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1 La Feuille de Chou BIO JUIN 2013 Bio Transparence, partageons nos expérience- - - P. 6 Le réseau lorrain de fermes de démonstration "Bio Transparence, partageons nos expériences" a été inauguré le 14 juin dernier à la ferme Biogéval dans la Meuse. Profession agricole, collectivités, services de l'état, enseignement, associations, presse agricole, tous étaient représentés. Réseau C est le nombre de feuilles nécessaires pour envoyer chaque année les 11 numéros de la Feuille de Chou pour l ensemble des lecteurs de la version papier. Alors passer à la version informatique en nous donnant votre adresse mail! CGA.BIO@wanadoo.fr AG du CGA de Lorraine : des bilans contrastés p.5 Le GAB 54 a fêté le Lait bio en Petite Seille--p.12 10ème marché Bio et aux plantes 2013 : le rendez-vous nature du Sud meusien p.14 Actualités Condamnation de la France pour non respect de la directive Nitrates p.3 Programme Ambition bio 2017 : une première étape réussie p.4 Retour sur le séminaire national Eau et Bio---p.5 Une nouvelle animatrice en p.9 Signature d une convention entre AIREBIO et le CGA de Lorraine p.11 Technico-économique Le point info expé : couvert d interculture p.7 Bio sans frontière p.9 Alimentation du bétail : savoir profiter de la pousse de l herbe p.10 Journée Portes ouvertes Bio à la ferme de la Charmotte : de la fourche à la fourchette! p.13

2 Afin d'écrire une ébauche de futur nous devons faire des choix dans le présent. «Je remplace au pied levé le président Jean BOYE qui est actuellement en convalescence. Nous pensons à lui et lui souhaitons un prompt rétablissement. L'année 2012 a été une année très riche en événements, très riche humainement également comme vous pourrez vous en rendre compte lors de la présentation du rapport d'activité. J'ai à cette heure envie de vous parler plutôt de l'avenir, puisque le passé est le passé, qu'il nous permet de faire un bilan, de nous appuyer sur l'histoire pour avancer. Afin d'écrire une ébauche de futur nous devons faire des choix dans le présent, et des choix pas toujours simples et surtout pas toujours agréables. Surtout lorsqu'il s'agit de la survie d'une structure qui approche la quarantaine. Le CGA a une histoire, des valeurs, une richesse humaine, il est à l'origine du développement de la bio en Lorraine avec l'aide des GABs. Le CGA c'est avant tout des hommes et des femmes ; salariés ou élus. C'est également des adhérents ; paysans bio avec une grande diversité d'activité. Le CGA, c'est aussi et avant tout une certaine idée de la BIO. Nous défendons un développement de la bio qui doit permettre à tous les paysans de vivre de leur métier, nourrir la population qui nous entoure tout en prenant soin de notre environnement. Nous savons que le modèle que nous portons est riche socialement et qui si je peux me permettre, remet l'église au milieu du village. C'est à dire qu'il redonne sa place à l'agriculture dans une société qui s'éloigne peu à peu de ses origines, de ses racines. Bien des gens pensent qu'un produit bio est un produit bio. Mais derrière un produit bio identique par le nom, une pomme par exemple, il y a plusieurs modèles de production, de commercialisation. Nous faisons le choix de la proximité, de l'emploi, de la qualité, de la diversité. En faisant ce choix nous nous confrontons évidemment à un modèle différent. Nous devons persévérer dans l'émergence de nos idées parce qu'elles sont porteuses d'espoir pour une société qui est d'ores et déjà confrontée à des changement importants, qu'ils soient climatiques ou économiques. L'agriculture biologique a toute sa place dans les nouveaux modèles liés à la transition énergétique. Que l'on regarde les différents scénarios (négawatts ou afterre 2050), cette transition nécessaire ne fonctionne que si des changements profonds sur le modèle agricole sont mis en place. Vincent Pierré de Négawatts nous disait qu'une autre agriculture était la clé qui permettait d'équilibrer les besoins français en énergie et en alimentation tout en préservant notre environnement. Nous avons un rôle à jouer à côté d'autres acteurs qui partagent notre sensibilité pour faire évoluer les mentalités et induire des choix politiques différents. Pour continuer à influencer le monde dans lequel nous vivons, nous devons continuer d'exister. Le CGA est au cœur d'une année charnière. Les difficultés économiques de notre structure au cours de l'année 2012 ne sont pas à prendre à la légère. Le conseil d'administration avec l'aide et l'expertise de Frédéric MONY a d'ores et déjà pris des dispositions pour revenir à l'équilibre. Ce ne sera pas simple et il faudra l'implication de tous : élus, salariés, adhérents pour y arriver. Les différentes mesures concrètes vous seront présentées par Fred à la suite du rapport financier. Nous avons une équipe de qualité avec des compétences variées et complémentaires. Une équipe sur laquelle nous devons nous appuyer pour prendre un virage léger qui nous conduira sur une activité de bureau d'étude pour valoriser nos compétences et notre savoir faire. Si nous parvenons à développer cette idée nous aurons une moindre dépendance financière et nous pourrons augmenter nos fonds propres et ainsi contribuer à la stabilisation de la trésorerie de notre structure. Je ne veux pas croire que nous écrivons la dernière page de l'histoire du CGA. Tant de choses ont été faites et il reste tant de choses à faire. Chacun de nous doit se battre pour que le CGA vive et continue à porter la bio telle que nous la voulons.» Rapport moral Michel FRANCOIS, secrétaire du CGA de Lorraine 2

3 Condamnation de la France pour non respect de la directive nitrates La France a été condamnée ce 14 juin par la Cour de justice de l Union européenne pour manquement aux dispositions de la directive «nitrates» de La directive nitrates prévoit la désignation de «zones vulnérables», dans lesquelles des programmes d actions s appliquent. La Cour a considéré qu à l expiration du délai de réponse à l avis motivé de la Commission Européenne, le 28 décembre 2011, les zones vulnérables désignées par la France étaient insuffisantes, notamment dans le bassin Rhin-Meuse. Si la Cour de justice de l Union européenne ne constate pas de progrès de la qualité de l'eau dans les prochains mois, elle sera en droit de saisir à nouveau les magistrats pour fixer le montant des pénalités. La Cour de justice de l Union européenne a déjà condamné à plusieurs reprises la France pour n avoir pas respecté les directives communautaires relatives à la qualité des eaux. archive/2013/06/12/pollution-de-l-eau-par-lesnitrates-la-france-deja-plusieurs.html Un arrêté interministériel établissant des mesures d'action de prévention contre les pollutions aux nitrates est en cours d examen par l autorité Environnementale. Il porte notamment sur le renforcement des mesures du programme d'action national (périodes d'interdiction d'épandage, équilibre de la fertilisation azotée, couverture des sols, ), la gouvernance régionale, les modalités de définition des zones d'actions renforcées et les mesures à mettre en œuvre sur ces zones. Cet arrêté entrera en vigueur dès sa publication en septembre Jusqu'au 30 juin vous pouvez donner votre avis sur ce projet d'arrêté sur le site du Ministère de l'écologie : -eaux-contre-la-pollution-par-les-nitrates-d-origineagricole Délimitation zones vulnérables 2012 Source : ministère de l'écologie Patricia HEUZE, CGA de Lorraine 3

4 Programme Ambition bio 2017 : Une première étape réussie Le 31 mai 2013, Stéphane Le Foll a présenté en conférence de presse une synthèse du Programme Ambition Bio 2017, partie intégrante de son projet agro-écologique pour la France. Après des mois de concertations, la FNAB se satisfait de cette première étape mais rappelle sa vigilance quant aux conditions de mise en œuvre des annonces. Une annonce de Programme qui répond aux attentes des producteurs bio Le ministre a présenté 6 axes de développement de la bio: des politiques agri-environnementales (dont PAC) plus rémunératrices des services rendus par la bio, des dispositifs de prévention sur les zones à enjeu environnemental (eau), du levier de la commande publique pour la restauration collective (20%),des enjeux de recherche, de réforme de l enseignement agricole etc. En ce sens, le Programme reconnait la grande diversité des initiatives existantes dans les territoires et la transversalité de l action publique pour la bio. La mobilisation des paysans bio organisés a porté ses fruits. L Etat doit néanmoins aller au bout de la logique du changement Nous nous félicitons de l augmentation significative des aides PAC (conversion et maintien); ces aides seront intéressantes à condition que l ensemble du dispositif (aides de base et MAEC) incite les agriculteurs à modifier leurs pratiques vers une agriculture plus respectueuse de l environnement, et, au stade le plus abouti, sans chimie de synthèse. De même, si le plan bio s inscrit dans la transition agro-écologique de l agriculture française voulue par le ministre, l Etat doit montrer plus de cohérence sur l ensemble des politiques agricoles : veut-on créer plus d emplois et de valeur ajoutée sur les fermes avec la bio ou poursuivre la concentration des moyens de production? Veut-on passer d une logique curative coûteuse des pollutions diffuses d origine agricole à une logique préventive par la bio sur les zones de captage? Veut-on favoriser les filières locales dans l approvisionnement des cantines? Tous ces enjeux sociétaux qui motivent les citoyens dans leur adhésion à la bio aujourd hui sont déterminés par une gouvernance des politiques agri-environnementales qui doit changer. La mise en œuvre de la future PAC et la loi d avenir de l agriculture devront notamment être révélatrices de cette volonté de changement et de cohérence. Un programme qui sera jugé sur la cohérence des arbitrages budgétaires Pour atteindre les objectifs, à minima, de doublement des surfaces et des effets induits (emplois, économie locale, environnement, santé etc.), ce Programme nécessite un soutien massif de l Etat et une coordination sans faille ni contradiction entre services de l Etat, ministères, et collectivités territoriales. L augmentation du fonds «Avenir Bio» de 1 million d euros est une première étape qu il faut saluer en attendant que l ensemble des capacités d investissements stratégiques de l Etat (BPI) soit mobilisé pour soutenir la filière bio amont et aval. L ensemble des acteurs engagés dans le développement de la bio (élus des collectivités, opérateurs économiques etc.) reconnaissent que les besoins d animation sont décisifs pour la réalisation des objectifs du Programme. Le ministre sait que la filière attend des arbitrages budgétaires sur les moyens d animation du programme pour l ensemble des réseaux d accompagnement. Enfin, il est indispensable de mettre en place un pilotage politique et administratif du Programme qui sortirait de la logique «empirique» dénoncée par le rapport des inspections générales sur le précédent plan bio. Les producteurs bio, via le réseau, sont une force de proposition et d action. Ils restent mobilisés et vigilants pour la réussite du Programme dans l intérêt général des attentes des citoyens. Source : FNAB 4

5 Regroupant plus de 200 personnes, dont 2/3 de collectivités et de syndicats d'eau, ce séminaire s'est décomposé en trois temps : 1/ des visites de terrain (captages, fermes biologiques, ferme ostréicole, silo 100% bio), 2/ des ateliers thématiques (foncier, filières, coopération collectivités-agriculteurs, transversalités des politiques territoriales), 3/ un colloque sur les dynamiques de développement territorial de l'agriculture biologique sur les sites pilotes Eau & Bio. Parole aux élus Retour sur le séminaire national Eau & Bio Les 28 et 29 mai derniers, la FNAB, avec le soutien des agences de l'eau, a organisé un séminaire national en Poitou-Charentes sur le thème de la protection de l'eau par l'agriculture biologique : «Agriculture biologique, filières, foncier : des synergies pour la qualité des eaux et le développement territorial». Ces trois journées se sont déroulées en présence de nombreux élus venus témoigner et partager leurs expériences : Anne Le Strat (ajointe au maire de Paris et présidente d'eau de Paris), Paul Raoult (président du parc naturel régional de l Avesnois), Jacques Lançon (adjoint au maire de Lons-le-Saunier), Benoît Biteau (vice-président du conseil régional de Poitou- Charentes), et des élus locaux ayant fait le choix de la protection de la ressource en eau par le développement de l'agriculture biologique (La Rochelle, Niort, Romans S/Isère, communauté d'agglomération Seine- Eure, Rennes, Lons Le Saunier, La Couronne...). Malgré les nombreuses invitations du CGA de Lorraine, nous ne pouvons que regretter l'absence d'élus lorrains, d'autant que le bassin versant du Rupt de Mad (dpt 54 et 55) fait partie des 12 sites pilotes de l'action nationale Eau & Bio. Quels leviers pour développer l'ab? Tous ces témoignages de collectivités convergent : l animation territoriale est un levier essentiel du développement de l agriculture biologique, qui doit être combinée avec tout un panel d actions, sur le foncier, les filières, le couplage des aides pour être la plus efficace possible. Dans tous les cas, plusieurs années de travail à plein temps ont été nécessaires avant d'entrevoir les premiers résultats sur les territoires (acquisition de terres et baux environnementaux, conversions, création d'une filière, bio en restauration scolaire, ). La démarche est donc longue et une volonté politique forte est indispensable pour mener les projets de développement territorial de l'ab. Si vous souhaitez aller plus loin Vous pouvez demander le dossier de séance du séminaire au CGA de Lorraine. Très complet, il apporte des éléments de réflexion issus d études scientifiques et rapports ministériels, des chiffres clés et des témoignages autour de la nécessité de préserver la ressource en eau et des possibilités de développement de l AB pour répondre à cet enjeu majeur. Chaque thématique des ateliers est traitée avec des exemples concrets. Les résumés des interventions, conclusions des ateliers et du colloque seront bientôt disponibles sur : eauetbio.blogspot.fr Patricia Heuzé, CGA de Lorraine Table ronde : la question des actions publiques au cœur du séminaire 5

6 «Bio Transparence, partageons nos expériences» Le réseau lorrain de fermes de démonstration "Bio Transparence, partageons nos expériences" a été inauguré le 14 juin dernier à la ferme Biogéval dans la Meuse. Profession agricole, collectivités, services de l'état, enseignement, associations, presse agricole, tous étaient représentés. Les fermes du réseau : GAEC Biogéval - EUVILLE (55) Bovin lait et grandes cultures Etienne DEVILLE : biogeval@hotmail.com Ferme du Pré vert - VRECOURT (88) Bovin viande, porcin et grandes cultures Thierry LECLER : thierrylecler@aol.com Introduite par Françoise Valdenaire, administratrice du CGA de Lorraine, et Antoine Henrion, président de la chambre régionale d'agriculture (CRAL), cette demijournée a permis de présenter la raison d'être du réseau, son fonctionnement et les supports pédagogiques associés. Les motivations pour lui donner vie ont été présentées par des agriculteurs du réseau, et les aspects techniques par le CGA et le conseiller AB de la chambre 55. Elle s'est achevée par de nombreux échanges autour d'un verre offert par le CGA de Lorraine et la CRAL. Un réseau pour échanger Les rencontres réalisées au sein du réseau Bio Transparence sont l'occasion pour les agriculteurs d'échanger sur leur métier, d'illustrer les fondements de l'agriculture biologique et de montrer à partir de leurs propres expériences que l'agriculture biologique est un mode de production durable, que ce soit au niveau humain, économique, social ou environnemental. Pour découvrir Les fermes sont équipées de sup- 6 ports pédagogiques qui présentent la ferme et les agriculteurs, le mode de conduite des troupeaux et des cultures, les circuits de commercialisation, les résultats économiques, les impacts des pratiques agricoles sur l'environnement et plus globalement le métier d'agriculteur biologique. Aujourd'hui constitué de 10 fermes, ce réseau est amené à s'agrandir afin de couvrir la diversité des productions bio lorraines. Pour tous Elles sont ouvertes à tout type de public (étudiants, professionnels agricoles, élus, citoyens, acteurs économiques, ) pour une visite de la ferme et un échange ouvert avec les paysans. Une pochette contenant les fiches de synthèse des différentes fermes est disponible sur demande, et pour toute information : CGA de Lorraine : , CRAL : GAEC des Terres Froides - NANCOIS LE GRAND (55) Bovin lait et grandes cultures Claude ORBION : orbion.claude@wanadoo.fr EARL Derr - PETIT-REDERCHING (57) Bovin viande et grandes cultures Vincent DERR : vincent.derr@tubeo.eu SCEA Alteville - TARQUIMPOL (57) Bovin viande, volailles et grandes cultures Tristan SCHMITT : fermedalteville@orange.fr SCEA Toutes les Couleurs - GERCOURT(55) Bovin viande, porcin et grandes cultures Pascal DEMAUX : lacharbonnee@gmail.com EARL de la Saule - MONTENOY (54) Bovin viande et grandes cultures Pierre et Odile LAVAUX : lavaux.pierrodile@wanadoo.fr GAEC de la Thomelle - INOR (55) Bovin lait et grandes cultures Xavier LAMARLE : Antoine LAMARLE : gaec.thomelle@orange.fr Ferme et auberge de la Charmotte - BIFFONTAINE (88) Accueil et table paysanne, poly-élevage et poly-cultures Nelly STOQUERT : lacharmotte@wanadoo.fr EARL Le Vieux Moulin - VALLOIS (54) Bovin viande, pommes de terre et grandes cultures Philippe HENRY: Isabelle AUSOLEIL: vieux.moulin@orange.fr

7 Le point info expé : couvert d interculture Dans le cadre du schéma régional pour le développement de l agriculture biologique, les Chambres d agriculture ont mis en place un réseau d expérimentation depuis 2010 afin d acquérir des références techniques en grandes cultures AB en Lorraine. Mois après mois, nous vous proposons de revenir sur les thématiques étudiées lors de la dernière campagne. Pour le mois de juin, nous vous présentons nos travaux sur les couverts post-moisson (ou cultures intermédiaires). Tout comme les légumineuses semées sous couvert de céréales au printemps (voir point info expé du mois de mars), les cultures intermédiaires semées suite à la moisson peuvent présenter de multiples avantages agronomiques et environnementaux : améliorer l autonomie en azote du système, améliorer la structure du sol, favoriser l activité biologique, limiter l érosion, limiter le développement des adventices, stocker de la matière organique et du carbone dans le sol, Au cours des essais mis en place ces deux dernières campagnes d expérimentation et pour la campagne 2013, une dizaine d espèces et d associations d espèces sont testées, essentiellement dans l objectif de répondre à la problématique du manque d azote pour certains systèmes agricoles. Ces essais se déroulent sur deux années. La première année consiste à réaliser une comparaison (ou criblage) des différentes espèces et associations : productivité / production d azote / couverture du sol. La seconde année vise à connaître les arrières effets de ces intercultures sur la culture suivante : céréales de printemps (blé, orge) dans le cadre des essais. Avec le recul de deux années de comparaison, on observe que les mélanges de plusieurs espèces, avec au moins une légumineuse, ont la meilleure capacité à mobiliser de l azote. Ces mélanges sont en effet les plus aptes à obtenir les biomasses les plus élevées et ce surtout en situation d azote limitant. En plus d avoir cette capacité à mobiliser une quantité d azote élevée, cet azote se trouve sous une forme assez disponible au regard du rapport C/N mesuré. Le rendement de la céréale de printemps suivante a été mesuré derrière chaque modalité d interculture. Des références définitives ne seront établies qu après avoir été consolidées par au moins trois ans d expérimentation. Sur deux sites, on a pu observer une première tendance, notamment la capacité des intercultures à augmenter le rendement de la culture suivante et ce jusque 40 % en comparaison d un témoin sans couvert. Pour l instant, on n observe pas de lien étroit entre quantité d azote capté par le couvert et augmentation du rendement de la culture suivante. Plus de renseignements techniques sont disponibles sur le résumé de la campagne d expérimentation (8 pages) diffusé à tous les agriculteurs bio lorrains et par demande aux conseillers AB des Chambres d agriculture départementales. Matthieu Zehr, CRAL, Coordination du réseau d expérimentation AB pour les Chambres d Agricultures de Lorraine 7

8 PESTICIDES, CANCERS ET MALADIES NEUROLOGIQUES : UN RAPPORT DE L'INSERM CONFIRME LE LIEN Le ministère des affaires sociales et de la santé a sollicité l Inserm pour effectuer un bilan de la littérature scientifique sur les risques sanitaires associés à l exposition professionnelle aux pesticides, en particulier en secteur agricole, et sur les effets d une exposition précoce chez le fœtus et les jeunes enfants. D après les données de la littérature scientifique internationale des 30 dernières années et analysées par des experts en épidémiologie et toxicologie, une augmentation de risque a été établie entre pesticides et : - 8 localisations de cancer, - 3 maladies neurodégénérative (Parkinson, Alzheimer et sclérose latérale amyotrophique), - l'exposition prénatale et le développement de l enfant - la fertilité masculine Les experts soulèvent également la question des mélanges de pesticides auxquels les populations sont en permanence exposées. Pour accéder au dossier de presse et à la synthèse du rapport : actualites-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une -expertise-collective-de-l-inserm Ag du CGA de Lorraine : des bilans contrastés Le 4 juin s est déroulée la partie statutaire de l assemblée générale du CGA de Lorraine. Malgré le retour du soleil, une vingtaine de producteurs était toutefois présente. La présentation des différents rapports a mis en avant un travail riche sur toute l année 2012 : accompagnement des porteurs de projet, organisation de formations, analyses de sol, étude de faisabilité de la mise en place d une organisation de producteurs (OP) de lait bio, l état des lieux de ces filières pour identifier les besoins en termes de structuration, de formations et de références techniques, la mise en place du réseau «Bio Transparence». A l opposé, le rapport financier a, quant à lui, mis en évidence un déficit conséquent de immédiatement suivi de la présentation de mesures correctives visant à retrouver l équilibre budgétaire à la fin de l année 2013 : - mise en correspondance de la masse salariale avec le volume des financements, - recherche d économie sur les charges de fonctionnement, - optimisation des déplacements, - optimisation des frais d envoi de courrier (recours systématique aux envois groupés, favoriser les envois mails). Un budget 2013 à l équilibre tenant compte des mesures correctrices listées ici a été validé par les administrateurs du CGA de Lorraine. Il sera suivi les années suivantes de budgets provisionnellement excédentaires visant à combler le déficit constaté en L ensemble des rapports a été validé à l unanimité des membres présents prouvant la confiance des adhérents dans le conseil d administration et l équipe du CGA de Lorraine. Nadine PIBOULE, CGA de Lorraine Philippe HENRY, trésorier, et Michel FRANCOIS, secrétaire, ont assuré la présentation des rapports en l absence de Jean BOYE, président du CGA de Lorraine, en convalescence. 8

9 Nouvelle animatrice en 88 Nouvelle conseillère biologique à la Chambre d Agriculture des Vosges, je déborde d énergie pour participer au développement du bio! De l énergie, du dynamisme et bien sûr des convictions quand à la nécessité d informer, de promouvoir, de conseiller! Agronome de formation, j ai fait quelques détours professionnels en Alsace et dans la Marne avant d arriver, début juin, dans les Vosges. Mes missions seront complémentaires de celles qu Anne Verdenal continuera à assurer (notamment l acquisition et la diffusion de références). Je vais plus spécifiquement m occuper du Point Info Bio, du Conseil Conversion, de l information, de la communication et de la promotion (portes ouvertes, etc.), ainsi que de l animation du GAB des Vosges (Groupement des Agriculteurs Biologiques des Vosges). Au plaisir de vous rencontrer sur le terrain! Aurélie FISCHER, Après 3 mois d existence et pour répondre à une forte demande de la clientèle, LE MARCHE BIO DE METZ CHERCHE DE NOUVEAUX EXPOSANTS Ce marché 100% bio lorrain, est un marché de producteurs et transformateurs en bio ou en conversion. Il a lieu toute l'année, chaque samedi matin place d'armes au cœur du centre ville, à coté du marché traditionnel de plein vent. Si vous êtes intéressé pour y participer ou désirez davantage de renseignements, contactez : - Patricia Heuzé du CGA de Lorraine : ou pheuze.cga@orange.fr - Marie Gauvain, productrice et exposante : ou marie.gauvain54@gmail.com Bio sans frontière Lundi 10 juin, un groupe constitué de 20 agriculteurs bios et conventionnels mosellans s est rendu outre-rhin dans le cadre d une journée porte ouverte sur l exploitation de Manfred et Friedrich Wenz. Cette exploitation allemande est menée en bio depuis 1969, et présente des particularités : pédoclimatiques : les terres sont situées en vallée du Rhin, les céréales ne reçoivent pas de fertilisation (ni minérale ni organique), la charrue est absente de la ferme : conduite en TCS ou semis direct sous couvert, l exploitation a servi de support au développement de l outil «éco-dyn». La matinée en salle a permis aux participants de comprendre les objectifs de MM. Wenz (nourrir leur cheptel souterrain : vers de terres, bactéries, micro-organismes etc), et les moyens mis en œuvre. Leur approche du travail du sol est particulière : seul l horizon très superficiel est travaillé (4-5 cm), y compris pour détruire une luzernière avant implantation d une céréale par exemple. L après-midi s est déroulée sur le terrain, avec la visite de quelques parcelles. Cette journée a permis des échanges entre producteurs, a généré des questions techniques (transposabilité) et a apporté de nouvelles clés techniques. Pierre DOLLE, CDA57 Un champ de grand épeautre Démonstration de matériels 9

10 Alimentation du bétail : savoir profiter de la pousse de l herbe. Dans cette période compliquée où le temps passe de l été à l automne en 24 heures, il semble essentiel de bien gérer ses pâtures afin d exploiter au mieux leurs potentialités et de ne pas réduire leurs capacités. La croissance de l herbe n est pas linéaire. En effet, lors de la première semaine, la croissance est lente pour s accélérer les semaines suivantes. Or, si les animaux sont amenés sur les parcelles avant que la prairie ait un âge minimum, celle-ci va être broutée avant d avoir pu exprimer son potentiel de croissance et sa capacité de repousse risque d en être diminuée. Il ne faut cependant pas tarder trop à ramener les animaux sur les parcelles. Lorsque l on attend trop, la valeur nutritive (surtout UFL) de chaque kilo de matière sèche va diminuer. Ainsi, la production de lait ou de viande permise par l herbe va diminuer. De plus, l herbe devenant plus dure (plus de lignine), des difficultés à pâturer peuvent se présenter. Selon l INRA de Rennes, la hauteur d herbe «idéale» en entrée de parcelle est de 12 cm. Cette hauteur est un compromis entre courbe d accumulation de la biomasse et sûreté de la qualité de l herbe. En parallèle, attention au surpâturage qui pourrait arriver en fin de saison. Une plante surpâturée a un redémarrage beaucoup plus lent et elle peut être jusqu à deux fois moins productive quand de bonnes conditions de pousse reviendront. Or une plante bien pâturée permet, grâce à ses racines profondes et à ses réserves de mieux résister aux divers épisodes climatiques qu il pourrait y avoir. Elle a également un rôle de protection et de recouvrement du sol, protégeant ce dernier de l évaporation et de l élévation de température. L eau et les nutriments sont plus facilement conservés. Qu appelle-t-on une plante surpâturée? On estime qu une plante est surpâturée si la hauteur d herbe en sortie de parcelle est inférieure à 3 cm. Elle va présenter peu de réserves et moins de racines pour aller puiser l eau et les nutriments qui se trouvent en profondeur dans le sol. Elle rentre dans un cercle vicieux : elle ne peut développer ses racines sans feuillage et vice versa. La plus forte exposition du sol à la chaleur va accentuer le ruissellement de la pluie à la surface et diminuer la rétention d eau. Les différentes parties de la plante (stolons, rhizomes) deviennent plus sensibles au piétinement. Suite à cela, les plantes surpâturées mettront trois à cinq fois plus de temps à réagir lors du retour de conditions clémentes et produiront 2 à 3 fois moins de matière sèche. Le surpâturage va pénaliser en premier les plantes les plus productives et les plus appétentes pour ne laisser que les plantes les moins prisées et les moins intéressantes au niveau nutritif. Une partie importante des réserves de la plante se trouvant hors de la terre, le passage répété des sabots participe également à la dégradation des réserves de la plante. Elise SCHEEPERS, CGA de Lorraine 10

11 Signature d une convention entre AIREBIO et le CGA de Lor- raine. La filière évolue, les liens entre structures également. AIREBIO, Association Inter Régionale des Eleveurs Bio est née au mois d avril Elle regroupe et est représentative de tous les éleveurs bio du Grand Secteur Centre, Auvergne, Est et Sud-Ouest. L association a pour vocation de consolider, de structurer et de fédérer les éleveurs biologiques pour la mise en marché de leurs animaux, dans la filière nationale. Jusqu à présent, un lien de travail et financier existait entre le CGA et Unebio. Suite à cette convention, ces relations se feront entre la nouvelle structure AIREBIO et le CGA. La convention détermine les missions données au CGA pour le développement de la filière viande bio. Le CGA de Lorraine, historiquement impliqué dans la mise en place de la filière, poursuivra son travail d accompagnement des producteurs, notamment en phase de conversion. Il informera les éleveurs des différentes évolutions de la filière et sera le relai de leurs besoins. Le CGA de Lorraine assurera également une veille qualitative et quantitative sur la planification des animaux. Les différentes actions et orientations continueront à être décidées par la Commission Viande, composée d éleveurs de chaque département (Tristan SCHMITT 57, Gérard CLEMENT 88, Marc LAVAUX 54, Frederic MALINGREY 55) ainsi qu un éleveur d Alsace (Pierre KARCHER). En parallèle de cette convention, le CGA continue à travailler au développement et à la structuration des «petits» élevages (ovins, porcins, avicoles..). A gauche, Gérard CLEMENT, représentant d AIREBIO. A droite, Marc LAVAUX, représentant du CGA de Lorraine Elise SCHEEPERS, CGA de Lorraine Rappel : planification des animaux pour les départs du 2ème semestre. Le milieu de l année 2013 est quasiment présent. Pour les producteurs souhaitant faire partir des animaux par Unebio, pensez à les planifier rapidement pour le deuxième semestre. Pour ce faire, vous avez la possibilité d aller sur le site d Unebio : Vous pourrez planifier vos animaux directement sur ce site. Pour vous connecter, vous aurez besoin de votre numéro de cheptel et de votre mot de passe. Pour les éleveurs n ayant jamais planifié par internet, il est toujours possible d envoyer vos planifications à Elise SCHEEPERS au CGA Espace Picardie Les Provinces LAXOU, par fax au ou encore par mail à escheepers.cga@orange.fr. Nous vous rappelons que la planification des animaux est une garantie de stabilité et de pérennité de la filière. Ainsi, le développement et le maintien de la filière dépend en grande partie de vous, producteurs. Elise SCHEEPERS, CGA de Lorraine 11

12 Le GAB 54 a fêté le lait bio en Petite Seille Dimanche 2 juin, Arraye-et-Han était à la fête du lait bio. En effet, le Groupement des Agriculteurs Biologiques de Meurthe-et-Moselle avait investi la ferme laitière de la Petite Seille pour organiser cette journée. L EARL de la Petite Seille est née suite à l association en 2012 d Etienne BALAND avec son oncle, Jean-Marie MAR- CHAL. Avant, Jean-Marie était en individuel : il s est engagé en bio en 2000 et pratiquait déjà la vente à la ferme via le réseau «Fermes Vertes». La transformation du lait de la ferme en yaourts, crème et beurre, c est Etienne qui l a développée à son installation et il a encore d autres projets sous le coude... Bientôt, Muriel ELCHARDUS, qui est en stage sur la ferme dans le cadre de sa reconversion professionnelle, projette de les rejoindre pour développer la commercialisation. Et à terme, Amandine, la compagne d Etienne pourrait également s installer. Aujourd hui, les yaourts sont essentiellement vendus à la ferme, dans les petits supermarchés locaux, au drive fermier emplettes paysannes et bientôt, via un distributeur automatique et en restauration collective. Pour produire leur lait, ils ont 57 ha d herbe et, depuis un an, 8 ha d achat d herbe sur pied et 8 ha de terres labourables pour une production d environ litres de lait avec 50 vaches laitières. Le GAB leur a donné l occasion de faire découvrir leur entreprise dimanche 2 juin : la ferme n a maintenant plus de secret pour le public qui s est déplacé. La production du lait et la fabrication de yaourts et de beurre non plus! En effet, 150 personnes ont assisté à la traite du soir et les enfants se sont exercés à traire une vache en plastique ou à faire du beurre en secouant un pot de crème. Les premiers sont arrivés dès 9h pour le p tit déj biolocal du matin ; un bon bol de lait pour démarrer une journée pleine d activités : visite de la ferme et de l atelier de yaourts, projection du film-débat «La Belle Bio» créé par les groupements des agrobiologistes lorrains, semis de graines et explications sur les rotations en bio, stand de l association PAVE sur la biodiversité et sur les écodéplacements, stand du GAB sur la bio, reconnaissance des oiseaux, découverte de la biodiversité des bords de cours d eau avec le CPIE de Champenoux Le repas du midi, bio-local également, leur a donné une deuxième occasion de goûter aux produits de la ferme. Certains sont repartis les sacs pleins de produits du marché, lui aussi bio-local : 3000 yaourts ont été vendus sur la journée! Et pour agrémenter le tout, le soleil et la musique du duo guitare-accordéon de la Casa Bancale ont embelli cette journée. Celle-ci s inscrivait dans le cadre du printemps bio, campagne nationale organisée par l Agence Bio sur la 1ère quinzaine de juin et dans le cadre de la fête nationale du lait bio, mise en place par le réseau FNAB. 67 fermes réparties sur toute la France ont ouvert leur porte le même jour : en Lorraine, le GAB 54 est le premier à en organiser une. L année prochaine, la fête nationale du lait bio soufflera ses 10 bougies Sophie RATTIER,CDA/GAB 54 En France 64 lieux, 9000 personnes présentes, 8000 petits dej bio servis à la Fête du lait bio

13 Journée Portes Ouvertes Bio à la ferme de la Charmotte : de la fourche à la fourchette! Mardi 7 mai à Biffontaine, Nelly et Patrice STOQUERT, ont ouvert les portes de leur exploitation convertie à l Agriculture Biologique depuis 2006 afin de faire découvrir aux visiteurs leurs produits et leurs méthodes de travail. Cette rencontre organisée par le GAB des Vosges et la Chambre d Agriculture des Vosges a également permis de présenter les grandes lignes de la conversion et du cahier des charges bio (intervention de Mélanie VOGELWEITH, conseillère d entreprise à la CDA88). Agriculteurs et conseillère ont pu s appuyer sur le travail effectué dans le cadre du réseau «Bio transparence, partageons nos expériences» pour cette présentation. La ferme de la Charmotte : des productions diversifiées pour une valorisation en table paysanne La quasi-totalité de la production de la ferme est servie sur table lors des 1300 repas servis par an, la plupart dans le cadre d un séjour avec hébergement puisque les agriculteurs possèdent également 4 chambre d hôtes et un grand gîte de 15 personnes modulable. Tous les légumes cuisinés par Patrice sont produits sur la ferme, ainsi que la viande de mouton et de volaille, les spécialités à base d escargots, et le miel. La viande de boeuf et de porc est achetée à des agriculteurs bio voisins. C est sous le statut d auberge que Patrice a démarré son activité en 1993 avant de s installer en tant que chef d exploitation en La conversion bio de la ferme a débuté dans la foulée. A l époque, Patrice et Nelly exploitent alors 10 ha essentiellement en friches qui seront petit à petit remis en rythme de croisière Le maraîchage Lors de la visite de la ferme, l accent a été mis sur l atelier maraîchage et les différents essais de paillage testés par les agriculteurs : paillage minéral, paille, Bois Raméal Fragmenté de saule Jacques BANVOY, scientifique retraité et membre sympathisant du GAB des Vosges, était présent pour expliciter les bienfaits des différents paillages et faire partager son expérience de jardinier-maraîcher confirmé. Au-delà de ses fonctions de gestion de la flore spontanée et de limitation des arrosages estivaux, le BRF est utilisé comme engrais vert par les agriculteurs qui manquent de matières organiques pour amender toutes leurs surfaces : «Attention cependant au processus de faim d azote car la minéralisation du BFR est lente et va dans un premier temps mobiliser les ressources azotées avant de les restituer au sol!» alerte J. BANVOY. «Pour pallier cet inconvénient, il est possible de mettre un peu de compost en dessous du BFR», ajoute ce dernier. Patrice et Nelly travaillent également sur des associations avec des légumineuses pour améliorer la fertilisation de leurs légumes. Outre les outils de désherbage mécaniques habituels, les agriculteurs utilisent aussi une technique ancienne mais peu courante : la traction asine grâce à Verdi, leur baudet de race Noir du Berry. Après cette visite, c est tout naturellement autour d une dégustation des produits de la ferme que l après-midi s est achevée dans une ambiance conviviale! Mélanie VOGELWEITH, conseillère d entreprise CDA

14 10ème Marché Bio et aux Plantes 2013 : le rendez vous nature du Sud Meusien Le soleil inespéré était au rendez vous samedi 18 mai, pour le 10ème marché bio organisé par le Groupement des Agriculteurs Bio et la Chambre d Agriculture de la Meuse avec Bar le Duc Animations pour le 4ème marché aux plantes, Square Couchot à Bar le Duc. 60 exposants et un public de plus en plus nombreux chaque année qui a pu découvrir une grande variété de produits Bio dans le domaine de l alimentaire, du bien-être, de l habitat sain, du commerce équitable, de plantes ; des stands de sensibilisation à l environnement et au développement durable. Les jardiniers confirmés ou amateurs, pouvaient également trouver leur bonheur avec des fleurs, des plants de légumes ainsi que des produits de jardinage. De nombreuses animations à destination des enfants et des adultes étaient programmées. Ainsi, les adultes ont pu s initier aux recettes écologiques et économiques pour l entretien de la maison animer par Meuse Nature Environnement, d'autre auront assister à l atelier jardinage par une productrice de plants maraîchers de légumes anciens, et d autres encore à la mini conférence autour du portage et du bien être du bébé. Pendant ce temps les enfants se sont pressés autour des ateliers bricolage, des jeux buissonniers, des jeux géants en bois, ils ont appris la fabrication d objets sonores. Autour de toute cette effervescence, les promeneurs ont pu apprécier un moment de détente à l espace restauration - buvette où les agriculteurs bios et le renfort des bénévoles du groupement des écologistes meusiens, ont cuisiné toute la journée des crêpes à toutes les sauces à base de produits issus de l AB tout en échangeant sur les pratiques de ce mode production qui fait de plus en plus d adeptes. Tout au long de cette belle journée, des paniers gourmands de produit bios locaux ont fait le bonheur de deux heureux gagnants Cette manifestation a été l occasion pour les agriculteurs bios d annoncer leur 11ème Rallye à la découverte de l Agriculture Bio, dimanche 23 juin 2013 à Nançois le Grand, à la Ferme des Raillis. Cette 11ème édition est organisée avec l Association du village de Nançois le Grand et le partenariat de la Chambre d Agriculture. A noter que Nançois le Grand est un petit village Bio qui rassemble quatre exploitations agricoles dont 3 sont en agriculture Biologique! Les 200 participants attendus pourront découvrir les 3 fermes bios, participer à un atelier jardinage ou encore se promener sur un circuit d environ 7km à travers prairies, forêts et cultures avant de se restaurer autour d un repas bio cuisinés par les organisateurs. A l issue de cette journée 3 paniers gourmands Bio seront gagnés et avant de repartir, les participants pourront acheter des produits bios sur le mini marché de producteurs présents. Renseignements et réservation auprès de Christine CARRE à la Chambre d Agriculture au Dans ce cadre de verdure agréable, il régnait une ambiance entrainante avec l orchestre Blue Dixie Band et la fanfare du CIM. Christine CARRE, CDA55 14

15 Petites Annonces Personne souhaitant s installer en bio avec une formation PA, cherche emploi sur exploitation bio pour découverte et formation, tous de productions, jusqu 40 min de route autour de Nancy. Contact : Myriam COLLART / myriam026@hotmail.fr ÉLEVEUR-SÉLECTIONNEUR de moutons SHROPSHIRE AB, de pure race et de pedigree UK, propose l'entretien de leurs vergers aux arboriculteurs professionnels, dans le cadre d'un partenariat contractuel basé sur la Tonte Écologique et l'agropastoralisme Organique. Références, Cahier des charges, Conditions et Devis sur demande à Benoît GILLE - BERGERIE de MONTR'OEIL - benoit.gille@gmx.fr , VENDS Foin BIO 2013 balle ronde ou balle carrée, 120 euros la tonne. Réservation Regain 2013 et/ou Foin VENDS blé et paille de blé récolte 2013, C2, rendement moyen faire offre. Contact : Dominique BARABAN (54) Laneuveville-devant-Bayon CHERCHE moulin ç farine avec tamiseur. Contact : M. LACOMBE : VENDS pour récolte 2013, 11ha de PT bio pour 1ère coupe sur pied. Contact : M. JACQUEMIN, Neuvilly en Argonne : , CHERCHE terres de 2 ha environ à vendre ou à louer, dans la région de Longwy, pour installation d'un maraîcher bio. Contact: association Mieux Vivre Tél: courriel: cussigniere@mieuxvivre54.org VEND Paille C1 (sans produits phyto, ni engrais), Contact: Gaec de Bathelemont ou gaec.bathelemont@yahoo.fr CHERCHE emploi dans le maraîchage bio, suite à une formation à la ferme de Sainte Marthe, pour confirmer mes connaissances et mettre un second pied dans ce métier, je veux prêter mains forte dans cette nouvelle saison Passionné, investi et motivé, je suis disponible dès à présents. Contact, T. FRESSON : ou thomasfresson@hotmail.fr CHERCHE personne motivée pour une installation sur exploitation polyculture-élevage bovin lait avec projets de diversification et vente directe Contact: Gaec de Bathelemont ou gaec.bathelemont@yahoo.fr RECHERCHE du travail dans le maraichage biologique, Jeune femme dynamique de 23 ans, si possible sur du long terme, mais accepte également le travail saisonnier. Plusieurs expériences dans le maraichage bio, et passionnée par cette activité. Habitant à Nancy, je restreint mes recherches à une heure de trajet autour de Nancy. Si ma candidature vous intéresse, n'hésitez pas à me contacter par courriel ou par téléphone pour de plus amples informations. Courriel : an.bigard@laposte.net/ tel: VENDS terrain et serre horticole, secteur Lunéville 1HA60, (serre horticole en verre 8400 M2 et 7680 plein champ) TEL MARTINE A VENDRE récolteuse à mirabelle, avec bâche, soufflerie et calibrage, à débattre, Jean-Marie Lapotre : VENDS mélange avoine/vesce, Contact : M. BOURGUIGNON, Tincry : christophe.bourguignon@neuf.fr VENDS foin bio, 350 bottes à 320kg, récolte 2012, excellente qualité, PT, 150 /t Contact : M. MARTIN, Langatte ou CHERCHE exploitation pour une installation individuelle en bio : céréales, élevage bovin, objectif de faire de la transformation et de la vente directe, Nord Vosges, sud Moselle ou Thionville-Cirq les bain-bouzonville, arrondissement de Nancy, contact : David PAULY : ou CHERCHE terrain pour installation en maraichage bio, 3 ha entre Saint Jean de Bassel et Sarre Union, contact : Carole PAILHES : CHERCHE 3 à 4 ha de foncier ou en coopération avec un éleveur. Projet maraichage AB vente directe. Secteur Epinal -Saint Dié Contact Damien et Marina SCRITTORI Tél: CHERCHE ferme environ 40ha groupés en partie labourables. contact : Thérèse Maitre-D'hotel / therese.mdhotel@yahoo.fr 15

16 ZOOM technique maraichage : Itinéraires techniques Mercredi 24/07/2013,14h00 18h00, Haricot et Salade Yann PIERREL, 3Bis chemin des bruyères à Thiefosse (88) Lundi 5/08/2013, 14h00 18h00, Tomate et Salade Sylvain GROUBER, 71 rue Saint Martin à Thionville (57) Lundi 16/09/2013, 14h00 18h00,Carotte et Concombre GAEC des Bussières, Sébastien BURNEL, 16 rue de Menaucourt à Nantois (55) Mercredi 02/10/2013, 14h00 18h00, Poireaux et Choux ESAT Atelier des Hauts des Vannes, Alain R., Domaine des eaux bleues à Liverdun (54) Appels à projet en vue du CASDAR «Produisons autrement» : Retour attendu avant le vendredi 19 juillet Formation CGA : «Mieux connaitre ses sols pour mieux les gérer», à Verdun le 2 septembre prochain (+ une seconde journée courant décembre). Intervenant : Jean-Claude MOURAIN, consultant expérimenté depuis 10 ans sur la méthode «Hérody» d approche des sols. Formation ouverte aux agriculteurs en bio et en conventionnel, toutes productions. Contact : Yoan Michaud, Les Gourmandines Les Gourmandines 2012 ont dues être reportées pour des questions organisationnelles Elles auront lieu pour 2013 à Contrexéville, «lycée Hôtelier P. Mandés France» dans les Vosges Elles se dérouleront lors de la Semaine du goût Devenu TP bio pour les classes de terminale ce dispositif d analyse pluri sensorielle est au est au service des producteurs, professeurs et de nos futurs cuisiniers - 2 périodes sont à retenir : mi septembre pour communiquer vos produits Bonne saison à tous Nelly Stoquert mi octobre pour leur analyse 16

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