Connaissance et Technique du Gène Les Souris transgéniques, knock-out et knock-in

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Connaissance et Technique du Gène Les Souris transgéniques, knock-out et knock-in"

Transcription

1 Connaissance et Technique du Gène 2005 Les Souris transgéniques, knock-out et knock-in Trois types d expériences différentes: Les souris transgéniques où l on introduit un gène dans le génome Les souris knock-out où l on efface un gène Les souris knock-in où l on introduit un gène rapporteur Plusieurs différentes stratégies pour répondre aux différentes questions. La génétique et le développement des souris Figure 1: Les statistiques le génome ressemble beaucoup à celui des humains le développement d une souris (fécondation-naissance) se passe en 20 jours possibilité de faire des accouplements à partir de 6 semaines après la naissance la production de plusieurs embryons Petite taille peu chère en ce qui concerne la nourriture Les espèces et les sous-espèces des souris Toutes les souris dans un laboratoire sont soit Mus musculus domesticus soit Mus musculus musculus. Ce sont les sous-espèces. En europe 3 autres sous-espèces: Mus spretus, Mus spicilegus et Mus spretoides On peut faire des croisements entre domesticus et musculus: les autres sousespèces sont génétiquement très loin et les croisements sont difficiles (mais importants) On doit utiliser les lignées de souris inbred afin d éliminer les effets dus au fond génétique: Les lignées inbred se font par au moins vingt croisements entre frère et sœur. Au bout de vingt générations la probabilité que toutes les souris sont identiques avoisine 99% Ces souris sont plus fragiles: les croisements frère-sœur entraînent l homozygotie des mutations récessives. Du coup les portées sont plus petites Les souriceaux sont plus sensibles aux infections Pour limiter ce problème on utilise les zygotes qui sont les hybrides de deux lignées inbred.

2 (C57Bl/6J x CBA/J)F1 femelle x (C57Bl/6JxCBA/J)F1 mâle Embryons F2 sont utilisés. Le développement de la souris Figure 2 et 3 Après 3 jours de développement deux types de cellules sont présents : eux qui vont se développer en tissus de la souris (embryonnaire) ceux qui sont essentiels pour la survie de l embryon (extra embryonnaire) La majorité des cellules en début de développement sont extra embryonnaire L accouplement se passe dans la nuit : les femelles ne s intéressent aux mâles que pendant un temps court. La première division cellulaire après environ 36 heures: pour que toutes les cellules d une souris transgénique contiennent le transgène il faut injecter au plus tard 24 heures après la fécondation. Les étapes expérimentaux pour faire une souris transgénique : Fig 4,5 1. Super Ovulation des femelles: injection de FSH (follicule stimulating hormone) plus (2 jours plus tard) LH (luteinising hormone). 2. Deux femelles injectées sont mises avec un mâle ; normalement on a besoin d au minimum 10 femelles afin d avoir suffisamment d embryons 3. Le lendemain les femelles sont tuées et les ovocytes sont enlevés. 4. Les embryons sont traités avec hyaluronidase ce qui enlève les cellules cumulus qui sont encore autour de l embryon. 5. Les embryons sont mis dans un milieu (M2) 6. Injections 7. Incubation pendant la nuit : les embryons endommagés meurent et les autres devraient se diviser. 8. Les embryons sont réimplantés dans l oviducte d une femelle pseudo gestante: on se sert des mâles vasectomisés. On réimplante 15 embryons chaque côté. 9. Au bout de 20 jours les embryons sont nés. Fig 6 Normalement on n a que des portées de 3 ou 4 souriceaux. Les manipulations rendent les embryons moins viables. Parfois les nouveau-nés transgéniques sont tués par leur mère.

3 Le destin des molécules injectées L ADN doit être linéaire et propre injection de 1-2 picolitres d ADN/1-2 femptogrammes insertion aléatoire dans le génome: souvent plusieurs copies au même site dû à la recombinaison homologue les sites où la chromatine est ouverte sont les sites préférés d intégration intégration sur le chromosome X La détection des souriceaux transgéniques Pour qu un embryon soit transgénique le transgène doit s intégrer dans le génome : 21 jours après la naissance on enlève 1cm de la queue pour tester pour la présence du transgène : Southern blot PCR gène reporteur: B-gal ou GFP Comment faire une différence entre le transgène et le gène endogène? des séquences uniques au transgène : normalement dans la région 3 nontraduit. l introduction d un gène humain dans le souris: possibilité d un site de restriction polymorphique. En plus Il faut vérifier que le transgène est transcrit: RT-PCR la site d intégration du transgène-parfois importante: FISH, lignées des cellules hamster/souris combien de copies sont intégrés: Southern blot l expression de la protéine-tag? Croisement de deux souris hétérozygotes pour le transgène pour produire un homozygote. Possibilité de croiser deux souris qui portent de différents trangènes pour avoir les double transgéniques. Exemples spécifiques 1. L analyse des régions qui contrôlent l expression des gènes: promoteurs les séquences 3 et la régulation de la traduction les sites d épissage

4 2. Sur-expression des protéines: hormone de croissance télomérase myc oncogène 3. La stratégie dominant-negatif: souvent utilisé pour étudier les récepteurs: l expression d une récepteur sans la partie qui signale à l intérieur de la cellule facteurs de transcription qui manquent la domaine d activation 4.L expression ectopique: le gène calcitonine sous contrôle d un promoteur ubiquitaire pour étudier l épissage. 5. Le développement: le gène Sry et le développement mâle l identité des cellules qui sont les précurseurs des tissus. La toxine de diphtérie. 6. Les transgènes inductibles: heat-shock, metallothionein Le développement du Pancréas Comment savoir à quel moment la différenciation du pancréas commence chez l embryon? Utilise le promoteur du gène élastase qui n exprime que dans le pancréas Construire un gène chimère entre le promoteur du gène de l élastase et la partie codante du gène de la toxine de diphtérie La toxine de la diphtérie empêche la fonction du facteur eef-2, essentiel pour la traduction : une molécule peut tuer une cellule In vitro ils ont montré que le transgène ne s exprime que dans les cellules du pancréas. Souris transgéniques : toutes les souris qui expriment le transgène manque de pancréas : elles meurent 3 jours après leurs naissance Si on enlève les embryons avant la naissance on peut voir à quel moment les cellules qui expriment le toxine meurent, le moment où le différenciation du pancréas commence. Des Tumeurs inductibles dans le Foie

5 Avant le développement d un cancer il y a des changements dans une cellule. Si on pourrait identifier ces changements avant le développement d un cancer on pourrait intervenir plus tôt avec les drogues. On fait un transgène : promoteur spécifique pour le foie (C-reactive protein) avec la partie codante du gène SV40 T (oncogénique). On peut induire l expression du promoteur avec une traitement avec des lipopolysaccharides. On fait la souris transgénique et ensuite induire l expression du transgène. On mesure l activité de plusieurs enzymes pour voir des changements qui se font avant qu un tumeur soit visible. Les transgènes dominants-négatifs Beaucoup de récepteurs se composent de deux parties : une partie extra-cellular où se fixe le ligand une partie intra-cellulaire qui fait la signalisation Pour voir qu est-ce qui se passe dans une cellule si on inhibe la signalisation par un récepteur on peut sur-exprimer une forme tronquée du récepteur qui manque la partie intra-cellulaire. Le fibroblast growth facteur est implique dans le développement de l embryon de la souris a un stade précoce. On se sert d un promoteur qui s exprime dans toutes les cellules-pgk phosphoglycerate kinase. On fait le transgène entre le promoteur et la partie extracellulaire du récepteur. Les souris qui expriment le transgène meurent donc le récepteur est important pour le développement. Dans quelle mesure le système souris transgéniques est-il un système in vivo? Dix souris qui portent le même transgène peuvent avoir dix patrons d expression différent: site d intégration différent nombre de copies intégrées dans le génome fond génétique: est-ce que l expression du gène endogène est pareille dans les deux souches utilisées pour faire des transgéniques. Les souris knock-out Figure 7,8 Knock-out: on introduit un gène rapporteur par recombinaison homologue dans un exon pour supprimer l expression d un gène.

6 La recombinaison se fait dans les cellules ES ( embryonic stem). Les cellules ES Cellules pluripotentielles : elles peuvent se différencier en toutes les différentes cellules de la souris adulte. Les cellules ES introduites par injection dans un blastocyste sont capables de se différencier en toutes les différentes types de cellule y compris les cellules germinales : embryons de 3,5 jours de développement sont mis en culture avec des cellules feeder. (une couche de fibroblastes traitées avec la mitomycin : ces cellules produisent des facteurs de croissance etc.) LIF est présent pour empêcher la différentiation des cellules ES. après deux jours c est possible de faire une différence entre les cellules ES et les cellules trophoblastes. les cellules ES sont dissociées avec le trypsine et soit, elles sont congelées soit, elles sont étalées sur les cellules feeder. L ADN introduit par électroporation: cellules ES dans une cuve avec un tampon et l ADN. Le déclenchement d un courant mène à l entrée des molécules dans les cellules. Sélection avec G418; PCR ou Southern blotting pour démontrer la présence du gène neo et la spécificité de la recombinaison. L ADN peut entrer dans le génome par recombinaison homologue ou nonhomologue. Deux possibilités pour identifier des recombinaisons homologues : 1) on fait une deuxième sélection pour faire une distinction entre recombinaison homologue et non-homologue ou 2) on se sert de la PCR afin de sélectionner. Le gène thymidine kinase: les cellules qui expriment ce gène sont sensibles à la drogue gancyclovir. Par recombinaison homologue:cellules résistantes à la G418 et à la gancyclovir Par recombinaison non-homologue les cellules sont tuées par le gancyclovir. Mais la présence du gène TK empêche la recombinaison Pour avoir un taux de recombinaison acceptable: L ADN isolé de la même souche que les cellules ES le taux de recombinaison augmente avec les molécules plus longues (problèmes de sites de restriction uniques et la fragilité des molécules).

7 Pour avoir un vrai knockout: il faut cibler les exons à l extrémité 5 il faut faire la recombinaison afin que le cadre ouvert de lecture soit interrompu: Les cellules où le gène a été ciblé (targeted) peuvent être congelées. L introduction des cellules dans le blastocyst cellules ES identiques sont injectées dans le blastocyst. Les blastocysts sont réimplantés dans une femelle pseudo gestant. Pour transmettre la mutation il faut que les cellules ES contribuent au développement des cellules germinales ce qui n est pas toujours le cas. Analyse des souriceaux par Southern blot: ces souris sont des chimères. Croisement avec un souris sauvage pour voir si la mutation est transmise. Production des souris homozygotes. Exemples spécifiques des souris knock-out Cell 71, MyoD knockout MyoD- basique hélice-loop-hélice protéine: facteur de transcription essentiel pendant le développement du muscle in vivo. La transfection du gène MyoD dans des fibroblastes peut entraîner leurs développements en précurseurs musculaires. MyoD KO: homozygotes sont viables et fertiles. Plusieurs gènes qui sont exprimés spécifiquement dans le lignage musculaire sont encore exprimés. Myf 5-facteur de transcription de la même famille que MyoD sur-exprimé dans les souris MyoD KO. Redondance-grand problème dans l analyse des souris KO. -KO du gène Sry -KO des gènes Hox Les souris knock-in Par recombinaison on introduit un gène, un ADNc ou des séquences spécifiques dans le génome à une site spécifique. Dans les souris KO on interrompt la fonction avec le gène Neo Dans les souris KI on modifie la fonction du gène. Avec la technologie knock-in on peut introduire un transgène dans un site spécifique ce qui élimine les problèmes de site d intégration l identification des séquences importantes dans un promoteur le remplacement d une séquence qui code pour une protéine par une

8 séquence rapporteur-b-gal (gène Met) L importance du gène GFP pour suivre le développement des tissues. Les KO tissus spécifiques Souvent un gène joue un rôle important dans plusieurs tissus: Souvent les souris KO meurent lors du développement et l on ne peut pas étudier le phénotype chez l adulte. Avec la technologie KO impossible d éliminer le gène dans un seul tissu. Le système cre-lox permet aux chercheurs d effacer un gène dans un seul tissu. L enzyme cre est produite par le bactériophage P1 pendant l infection des bactéries. L enzyme reconnaît de courtes séquences nucléidiques, appelées les sites lox et clive l ADN. L introduction par recombinaison homologue des sites lox. Les sites flanquent un exon. Présence des gènes néomycine et TK pour sélectionner. Dans une deuxième souris on introduit par transgénèse le gène cre sous le contrôle d un promoteur tissu spécifique. Les deux lignées sont croisées et les doubles transgéniques sont sélectionnés. Les cellules B produisent les anticorps. Leur développement dépendent de la production d un complexe à la surface de la cellule appelé BCR (B cell receptor) à un stade tôt lors du développement. Des cellules qui n expriment pas BCR meurent par l apoptose. Est-ce que les cellules B qui fonctionnent dans l adulte ont toujours besoin de l expression de BCR pour survivre? On peut empêcher la production du récepteur en faisant une souris KO du gène V des immunoglobulines. Mais l absence du récepteur empêche le développement des cellules B. Une souris avec le gène V flanqué des sites lox est croisée avec une souris qui porte le gène cre sous le contrôle du promoteur Mx spécifique pour les cellules B et inductible par l interféron. On traitant les souris doubles transgénique avec l interféron on peut effacer le gène V et donc empêche la production du récepteur BCR. L absence du récepteur mène à la mort des cellules B qui ne sont pas capables de produire des anticorps. Donc même chez l adulte les cellules B sont surveillées.

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Les débuts de la génétique

Les débuts de la génétique HPITRE 9 DES DÉBTS DE L ÉNÉTIQE X ENJEX TELS DES BIOTEHNOLOIES 1 Les débuts de la génétique est avec les travaux de regor Mendel vers la fin du XIX e siècle que furent posées les bases de la génétique.

Plus en détail

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE Épreuve commune aux ENS de Cachan, Lyon, Paris et de l ENPC Durée

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype Chaque chromosome est en double exemplaire Donc chaque gène (situé sur son locus) est en double exemplaires : et peut être sous différente

Plus en détail

1 les caractères des êtres humains.

1 les caractères des êtres humains. Quelques rappels des classes précédentes ACTIVITÉ livre pages 8 et 9 : apprendre le bilan de la page 9 Les êtres vivants sont répartis en espèces. Chaque être vivant est formé de cellules. schéma d une

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

voies de signalisation

voies de signalisation Olivier Lascols Faculté de Médecine ierre et Marie Curie Généralités s sur les voies de signalisation 1 I. Caractérisation risation d une d voie de transduction d un d signal Exemple du Signal Mitogénique

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Résumé de la thèse de Salma Hasan

Résumé de la thèse de Salma Hasan Résumé de la thèse de Salma Hasan Les Néoplasies Myéloproliferatives JAK2 V617F : Modélisation chez la souris knock- In, thérapie par l Interféron α et mesure de l architecture des clones JAK2 V617F chez

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles

Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles http://perso.univ-rennes1.fr/serge.hardy/ utilisateur : biochimie mot de passe : 2007 L'ARNm, simple intermédiaire entre le

Plus en détail

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification

Plus en détail

Actualités sur la sélection des pondeuses Prospections futures. Dr. Matthias Schmutz, Lohmann Tierzucht

Actualités sur la sélection des pondeuses Prospections futures. Dr. Matthias Schmutz, Lohmann Tierzucht Actualités sur la sélection des pondeuses Prospections futures Dr. Matthias Schmutz, Lohmann Tierzucht Alimentation et démographie mondiale Augmentation annuelle de 80 millions Croissance surtout dans

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

Les lois de bioéthique : cinq ans après

Les lois de bioéthique : cinq ans après Les lois de bioéthique : cinq ans après Sommaire Introduction... 4 Première partie Le clonage, la recherche sur l embryon et l assistance médicale à la procréation... 7 Faut-il interdire explicitement

Plus en détail

Univers Vivant Révision. Notions STE

Univers Vivant Révision. Notions STE Univers Vivant Révision Notions STE Chap. 13) L Écologie 1) a) Qu est-ce que l empreinte écologique? L empreinte écologique correspond à la surface terrestre et aquatique totale nécessaire à un individu,

Plus en détail

L universalité et la variabilité de l ADN

L universalité et la variabilité de l ADN L universalité et la variabilité de l DN Unité 4 3 μm hromosomes observés en microscopie électronique à balayage. Les chromosomes, présents dans le noyau, sont constitués d acide désoxyribonucléique (DN).

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Docteur Laurent PELLETIER

Docteur Laurent PELLETIER Biologie Cellulaire Chapitre 2 : Méthodes d études en biologie cellulaire Docteur Laurent PELLETIER MED@TICE PCEM1 - Année 2006/2007 Faculté de Médecine de Grenoble - Tous droits réservés. Méthodes d études

Plus en détail

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment.

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment. Sommaire Séquence 6 Nous avons vu dans les séances précédentes qu au cours des temps géologiques des espèces différentes se sont succédé, leur apparition et leur disparition étant le résultat de modifications

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

Dystrophies Musculaires Thérapie génique et Thérapie cellulaire

Dystrophies Musculaires Thérapie génique et Thérapie cellulaire Dystrophies Musculaires Thérapie génique et Thérapie cellulaire Pr. François Rivier Service de Neuropédiatrie CHU de Montpellier EA 701 - Université Montpellier I Plan q Les dystrophies musculaires q Prise

Plus en détail

GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010

GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010 GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010 Analyse de la diversité moléculaire des régions génomiques de 30 gènes du développement méristématique dans une core collection

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Glossaire de la LMC et abréviations

Glossaire de la LMC et abréviations Glossaire de la LMC et abréviations Richard Rockefeller, MD. Updated in 2008 by the CML Society of Canada. INTRODUCTION: Vous trouverez dans ce document des termes liés spécifiquement à la LMC, ainsi que

Plus en détail

Introduc)on à Ensembl/ Biomart : Par)e pra)que

Introduc)on à Ensembl/ Biomart : Par)e pra)que Introduc)on à Ensembl/ Biomart : Par)e pra)que Stéphanie Le Gras Jean Muller NAVIGUER DANS ENSEMBL : PARTIE PRATIQUE 2 Naviga)on dans Ensembl : Pra)que Exercice 1 1.a. Quelle est la version de l assemblage

Plus en détail

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

Fécondation in vitro avec don d ovocytes Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie. 18 janvier 2007

FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie. 18 janvier 2007 FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie trie Journée e Thématique 18 janvier 2007 Cécile COTTET Laboratoire de Bioénerg nergétique Fondamentale et Appliquée e - Inserm

Plus en détail

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II Le 23/09/13 SOGHOMONIAN Astrid, L2 Tissu sanguin et système immunitaire Pr Baccini 22 pages PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Sommaire Preparation des acides nucléiques Extraction / purification Les enzymes agissant sur les acides nucléiques Les enzymes

Plus en détail

Cytokines ; Chimiokines

Cytokines ; Chimiokines Cytokines ; Chimiokines I. Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l'organisme, des souris déficientes pour le récepteur CCR7 de chimiokine ont été générées par recombinaison

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA 1/23 La plate-forme Biopuces et Séquençage de Strasbourg est équipée des technologies Affymetrix et Agilent pour l étude du transcriptome et du génome sur puces à ADN. SOMMAIRE ANALYSE TRANSCRIPTIONNELLE...

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Gènes du développement et structuration de l organisme

Gènes du développement et structuration de l organisme 03-Gènes du développement_00/maquette imports 19/01/10 10:45 Page99 Revue des Questions scientifiques, 2010, 181 (1) : 99-110 Gènes du développement et structuration de l organisme René Rezsohazy Unité

Plus en détail

Préface. Les étudiants de l Association des Médecins et Pharmaciens du Coeur (AMPC)

Préface. Les étudiants de l Association des Médecins et Pharmaciens du Coeur (AMPC) Préface Notre association regroupe les énergies bénévoles d étudiants en médecine et en pharmacie, avec pour objectif d aider et accompagner enfants, adolescents et jeunes adultes confrontés à la maladie.

Plus en détail

Gènes de prédisposition au diabète, une belle avancée!

Gènes de prédisposition au diabète, une belle avancée! imprimer la page Gènes de prédisposition au diabète, une belle avancée! Philippe Froguel, directeur de l'umr 8090, Institut Pasteur de Lille La question du diabète est actuellement très préoccupante, partout

Plus en détail

ALGORITHME GENETIQUE ET MODELE DE SIMULATION POUR L'ORDONNANCEMENT D'UN ATELIER DISCONTINU DE CHIMIE

ALGORITHME GENETIQUE ET MODELE DE SIMULATION POUR L'ORDONNANCEMENT D'UN ATELIER DISCONTINU DE CHIMIE ALGORITHME GENETIQUE ET MODELE DE SIMULATION POUR L'ORDONNANCEMENT D'UN ATELIER DISCONTINU DE CHIMIE P. Baudet, C. Azzaro-Pantel, S. Domenech et L. Pibouleau Laboratoire de Génie Chimique - URA 192 du

Plus en détail

Gènes Diffusion - EPIC 2010

Gènes Diffusion - EPIC 2010 Gènes Diffusion - EPIC 2010 1. Contexte. 2. Notion de génétique animale. 3. Profil de l équipe plateforme. 4. Type et gestion des données biologiques. 5. Environnement Matériel et Logiciel. 6. Analyses

Plus en détail

ESSAIS AU CHAMP PLURIANNUELS DE MAIS GENETIQUEMENT MODIFIE EXPRIMANT UNE LIPASE GASTRIQUE POUR DES APPLICATIONS MEDICALES

ESSAIS AU CHAMP PLURIANNUELS DE MAIS GENETIQUEMENT MODIFIE EXPRIMANT UNE LIPASE GASTRIQUE POUR DES APPLICATIONS MEDICALES DEMANDE D AUTORISATION AUPRES DU MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ALIMENTATION, DE LA PECHE ET DES AFFAIRES RURALES ESSAIS AU CHAMP PLURIANNUELS DE MAIS GENETIQUEMENT MODIFIE EXPRIMANT UNE LIPASE GASTRIQUE

Plus en détail

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Chaque enfant qui naît hérite de 10 à 30 nouvelles mutations ponctuelles. L essentiel des ces mutations sont heureusement des variations neutres de séquence

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir Evaluer et prévenir le risque radiologique professionnel dans les opérations de radiographie industrielle La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir Dr Irène Sari-Minodier Service

Plus en détail

Microscopie Confocale. Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire

Microscopie Confocale. Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire Université Paris Descartes L3 - Licence Professionnelle «Industries chimiques et Pharmaceutiques Option Biotechnologie» Microscopie Confocale Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire Bruno

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération Cellules souches & appareil respiratoire : Perpectives thérapeutiques Pr Carole Planès Physiologie SMBH Bobigny EA 2363, UFR SMBH, Université Paris 13 carole.planes@avc.aphp.fr Master 2 B2PCR Respiration

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

Patient Diagnostics Tests Rapides Désir d Enfant

Patient Diagnostics Tests Rapides Désir d Enfant Enceinte ou non? Patient Diagnostics Tests Rapides Désir d Enfant Les tests uniques en leur genre d aide à la planification familiale à utiliser chez soi Test d ovulation Test de grossesse précoce Test

Plus en détail

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie LES LEVURES UE «levures» -5 avril: généralités (MN Simon) -6 avril: analyse génétique (MN Simon) -6 avril: Cycle cellulaire I: la réplication (E. bailly) -7 avril: Cycle cellulaire II: la mitose (E. Bailly)

Plus en détail

Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen

Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche

Plus en détail

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours Université Mohammed V-Agdal Département de Biologie Faculté des Sciences Filière SVI Semestre 4 Année Universitaire : 2004-2005 Module optionnel: Biologie Humaine (M 16.1) Elément : Parasitologie - Virologie

Plus en détail

La maladie de Stargardt

La maladie de Stargardt La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la maladie de Stargardt.

Plus en détail

Information génétique

Information génétique chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Biostatistique Pr. Nicolas MEYER Laboratoire de Biostatistique et Informatique Médicale Fac. de Médecine de Strasbourg Mars 2011 Plan 1 Introduction

Plus en détail

TEST GENOTYPIQUE DE RESISTANCE AUX INHIBITEURS DE L INTEGRASE

TEST GENOTYPIQUE DE RESISTANCE AUX INHIBITEURS DE L INTEGRASE TEST GENOTYPIQUE DE RESISTANCE AUX INHIBITEURS DE L INTEGRASE RAPPORT D EVALUATION Avril 2010 Service évaluation des actes professionnels 2 avenue du Stade de France 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX Tél.

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement

Plus en détail

Master en Biochimie et Biologie moléculaire et cellulaire (BBMC)

Master en Biochimie et Biologie moléculaire et cellulaire (BBMC) Master en Biochimie et Biologie moléculaire et cellulaire (BBMC) BIOLOGIE MOLÉCULAIRE EN CONDITIONS PHYSIOLOGIQUES ET PATHOLOGIQUES Département de Biologie Faculté de Médecine Université de Namur Master

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Les bases de données transcriptionnelles en ligne

Les bases de données transcriptionnelles en ligne Les bases de données transcriptionnelles en ligne Différents concepts en régulation transcriptionnelle sites de fixation - in vitro/vivo? - quelle technique? - degré de confiance? facteur de transcription

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire Séquence 2 L expression du patrimoine génétique Sommaire 1. La synthèse des protéines 2. Phénotypes, génotypes et environnement Synthèse de la séquence 2 Exercices de la séquence 2 Glossaire des séquences

Plus en détail

Master de Bioinformatique et Biologie des Systèmes Toulouse http://m2pbioinfo.biotoul.fr Responsable : Pr. Gwennaele Fichant

Master de Bioinformatique et Biologie des Systèmes Toulouse http://m2pbioinfo.biotoul.fr Responsable : Pr. Gwennaele Fichant Master de Bioinformatique et Biologie des Systèmes Toulouse http://m2pbioinfo.biotoul.fr Responsable : Pr. Gwennaele Fichant Parcours: Master 1 : Bioinformatique et biologie des Systèmes dans le Master

Plus en détail

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE 4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE L écologie microbienne (ou étude des micro-organismes de l environnement) étudie : les relations entre les différentes populations de micro-organismes

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Mucoviscidose (gène CFTR) Hémochromatose (gène HFE) Thrombophilies (gènes F2 et F5) Caractéristiques génétiques à des fins médicales

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable! MYRIAD La Cour Suprême des Etats-Unis revient sur plus de 30 ans de pratique : l ADN isolé n est à présent plus brevetable! Mauvaise passe pour les inventions en biotechnologies sur le territoire américain.

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» 13 PROTOCOLE 1/2 Les vers de terre sont de bons indicateurs de la qualité du sol. Ils sont également des acteurs indispensables de sa fertilité

Plus en détail

Plateforme. DArT (Diversity Array Technology) Pierre Mournet

Plateforme. DArT (Diversity Array Technology) Pierre Mournet Plateforme DArT (Diversity Array Technology) Pierre Mournet Lundi 8 avril 203 Pourquoi des DArT? Développement rapide et peu onéreux de marqueurs : Pas d information de séquence nécessaire. Pas de pré-requis

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES CRIME EN EAUX PROFONDES LE MOBILE DU CRIME ET LE COMPLICE Parce qu on pêche trop, trop loin, trop profond, nos océans sont en train de mourir, tout spécialement

Plus en détail

Microscopie Multiphotonique

Microscopie Multiphotonique Microscopie Multiphotonique Philippe Guillaud 2014 Université Pierre et Marie Curie Paris 6 Principaux problèmes rencontrés en microscopie confocale La dégradation rapide des échantillons biologiques et

Plus en détail

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup A l attention de toutes les personnes qui se méfient des jugements de valeur fussent-ils émis par des scientifiques- et qui préfèrent capter les informations à leur source pour s en faire une opinion personnelle.

Plus en détail

Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes à l échelle génomique

Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes à l échelle génomique Rapport de stage de deuxième année de DUT Génie Biologique option Bioinformatique Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes

Plus en détail