DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE DES URETRITES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE DES URETRITES"

Transcription

1 Micro 1 CSB System DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE DES URETRITES 1. Généralités sur les urétrites Intérêt de l examen des sécrétions urétrales 1.1. Principaux aspects cliniques Une urétrites se manifeste par une brûlure à la miction associée à écoulement purulent ou séreux 1. L urétrite aiguë est la plus caractéristique :l écoulement est abondant et presque toujours purulent, la douleur à la miction très marquée. Les signes cliniques d une urétrite subaiguë peuvent être, par contre, très discrets et la maladie passer inaperçue (l écoulement peu abondant est dans ce cas presque toujours sérieux). Non traitée, ou mal traité, une urétrite aiguë ou subaiguë évolue souvent vers la chronicité : l infection gagne alors les territoires voisins de l urètre et prend la forme d épididymites, de prostatites et, de façon plus exceptionnelle, de lésions articulaires. Le laboratoire de bactériologie ne sera d aucune utilité Les agents infectieux Niesseria gonrrhoe ( voir Annexe1 page 28) et Chlamydia tranchomatis. On leur attribue40 à 70 % des urétrites. Trichomonas est plus rares (1 % ). 90 % des urétrites sont d origine gonococcique, 90 % des urétrites subaiguë sont non gonococciques, elles sont en général dues à Chlamydia trachomatis ou à des Mycoplastes. Dans un cas sur quatre environ, aucun germe pathogène ne peut être isolé. Les cas d urétrites (10 à 20 %) sont due à des «germes banaux», parmi lesquels : Les Entérobactéries (E.coli, Klesiella, Proteus) Les Streptocoques du groupe B (et plus rarement du groupe A) Hæmophilus parainfluenzæ, quelquefois influenzæ Staphycoccus aureus Des bactéries anaérobies de la flore de Veillon ( Bactéroïdes, Streptococcus ) Gardnerella vaginalis les deux microorganismes les plus fréquemment mis en cause sont 1 Candida albicans On observe également des urétrites à plusieurs germes (7 à 8 des

2 2 prélèvements) : associations Gonocoques/germes banaux, Chlamydia/germes banaux, germes banaux entre eux. 2. Les critères de l infection (au laboratoire) Une flore commensale (peu abondante) peuple l urètre antérieur de l homme. On y trouve surtout des Corynébactéries, des staphylocoques non pathogènes, des Entérocoques, des Entérobactéries,quelquefois des Streptocoques du groupe B. Isoler un gonocoque, un Hæmophilus, un streptocoque A, ne laisse donc aucun doute quant à leur rôle dans l infection. Par contre, isoler une Entérobactérie ou encore un Streptocoque du groupe B ne suffit pas pour parvenir au même degré de certitude ; certaines conditions doivent être remplies, en particulier : Observer à l examen direct un nombre de leucocytes par champ suffisant (au moins c est à dire plus de 5 leucocytes, par champ). Le tableau ci-dessous rapportant les statistiques de 122 prélèvements d urétrites à germes banaux (F.W. Goldein, P.Duc Goiram et J.-F. Acar),montre bien en l absence de leucocytes, il est difficile d envisager l hypothèse d une infection urétrale : Résultat de la culture Absence de leucocytes Présence de leucocytes Gonocoques Autres germes figurés Négatives 1 ( 2 %) 8 (15.7 %) 42 (82.3 %) 93 ( 23.8 %) 114 ( 29.2 %) 183 ( 46.9 %) Total Observer des images de phagocytose de ces bactéries dans les polynucléaires. Obtenir la bactéries incriminées en culture, très abondante, si ce n est exclusive (à l exception bien sur des cas d associations mentionnées au 1.2). Le cas des mycoplasmes est assez particulier. Les mycoplasmes du genre Ureaplasma (et plus particulièrement Ureaplasma urealiticum sont en effet retrouvés chez un nombre important de porteurs sains. On ne peut en fait les considérer comme commensaux car l introduction de ces micro-organismes à des volontaires provoque presque à coup sur une urétrite. Pour incriminer une un Mycoplasme dans une infection urétrale, il faudrait donc en faire la numération dans le prélèvement. Quand on sait que ces bactéries ne se cultivent pas aisément (elles exigent pour se développer des 2

3 3 milieux riches en cholestérol et l addition d antibiotiques), on comprend que cette pratique ne soit encore du ressort que de laboratoires spécialisés) (voir Micro CSB Myco). 3. Différentes étapes de l analyse 3.1. Prélèvement Les prélèvements sont effectués à l anse, à la pipette ou à l écouvillon. En cas d urétrite aiguë Après nettoyage de l orifice de l urètre, le pus est ramené en exprimant le canal. En cas d urétrite chronique Le prélèvement est effectué après réactivation éventuelle. On peut étudier les filaments présents dans le canal de l urètre. Exceptionnellement le prélèvement est précédé d un massage prostatique. En cas d urétrite subaiguë Un prélèvement à l aide d une petite curette, permettant de réaliser une véritable biopsie, est souvent indispensable. Le prélèvement peut être fait à l écouvillon en exerçant une pression suffisante pour ramener des cellules (voir un cours sur Chlamydia trachomatis). Si l ensemencement doit être différé, les prélèvements sont placés dans un milieu de transport. Celui de Young et Stuart assure la survie des gonocoques pendant 24 heures 2. Lorsque l écoulement est faible ou inexistant, l étude est faite sur l urine du premier jet (on travaille alors sur le culot de centrifugation). On peut aussi pratiquer un prélèvement en profondeur (à 4 cm environ du méat) à l aide d une curette à bout mousse Examen direct préparation à l état frais Elle se révèle très utile pour rechercher Trichomonas vaginalis et Candida albicans coloration de Maygrunwald Giemsa Elle permet la recherché des inclusions de Chlamydia dans les cellules épithéliales. Ces inclusions s observent prés du noyau et sont décrites en forme de mitre. Leur recherche est cependant assez aléatoire et suppose un raclage à la curette du canal urétral. Sur la même lame, on pourra apprécier dans les meilleures conditions l intensité de la réaction inflammatoire. 3

4 4 L évaluation du nombre de leucocytes est faite au fort grossissement sur une moyenne de 20 champs : de1 à15 leucocytes par champ.on rend 1+ de 5 à 20 leucocytes par champ..on rend 2+ plus de 20 leucocytes par champ.on rend 3+ Cette préparation au MGG est aussi fort utile pour la recherche de Trichonomas bien que la morphologie du parasite soit moins caractéristique sur un prélèvement urétral que sur un frottis vaginal Coloration de Gram et au bleu de méthylène a. Intérêt de ces colorations pour la recherche du gonocoque L examen direct après coloration peut être décisif dans le cas d une urétrite gonococcique aiguë. Le gonocoque a, en effet, la propriété de se multiplier dans les phagocytes. Sur un frottis, sa répartition est essentiellement intracellulaire ; les localisations extracellulaires étant surtout le fait d éléments libérés par la lyse des polynucléaires (les germes sont observés alors au voisinage des débris cellulaires). La présence de diplocoques Gramen «grains de café», intracellulaires, associés à une forte leucocytose, suffit pour affirmer le résultat. La coloration au bleu de méthylène, peut être traumatisante pour les cellules, trouve dans cette recherche tout son intérêt. La coloration de Gram sera parfois d interprétation plus délicate car moins douce, plus mutilante que la précédente, elle peut provoquer l éclatement des polynucléaires les plus fragilisés : la proportion des germes extracellulaires sera alors plus élevée. Au fur et mesure que l affectation devient plus ancienne, l exsudat se modifie. Des cellules épithéliales, des macrophages, accompagnent les leucocytes. Une flore associée abondante se surajoute à la flore pathologique, ce qui rend l interprétation de l examen plus délicate. Les cultures sont alors indispensables. b. Cas des urétrites à germes banaux ou à Candida En dehors du cas de la blennorragie, la coloration de Gram sera utilisé pour orienter le diagnostic et choisir les milieux d isolement. On précisera l abondance, sur le frottis, de chaque type de germe observé. Les résultat, consignés sur le 4

5 5 compte rendu, seront confrontées à ceux des cultures Cultures Selon l examen microscopique, on pourra ensemencer (le problème se pose de façon presque identique à celui des prélèvements vaginaux) : a. un milieu pour gonocoque Rappelons les exigences culturales de ce germe : du gélose des facteurs de croissance (NAD, cystéine ou méthionine, bases puriques et pyrimidiques, vitamines du groupe B) absence d acide gras et de cholestérol qui inhibent (ainsi que certains acides aminés) sa croissance. Ces substances toxiques pour le gonocoque sont neutralisées par l addition de sang ou d amidon de maïs un degré hygrométrique élevé une atmosphère riche en co 2 une température comprise entre 30 et 38 C la gélose chocolat enrichie avec un mélange polyvitamique ou bien le milieu GC + hémoglobine + glucose, conviennent aux exigences nutritive du gonocoque. Sur un tel milieu la flore associée prolifère abondement. Il sera donc nécessaire de le rendre sélectif par l addition d un mélange de trois antibiotiques : Vancomycine, Colimycine, Nystatine (mélange VCN). La Vancomycine inhibe les germes gram +, la Colimycine les Gram -, la Nystaline les champignons. Ce milieu apparaît très sélectif : quelques staphylocoques ou Proteus résistants peuvent s y développer mais le nombre de colonies est rarement élevé. Par contre, 3 % des gonocoques, sensibles à la Vancomycine, ne seront pas isolés. L incubation de ce milieu sera effectuée à l étuve à Co 2 b. Un milieu pour les levures le plus utilisé est le milieu de Sabouraud au chloramphénicol et l Actidione. c. un milieu «polyvalent» permettant la culture de la plus part des germes aérobies Gélose chocolat enrichie en facteurs de croissance d. un milieu sélectif pour Gram- Le milieu de Drigalski, le milieu EMB, ou celui de Mac Conkey sont particulièrement adaptés. Comme dans le cas des prélèvements vaginaux, on a intérêt à 5

6 6 systématiser l emploi du milieu polyvalent et du milieu sélectif pour gonocoque. Après 24 ou 48 heures d étuve, on pratique l orientation du diagnostic sur chaque type de colonies. L identification et l antibiogramme sont conduits à partir des colonies correspondant à des germes pour lesquels on a pu réunir les critères d infection décrits au Le cas particulier de Chlamydia trachomatis Les bactéries du genre Chlamydia possèdent en commun avec les virus leur parasitisme intracellulaire et leur parasitisme énergétique. Les autres caractères biologiques permettant cependant de les classer parmi les bactéries : le génome est important, la paroi nettement différenciée présente plusieurs points communs avec celle des bactéries à Gram négatif. Un corps élémentaire pénétrant dans une cellule par endocytose s y multiplie en formant près du noyau une véritable colonie intracellulaire. La mise en évidence de Chamydia Trachomatis dans un prélèvement revient avec celle des inclusions juxtanucléaires prélèvement De la qualité du prélèvement dépend la fiabilité de l analyse. Le 6 prélèvement doit obligatoirement ramener des cellules. On utilise une petite curette ophtalmologique. L écouvillonnage classique est aussi utilisable à condition d être appuyé. Si le prélèvement n est pas effectué au laboratoire, il est placé dans un milieu de transport contenant une solution tampon (phosphate 0.02 M),du saccharose et des antibiotiques Les méthodes du diagnostic La présence de Chlamydia trachomatis dans un prélèvement urétral peut être décelée par trois méthodes différentes et complémentaires L examen direct Les inclusions juxtalinéaires peuvent être révélées par une coloration au MGG. On parlait jadis «d urétrites à inclusion». cependant, ces dernières ne recoupent pas, et de loin, la totalité des urétrites à Chlamydia. On préfère aujourd hui utiliser l immunofluorescence. Les frottis sont fixés à l acétone à 20 C et mis au contact d un immono-sérum anti- Chlamydia. Depuis 1985 un anticorps monoclonal (donc particulièrement spécifique) est commercialisé (Biosoft) et donne d excellents résultats. Après lavage, on recouvre d un sérum antiglobuline marqué à la fluorescéine et on recherche

7 7 les inclusions juxtanucléaires fluorescentes La mise en culture donnant encore une fluorescence spécifique Exploitation des résultats Elle est réalisée ensemençant des cellules de Mac Coy (Cf. annexe)en présence de cycloheximide. Après 72 heures d incubation, la culture est examinée en immunofluorescence indirecte. En cas de recherche positive, on observe des inclusions juxtanucléaires fluorescentes (en «chapeau phrygien»). C est une méthode de référence Le sérodiagnostic On, dans ce cas encore, l immunofluorescence indirecte. L antigène est préparé à partir de SCS vitellins d œufs embryonnés infectés par Chlamydia trachomatis. L antigène est fixé sur chacun des dix cercles d une lame pour IF. Après séchage, on fixe par l acétone à 20 C. Les lames (qui peuvent être conservées au congélateur) sont recouvertes de différentes dilutions du sérum en partant du 1/10 jusqu au 1/80 pour le dépistage, au-delà pour le tirage des sérums positifs. Après incubation en chambre humide et rinçage, on recouvre d un sérum antiglobuline fluorescent, on recherche la dilution la plus étendue 7 Les résultats de l examen directe concordent de façon satisfaisante avec ceux de la culture lorsque le prélèvement est correctement effectué. Certains travaux donnent jusqu à C est donc l examen de base. direct négatif 90 % de concordance. Une culture positive avec examen est souvent le fait d un prélèvement médiocre. A l opposé, l examen direct peut être trouvé positif avec une culture négative : ceci peut s expliquer par la présence dans le prélèvement de germes morts. Le sérodiagnostic est considéré comme positif au-delà d une dilution limite de 1/80 est significatif lorsqu on peut montrer une augmentation sensible du titre entre deux prélèvements successifs. Cependant, les infections génitales à Chlamydia étant souvent superficielles sont, de ce fait, immunogènes et le sérodiagnostic peut être faussement négatif. A l inverse, on peut observer des titres élevés chez des sujets dont l examen direct et la culture se sont révélés négatifs. On peut alors penser, soit à une infection ancienne (les anticorps se maintiennent longtemps à des titres élevés), soit à une infection plus profonde

8 8 (ceci est plus particulièrement valable chez la femme). 5. L isolement et l identification des Mycoplasmes urogénitaux Documents biomérieux, Micro CSB System ( Identification et Sensibilité ATB) Les Mycoplasmes sont des bactéries caractérisées par l absence de paroi. Cette particularité structurale explique : Leur non colorabilité au Gram Leur résistance aux antibiotiques Leur grande sensibilité au conditions de milieu (ph, température, pression osmotique, tensioactifs) Leur morphologie variable : au microscope électronique, on peut observer des formes filamenteuses, coccoïdes en chapelet Deux espèces sont rencontrées au cours d atteintes urogénitales : Mycoplasma hominis Mycoplasma urealyticum Les mycoplasmes sont responsables de 15 % des urétrites de l homme et peut être de 20 à 30 % des infections urogénitales de la femme. Des techniques rapides sont commercialisées pour les isoler, les identifier et les dénombrer. Trois milieux sont nécessaires : Le Bouillon et Bouillon urée arginine (qui contient aussi du glucose), pour l étude des caractères biochimiques La gélose A7 modifiée pour l observation des colonies et leur dénombrement. Ils sont particulièrement exigeants, leur culture nécessite l apport de plusieurs facteurs de croissance ainsi que diverses substances nécessaires pour visualiser les colonies et éliminer la flore associée. 8

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre) Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, A57 A61 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com I. MODULES TRANSDISCIPLINAIRES Module 7 : Santé et environnement, maladies transmissibles Item

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Tableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe

Tableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe 1. OBJECTIF : Ce document comprend un tableau indiquant les informations nécessaires la conservation des spécimens, à l externe. Il comprend aussi un tableau indiquant les informations nécessaires pour

Plus en détail

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène Science et technique Viande bovine et micro-organisme pathogène La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants La contamination des carcasses lors des opérations d abattage et la

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Programme National de Lutte Contre le Paludisme Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme Ces planches visent à améliorer le diagnostic

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

gale - Brochure d information -

gale - Brochure d information - gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Sommaire de la séquence 8

Sommaire de la séquence 8 Sommaire de la séquence 8 Nous avons découvert dans la séquence 7 que les micro-organismes sont présents partout dans notre environnement et qu à la faveur d une lésion, ils sont capables de franchir nos

Plus en détail

BIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR

BIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR BIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR Ph. Biol. Jean Darimont Pharmalouvain mars 2011 BIOLOGIE CLINIQUE 1. Technique 2. Organisation 3. Economique La Biologie Clinique est impliquée dans

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire

Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire 1- Hygiène du personnel Lors de l'embauche à l entreprise, toute personne affectée au travail et à la manipulation des produits est soumise

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii

1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii Série STL Biochimie génie biologique EPREUVE PRATIQUE 1. CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE PROBIOTIQUES Les préparations de probiotiques sont utilisées préventivement comme additifs dans l alimentation humaine

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des risques professionnels Inventaire des risques Etablissement : Faculté de médecine Unité de travail : UMR 1092 INSERM laboratoire de microbiologie Année : 2013 Locaux Dangers ou facteurs

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

MASTER (LMD) MANAGEMENT DE PROJET ET INNOVATION EN BIOTECHNOLOGIE

MASTER (LMD) MANAGEMENT DE PROJET ET INNOVATION EN BIOTECHNOLOGIE MASTER (LMD) MANAGEMENT DE PROJET ET INNOVATION EN BIOTECHNOLOGIE RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : BIOLOGIE SANTE Spécialité

Plus en détail

Sommaire des documents de la base documentaire 15189 v2012 01/11/2013

Sommaire des documents de la base documentaire 15189 v2012 01/11/2013 La base documentaire a été complètement révisée pour être en conformité avec cette version 2012 de l ISO 15189. La cartographie des différents processus du LBM a également été modifiée (suppression du

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali S. Wullschleger, B. Bonfoh; A. Sissoko, I. Traoré; S. Tembely, J. Zinsstag, C. Lacroix,

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est

Plus en détail

TITRE : On est tous séropositif!

TITRE : On est tous séropositif! PRÉPARER UNE «SITUATION COMPLEXE DISCIPLINAIRE», SITUATION D APPRENTISSAGE ET/OU D ÉVALUATION TITRE : On est tous séropositif! classe : 3 ème durée : 30 min I - Choisir des objectifs dans les textes officiels.

Plus en détail

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES GUIDE PR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Catalogage à la source : Bibliothèque de l OMS Organisation mondiale de la Santé. Guide pour la

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire Table des matières I -Liste des laboratoires de culture cellulaire de l IBCP :... 2 II -Conditions requises pour l

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

La reconnaissez- vous?

La reconnaissez- vous? La reconnaissez- vous? Qu est ce qu une puce? C est un insecte piqueur sans ailes de couleur brune mesurant quelques millimètres et ayant la capacité de sauter 30 fois sa longueur. L espèce Cténocephalidès

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

JOURNÉE D ANIMATION TERMINALE S

JOURNÉE D ANIMATION TERMINALE S JOURNÉE D ANIMATION TERMINALE S 16 /01/2013 PROGRAMME DE LA JOURNEE Matinée à l ISTO : 9h-12 h, Accueil par Gaëlle Prouteau Maître de conférences et les IA- IPR, Michel Khairallah et Guy Lévêque Conférence

Plus en détail

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE Marie-Hélène BONNET 8, Avenue de l Amiral Narbonne 111120 Bize Minervois Tél. 04.68.40.61.50 Email : manoirperceval@wanadoo.fr LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE A lire très attentivement, et à faire lire

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique Economies d'énergies dans les procédés agro-alimentaires : l'optimisation coût/qualité, un équilibre pas si facile à maîtriser Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) MST est le terme utilisé pour décrire toute maladie, toute infection transmise par un rapport sexuel avec une personne déjà contaminée, et qui

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE

CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE Ensemble pour s'améliorer CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE Association AGLAE Parc des Pyramides 427 rue des Bourreliers 59320 Hallennes lez Haubourdin +33 (0)3 20 16 91

Plus en détail

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE LES ONYCHOPATHIES Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE Ä Examen clinique des ongles : DIAGNOSTIC POSITIF Ä analyse par le dermatologue des lésions élémentaires unguéales ; Ä iconographie

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

La version électronique fait foi

La version électronique fait foi Page 1/6 Localisation : Classeur VERT Disponible sur Intranet A revoir : 10/2015 Objet : La présente procédure a pour objet de décrire les responsabilités et les principes pour la réalisation des prélèvements.

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire Contexte réglementaire en hygiène alimentaire 1 Réforme de la législation communautaire pour la restauration collective Approche traditionnelle = obligation de moyens Réglementation Arrêté Ministériel

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments

Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments Le respect des bonnes pratiques d hygiène de fabrication, par chaque opérateur, constitue le préalable à toute démarche de maîtrise de la sécurité

Plus en détail

Risque infectieux et protection de l organisme

Risque infectieux et protection de l organisme Risque infectieux et protection de l organisme 1 La menace microbienne Comment définir les microbes? Activité 1 Les micro-organismes qui nous entourent Q1. Observer la préparation du bacille de Koch ou

Plus en détail

Factsheet Qu est-ce que le yogourt?

Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Description du produit: Le yogourt est un produit laitier acidulé de consistance plus ou moins épaisse. Le yogourt est fabriqué grâce à la fermentation du lait par les

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE D INSTALLATION & D UTILISATION

NOTICE TECHNIQUE D INSTALLATION & D UTILISATION NOTICE TECHNIQUE D INSTALLATION & D UTILISATION Plafond filtrant Lumispace Il est important de lire attentivement cette notice avant la maintenance du plafond Lumispace Ce document doit être remis au client

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

Maxwell 16 Blood DNA Purification System

Maxwell 16 Blood DNA Purification System Manuel Technique Maxwell 16 Blood DNA Purification System Attention, cartouches à manipuler avec précaution, les bords scellés peuvent être tranchants. 2800 Woods Hollow Rd. Madison, WI USA Dispositif

Plus en détail

NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999

NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999 CODEX STAN 212-1999 Page 1 de 5 NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999 1. CHAMP D'APPLICATION ET DESCRIPTION La présente norme vise les sucres énumérés ci-après destinés à la consommation humaine

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

Détermination de la sensibilité aux antibiotiques. Méthode EUCAST de diffusion en gélose

Détermination de la sensibilité aux antibiotiques. Méthode EUCAST de diffusion en gélose Détermination de la sensibilité aux antibiotiques Méthode EUCAST de diffusion en gélose Version Sommaire Page Modifications des documents Abréviations et terminologie 1 Introduction 4 2 Préparation des

Plus en détail

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE 4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE L écologie microbienne (ou étude des micro-organismes de l environnement) étudie : les relations entre les différentes populations de micro-organismes

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

DES de Pathologie AFIAP

DES de Pathologie AFIAP DES de athologie AFIA 21 novembre 2009 J. Audouin,, S. ain IMMUNOHISTOCHIMIE Introduction I - Différentes méthodes AC conjugués Enzyme - anti-enzyme : A, AAA rotéine conjuguée : avidine, streptavidine

Plus en détail

LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012

LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012 LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012 SOMMAIRE La norme RABC, qu est-ce que c est? Les grandes lignes La blanchisserie et la Fonction linge - incidences sur l application de la méthode Les

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

Bijsluiter FR versie Collier Propoxur Halsband B. NOTICE 1/5

Bijsluiter FR versie Collier Propoxur Halsband B. NOTICE 1/5 B. NOTICE 1/5 NOTICE COLLIER PROPOXUR HALSBAND pour chiens de petite taille et chats COLLIER PROPOXUR HALSBAND pour chiens de grande et moyenne taille 1. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L AUTORISATION DE

Plus en détail

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

IST et SIDA : s'informer pour se protéger! IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

Problèmes de qualité du lait? Causes possibles et mesures à prendre

Problèmes de qualité du lait? Causes possibles et mesures à prendre Problèmes de qualité du lait? Causes possibles et mesures à prendre 1 ère édition septembre 2003 Tables des matières 1) Généralités... 3 a) Sources de germes... 3 b) Laver et nettoyer dans les règles de

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Examens périodiques de santé pour tout assuré social (sauf RSI) Les examens périodiques de santé Pour qui? En règle générale Pour tous les assurés sociaux

Plus en détail

INVESTIR DANS LA NOURRITURE

INVESTIR DANS LA NOURRITURE INVESTIR DANS LA NOURRITURE Eataliastyle est une Societé indépendante dont l objectif est de faire connaitre l esprit Italien à travers les produits typiques italiens connus et reconnus dans le monde entier:

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : culture versus PCR Résultats préliminaires J. Assoukpa, L. Dupraz, D. Lecointe UFHHLIN, Centre Hospitalier Sud Francilien,

Plus en détail