Situation de l épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en Guinée Professeur René Migliani Bilan des données disponibles le 24 mai 2015

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Situation de l épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en Guinée Professeur René Migliani Bilan des données disponibles le 24 mai 2015"

Transcription

1 1 Situation de l épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en Guinée Professeur René Migliani Bilan des données disponibles le 24 mai 215 La situation de l épidémie doit être appréciée en tenant compte de la probable sous-déclaration qui n a pas été à ma connaissance évaluée Les données sont issues des rapports de situation quotidiens de la coordination nationale de lutte contre Ebola selon la date de déclaration Les données analysées dans ce document sont celles du 24 mai215. Certaines informations peuvent être postérieures à cette date. Depuis le début de l épidémie jusqu à la date du 24 mai 215, le total des cas déclarés (suspects-probables-confirmés) en Guinée est de 3641 cas dont 242 décès (66%) répartis comme suit : 321 cas confirmés dont 21 décès (62%), 419 cas probables dont 419 décès (décès communautaires non sécurisés avec lien épidémiologique) et 12 cas suspects (en attente de résultat biologique). Au total 1167 cas confirmés sont sortis guéris des centres de traitement Ebola (CTE) depuis le début de l épidémie. Le tableau 1 donne la répartition, le 24 mai 215, du nombre cumulé de cas et de décès (suspects-probablesconfirmés) selon la date de déclaration, ainsi que l incidence pour 1, la létalité globale, la date de confirmation du dernier cas selon la préfecture de résidence. Tableau 1 Préfecture Cas cumulés Décès cumulés incidence cas p. 1 Létalité* Date confirmation dernier cas Date confirmation dernier cas + 42 jours Alerte pour suivi contacts Beyla ,13 58,7% 8/1/215 19/2/215 Boffa ,11 81,1% 21/4/215 1/6/215 Boké 8 5 1,78 62,5% 19/5/214 3/6/ ,3 52,6% 18/4/215 3/5/215 Oui ,23 56,8% 14/4/215 26/5/215 Dabola ,11 1,% 24/12/214 4/2/215 Dalaba 9 2 6,6 22,2% 9/1/214 21/11/214 Dinguiraye 1 1,51 1,% < Août 214 ~Septembre 214 Dubréka ,85 62,5% 22/5/215 3/7/215 Faranah ,95 78,6% 28/1/215 11/3/215 Forékariah ,17 68,2% 24/5/215 5/7/215 Fria 9 3 9,32 33,3% 21/4/215 2/6/215 Gaoual, Guéckédou ,56 82,7% 2/12/214 31/1/215 Kankan ,78 65,6% 11/1/215 22/2/215 Kérouané ,3 6,9% 18/12/214 29/1/215 Kindia ,1 75,4% 2/4/215 1/6/215 Oui Kissidougou ,66 76,% 7/2/215 21/3/215 Koubia, Koundara, Kouroussa ,46 65,% 29/12/214 9/2/215 Labé, Lélouma, Lola ,35 75,7% 23/2/215 6/4/215 Macenta ,76 67,4% 26/2/215 9/4/ ,72 6,% 19/2/215 2/4/215 Mamou, Mandiana, N'Zérékoré ,63 7,7% 23/1/215 6/3/215 Pita 8 4 2,89 5,% 5/1/214 17/11/214 Siguiri ,89 7,6% 26/3/215 7/5/215 Télimélé ,16 46,5% 3/12/214 1/2/215 Tougué 2 1 1,63 5,% 1/2/215 15/3/215 Yomou ,23 45,5% 7/9/214 19/1/214 Guinée ,26 66,5% 24/5/215 5/7/215 2 préfectures * La létalité globale est légèrement sous-évaluée dans les préfectures actives compte-tenu de quelques cas suspects en attente de résultat et de quelques cas confirmés hospitalisés, dont l évolution n est pas connue le jour du point de situation et qui sont pris en compte dans le dénominateur. Rouge : Cas notifiés le jour de situation, Vert : Absence de cas au delà de 42 jours, Bleu : Aucune notification depuis le début de l épidémie Sept préfectures (Gaoual, Koubia, Koundara, Labé, Lélouma, Mamou, Mandiana) n ont toujours notifié aucun cas confirmé ou probable depuis le début de l épidémie. Dix-neuf préfectures (Beyla, Dabola, Dalaba, Dinguiraye, Faranah, Guéckédou, Kankan, Kérouané, Kissidougou, Kouroussa, Lola, Macenta,, N Zérékoré, Pita, Siguiri, Télimélé, Tougué, Yomou) n ont pas notifié de cas depuis plus de 42 jours. Cinq préfectures (Boffa,,, Fria, Kindia) n ont pas notifié de cas depuis plus de 21 jours. Deux préfectures sont en alerte pour le suivi de contacts venant d une autre préfecture (, Kindia). Les autres préfectures ont notifié des cas depuis moins de 21 jours, dont celle de Forékariah le 24 mai. 1

2 2 Figure 1 : Évolution mensuelle des cas, des décès confirmés par mois de confirmation et de la létalité* par mois de décès de fièvre à virus Ebola en Guinée le 24 mai 215 (Coordination nationale). 6 1% Nombre de cas et de décès confirmés déclarés Cas Décès Létalité Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai* 8% 6% 4% 2% % Létalité (%) * La létalité brute mensuelle est donnée à titre indicatif. Elle doit être interprétée avec prudence car quelques décès chaque mois correspondent à des cas confirmés le mois précédent. Par ailleurs la létalité des dernières semaines est légèrement sous-évaluée, car son calcul prend en compte quelques cas confirmés hospitalisés dont l évolution n est pas encore connue. La définition du lien épidémiologique pour les décès probables a été modifié (Circulaire 953/CNRE de 2 Mars 215). Les critères de lien épidémiologique sont les suivants : un contact possède un lien prouvé avec un cas confirmé ou probable OU un patient est en résidence ou en provenance d une communauté dite active dans les 21 jours précédents ET les personnels en charge de lutte contre la Maladie à Virus Ebola possèdent à son égard des éléments raisonnables pour suspecter la Maladie à Virus Ebola. 2

3 3 Figure 2 : Évolution du nombre de cas confirmés déclarés par les préfectures depuis le début de l épidémie (Coordination nationale) Macenta Guéckédou N'Zérékoré Kérouané Beyla Lola Kissidougou Yomouh Un cas confirmé dans la préfecture de Boké en semaine 21 (figure 4g) Cas confirmés dans les préfectures de Dubréka et de Forékariah en semaine 21 (figures 4d, e) Total de début à S11 Total de S12 à S16 Total de S17 à S21 Dubréka Forékariah Kindia Siguiri Kouroussa Dabola Kankan Faranah Dalaba Télimélé Pita Boké Fria Boffa Tougué La figure 3 indique l évolution des taux d incidence des cas confirmés dans la capitale et dans les préfectures proches. 3

4 4 Figure 3 : Évolution des taux d incidence pour 1 habitants des cas confirmés déclarés pour la capitale et les préfectures proches (Dubréka,, Forékariah et Kindia) des semaines 39/214 à 21/215 (Coordination nationale) Taux d'incidence déclarée des cas confirmés p Guinée Dubréka Forékariah Kindia Boké S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 Cette semaine encore les préfectures de Forékariah, Dubréka et Boké ont présenté des cas, mais en moins grand nombre. A noter un décès communautaire confirmé les 24 mai à Forékariah, témoin de malades cachés malgré tous les efforts de sensibilisation et de recherche active (!!!). 4

5 Figures 4 (a-x) : Evolution hebdomadaire des cas confirmés déclarés dans les principales préfectures touchées par Ébola de la semaine 39/214 à la semaine 21/215 (Coordination nationale) 5 18 Guinée S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 a S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 b S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 c Dubréka Forékariah S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 d S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 e Kindia Boffa S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 f S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 g 5

6 6 Boké Fria S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 h S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 i Télimélé Dabola S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 j S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 k Tougué S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 l 1 2 S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 m Faranah Kouroussa S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 n S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 o Kankan Siguiri S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 p S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 q 6

7 7 Kérouané Kissidougou S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 r S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 s Guéckédou Macenta S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 t S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 u N'Zérékoré Lola S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 v S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 w Beyla S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 x Préfecture active Préfecture sans cas notifié depuis moins de 3 semaines Préfecture sans cas notifié depuis au moins 3 semaines 7

8 8 Évolution de l épidémie depuis décembre 213 Figure 5 : Évolution de l épidémie depuis décembre 213 (incidence déclarée lissée) 6 5 Prévision fin mai* Incidence déclarée** Incidence non déclarée Augmentation de novembre en rapport avec une extension de l'épidémie vers l'est de la Guinée forestière et en Haute Guinée Baisse de décembre atténuée par un enterrement non sécurisé dans la préfecture de Kissidougou (85 cas dont 63 décès du 15 décembre au 1 janvier*) * Victory KR et al. MMWR 215;64: Incidence déclarée * Si la tendance reste la même ** Situation au 27 mai Baisse de janvier. Effet de l'intensification de la lutte +++. Autres co-facteurs : - Facteurs socio-culturels? - Facteur saisonnier (saison de l'harmattan)? - Baisse naturelle de l'épidémie ( Ro )? - Baisse de l'incidence au Libéria? - Autres facteurs? Augmentation de février et mars liée à l'extension de l'épidémie en Basse Guinée (Forékariah,,, Kindia, Dubréka, Boffa) avec des rebonds à la levée des réticences (augmentation des décès communautaires avec lien épidémiologique [cas probables], décès confirmés et cas confirmés à partir des villages et des quartiers qui deviennent accessibles aux équipes de lutte) 1 Cas suspects rétrospectifs (décembre à janvier) "Zéro Ebola en 6 jours" Union du fleuve Mano du 15 février au 15 avril Objectif non atteint le 15 avril : 53 cas Plan "Zéro Ebola en 6 jours" Guinée du 1 janvier au 1 mars (voir bilan Bulletin hebdomadaire R. Migliani du 15 mars) Décembre Février Avril Juin Août Octobre Décembre Février Avril Juin Août Octobre Décembre 8

9 9 Figure 6 : Incidence quotidienne déclarée des cas confirmés et probables en Guinée du 1 janvier* au 27 mai Nombre de cas confirmés et probables (rouge) / Moyenne mobile sur 7 jours (bleu) jan 15-jan 2-jan 25-jan 3-jan 4-fév 9-fév 14-fév 19-fév 24-fév 1-mar 6-mar 11-mar 16-mar 21-mar 26-mar 31-mar 5-avr 1-avr 15-avr 2-avr 25-avr 3-avr 5-mai 1-mai 15-mai 2-mai 25-mai * Lancement de l initiative «Zéro Ébola en 6 jours» en Guinée 9

10 1 Figure 7 : Incidence quotidienne déclarée des cas confirmés et probables en Guinée du 1 janvier au 27 mai 215 selon la préfecture 25 2 Nombre de cas confirmés et probables 15 1 Autres Boké Kindia Dubréka Lola Forékariah 5 Préfecture de Fria 1-jan 15-jan 2-jan 25-jan 3-jan 4-fév 9-fév 14-fév 19-fév 24-fév 1-mar 6-mar 11-mar 16-mar 21-mar 26-mar 31-mar 5-avr 1-avr 15-avr 2-avr 25-avr 3-avr 5-mai 1-mai 15-mai 2-mai 25-mai Malgré tous les efforts de lutte dans la préfecture de Forékariah, un des deux cas confirmé le 24 mai et le cas du 27 mai sont des décès communautaires, preuve de malades cachés encore et toujours. Le cas de Fria du 26 mai est également un décès communautaire. 1

11 11 Évolution de l épidémie par région naturelle La figure 8 montre l évolution de l épidémie par région naturelle. On note que toutes les régions ont été touchées par l épidémie de maladie à virus Ebola (MVE) et que la région la plus touchée a été la région forestière où l incidence a commencé à décroitre à partir du mois d octobre 214 et où l épidémie s est terminée en février (préfecture de Lola). L épidémie persiste seulement en Basse Guinée où depuis le 1 janvier 215, jour de lancement de l initiative «zéro Ébola en 6 jours», 324 cas confirmés et probables ont été notifiés dans la seule préfecture de Forékariah, soit 9% des 3629 cas confirmés et probables cumulés notifiés à la date du 24 mai au niveau national. Figure 8 : Évolution de l incidence de l épidémie à MVE en Guinée selon la région naturelle de décembre 213 à mai 215 (coordination nationale). Taux d'incidence pour Guinée Moyenne Guinée Haute Guinée Basse Guinée Guinée Forestière 4 2 DEC-13 JAN-14 FEV-14 MAR-14 AVR-14 MAI-14 JUN-14 JUL-14 AOU-14 SEP-14 OCT-14 NOV-14 DEC-14 JAN-15 FEV-15 MAR-15 AVR-15 MAI-15 René Migliani Mars 215 Marché de Maféryniah dans la préfecture de Forécariah en Basse Guinée 11

12 12 1% Proportions de contacts suivis (trait bleu) et d'eds (trait noir) 75% 5% 25% 12 Figure 9 : Evolution des indicateurs de suivi de l initiative «Zéro Ebola» du 1 janvier au 24 mai 215 (coordination nationale) % 24-mai 22-mai Déclaration d'urgence Sanitaire Renforcée 28 mars (pour 45 jours) Urgence Sanitaire Renforcée prolongée jusqu'à fin juin 1-janv. 12-janv. 14-janv. 16-janv. 18-janv. 2-janv. 22-janv. 24-janv. 26-janv. 28-janv. 3-janv. 1-févr. 3-févr. 5-févr. 7-févr. 9-févr. 11-févr. 13-févr. 15-févr. 17-févr. 19-févr. 21-févr. 23-févr. 25-févr. 27-févr. 1-mars 3-mars 5-mars 7-mars 9-mars 11-mars 13-mars 15-mars 17-mars 19-mars 21-mars 23-mars 25-mars 27-mars 29-mars 31-mars 2-avr. 4-avr. 6-avr. 8-avr. 1-avr. 12-avr. 14-avr. 16-avr. 18-avr. 2-avr. 22-avr. 24-avr. 26-avr. 28-avr. 3-avr. 2-mai 4-mai 6-mai 8-mai 1-mai 12-mai 14-mai 16-mai 18-mai 2-mai Nombres de sous-préfectures avec réticence(s), de personnels de soignants infectés Incidence des cas et décès confirmés/probables (trait rouge) S-Préfectures réticences Nombre de personnels soignants infectés Incidence quotidienne (Cas et décès C+P) Proportion de contacts suivis Proportion d'eds La survenue de cas groupés à Dubréka et Boké autour de décès communautaires non sécurisés est à l origine de réticences et d une baisse du suivi des contacts (ligne bleue). «L épidémie ne sera vaincue que lorsque après le dernier cas des 3 pays épidémiques il se sera écoulé plus de 42 jours.» «Si c est un homme il faudra compter 9 jours si ce patient est guéri pour tenir compte d une possible transmission sexuelle.»

13 13 Figure 1 : Distribution de l incidence cumulée de l épidémie d Ebola en Guinée par sous-préfecture de décembre 213 au 31 mars 215 selon les axes routiers (coordination nationale) Guinée Bissau a 1 Km b 24 a Port de Kamsar b Ile Kito, Koba (réticences) c Cas importé de Monrovia d Cas importé de Dubréka e Cas associés à une matrone f Ville minière de Banankoro g Ville frontalière Kourémalé c Sénégal Incidence cumulée et + Chefs-lieux de Préfectures touchés Chefs-lieux de Préfectures non touchés Foyers particuliers (voir liste alphabétique) Réseau routier (état variable) d 31 (31 mars 215 Coordination nationale) R Migliani Sierra Léone 12 e Méliandou Village du cas index guinéen Libéria 33 1 Km f g Côte d Ivoire Chefs-lieux touchés Forékariah 4Dubréka 5Boffa 6Fria 7Télimélé 8Kindia 9Pita 1 Dalaba 11 Dabola 12 Dinguiraye 13 Faranah 14Siguiri 15 Kankan 16 Kissidougou 17 Kérouané 18 Guéckédou 19Macenta 2 Beyla 21 N Zérékoré 22Lola 23 Yomou Chefs-lieux non touchés 24 Boké (+) 25 Gaoual 26 Koundara 27 Lélouma 28 (+) 29 Labé 3 Koubia 31 Tougué (+) 32 Mamou 33 Kouroussa (+) 34 Mandiana (+)Cas notifié(s) hors chef-lieu 13

14 14 Figure 11 : Répartition des cas (suspects-probables-confirmés [S-P-C]) cumulés de fièvre Ebola selon la préfecture le 24 mai 215 (Coordination nationale). Guinée Bissau Gaoual () Koundara () Sénégal Lélouma () Labé () (5) Koubia () Tougue (2) Dinguiraye (1) Siguiri (34) R Migliani Boké (8) Boffa (53) Fria (9) Télimélé (43) Dubréka (144) Kindia (114) Pita (8) Dalaba (9) Mamou () Dabola (13) Faranah (7) Kouroussa (2) Kankan (32) Mandiana () Iles de Los (572) Route nationale (572) Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale (241) Forécariah (431) (241) (Coordination nationale 24 mai 215) Forécariah (431) Sierra Léone Nombre cumulé de cas Cas récents et + Guéckédou (381) Kissidougou (121) Libéria 1 Km Kérouané (161) Macenta (745) Yomou (11) N Zérékoré (256) Beyla (46) Lola (111) Côte d Ivoire Figure 12 : Répartition des taux d incidence p. 1 des cas (S-P-C) cumulés de fièvre Ebola selon la préfecture le 24 mai 215 (Coordination nationale). Guinée Bissau Gaoual () Koundara () Sénégal Lélouma () Labé () (1,7) Koubia () Tougué (1,6) Dinguiraye (,5) Siguiri (4,9) R Migliani Boké (1,8) Boffa (25,1) Fria (9,3) Télimélé (15,2) Dubréka (43,9) Kindia (26,) Pita (2,9) Dalaba (6,6) Mamou () Dabola (7,1) Faranah (25,) Kouroussa (7,5) Kankan (6,8) Mandiana () Guinée : 34,3 p 1 Forékariah (176,2) Sierra Léone Kissidougou (42,7) (34,3) Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale (91,2) Forécariah (176,2) (Coordination nationale 24 mai 215) Taux d incidence cumulé p. 1 (valeur du taux),1 9,9 Cas récents 1, 19,9 2, 29,9 3, 99,9 1, 149,9 15, et + Guéckédou (13,6) Libéria 1 Km Kérouané (76,3) Macenta (249,8) Yomou (6,2) N Zérékoré (64,6) Beyla (14,1) Lola (63,4) Côte d Ivoire 14

15 Figure 13 : Répartition des préfectures selon la date de dernière notification des cas confirmés de fièvre Ebola en Guinée le 24 mai 215 (Coordination nationale) 15 Guinée Bissau Boké Gaoual Koundara Sénégal Koubia Lélouma Labé Tougue Dinguiraye Siguiri R Migliani Télimélé Pita Dalaba Kouroussa Mandiana Fria Dabola Boffa Mamou Dubréka Kindia Faranah Kankan Cumul des cas confirmés dans les 21 jours Forékariah Kissidougou et + Sierra Léone Guéckédou Kérouané Macenta Beyla Cas confirmés dans les 21 jours En alerte avec contacts à suivre Pas de cas confirmés depuis > 21 j. -< 42 jours Pas de cas confirmés depuis 42 jours Aucun cas notifiés (Coordination nationale 24 mai 215) Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale Libéria 1 Km N Zérékoré Yomou Lola Côte d Ivoire Figure 14 : Létalité cumulée des cas (S-P-C) d Ebola selon la préfecture en Guinée le 24 mai 215 (Coordination nationale). Guinée Bissau Létalité Guinée (66,5%) [242/3641] Iles de Los Gaoual (-) Boké* (62,5%) [5/8] Télimélé (46,5%) [2/43] (52,6%) [31/572] Route nationale Boffa (79,6%) [43/54] Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale (56,8%) [137/241] Forékariah (68,2%) [294/431] Fria* (33,3%) [3/9] Dubréka (62,5%) [9/144] (Coordination nationale 24 mai 215) Koundara (-) <5 cas Kindia (75,4%) [86/114] Forékariah Pita (5,%) [4/8] Sénégal Lélouma (-) Labé (-) * (6,%) [3/5] Dalaba (22,2%) [2/9] Koubia (-) Mamou (-) Tougué* (5,%) [1/2] Sierra Léone Létalité (%) [Décès cumulés/cas cumulés] Absence de cas, % Cas,1 récents % 24,9% 25, % 49,9% 5, % 74,9 % 75, % 1, % * A interpréter en tenant compte des très faibles effectifs Dabola (1,%) [13/13] Dinguiraye* (1,%) [1/1] Faranah (78,6%) [55/7] Guéckédou (82,7%) [315/381] Kouroussa (65,%) [13/2] Kissidougou (76,%) [92/121] Libéria 1 Km Siguiri (7,6%) [24/34] Kérouané (6,9%) [98/161] Kankan (63,6%) [21/33] Macenta (67,4%) [52/745] Yomou (45,5%) [5/11] Mandiana (-) N Zérékoré (7,7%) [181/256] Beyla (58,7%) [27/46] Lola (75,7%) [84/111] R Migliani Côte d Ivoire 15

16 16 Données concernant les professionnels de santé La figure 15 indique l évolution des cas et décès confirmés et probables cumulés de fièvre hémorragique à virus Ébola des personnels de santé en Guinée. Depuis la semaine 15 le nombre d infections chez les professionnels de santé est stable (22 cas confirmés et probables). Le nombre de décès est stable depuis la semaine 13 (19 décès confirmés et probables). La figure 16 indique les professions des personnels de santé contaminés (cas confirmés). Les médecins et les infirmiers ont payé le plus lourd tribut à l épidémie (55% des infectés), ainsi que de nombreux agents techniques de santé (2%). La majorité des cas est survenue dans la capitale où les professionnels de santé sont les plus nombreux (figure 17). La figure 18 compare les proportions de professionnels de santé parmi les cas et les décès des préfectures. Figure 15 : Évolution des cas et décès confirmés et probables cumulés de fièvre Ébola des personnels de santé des semaines 39/214 à 21/215 (coordination nationale) (graphique mis à jour en ajoutant les cas probables) 22 1% Nombre de cas et de décès % 8% 7% 6% 5% 4% 3% Létalité % 1% S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 % Cas confirmés et probables Décès confirmés et probables Létalité (%) Figure 16 : Répartition des professionnels de santé contaminés par le virus Ébola en Guinée selon la profession le 24 mai 215 (n=187 cas confirmés) (Coordination nationale) Médecin (57) 3% Infirmier (46) 25% Agent technique de santé (37) 2% Brancardier (1) Hygiéniste (8) Laborantin (8) 4% 4% 5% Sage-femme (5) 3% Pharmacien (2) Technicien de laboratoire (1) Croix-rouge Guinée (1) 1% 1% 1% Autres et non spécifiés (12) 6% % 5% 1% 15% 2% 25% 3% 35% 16

17 Figure 17 : Répartition des cas, des décès et de la létalité des professionnels de santé contaminés par le virus Ébola en Guinée selon la préfecture le 24 mai 215 (n=22 cas confirmés et probables et 19 décès) (Coordination nationale) % 1% 1% 1% 1% 1% 86% 1% Incidence cumulée des cas et décès % 19 46% % 5% 44% 37% 36% 33% % 67% 61% % % 6% 4% 2% % Létalité Guinée Dubréka Forécariah Kindia Boffa Telimélé Dabola Pita Faranah Kankan Siguiri Beyla Kérouané Kissidougou Guéckédou Macenta N'Zérékoré Lola Yomou Cas confirmés et probables Décès confirmés et probables Létalité (%) La capitale qui compte le plus grand nombre de professionnels de santé est la plus touchée des régions du pays. Les préfectures de forêt ont été également parmi les plus touchées chez les professionnels de santé, avec des létalités en général plus élevées (61% à 1%) que dans la capitale (46%) et en Basse Guinée (37% à 5. Plusieurs tradipraticiens sont décédés de la maladie à virus Ébola, sans que le décompte en soit précis. Dans les régions peu ou moins touchées (Moyenne Guinée et Haute Guinée) et plus éloignées des épicentres, les personnels de première ligne ont été peu nombreux à être infectés mais quasiment tous sont décédés, à l exception de la préfecture de Siguiri (33%). Figure 18 : Proportions de professionnels de santé parmi les cas et les décès en Guinée selon la préfecture le 24 mai 215 (n=22 cas confirmés et probables et 19 décès) (Coordination nationale) 25% 2% 23,1% 25,% 23,1% 2,% 18,2% 15% 13,8% Proportions 1% 5% % 5,6% 4,5% 12,% 7,9% 6,4% 5,1% 4,7% 2,6% 1,4% 4,7% 5,% 4,7%,9% 3,7% 12,5% 4,8% 3,6% 2,9% 3,1% 8,8% 4,2% 4,3% 3,7% 8,2% 7,5% 5,4% 4,1% 3,4% 2,9% 2,4% 1,9% 7,% 6,1% 2,7% Guinée Dubréka Forécariah Kindia Boffa Telimélé Dabola Pita Faranah Kankan Siguiri Beyla Kérouané Kissidougou Guéckédou Macenta N'Zérékoré Lola Yomou Proportion de professionnels de santé parmi les cas Proportion de professionnels de santé parmi les décès La proportion de professionnels de santé parmi les cas est le plus souvent supérieure à celle des professionnels de santé parmi les décès sauf à Macenta et dans des préfectures situées en périphérie des centres de prise en charge des MVE (Boffa, Télimélé, Pita, Faranah, Kankan, Kérouané, Yomou). La proportion de professionnels de santé parmi les cas et les décès est plus élevée à (13,9% et 12,%) comparée aux proportions nationales (5,6% et 4,5%). Les observations sur les décès doivent être nuancées par le fait que nombre de tradipraticiens décédés de MVE ne sont peut-être pas ou mal comptabilisés et identifiés dans les cas notifiés, notamment en zone forestière. 17

18 18 Le tableau 3 indique l évolution de l épidémie chez les personnels de santé depuis le 12 octobre* (source OMS) Tableau 3 12/1/214 24/5/215 Population Évolution 12/1/214 24/5/215 Soignants Évolution Guinée Cas (S-P-C) Décès (létalité) (57%) (66%) +147% +187% 84 4 (48%) 22** 19 (58%)** +14% +173% Sierra Leone Cas (S-P-C) Décès (létalité) (36%) (31%) +291% +23% (74%) (73%) +136% +133% Libéria Cas (S-P-C) Décès (létalité) (58%) (45%) +151% +96% (46%) (5%) +81% +1% *Jour d arrivée en Guinée. ** Cas confirmés et probables/ décès confirmés et probables Cas C / Décès C+P+S Cas C / Décès C 18

19 19 Données concernant les structures de prise en charge Ebola en Guinée Le tableau 4 indique la capacité en lits d hospitalisation pour l ensemble des centres de traitements Ebola en Guinée. Les capacités d hospitalisation ont été réévaluées dans les CTE de et de compte-tenu de la situation épidémiologique de la semaine 12. Le CTE de Guéckédou a été fermé le 5 avril. Tableau 4 : Capacité en lits des Centres de traitement en Guinée le 26 avril 215 Centres Lits Suspects Lits Probables Lits Confirmés Total des Lits CTE* Donka CTE CTE Macenta CTE N'Zérékoré CTE Beyla CTE Kindia CTS** 8 8 CTE ForéKariah CDT*** Siguiri CDT Kérouané Total * Centre de traitement Ebola, ** Centre de traitement des soignants, *** Centre de transit La figure 19 montre l impact des évolutions de l épidémie, des événements épidémiologiques majeurs sur l activité des centres de prise en charge et de l amélioration de l offre de soins. L activité des laboratoires marque maintenant le pas (figure 2). L essentiel de l activité est liée à l analyse des prélèvements sur des sujets défunts en communauté et dans les structures hospitalières avec morgue (CHU Donka et I. Deen notamment). La grande majorité des défunts prélevés sont négatifs. La figure 21 indique la répartition géographique des structures de prise en charge et de diagnostic sur l ensemble du territoire guinéen. La figure 22 montre l évolution l activité hebdomadaire moyenne dans les CT/CTE et le nombre de structures de prise en charge en activité. 19

20 2 Figure 19 : Evolution de l activité hebdomadaire moyenne des centres de soins Ebola en Guinée des semaines 39/214 à 21/215 (Coordination nationale) 9 Diffusion à l'est et au Nord de la Guinée forestière et en Haute Guinée Levée de réticences et des cas à des cas pris en charge au CTE de par prise en charge descas de Basse Guinée au CTE de Anadémieaprès enterrements non sécurisés dans la préfecture de Kissidougou et des cas à Lola activité des CTE et CT en lien avec la de l'incidence des cas activité des CTE de et, du CT de Forékariah et du CTE de N'Zérékoré liée à la levée des réticences de Forékariah et de Lola CTS entre en activité en semaine 5 CTE Kindia en activité semaine 1 Saturationdes lits de confirmés dans les CTE de et en semaines 11, 12 et 13 Fermeturedu CTE de Guéckédou en fin de semaine 14 (5 avril) activitédu CTE de et en lien avec la recherche active des cas par porte-à-porte à Forékariah 8 activitédu CTE de avec mis en oeuvre du CTE de Forékariah et diminution de l'incidence des cas hors Forékariah CTE (MSF) CTE Guéckédou (MSF) Nombre moyen d'hospitalisés par semaine CT Macenta (MSF) CTE Macenta (CRF) CTE N'Zérékoré (Alima) CTE (Guinée) CTE Beyla (Waha) CT/CTE Forékariah (CRF) CT Kérouané (Guinée) CT Siguiri (Guinée) 1 CTS (SSA) CTE Kindia (Russie) S39 S4 S41 S42 S43 S44 S45 S46 S47 S48 S49 S5 S51 S52 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S1 S11 S12 S13 S14 S15 S16 S17 S18 S19 S2 S21 2

21 Figure 2 : Évolution de l activité hebdomadaire moyenne des laboratoires des centres de prise en charge Ebola en Guinée des semaines 39/214 à 2/215 (Coordination nationale) 1 21 Nombre moyen hebdomadaire d'échantillons analysés et des nouveaux cas et décès confirmés S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 Nombre moyen d'échantillons analysés Nombre moyen de nouveaux cas confirmés Figure 21 : Répartition des structures de prise en charge Ebola en Guinée (Coordination nationale) Guinée Bissau Boké Gaoual Koundara Sénégal Koubia Lélouma Labé Tougue (Situation du 24 mai 215) Kourémalé Dinguiraye Siguiri GUI Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale R Migliani Labo SSA Labo IPD CHU Donka Labo mobile canadien SSA MSF Boffa Télimélé Fria Dubreka Kindia Pita Russe Dalaba Mamou Labo mobile russe Dabola Faranah Kouroussa Kankan MSF Mandiana Labo mobile G Bessia GUI Labo mobile européen Labo K-Plan Labo mobile Américain CHU I. Deen Forékariah CRF Labo K-Plan Kissidougou Kérouané CRF Beyla CTE actif CTE en construction CT/CPT actif Sierra Léone Guéckédou Macenta CRF Labo IP Paris WAHA CTCOM actif Structure Santé Libéria N Zérékoré ALIMA Lola Laboratoire actif Laboratoire à venir CTE : Centre de Traitement Ebola CT : Centre de Transit CPT : Centre Provisoire de Transit CTCOM : Centre Transit Communautaire 1 Km Yomou Côte d Ivoire Le centre de traitement des soignants (CTS) dont le fonctionnement est assuré par le Service de santé des armées français (SSA), inauguré le 19 janvier, fonctionne depuis le 23 janvier. Les prélèvements du CTE de étaient analysés jusqu en semaine 6 par le laboratoire de l Institut Pasteur de Dakar à l hôpital Donka de. Compte-tenu de l afflux de patients en provenance du CT de Forékariah lié à la levée des réticences le laboratoire mobile européen de Guéckédou est fonctionnel à depuis le 18 février. Le CT de Forékariah géré par la Croix Rouge Française est maintenant un CTE. Le CTE de Kindia dirigé par une équipe russe est opérationnel depuis le 6 mars. Le laboratoire mobile russe est en charge des confirmations par technique PCR. Le laboratoire K-Plan de Forékariah est fonctionnel depuis le 12 avril. Le laboratoire K-Plan, pour la recherche de l infection Ebola des décès communautaires de la commune de Kaloum et des décès hospitaliers au CHU I. Deen, a été inauguré le 13 mai (semaine 2). Un laboratoire mobile avec PCR technologie BioFire a été mis en place dans la commune de Matoto, quartier G Bessia pour la confirmation des décès communautaires. 21

22 Plusieurs autres laboratoires mobiles venant de différents pays (Etats-Unis, Canada, Japon, France) ont été mis en place dans la capitale pour la surveillance virologique des décès communautaires et des décès hospitaliers (prélèvement salivaire). Le laboratoire mobile canadien a été transféré à Kamsar. Il est opérationnel depuis le 24 mai dans cette ville. Un centre de transit (CT) est en cours de réalisation à Kamsar (Unicef/Waha). 22 Figure 22 : Évolution de l activité hebdomadaire moyenne dans les structures de prise en charge (CT/CTE) et du nombre de structures (Coordination nationale*). * Données des Sitreps quotidiens Nombre hebdomadaire moyen de malades Nombre de centres de prise en cahrge (CT/CTE) S39 S4 S41 S42 S43 S44 S45 S46 S47 S48 S49 S5 S51 S52 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S1 S11 S12 S13 S14 S15 S16 S17 S18 S19 S2 S21 Centres actifs Centres vides Nombre moyen hebdomadaire de malades pris en charge 22

23 23 Données concernant le suivi des décès communautaires La figure 23 présente l évolution de la surveillance des décès communautaires (mise en place depuis la semaine 46) et de la proportion de décès sécurisés. Ces indicateurs sont ceux issus des rapports de situation («Sitreps») quotidiens établis par la Coordination nationale de la lutte contre Ébola en Guinée. Le nombre de décès communautaires déclarés a augmenté de façon importante à partir de la semaine 11 (multiplication par 4 en semaine 16). La proportion de décès sécurisés (EDS) a augmenté de la semaine 3 à la semaine 14 (43% à 91%), mais est en baisse jusqu en semaine 16 (-33%). Cette baisse est associée à des réticences de la population qui n accepte pas dans son ensemble la sécurisation systématique des décès communautaires (Déclaration d Urgence Sanitaire Renforcée). En semaine 17 cette proportion a augmenté (8%) et se poursuit (96,3% en semaine 21), mais reste insuffisante car la sécurisation des corps des défunts quelle qu en soit la cause devrait être de 1%. La proportion de décès sécurisés confirmés diminue (inférieure à 1%). Dans son dernier bulletin d information qui indique les activités au profit de la riposte Ébola en Guinée, la Croix-Rouge (Croix-Rouge Guinéenne et Fédération International de la Croix-Rouge) rapporte en semaine 21 : 49 enterrements dignes et sécurisés (348 dans les rapports de situation quotidiens et 357 dans le bulletin hebdomadaire de l OMS en Guinée), 439 prélèvements salivaires réalisés (335 dans les rapports de situation quotidiens et dans le bulletin hebdomadaire de l OMS en Guinée) et 365 maisons et sites désinfectés. 23

24 24 Figure 23 : Évolution du nombre de décès communautaires déclarés et de la proportion d enterrements sécurisés (EDS) (Coordination nationale*). * Données des «Sitreps» quotidiens Nombre de décès communautaires déclarés ,8% 88,6% 89,6% 9,8% 93,5% 96,3% 9,2% 86,9% 83,3% 79,5% 79,9% ,5% 8,% 77,1% 69,2% 69,8% ,% 65,5% ,4% 53,4% 55,6% 58,% 55,6% 47,8% 53,8% 55,2% 44,2% ,% 42,6% 38,2% ,3% 27,4% 27,9% 25,5% 25,% 13 17,4% 14,% ,7% ,4% 3,3% 2,5% 3,1% ,5% ,2% 1,7%,9% ,7% S46 S47 S48 S49 S5 S51 S52 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S1 S11 S12 S13 S14 S15 S16 S17 S18 S19 S2 S21 1% 9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% % % EDS Nombre de décès communautaires déclarés Proportion de décès communautiares sécurisés Proportion de décès sécurisés positifs 24

25 25 Données concernant le suivi des contacts en Guinée La figure 24 présente l état du suivi des contacts déclaré par les équipes préfectorales. Cette situation ne tient pas compte de quelques malades non identifiés (malades cachés et refus de transfert vers les centres de soins Ebola) et donc de sujets contacts de ces malades. Par ailleurs certains contacts ne sont pas identifiés lors des enquêtes d investigation (contacts non déclarés par peur de la forte stigmatisation liée à l infection à virus Ebola ; et contacts repartis après les visites aux malades et après les cérémonies de condoléances lors des rituelles funéraires au cours des décès communautaires) (figure 25). Le nombre de contacts à suivre diminue (figure 26). Même si le suivi des sujets contacts s est amélioré grâce à la levée des réticences, l objectif de 1% de contacts suivis n est pas atteint. Cela reste toujours une priorité. Par ailleurs tous les cas confirmés ne sont pas des contacts suivis. La proportion des contacts parmi les cas confirmés ne dépasse toujours pas 5% (figure 26). L objectif est là encore que 1% des cas confirmés soient des contacts suivis. Figure 24 : Distribution géographique des contacts suivis par préfecture le 24 mai 215 (Coordination nationale). Guinée Bissau Gaoual Koundara Sénégal Koubia Lélouma Labé Tougué Dinguiraye Siguiri Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale R Migliani Boké 231/233) Télimélé FriA Pita Dalaba Dabola Kouroussa Mandiana Boffa Dubréka (329/382) Kindia (8/8) Mamou Faranah Kankan Suivi incomplet Suivi très récent Guinée [1375/1432] Iles de Los (51/51) Forékariah (756/758) [1/1] [contact suivi/ à suivre] Forékariah 756/758) (Source Coordination nationale 24 mai 215) Sierra Léone Nombre de contacts Cas 2 récents et + Kissidougou Guéckédou Libéria 1 Km Kérouané Macenta N Zérékoré Yomou Beyla Lola Côte d Ivoire Hors et Kindia (préfectures en alerte), le suivi des contacts est incomplet dans l ensemble des préfectures actives. 25

26 26 Figure 25 : Schéma d identification des sujets contacts (Coordination nationale). Actions de sensibilisation par les équipes d investigation et médias de masse Contacts non identifiés (Importance?) Revoir les procédures d identification des contacts lors des décès communautaires Contacts cachés (Peur de la stigmatisation) Contacts identifiés Contacts déclarés suivis mais non suivis Contacts vraiment suivis Un cas Un décès pris en charge Contacts partis (Visite pendant la maladie et lors des condoléances) Prévention et apaisement des réticences communautaires Réticences (contacts de malades ou de décès non pris en charge) Supervision (Superviseurs de proximité et superviseurs de district) 26

27 27 Figure 26 : Evolution du nombre moyen hebdomadaire de sujets contacts à suivre et de contacts suivis déclarés par les préfectures des semaines 39/214 à 21/215 ainsi que la proportion de contacts parmi les cas confirmés/probables (Coordination nationale). 4 1% 36 9% 32 8% Nombre de sujets-contacts % 5% 32% 23% 53% 33% 3%3% 32% 49% 32% 53% 53% 48% 43% 44% 28% 29% 31% 27% 67% 26% 7% 6% 5% 4% 3% Proportion (%) % 15% 1% 14% 14% 2% 1% S39 S41 S43 S45 S47 S49 S51 S1 S3 S5 S7 S9 S11 S13 S15 S17 S19 S21 % contacts identifiés à suivre contacts déclarés suivis Proportion de contacts parmi les cas confirmés (sem. 47 à 3), parmi les cas confirmés et probables (à partir sem. 4) Compte-tenu des réticences à Dubréka et Boké en début de semaine 21, le taux de suivi a diminué (91%). Pour la première fois la proportion de contacts parmi les cas confirmés est supérieure à 6%. Les proportions de contacts parmi les cas confirmés sont issues des bulletins hebdomadaires de l OMS Guinée. A partir de la semaine 4 cette proportion concerne les cas confirmés et probables. Des modifications de l indicateur ont été apportées par l OMS Guinée à partir de cette même semaine. Des mises à jour de la base de données sont parfois à l origine de modifications des indicateurs d une semaine à l autre. 27

28 28 Données concernant les réticences en Guinée Les figures 27 à 29 indiquent les zones de réticences les plus importantes depuis novembre et l évolution du nombre de sous-préfectures où des réticences sont signalées. Les réticences vont en s atténuant sauf lorsque des cas surviennent dans une nouvelle zone, comme dans la sous-préfecture de Tanéné dans la préfecture de Dubréka et dans la sous-préfecture de Kamsar dans la préfecture de Boké en semaine 2. Figure 27 : Importance des réticences par préfecture entre le 1 novembre et le 24 mai (Coordination nationale). Guinée Bissau Boké [,5%] Boffa [5,7%] Gaoual [,%] Fria [,3%] Dubréka [18,7%] Télimélé [5,1%] Koundara [,%] Kindia [21,2%] Sénégal Lélouma [,%] Labé [1,%] Pita [,%] [,%] Dalaba [1,%] Koubia [,%] Mamou [,%] Tougue [,%] Dinguiraye [,%] Dabola [7,6%] Faranah [1,3%] Kouroussa [5,4%] Siguiri [3,1%] Kankan [2,2%] Mandiana [,%] Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale R Migliani [13,8%] Forékariah [28,4%] Sierra Léone Kissidougou [2,9%] Kérouané [2,9%] Ratoma [2,%] Dixinn [27,5%] Kaloum [13,3%] Matam Matoto [21,9%] [34,2%] 1 Km Dubréka [18,7%] [26,5%] Forékariah [27,4%] Forékariah [49,5%] Proportion de journées avec réticence sur la période* >% - 4% Cas récents 5% - 9% 1% - 29% 3% - 49% 5% et + * Moyenne sur 196 jours dans les sous-préfectures avec réticence (Coordination nationale SitReps du 1 novembre 214 au 24 mai 215) Guéckédou [,5%] Libéria 1 Km Macenta [2,%] Yomou [3,6%] N Zérékoré [7,9%] Beyla [5,8%] Lola [12,5%] Côte d Ivoire 28

29 29 Figure 28 : Evolution quotidienne du nombre de sous-préfectures où des réticences ont été signalées depuis le 1 novembre 214 (Coordination nationale) [données du 1 novembre 214 au 24 mai 215]. 35 Nmbre de sous-préfectures avec réticence(s) Impact de l'action des ressortissants dont des ministres en Guinée forestière et en Haute Guinée en décembre Impact conjugué des leaders, des ressortissants, du ministre de la Communication (ministre "parrain") et des forces de l'ordre à l'encontre des fauteurs de troubles graves à l'ordre public dans la préfecture de Forékariah Mais résultat instable Finalementfort impact des actions d'apaisement dans la préfecture de Forékariah en particulier Maintiende réticences spontanées en particulier à en lien avec les enterrements communautaires sécurisés Réticencesà Dubréka et Forékariah Réticences à Dubréka et Boké nov. 18-nov. 26-nov. 4-déc. 12-déc. 2-déc. 28-déc. 5-janv. 13-janv. 21-janv. 29-janv. 6-févr. 14-févr. 22-févr. 2-mars 1-mars 18-mars 26-mars 3-avr. 11-avr. 19-avr. 27-avr. 5-mai 13-mai 21-mai 29

30 3 Les réticences cette semaine sont liées à la préfecture de Dubréka et celle de Boké (classée parmi «Autres») (figure 29). Les 5 derniers jours de la semaine 21 l OMS n a notifié aucune réticence. Figure 29 : Evolution des réticences signalées quotidiennement par préfecture depuis le 1 novembre (Coordination nationale) [données du 1 novembre 214 au 24 mai 215]. 35 Nombre de sous-préfectures avec réticence(s) nov. 19-nov. 28-nov. 7-déc. 16-déc. 25-déc. 3-janv. 12-janv. 21-janv. 3-janv. 8-févr. 17-févr. 26-févr. 7-mars 16-mars 25-mars 3-avr. 12-avr. 21-avr. 3-avr. 9-mai 18-mai Autres Macenta Beyla Lola N'Zérékoré Kouroussa Dabola Faranah Boffa Dubréka Kindia Forékariah 3

31 31 Données concernant les comités de veille villageois (CVV) La figure 3 indique la situation de la mise en place des comités de veille villageois (CVV). Le CVV est une structure communautaire de sensibilisation et de mobilisation sociale, qui s appuie sur les structures traditionnelles, composée en principe de 5 à 7 membres (1 représentant des religieux, 1 représentante des femmes, 1 représentant des jeunes, 1 représentant du comité de santé, 1 agent de santé communautaire, 1 représentant des tradithérapeutes) issus de la localité villageoise. Ses attributions, définies par une circulaire de la coordination nationale en décembre, sont : - protection et prévention ; - identification communautaire des cas suspects et des contacts ; - promotion des services de prise en charge disponible au niveau communautaire ; - organisation des enterrements dignes, rassurants et sécurisés ; - appui aux enfants vulnérables et personnes guéries ; - participation à la gestion des rumeurs, dénis et réticences ; - notification des décès communautaires ; - surveillance des mouvements de population. Figure 3 : Mise en place des comités de veille villageois selon les préfectures à la date du 8 février (Coordination nationale) Guinée Bissau Boké [] Boffa [119] Gaoual [] Fria [] Dubréka [127] Télimélé [] Koundara [] Kindia [71] Lélouma [] Pita [] Sénégal Labé [] [] Dalaba [74] Koubia [] Mamou [38] Tougue [] Dinguiraye [] Dabola [/9] Faranah [135] Kouroussa [13] Siguiri [175] Kankan [19] Mandiana [] Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale R Migliani Guinée 1869 CVV] Ratoma Dixinn Kaloum 1 Km Matam Matoto [126] [51] Forékariah [118] Coya (Coordination nationale 8 février 215) Forékariah [118] Sierra Léone Nombre de comités fonctionnels 1-29 Cas récents et + Guéckédou [1] Kissidougou [15] Libéria 1 Km Macenta [161] Kérouané [8] Yomou [7] N Zérékoré [122] Beyla [132] Lola [9] Côte d Ivoire Le fonctionnement des CVV/CVQ s améliore en Basse Guinée, notamment dans la capitale. Les membres des CVV ont participé activement à la campagne de sensibilisation et de recherche active de cas dans la préfecture de Forékariah. 31

32 32 Quelques données sur les orphelins d Ébola L Unicef recense les enfants orphelins d Ébola en Guinée. Actuellement 5656 orphelins ont été recensés. La carte du nombre des orphelins (figure 31) se superpose grossièrement avec la carte de l incidence cumulée de l infection. Le poids le plus lourd est supporté par les préfectures forestières, cette observation est nuancée en particulier par la structure des ménages (nombre d enfants, personnes sans enfant), en particulier dans la capitale. La mise à jour du 22 avril indique un nombre plus important d orphelins recensés par rapport aux données précédentes. Le recensement dans la capitale et dans les préfectures de Forékariah, de et de Kindia indique un nombre important d orphelins. Pour plus de détails, consultez le site de l Unicef en Guinée. Figure 31 : Carte de répartition des orphelins d Ebola selon la préfecture de résidence le 22 avril (Unicef) Guinée Bissau Boké Gaoual Koundara Sénégal Lélouma Labé (11) Koubia Tougué(4) Dinguiraye (8) Siguiri (35) Route nationale Chef-lieu de Préfecture Capitale régionale R Migliani Boffa (68) Fria (12) Dubréka (186) Télimélé (82) Kindia (195) Pita (5) Dalaba Mamou Dabola Faranah (166) Kouroussa (21) Kankan (59) Mandiana (542) Guinée (5656 orphelins) (264 filles / 316 garçons) Ratoma (25) Dixinn (148) Kaloum (46) 1 Km Matam (33) Matoto (11) Dubréka (186) (346) (Source Unicef 22 avril 215) Forékariah (46) Forékariah [49,5%] Forékariah (46) Sierra Léone Nombre d orphelins ou ND* Cas 2 récents et + *ND : non défini Guéckédou (137) Kissidougou [224] Libéria 1 Km Kérouané (442) Macenta (987) Yomou (48) N Zérékoré (163) Beyla (86) Lola (415) Côte d Ivoire Figure 32 : Répartition des orphelins dus à Ebola recensés par l Unicef en fonction de l âge le 22 avril (Unicef) <= 5 ans 186 Classes d'âge des orphelins 6-12 ans ans ans et Nombre d'orphelins 32

33 33 Situation dans la sous-région L épidémie diminue à nouveau d intensité en Basse Guinée et en Sierra Léone. Au Libéria les nombres de cas et de décès notifiés sont identiques à ceux de la semaine 2. Figure 33 : Répartition des cas et décès cumulés (S-P-C) en Sierra Leone, au Libéria et en Guinée le 24 mai 215 (OMS) Cas Guinée Décès Guinée (OMS24 mai) 11 Cas Sierra Léone Décès Sierra Léone Nombre de cas et de décès déclarés Cas Libéria Décès Libéria /3/214 25/4/214 25/5/214 24/6/214 24/7/214 23/8/214 22/9/214 22/1/214 21/11/214 21/12/214 2/1/215 19/2/215 21/3/215 2/4/215 2/5/215 Figure 34 : Répartition des cas (S-P-C) et décès cumulés de fièvre Ebola au 24 mai 215 selon la préfecture (districts) et la date de dernière notification dans les 3 pays épidémiques de l Afrique de l ouest (Guinée, Sierra Leone, Libéria) (Bulletin OMS 27 mai). Guinée Bissau Boké Koundara Gaoual Sénégal Lélouma Labé Koubia Tougue Dinguiraye Siguiri R Migliani Guinée Cas cumulés (début épidémie) Boffa Télimélé Fria Freetown Western Area Urban Dubreka Western Area Rural Sierra Léone Coya Forécariah Kambia Cas cumulés (21 derniers jours) 1 Kindia 2-5 Pita Port Loko Moyamba Dalaba Bombali Bonthe Mamou Tonkolili Bo Koinadugu Pujehun Montserrado Kono Kenema Monrovia Dabola Faranah Kailahun Grand Cape Mount Bomi Margibi Atlantique (OMS 24 mai 215) Kiouroussa Kissidougou Guékédou Gbarpolu Libéria Lofa Grand Bassa Macenta Bong 1 Km Kankan River Cess Kérouané N Zérékoré Yomou Nimba Sinoe Mandiana Beyla Lola Grand Gedeh Côte d Ivoire River Gee Maryland Grand Kru 33

34 34 La surveillance des contacts et les activités transfrontalières (figure 35) se poursuivent dans plusieurs préfectures (Guéckédou, Macenta, Yomou, Siguiri, Forékariah). Dans la préfecture de Forékariah, une réunion transfrontalière a été organisée le 23 mars dans la ville frontalière de Pamelap en présence des plus hautes autorités de la Guinée (premier ministre) et de Sierra Léone (vice-président) pour renforcer les activités de lutte entre la préfecture de Forékariah et le district sierra-léonais de Kambia. Une recherche active de cas a été réalisée entre le 16 et 19 mai conjointement dans la préfecture de Forékariah et le district de Kambia en Sierra Léone. Figure 35 : Niveaux des activités transfrontalières. Niveaux des activités transfrontalières 2 Pays frontaliers 1 Pays épidémiques 3 Autres pays africains rené migliani 4 Autres continents La figure 36 a été réalisée par l Office International des Migrations (OIM) et présente les points d entrée au qui font l objet d un suivi des flux migratoires sur la frontière de la Guinée. En avril les agents des points de suivi des flux migratoires (Flow Monitoring points FMP) en partenariat avec les personnels de santé maliens ont procédé au contrôle et à la sensibilisation de 6185 personnes et au contrôle de 645 véhicules transportant les voyageurs. Figure 36 : Carte des points d entrée (source Bulletin OIM d avril 215). 34

35 Les proportions de cas suspects cumulés restent hétérogènes (53% au Libéria [pas de notification de cas suspects cette semaine 21], 3% en Sierra Leone [15 laboratoires] et <1% en Guinée [1 laboratoires]) ainsi que les létalités brutes (Sierra Leone 31%, Libéria 45% et Guinée 66%) (Tableau 4). La létalité des patients hospitalisés dont l évolution est connue est un indicateur qui permet de mieux comparer les trois pays épidémiques. Elle est égale à 47% [avril] en Guinée, 64% [décembre] en Sierra Leone et 49% [décembre] au Libéria (Bulletin OMS 27 mai 215). Tableau 4 : Données du 24 mai 35 Pays Définition de cas Cas cumulés (%) Décès cumulés (%) Nombre de guéris Confirmé (62) Guinée Probable Suspect 12 (<1) 1167 Ensemble (66) Confirmé (41) Sierra Léone Probable Suspect 3811 (3) 158? Ensemble (31) Confirmé Libéria Probable Suspect 5636 (53) Ensemble (45) Total (42)? 35

36 On observe une baisse régulière de l incidence des cas confirmés et probables depuis la semaine 9 en Sierra Léone et en Guinée depuis la semaine 11, mais une stabilisation depuis la semaine 14 (figures 37 et 38). L épicentre reste la préfecture de Forékariah en Guinée (5 cas confirmés). Aucun cas n a été notifié cette semaine dans le district de Kambia, frontalier avec Forékariah, et 3 à Freetown (Western Area Urban) en Sierra Léone. Le bloc régional Est (Libéria, Guinée forestière et Haute Guinée, Est de la Sierra Léone) est toujours calme (figure 39). Figure 37 : Évolution de l incidence des cas confirmés et probables de la MVE dans les trois pays épidémiques depuis la première semaine de 215 (OMS) Guinée Incidence déclarée des cas confirmés et probables 248 Sierra Léone 25 Libéria Semaine 1 Semaine 3 Semaine 5 Semaine 7 Semaine 9 Semaine 11 Semaine 13 Semaine 15 Semaine 17 Semaine 19 Semaine 21 Figure 38 : Évolution du taux d incidence pour 1 des cas confirmés et probables de la MVE dans les trois pays épidémiques depuis la première semaine de 215 (Données populations 21) 8 Guinée 7 Sierra Léone Libéria 6 Taux d'incidence p Semaine 1 Semaine 3 Semaine 5 Semaine 7 Semaine 9 Semaine 11 Semaine 13 Semaine 15 Semaine 17 Semaine 19 Semaine 21 36

37 37 Figure 39 : Évolution de l épidémie dans les trois pays épidémiques (présentation schématique) Guinée Bissau Sénégal R Migliani Guinée 215 Freetown Sierra Léone 214 Libéria Côte d Ivoire Foyer épidémique de l Ouest Monrovia Foyer récent en voie de contrôle Zone contrôlée Le est libre d Ébola («Ebola free») depuis le 18 Janvier 215 et le Libéria depuis le 9 mai 215(figure 4). Figure 4 : Répartition des cas et des décès (S-P-C) en lien avec l épidémie des pays de l Afrique de l ouest le 24 mai 215 (OMS). Cap Vert Dakar Gambie Absence de notification Pays épidémiques Contacts < 21 jours Contacts > 21 j. / < 42 j. Sénégal (1/) Sierra Leone (1276/398) Absence de cas > 42 jours (8/6) Cas [S-P-C]/Décès Guinée (3641/2412) Libéria (1666/486) Mauritanie Kayes Bamako (8/6) Côte d Ivoire Atlantique (Sitrep OMS 27 mai 215) Burkina Ghana Togo Bénin Lagos Nigéria (2/8) Guinée équatoriale Niger Cameroun Gabon R Migliani Tchad Centrafrique Congo 37

38 38 Stratégies de lutte La lutte contre le virus Ebola est globale (annexe) et associe plusieurs stratégies : - Mobilisation sociale et sensibilisation des populations et des enfants en milieu scolaire à l aide de supports de communication adaptés (messages radiodiffusés en langues vernaculaires au niveau des radios rurales, distribution de dépliants, utilisation d une boite à images [en cours de duplication avant diffusion], ) avec prévention et contrôle des réticences par la négociation avec l appui des ressortissants (personnalités ne vivant plus dans la localité) des localités réticentes et l adaptation des protocoles d intervention des équipes de sensibilisation et d investigation ; l emploi des forces de gendarmerie n est mis en œuvre qu en dernier recours dans les situations les plus graves de troubles à l ordre public ; l initiative de remobilisation intitulée «Zéro Ebola en 6 jours» a été mise en œuvre à partir de la semaine 2/215. Elle s est poursuivie jusqu au 15 avril à la demande des présidents des pays de l Union du fleuve Mano («Mano River Union») (figure 8). - mise en place d un système d alerte précoce par les agents communautaires, les tradipraticiens et les comités de veille villageois (CVV), lors de l apparition de cas et/ou de décès communautaires suspects ; - enterrements sécurisés par les équipes de la croix rouge guinéenne en présence de membres de la famille associés à des mesures d accompagnement (sensibilisation préalable par les CVV et les autorités traditionnelles villageoises, condoléances, offrandes) ; l objectif de 1% d enterrements suspects sécurisés est un des objectifs de l inititative «Zéro Ebola en 6 jours» (figure 8) ; - identification des sujets contacts et suivi à 1% de ces contacts pendant une durée de 21 jours au maximum (incubation maximale de la maladie à virus Ebola [MVE]) avec mesures d incitation au maintien à domicile par la fourniture de denrées alimentaires adaptées (riz, ) ; le suivi à 1% des contacts est un objectif majeur pour contrôler la transmission et atteindre l objectif d élimination de la MVE en Guinée ; - alerte par l entourage, le CVV ou les agents communautaires en cas de départ effectif (ou suspicion par non présentation au contrôle quotidien pendant 2 jours consécutifs) de la préfecture d un sujet contact par tous les moyens possibles (coursier vers le centre de santé le plus proche, téléphone ou appel au 115, alerte auprès des services aéroportuaire de et des capitales régionales ainsi que dans les pays frontaliers) en indiquant l identité du contact et autant que possible le lieu probable de destination et les coordonnées de la famille d accueil ; - prise en charge médicale rapide des contacts présentant des signes de MVE avec transport médical sécurisé vers le centre de transit/centre de traitement Ebola (CTE) le plus proche. Le pronostic des patients infectés est influencé par la rapidité et la qualité de la prise en charge, notamment la réhydratation. 38

39 39 Annexe 2 : Schéma synthétique des stratégies de lutte contre l infection hémorragique à virus Ebola Une approche globale, complexe à mettre en œuvre. À risque Non à risque Gestion des corps Enterrement digne, rassurant et sécurisé Notification DC com. Mesures accompagnement Virus Alerte Comité de veille Décédé Guéri Soutien psychosocial Population (village/quartier urbain) Malade Décédé Transport sécurisé médicalisé Négatif Centre de traitemnt traitement Suivi comme contact Gestion des malades Soutien psychologique Laboratoire Non malade Environnement Transport sécurisé médicalisé Malade en phase de début Notification Contacts Mesures accompagnement Non malade après 21 jours de surveillance Mobilisation sociale Sensibilisation Assainissement «Sanitation» Surveillance et Suivi des contacts Suivi 21 jours Education pour la santé R Migliani 39

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Semaine 12, 215 Table des matières Table des matières...2 Note technique...3 Résumé...4 1. Guinée...6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 21 4.

Plus en détail

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Semaine 13, 215 Table des matières Table des matières...2 Note technique...3 Résumé...4 1. Guinée...6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 21 4.

Plus en détail

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée, 2 Table des matières Table des matières...2 Note technique...3 Résumé...4 1. Guinée...6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 21 4. Coyah... 23

Plus en détail

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée

Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Situation Epidémiologique Hebdomadaire Epidémie d Ebola en Guinée Semaine 1, 21 Table des matières Table des matières... 2 Note technique... 3 Résumé... 4 1. Guinée... 6 2. Conakry... 13 3. Boffa... 18

Plus en détail

Guinée - Epidémie de la Maladie à virus Ebola Rapport de la Situation Epidémiologique Maladie a Virus Ebola en Guinée 07 Juin 2015

Guinée - Epidémie de la Maladie à virus Ebola Rapport de la Situation Epidémiologique Maladie a Virus Ebola en Guinée 07 Juin 2015 Rapport de la Situation Epidémiologique Maladie a Virus Ebola en Guinée 7 Juin 215 I. Points saillants Deux (2) nouveaux cas confirmés ont été notifié ce jour dans les préfectures de Forécariah et de Kindia

Plus en détail

Solthis en 2011 Quels programmes, quels enjeux, quels partenariats? Paris, le 4 février 2011

Solthis en 2011 Quels programmes, quels enjeux, quels partenariats? Paris, le 4 février 2011 Solthis en 2011 Quels programmes, quels enjeux, quels partenariats? Paris, le 4 février 2011 Ordre du jour 1. Evolution de nos contextes d intervention 2. Orientations générales de l association Renforcer

Plus en détail

ÉVOLUTION DE L'ACCIDENTALITÉ ROUTIÈRE DANS LE DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE Valeurs cumulées sur les 12 derniers mois avec courbe de tendance

ÉVOLUTION DE L'ACCIDENTALITÉ ROUTIÈRE DANS LE DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE Valeurs cumulées sur les 12 derniers mois avec courbe de tendance ÉVOLUTION DE L'ACCIDENTALITÉ ROUTIÈRE DANS LE DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE Valeurs cumulées sur les 12 derniers mois avec courbe de tendance Définition Un accident corporel (mortel ou non mortel) de

Plus en détail

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE

SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE (Semaine n 38 du 17 au 23/09/2012) BURKINA FASO MINISTERE DE LA SANTE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION SANITAIRE DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE. Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola

COMMUNIQUE DE PRESSE. Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola AMBASSADE DU JAPON Conakry, le 9 mars 2015 COMMUNIQUE DE PRESSE Remise de 6 ambulances et de matériel pour la lutte contre l épidémie Ebola Le 9 mars 2015, Son Excellence Monsieur Naotsugu Nakano, Ambassadeur

Plus en détail

Guinée. Code des investissements

Guinée. Code des investissements Code des investissements Ordonnance n 001/PRG/87 du 3 janvier 1987 [NB - Ordonnance n 001/PRG/87 du 3 janvier 1987, modifiée par la loi n L/95/029/CTRN du 30 juin 1995] Art.1.- La présente Ordonnance portant

Plus en détail

Modèle de budget mensuel

Modèle de budget mensuel Modèle de budget mensuel Ce modèle de budget a été créé pour vous aider à vous fixer un budget adapté à votre situation. Que vous épargniez en vue de votre mariage ou de l arrivée d un enfant, établir

Plus en détail

Modèle de budget mensuel

Modèle de budget mensuel Modèle de budget mensuel Ce modèle de budget a été créé pour vous aider à vous fixer un budget adapté à votre situation. Que vous épargniez en vue de votre mariage ou de l arrivée d un enfant, établir

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Informations préliminaires sur le poste. Informations générales sur la mission

Informations préliminaires sur le poste. Informations générales sur la mission : PROFIL DE POSTE Informations préliminaires sur le poste Intitulé du poste ADMINISTRATEUR BASE Pays & base d affectation GUINEE, COYAH Rattachement hiérarchique COORDINATEUR COYAH Création / Remplacement

Plus en détail

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il? LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret 2ème journée infirmier(e)s / sages-femmes Université des Sciences de la Santé 20 novembre 2004 Stéphanie OGER 1 La recherche infirmière

Plus en détail

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16 9. Revue des Marchés Charles Gagné 2015-04-16 Les faits saillants 1. Inventaires de porcs aux É.-U. ( Hogs & Pigs) Croissance de 2 % du troupeau reproducteur 2. Baisse des exportations américaines Valeur

Plus en détail

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA UNEP /UNESCO /UNCH / ECA URBAN POLLUTION OF SURFICIAL AND GROUNDWATER AQUIFERS VULNERABILITY IN AFRICA Bénin, Guinée, Niger, Mali, Côte d Ivoire, Sénégal, Burkina Faso AQUIFERE SUPERFICIEL ET POLLUTION

Plus en détail

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Philippe Vanhems Service Hygiène Hospitalière, Epidémiologie et Prévention Pôle Santé, Recherche, Risques et Vigilances

Plus en détail

La dématérialisation des échanges grâce aux messageries sécurisées de santé

La dématérialisation des échanges grâce aux messageries sécurisées de santé La dématérialisation des échanges grâce aux messageries sécurisées de santé HOPITECH - Angers 10 Octobre 2014 Vladimir Vilter ASIP Santé Comment échanger par mail les données de santé des patients facilement

Plus en détail

Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives

Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives Données de la déclaration obligatoire, 2012 En 2012, 1 288 foyers de toxi-infections alimentaires collectives (Tiac) ont été déclarés en France,

Plus en détail

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI L ASSOCIATION ALIMA The Alliance for International Medical Action (ALIMA) est une organisation médicale internationale, fondée en 2009. ALIMA a

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

UNE OFFRE MODERNE DE BANQUE À DOMICILE

UNE OFFRE MODERNE DE BANQUE À DOMICILE Le réseau Société Générale UNE OFFRE MODERNE DE BANQUE À DOMICILE Alain Brunet Journée Société Générale - 20 juin 2000 1 Sommaire Une utilisation massive et un impact important sur notre exploitation Une

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Surveillance des toxi infections alimentaires collectives

Surveillance des toxi infections alimentaires collectives Nombre de foyers Surveillance des toxi infections alimentaires collectives Données de la déclaration obligatoire, 2011 En 2011, 1 153 foyers de toxi infections alimentaires collectives (Tiac) ont été déclarés

Plus en détail

Le centre sera fermé du 20 au 31 juillet 2015

Le centre sera fermé du 20 au 31 juillet 2015 Calendrier officiel des 2015-2016 Date des 2 premières Cours de jour : Mercredi 26 août 2015 Mardi 8 septembre 2015 du 1 e juin au 8 juillet ET du 3 au 5 août 2015 Cours de soir : Inscriptions les lundis

Plus en détail

Coordinateur des ressources humaines - Nzérékoré - GUINEE

Coordinateur des ressources humaines - Nzérékoré - GUINEE Coordinateur des ressources humaines - Nzérékoré - GUINEE L ASSOCIATION ALIMA The Alliance for International Medical Action (ALIMA) est une organisation médicale internationale, fondée en 2009. ALIMA a

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2013, dans le cadre du monitoring actif, 3.181 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2014, dans le cadre du monitoring actif, 3.036 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE 2 Projet organisation administrative et technique > Sommaire Sommaire PREAMBULE POURQUOI? Les objectifs

Plus en détail

Format des Dates. 1. Composition du numéro d identification au Registre national des personnes physiques :

Format des Dates. 1. Composition du numéro d identification au Registre national des personnes physiques : Format des Dates. Règles applicables au niveau de : - l attribution du numéro d identification des personnes inscrites au Registre national des personnes physiques, de l impression de ce numéro sur la

Plus en détail

AU BURKINA FASO GUIDE TECHNIQUE POUR LA SURVEILLANCE INTEGREE DE LA MALADIE ET LA RIPOSTE (SECTION 1 A 8 : ETAPES DE LA SURVEILLANCE)

AU BURKINA FASO GUIDE TECHNIQUE POUR LA SURVEILLANCE INTEGREE DE LA MALADIE ET LA RIPOSTE (SECTION 1 A 8 : ETAPES DE LA SURVEILLANCE) MINISTERE DE LA SANTE BURKINA FASO ------------- Unité Progrès Justice SECRETARIAT GENERAL ------------- DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION SANITAIRE ------------- DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE LA MALADIE

Plus en détail

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Congrès de la SF2H - 9 Juin 2011 S. Coudrais Biohygiéniste Unité d Hygiène et Epidémiologie - Groupement

Plus en détail

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.

Plus en détail

BILAN D ACTIVITES PLAN D ACTION 2014. Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro

BILAN D ACTIVITES PLAN D ACTION 2014. Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro BILAN D ACTIVITES DU PLAN D ACTION 2014 Hôpital Psychiatrique Saint Vincent de Paul de Yamoussoukro 1 AVANT PROPOS Avec un taux de croissance de 6% de nouveaux cas reçu cette année, l Hôpital Psychiatrique

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * République du Sénégal Ministère de la Santé et de l Action Sociale Direction Générale de la Santé Direction des Laboratoires Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * PLAN DE FORMATION DES PERSONNELS

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Tendances du Marché Publicitaire

Tendances du Marché Publicitaire Tendances du Marché Publicitaire Rapport 2015/07 Compte-rendu mensuel de l évolution du marché suisse de la publicité Les points culminants en juillet 2 Pression publicitaire pour l ensemble du marché

Plus en détail

Dossier de presse 28 janvier 2013

Dossier de presse 28 janvier 2013 Dossier de presse 28 janvier 2013 1. Pourquoi un Centre pour Entreprises en difficulté en Wallonie? Certes, le nombre de faillites augmente. Mais, c est surtout, le fait de voir qu un conseil rapide et

Plus en détail

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 CONTEXTE. Evénements clés:

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 CONTEXTE. Evénements clés: Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 Ce bulletin d information humanitaire, produit par le bureau régional OCHA pour l Afrique de l Ouest

Plus en détail

A 1 auteur. Captures accessoires par les chalutiers gu~b~cois en 1979

A 1 auteur. Captures accessoires par les chalutiers gu~b~cois en 1979 Ne pas citer sans faire r~f~rence A 1 auteur Comit~ scientifique consultatif des peches canadiennes dans l 1 Atlantique CSCPCA Document de recherche 81/66 Captures accessoires par les chalutiers gu~b~cois

Plus en détail

Enseignements d exploration de seconde. Sciences de l Ingénieur. Création et Innovation Technologiques

Enseignements d exploration de seconde. Sciences de l Ingénieur. Création et Innovation Technologiques Enseignements d exploration de seconde Sciences de l Ingénieur Création et Innovation Technologiques SI et CIT enseignements complémentaires pour un développement durable CIT Comprendre comment évoluent

Plus en détail

REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014. Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias.

REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014. Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias. REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014 Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias.fr SOMMAIRE LE MARCHE DU PNEUMATIQUE EN FRANCE EN 2013 (Sources : ventes

Plus en détail

DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE

DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE MSHP MODULE D ORIENTATION DES SUPERVISEURS DES SERVICES A BASE COMMUNAUTAIRE (AC/SBC) EN GESTION DES INFORMATIONS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE ET DE LA SANTE MATERNELLE Réalisé en mai 2012 avec l appui

Plus en détail

RENFORCEMENT DES CAPACITES DES INSPECTEURS DE TRAVAIL DANS LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN MAURITANIE, MALI ET SÉNÉGAL

RENFORCEMENT DES CAPACITES DES INSPECTEURS DE TRAVAIL DANS LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN MAURITANIE, MALI ET SÉNÉGAL RENFORCEMENT DES CAPACITES DES INSPECTEURS DE TRAVAIL DANS LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN MAURITANIE, MALI ET SÉNÉGAL Project type: Secondary project type: Geographical coverage: Executing

Plus en détail

Canada-Inde Profil et perspective

Canada-Inde Profil et perspective Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information

Plus en détail

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1 LE FINANCEMENT Il ne faut pas se le cacher, le financement est une difficulté et de nombreuses maisons médicales dans les 10 dernières années, qui fonctionnaient de manière satisfaisante, sont «décédées»

Plus en détail

Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015

Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015 Ville de Grenoble STRATÉGIE PATRIMONIALE DE MISE EN ACCESSIBILITÉ DES ERP Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015 Ville de Grenoble COTITA 30-01-15-1 Contexte La Ville de Grenoble : 300 équipements

Plus en détail

OUESSANT. Vivienne investissement. Printemps-été 2015. Rapport de gestion. L analyse quantitative au service de la gestion active

OUESSANT. Vivienne investissement. Printemps-été 2015. Rapport de gestion. L analyse quantitative au service de la gestion active Ce document est destiné à des investisseurs professionnels uniquement Vivienne investissement L analyse quantitative au service de la gestion active OUESSANT Rapport de gestion Printemps-été 2015 Vivienne

Plus en détail

Objectif 3 : Confinement et certification

Objectif 3 : Confinement et certification Objectif 3 : Confinement et certification CONFINEMENT ET CERTIFICATION Principaux objectifs Indicateurs de réalisation Principales activités Certifier l éradication et le confinement de tous les poliovirus

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Programme de retour volontaire assisté de migrants en situation irrégulière au Maroc et de réinsertion dans leur pays d origine (AVRR)

Programme de retour volontaire assisté de migrants en situation irrégulière au Maroc et de réinsertion dans leur pays d origine (AVRR) Programme de retour volontaire assisté de migrants en situation irrégulière au Maroc et de réinsertion dans leur pays d origine (AVRR) OIM - Avril 2010 1. Objectifs et description du programme AVRR Le

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER. d AURILLAC. 1er congrès de l AFGRIS

SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER. d AURILLAC. 1er congrès de l AFGRIS SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER henri MONDOR d AURILLAC 1er congrès de l AFGRIS METHODE D ANALYSE ET DE PREVENTION DES RISQUES ET CERTIFICATION ISO 9002 Un couple pertinent pour les services techniques

Plus en détail

Secteur de la construction au Canada

Secteur de la construction au Canada PIB en G$ CAD Survol des tendances de l industrie Secteur de la construction au Canada Principaux développements T2/214 214 Le PIB réel a atteint un sommet de 1 69 millions de dollars canadiens en novembre

Plus en détail

Liège, le 29 juillet 2013. APPEL INTERNE et EXTERNE AUX CANDIDATURES N 2013-085

Liège, le 29 juillet 2013. APPEL INTERNE et EXTERNE AUX CANDIDATURES N 2013-085 Centre Hospitalier Universitaire de Liège Domaine Universitaire du Sart Tilman B35 4000 LIEGE 1 www.chuliege.be Département de Gestion des Ressources Humaines Service Recrutement Liège, le 29 juillet 2013

Plus en détail

Information sur le retour et la réintégration en Guinée

Information sur le retour et la réintégration en Guinée Information sur le retour et la réintégration en Guinée Source: https://www.cia.gov/library/publications/cia-maps-publications/guinea.html Dernière mise à jour: janvier 2015 1 Avertissement Les informations

Plus en détail

Vous êtes frontalier, comment être soigné(e) aux HUG?

Vous êtes frontalier, comment être soigné(e) aux HUG? Vous êtes frontalier, comment être soigné(e) aux HUG? Dès le 1 er juin 2014, la législation française modifie les conditions d accès aux soins en Suisse L assurance maladie du frontalier Les Hôpitaux universitaires

Plus en détail

DOCUMENTS : LES RAPPORTS LOCATIFS

DOCUMENTS : LES RAPPORTS LOCATIFS DOCUMENTS : LES RAPPORTS LOCATIFS la fin du bail : renouveler le bail, quitter le logement le loyer : fixation, augmentation, paiement du loyer un bail écrit pour quoi faire? Un contrat écrit clarifie

Plus en détail

Surveillance épidémiologique en Lorraine

Surveillance épidémiologique en Lorraine CIRE LORRAINE- ALSACE Surveillance épidémiologique en Lorraine Point de situation au 2 juillet 2, n 2-16, 16, 26 Sommaire Surveillance par pathologie : - allergies... 2 - asthme...3 - pathologies liées

Plus en détail

La solution santé et prévoyance modulable de Generali.

La solution santé et prévoyance modulable de Generali. La solution santé et prévoyance modulable de Generali. 2 Pour faire face aux aléas de la vie La Prévoyance Entreprise 6-20 de Generali est un contrat de prévoyance/santé qui vous permet d apporter à vos

Plus en détail

La prise en charge. de votre affection de longue durée

La prise en charge. de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Comment fonctionne la prise en charge à 100 %? Quels sont les avantages pour vous? À quoi vous engagez-vous? Comment êtes-vous remboursé? Votre médecin

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola

Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola ا ـ ا Royaume du Maroc وزارة ا Ministère de la Santé Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola Version 2, Octobre 2014 SOMMAIRE Introduction I. Connaissances actuelles

Plus en détail

MENTION ADMINISTRATION DES TERRITOIRES ET DES ENTREPRISES

MENTION ADMINISTRATION DES TERRITOIRES ET DES ENTREPRISES MENTION ADMINISTRATION DES TERRITOIRES ET DES ENTREPRISES Les spécialités : MASTER PROFESSIONNEL 00 Management des activités tertiaires () Management public : métiers de l administration territoriale ()

Plus en détail

Révision du Règlement sanitaire international

Révision du Règlement sanitaire international RESOLUTIONS ET DECISIONS 9 WHA58.3 Révision du Règlement sanitaire international La Cinquante-Huitième Assemblée mondiale de la Santé, Ayant examiné le projet de Règlement sanitaire international révisé

Plus en détail

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de

Plus en détail

VOLET: GESTION FINANCIÈRE POUR LES COMMIS ET AGENTS ADMINISTRATIFS 25 NOVEMBRE 2011 13H30

VOLET: GESTION FINANCIÈRE POUR LES COMMIS ET AGENTS ADMINISTRATIFS 25 NOVEMBRE 2011 13H30 VOLET: GESTION FINANCIÈRE POUR LES COMMIS ET AGENTS ADMINISTRATIFS 25 NOVEMBRE 2011 13H30 COMPTABILITÉ 101 Les processus de l'exercice comptable de la fonction publique en abordant: - Le cycle des rapports

Plus en détail

Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011

Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011 Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011 Cahier des indicateurs électricité Evolution des prix de l électricité Développement du négoce en France Indicateurs relatifs aux fondamentaux

Plus en détail

Objet et champ d application. RO 2007 5437 Les termes désignant des personnes s appliquent également aux femmes et aux hommes.

Objet et champ d application. RO 2007 5437 Les termes désignant des personnes s appliquent également aux femmes et aux hommes. Loi fédérale sur les étrangers (LEtr) 142.20 du 16 décembre 2005 (Etat le 1 er mars 2015) L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu l art. 121, al. 1, de la Constitution 1, vu le message du Conseil

Plus en détail

Perspectives en sciences sociales et santé publique. Bernard Taverne (CRCF/IRD)

Perspectives en sciences sociales et santé publique. Bernard Taverne (CRCF/IRD) Perspectives en sciences sociales et santé publique Bernard Taverne (CRCF/IRD) Journée scientifique ANRS, Dakar 25 juin 2010 Le devenir des patients au delà d un processus de recherche clinique, Organisation

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux (OCRC) 823.331 du 9 août 1988 (Etat le 1 er janvier 2009) Le Conseil fédéral suisse, vu l art. 22 de la loi

Plus en détail

REGLEMENTS ET CONDITIONS GENERALES (RCG) POUR LES MAKTOOB, MEDICAL, HAJJ & UMRAH ET SILVER CARD

REGLEMENTS ET CONDITIONS GENERALES (RCG) POUR LES MAKTOOB, MEDICAL, HAJJ & UMRAH ET SILVER CARD REGLEMENTS ET CONDITIONS GENERALES (RCG) POUR LES MAKTOOB, MEDICAL, HAJJ & UMRAH ET SILVER CARD Introduction Après l'achat et le paiement d'une des cartes "MUSLIM FLIGHT ASSIST", le titulaire de la carte

Plus en détail

OUVERTURE ET MISE EN PLACE

OUVERTURE ET MISE EN PLACE OUVERTURE ET MISE EN PLACE Estelle Marcault 20/01/2012 URC PARIS NORD 1 Ouverture et mise en place Trois types de visites/ réunions peuvent avoir lieu : Visite de sélection Réunion investigateur Visite

Plus en détail

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Décembre 2008 TABLE DES MATIÈRES MESSAGE AUX INTERVENANTS... 3 PROGRAMME CANADIEN POUR L ÉPARGNE-ÉTUDES (PCEE)... 4 MÉTHODOLOGIE DU RAPPORT...

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions Rôle de l ARCl 1 Définitions ARC : Assistant de Recherche Clinique TEC : Technicien d Étude Clinique Promoteur : Personne physique ou morale qui prend l initiative de la recherche Investigateur principal

Plus en détail

TABLEAU DE BORD DES REFORMES PAR PRIORITE

TABLEAU DE BORD DES REFORMES PAR PRIORITE PILIER: PI- SECURITE NATIONALE REFORMES ETAT NIVEAU DE REALISATION R1-DÉFINIR UNE POLITIQUE NATIONALE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ ADAPTÉE AU CONTEXTE ACTUEL DE LA COTE D IVOIRE ET A SON ENVIRONNEMENT RÉGIONAL

Plus en détail

AQUITAINE. Suivi de la Demande touristique 2010 1 ~

AQUITAINE. Suivi de la Demande touristique 2010 1 ~ SUIVI DE LA DEMANDE TOURISTIQUE AQUITAINE ANNEE 2010 Note dee conjoncture TNS SOFRES-CRTA Suivi de la Demande touristique 2010 CRTAA DIRECCTE Aquitaine TNS T SOFRES 1 ~ SOMMAIRE AVERTISSEMENT METHODOLOGIQUE...

Plus en détail

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE 0 Page2 Sommaire Les droits rattachés au respect de la personne... 3 Le droit au respect de sa dignité... 3 Quelle est la signification de la dignité en droit de

Plus en détail

PLAN DE COMMUNICATION POUR LA PREVENTION CONTRE L EPIDEMIE DE LA FIEVRE EBOLA

PLAN DE COMMUNICATION POUR LA PREVENTION CONTRE L EPIDEMIE DE LA FIEVRE EBOLA ------- MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA- REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE Union Discipline Travail ------------ PLAN DE COMMUNICATION POUR LA PREVENTION CONTRE L EPIDEMIE DE LA FIEVRE EBOLA

Plus en détail

Rendre les soins de santé gratuits. Un guide pour supprimer les frais d utilisation des services de santé

Rendre les soins de santé gratuits. Un guide pour supprimer les frais d utilisation des services de santé Rendre les soins de santé gratuits Un guide pour supprimer les frais d utilisation des services de santé Rendre les soins de santé gratuits Un guide pour supprimer les frais d utilisation des services

Plus en détail

Estimations définitives des prix pour les bobines d acier laminé à chaud européens, reconnues par le secteur

Estimations définitives des prix pour les bobines d acier laminé à chaud européens, reconnues par le secteur Estimations définitives des prix pour les bobines d acier laminé à chaud européens, reconnues par le secteur Marchés concernés Rejoignez la tendance Si vous êtes activement impliqué sur le marché des tôles

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux (OCRC) 823.331 du 9 août 1988 (Etat le 20 juillet 2004) Le Conseil fédéral suisse, vu l art. 22 de la loi fédérale

Plus en détail