IMAGERIE DES TUMEURS NERVEUSES PERIPHERIQUES BENIGNES «DE LA TÊTE AUX PIEDS»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "IMAGERIE DES TUMEURS NERVEUSES PERIPHERIQUES BENIGNES «DE LA TÊTE AUX PIEDS»"

Transcription

1 IMAGERIE DES TUMEURS NERVEUSES PERIPHERIQUES BENIGNES «DE LA TÊTE AUX PIEDS» Dr Mourad SAID*, Dr R BRAHAM**, Dr M BOUGHAMOURA***, Dr A BOUGHAMOURA*** Dr M ALLEGUE*, DR R ATTALAH*, DR Kh ELABED* Centre d Imagerie d Clinique Les Oliviers, Sousse. TUNISIE.

2 INTRODUCTION Les tumeurs nerveuses périphp riphériques riques (TNP) sont relativement rares, largement dominées par les étiologies bénignes b avec des présentations cliniques variables selon le siège. L imagerie joue un rôle capital pour poser le diagnostic positif et éliminer les diagnostics différentiels.

3 INTRODUCTION OBJECTIFS: Préciser l apport l de l imagerie l (Radiographies, TDM, échographie et IRM) dans le diagnostic des tumeurs nerveuses périphp riphériques riques bénignes b. Discuter les principaux diagnostics différentiels selon la localisation : nerfs crâniens, rachis et les membres. Essayer de trouver des éléments distinctifs en imagerie entre le neurofibrome et le Schwanome

4 INTRODUCTION Anatomie histologie des nerfs Tissu fibro graisseux Fibre non myélinisée Fibre myélinisée Endonevre Epinevre

5 INTRODUCTION Anatomie histologie des nerfs Endonévre; fibres de collagène Gaines de myéline Nœud de Ranvier Axone Membrane basale Noyau de celllule de Schwann

6 INTRODUCTION Anatomie histologie des nerfs Nerfs. PERINEVRE EPINEVRE AXONE ENDONEVRE NERF PERIPHERIQUE

7 INTRODUCTION Anatomie histologie des nerfs Nerfs. NERFS CRANIENS ET NERFS RACHIDIENS

8 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS Rares Dominées par les tumeurs bénignes: b neurinome ou schwanome A- les Schwanomes ( aussi appelé neurolemome ou, neurinome) : Tumeur a partir des cellules de la gaine de Schwann des nerfs. Lésion bien limitée e ovalaire le plus souvent solitaire. -Tous Tous les nerfs crâniens sauf le nerfs olfactifs et les nerfs optiques (I et II) possèdent une gaine de Schwann et donc peuvent être le siège d une d Schwanome. -A A noter que la gaine de myéline autours des nerfs au niveau cérébrale c est faite d oligodendrocytesd oligodendrocytes.

9 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS Rares Dominées par les tumeurs bénignes: b neurinome ou schwanome A- les Schwanomes ( aussi appelé neurolemome ou, neurinome) : - Atteinte prédominant au niveau des nerfs sensitifs: 5-8% 5 de toute les tumeurs intra crâniennes. 90% à partir du nerf VIII 10% autres nerfs: 5% le nerfs V, ensuite le VII. Les nerfs moteurs sont exceptionnellement touchés s en dehors d une d NF2.

10 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS A- les Schwanomes ( aussi appelé neurolemome ou, neurinome) : - Lésion bien limitée e en capsulée, ovalaire le plus souvent solitaire. Pouvant contenir des foyers kystiques et d autres d fois de foyers hémorragiques: h - Croissance très s lente. - Symptomatologie dépendante d du nerf affecté. - Se comporte comme une tumeur extra axiale. - Taille : 2mm à quelques cm.

11 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS A- les Schwanomes IMAGERIE: TDM: TDM: - Lésion iso ou hyperdense par rapport au parenchyme cérébral. Peut élargir un foramen de nerf crânien. - Rehaussement intense homogène après s injection IV de contraste. IRM: - T1: iso ou hypo signal - T2 : hyper signal avec œdème péri p lésionnel. l - T1+Gado: rehaussement intense homogène dans 20-25% des cas rehaussement annulaire ou hétérogh rogène.

12 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS B- Neurofibrome: on distingue : 1. Neurofribrome plexiforme: Tumeur infiltrante, tortueuse( en sac de vers) typiquement associée e avec la neurofibromatose type 1 de Von recklinghausen. 2. Neurofibrome solitaire : ovalaire, bien limité Siège: - Neurofibrome solitaire: touche essentiellement les nerfs rachidiens, périphp riphérique rique et les filaments nerveux cutanés. Exceptionnellement touche les nerfs crâniens. - Neurofibrome plexiforme: branche V1 au niveau orbitaire, scalp, nerf VII au niveau de la parotide.

13 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS B- Neurofibrome: - Évolution lente - 2 à 12% dégénère d en tumeurs malignes en cas de NF1. Imagerie: NFP TDM: lésion hypodense infiltrante élargie les foramens de la base du crâne, fissure orbitaire(v1 et reste souvent en arrière re du cavum de Meckel). Rehaussement modéré voir intense; IRM: T1: iso signal, T2: hypersignal T1+Gado: rehaussement important parfois hétérogh rogène.

14 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS A- Schwanome du nerf VIII «vestibulo cochléaire»: Tumeur bénigne b à partir des cellules Schwann du nerf VIII au niveau de l angle l ponto cérébelleux c (APC) et du conduit auditif interne (CAI). Tumeur plus fréquemment au dépens d de la branche vestibulaire du nerfs VIII que cochléaire. Lésion la plus fréquente (90%) dans les surdité de perception de l adulte. l La plus fréquente «masse» de l APCl et CAI: 80-85%. 85%. 2 ème tumeur extra axiale après s le méningiome m chez l adultel adulte.

15 LES TUMEURS DES NERFS CRANIENS A- Schwanome du nerf VIII «vestibulo cochleaire»: Schwanome du VIII exclusivement Intra canalaire dans le CAI Schwanome du VIII Intra et extra canalaire :extension dans l angle ponto cérébelleuse

16 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS A- Schwanome du nerf VIII «vestibulo cochleaire»: Macroscopie: - Tumeur jaune pale, arrondie ou ovalaire bien encapsulée. e. - Taille variable de 2 à 50mm. Clinique: Clinique: Surdité de perception d éd évolution progressive +++ Bourdonnement de l oreille, l vertige BER fait suspecter le diagnostic. Épidémiologie: Age: 35-70ans. chez le jeune et l enfant l souvent dans le cadre d une d NF 2.

17 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS A- Schwanome du nerf VIII «vestibulo cochleaire»: IMAGERIE: 1- TDM: - Nodule bien limité de l APCl et du CAI avec rehaussement important homogène sans calcifications. -Élargie le CAI lorsque la lésion l est volumineuse. -Peut passer inaperçu u si la tumeur est < 6mm. -2- IRM: Gold Standard -- Pondération T1: le plus souvent signal intermédiaire. -- Pondération T2: hypersignal relatif. Image lacunaire en cas de forte pondération T2: Fiesta et Ciss -Aspect en «cornet de glace» avec une composante endo CAI et une composante dans l APCl APC. -- T1+Gado: hyper signal homogène rarement une nécrose. n -canalaire et une autre

18 SCHWANOME DU VIII Schwanome intra canalaire (dans le CAI) Schwanome en sablier intra et extra canalaire de petite taille. Axiale FSE T2 fine Axiale FSE T1+Gado

19 Patient âgé de 45ns, surdité de perception, vertiges et déséquilibre. FSE T1 +gado FSE T1 FLAIR T2 FSE T2 Schwanome bilatéral du VIII Dans le cadre d une neurofibromatose type 2: composante dans le CAI et extension vers les angles ponto cérebelleux

20 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS A- Schwanome du nerf VIII: IMAGERIE: 3- DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS: 1. Méningiome: angle de raccordement obtu / aigue pour le Schwanome. Calcification fréquente avec base d implantation d large. Signes d attache d dural de la masse après s injection IV de Gadolinium. «queue durale». 2. Kyste arachnoïdien: contenu liquidien, refoule et ne s insinue s pas dans LE CAI. 3. Kyste epidermoide: peut s insinuer s dans le CAI. Pas de rehaussement. FLAIR T2 hyposignal. Diffusion en hyper signal. 4. Schwanome du VII: 5. Métastases, lymphome : souvent bilatérale atteinte méningm ningée associée? 6. Lipome : signal facile à distinguer.

21 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS CRANIENS A- Schwanome du nerf VIII: IMAGERIE: L IRM est l examen l clé pour le diagnostic positif et différentiel des tumeurs bénignes b des nerfs crâniens. La dégénérescence d maligne des tumeurs nerveuses bénignes b est exceptionnelle. Le risque est plus important lorsque ces tumeurs rentre dans le cadre d une d neurofibromatose en particulier el Neurinome pléxiforme dans le NF1.

22 LES NEUROFIBROMATOSES Ce sont des affections neuro ectodermique d origine d héréditaire h font parties des phacomatoses. A- NEUROFIBROMATOSE TYPE 1 «maladie de Van Recklinghausen» caractéris risée e par : Des taches cutanées «café au lait». Multiples neurofibromes des nerfs périphp riphériques. riques. Hamartomes intra crâniens. Tumeurs bénignes b et malignes. * Fréquence: 1/2500 naissances une des plus fréquentes maladies héréditaires. h * Autosomale dominante dans 50% * Anomalies chromosomique: du gêne locus:17q11.2

23 LES NEUROFIBROMATOSES A- NEUROFIBROMATOSE TYPE 1 Imagerie: - Scoliose sévère s (supérieur à 30 ). - Hypoplasie des arcs postérieures avec aspect de scalopping sur les murs vertébraux par ectasie durale et méningocèle latérales). - Dysplasie des ailles du sphénoide noide,, déformation d des cotes. - Neurofibromes plexiformes et gliome du nerf optique. - Lésions focales en hyper signal T2 au niveau de la SB et la SG profonde.

24 Exophtalmie gauche chez une patiente âgée de 20ans. Plusieurs Taches cafés au lait au niveau cutané Axiale FSE T1 Axiale FSE T1 +gado Neurofibrome pléxiforme du nerf optique gauche dans le cadre d une neurofibromatose Type 1.

25 LES NEUROFIBROMATOSES Ce sont des affections neuro ectodermique d origine d héréditaire h «les phacomatoses». A- NEUROFIBROMATOSE TYPE 2 Affection héréditaire h caractéris risé par des multiples Schwanomes des nerfs craniens,, méningiomes m et ependymome. Imagerie: - Clé diagnostique: schwanome acoustique bilatéral (nerfs VII). - - Plusieurs tumeurs extra axiales - - Schwanomes des nerfs crâniens et rachidiens. - - Méningiomes de surface multiples. - - Ependymome du cordon médullaire m et du tronc cérébral. c - - Fréquence: quence:1/ Maladie autosomique dominante: anomalies du chromosome 22q12

26 Schwanomes multiples C1-C2 NEUROFIBROMATOSE TYPE 2

27 1 FSE T2 Patiente 55ans, céphalées + vertiges FLAIR T2

28 2 FSE T1 Fat sat +Gado NEUROFIBROME DES NERFS CRANIENS MIXTES GAUCHES: IX,X et XI.

29 Patient âgé 42ans, tuméfaction cervicale depuis quelques semaines FSE T1 FSE T2 fat sat FSE T1 fat sat +gado FSE T1 fat sat +gado SCHWANOME cervical de l espace S carotidien gauche C H

30 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES Ce sont des tumeurs des nerfs rachidiens et des parties molles dérivd rivées des nerfs périphp riphériques riques et de leurs gaines Distinguer entre un neurofibrome et un schwanome en près s opératoire est important car l approche chirurgicale est un peu différente: stratégie opératoire, pronostic post chirurgie: perte d une fonction nerveuse? Une excision marginale est souvent suffisante pour le schwanome pour préserver le nerf et sa fonction car le schwanome est généralement g séparable s du nerf. Pour le neurofibrome la résection r du nerf et de la tumeur est nécessaire n car la séparation s entre les deux n est n pas possible.

31 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES Les gros troncs nerveux sont les plus touchés s mais théoriquement tout les nerfs peuvent être le siège d une d localisation tumorale. NEUROFIBROME: Représente environ 5% des tumeurs des parties molles Intéresse des patients jeunes 20-30ans. Isolé ou dans 10% des cas faisant partie de neurofibromatose.. Siège: 1-Nerfs rachidiens: - intra dural extra médullaire, m - extension foraminale «en sablier» en para vertébral 2- Nerfs et racines périphp riphérique. rique. En cas de NF1: - localisation cervicale est plus fréquente que thoracique et lombaire - Atteinte uni ou bilatérale.

32 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES NEUROFIBROME: Taille: variable Macroscopie: morphologie - Localisé: 90% des cas - Diffus: infiltrant en sous cutané srtout chez les enfants et les jeunes. - Plexiforme : tortueux «sac de vers» pathognomonique du NF1. IMAGERIE - Atteinte Nerfs rachidiens: * Radiographies : «signes indirects» - Érosion osseuse (de contours réguliers, r installation très s lente): élargissement des foramens de conjugaison amincissement des pédicules. p scalopping vertébral en cas de NF1. - Atteinte Nerfs au niveau des extrémit mités: Aspect très s peu évocateur: - opacité de tonalité hydrique homogène - modifications osseuses au contact de la tumeur: amincissement cortical, parfois hypertrophie osseuse.

33 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES NEUROFIBROME: IMAGERIE * TDM: - Atteinte Nerfs rachidiens: - Érosion osseuse : mêmes signes que la radiographies mais plus nets et facile à identifier avec les reconstruction multi planaire des images - Neurofibrome : * Iso dense à la racine nerveuse * calcifications rares * rehaussement faible à modéré après s injection IV de PDC. - Atteinte Nerfs des extrémit mités: - Masse bien limitée hypodense par rapport au muscle( UH) - Rehaussement modéré homogène

34 Patiente âgée de 52ans, lombo sciatalgies chronique On vous présente le topogramme «scout view» de la TDM: Quelles anomalies notez vous? Élargissement du trou de conjugaison L3-L4 avec scalopping vertébral.

35 NEUROFIBROME de la racine L3 droite

36 Processus hypodense homogène bien limité Érosion osseuse régulière elargissant le trou de conjugaison C1-C2 gauche Neurofibrome C1-C2 gauche

37 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES NEUROFIBROME: IMAGERIE - Atteinte Nerfs rachidiens: * IRM: - Érosion osseuse. - Neurofibrome : * séquences pondérées T1: Iso signal à la racine nerveuse et la moelle. * séquences pondérées T2: - Iso et surtout hyper signal ( +intense que la graisse). - Signe de la cible: «pathognomonique 70% des cas» périphérie rie en hyper signal «tissu myxoide» centre hypo iso signal «tissu en fibro collagène». - Présence de cloisons en cas de type plexiforme.

38 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES NEUROFIBROME: IMAGERIE - Atteinte Nerfs rachidiens et des extrémit mités: * IRM: * séquences pondérées T1+ Gado: - Rehaussement modéré homogène après injection IV de Gadolinium. - Parfois il y a un rehaussement périphp riphérique rique avec un centre en hypo signal: équivalent du signe de la cible.

39 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES NEUROFIBROME: IMAGERIE - Atteinte Nerfs rachidiens et des extrémit mités: * IRM: * Quelques autres anomalies - L hémorragie intra lésionnelle est rare. - Parfois des lésions l vésiculaires v kystiques de petites tailles périphérique rique assez suggestive du diagnostic. - Signe de la couronne de graisse aplatie entourant la tumeur témoignant de son siège dans l espace l graisseux intermusculaire «inter fascia». - Atrophie musculaire avec aspect en hyper signal sur les séquences quences pondérées T2 témoignant t de la dénervation d des groupes musculaires du nerf atteint.

40 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES NEUROFIBROME: IMAGERIE - Atteinte Nerfs des extrémit mités: ECHOGRAPHIE : Examen simple, rapide, anodin et fiable de 1 ère intension devant toute masse ou tuméfaction des parties molles. Aspect morphologique: - lésion ovalaire bien limitée e de contours réguliers r parfois lobulé. - hypo échogène homogène( / muscle) avec un renforcement postérieur. Parfois on retrouve le signes de la cible : centre hyperechogène et périphp riphérie rie hypoéchog chogène très s suggestif du diagnostic - Hypervascularisation au Doppler couleur avec un index de résistance relativement élevé( ). 0.9). - Un aspect kystique est parfois noté partiel ou dominant.

41 FSE T2 fat sat FSE T2 FSET1 Fat sat +gado Neurofibrome C1-C2 gauche

42 Patient âgé de 32ans, NF1 Neurofibromes des racines de la queue de cheval FSE T1 +Gado

43 Patient 19ans, NF1 Neurofibromes multiples dorso lombaires

44 Schwanome d une racine nerveuse lombaire FSET1+Gado Aspect en sablier très caractéristique des tumeurs des racines rachidiennes

45 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES NEUROFIBROME: IMAGERIE - Atteinte Nerfs des extrémit mités: ECHOGRAPHIE :. Lésion ovalaire hypoéchog chogène homogène bien limitée e avec un renforcement postérieur hyper vascularisée e au doppler couleur. - POINT CAPITAL: - Mettre en évidence par un examen dynamique en temps réel r la continuité entre le nerf et la masse, élément de grande valeur pour le diagnostic positif et limiter ainsi les diagnostics différentiels. - La masse peut être: - Centrée par le nerf : souvent un neurofibrome - Excentrée par rapport au nerf: souvent un schwanome - Ce critère re n est n pas pathognomonique mais hautement évocateur

46 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES NEUROFIBROME Encapsulé ++ SCHWANOME

47 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES NEUROFIBROME: IMAGERIE - Atteinte Nerfs des extrémit mités: ECHOGRAPHIE :. Lésion ovalaire hypoéchog chogène homogène bien limitée e avec un renforcement postérieur hyper vascularisée e au doppler couleur. - Diagnostics différentiels: L échographie permet des distinguer facilement les masses solides des masses liquidiennes et évalue leurs vascularisation au Doppler Ainsi elle enrichie la gamme diagnostic e - - Adénopathies dans les parties molles: lymphomateuses,, inflammatoire. - - Kyste synovial remanié «ganglion cyst»

48 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES SCHWANOME : Plus fréquent, représente environ 5%-10% des tumeurs des parties molles Intéresse des patients jeunes 20-40ans. Souvent lésion l solitaire Rarement multiples associé dans (5%) NF1 et plus rarement NF2 Siège: 1-Nerfs rachidiens: 30% des tumeurs médullairem - intra dural extra médullaire: m 70-75%, - intra et extra dural «en sablier»:15%. - extra dural: 15%. Dorsal > cervical = lombaire. 2- Nerfs et racines périphp riphérique: rique: médiastin,retrop, retropéritoineritoine région cervical 25% des tumeurs des extrémit mité: : nerfs ulnaire et péronier. p

49 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES SCHWANOME : Siège: 1-Nerfs rachidiens: 30% des tumeurs médullairem - intra dural extra médullaire: m 70-75%, - intra et extra dural «en sablier»:15%. - extra dural: 15%. Dorsal > cervical = lombaire. 2- Nerfs et racines périphp riphérique: rique: médiastin,retrop, retropéritoineritoine région cervical 25% des tumeurs des extrémit mité: : nerfs ulnaire et péronier. p Morphologie: Lésion ovalaire fusiforme encapsulée e par le périnèvre excentrée par rapport au nerf d origine. d

50 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES Atteinte des Nerfs des extrémit mités: IMAGERIE: ECHOGRAPHIE : Lésion ovalaire hypoéchog chogène homogène bien limitée e avec un renforcement postérieur hyper vascularisée e au doppler couleur. Situation/ nerf Forme : Fusiforme, ovoïde Doppler Index de résistance:irr NEUROFIBROME Lésion centrée e par le nerf Pas de difference IR < Lésion excentrée e par rapport au nerf IR SCHWANOME significative

51 Patient 36ans,Tuméfaction profonde la face postérieure de la cuisse gauche avec douleurs irradiant vers le pied. Lésion ovalaire hypodense bien limitée SPC Rehaussement modéré après injection IV de PDC APC

52 Lésion ovalaire en discret hypo signal bien limitée de contours régulier sur le trajet du grand nerf sciatique gauche FSE T1 FSE T1+ gado FSE T1 Fat sat + gado Rehaussement en cocarde: Signe de la cible. Œdème des parties molles péri lésionnelle SCHWANOME DU GRAND NERF SCIATIQUE GAUCHE

53 Patient âgé de 26ans, douleurs la cuisse droite avec des décharges électriques à la palpation profonde de la cuisse Lésion oblongue de 3cm de grand axe bien limitée de contours régulier hypoéchogène discrètement échogène au centre avec un renforcement postérieur. Noter: - La continuité du nodule avec une structure linéaire hypo échogène «la queue du nodule : nerf» origine nerveuse très probable. - le nodule est excentré par rapport au nerf d origine: Très probablement c est un schwanome Aspect hyper vascularisé du nodule au Doppler Couleur

54 Nodule en iso signal /muscle bien limitée encapsulé Homogène de la face antéro interne De la cuisse droite au dépens du nerf saphène interne FSET1 FSET1 fat Sat +Gado Rehaussement important homogène du nodule SCHWANOME DU NERF SAPHENE INTERNRE FSET2 Nodule en Hyper signal /muscle

55 Patiente âgée de 41ans, masse axillaire évoluant depuis 2ans. STIR FSET1 NEUROFIBROME axillaire droit FSE T1 fat sat+gado

56 Patient âgé de 34ans,masse de la face médiale du coude gauche évoluant depuis quelques années étiquetée lipomateuse malgré les décharges électriques à sa pression. Elle est devenue douloureuse après une chute survenue 3mois auparavant SCHWANOME DU NERF ULNAIRE

57 Le Patient précédent Rho fat sat FSE T1 Rho fat sat Rho

58 FSE T1 fat sat +Gado SCHWANOME DU NERF ULNAIRE

59 LES TUMEURS BENIGNES DES NERFS PERIPHERIQUES Age Échographie Lésion ovalaire hypoéchog chogène homogène bien limitée e avec un renforcement postérieur hyper vascularisée e au doppler couleur IRM Neurofibrome 20-30ans - Lésion centrée e par le nerf. - Pas de capsule Index de résistance r au doppler plus bas (0.7) Signe de la cible en T2 Rehaussement central après s injection IV de gado Rehaussement plus modéré Schwanome ans - Lésion excentrée e par rapport au nerf - Capsule plus nette - Index de résistance r au doppler plus haut ( ) 0.9) Tsai W et al RSNA Rehaussement important plus homogène.

60 CONCLUSION Les tumeurs nerveuses périphp riphériques riques bénignes b sont substituées au Neurofibrome et au Schwanome. Ces tumeurs intéressent les nerfs crâniens, les nerfs rachidiens et les nerfs distaux dans les parties molles. Pour les nerfs crâniens le Schwanome du nerf VIII est de loin le plus fréquent d une d façon isolé ou bilatérale dans le cadre d une d neurofibromatose type 2. L IRM est l examen l princeps pour le diagnostic positif de ces lésions, l rechercher d autres d anomalies cérébrales c associées et éliminer des diagnostics différentiels surtout des lésions l des angles ponto cérebelleux.

61 CONCLUSION Pour les nerfs Rachidiens : Les radiographies standard peuvent suspecter le diagnostic en objectivant un élargissement des foramens de conjugaison avec un scalopping vertébral. La TDM et surtout l IRM l confirment le diagnostic avec précision de l extension l endo canalaire et rechercher d autres d localisation surtout dans le cadre d une d neurofibromatose.

62 CONCLUSION Pour les tumeurs nerveuses distales des parties molles L échographie est le premier examen a réaliser:facile et fiable peu coûteuse et anodine, elle permet d éd évoquer le diagnostic dans la majorité des cas et l IRM l confirmera cette hypothèse avec plus de précision et de certitude.

63 CONCLUSION Distinguer entre un neurofibrome et un schwanome en près s opératoire est important car l approche chirurgicale est un peu différente: stratégie opératoire, pronostic post chirurgie: perte d une d fonction nerveuse? Une excision marginale est souvent suffisante pour le schwanome pour préserver le nerf et sa fonction car le schwanome est généralement g séparable du nerf. Pour le neurofibrome la résection r du nerf et de la tumeur est nécessaire n car la séparation s entre les deux n est n pas possible.

64 CONCLUSION Les moyens d imagerie d en particulier l échographie et l IRMl permettent avec quelques caractéristiques ristiques distinctives de faire cette approche mais sans certitude. Quelques éléments tel que le signe de la cible sur les séquences s pondérées T2 et le rehaussement central de la lésion l sont en faveur d un neurofibrome de l ordre l de 70% des cas. Des études multicentriques sur un nombre plus important de cas seraient nécessaire n pour une approche plus précise et plus fiable de l imagerie.

65 PRINCIPALES REFERENCES 1- Lin J et Martel W. Cross sectionnal imaging of peripheral Nerve sheath tumors: CharecteristicsSigns on CT, MRI and sonography.. AJR 176;2001 ;176: Jee W H et al Extra axial neurofibromas versus neurilemmomas: descrimination with MRI. AJR2004;183: Reynolds D L jr et al Sonographic charactréistics of peripheral nerve sheath tumors.. AJR2004;182: Ross J. Diagnostic imaging:spine AMIRSYS ELSEVIER. 5-Osborn A. diagnostic imaging: Brain 2004 AMIRSIS

66 MERCI DE VOTRE ATTENTION

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE?

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE? TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE? R.CAMPAGNA, F.THEVENIN, D.RICHARME, H.GUERINI, A.FEYDY, F.LAROUSSERIE, JL.DRAPÉ Service de Radiologie B CHU

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen

Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen Neurofibromatose 1 Maladie de Von Recklinghausen La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque O Bruot, V Laurent, P.A Ganne, C Barbary, S Corby, E Kermarrec, S Béot, D Régent Service de Radiologie Brabois Adultes JFR Octobre 2006 CHU NANCY Préface

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir CHU Henri Mondor IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir P.Zerbib, A.Luciani, F.Pigneur, R.Raymond, A.Rahmouni CHU Henri Mondor Créteil Service Imagerie Médicale Pr.A.RAHMOUNI Objectifs Comprendre

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 (1) Service de NeuroImagerie Diagnostique et Thérapeutique, CHU Bordeaux, Université de Bordeaux (2) Neurocentre Magendie, INSERM U 862, Université de Bordeaux

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique Images en «franc» hypersignal du pelvis féminin Atlas iconographique Cavet M, Soyer P, Malzy P, Bendavid S, Merlin A, Martin-Grivaud S, Rymer R RADIOLOGIE VISCERALE ET VASCULAIRE, HOPITAL LARIBOISIERE

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

INTRODUCTION; OBJECTIFS; NOTRE SÉRIE;

INTRODUCTION; OBJECTIFS; NOTRE SÉRIE; PLAN INTRODUCTION; OBJECTIFS; NOTRE SÉRIE; MATÉRIELS & MÉTHODES; RÉSULTATS; DISCUSSION: GÉNÉRALITÉS; RAPPEL ANATOMIQUE DE LA BASE DU CRÂNE; CLASSIFICATION DES TBC; CLINIQUE. LES MOYENS D IMAGERIE DES TBC;

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Moyens d étude de la peau

Moyens d étude de la peau Moyens d étude de la peau Dr. Yannick Le Corre yalecorre@chu-angers.fr Service de Dermatologie Vénéréologie Pr. L. Martin 2011-2012 CHU Angers UE Revêtement cutané Dermoscopie ou Dermatoscopie Examen de

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile Systématisation VCI Fémorale Superf. 3/4 Iliaque Poplitée La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier Mars 2015 Fémorale Sural Difficultés et Pièges: écho-doppler Veineux

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

PAN CEPH 3D CAS CLINIQUES. Apport du cône beam en cabinet dentaire

PAN CEPH 3D CAS CLINIQUES. Apport du cône beam en cabinet dentaire PAN CEPH 3D CAS CLINIQUES Apport du cône beam en cabinet dentaire CAS CLINIQUES - IMAGERIE 3D Introduction Bonjour, Nous vous invitons à découvrir dans cette brochure quelques exemples concrets de l apport

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras Didier FONTÈS Institut Main, Epaule et Sport Paris Espace Médical Vauban - Paris VII e Séminaire DIU d Arthroscopie 2012 Le

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements, soins et innovation OCTOBRE 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein in situ COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome

Plus en détail

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Remerciements...v Préface... vii Avant-propos... xi Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Nomenclature française traditionnelle et terminologie anatomique officielle...xvii Table des matières...

Plus en détail

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes LE LARYNX Le larynx est un conduit aérien qui joue un rôle essentiel dans la phonation mais aussi dans la respiration. Suite au larynx, se trouve la glotte, une zone rétrécie qui délimite les voies aériennes

Plus en détail

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Anatomie descriptive et fonctionnelle de l extrémité inférieure du radius Résumé : Les fractures

Plus en détail

Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique

Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique S A l (1) G H (2) S S Aptel (1), G Hossu (2), S Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique innovation

Plus en détail

Item 201. Évaluation de la gravité et recherche des complications précoces chez un traumatisé crânio facial : fracture du rocher.

Item 201. Évaluation de la gravité et recherche des complications précoces chez un traumatisé crânio facial : fracture du rocher. Item 201. Évaluation de la gravité et recherche des complications précoces chez un traumatisé crânio facial : fracture du rocher. I. INTRODUCTION II. MECANISME DES FRACTURES DU ROCHER III. TABLEAU CLINIQUE

Plus en détail

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES I ECZEMA ET LESIONS ECZEMATIFORMES II LICHEN PLAN III LICHEN SCLERO-ATROPHIQUE IV MALADIE LUPIQUE V PSORIASIS VI AUTRES Parapsoriasis Kératodermies

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

IMAGERIE DES LESIONS MUSCULO SQUELETTIQUES DU FOOTBALLEUR PROFESSIONNEL

IMAGERIE DES LESIONS MUSCULO SQUELETTIQUES DU FOOTBALLEUR PROFESSIONNEL Journées Françaises de Radiologie Paris, Octobre 2008 IMAGERIE DES LESIONS MUSCULO SQUELETTIQUES DU FOOTBALLEUR PROFESSIONNEL M SAID*, S BEN YAHIA**, R ATALLAH*, R ELA BED*, M ALLEGUE, K ELABED*, J DAHMENE**,F

Plus en détail

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat rappeler l examen clinique du rachis Reconnaître les signes d alertes(red flags) Distinguer la lombalgie commune d une lombalgie

Plus en détail

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI Fonction de conduction de la moelle épinière Dr F. TOUMI I. GENERALITES : Communication Moelle avec les centres supra spinaux Communication Intra segmentaire (ipsilatérale / controlatérale) Communication

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro Déficit neurologique récent Dr N. Landragin CCA Neuro Question vague: couvre toute la neurologie... ou presque... comprendre une démarche diagnostique en neurologie...? Cas clinique n 1 Mlle M, 21 ans,

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

Veraviewepocs 3De Le Panoramique dentaire qui répond à tous vos besoins en imagerie tridimensionnelle (3D)

Veraviewepocs 3De Le Panoramique dentaire qui répond à tous vos besoins en imagerie tridimensionnelle (3D) Veraviewepocs 3De Le Panoramique dentaire qui répond à tous vos besoins en imagerie tridimensionnelle (3D) Thinking ahead. Focused on life. Veraviewepocs 3De Le générateur à Rayons X pour tous vos besoins

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre Accidents musculaires Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre I. Lésions musculaires aiguës Classification Clinique

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction Matériel

Plus en détail

Concours d Internat et de Résidanat

Concours d Internat et de Résidanat Concours d Internat et de Résidanat Ce programme a pour but d aider à la préparation des concours d internat et de résidanat. Il ne constitue en aucun cas un répertoire de «questions d examen» mais une

Plus en détail

La sciatique par hernie discale Description médicale :

La sciatique par hernie discale Description médicale : La sciatique par hernie discale Description médicale : Le terme hernie est utilisé pour décrire la saillie d un disque intervertébral le plus souvent au contact d une racine nerveuse. Entre chacune des

Plus en détail

Déficit moteur et/ou sentif des membres

Déficit moteur et/ou sentif des membres Déficit moteur et/ou sentif des membres I. Causes non neurologiques de déficit moteur ou sensitif II. Stratégie diagnostique III. Examens complémentaires IV. Situations diagnostiques particulières V. Complications

Plus en détail

Genou non traumatique

Genou non traumatique Epidémiologie Genou non traumatique Laure Brulhart (Paola Chevallier) 25 37% des patients >50 ans souffrent de gonalgie 50% restriction dans les AVQ 33% consultent leur généraliste Facteurs associés avec

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

Les tumeurs du cerveau

Les tumeurs du cerveau Juin 2010 Les tumeurs du cerveau collection GUIDEs de référence le CERVEAU LES TUMEURS DU CERVEAU LE DIAGNOSTIC LES TRAITEMENTS LA RECHERCHE LA VIE QUOTIDIENNE www.e-cancer.fr L Institut national du cancer

Plus en détail

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE D ALGER DEPARTEMENT DE 1- SPECIALITE : PROTHESE 1 Anatomie dentaire 2 Les matériaux à empreinte 3 Les traitements pré-prothetiques

Plus en détail

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale,

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale, LES «ANNEXES» DE LA CAVITE ORALE La Langue La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale, occupe l espace dans cette cavité orale, dans la concavité de l arche mandibulaire,

Plus en détail

Exemple 1: Entorse cheville. ÉVALUATION INITIALE: entorse cheville

Exemple 1: Entorse cheville. ÉVALUATION INITIALE: entorse cheville DPPS 4.0 RAPPORT EXEMPLES Les rapports que vous trouvez ci-joints ont étés élaborés en utilisant certains protocoles d exemple que vous trouvez dans le dossier C:\Delos\User\Trials\Dossier Général. On

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Les céphalées aux urgences G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Céphalées et urgences Pathologie très fréquente dans la population générale ; 5 ième motif de consultation aux urgences (Minen

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) (1) Pôle d Imagerie, service de Radiologie, CHU Caen (2) Pôle Cardio-thoracique, service de Chirurgie

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

EPIDEMIOLOGIE: Paralysie du VI Etiologie en fonction de l âge : Paralysie du VI

EPIDEMIOLOGIE: Paralysie du VI Etiologie en fonction de l âge : Paralysie du VI EPIDEMIOLOGIE: Paralysie du PARALYSIES DU NERF OCULOMOTEUR (NERF ABDUCENS) La paralysie du muscle droit latéral est la plus fréquente des paralysies des muscles extra oculaires, et la douzième en fréquence

Plus en détail

Articulations du coude et de l avant-bras

Articulations du coude et de l avant-bras Articulations du coude et de l avant-bras 1 Articulation du coude 1.1 Définition Le coude est l articulation intermédiaire du membre supérieur. Elle comprend trois articulations distinctes entre l humérus,

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Déficit moteur et/ou sensitif des membres

Déficit moteur et/ou sensitif des membres 1 Item 301 Déficit moteur et/ou sensitif des membres I. UN TROUBLE DE LA MOTILITÉ PEUT AVOIR DE NOMBREUSES CAUSES NON NEUROLOGIQUES II. L ORIENTATION DIAGNOSTIQUE, FACE À UN DÉFICIT MOTEUR OU SENSITIF

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008 SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Spondylarthrites Décembre 2008 OBJECTIFS - Mieux identifier les patients atteints de spondylarthrite afin de raccourcir le délai entre l apparition des symptômes

Plus en détail

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie Enfant MC Assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire 3 types Mastites infectieuses Mastites non infectieuses Cancer inflammatoire 2 situations cliniques Allaitement Hors

Plus en détail

DÉFINITION OBJECTIFS. Information délivrée le : Cachet du Médecin : Au bénéfice de : Nom : Prénom :

DÉFINITION OBJECTIFS. Information délivrée le : Cachet du Médecin : Au bénéfice de : Nom : Prénom : Version 2 mise à jour nov 2011 Information délivrée le : Cachet du Médecin : Au bénéfice de : Nom : Prénom : Cette fiche d information a été conçue sous l égide de la Société Française de Chirurgie Plastique

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail