CA de l Ardèche : Béatrice RENOUD-LYAT

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1 Réseau des conseillers viticoles AB des Chambres d agriculture Vigne millésime novembre 2014 ~ Sylvie DULENC Expert viticulture AB ~ APCA - CA 34 CA de l Ardèche : Béatrice RENOUD-LYAT Sommaire : Bilan départemental ou régional du millésime 2014 Tableau de synthèse du parasitisme Thème d expérimentations 2015 Le point sur Drozophila Suzukii Coordonnées des conseillers cités Climatologie : fin d'hiver et début de printemps doux et sec. La vigne enclenche son débourrement fin mars dans la majorité des situations. A ce stade, une avance d'une quinzaine de jours est enregistrée par rapport à Le printemps frais et sec fait évoluer la vigne lentement, l'avance restera valable jusqu'à la floraison. Le mois de juillet et août exceptionnellement pluvieux et frais occasionnent une maturité lente. Des orages de grêle d'une grande violence engendrent localement de grave perte de récolte. Septembre sera plus sec. A ce jour l'avance n'est plus que de 4 à 7 jours selon les cépages. En termes de précocité 2014 est similaire à Mildiou : premiers foyers observés le 13 mai. La pression reste faible à nul jusqu'aux pluies d'été à répétition. Oïdium: pression moyenne. Black-rot : grosse sortie sur grappe début juillet n'occasionnant des dégâts significatifs uniquement sur cépages tardifs de certains secteurs. Tordeuses : pression moyenne en G1 et particulièrement faible en G2 et G3. Pourriture grise et acide : bien présente sur l ensemble du secteur Sud Ardèche particulièrement sur les cépages précoces et/ou sensibles. Globalement, peu voir pas de problèmes sanitaires jusqu à la sortie de la pourriture grise et acide CA de l Aube : Sébastien CARRE Un millésime intéressant dans l'ensemble. Bien que le botrytis se soit développé de façon très précoce et de façon importante dès la fin du mois de juillet, les conditions assez sèches d'août (même si le temps était peu lumineux et assez frais) ont stoppé sa progression. L'année donne des vins avec une faible maturation (déficit de soleil et de chaleur en août) et des acidités assez fortes. A noter toutefois qu'avec le développement précoce du botryis, de la pourriture acide a été retrouvé dans certaines parcelles. Les vendanges ont débuté dans l'aube autour du 10 septembre CA de l Aude : Eric LE HO Fort contraste hydrique Est (sec) - Ouest (très arrosé), limite vers Carcassonne. Conséquences sur le parasitisme mildiou présent. CA de Charente : Jean Christophe GERARDIN Hiver doux et pluvieux Après un automne assez ordinaire, l hiver a été plus atypique. Les températures ont été très supérieures à la normale en janvier (+2.5 C) et en février (+1.9 C). Autre caractéristique de l hiver dernier, les précipitations des mois de janvier et février ont été deux fois supérieures à la moyenne décennale (+129 mm sur la période). Début de printemps précoce, puis frais, suivi d épisodes orageux violents. Les belles conditions du mois de mars ont engendré un débourrement précoce (14 avril), avec presque une semaine d avance par rapport à la moyenne décennale, ce qui contraste beaucoup avec 2013 (+10 jours de retard au débourrement). Le mois d avril a été sec, suivi d un mois de mai à l inverse plutôt froid (-1.2 C par rapport à la moyenne) et pluvieux (+24 mm/ moyenne décennale) par rapport à la moyenne. Des vents violents et parfois de la grêle ont accompagné les précipitations de la semaine du 19 au 25 mai. Ce froid a induit une croissance de la vigne entre 2-3 feuilles étalées (21 avril) et boutons floraux séparés (3 juin) beaucoup plus lente que d ordinaire (+12 jours).

2 Réseau des conseillers viticoles AB des Chambres d agriculture CA de Charente (suite) A la fin du printemps, les épisodes de grêle du 8 et 9 juin ont engendré des pertes très conséquentes dans les secteurs concernés. Pour le reste du vignoble, la floraison puis la nouaison se sont déroulées sereinement, dans les conditions climatiques idéales, sans excès et à des dates «classiques» pour la région (pleine floraison autour du 15 juin). Eté maussade puis été indien Des épisodes orageux récurrents (chaque week-end) ont marqué le mois de juillet. Le mois d août a été pluvieux (surtout la 1ère quinzaine) et très frais (+40 mm et -2.4 C par rapport à la moyenne) favorisant une pousse encore active de la vigne, obligeant ainsi de nombreux passages de rognage. La véraison s est étalée du 10 au 30 août. Le mois de septembre, ensoleillé et chaud a permis une bonne maturation (+1.2 C par rapport au mois d août et +1.9 C par rapport à la moyenne décennale permettant une bonne maturation. La fin de la campagne a également été sèche. On a relevé seulement 40mm du 15 août au 30 septembre. Les vendanges ont débuté autour du 25 septembre, date qui concorde avec la moyenne quinquennale (27 septembre). Le mildiou a été présent après le stade véraison. Cette attaque tardive a peu endommagée les grappes, mais essentiellement les jeunes feuilles. Le mildiou a réussit à percer dans les plantations, et des attaques sont fréquentes. L'oïdium est présent dans les secteurs sensibles habituels. Le black rot est un peu plus présent cette année, même dans des secteurs inhabituelles, mais sans grande gravité. Le temps sec avant les vendanges a permis de maintenir le développement du botrytis. Même sans protection anti botrytis, le pourcentage de dégât est plutôt faible. L'eudémis est toujours sensible dans certain secteur. Des actions flavescence dorée ont permis de découvrir de nombreux pieds suspects. L'esca est encore important. Les symptômes se sont déclarés après le premier coût de chaleur. Un suivi est réalisé depuis plusieurs années pour voir l'évolution de l'esca. La grêle fut des dégâts important cette année à ha de touchés dont ha à plus de 80 %. CA de Dordogne : François BALLOUHEY ~ Laurent COLOMBIER Après un hiver doux et humide, un printemps maussade, des épisodes orageux successifs sur la période estivale, des températures inférieures aux normales, une insolation déficitaire et un risque sanitaire crescendo tout au long de la saison, les vignerons ont très bien maîtrisé la situation sanitaire. Les conditions météorologiques du mois de septembre ont limité fortement le risque de botrytis. Les état sanitaire des vendanges ont été globalement satisfaisants. Mais dans certaines situation les feuillages ont souffert sur la fin de l'été. Des symptômes de grillures de cicadelles vertes ont été observées régulièrement avec dans certaines situations des intensités élevées. En fin de saison, le mildiou a également pu générer des défoliations spectaculaires sur les jeunes feuilles. A noter également des dégâts de pourriture acide plus ou moins importants signalés sur les différents secteurs du vignoble bergeracois. Des prélèvements de terrains ont permis d'observer la présence de Drosophile suzukii. CA de la Haute-Garonne : Florie BEDOUET Page 2 Conditions climatiques et phénologie: Hiver : doux et pluvieux Printemps : Hétérogène (alternance pluie et ensoleillé et chaud et froid). Pousse qui prend du retard par rapport à l'avance du débourrement. Débourrement en avance grâce au temps doux et ensoleillé d'avril. Mais mois de mai pluvieux ce qui bloque un peu le développement. Maturation des œufs de mildiou constamment repoussée. Bonne floraison (conditions idéales: beau et chaud avec vent d'autan faisant tomber très rapidement les capuchons), pas de coulure avec un potentiel de récolte intéressant. Été : beaucoup de pluies et 3 orages de grêle (28/06, 01/07 et 03/08). Véraison très longue. Automne : Sec et chaud. Pour autant maturation compliquée qui s'est débloquée fin septembre (blocage du au changement brutal de température?) Maladies/ravageurs: Mildiou : développement tardif (à partir de début juillet) sur le haut du feuillage et jusque tard dans la saison (jusqu'au début des vendanges) : mildiou mosaïque problématique pour la maturation dans certains cas (défoliation importante). Pas d'attaque sur grappe. Oïdium: : pression forte à partir de fin juin, des contas visibles sur gamay vers mi-juillet. Black-rot : foyers sur grappes en juillet (contas à la faveur des pluies régulières) Botrytis : développement en juillet (surtout du aux pluies plus qu'au VDG) Vers de grappes : G1 assez importante, G2 faible sauf localement, G3 faible sauf localement. La confusion sexuelle a nécessité un traitement en G3 sur certaines situations (bordures et forte pression historique) Cicadelle verte : des dépassements de seuil en larves, symptômes de grillures importants pénalisant parfois la maturation Pourriture acide: sur gamay et syrah surtout et négrette en moindre mesure. Plusieurs causes: climato (chaud et humide début septembre), éclatement des baies, botrytis, VDG, drosophiles (dont suzukii), abeilles, guêpes, etc.) Flavescence dorée: ça continue ESCA/BDA: beaucoup d'apoplexie en juillet et formes lentes ensuite. Même sur cépages jusque-là moins touchés. Autres évènements : Échaudage en juillet, Aoûtement difficile, Pousse tardive de la vigne (surtout sur parcelles défoliées sur le haut du feuillage), Grêle

3 Vigne millésime 2014 CA du Gers : Virginie HUMBERT Un printemps 2014 plutôt clément (douceur et soleil) a permis un démarrage précoce de la végétation au mois d'avril, cette avance se réduit en mai où les températures se sont rafraîchies. En juin de bonnes conditions pour la floraison. Puis l'été est arrivé avec son lot de pluies et ses températures plutôt "basses". A ce stade de la campagne la phénologie coïncide avec la normale. Le mois de septembre chaud et sec a permis une bonne maturation pour les cépages plus tardifs. Les cépages précoces ont été récoltés pour les premiers autour du 8 septembre. En ce qui concerne les maladies: le mildiou est arrivé doucement mais surement!! la campagne a été plutôt calme au début si ce n'est des attaques liées à des problèmes techniques (pulvé, pas de couverture,...), puis attaques sur feuillage en juillet août pas de gros dégâts sur grappes de manière générale. Certaines jeunes plantations ont été sérieusement impactées. L'Oïdium, pas de phénomène inhabituel! présence sur parcelles historiques et cépages sensibles (chardonnay, gros manseng et un peu sur merlot aussi) L'été humide a favorisé l'installation du botrytis qui fort heureusement a été ralentie par le temps chaud et sec de septembre. Chez nous pas de Black rot. Maladies du bois toujours une forte expression. FD de nouvelles parcelles identifiées, on augmente le nombre de communes contaminées: Quand on cherche on trouve! Cicadelles vertes: des dégâts importants de grillures sur certaines parcelles. Eudémis, une G2 faible le vol a probablement été affecté par les conditions climatiques donc peu de dégâts et une G3 très hétérogène. CA de la Gironde : Ludivine DAVIDOU ~ Rodolphe MONTANGON ~ Etienne LAVEAU Millésime difficile compte tenu de la climatologie très chaotique Difficile aussi compte tenu de la pression qu'avaient les viticulteurs à faire, cette année, le rendement. Mildiou : Présence tardive (pas mal d'eau mais toujours du vent jusqu'à mi-juin) et généralisée sur le haut du feuillage mais contenu dans la grande majorité des parcelles (autant qu'en conventionnel). Quelques cas de pertes importantes en rot brun sur parcellaire sensible (humide et vigoureux). Oïdium : RAS Black-Rot : Présence généralisée sur feuilles mais aussi sur grappes.fréquence notable de dégâts sur grappes mais pas ou très peu de pertes. Quelques rares parcelles ont des dégâts notables : parcelles sensibles (humides et fraîches) souvent renforcées par mauvaise prophylaxie et parcelles à proximité de parcelles non entretenues, abandonnées. Botrytis présent fréquemment mais peu de dégâts. Pourriture acide : Fréquence importante mais dégâts généralement faibles. Quelques secteurs et parcelles avec des dégâts importants (Entre-2-Mers, Sauternais). La climato n'a pas aidé (grêles, fortes pluies, échaudages...). Tordeuses : G1 moins forte qu'en 2013 mais importante tout de même. G2 très faible. G3 très faible sauf quelques secteurs et parcelles. C'est un des facteurs de l'installation de la pourriture acide. Cic vertes : Forte présence avec des dégâts notables sur de nombreuses parcelles (E-2-M habituel) notamment sur des secteurs habituellement non concernés (Médoc). Cic italienne : Recrudescence avant récolte avec des dégâts sur feuilles importants (conséquences photosynthétiques non évaluées). D. suzukii : Présence généralisée mais souvent de faible proportion. Quelques parcelles présentent de fortes populations précoces mais dont les dégâts n'ont pas trop évolué. Présence importante observée dans le sauternais mi-octobre (impliquée dans des dégâts et opportuniste. Proportion?). Esca/BDA : Forte expression de symptômes (forme lente comme apoplectique). CA de l Hérault : Jean René CAMBOURNAC ~ Sylvie DULENC ~ Josquin LERNOULD Page 3 Pluviométrie: Septembre 2013 à Février 2014: Déficit important Printemps 2014 : Déficit très important!! Eté 2014 : Excédentaire Automne 2014: Très pluvieux le bilan pluviométrique de septembre 2013 à août 2014 est déficitaire pour l ensemble du département. Températures: Hiver : doux Printemps : Chaud Eté : normal sauf le mois d août très frais Septembre: grande douceur En résumé : douceur et sécheresse en hiver et au printemps. fraîcheur et pluie en été. grande douceur et très pluvieux en septembre. Les vignes implantée en pleine ont beaucoup plus souffert de la sécheresse que les vignes dans les coteaux.

4 Réseau Titre du des bulletin conseillers viticoles AB des Chambres d agriculture CA de l Hérault (suite) Par rapport à 2013, l avance du cycle végétatif de la vigne au stade «début de la véraison» est d environ 14 jours sur l ensemble de la zone viticole. Sec à très sec en début de campagne, orageux à partir de juin avec redémarrage de la pousse sur les secteurs des hauts cantons à partir de juillet Quantité relativement faible dans la plaine avec parfois des stress hydriques, plus de volumes dans les hauts cantons avec de bonnes maturités quand la vendange a été ramassée avant les épisodes cévenols (dilution et problèmes de pourriture après) Parasitismes: Année plutôt tranquille en début de saison mais problématique en fin de saison! Mildiou présent principalement dans les coteaux avec une intensité moyenne. Oïdium : Année moyenne. Attention en fin de campagne sur certains cépages quelques perte de récolte. Eudémis: 1ère génération assez importante dans la limite de déclencher un traitement 2ème génération rapide et faible 3ème génération assez longue et à causer des problèmes dans les secteurs tardifs. Pourritures : Forte attaque au mois de septembre du à la pluie. Acariens: Présence importante dans certains secteurs. Cicadelle de la FD: pression importante avec de gros dégâts. CA d Indre-et-Loire : Anne-Cécile KASPRYK Après un hiver assez arrosé, la vigne a démarré assez rapidement. Les œufs d'hiver de milidou étaient mûrs assez tôt, mais l'épidémie de mildiou a démarré timidement avec des pluies autour du 20 mai, un démarrage plus franc autour du 20 juin. La fleur a commencé vers le 10 juin, et s'est terminée rapidement. Le vignoble était encore globalement sain à cette période. Le mois de juillet a été chaud, avec des pluies régulières, et a permis l'intensification du risque mildiou. Aout, froid et maussade, a ralenti l'avancée de la vigne, et a occasionné des dégâts sur feuilles parfois importants (plus rarement sur grappes) chez ceux qui ont "relâché trop tôt". Un traitement mildiou a souvent été nécessaire autour du aout. De l'oïdium est apparu au stade pois dans certains secteurs sensibles, mais cela reste sporadique. Le black rot est resté discret cette année, mais quelques grains momifiés se sont malgré tout formés en aout dans les secteurs sensibles. La compilation n'est pas terminée, mais il semblerait que l'expression des symptômes d'esca est importante cette année. Septembre a rattrapé le millésime : un mois chaud, avec des températures élevées, qui ont permis d'atteindre une maturité intéressante, avec des degrés potentiels élevés. Le risque de pourriture acide était globalement présent un peu partout,, mais en particulier dans les parcelles qui présentaient des foyers de botrytis ou des perforations de vers de grappes (chenin, gamay...) ou sur certains cépages dont les pellicules se fissuraient en murissant (côt). Nous avons observé des drosophiles suzukii au vignoble, mais il est difficile de dire globalement quel impact elles ont eu sur les symptômes observés. Nous avons toutefois 2 parcelles de grolleau où nous pensons que le démarrage de la pourriture acide leur est complètement imputable. Des prélèvements ont été transmis à la FDGDON. CA de la Loire : Anne-Catherine LEGER Dommage précoce - Printemps sec - Eté pluvieux - Septembre doux et ensoleillé CA du Lot : Francis LAFFARGUE Sortie d'hiver doux Printemps pluvieux Juillet pluvieux Pluviométrie à la date des vendanges : 760mm Septembre : 3 semaines avant vendanges, temps sec et chaud ayant permis un rattrapage de maturité, vendanges se déroulant dans les dates normales : 25 septembre / 20 octobre Suite aux contrôles de maturité et au vue des premières vinifications, la récolte sera bonne en quantité (50 à 60hl/ha). Pour la qualité, les premiers vins apparaissent fruités et légèrement tanniques. Les performances en degrés sont dans la moyenne : de 11.5 à 13% vol. Page 4

5 Vigne millésime 2014 CA du Lot et Garonne : Anne-Laure FUSCIEN CA de la Marne : Gaël BUYSE Le débourrement, la floraison et la nouaison se sont bien déroulés. La véraison a été très lente en raison du mois d'août frais et pluvieux. Les beaux jours de septembre étaient indispensables! La pousse est restée très active durant tout l'été, il a fallu rogner plus que d'habitude, et les jeunes feuilles restaient sensibles... Une forte sortie d'érinose a pu être observée en début de campagne. Le mildiou a été très bien contenu jusqu'au mois d'août, où plusieurs sorties de taches importantes se sont succédées. Le mildiou mosaïque était très présent sur les jeunes feuilles et le haut du feuillage, et éliminé par écimages. De même pour l'oïdium, peu présent au vignoble, qui est sorti début septembre sur les feuilles des parcelles sensibles, et sur les baies millerandées. Les deux premières générations de tordeuses n'ont pas posé problème, contrairement à la troisième (vol très important, près de 40% des grappes perforées sur certaines parcelles). La cicadelle verte a posé quelques problèmes sur parcelles à historique, avec des feuillages complètement grillés. Les symptômes d'esca et de BDA étaient très visibles au vignoble. A noter un important "coup de chaud" à la mi- juillet, puis un flétrissement des baies, lui aussi important, avant vendange. Le botrytis était présent mais sans incidence, hormis sur des parcelles où les mesures prophylactiques n'avaient pas été mises en place. Quelques foyers de pourriture acide observés, et des Drososphila suzukii identifiées sur plusieurs parcelles. Par chance, seules quelques averses de grêles se sont abattues, ne provoquant que peu dégâts (feuilles perforées, quelques baies blessées). Globalement, le millésime 2014 s'est bien déroulé, avec un vignoble sain, des rendements satisfaisants et une qualité au rendez-vous. Le Millésime 2014 connaît une avance sur la moyenne décennale d'environ une semaine. Les conditions météorologiques se caractérisent par un début de saison (mars-avril) marqué par de très faibles précipitations, une forte luminosité et des températures douces. Le mois de mai sera plus perturbé mais reste dans les normales saisonnières. Le mois de juin et la première quinzaine de juillet se caractérisent par une faible pluviométrie et une belle luminosité. La situation se dégrade fin juillet et on vit un triste mois d'août. Le calme revient début septembre pour des vendanges sous le soleil en deuxième quinzaine. La pression mildiou aura été particulièrement faible. Les impacts sur grappes sont quasi inexistants. Cependant la situation sur feuillage a connu une forte évolution suite à la pluviométrie de fin juillet avec parfois une dégradation du feuillage principal et des difficultés de maturation notamment en Vallée de la Marne. Côté oïdium, la pression reste globalement faible même si l'on constate des évolutions en fin de saison parfois notables et une présence régulière mais sans conséquences. La situation sur le botrytis a été bien contenue en raison de conditions météorologiques favorables pendant la période des vendanges. L'état sanitaire des Chardonnays est excellent. On note sur les Pinots Noirs et les Meuniers régulièrement des atteintes de pourriture acide dans des proportions généralement limitées. CA des Pyrénées atlantiques : Daniel VERGNES Une météo capricieuse avec des pluies régulières jusqu'au mois de septembre sur l'ensemble de nos vignobles. Les cumuls de pluies ont été jusqu'alors supérieurs à ceux de l'an passé. Malgré tout la floraison profite d'une accalmie et se passe bien dans l'ensemble même si certains pieds sont vides faute d'une induction florale l'an passé. La grêle affectera un secteur du Jurançon et des pluies torrentielles emporteront des terrasses sur Irouléguy. L'état sanitaire du vignoble restera satisfaisant dans l'ensemble jusqu'en début septembre où le mildiou sortira plus ou moins violemment sur le haut du feuillage. Les secteurs touchés par les intempéries connaitront des dégâts plus précoces et sur grappes parfois fortement. Les fortes chaleurs de septembre vont provoquer des flétrissements et des coup de soleil qui vont diminuer les espoirs de rendements. Ils restent malgré tout acceptables sur Madiran (-10%), très faibles sur Irouleguy. Les conditions de septembre octobre vont permettre de récolter une très belle vendange quasiment sans aucun grain de botrytis CA des Pyrénées orientales : Marc GUISSET Page 5 Campagne 2014 sur la normalité sur son cycle végétatif. Volume de récolte supérieur à 2013 (faible). Mildiou présent dans certaines zones mais sortie tardive des premiers foyers (6mai). Episode contaminant important le 25/26 Mai. Premiers dégâts sur grappes le 2/06( stade petits pois). Très faibles dégâts sur inflorescences. A ce stade, période de fort vent de NW qui limite la sporulation. Fin juin les orages répétés relancent le mildiou sous la forme rot brun avec quelques dégâts sur certaines parcelles d'une zone 1/4 nord/est du département. Ensuite c'est le mildiou mosaïque qui ce développe dans certaines parcelles pour finir assez défoliées en septembre et plus généralisé à l'ensemble du vignoble. Oïdium, campagne "normale" présence importante dans certaines parcelles. Tendance au développement plus tardif en saison proche de la véraison, surtout si programme/cadence mal maîtrisé en fin de période sensible. Eudémis, infestation de faible à moyenne sur les trois générations (0,5 à 0,8 foyer/grappe) et sur tous les secteurs, ponctuellement un peu plus virulent (un peu plus de 1 foyer/grappe). Pourriture acide, présence élevée proche de la récolte liée aux orages fréquents, aux quelques perforations d'eudémis et sur baies fragilisées par l'oïdium, plus quelques éclatements de baies au cœur des grappes. Pyrale,recrudescence dans un secteur limité mais qui s'étend nord/w du vignoble. Flavescence dorée, nombreux foyers dans le vignoble, retour aux années 1993/96, grosse démobilisation des vignerons sur les traitements.

6 Réseau des conseillers viticoles AB des Chambres d agriculture CA de Saône et Loire : Florent BIDAUT ~ Guillaume PAIRE Climat et stade : Printemps sec et chaud, débourrement précoce, été particulièrement pluvieux. Quelques dégâts de gelée (fin mars) et de grêle (2 épisode, juin et aout). Floraison début juin dans des conditions plutôt bonne, fermeture début juillet, puis ralentissement et début véraison début aout. Au final récolte entre début septembre et fin septembre (dates moyennes). Pression parasitaire : Mildiou très faible voir inexistant jusqu'à fin de saison, puis attaque tardive sur feuilles. Oïdium : pression faible à moyenne, avec quelques échecs. Développement tardif (après début véraison). Black rot : inexistant sauf cas particuliers. Botrytis : premiers foyer en juillet, développement sur aout, au final condition de fin de maturation chaude et sèches qui ont bien assaini la situation. Pourriture acide : développement à partir de fin aout, variable selon les secteurs, parcelles précoces les plus touchées, principalement cépages rouges. Tordeuses : quelques vols d'eudémis assez important sur certains secteurs. Cochenilles: recrudescence de pulvinaria et/ou neopulvinaria. Développement de fumagine et impact sur vigueur. Cicadelles FD : émergence des larves très étalées dans le temps. Population très variable selon les parcelles, pic des adultes tardif (mi-aout). Gestion des sols : Plutôt aisé en début de campagne, jusqu'à début juillet. Puis salissement des parcelles pendant l'été. Récolte: rendement hétérogène, dans l'ensemble satisfaisant (épargnés par accidents climatiques). Bonne qualité sur les chardonnay (équilibre sucre/acide), bonnes conditions de récoltes. Sur rouges problème de pourriture acide à gérer en vinification. CA du Tarn et Garonne : Mathieu PESSATO Débourrement précoce, puis mois d'avril et mai frais rétablissant un avancement végétatif dans la "normale". Beaucoup de précipitation en Avril, Mai avant l'installation du beau temps et de la chaleur durant le mois de juin permettant de bonnes conditions de floraison et freinant le développement des maladies cryptogamiques en cette période de grande réceptivité du végétal. Par la suite les mois de Juillet et Août ont à nouveau était très arrosés faisant craindre pour l'état sanitaire de la vendange (débuts de développements de Botrytis sur certains cépages à grappes pignées) mais les mois de Septembre et Octobre chauds et sec on permis des vendanges qualitatives. Fait marquant de la campagne : les attaques de Drosophile Suzukii sur certains cépages, à savoir principalement Sauvignon Blanc, Gamay, Négrette et Muscat de Hambourg. CA de l Ardèche et de la Drôme : Mickaël OLIVON (remplaçant A. Fauriat) CA de l Yonne : Guillaume MORVAN Vignoble des Côtes du Rhône septentrionales (Côte-Rôtie, Condrieu, Chateau Grillet, St Joseph, Cornas St Péray, Hermitage, Crozes hermitage.) Millésime plutôt "facile" jusqu'au 14 juillet!!! Date à partir de laquelle tout ce que l'on peut redouter arriva... A l'exception du mildiou, le grand absent!... le tout concentré en Deux mois!!! L'oïdium a été bien maitrisé malgré une pression importante, mais la grêle, la pluie et le froid ont été de gros facteur de fragilité des baies. L'eau en abondance a permis un grossissement des baies importants engendrant des microfissures et éclatements dont les Drosophile se sont emparées, générant un grands nombre de foyers de pourriture acide. Dégâts imputés à tort à D. suzukii. Le mois de septembre sec et chaud a permis de sauver les choses, avec une récolte en blanc très qualitative et en quantité correcte. Les Syrah ont finalement été rentré dans de très bonnes conditions et dans un état généralement correcte avec une maturité phénolique bonne. Météo : printemps chaud et sec avec un débourrement plutôt précoce et une floraison précoce et rapide. Juillet et surtout août exceptionnellement pluvieux. Fin août et septembre secs. Parasites : fort potentiel d'excoriose au débourrement mais qui ne s'est pas exprimé suite au conditions météo du printemps; attaques habituelles (ponctuellement très fortes) de mange-bourgeons. Oïdium absent sur feuilles puis développement important à très important à partir de la nouaison - petit pois (bien maîtrisé en AB). Mildiou absent jusqu'à tout début véraison puis fort développement sur feuilles en août. Black rot qui marque sa présence à partir de fin juillet - début août (sauf en parcelles touchées en 2013 : présence avant floraison). Esca apoplectique à partir de fin août (sec), pourriture acide sur Pinot noir. Page 6

7 Vigne millésime 2014 CRA Provence Alpes Côtes d Azur : Eric L HELGOUACH Millésime Récolte généralement de bon niveau quantitatif (le Grenache a moins coulé que d'habitude!) et qualitatif (les pluies de l'été et de septembre ont été entrecoupées de périodes ventées). Les derniers raisins rentrés ont été triés : présence de pourriture grise et pourriture acide. Mildiou : les risques étaient élevés depuis le printemps, les manifestations ont été très variables selon les pluies : En résumé sur la plupart des secteurs absence de pluie en mai et juin et succession de pluie à partir de fin juin. En conséquence pas d attaque sur grappes mais des pertes de feuillage parfois spectaculaire dès le début août. Fasciés mosaïque très présent. Oïdium : peu d intensité mais très présent. Des manifestations autour de la fermeture de la grappe avec parfois des éclatements de baies (sur Syrah notamment) porte ouverte aux drosophiles (Melanogaster) et à la pourriture acide. Botrytis : présence ce millésime. L effeuillage préconisé est souvent réalisé dans les secteurs à bonne valeur ajoutée. Maladies du bois : pas d excoriose, Esca/BDA : symptômes très visible cette années Flavescence Dorée : forte progression du nombre de parcelles et de nombre de communes atteintes. Rares foyers importants découverts. L efficacité des pyrèthres controversée. Drosophila Suzukii : plus de peur que de mal. Les seules attaques réelles sont sur raisin de table en sur-maturité. Edition d un BSV spécial pendant la saison Grêle : des secteurs très touchés. Toujours des traitements «pour cicatriser», inutiles. Entretien des sols : pas difficile cette année avec l absence de pluie au printemps. Alimentation de la vigne : stress hydrique inquiétant fin juin, les pluies ont rechargé les sols. Les vignes ont poussé très tard, jusqu à fin aout souvent. Pas de carences particulières, bonne alimentation potassique. CRA Pays de Loire : Nadège BROCHARD MEMAIN (CA 44) ~ Anne DUVAL CHABAUSSOU CA du Rhône : Caroline LE ROUX AOC muscadet : faible rendement causes : Maladies du bois moyenne de 85% de ceps productifs, fortes attaques de botrytis en aout qui s'est desséché mais on a pu baisser entre 20 et 50% le rendement. mois de septembre sec (moins de 2mm au total!), bonne richesse en sucres et équilibres satisfaisants des différents acides. Année à forte pression maladie, en particulier mildiou. Une pression vers de grappe également importante. La floraison s'est déroulée dans de bonnes conditions ce qui a permis une belle sortie de grappes. Les conditions climatiques difficiles de cet été ont imposé aux viticulteurs la plus grande vigilance pour préserver la qualité du raisin. Les pluies du mois d'août ont cependant permis de bien remplir les grappes. Grâce au temps sec et ensoleillé de septembre, les vignerons ont pu patienter pour récolter à maturité optimale. La récolte de 2014 promet un millésime de qualité. A noter: Les symptômes d'esca sont particulièrement présents cette année. Climato : Hiver très doux, printemps très secs, pluies importantes de début juillet à mi-août, fin de campagne sèche et ensoleillée favorable à une récolte de qualité. Stades phénologiques : Suite à un premier trimestre 2014 particulièrement chaud (température moyenne la plus chaude depuis 1960), le débourrement a eu lieu à une date plutôt précoce : le 02/04 en moyenne, soit 5 jours plus tôt que la moyenne depuis Suite à des températures très élevées pendant la période de floraison (notamment dans les zones tardives), la durée de floraison est particulièrement courte : 7 jours toutes classes de précocité confondues (en moyenne : 10 jours de 1993 à 2014). La fin floraison a été atteinte en moyenne le 09/06, date plutôt précoce. La fraîcheur et juillet a ralenti l évolution des stades phénologiques. Les premières baies vérées ont été observées autour du 16/07 mais le stade début véraison n a été atteint en moyenne que le 31/07. La proposition technique de date de ban des vendanges est le 8 septembre L année phytosanitaire en quelques points : Excoriose : Présence généralisée sur le vignoble après la très forte année 2013 Peu de développement en 2014 eu égard aux conditions sèches du printemps. Mildiou : Année très calme, sans commune mesure avec 2013 et Petite année pour le mildiou avec une attaque les entre -cœurs en fin de saison. Quelques difficultés sur les plantations de l année. Oïdium : Apparition tardive assez soutenue dans le sud du vignoble Au final, fréquence et intensité de dégâts plus importante qu en 2013 sur les témoins non traités du réseau ViseO Black Rot : Une faible expression en 2014 Apparition tardive dans les témoins non traités. Botrytis : Apparition mi juillet Fréquence de foyers importante dans certaines parcelles sensibles, liée à la vigueur, aux accidents climatiques et aux tordeuses. Globalement, intensité de dégâts modérés. Pourriture acide : présence soutenue dans les parcelles précoces et sensibles au botrytis. Le botrytis présent début août a évolué en pourriture acide. La dernière année avec présence significative est Tordeuses : Cochylis toujours peu présente Eudémis en recrudescence, populations en G2 au niveau de celles de la fin des années 90, du niveau de Cicadelle verte : Toujours très peu présente. Cicadelle de la flavescence dorée : Populations moins importantes que ZLO (une zone sud et une zone Nord). Cochenilles : assez sèche, année à cochenilles notamment Neopulvinaria innumerabilis et Parthelecanium corni sur les parcelles en gobelet. D. suzukii : aucune relation établie entre la présence de ce diptère et la présence de pourriture acide. Typhlodromes : De tous les auxiliaires du vignoble, le typhlodrome est le représentant le plus fidèle et le plus efficace. Il est présent en très grand nombre dans les parcelles du réseau, en moyenne plus de 70 % de % feuilles occupées au printemps. D autres auxiliaires sont observés régulièrement : mirides, araignées salticidae, coccinelles et chrysopes. Essais réalisés en AB : Oïdium et soufre mouillable (4 ème année), Black Rot (4 ème année), Mildiou (5 ème année), 2 essais botrytis, 1 essai botrytis et GMT, herbicide mécanique, engrais verts, CFD : piégeages massifs et impact de la lutte obligatoire sur Page 7 typhlo, etc.

8 Page 8 Tableau synthèse du parasitisme 2014

9 Tableau des thématiques d expérimentations 2015 Page 9

10 Réseau des conseillers viticoles AB des Chambres d agriculture Parasite à suivre Drosophila suzukii : informations issues des échanges de mails Mâle de Drosophila suzukii photo du FiBl Mickaël OLIVON CA 07 Dans la Vallée du Rhône et plus précisément dans les vignobles de St Joseph/Crozes Hermitage ou se côtoient cerise, abricot et vigne, de nombreux foyers suspects ont été décelés sur raisin très tôt dans la saison. Après vérification et émergence des adultes à partir de grappe atteinte, AUCUNE D. Suzukii n'a été observée. L'intégralité des cas de pourriture acide, avec parfois des niveaux de fréquence importants, étaient du au développement de D. melanogaster (ou proche) suite à des altérations physiques de la pellicules. Après une petite enquête auprès des différents organismes qui la suive depuis son arrivée, je n'ai eu vent que d'un cas d'attaque avérée sur Pinot dans le nord-est de l'italie. Rem. Je pense qu'au delà de la prospection nous devons aussi échanger sur les cas rencontrés??? et les émergences réelles faites à partir de grappe. Il semble clair qu'elle ne peut pas perforer des baies saines, et que si on la rencontre sur vigne (pièges alimentaires) elle est là en tant qu'opportuniste et non parasite agresseur? L'important reste de communiquer clairement auprès de vignerons que les foyers de pourriture acide ne sont pas l'œuvre de cette petite mouche (sauf si des cas ont été avérés dans certains vignobles récemment??). Et que son cycle est si rapide qu'aucune application adulticide ne pourra limiter son développement. En effet, certains vendeurs de produits "alternatifs/miracles" dotés de pouvoirs "insecticides Biomécanique" se délectent de cette nouvelle rumeur pour vendre des produits dont on ignore l'impact sur des raisins qui sont près à être ramassé. Eric ROSSIGNOL - CA09 Le problème a été soulevé chez des producteurs de petits fruits rouges surtout. Michel GIRARD - CA 17 Pense en avoir vue sur raisins de table. En attente de confirmation. Pierre PETITOT CA21 Nous avons la problématique pourriture acide/droso sur Pinot Noir en Côte d'or. Mise en place des piégeages et des identifications sur baies. Rem. intéressé pour que le sujet soit abordé lors de notre réunion nationale. Francois BALLOUHEY - CA 24 D.suzukii a été détectée sur fraise et Framboise depuis 2010 et fait l'objet d'une surveillance attentive par un réseau régional auquel participent nos collègues. Sur le vignoble de Bergerac, des pièges ont été disposés cette année sur deux parcelles. Cyril CASSARINI - CA 30 D. Suzukii est présent et cause des dégâts en arboriculture, en vigne un nouveau ravageur comme crypthoblabes est bien plus dommageable surtout sur la zone proche de la mer. Anne-Cécile KASPRYK - CA 37 Nous avons observé des drosophiles suzukii au vignoble, mais il est difficile de dire globalement quel impact elles ont eu sur les symptômes observés. Nous avons toutefois 2 parcelles de grolleau où nous pensons que le démarrage de la pourriture acide leur est complètement imputable. Des prélèvements ont été transmis à la FDGDON. Marie DARNAND - CA39 D. Suzukii dans le Jura, est notamment sur Poulsard, cépage à pellicule très fine. Nous avons identifié l'insecte sur vigne et piège alimentaire et avons clairement constaté des perforation sur baies saines. La majorité des parcelles de Poulsard est touchée avec des attaques de pourriture acide souvent importantes Le plus souvent, nous les 2 espèces de drosophiles cohabitent Rem. Il semble important que l'on échange sur ce sujet afin d'être réactif si le problème se présente de nouveau. Anne-Laure FUSCIEN - CA 47 Quelques foyers de pourriture acide observés, et des Drososphila suzukii identifiées sur plusieurs parcelles. Gaël BUYSE CA51 D. Suzukii a été identifié en Vallée de la Marne et sur le domaine du CIVC. Marc GUISSET CA66 D. Suzukii est présente (identifiée) en Roussillon depuis 4 ans. Elle est surtout présente en arboriculture sur cerise (cela peut-être la cata dans certaines situations). Les vignes à proximité de ces vergers infestés ne sont pas impactées. Suzukii présente au printemps, disparait en fin d'été/automne. Le raisin ne semble pas être très attractif pour suzukii. Dans le cas de pourriture acide dans notre vignoble, c'est toujours les larves de drosophiles qui sont présentes dans les grappes, avec pour précurseurs les tordeuses ou dégâts d'oïdium. Les températures élevées sont défavorables à suzukii. Catherine TOURNEMELLE - CA 69 Travaille sur Brignais (Coteaux du Lyonnais et Côte rôtie, Condrieu et Saint Jo partie Loire), les viticulteurs de Côte Rôtie nord, ont tous la certitude d'être en présence de D. Suzukii. Plusieurs prélèvements fin septembre en attente d émergences pour les faire identifier. Les prélèvements précédents n'ont pas permis d'identifier la DS. Virginie VIGUES & Thierry MASSOL CA 81 D. suzukii, observées, piégées, photographiées à Gaillac!!! Les spécimens conservés au congélateur à l'ifv! Matthieu PESSATO - CA82 Fait marquant de la campagne les attaques de D. Suzukii principalement Sauvignon Blanc, Gamay, Négrette et Muscat de Hambourg. Page 10

11 Vigne millésime 2014 Marie-Noëlle LAUER CRA Alsace L Alsace a mis en place un suivi des drosophiles susukii depuis J ai regretté qu il n y ait aucune volonté nationale à faire ces suivis. J ai proposé à la FREDON de s y associer et également aux techniciens des caves coop. En 2013, millésime tardif, nous avions 4 pièges en place et 3 d entre eux ont capturés des suzukii. La mise en étuve de grappes n a pas permis de voir l émergence sur des grappes avec des larves de drosophiles. Cette année, on a mis en place plus de pièges. Nous savons qu elle est largement présente de l autre côté du Rhin et présente sur petits fruits dans la région. L ensemble des pièges capturent des suzukii depuis leur mise en place mi août % des drosophiles présentent, sont des suzukii, sur les premiers relevés. Les relevés d hier, montrent une baisse globale des populations mais la part des suzukii est en nette progression (jusqu à 90%). Il y a beaucoup de dégâts de piqure acétique cette année en particulier sur les cépages colorés : Muscat d Alsace rouge, Gewurztraminer, Pinot noir et Pinot gris. Les blancs sont plus épargnés. La profession est inquiète et des tris sévères doivent s opérer. Dans certaines situations, il n y aura rien à récolter. Les insecticides, surtout le Success 4, ont été conseillés par la distribution. Pour ma part, je suis assez septique sur l efficacité, au vu du cycle court, de la localisation des larves à l intérieur des grappes et le caractère non collectif de la lutte chimique. Les drosophiles sont toujours présentes et actives dans les parcelles traitées. En parallèle au piégeage, on a réalisé, toujours avec la FREDON, un bilan sur 100 parcelles de manière aléatoire. Les drosophiles sont présentes dans toutes les parcelles du nord au sud et suzukii couvre l ensemble des parcelles. Un part de la piqure acétique lui est donc imputée. Laquelle? Catherine REYNAUD - Expérimentation phytosanitaire raisin de table - Domaine Expérimental La Tapy Nous partageons tout à fait l avis de Mickaël OLIVON. Excepté des cas d attaques avérés de DS sur quelques cépages (Vernatsh (syn. : Trollinger ou Schiava) dans le Trentino en Italie et Mara et Gamaret en Suisse), certainement à peaux fines (?) rien ne permet de dire, en l état actuel de nos connaissances et des observations en France et en Europe, que la Drosophila suzukii est responsable des dégâts de pourriture acide rencontrés dans nos vignobles cette année. Toutes les émergences effectuées sur des échantillons suspects ont montré la présence, presque exclusive, de Drosophila melanogaster. De temps en temps on peut trouver 1 à 2 D. suzukii dans le lot mais qui se comportent apparemment comme les autres Pourtant le potentiel de population est bien présent à La Tapy : nous sommes à côté de vergers de cerisiers qui ont subi de forts dégâts dus à DS cette année et nous piégeons encore actuellement, en moyenne, de 100 à 300 DS par semaine! Où se trouve-t-elle alors? Nous les avons identifiés en grand nombre dans les ronces, dans les mûres, sur le sureau en bordure de parcelles etc La vigne (sur nos cépages et nos variétés en particulier) ne semble pas être sa tasse de thé! Les problèmes de pourriture acide rencontrés cette année sont dus exclusivement aux facteurs météorologiques (petits éclatements imperceptibles mais voies d entrée pour les droso en général ), aux dégâts divers d oïdium, de guêpes, de vers, de grêle selon les situations Le BSV PACA possède un dispositif de surveillance de la DS, en raisin de table mais aussi en vigne de cuve : un bulletin est émis en ce moment tous les 15 jours avec les observations au champ, les résultats des émergences et les relevés de piégeages. Eric L HELGOUACH - CRA PACA D. Suzukii : plus de peur que de mal. Les seules attaques réelles sont sur raisin de table en sur-maturité. Edition d un BSV spécial pendant la saison Absence Très éparse Peu dommageable Dommageable En attente d identification Sur Fruits rouge 2014 Carte présence D. Suzukii 2014 Carte pourriture acide Page 11

12 Coordonnées des conseillers viticoles ayant participés à l élaboration de ce document Département Nom Prénom 2B Haute Corse GIUNTINI Cyril cyril.giuntini@haute-corse.chambagri.fr 07 Ardèche OLIVON RENOUD-LYAT Mickaël Béatrice mickael.olivon@ardeche.chambagri.fr beatrice.renoud-lyat@ardeche.chambagri.fr 09 Ariège ROSSIGNOL Eric eric.rossignol@ariege.chambagri.fr 10 Aube CARRE Sébastien sebastien.carre@aube.chambagri.fr 11 Aude LE HO Eric e.leho@aude.chambagri.fr 16 Charente GERARDIN Jean Christophe jean-christophe.gerardin@charente.chambagri.fr 17 Charente Maritime GIRARD Michel michel.girard@charente-maritime.chambagri.fr 21 Côte d'or PETITOT Pierre pierre.petitot@cote-dor.chambagri.fr 24 Dordogne BALLOUHEY COLOMBIER Francois Laurent francois.ballouhey@dordogne.chambagri.fr laurent.colombier@dordogne.chambagri.fr 26 Drôme VIGNE Julien jvigne@drome.chambagri.fr 30 Gard CASSARINI Cyril cyril.cassarini@gard.chambagri.fr 31 Haute Garonne BEDOUET Florie florie.bedouet@haute-garonne.chambagri.fr 32 Gers HUMBERT Virginie v.humbert@ gers.chambagri.fr 33 Gironde DAVIDOU LAVEAU MONTANGON Ludivine Etienne Rodolphe l.davidou@gironde.chambagri.fr e.laveau@gironde.chambagri.fr r.montangon@gironde.chambagri.fr 34 Hérault CAMBOURNAC DULENC LERNOULD Jean René Sylvie Josquin cambournac@herault.chambagri.fr dulenc@herault.chambagri.fr lernould@herault.chambagri.fr 37 Indre-et-Loire KASPRYK Anne Cécile 39 Jura DARNAND Marie marie.darnand@jura.chambagri.fr 42 Loire LEGER Anne Catherine anne-catherine.leger@loire.chambagri.fr 44 Loire atlantique BROCHARD Nadège nadege.brochard@loire-atlantique.chambagri.fr 46 Lot MAUREL Christian c.maurel@lot.chambagri.fr 47 Lot-et-Garonne FUSCIEN Anne-Laure anne-laure.fuscien@lot-et-garonne.chambagri.fr 51 Marne BUYSE Gaël gael.buyse@marne.chambagri.fr 64 Pyrénées Atlantiques VERGNES Daniel d.vergnes@pa.chambagri.fr 66 Pyrénées Orientales GUISSET Marc m.guisset@pyrenees-orientales.chambagri.fr CRA Alsace ATTARD Jérôme j.attard@alsace.chambagri.fr 69 Rhône LE ROUX SOUMIREU Caroline Jean Henri caroline.le-roux@rhone.chambagri.fr jean-henri.soumireu@rhone.chambagri.fr 71 Saône-et-Loire PAIRE Guillaume gpaire@sl.chambagri.fr 81 Tarn MASSOL Thierry t.massol@tarn.chambagri.fr 82 Tarn-et-Garonne PESSATO Mathieu matthieu.pessato@agri82.fr 84 Vaucluse L'HELGOUALCH Eric eric.lhelgoualch@vaucluse.chambagri.fr 89 Yonne MORVAN Guillaume g.morvan@yonne.chambagri.fr CRA Pays de Loire (49) DUVAL CHABOUSSOU Anne anne.duval-chaboussou@pl.chambagri.fr Assemblée Permanente des Chambres d agriculture 9 avenue George V Paris Tél. : Fax : accueil@apca.chambagri.fr REPUBLIQUE FRANÇAISE Etablissement public Siret