intoxication par les fumées d incendie Traitement spécifique Intoxication cyanhydrique Oxyhemoglobine Nitrites : (Hemoglobine+4O 2 ) Oxyhemoglobine (Hemoglobine+4O 2 ) Oxyhemoglobine (Hemoglobine+4O 2 ) Oxygene vers les tissus Nitrites CO Methemoglobine (Hemoglobine+4O 2 ) Carboxyhémoglobine (Hemoglobine+4O 2 ) Déficit de l oxygénation tissulaire

46 Intoxication par les fumées d incendie Traitement spécifique Intoxication cyanhydrique aigue : Antidotes : Kelocyanor : Ethylène diamine tétra-acétique dicobaltique Effets cardio-vasculaires (hypotension ou hypertension brutale, tachycardie, extrasystole) Nausées, vomissements, diarrhée Sueurs profuses Réaction anaphylactoïde Effets d autant plus important que le sujet n est pas intoxiqué +++ Mégarbane B et al. : Antidotal treatment of cyanide poisoning J Chin Med Assoc 2003;66:

47 Intoxication par les fumées d incendie Traitement spécifique Intoxication cyanhydrique Hydroxocobalamine (Cyanokit ) : Forme naturelle vit B12 Poids moléculaire 1346 daltons Cristaux rouges foncés Facilement soluble dans l eau et l éthanol Complexe avec substances alcalines

48 Intoxication par les fumées d incendie Traitement spécifique Intoxication cyanhydrique Hydroxocobalamine (Cyanokit ) : Hydroxocobalamine (vitamine B12) Cyanure Cyanocobalamine (vitamine B12) Mégarbane B et al. J Chin Med Assoc 2003;66: Eliminée par voie urinaire JL. Fortin et al. Use of Hydroxocobalamin, 2 th World Congress on Chemical, Biological, Radiological, Terrorism, Dubrovnik, Croatia, 6 12 september 2003

49 Intoxication par les fumées d incendie Traitement spécifique Intoxication cyanhydrique Hydroxocobalamine (Cyanokit ) : posologie adulte et pédiatrique : 70 mg/kg soit 5g par voie IV Si ACR ou en cas de taux de lactates élevé persistant : => ne pas hésiter à faire 140 mg/kg Conservation : Température ambiante Péremption : 3 ans

50 Intoxication par les fumées d incendie Traitement symptomatique Autres thérapeutiques : L efficacité des agents béta2-mimétiques par voie inhalée n a pas été évaluée mais cette thérapeutique peut être effectuée en cas de bronchospasme

51 Observations cliniques

52 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 1 Le 6 janvier 2006 : Un sapeur pompier de Paris intoxiqué par les fumées d incendie et ayant des signes cliniques d intoxication cyanhydrique aiguë. Intervention pour feu de magasin Un sapeur pompier décédé Photos : BSPP

53 11h40 : Sapeur-pompier de 31 ans, Glasgow = 3, FC = 120, bradypnée FR=10, TA = 110/70, Sp02 = 93% sous 15 l d O2 Suies +++ dans l oropharynx Lactates sanguins =? 12h15 : FC = 110, TA = 120/80, Sp02 = 93% Hydroxocobalamine 2 x 2,5 g IV 12h30 : FC = 110, TA = 110/70, Sp02 = 96% 12h40 : FC = 74, TA = 110/60, Sp02 = 97% Hydroxocobalamine 2 x 2,5 g IV 13h00 : FC = 72, TA = 120/80, Sp02 = 97% 13h10 : Arrivée en réanimation, TA = 120/80, FC = 72, ECG = Normal Lactates sanguins = 3 mmol/l ph = 7,20, HbCO = 7,8% Diagnostic retenu :Intoxication CO / CN associée Cyanocobalamine =?

54 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 2 Le 23 mars 2006 : Un sapeur pompier du centre de secours de la Providence, NY, a fait un arrêt cardiaque lors d une intervention pour feux d immeuble (notion de 3 interventions pour feux d habitations et locaux à usage commercial) Enquête déclenchée auprès de 91 sapeurs-pompiers de 5 centres de secours Photos : Providence Fire Deparment

55 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 2 0Céphalées Anxiété Agitation Vomissements Vertiges Fatigue Somnolence Tr respiratoires Stupeur Confusion Tr Cardiaques

56 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 2 27 sapeurs-pompiers ont bénéficié d un dosage sanguin de cyanure et d HBCO: 20µg/dl Fibrillation Ventriculaire HBCO : Taux compris entre 0 et 8,8% Reports of the Investigation Comitee into the Cyanide Poisonings of Providence Firefighters, May 30, 2006

57 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 2 Sapeur Pompier de 50 ans : Fibrillation Ventriculaire traité par 2 chocs électriques externes Intubation oro-trachéale + Ventilation mécanique Admission au service de réanimation (Rhode Island Hospital) ECG : pas d IDM Cyanures sanguins = 66 µg/dl Lactacidémie = 8,8 mg/l HBCO = 5% Antécédents: DNID, HTA, sujet sportif Diagnostic retenu :Intoxication cyanhydrique aiguë

58 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 3 Le 13 juin 2007 Besançon Intoxication par les fumées d incendie 3 victimes (1 adulte + 2 enfants ) Feu de chambre avec propagation à tout l appartement (feu de literie +++) Immeuble à vocation d habitation R+3 Femme 25 ans Exposition fumées d incendie pendant 15 mn (adulte )

59 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 3 Prise en charge pré-hospitalière : Prise en charge initiale par Smur Besançon à 16h00 : Glasgow = 14/15 mais agitation +++ Conjonctivite, Suies endobuccales et cutanées, Crachats noirâtres +++ Brûlures superficielles des 2 mains SCB = 2% Pouls = 120 => 142 malgré l oxygénothérapie TA = 110/69, SpO2 = 99% Lactates = 7,9 mmol/l HbCO = 9% (Rad 57) ECG = Ischémie myocardique en latéral gauche (V4,V5,V6)

60 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 3 16h00 : HbCO = 9% ( Rad 57) 16h10 : Cyanures sanguins = 34 µg/l HbCO = 7,3% 17h41 : Cyanures sanguins = 30 µg/l HbCO = 6,4% Lactates sanguins = 7,9mmol/l Lactates sanguins = 1,7mmol/l

61 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 3 ECG n 1 (16h20) : ischémie myocardique en V4, V5 et V6 => Administration de 2,5 g d hydroxocobalamine IV à 16h30

62 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 3 ECG n 2 (16h48) : normalisation de l ECG => Poursuite de l administration de 2,5 g d hydroxocobalamine IV

63 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 3 ECG n 3 (16h56) : ECG normal => Fin de l administration de 5 g d hydroxocobalamine IV

64 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4 Le 25 février 2007, Rioz (Haute-Saône) Femme 27 ans Immolée avec de l essence par son compagnon pendant son sommeil Feu de matelas +++ Découverte en ACR à 11h32 par les SP de Rioz SCB = 90%

65 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4 Prise en charge pré-hospitalière : Prise en charge initiale par Smur Vesoul à 11h50 : Pouls = 130, TA = imprenable Administration de 2,5 g d hydroxocobalamine IV à 11h52 Prise en charge par Samu 25 Besançon à 12h10 : Pouls = 105, TA = 68 / 30 Poursuite de l administration d hydroxocobalamine (7,5 g IV) Admission au SAUV CHU J. Minjoz Besançon à 13h10 Transfert héliporté

66 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4

67 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4 Evolution ultérieure : Admission au SAUV CHU J. Minjoz : Bilan initial : TA= 153/54, Pouls = 123, température centrale = 32,6 C Biochimie: ph = 7,16, Lactates = 8,46 mmol/l, Déficit en base = -13 mmol/l Troponine = 0,53 g/l, K=5,39 mmol/l CN = 100 µg/l Poursuite du remplissage selon règle de Parkland soit ml à perfuser théoriquement en 24 h, dont ml en 8 heures Reprise d une diurèse à 14h30 (250 ml) Incisions de décharge Pansement avec Sulfadiazine d Ag (Flammazine ) Transfert héliporté vers CTB à Lyon à 15h30

68 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4 Evolution ultérieure : Transfert héliporté vers CTB à Lyon à 15h30 Admission au CTB HEH Lyon à 17h30

69 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4 Besançon le 21 novembre 2007 à 10h24 : Homme 23 ans Incarcéré à la maison d arrêt de Besançon Inhalation de fumées d incendie prolongée après avoir mis le feu à son matelas Découverte en ACR à 10h24 par les gardiens de la maison d arrêt. Pas de chocs délivrés par le DSA RACS après MCE et oxygénothérapie, pouls = 156 Prélèvement sanguin effectué par l infirmière de la prison

70 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4 Prise en charge pré-hospitalière : Prise en charge initiale par le Samu 25 à 10h50 : Glasgow = 11, Pouls = 136, TA = 150/110 Présences de suies +++ ECG = Lésion myocardique Intubation oro-trachéale Administration de 5 g d hydroxocobalamine IV à 10h57 Admission au SAUV CHU J. Minjoz Besançon à 11h32

71 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4 10h35 : Cyanures sanguins = 6120 µg/l HbCO = 16% Lactates sanguins = 8,42mmol/l

72 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4 Evolution ultérieure : Admission au SAUV CHU J. Minjoz : Bilan initial : TA= 139/89, Pouls = 85, température centrale = 33,6 C Biochimie: ph = 7,27, Lactates = 8,42 mmol/l, Déficit en base = -13 mmol/l Troponine = 0,17 g/l HbCO = 16% Nouvelle administration de 5 g d hydroxocobalamine ph = 7,34, Lactates = 2,56 mmol/l, Déficit en base = - 6,1 mmol/l HbCO = 7,9% Transfert héliporté vers le centre hyperbare et le service de réanimation du Pavillon N HEH à Lyon à 14h31

73 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4 ECG n 2 (13h06)

74 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 4 Evolution ultérieure : Admission dans le service de réanimation polyvalente HEH à Lyon : Traitement OHB à 2,5 ATA pendant 2 heures Bilan initial : TA= 140/95, Pouls = 135, Biochimie: ph = 7,25, Bicarbonates = 19 mmol/l Troponine = 0,93 g/l A J+1 : aggravation radiologique et gazométrique (SDRA) fibroscopie : suies +++, antibiothérapie par Augmentin 2e séance OHB à 2,5 ATA A J+2 : Décubitus ventral, antibiothérapie Tazocilline + Gentamycine A J+8 : Sevrage ventilatoire et extubation Retour au SAU (UHCD) du CHU de Besançon A J+10 : Retour à la maison d arrêt de Besançon

75 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 5 Besançon le 19 juillet 2008 à 12h07 : Feu de pavillon Homme 56 ans Inhalation de fumées d incendie + brûlures des 2 mains Retrouvé inconscient à terre. Après stimulation : réveil avec obnubilation et agitation Antécédents = tabagisme +++ (2 paquets/j) alcoolisme chronique depuis 7 ans

76 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 5 Prise en charge pré-hospitalière : Prise en charge initiale par le Samu 25 à 12h30 : Glasgow = 14, Pouls = 139, TA = 166/112 Présences de suies +++, SpO2 = 93% sous 10 l d O 2 SpCO = 40%, CO expiré = 106 ppm ECG = tachycardie sinusale Prélèvement sanguin Administration de 5 g d hydroxocobalamine IV à 12h40 Admission au SAUV CHU J. Minjoz Besançon à 12h54

77 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 5 12h30 : Cyanures = 3049 µg/l 13h07 : Cyanures = 688 µg/l SpCO = 40% SpCO = 17% Lactates sanguins = 12,9mmol/l Lactates sanguins = 9,82 mmol/l

78 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 5 Evolution ultérieure : Admission au SAUV CHU J. Minjoz : Bilan initial : TA= 170/101, Pouls = 96, température centrale = 36,3 C Alcoolémie = 3,24 g/l Biochimie: ph = 7,30, Lactates = 6,45mmol/l (artériel), 9,42 mmol/l (veineux) Déficit en base = - 9,4 (artériel), -11,6 (veineux) Troponine = < 0,15 µg/l HbCO = 14,9% (artériel), 23,6% (veineux) DAV O2 = 18,4 kpa Radiographie pulmonaire normale 2e administration de 5 g d hydroxocobalamine ph = 7,35, Lactates = 2,80 mmol/l (artériel), Déficit en base = - 4,9 mmol/l HbCO = 3,9%

79 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n µg/l Cyanures Lactates CL50(CN) = 2500 µg/l 12,9 mmol/l 9,42 mmol/l 688 µg/l 2,8 mmol/l 136 µg/l Hydroxocobalamine 5 g Hydroxocobalamine 5 g

80 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 5 Evolution ultérieure : Échec d un traitement hyperbare à 2,8 ATA : non coopération du patient (Alcoolémie = 3,24 g/l) Oxygénothérapie normobare poursuivie pendant 12 heures Hospitalisation en UHCD Retour à domicile le 20 juillet 2008 sans séquelles.

81 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Clamart le 10 octobre 2003 à 04h45 : Feu de chambre dans un foyer d handicapés mentaux (Feu de matelas avec propagation de l incendie) 1 victime grave en ACR 4 victimes légères intoxiquées 14 impliqués J.L. Fortin and al. Clinical Toxicology, 2007, vol 45, 5,

82 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Examen médical initial et prise en charge immédiate : 1 victime grave : Femme de 47 ans Découverte en arrêt ventilatoire puis en arrêt cardiaque à 05h03. Pose de 2 VVP: - injection immédiate de 3 mg d adrénaline - Injection de 4 x 2,5 g de Cyanokit Intubation oro-trachéale Dépôts de suies importants à la laryngoscopie

83 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Reprise Activité Cardiaque spontanée Cyanures sanguins = 3,4 mg/l < 1mg/l Stabilité hémodynamique Lactates sanguins = 2mmol/l

84 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Durant le transport: - Apparition de signes de réveil neurologique (désadaptation du respirateur) nécessitant une sédation sous Midazolam et Fentanyl - Stabilité hémodynamique Admission de la patiente dans le service de réanimation médicale de l hôpital Béclère (Clamart Hauts-de-Seine)

85 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Evolution ultérieure: - A J1: Apparition d une instabilité hémodynamique le et la mise sous Dopamine puis Noradrénaline - A J2 : aggravation radiologique et présence d une mydriase bilatérale aréactive - A J3 : persistance de la mydriase bilatérale aréactive malgré l arrêt de la sédation. Absence de réflexe cornéen; pas de réflexe oculocéphalogire; pas de ventilation à l épreuve de débranchement. L angioscanner confirme le diagnostic de mort encéphalique

86 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Un prélèvement multiple d organes est effectué (2 reins, cœur et foie). Pas de complications ultérieures des 4 greffons

87 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Transplantation sans problème Traitement immunosuppresseur Photos : H. Thervet Service de néphrologie Hôpital St- Louis - Paris

88 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Histologie normale du rein prélevé après Cyanokit Photos : S. Ferlicot Laboratoire d anatomo-pathologie CHU Bicêtre

89 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Premier greffon rénal :

90 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Deuxième greffon rénal :

91 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 On note pour le greffon cardiaque au 120e jour : - pas d insuffisance cardiaque clinique chez le patient receveur - Une tension artérielle notée à 163 / 111 mm de Hg - Un Electrocardiogramme normal - L échocardiographie révèle : - un diamètre du ventricule gauche en télé diastole égale à 46 mm - une épaisseur de la paroi septale égale à 11 mm - une fraction d éjection égale à 54% - une fraction de raccourcissement égale à 11%

92 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 6 Greffon hépatique :

93 Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 7 Besançon le 19 novembre 2008 à 15h53 : Homme de 19 ans Incarcéré à la maison d arrêt de Besançon Tentative de pendaison puis inhalation de fumées d incendie prolongée pendant 15 mn après avoir mis le feu à son matelas dans la cellule d isolement vers 15h30 Découverte conscient avec peu de réactivité (Glasgow = 13/14) à 15h53 par les gardiens de la maison d arrêt.

94 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 7 Prise en charge pré-hospitalière : Prise en charge initiale par le Samu 25 vers 16h04 : Glasgow = 15, Somnolent, prostration, céphalées+++ Pouls = 109, TA = 90/60 Présence de suies +++ ECG 1 = tachycardie sinusale

95 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 7 Prise en charge pré-hospitalière : Pose d une voie veineuse périphérique Début d administration de 5 g d hydroxocobalamine vers 16h15 ECG 2 = Apparition d extrasystoles auriculaires avec repos compensateur

96 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 7 Prise en charge pré-hospitalière : ECG 3 = Normalisation de l ECG à 16h36 Admission dans le Service d accueil des Urgences vitales à 16h53

97 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 7 16h04 : Cyanures = 16h53 : Cyanures = 57 µg/l SpCO (rad 57) = 12% SpCO = < 5% Lactates sanguins = 1,59 mmol/l

98 Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 8 - Homme de 48 ans - biochimiste - ingestion volontaire d un flacon de cyanure de potassium (25g) à 08h00 du matin - retrouvé dans le coma à 08h10 dans son jardin par sa femme J.L. Fortin and al. Journal of Emergency Medecine, 2008, Jun, 12

99 Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 8 Début de prise en charge médicale et examen médical initial à 08h15: - Patient, coma, Glasgow = 3 - présence de gasps - odeur amande amère importante tachycardie à 130 cycles/mn - tension artérielle égale à 160 / 80 mm de Hg - injection IV immédiate de 10 g de Cyanokit

100 Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 8 Cyanures sanguins = 3,64 mg/l = 140 µmol/l ECG 1 ECG 2 Lactates sanguins = 5mmol/l ph = 7,24 ABE = - 7,1

101 Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 8 08h15 : Cyanures sanguins = 3,64 mg/l = 140 µmol/l Hydroxocobalamine 2 x 2,5 g IV ECG 1 08h45 : Hydroxocobalamine 2,5 g IV 09h00 : ECG 2 Hydroxocobalamine 2,5 g IV ECG 3 Lactates sanguins = 5mmol/l ph = 7,24, ABE = - 7,1 Dosage des troponines cardiaques = 0,27 µg/l

102 Intoxication cyanhydrique aiguë Observation clinique n 8 Evolution hospitalière ultérieure : Normalisation de l acidose métabolique Jour 23/06 (J1) 24/06 (J2) 25/06 (J3) Heure 10h47 10h51 17h53 23h54 07h16 14h50 21h59 07h01 ph 7,24 7,28 7,37 7,37 7,42 7,51 7,46 7,44 Lactates artériels 5 2 2,4 2,2-1,7 1,1 0,9 Déficit ou excès de base - 7, ,6-1,9-0, ,3 - Extubation à J3 - Sortie du service de réanimation à J6 pour le service de psychiatrie

103 Intoxication par les fumées d incendie Intoxication cyanhydrique aiguë Synthèse Quels patients faut-il traiter? Contexte Incendie Ingestion de cyanure Accident industriel Troubles de conscience Présence de suies dans les vibrisses Troubles hémodynamiques Hypotension artérielle sévère Arrêt cardiorespiratoire Biologie Lactates supérieurs à 8 mmol/l Troubles respiratoires Bradypnée Apnée Modification de l'électrocardiogramme

104 Intoxications par les fumées d incendie : Conclusion Intoxication cyanhydrique aiguë d origine professionnelle probablement sous-estimée Efficacité reconnue de l hydroxocobalamine Nécessité pour les services médicaux des SDIS de disposer d antidotes Efficaces notamment pour le SSO Activisme médical devant une situation apparemment désespérée

105 Intoxications par les fumées d incendie

106 Fin

Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO)

Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO) Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO) K. Elhajjaoui, N. Rhalem, I. Semlali, R. Soulaymani Bencheikh 1. Introduction : L intoxication au monoxyde de carbone (CO) occupe la première place dans les pays

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Bulletin de veille sanitaire octobre 2012

Bulletin de veille sanitaire octobre 2012 CELLULE DE L INVS EN RÉGION BRETAGNE Bulletin de veille sanitaire octobre 01 Les intoxications au monoxyde de carbone survenues en Bretagne en 011 Page 1 Introduction Page Matériel et méthode Le système

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Atelier gestes d urgences

Atelier gestes d urgences Atelier gestes d urgences L arrêt cardio-respiratoire Pré-test 1- Question à choix multiples: A- L arrêt cardio-respiratoire est plus souvent d origine respiratoire chez l enfant. B- L arrêt cardio-respiratoire

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

Intoxications collectives en entreprise après incendies de locaux Proposition d une conduite à tenir

Intoxications collectives en entreprise après incendies de locaux Proposition d une conduite à tenir Intoxications collectives en entreprise après incendies de locaux Proposition d une conduite à tenir Dr Fariborz Livardjani Samu de l'environnement (Strasbourg) Dr Véronique Robe AIMT du Bas -Rhin Mai

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. NAVA pourquoi pas Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. 7e Symposium en thérapie respiratoire HSCM 1 décembre 2012 Le mode NAVA o Neurally Adjusted Ventilatory Assist Neuro-Asservissement

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte 25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte Plan A. Introduction B. Donner l'alerte I. L'alerte en milieu

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) 2 Défibrillateur Automatique Implantable SOMMAIRE Introduction Indications Principe du DAI Historique Composants et structure

Plus en détail

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA)

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Que devons nous savoir? Utiliser en toute sécurité un défibrillateur semi-automatique au cours de la réanimation cardio-pulmonaire Durée

Plus en détail

informations pratiques

informations pratiques COLLECTIVITÉS LOCALES Arrêt cardiaque informations pratiques avec le soutien de Arrêt cardiaque I Informations pratiques I 1 2 I L arrêt cardiaque L arrêt cardiaque est la première cause de mortalité des

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Défibrillation et Grand Public Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Quelques chiffres (1) 50 à 60 000 décès en France par mort subite dont la moitié font suite à l apparition d une tachycardie

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43 LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE Comité pédagogique SAP SDIS 43 DEFINITIONS Electrisation: manifestations physiopathologiques liées au passage du courant dans l organisme Electrocution: décès par électrisation

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR H e a r t S t a r t ( Philips ) Démonstration réalisée par les Docteurs Alain LIAGRE & Thierry LEDANT Membres du Conseil Syndical DOMAINE DE SAINT PIERRE

Plus en détail

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Docteur Jean-Pierre PERTEK Chef de service d anesthésie réanimation L arrêt cardio-respiratoire est un événement

Plus en détail

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches Denise Hébert, chargée de projet UCCSPU Février 2006 Le langage et

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D. TRAITEMENT DE LA MPOC Présenté par : Gilles Côté, M.D. Département clinique de médecine générale Avril 2001 TRAITEMENT DE LA MPOC I- INTERPRÉTATION DES TESTS DE FONCTION RESPIRATOIRE II- PRISE EN CHARGE

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation automatisée externe par le public Conférence d Experts Coordonnateur : Pr P

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

METHODOLOGIE POUR ACCROITRE LE POOL DE DONNEURS PULMONAIRES

METHODOLOGIE POUR ACCROITRE LE POOL DE DONNEURS PULMONAIRES METHODOLOGIE POUR ACCROITRE LE POOL DE DONNEURS PULMONAIRES Marc STERN Groupe de Transplantation Pulmonaire Hôpital Foch Aucun conflit d intérêt à déclarer Le greffon pulmonaire Bien rare et insuffisant:

Plus en détail

Ken Bell s Sommaire des Abréviations

Ken Bell s Sommaire des Abréviations Ken Bell s Sommaire des Abréviations AUG: CSAM: DSA: PUI: RCP: RIA: SCR: Arrêt Urgence Général CERN Safety Alarm Monitoring Défibrillateur Semi-Automatique Plan Urgence D Intervention Réanimation Cardio-Pulmonaire

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?...

Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?... Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?... François MOUREY Corinne ANTOINE et le COPIL Maastricht 3 Agence de la biomédecine Les jeudis de l urgence: Marseille 9 janvier

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

Le sevrage de la trachéotomie

Le sevrage de la trachéotomie Le sevrage de la trachéotomie Journée de formation «infirmière» et «kinésithérapeute» SKR. Maison de la réanimation Paris 01 / 06 / 2012 Dr G.Beduneau Réanimation Médicale CHU ROUEN gaetan.beduneau@chu-rouen.fr

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Or 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin.

Or 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin. La mort subite est la conséquence d un arrêt cardiaque et respiratoire. Elle survient soudainement chez un individu qui se livre à ses occupations habituelles : au travail, en faisant ses courses, mais

Plus en détail

BDL2, BDL3 Enviro Liner Part A. Dominion Sure Seal FICHE SIGNALÉTIQUE. % (p/p) Numéro CAS. TLV de l' ACGIH 28182-81-2 70-100 Non disponible

BDL2, BDL3 Enviro Liner Part A. Dominion Sure Seal FICHE SIGNALÉTIQUE. % (p/p) Numéro CAS. TLV de l' ACGIH 28182-81-2 70-100 Non disponible FICHE SIGNALÉTIQUE 1. PRODUIT CHIMIQUE ET IDENTIFICATION DE L'ENTREPRISE Adresse du fournisseur/distributeur : Dominion Sure Seal Group of Companies 6175, chemin Danville, Mississauga (Ontario) Canada,

Plus en détail

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité :

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : ANESTHESIOLOGIE - REANIMATION CHIRURGICALE ADA - Acte d'anesthésie AFLB010 4 (7, F, S, U) 0 Anesthésie rachidienne au cours d'un

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Contact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion.

Contact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion. FICHE SIGNALÉTIQUE 995-01 Canutec 1-613-996-6666 (24 heures) 1. PRODUIT CHIMIQUE ET FOURNISSEUR Identification du produit : 995-01 Nom du produit : Graisse montage pneu Famille chimique : Mélange Fournisseur/Fabricant

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Monitoring non invasif dans l état de choc

Monitoring non invasif dans l état de choc Monitoring non invasif dans l état de choc Congrès AER - Lyon 2013 Pr Carole SCHWEBEL Réanimation Médicale - CHU Grenoble Inserm 1039 Radiopharmaceutiques Biocliniques mon intervention ne présente aucun

Plus en détail

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Les CAP français en 2009 Réponse téléphonique Toxicovigilance Flesch Françoise QU EST CE QU UN CENTRE ANTIPOISON Art D.711-9-1 1 (Décret

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

La version électronique fait foi

La version électronique fait foi Page 1/6 Localisation : Classeur VERT Disponible sur Intranet A revoir : 10/2015 Objet : La présente procédure a pour objet de décrire les responsabilités et les principes pour la réalisation des prélèvements.

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION

ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION «La défibrillation externe automatique dans les centres de conditionnement physique». Cette énoncé

Plus en détail

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES SOMMAIRE : Définitions DAE / DSA / DEA. Les accessoires recommandés. Notion de système d information pour les secours spécialisés. Les

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Les donneurs d organes potentiels ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres de traumatologie!

Les donneurs d organes potentiels ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres de traumatologie! Les donneurs d organes potentiels ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres de traumatologie! Kathy Poulin Infirmière ressource au don d organes et de tissus 1 Taux et nombre de donneurs décédés

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE SITUATION DE DETRESSE MEDICALE Société Française de Médecine d Urgence Décembre 2011 1 INTRODUCTION La Société Française

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques 2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Le monitoring réinventé

Le monitoring réinventé Document destiné aux professionnels de la santé Moniteur de surveillance série CSM-1901 Le monitoring réinventé * L'écran Web est une image de composition Nihon Kohden crée le moniteur du futur Optimisation

Plus en détail