2 - TRAVAUX ORIGINAUX. Le goitre nodulaire : une série de 188 observations.

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1 2 - TRAVAUX ORIGINAUX Le goitre nodulaire : une série de 188 observations. M. DIENG, B. DIOP, A. DIA, O. KA, I. KONATE, C.T. TOURE RESUME Objectif : Décrire les aspects cliniques, paracliniques et thérapeutiques du goitre nodulaire dans notre service. Matériel et méthodes : Il s agit d une étude rétrospective ayant inclus 188 patients, pris en charge de janvier 1995 à mars Résultats : A l examen clinique, les nodules étaient uniques dans 57,4% des cas, le goitre semblait homogène dans 25,1% et des signes de compression existaient dans 6,9% des cas. Le dosage des hormones thyroïdiennes réalisé chez 122 patients montrait une euthyroïdie dans 86 cas (70,4%), une hyperthyroïdie dans 29 cas (23,8%) et une hypothyroïdie dans 7 cas (5,7%). La scintigraphie réalisée chez 139 patients a trouvé 97 cas (69,8%) de goitres uninodulaires, 42 cas (30,2%) de goitres multinodulaires, 74 cas (53,2%) de nodules hypofixants, 13 cas (9,4%) de nodules hyperfixants, 20 cas (14,4%) de nodules isofixants et 32 cas (23%) de fixation hétérogène. L échographie réalisée chez 53 patients a trouvé un goitre multinodulaire dans 42 cas (79%) et un goitre uninodulaire dans 11 cas (21%). L exploration chirurgicale a trouvé 124 cas (66%) de goitres multinodulaires et 64 cas (34%) de goitres uninodulaires. Une thyroïdectomie partielle a été réalisée dans 170 cas (90,4%) et une thyroïdectomie totale dans 18 cas (9,6%). Un cas de décès (0,5%) par trachéomalacie a été noté. Les complications ont été un hématome cervical, une paralysie récurrentielle, une hypoparathyroïdie, une trachéomalacie dans deux cas chacune et une suppuration de la cervicotomie dans un cas. L histologie de la pièce opératoire, effectuée chez 68 patients, a trouvé un carcinome vésiculaire dans 4 cas (6%) et un aspect bénin dans 64 cas (94%). Conclusion : Le goitre nodulaire est une affection de la femme adulte jeune et se présente souvent sous la forme d un goitre multinodulaire. La thyroïdectomie partielle reste notre option chirurgicale. Les complications sont rares et les décès exceptionnels. L histologie est le plus souvent bénigne. SUMMARY NODULAR GOITRE : A SURVEY OF 188 CASES Objective : To report the clinical, paraclinical and therapeutic aspects of nodular goitre in our department. Material and methods : It is a retrospective study involving 188 patients operated for nodular goitre from January 1995 to March The average age of the patients was 41 years. They were 4 men and 184 women. Results : Palpation found 57.4% of single nodules,17.5% of multiple nodules and 25.1% of homogenous goitre. Signs of compression were noted in 6.9% of cases. Biology realised in 122 patients found euthyroidism in 86 cases (70.4%), hyperthyroidism in 29 cases (15.4%) and hypothyroidism in 7 cases (14.2%). Scintigraphy realised in 139 patients found 42 cases (30.2%) of multinodular goitre ; 97 cases (69.8%) of single nodule ; 9.4% of hot nodules, 53.2% of cold nodules, 14.4% of homogenous nodules and 23% of heterogenous nodules. Ultrasonography realised in 53 patients found multinodular goitre in 42 cases (79%) and single nodule in 11 cases (21%). Surgical exploration found 124 cases (66%) of multinodular goitre and 64 cases (34%) of single nodules. Partial thyroidectomy was carried out in 170 patients (90.4%) and total thyroidectomy in 18 patients (9.6%). One death (0.5%) caused by tracheomalacia was noted. The following complications were noted: cervical hematoma (1%), recurrent nerve palsy (1%), hypoparathyroidism (1%), tracheomalacia (1%) and local abscess of the cervicotomy (0.5%). Histology realised in 68 patients found 4 cases (6%) of carcinoma. Conclusion : Nodular goitre usually affect young adult woman and is seen as a multinodular goitre. Partial thyroidectomy is our surgical option. Complications are rare and death exceptional. Histology is generally benign. Key-words : - Nodular goitre Diagnosis - Subtotal thyroidectomy - Carcinoma. Mots-clés : - Goitre nodulaire - Diagnostic - Thyroïdectomie subtotale - Carcinome. Tirés à part : Dr Madieng DIENG - Service de chirurgie générale et digestive - CHU Aristide Le Dantec - Dakar - Sénégal. madiengd@hotmail.com 33

2 INTRODUCTION L incidence du goitre nodulaire a augmenté du fait surtout de la pratique courante de l échographie thyroïdienne (1). Son traitement est essentiellement chirurgical. Cependant, tous les nodules thyroïdiens ne relèvent pas de la chirurgie (2,3). En effet, il existe une différence d approche diagnostique et thérapeutique du nodule thyroïdien selon qu on se trouve dans un pays développé ou dans un pays en voie de développement (3-6). En Afrique, notamment au Sénégal, nous sommes le plus souvent en présence de goitres multi-hétéronodulaires (GMHN) dont le traitement chirurgical ne fait aucun doute (5-8). L objectif de ce travail était de décrire les aspects cliniques, paracliniques et thérapeutiques du goitre nodulaire dans notre service. MATERIEL ET METHODES Cette étude rétrospective couvre une période de 87 mois allant de janvier 1995 à mars Les dossiers des patients présentant un nodule thyroïdien à l exploration chirurgicale ont été répertoriés. Les patients présentant une maladie de Basedow associée à des nodules thyroïdiens n ont pas été inclus dans l étude. Durant cette période, 336 patients ont été opérés pour un goitre parmi lesquels 188 (56%) l ont été pour un goitre nodulaire et ont été inclus dans l étude. Il s agissait de 4 hommes et de 184 femmes, soit un sexratio de 0,02. Ils avaient un âge moyen de 41 ans (extrêmes : 13 et 80 ans). Douze cas (6,4%) de goitre familial et 2 cas (1%) de récidive après thyroïdectomie ont été notés. Aucun cas d irradiation cervicale antérieure n a été noté. Les différents paramètres cliniques, paracliniques et thérapeutiques ont été étudiés. RESULTATS Aspects cliniques La durée d évolution de la symptomatologie clinique était comprise entre 3 mois et 35 ans avec une moyenne de 7 ans. A l examen, 108 cas (57,4%) de nodules uniques, 33 cas (17,5%) de nodules multiples, 47 cas (25,1%) de goitres homogènes et 4 cas (2,1%) d adénopathies cervicales ont été palpés. Une dysthyroïdie était présente sous la forme d une hyperthyroïdie dans 33 cas (17,5%) et sous la forme d une hypothyroïdie dans 1 cas (0,5%). Des signes de compression ont été notés dans 13 cas (6,9%), à type de dysphagie dans 6 cas (3,2%) et de dysphonie dans 7 cas (3,7%). Aspects paracliniques Le dosage des hormones thyroïdiennes réalisé chez 122 patients a révélé une euthyroïdie dans 86 cas (70,5%), une hyperthyroïdie dans 29 cas (23,8%) dont 21 cas (17,2%) de goitres multinodulaires et 8 cas (6,6%) de goitres uninodulaires, une hypothyroïdie dans 7 cas (5,7%) qui étaient tous des goitres multinodulaires. La radiographie cervicale, réalisée chez 21 patients, a objectivé 9 cas de déviation trachéale. La scintigraphie a été réalisée chez 139 patients. Elle a trouvé 97 cas (69,8%) de goitres uninodulaires et 42 cas (30,2%) de goitres multinodulaires. Par ailleurs, elle a mis en évidence 13 cas (9,4%) de nodules hyperfixants, 20 cas (14,4%) de nodules isofixants, 74 cas (53,2%) de nodules hypofixants et 32 cas (23%) de fixation hétérogène. L échographie, réalisée chez 53 patients, a mis en évidence un goitre multinodulaire dans 42 cas (79%) et un goitre uninodulaire dans 11 cas (21%). Aspects thérapeutiques La voie d abord a été une cervicotomie antérieure classique en cravate de Kocher. L exploration chirurgicale par une palpation bidigitale après exposition et accouchement de la glande thyroide, a trouvé 124 cas (66%) de goitres multinodulaires et 64 cas (34%) de goitres uninodulaires. Les gestes chirurgicaux étaient fonction de l atteinte plus ou moins diffuse de la thyroïde par les nodules. En cas de nodules limités à une partie d un lobe, une lobectomie était réalisée ; en cas de nodules occupant tout le lobe, une loboisthmectomie était réalisée ; en cas de nodule isthmique, une isthmectomie était réalisée ; en cas de nodules intéressant les deux lobes avec une partie de parenchyme sain, une lobo-isthmectomie d un côté associée à une lobectomie partielle de l autre côté laissant en place le parenchyme sain (thyroïdectomie subtotale) était l intervention réalisée et en cas de nodules intéressant toute la glande sans aspect de parenchyme sain, une thyroïdectomie totale était réalisée. Les proportions de ces différents gestes sont rapportées dans le tableau I. Nous recherchons systématiquement les nerfs récurrents qui sont poursuivis jusqu à leur pénétration dans le larynx. Il en est de même des glandes parathyroïdes qui sont contrôlées surtout en ce qui concerne la préservation de leur vascularisation. Un drainage aspiratif type Redon était installé en fin d intervention. Tableau I : Les gestes opératoires effectués. Nombre de Geste chirurgical Pourcentage cas Lobectomie 10 5,2 Isthmectomie 3 1,6 Loboisthmectomie 78 41,5 Thyroïdectomie 79 42,1 subtotale Thyroïdectomie 18 9,6 totale Total

3 Les suites opératoires ont été marquées par un décès (0,5%), conséquence d une trachéomalacie et par des complications, chez 8 patients (4%), qui sont présentées dans le tableau II. Pour les deux cas d hématome cervical, une réintervention a été effectuée pour évacuer la collection sanguine et contrôler l hémostase. Le patient qui présentait une trachéomalacie a eu une trachéotomie en urgence. Les deux cas de paralysie récurrentielle ont bénéficié d une corticothérapie en postopératoire immédiat et le cas de la paralysie unilatérale définitive a été adressé au service d ORL pour une prise en charge. Les deux cas d hypoparathyroidie bien tolérée et transitoire n ont pas nécessité de traitement. La suppuration de la cervicotomie a été traitée par des soins locaux associée à une antibiothérapie. Toutes ces complications ont bien évolué après traitement. Tableau II : Complications post-thyroïdectomie chez les 187 patients. Complications post-opératoires Nombre de cas Pourcentage Hématome cervical compressif 2 1 Trachéomalacie 1 0,5 Paralysie récurrentielle transitoire 1 0,5 Paralysie récurrentielle unilatérale définitive 1 0,5 Hypoparathyroïdie transitoire 2 1 Suppuration de la cervicotomie 1 0,5 Total 8 4 Les données histologiques, provenant de l examen de la pièce opératoire réalisé pour 68 patients, sont mentionnées dans le tableau III. Les 4 cas de carcinome vésiculaire concernaient 2 nodules froids (3%), 1 nodule chaud (1,5%) et 1 goitre multinodulaire avec des zones d hypofixation (1,5%). Pour le traitement des carcinomes vésiculaires, un patient avait eu une thyroïdectomie totale d emblée et n a pas été repris. Par contre trois avaient eu une lobo-isthmectomie et ont été réopérés pour une totalisation avec curage ganglionnaire récurrentiel. Les suites opératoires ont été simples. COMMENTAIRES Cette étude rétrospective présente des biais notamment en ce qui concerne certains paramètres qui n ont pas été précisés dans les dossiers. Cependant, elle nous permet d avoir une idée sur les aspects diagnostiques et thérapeutiques de la pathologie nodulaire de la glande thyroïde opérée dans notre service. Tableau III : Résultats de l examen histologique des pièces opératoires. Aspects histologiques Nombre de cas Pourcentage (%) Hyperplasie glandulaire 28 41,2 Goitre colloïde 16 23,5 Adénome vésiculaire 18 26,5 Adénome trabéculaire 1 1,4 Goître basedowifié avec hyperplasie papillaire 1 1,4 Carcinome vésiculaire 4 6 Total Aspects cliniques et paracliniques La durée d évolution de la pathologie est longue chez nos patients, en moyenne 7 ans, pouvant atteindre même 35 ans. Dans une étude antérieure, nous avions trouvé un délai moyen de consultation de 6 ans pour les goitres nodulaires euthyroïdiens (5). Zahiri et al. (6), au Maroc rapportent la même durée moyenne d évolution à savoir 7 ans avec des extrêmes de 3 mois et de 40 ans. Les signes de compression à type de dysphagie et de dysphonie n ont été retrouvés que dans une faible proportion, 6,9% des cas dans notre série, presque deux fois moins que dans la série de Zahiri et al. (6) qui rapportent un taux de 12,8%. Diarra et al. (9) rapportent un taux dix fois plus important de signes compressifs qui concernaient plus la dyspnée que les autres signes. Cette discordance pourrait s expliquer par la petite taille de leur échantillon d étude mais aussi par un biais d interrogatoire. En effet, il existe toujours chez ces patients une note subjective dans l appréciation de leurs symptômes cliniques qui contraste avec l appréciation objective de l examinateur. A la palpation clinique, le goitre nodulaire se présente sous la forme d un nodule unique le plus souvent comme le montrent nos résultats, 57,4% des cas. Ceci a été confirmé par l étude de Diarra et al. (9) qui rapportent un taux de 52,78% de goitres uninodulaires. Cependant, la découverte d un nodule unique à la palpation traduit l existence d un goitre multinodulaire dans 50% des cas à l échographie ; la palpation n étant fiable que si le diamètre du nodule est supérieur à 11 mm (10). Le goitre nodulaire est le plus souvent euthyroïdien, 70,5% des cas dans notre série. La dysthyroïdie relativement rare reste dominée par l hyperthyroïdie, 23,8% des cas. L hyperthyroïdie associée à un goitre multinodulaire traduit souvent l existence d un GMHN toxique (8). Nous l avons trouvé dans 17, 2% des cas 35

4 dans notre série. Lorsque l hyperthyroïdie est associée à un goitre uninodulaire, elle traduit habituellement l existence d un adénome toxique (11). Ce dernier aspect a été noté chez 6,6% de nos patients. La présentation du tableau clinique sous la forme d une hypothyroïdie est très rare dans notre série, 0,5% des cas contrastant avec le taux d hypothyroïdie biologique qui est de 5,7%. Cette discordance s explique par le fait que l hypothyroïdie est le plus souvent sub-clinique ou compensée avec absence de symptômes cliniques manifestes. Le taux d hypothyroïdie associé au GMHN était de 2,5% dans la série marocaine (6). Quant à Van Espen et al. (12), ils rapportent 61,1% d hyperthyroïdies clinicobiologiques, 22,2% d hyperthyroïdies sub-cliniques et 16,7% d euthyroïdies. Le dosage des hormones thyroïdiennes est surtout orienté par l état clinique du patient. Devant un goitre nodulaire sans signes cliniques de dysthyroïdie, on peut se passer ce dosage, vu la fréquence élevée de l euthyroïdie dans cette pathologie, comme le confirment nos résultats. Devant un goitre nodulaire, ce sont plutôt les examens morphologiques, l échographie et la scintigraphie, qui sont les mieux indiqués pour le bilan initial (5,13-15). Pour ces deux examens, il a été démontré que l échographie est plus précise pour la détection et la localisation des nodules euthyroïdiens que la scintigraphie (5). Par ailleurs, l échographie est anodine et moins coûteuse que la scintigraphie. Le nombre élevé de scintigraphies réalisées dans notre série s explique par le fait que la majorité des patients nous a été référée par d autres structures. Au niveau des médecins des structures périphériques (en dehors du CHU), la demande d une scintigraphie devant un goitre constitue un vieux réflexe. Ceci explique également le nombre très limité d échographies cervicales réalisées dans notre série. Ces différentes constatations ne cadrent pas avec notre démarche diagnostique qui recommande de réaliser l échographie en première intention pour l investigation des nodules thyroïdiens (5). La radiographie cervicale n est pas réalisée systématiquement. Elle est demandée le plus souvent par les anesthésistes dans le cadre de volumineux goitres pour apprécier une éventuelle déviation trachéale comme cela a été le cas chez neuf de nos patients. Aucun de nos patients n a eu une cytoponction. Celleci n est pas de pratique courante et routinière du fait surtout du nombre très limité de cytopathologistes dans notre pays. Pour beaucoup d équipes, la cytoponction est devenue un élément décisionnel opératoire. De nombreux nodules ne sont plus opérés si la cytologie est rassurante (2,13). Aspects thérapeutiques Notre option thérapeutique est exclusivement chirurgicale pour des raisons socio-économiques, esthétiques et pratiques concernant surtout la surveillance des nodules non opérés. Il existe, en effet une discordance entre les données cliniques, celles des investigations paracliniques et les constatations opératoires (5,15). Les découvertes per-opératoires ont confirmé la prédominance des goitres multinodulaires dans notre série. Du fait de cette prédominance, nous avons procédé à des interventions d exérèses plus ou moins larges comme le montre les résultats du tableau I. Les thyroïdectomies partielles constituent notre option chirurgicale du fait de raisons conjoncturelles. En effet, les conditions socio-économiques de nos patients ne permettent pas toujours une bonne observance du traitement en cas d opothérapie à vie. Cependant lorsque les nodules sont diffus à toute la glande ou en cas de forte suspicion de malignité, la thyroïdectomie totale s impose. La lobo-isthmectomie et la thyroïdectomie totale demeurent les interventions les plus réalisées par N diaye et al. (16). Cette différence d attitude pourrait s expliquer par le plus grand nombre de goitres malins dans leur série par rapport à la nôtre ; mais également le choix entre thyroïdectomie totale et subtotale demeure encore une question d école. La loboisthmectomie est en règle le traitement classique des nodules lobaires. La thyroïdectomie totale est prônée par Visset et al. (17) pour prévenir les récidives dans les goitres multinodulaires. En cas de cancer thyroïdien bien différencié, la thyroïdectomie totale et le curage ganglionnaire doivent être de mise même si la thyroïdectomie sub-totale reste discutée (18). Il n y a pas d attitude univoque concernant l étendue de l exérèse parenchymateuse dans les goitres multinodulaires. Nous partageons l idée selon laquelle, lors d une opération d un goitre, quel qu en soit le motif, tout nodule découvert doit être enlevé et faire l objet d une analyse histologique extemporanée (2). Malheureusement, dans notre contexte d exercice actuel, nous n avons pas la possibilité de faire l analyse histologique extemporanée. La morbidité varie entre 0 et 4% selon les auteurs (19,20), comme le confirment les données contenues dans le tableau II. La chirurgie thyroïdienne est actuellement bien codifiée et les connaissances sur le plan anatomophysiologique ont permis d en réduire considérablement les complications. Les hématomes, survenus dans notre série dans 1% des cas, sont le plus souvent le fait d une hémostase imparfaite ou d un drainage inefficace. D autres auteurs rapportent des taux un peu plus élevés entre 1,9 et 3,8% (6, 21). La paralysie récurrentielle et l hypoparathyroïdie sont habituellement transitoires et résolutives à plus ou moins court terme. Nous avons noté ces deux complications dans 1% des cas, chacune. Le taux de paralysie récurrentielle transitoire et définitive était de 1,6% pour chacune dans la série de Montagne et al. (19). La même 36

5 équipe a rapporté un taux de 12,5% d hypoparathyroidie transitoire et de 1,6% d hypoparathyroïdie définitive (19). Par contre le taux d hypoparathyroïdie persistante varie entre 3 et 7,7% dans certaines séries africaines (6,21). La suppuration de la cervicotomie est une complication exceptionnelle qui ne devrait plus se voir puisque liée à des fautes d asepsie. A notre connaissance, aucun cas de ce type de complication n a été rapporté dans la littérature. La trachéomalacie ou collapsus trachéal est une complication rare qui survient après l ablation de très volumineux goitres anciens (7,22). La trachéotomie de sécurité ou prophylactique est préconisée par certains auteurs (7,23) mais augmente la morbidité. Dans tous les cas, une surveillance étroite du patient permet de poser le diagnostic de trachéomalacie et d agir très rapidement par une trachéotomie de sauvetage. Ce qui n a pas été le cas chez l un de nos patients où le manque de vigilance avait occasionné son décès par asphyxie. La mortalité de la chirurgie thyroïdienne est quasi nulle. L examen histologique des pièces opératoires n est pas toujours réalisable dans notre contexte de travail, en témoigne le nombre peu élevé dans notre série, 68 cas (36%). Les nodules bénins sont les plus fréquents, 94% des pièces opératoires examinées dans notre série et 80% des tumeurs thyroïdiennes opérées au Gabon (24). Cependant l équipe gabonaise (24) a rapporté 12% de cancers, deux fois plus que dans notre série. Cette différence s explique sans doute par le fait qu il s agit d une étude portant sur des données anatomopathologiques. CONCLUSION Le goitre nodulaire constitue, dans notre pratique hospitalière quotidienne, une pathologie fréquente affectant le plus souvent la femme adulte jeune. Son évolution clinique se fait sur plusieurs années aboutissant à la constitution de goitres multinodulaires responsables d une gêne sur le plan esthétique et parfois de troubles compressifs. Du fait de ces deux aspects, la chirurgie est toujours indiquée. La thyroïdectomie partielle reste notre option chirurgicale. Les complications sont rares et la mortalité exceptionnelle. L histologie est le plus souvent bénigne. REFERENCES 1. Tan GH, Gharib H. Thyroid incidentalomas : management approaches to non palpable nodules discovered incidentally on thyroid imaging. Ann Int Med 1997;123: Mellière D. Petits nodules thyroïdiens et microcancers. Presse Med 1995;24: Hanna FW, Lazarus JH, Scanlon MF. Controversial aspects of thyroid disease. BMJ 1999;319: Surks MI, Ortiz E, Daniels GH, et al. Subclinical thyroid disease. Scientific review and guidelines for diagnosis and management. JAMA 2004;291: Dieng M, Ndoye O, Mbengue M, Ka O, Dangou JM, Touré CT. Goitres nodulaires euthyroïdiens : intérêt de l échographie versus la scintigraphie dans le bilan initial. Dakar Med 2002;47: Zahiri K, Lakhloufi A, Chehab F, Squalli A, Khaiz D, Bouzidi A. Goïtre multi-hétéronodulaire bénin. A propos de 78 cas. Médecine du Maghreb 1997;64: Tall A, Diouf R, Ndiaye IC, Diallo BK, Diop EM. Importance et prise en charge des trachéo-malacies dans la chirurgie des goitres multi-hétéro-nodulaires. Les cahiers d ORL 2001;36: Mbandinga H, Nkona JL, Kibeke P, Bikandou G, Nsakala- Kibangou N. Hyperthyroïdies : aspects étiologiques et cliniques. Etude de 72 cas au CHU de Brazzaville (Congo). Med Afr Noire 1997;44(6): Diarra O, Ba M, Dème L, et al. Evolution à long terme après thyroïdectomie pour goitre nodulaire euthyroïdien. Dakar Med 2002;47: Tan GH, Gharib H, Reading CC. Solitary thyroid nodule. Comparison between palpation and ultrasonography. Arch Int Med 1995;155: Yamashita H, Noguchi S, Watanabe S, et al. Thyroid cancer associated with adenomatous goiter : an analysis of the incidence and clinical factors. Surgery Today 1997;27: Van Espen MB, Herman SJ, Bodart F. Adénome thyroïdien autonome. Apport de la scintigraphie au thallium et de l histologie. Ann Endocrinol 1997;58: Silverberg J. Thyroid nodules. Can J Diag 2004; Mori T, Sugawa H, Akamizu T, Kosugi S, Okuda J. Laboratory tests necessary at the first examination of patients with suspected thyroid disoders. Endocr J 1996;43: Rodier JF, Janser JC, Rodier D. Place de la thyroïdectomie totale dans le traitement des goïtres multi-hétéronodulaires. J Chir 1991;128(10): Ndiaye I, Diouf R, Diop EM, Ndiaye PD. L oncologie thyroïdienne en pratique. A propos de 105 dossiers. Ann Oto-Laryng 1993;54: Visset J, Lumingu K, Le Bodic MF, Paineau J, Letessier E. La thyroïdectomie totale pour prévenir les récidives dans les goitres thyroïdiens bénins. Chirurgie 1997; 117:

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