Les troubles du transit

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les troubles du transit"

Transcription

1 FMC PROCTO 03/98 12/05/04 17:48 Page 86 Mesure du temps de transit colique (TTC) : modalités pratiques, indications et interprétations S. Chaussade* Les troubles du transit colique sont à l origine de 30 à 50 % des consultations de gastro-entérologie. Leur définition classique est surtout clinique et représentée par l association de douleurs abdominales, d une modification de la fréquence des selles et/ou des troubles de l évacuation rectale (Whitehead). * Service de gastro-entérologie, Hôpital Cochin, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, Paris. P O I N T S F O R T S P O I N T S F O R T S Il existe à l heure actuelle des mesures simples du temps de transit colique basées sur la progression de marqueurs radio-opaques. L utilisation de marqueurs radioopaques et la réalisation de radiographies d abdomen sans préparation sont, à l heure actuelle, les méthodes les plus faciles à utiliser en clinique. Ces mesures du temps de transit colique doivent s effectuer lorsqu il existe un échec des thérapeutiques habituelles ou dans le cadre d essais thérapeutiques dans le traitement de la constipation. Au cours de la constipation, l interrogatoire des patients n est pas toujours fiable, ce qui souligne l intérêt de mesures objectives, telle celle du TTC. Les mesures du TTC font appel à l utilisation de colorant, aux techniques radiologiques reposant sur le transit de marqueurs radio-opaques ou aux techniques scintigraphiques reposant sur le transit de substances marquées par des isotopes. Quelles mesures faut-il effectuer pour apprécier le transit colique? La mesure du temps de transit digestif total, ou temps de transit oro-anal (TTOA), permet d évaluer le temps de transit colique (TTC), à condition que la progression dans le côlon occupe la majeure partie du temps de transit digestif, et qu en cas de variations pathologiques, le temps de transit oro-cæcal ne varie pas. Cette condition ne semble pas toujours remplie, notamment dans les diarrhées fonctionnelles de type moteur. Mesure du TTC Méthodes Définition du marqueur idéal Toutes les méthodes font appel à un élément ajouté au repas naturel, marqueur du transit du bol alimentaire. Théoriquement, un bon marqueur doit être facilement repérable (et quantifiable), ne pas être absorbé dans l intestin, être récupérable en totalité après le transit, suivre correctement le bol alimentaire et les résidus non absorbables, ne pas modifier la motricité intestinale et ne pas être toxique. Les colorants Les marqueurs colorés, comme le rouge carmin, ne permettent qu un repérage de la tête et de la queue du marqueur dans les selles ; les résultats diffèrent beaucoup d une étude à l autre. Cette méthode est utile pour reconnaître les diarrhées à temps de transit bref (diarrhée motrice). Le test repose sur l ingestion, le matin au petit déjeuner, de 2 gélules de rouge carmin (ou, à défaut, de Povanyl, qui colore les selles en rouge). On considère qu il existe une diarrhée motrice lorsque le temps d apparition de la première selle rouge est inférieur à 8 heures. Lorsque le transit est normal ou ralenti, il est parfois difficile pour le patient de repérer la première selle colorée en rouge. Les méthodes utilisant un marqueur radioactif Des marqueurs radioactifs, comme le chrome, ont été proposés ; leur dosage dans les selles laissait espérer une détermination correcte du temps de transit moyen. L absence de récupération complète du marqueur dans les selles, son passage, même en faible proportion, dans les urines ont réduit l intérêt de cette méthode. 86

2 FMC PROCTO 03/98 12/05/04 17:48 Page 87 Le développement de la scintigraphie abdominale permettra peut-être de tirer un meilleur profit des marqueurs radioactifs (diéthylène triamine pantacétique acide marqué à l indium 111, In 111- DTPA) en permettant l étude précise et physiologique de la motricité colique elle-même. Il s agit de techniques qui sont encore du domaine de la recherche. Leur coût est élevé et nécessite une gamma-caméra. Leur avantage par rapport aux mesures du TTC par les marqueurs radio-opaques mérite d être précisé. Dans un travail récent effectué chez des volontaires sains et des patients constipés, il existait une bonne corrélation entre la mesure du TTC par la scintigraphie et par la méthode des marqueurs radio-opaques (1). Les méthodes utilisant les marqueurs radio-opaques Les pellets radio-opaques possèdent de nombreux avantages : leur nombre peut être déterminé avec précision sur les radiographies de l abdomen ou dans les selles, leur taux de récupération est de 98 %, ils n altèrent pas la motricité et suivent correctement la progression du contenu intestinal. Dans tous les cas, il faut garder présent à l esprit le caractère instantané de la mesure. La reproductibilité des mesures pourrait varier avec le régime alimentaire, l âge, le sexe, mais la dispersion très importante des valeurs chez les sujets normaux fait que ces variations peuvent ne pas être prises en considération pour juger d un allongement du TTC. Après ingestion de pellets radioopaques, le transit intestinal peut être évalué en suivant leur apparition dans les selles (on mesure alors le temps de transit oro-anal ou TTOA), ou en étudiant leur progression dans le côlon, par des radiographies de l abdomen (TTC global ou segmentaire). Mesure du temps de transit oro-anal (TTOA) Elle repose sur la détermination du nombre de marqueurs dans les selles émises par le malade après l ingestion des marqueurs radio-opaques. Hinton et coll.(2), en 1969, ont décrit une méthode consistant à suivre, par radiographie des selles, l élimination de marqueurs ingérés. Chez le sujet normal, l apparition des premiers marqueurs se produit dans les 3 jours suivant l ingestion (en moyenne, 30 heures après l ingestion) ; les valeurs sont analogues à celles obtenues avec le carmin ou le chrome radioactif. L élimination de 80 % des marqueurs se produit normalement dans les 5 jours, avec une moyenne de 45,5 heures. Cette technique peut être utilisée chez le sujet sain ainsi que chez les patients ayant une diarrhée ou une constipation. Malheureusement, chez les patients constipés ayant un temps de transit allongé, elle nécessite un recueil de selles pendant parfois plus d une semaine, ce qui complique son utilisation en pratique quotidienne. Cummings, en 1976 (3), gardant les principes de la méthode précédente, a cherché à en simplifier l utilisation. Il a proposé de donner 20 marqueurs radio-opaques pendant 3 jours consécutifs et de mesurer le nombre des marqueurs dans la selle du 4 e jour (SST pour single stool transit ). Mesure du TTC reposant sur la réalisation de radiographies d abdomen sans préparation (ASP) Ces techniques on l avantage majeur d éviter un recueil des selles et de permettre de mesurer les TTC global et segmentaire. La technique d Arhan (4) La technique la plus simple repose sur la mesure du TTC à partir de marqueurs radio-opaques dont la progression va être suivie à intervalles réguliers sur des radiographies d abdomen sans préparation. La technique décrite par Arhan et coll. consiste en l ingestion de 20 marqueurs radio-opaques à une heure précise et en la réalisation de radiographies d ASP toutes les 24 heures jusqu à la disparition des marqueurs, ou pendant 7 jours au maximum (figure 1). : absorption des pellets à la même heure ; ASP : réalisation de l abdomen sans préparation. Figure 1. Mesure du TTC. Les radiographies d ASP doivent impérativement être faites à une heure identique à celle de l ingestion des marqueurs. Chaque radiographie est divisée, grâce à des repères osseux, en 3 parties : le côlon droit, le côlon gauche et le rectosigmoïde, pour des raisons qui seront détaillées plus loin. Les repères osseux fixes sont constitués par trois lignes (voir radio, p. 87), l une, verticale, passant sur la ligne médiane des vertèbres (ligne verticale passant par les apophyses épineuses), les deux autres allant du centre de L5 aux épines sacrées. Le côlon droit est limité par la ligne verticale passant par le rachis et, en bas, par une ligne oblique en bas et à droite. Le côlon gauche est défini par la ligne verticale passant par le rachis et, en bas, par une ligne oblique en bas et à gauche. Le recto-sigmoïde est défini, en haut, par les deux lignes obliques précédemment décrites. Ainsi sont définis le côlon droit, le côlon gauche et le recto-sigmoïde. Dans chaque segment ainsi défini et sur chaque radiographie, on compte le nombre de marqueurs présents. Le TTC en heures est donné par la formule suivante : où ni représente le nombre total de 87

3 FMC PROCTO 03/98 12/05/04 17:48 Page 88 marqueurs dans un segment donné et où 1,2 est un chiffre constant qui est la conséquence directe de la périodicité des ASP (24 heures) et du nombre de marqueurs ingérés (n = 20). Par exemple, si 20 marqueurs sont donnés à J0 et si des radiographies d ASP sont réalisées à J1, J2, J3, J4, J5, J6, le nombre de marqueurs sur chaque ASP est indiqué dans le tableau I. Cette technique présente cependant un certain nombre d inconvénients. En effet, la répétition des ASP la rend astreignante (7 jours successifs) ; de même, l irradiation délivrée n est pas négligeable, ce qui en limite l utilisation courante et en empêche la répétition. Les techniques simplifiées (Chaussade, Metcalf) (5, 6) Pour diminuer le nombre d ASP et permettre une répétition des mesures du TTC, il a été proposé de donner pendant trois jours successifs (J1, J2, J3) 20 marqueurs radio-opaques à une heure identique (9 heures par exemple) et de pratiquer des radiographies d ASP au 4 e et au 7 e jours (J4 et J7). S il reste plus de 15 marqueurs sur la radiographie effectuée au 7 e jour, une troisième radio peut être effectuée au 10 e jour (J10). Ces radiographies doivent impérativement être effectuées à une heure identique à celle de l ingestion des marqueurs. Comme précédemment, le côlon est divisé en trois parties. Tableau I. Calcul du TTC selon Arhan et coll. ASP J1 J2 J3 J4 J5 J6 ni TTC Côlon droit ,2 Côlon gauche ,4 Recto-sigmoïde ,4 Total Tableau II. Calcul du TTC selon la méthode de Chaussade. ASP J4 J7 ni TTC Côlon droit ,2 Côlon gauche ,4 Recto-sigmoïde ,4 Total Tableau III. Calcul du TTC selon la méthode de Bouchoucha. ASP J7 ni TTC Côlon droit ,2 Côlon gauche ,4 Recto-sigmoïde ,4 Total Dans chaque segment du côlon ainsi défini, le nombre de marqueurs présents est compté, et le TTC (en heures) est donné par la formule suivante : présents dans un segment colique considéré. La méthode de calcul est indiquée dans le tableau II. Il faut remarquer que dans cette technique, l ASP effectué à J4 donne le même nombre de marqueurs que celui trouvé à J1, J2 et J3 dans la technique d Arhan, alors que l ASP effectué à J7 donne le même nombre de marqueurs que celui trouvé à J4, J5 et J6. L utilisation de films ultrasensibles limite encore plus l irradiation. Des valeurs normales ont été déterminées chez 96 sujets sains. Les valeurs moyennes et les déviations standards sont indiquées dans le tableau IV. La limite supérieure du TTC (M + 2DS) était de 24 heures dans le côlon droit, de 31 heures dans le côlon gauche, de 33 heures dans le recto-sigmoïde et de 67 heures pour l ensemble du côlon. Metcalf et coll. (6) ont décrit une technique 88

4 FMC PROCTO 03/98 12/05/04 17:48 Page 89 Tableau IV. Limites supérieures (M + 2 DS) du TTC global et segmentaire (en heures) dans une population de 96 volontaires sains (Chaussade). TTC TTC côlon TTC côlon TTC global droit gauche recto-sigmoïde 67 h 24 h 31 h 33 h proche de la précédente, consistant en la prise de marqueurs pendant trois jours consécutifs, suivie d une seule radiographie au 4 e jour. Cette technique permet de déterminer si le TTC global est normal ou allongé. Chez des sujets constipés ayant un TTC allongé, elle ne permet pas dans tous les cas de déterminer le site exact du ralentissement. Le TTC est en bonne corrélation avec le TTOA. Les TTC globaux et segmentaires sont en corrélation satisfaisante avec les résultats de la technique d Arhan et coll., aussi bien chez des sujets normaux que chez des sujets constipés ayant un TTC allongé. A la suite des études récentes, un net avantage en faveur des techniques de mesure du transit colique par radiographie de l abdomen semble apparaître du fait de l évaluation sélective du transit dans un segment donné et de la faible irradiation, qui permet une plus grande diffusion de la méthode et la répétition éventuelle de l examen chez un même sujet. L utilisation de marqueurs différents n est pas nécessaire car, dans la formule mathématique utilisée, seul le nombre total des marqueurs intervient et non pas leur jour d ingestion. Ainsi, en pratique courante, on peut donner des marqueurs radio-opaques identiques pendant trois jours de suite et faire pratiquer des radiographies d ASP à J4 et J7. Les résultats obtenus par Chaussade et coll. avec un régime fortement enrichi en fibres (20 g/j) ne diffèrent guère de ceux obtenus par Metcalf et coll. avec un régime standard pour un groupe et un régime faiblement enrichi (10 g/j) pour l autre groupe. D ailleurs, dans ce dernier travail, la comparaison des deux groupes, régime normal et régime enrichi en fibres, ne révèle pas de différence, comme l avaient suggéré d autres études. Finalement, rien ne prouve actuellement qu il soit utile d enrichir le régime alimentaire en fibres pour la mesure du temps de transit. L âge ne semble guère influencer le temps de transit. Metcalf et coll., comparant les résultats obtenus chez des adultes répartis en deux groupes, de moins de 35 ans et de plus de 60 ans, ne trouvent pas de différences. Même chez l enfant, le TTC global n est pas différent de celui de l adulte ; cependant, on constate un allongement du TTC droit au détriment des TTC gauche et recto-sigmoïdien. En revanche, les TTC diffèrent sensiblement chez l homme et chez la femme, pour laquelle les TTC global et segmentaire droit sont significativement plus longs. Néanmoins, la dispersion des résultats chez les sujets sains fait qu une éventuelle prise en considération de ce paramètre n est pas nécessaire. Récemment, des techniques dérivées de celles de Chaussade et coll. ont été décrites pour réduire encore l irradiation. Elles consistent à donner des marqueurs radio-opaques pendant 6 jours consécutivement, toujours à une heure identique, et à pratiquer une seule radiographie d ASP au 7 e jour, à une heure identique à celle de l ingestion des marqueurs. Le TTC global et segmentaire est déterminé par la même formule que précédemment. Dans la technique proposée par Bouchoucha (7) ou par Danchequin- Dorval et coll. (8), 10 ou 20 marqueurs sont ingérés quotidiennement pendant 6 jours à une heure identique. Une radiographie d abdomen sans préparation est effectuée au 7 e jour à une heure identique à celle de l ingestion des marqueurs radio-opaques. Dans chaque segment du côlon, le nombre de marqueurs présents est compté et le TTC (en heures) est donné par la formule suivante (pour 20 marqueurs ingérés par jour) : présents dans un segment colique considéré. La méthode de calcul est indiquée sur le tableau III. Si 10 marqueurs radio-opaques ont été ingérés quotidiennement, le TTC est donné par la formule suivante : T = 2,4 ni présents dans un segment colique considéré. Cette technique permet de réduire encore plus l irradiation délivrée et permet une répétition des mesures du TTC, en particulier dans le cadre d essais thérapeutiques. Physiopathologie de la constipation Bien que se manifestant souvent de façon identique cliniquement, la constipation procède de mécanismes bien souvent différents. Le TTC peut être tout à fait normal, témoignant d un trouble isolé de l évacuation ou de modifications de la consistance ou du volume des selles. Le ralentissement du transit colique peut être global ou seulement intéresser un segment du côlon (constipation segmentaire). D autre part, dans chacune de ces situations, le ralentissement peut être la conséquence d une diminution du nombre des contractions propulsives, mais aussi la conséquence d une augmentation des contractions segmentaires, voir rétro-propagées. Cette classification repose sur la distinction, au sein des constipations idiopathiques, de plusieurs variétés de troubles du transit dont la signification et le traitement sont différents. Néanmoins, il faut connaître les limites de cet examen. En effet, le simple fait de réprimer volontairement la défécation entraîne un allongement important du TTC dans le recto-sigmoïde, mais aussi dans le côlon droit (Klauser) (9). Enfin une constipation par obstruction terminale peut entraîner un ralentissement du TTC en amont dans l ensemble du côlon. Indication des mesures de temps de transit colique C est au cours de la constipation que la 89

5 FMC PROCTO 03/98 12/05/04 17:48 Page 90 mesure des TTC trouve ses meilleures indications, dans les formes rebelles au traitement habituel et dans l évaluation objective des effets thérapeutiques. La mesure du TTC a révélé que plus de la moitié des sujets se plaignant du symptôme constipation avaient des TTC globaux et segmentaires normaux (Chaussade 1989) (10). Dans les constipations sévères, explorées dans un centre de référence, les mesures du TTC ont montré qu un tiers des patients avaient un TTC normal. Dans certains cas, heureusement rares, les patients nient aller à la selle, alors que les marqueurs radio-opaques ne sont plus présents. Ces patients relèvent le plus souvent d une prise en charge psychiatrique. La mesure des TTC permet de distinguer l inertie colique, caractérisée par une stase des marqueurs dans l ensemble du côlon (Watier), et l obstruction terminale, où les marqueurs s accumulent dans le recto-sigmoïde. L inertie colique semble assez bien définie par les critères du transit colique, auxquels s associent d autres signes d atteinte viscérale, tels hypotension orthostatique, troubles urologiques, galactorrhée... Elle est presque exclusivement observée chez la femme. Elle est définie par un ralentissement dans le côlon droit (quel que soit le transit dans le côlon gauche ou le recto-sigmoïde). Bien souvent, il existe un ralentissement du TTC dans tous les segments du côlon. L électromyographie colique et la manométrie colique permettent de confirmer ce diagnostic. Le traitement de ce type de constipation est difficile ; les fibres sont constamment un échec. Parfois, ce tableau de constipation est très sévère, et un traitement chirurgical peut se discuter après avoir éliminé une pseudo obstruction intestinale. La deuxième entité est définie par un ralentissement du TTC dans le recto-sigmoïde (le TTC dans le côlon droit est alors normal et le transit colique dans le côlon gauche peut être normal ou augmenté). Cette entité définit l obstruction terminale, qui peut être la conséquence de diverses anomalies : hypertonie sphinctérienne, anisme (Preston) (défaut d ouverture de l angle anorectal), augmentation de la distensibilité rectale ou élévation du seuil de perception de la distension rectale, augmentation des contractions antipéristaltiques sur le côlon gauche. Des investigations plus spécifiques (manométrie ano-rectale, défécographie) sont alors nécessaires pour tenter d identifier le ou les mécanismes responsables. La troisième entité est définie par une stase colique gauche isolée (le TTC dans le côlon droit et le recto-sigmoïde sont normaux). La quatrième entité est définie par un TTC normal aussi bien dans le côlon droit que dans le côlon gauche et le rectosigmoïde. Ce tableau est souvent retrouvé en pratique (plus de 50 % des malades consultant pour constipation). Comme les constipations s accompagnant d un ralentissement isolé dans le côlon gauche, celles-ci répondent bien à un traitement par les mucilages, les fibres ou les laxatifs osmotiques. Conclusion L intérêt des mesures du temps de transit dans l évaluation des traitements est évident ; encore fallait-il pouvoir renouveler sans risque les mesures chez un même sujet. C est l objectif que semblent avoir atteint les techniques récemment proposées. Ainsi, pressenti depuis longtemps, l intérêt des mesures de transit digestif semble se confirmer. Les techniques radiologiques avec prises échelonnées des marqueurs et détermination des temps de transit colique global et segmentaire à l aide de un à trois clichés sont un progrès autorisant une plus grande diffusion de ces mesures. Ces méthodes sont approximatives mais ont, en revanche, une excellente acceptabilité, et leur réalisation peut s effectuer dans des conditions physiologiques et à un moindre coût. Mots clés : Temps de transit colique - Constipation - Inertie colique - Marqueurs radio-opaques. Références 1. Van de Siip J.F.M., Kamm M. et coll. Radio-isotope determination of regional colonic transit in severe constipation : comparison with radiofrequence markers. Gut 1993 ; 34 : Hinton J.M., Lennard-Jones J.E., Young C. A new method for studying gut transit times using radiopaque markers. Gut 1969 ; 10 : Cummings J.H., Jekins D., Wiggins H. Measurment of the mean transit time of dietary residue through the human gut. Gut 1976 ; 17 : Martelli H., Devroede G. Arhan P. et coll. Some parameters of large bowel motility in normal man. Gastroenterology 1978 ; 75 : Chaussade S., Roche H., Kyari A. et coll. Mesure du temps de transit colique (TTC) : description et validation d une nouvelle technique. Gastroentérol Clin Biol 1986 ; 10 : Metclaf A., Phillips S., Zinsmeister A. et coll. Simplified assessment of segmental colonic transit. Gastroenterology 1987 ; 92 : Bouchoucha M., Berger A, Francoual G.N. et coll. Mesure du temps de transit colique total et segmentaire à l aide d une seule radiographie d abdomen sans préparation et d un seul type de marqueur (res). Gastroentérol Clin Biol 1989 ; 13 : A Danchequin-Dorval E., Barbieux J.P., Picon L. et coll. Mesure simplifiée du temps de transit colique par une seule radiographie de l abdomen et un seul type de marqueur. Gastroentérol Clin Biol 1994 ; 18 : Klauser A.G., Voderholzer W.A., Hernrich G.A. et coll. Behavorial modification of colonic function. Can constipation be learned? Dig Dis Sci 1990 ; 35 : Chaussade S., Khyari A., Roche H. et coll. Determination of total and segmental colonic transit time in constipated patients : results in 91 patients with a new simplified method. Dig Dis Sci 1989 ; 34 : Watier A., Devroede G., Duraneau A. et coll. Dig Dis Sci 1983 ; 28 : Preston D.M., Lennard-Jones J.E. Anismus in chronic constipation. Dig Dis Sci 1985 ; 30 :

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps.

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps. Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps. Marco Estienne, Piero Glorialanza, Veronica Giasotto, Fabrizio Gandolfo, Marianella

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traiter un symptôme Position du problème Ampleur de la plainte Histoire naturelle Mode de prise en charge actuelle Règles hygiéniques Rééducation

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

Solar GI. Manométrie digestive évolutive. Diagnostic complet de la motricité. Base de données universelle MMS. Configurations évolutives

Solar GI. Manométrie digestive évolutive. Diagnostic complet de la motricité. Base de données universelle MMS. Configurations évolutives M E D I C A L M E A S U R E M E N T S Y S T E M S Solar GI Manométrie digestive évolutive Diagnostic complet de la motricité Base de données universelle MMS Configurations évolutives M A K E S M E A S

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA Janvier 2003 RECOMMANDATIONS DE LA PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES L. BEAUGERIE (Paris) Avec la collaboration de : G. GAY (Nancy), B. NAPOLEON (Lyon), T. PONCHON (Lyon), J. BOYER

Plus en détail

Diatélic DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile

Diatélic DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile Jacques CHANLIAU, François CHARPILLET, Pierre-Yves DURAND, Robert HERVY, Jean-Pierre THOMESSE, Luis VEGA Résumé. DP

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament. Elle contient des informations importante s pour

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

ICI VOUS ÊTES QUELQU'UN CENTRE HOSPITALIER DE CORNOUAILLE "VOTRE IDENTITÉ C EST VOTRE SÉCURITÉ"

ICI VOUS ÊTES QUELQU'UN CENTRE HOSPITALIER DE CORNOUAILLE VOTRE IDENTITÉ C EST VOTRE SÉCURITÉ ICI VOUS ÊTES QUELQU'UN CENTRE HOSPITALIER DE CORNOUAILLE "VOTRE IDENTITÉ C EST VOTRE SÉCURITÉ" ICI VOUS ÊTES ICI VOUS ÊTES VOUS ÊTES UNIQUE UNIQUE < L espérance de vie augmente régulièrement. Cela est

Plus en détail

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE D r Eric OUHAYOUN Service de Médecine Nucléaire - P r J.P. Esquerré CHU Purpan Toulouse - France Néphrogramme isotopique Principe :

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR SOMMAIRE COMMENT SE FAIT LA RECHERCHE SUR UN NOUVEAU MÉDICAMENT?...p. 3 À QUOI SERT LA RECHERCHE?...p. 4 QUELLES SONT LES GARANTIES?...p.

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Google Merchant Center

Google Merchant Center Google Merchant Center Version : 3.1.0 Date de dernière mise à jour : 16/08/2013 Développement : Business Tech (www.businesstech.fr) Pré-requis Google Vous devez avant tout vous enregistrer sur Google

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

L INCONTINENCE ANALE

L INCONTINENCE ANALE L INCONTINENCE ANALE Une publication de L Association d Aide aux Personnes Incontinentes Ouvrage collectif Octobre 2006 Association loi 1901 Siège social : AAPI 5 avenue du Maréchal Juin 92100 Boulogne

Plus en détail

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement :

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement : DIU de rééducation pelvi-périnéale DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE Responsables de l enseignement : Pr. Gérard AMARENCO (UPMC), Pr. Michel COSSON (CHU Lille), Pr. Gilberte ROBAIN (UPMC) 1. Cible La

Plus en détail

Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique

Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique S A l (1) G H (2) S S Aptel (1), G Hossu (2), S Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique innovation

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure Troubles périnéaux du post-partum La déchirure T. Linet La déchirure Les risques Entre 2 et 6 % de périnée complet mais TRES sous diagnostiqué car ± rupture du sphincter interne sur périnée semblant intact

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de

Plus en détail

Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes.

Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes. La photographie intra buccale : méthode de réalisation. Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes. La photographie numérique est un formidable outil de communication pour nos patients

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

La constipation occasionnelle chez l adulte

La constipation occasionnelle chez l adulte Laconstipationoccasionnellechezl adulte Laconstipationsedéfinitparladiminutiondelafréquencedessellesendessousde3parsemaine. Cette définition ne constitue pas une règle absolue, la fréquence des selles

Plus en détail

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration eduscol Consultation nationale sur les programmes Projets de programmes de la classe de seconde générale et technologique Santé et social Enseignement d'exploration L'organisation de la consultation des

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Circulaire CNAMTS MMES et MM les Directeurs Date : - des Caisses Régionales d'assurance Maladie 27/03/96 - des Caisses

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,

Plus en détail

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat rappeler l examen clinique du rachis Reconnaître les signes d alertes(red flags) Distinguer la lombalgie commune d une lombalgie

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Intérêt dans la prévention et le traitement des LOMBALGIES, SCIATIQUES et RACHIALGIES et dans les MANUTENTIONS DE CHARGES

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» «Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» Dr Adeline Paris Unité de Pharmacologie Clinique Centre d Investigation Clinique

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE Pr Claude Hocké Pôle Gynécologie- Obstétrique-Reproduction Hôpital Pellegrin CHU Bordeaux 1 INTERROGATOIRE IL RESTE FONDAMENTAL ET PEUT ÊTRE DIVISÉ

Plus en détail

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE

INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE INFORMATIONS AU PATIENT SUR LA COLOSCOPIE Votre médecin vous a prescrit une coloscopie. Afin que vous soyez parfaitement informé(e) sur l examen, ses indications, sa préparation indispensable, etc., nous

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité Mention : STAPS Sport, Prévention, Santé, Bien-être Objectifs de la spécialité L'objectif de la spécialité «Sport, Prévention, Santé, Bien être» est de doter les étudiants de compétences scientifiques,

Plus en détail

RVG 6100/5100. Un standard. Deux solutions.

RVG 6100/5100. Un standard. Deux solutions. RVG 6100/5100 Un standard. Deux solutions. Doublement innovants À la recherche de l excellence Les systèmes de radiologie numérique RVG 5100 et 6100 vous apportent une technologie d'imagerie de pointe.

Plus en détail

Plus petit, plus grand, ranger et comparer

Plus petit, plus grand, ranger et comparer Unité 11 Plus petit, plus grand, ranger et comparer Combien y a-t-il de boules sur la tige A? Sur la tige B? A B Le nombre de boules sur la tige A est plus grand que sur la tige B. On écrit : > 2 On lit

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Programme de réhabilitation respiratoire

Programme de réhabilitation respiratoire Programme de réhabilitation respiratoire Dr Jean-Marc Perruchini Service de Réhabilitation R respiratoire, Clinique de Médecine Physique Les Rosiers 45, Bd Henri Bazin, 21002 DIJON Cedex Mle Carine Lopez

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

FONC N T C IONN N E N L E S

FONC N T C IONN N E N L E S BONBONS FONCTIONNELS SOLPIDIS est une entreprise espagnole située en Valence. Elle née avec l objectif d offrir a ses clients des produits innovants et fonctionnels. On est constamment en mouvement pour

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France Le 13 octobre 2014 Autorité des marchés financiers 17, place de la Bourse 75082 Paris cedex 02 Tél. : 01 53

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Unity Real Time 2.0 Service Pack 2 update

Unity Real Time 2.0 Service Pack 2 update Unity Real Time 2.0 Service Pack 2 update Configuration des Objectifs Analytiques La nouvelle version permet, en un écran, de configurer un lot, un panel ou un instrument. Le menu est accessible au moyen

Plus en détail

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor Bilan urodynamique Continence et miction = résultat d'un rapport de forces vessie/urètre: 1. Pression vésicale de remplissage (compliance): doit rester

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Après un an d enquête, 1176 femmes travaillant au C.H.U avaient répondu à notre questionnaire.

Après un an d enquête, 1176 femmes travaillant au C.H.U avaient répondu à notre questionnaire. Prévalence de l incontinence urinaire d effort selon le traumatisme obstétrical et la catégorie socio-. G. Philippe (1), I. Clément (2), I. Thaon (3) (1) Service d urologie C.H.U St jacques, Besançon (2)

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Plombémie Plombémie 07PLO1 ; 07PLO2 ; 07PLO3 et 07PLO4 2007 Edition : décembre 2008 Afssaps -143/147, Bd Anatole France F-93285

Plus en détail

7. Recherche des essais

7. Recherche des essais 7. Recherche des essais Le chapitre précédent a insisté sur la nécessité de réaliser une recherche des essais aussi exhaustive que possible. Seule la conjonction de tous les moyens disponibles peut laisser

Plus en détail