SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE Communauté d Agglomération du Beauvaisis ETUDE AGRICOLE

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1 SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE Communauté d Agglomération du Beauvaisis ETUDE AGRICOLE 23 novembre 2009

2 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 2/33 REALISATION DE L ETUDE CHAMBRE D AGRICULTURE DE L OISE Rue Frère Gagne BP BEAUVAIS CEDEX Tél : Fax : Intervenants : Synthèse et rédaction : Anne-Claire QUENARDELLE Christian DERSIGNY Contributions thématiques : Benoît COUSIN (filières de développement agro-ressources) Christian DERSIGNY (potentialités agronomique) Laurence MARGERIN (agro-tourisme) Enquêtes : Denis CAPRONNIER Marianne VERBEKE Nathalie DEVILLERS

3 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 3/33 Sommaire 1 POTENTIALITES AGRONOMIQUES DES SOLS SOURCES DOCUMENTAIRES SOLS DE LIMONS ET LIMONS A SILEX DES PLATEAUX CRAYEUX (SECTEURS DU PLATEAU PICARD ET DU PLATEAU DE THELLE) SOLS HUMIDES ET INONDABLES DE LA VALLEE DU THERAIN LES SOLS DU PAYS DE BRAY : TERRES DE CONTRASTES SOLS SABLEUX DES BORDURES DU PLATEAU CLERMONTOIS FILIERES DE PRODUCTION EN AGRO-RESSOURCES LA DEMANDE L OFFRE AGRO-TOURISME ACCUEIL A LA FERME HEBERGEMENT RURAL VENTE DIRECTE ACCUEIL PROJETS EN COURS DE REFLEXION ACTIVITE ASSOCIATIVE DONNEES DESCRIPTIVES DE L AGRICULTURE METHODE LES AGRICULTEURS DONT LE SIEGE D EXPLOITATION SE TROUVE A L EXTERIEUR DU PERIMETRE NE SONT PAS REPRESENTES DANS LES RESULTATS DES AGRICULTEURS DANS LA FORCE DE L AGE, UN TERRITOIRE EN RENOUVELLEMENT DES SURFACES AGRICOLES DANS LA MOYENNE DEPARTEMENTALE UNE OCCUPATION DES SOLS DOMINEE PAR DES CULTURES ANNUELLES DIVERSIFIEES DES SYSTEMES D EXPLOITATION POLYCULTURES - ELEVAGE ET CEREALIERS DES EXPLOITATIONS QUI GENERENT DES EMPLOIS DES AGRICULTEURS SOUCIEUX DE LA PRESERVATION DE L ENVIRONNEMENT TROIS TERRITOIRES AGRICOLES LE PLATEAU PICARD LE BRAY NORMAND LA FRANGE BRAYONNE LES PERSPECTIVES A 10 ANS...30

4 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 4/ LE RENOUVELLEMENT DES EXPLOITATIONS PROJETS DE DEVELOPPEMENT LA GESTION ENVIRONNEMENTALE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE AU SEIN DU SCOT DE LA CAB...33

5 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 5/33 1 Potentialités agronomiques des sols Le territoire de la Communauté d Agglomération du Beauvaisis est établi à la jonction de plusieurs régions naturelles aux caractéristiques géologiques contrastées carte N 1. Cette diversité de substrats géologiques induit des caractéristiques de sols très variées : - textures sableuses, limoneuses, argileuses ou tourbeuses ; - réserves hydriques faibles à élevées, dans une gamme qui va du simple au triple ; - régimes hydriques contrastés : sols sains de plateau, sols hydromorphes 1 de vallée ou du Pays de Bray. - pentes nulles à prononcées ; - présence ou non de cailloux. La combinaison de ces facteurs se traduit en terme de potentialités agronomiques par : - la gamme de cultures praticables (degrés de liberté dans le choix des cultures) ; - La facilité de travail du sol ; - le potentiel de rendement (productivité). carte N 1 : périmètre de la Communauté d Agglomérat ion du Beauvaisis sur fond de carte géologique (source : BRGM Ech : 1/ ) Plateaux crayeux avec couverture limoneuse Boutonnière du Pays de Bray : substrats argileux, sableux, gréseux (voir schéma en coupe plus loin) Périmètre CAB Versants sableux des plateaux du Clermontois (calcaire dur) 1 L hydromorphie est le signe d un engorgement du sol durant une période plus ou moins longue de l année. Cet engorgement se traduit au plan agricole par des conséquences sur le choix des espèces cultivables et la capacité à entrer ou non dans les parcelles pour effectuer les travaux.

6 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 6/ Sources documentaires Outre notre propre expertise, les sources d information agro-pédologiques qui ont servi à la définition des potentialités agronomiques des sols sont : - La carte des pédopaysages de l Oise (carte N 2) Echelle 1: ème éditée dans le cadre du programme IGCS du ministère de l agriculture réalisée par l ISAB et l ISA Lille. - la carte des sols du département de l Oise 1976 Echelle 1/ ème réalisée par l INRA et la DDAF Oise - incomplète sur la partie Nord du périmètre de l agglomération du Beauvaisis. Elle fournit deux types d informations : o localisation et description des sols, sensu stricto ; o indication de leurs aptitudes culturales (carte N 3 ). - Le Guide Agronomique des Sols de l Oise publié par l ISAB et la Chambre d Agriculture : ensemble de fiches descriptives des sols du départements incluant leurs caractéristiques agronomiques et une indication de localisation préférentielle sur cartes à petite échelle. 1.2 Sols de limons et limons à silex des plateaux crayeux (secteurs du Plateau Picard et du Plateau de Thelle) Ces sols à dominante limoneuse sont les plus fertiles et aussi les plus représentés sur les zones du Plateau Picard et du Plateau de Thelle Ils varient surtout par leur profondeur et la présence plus ou moins prononcée de cailloux de silex. Les deux grands types décrits ci-dessous sont les plus représentés, mais tous les intergrades peuvent être rencontrés Les limons profonds à moyennement profonds présents sur ces secteurs offrent beaucoup de caractéristiques favorables à l exploitation agricole (sols aux meilleurs potentiels sur le carte N 2) : - Réserve hydrique importante (environ 140 à 200 mm d eau utile pour les cultures à enracinement profond, ex : blé et betteraves) - Pente nulle ou modérée, - Absence de caillou, - Bon drainage naturel, - Facilité de travail du sol (faible demande en énergie, faible degré d usure et de cassure des matériels). Potentiel agricole : - très large gamme de cultures possibles. - productivité élevée Les limons à silex présentent quelques contraintes agronomiques mais restent des sols au bon potentiel : - Présence des cailloux de silex, - Réserve hydrique moyenne (environ 150 mm d eau utile), - Pente faible à modérée Potentiel agricole : - La présence de cailloux empêche la culture de pomme de terre et légumes de plein champ et en traîne une usure prématurée des pneumatiques. - La productivité est moyenne.

7 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 7/33 carte N 2 : extrait de la carte des pédopaysages de l Oise 1995 Echelle 1: (source : ministère de l agriculture ISAB - ISA Lille) ème Vallée du Thérain Plateau Picard Pays de Bray Bordure Clermontois 121 & 122 Plateau de Thelles Légende : 121 Renvois vers N des paragraphes du texte / description des sols Périmètre de la Communauté d Agglomération du Beuvaisis Limites de grandes zones pédopaysagiques Limites de sous-zones Zones urbanisées

8 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 8/ Argiles à silex et sols superficiels sur craie des bordures de plateaux et versants : Lorsqu on s approche des bords de plateau les sols deviennent moins profonds et laissent affleurer l argile sous-jacente issue de l altération de la craie, ces argiles sont souvent riches en silex d où le nom d argile à silex donné à ces sols (autre nom vernaculaire : «bief»). Passée la bordure de plateau, en descendant sur les versants des vallons secs ou des vallées, on rencontre des sols très superficiels sur craie, appelés «cranettes». Cette succession de sols est typique des vallées de plateau crayeux (Plateau picard et Plateau de Thelle). Ces biefs et cranettes sont des sols superficiels, ils offrent un moindre potentiel agronomique : - Limitation des cultures possibles liée à la présence de cailloux ou à la texture argileuse. - Limitation de la mécanisation à cause de la pente modérée à forte. - Limitation de la productivité liée à la faible réserve hydrique. C est pourquoi de nombreuses bordures de plateaux et de nombreux versant sont restés boisés (ex : rive droite du Thérain, rive gauche de la Liovette notamment) 1.3 Sols humides et inondables de la vallée du Thérain Les sols de la vallée du Thérain sont développés sur deux types de matériaux: - alluvions de texture limoneuse ou limono-sableuse en amont de Fouquenies surtout; - matériaux tourbeux à l aval. Notons qu une part importante des surfaces concernées ont été destinées à l extraction de granulats, réduisant fortement l exploitation agricole de ce type de milieu. Les sols de la vallée sont toujours hydromorphes à faible profondeur, voire dès la surface. Ce fait est lié à la présence d une nappe alluviale sub-affleurante. Par ailleurs en cas d excédent pluviométrique prolongé, le Thérain peut déborder, ces 20 dernières années 4 crues ont provoqué des inondations, notamment lors des événements exceptionnels de décembre 1999 et mars Les sols d alluvions limoneuses ou limono-sableuses Avantages : - Bonne alimentation en eau des cultures, grâce à la présence de nappe proche de la surface. - Facilité de travail du sol; - Leur aptitude au ressuyage est bonne à moyenne, ce qui les rend moins vulnérables aux arrières effets des inondations. Inconvénients : - engorgement en période hivernale ; Potentiel pour l agriculture : L engorgement de ces sols réduit fortement la gamme des cultures possibles : la plupart sont exploités en prairies permanentes. Quelques parcelles moins soumises à l engorgement du fait d un positionnement topographique légèrement privilégié sont exploitées en cultures annuelles. C est le cas sur la rive droite du Thérain entre Troissereux et Saint-Just des-marais. Lorsqu ils sont ainsi exploités en cultures annuelles, hors accident de campagne, inondation par exemple, leur réserve hydrique, permet une bonne productivité Les sols tourbeux Ils sont engorgés en permanence. Leur exploitation est essentiellement réalisée à travers le pâturage et la fauche de prairies permanentes, ou tournée vers la populiculture présente sur les secteurs de Therdonne et Rochy-Condé.

9 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 9/ Les sols du Pays de Bray : terres de contrastes La spécificité du Pays de Bray provient d une curiosité géologique, à savoir un pincement local de la couverture sédimentaire et son creusement par l érosion, entraînant l affleurement d une succession de matériaux très divers : craies marneuses, gaize, sables,et argiles recouverts par endroit avec des limons d origine éolienne. L ensemble a l allure d une mosaïque de substrats et de sols aux caractéristiques des plus variées Sols sableux et grés du Haut Bray Entre l Avelon et une ligne formée par Savignies, St-Germain-la-Poterie, St-Paul, des sols de texture sableuse à argilo-sableuse, localement grésifiés, couvrent un paysage de collines boisées. Peu adaptés à l exploitation agricole, du fait de pentes fortes, du caractère acide, de la faible réserve hydrique et des blocs de grés présents par endroit, ces sols sont souvent restés en forêt ou sont exploités en prairie Les sols humides du Bas-Bray Ces sols sont de texture limoneuse à sablo-limoneuse, en général assez profonds. Ils reposent souvent sur des matériaux imperméables qui leur confèrent ce caractère humide défavorable à la mise en culture. Certaines zones au placage limoneux plus épais (ex : Grumesnil) offrent de meilleures conditions de cultures. Avantages : - Facilité de travail du sol ; Inconvénients : - mauvaise aptitude au ressuyage et engorgement en période hivernale ; - mauvais enracinement des cultures d hiver. Potentiel pour l agriculture : Le ressuyage difficile de ces sols rend plus difficile leur exploitation. Pour corriger ce problème certaines parcelles ont été drainées. Beaucoup sont exploitées en prairies permanentes. Quelques parcelles moins soumises à l engorgement sont exploitées en cultures annuelles et expriment un potentiel élevé Les sols limoneux et crayeux des franges nord et sud du Bray Ils se sont développés au pied de la cuesta, sur des craies marneuses localement recouvertes de limons. Ce sont des sols au bon drainage naturel, contrastant de ce fait fortement avec les sols du Bas-Bray tout proche, au nord. Ces sols sont en général exploités en cultures annuelles et offrent de bons voire très bons potentiels. 1.5 Sols sableux des bordures du plateau clermontois Ils sont présents en bordure ouest du plateau calcaire du clermontois, uniquement sur le secteur sud-est de Warluis et donc très peu représentés dans le périmètre de la Communauté d Agglomération du Beauvaisis. Avantages : - Drainage naturel assez rapide et donc facilité d accès, Inconvénients : - réserve hydrique faible à moyenne (60 mm à 120 mm d eau utile) - Pentes localement prononcées Potentiel pour l agriculture : - gamme restreinte de cultures : céréales, oléoprotéagineux, prairies essentiellement.

10 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 10/ productivité faible à moyenne selon le niveau de la réserve hydrique Carte N 3 : Extrait de la carte d aptitudes cultura les des sols du département de l Oise INRA DDAF OISE 1976 Légende Sols profonds, sans contrainte notable Sol profonds à pente modérée 5 à 10 % Profondeur limitée, pente modérée et pierrosité 10-25% Potentiel croissant Profondeur fortement limitée (souvent par la craie), pente modérée à forte et pierrosité 10-25% Caractère séchant texture souvent sableuse Zones urbanisées Contraintes croissantes Bois, forêts Engorgement temporaire et profondeur limitée Engorgement fréquent 121 Engorgement fréquent et submersion possible Renvois vers N des paragraphes du texte / description des sols Engorgement permanent et submersion fréquente

11 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 11/33 2 Filières de production en agro-ressources L origine de l engouement pour les énergies renouvelables est à rechercher dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) et dans la fin annoncée des énergies fossiles. Ce combat pour lutter contre le réchauffement climatique et préparer l après pétrole a propulsé les énergies renouvelables sur le devant de la scène et avec elles la biomasse. Figurent sous l appellation biomasse, le bois, les déchets végétaux, les co-produits agricole et les cultures dédiées. Notons que l usage de la biomasse n est pas qu énergétique. Le développement rapide des biomatériaux, que ce soit dans le BTP ou pour la fabrication de pièces automobiles, est une autre source de valorisation de ces cultures. Soulignons aussi, les investissements considérables du secteur de la chimie verte pour impulser de nouveaux produits. Sur ces deux derniers point, soulignons que la Région Picardie, à l origine du pôle de compétitivité Industrie et Agro-Ressources avec la Région Champagne-Ardennes, est bien placée pour participer à cette envolée. Sur ce vaste sujet des énergies renouvelables, les agriculteurs présentent la caractéristique de pouvoir intervenir dans de nombreux secteurs et ainsi proposer un bouquet de solutions. - la valorisation des toitures des bâtiments agricoles pour produire de l électricité à partir de panneaux solaires - la mise en place de petites éoliennes (moins de 12 m )) - la mise en place d unité deméthanisation à la ferme permettant de produire chaleur et électricité - la production de cultures dédiées (miscanthus, taillis à courte ou très courte rotation ) - la valorisation de sous ou co-produits agricole (paille, anas de lin, écart de triage, effluents d élevage ) 2.1 La demande La demande s exprime actuellement très clairement au niveau - des collectivités locales (villes de Beauvais Breteuil, communauté de communes du Pays de Bray ), - du réseau des artisans chauffagistes du département, - et dans une moindre mesure des particuliers. Si elle n est pas actuellement quantifiable il est certain que la demande ira croissante. Il convient donc dès à présent de construire une offre durable. 2.2 L offre Le travail sur l offre s opère sur plusieurs domaines : L expérimentation : Le département de l Oise est engagé depuis 2006, au sein d un réseau inter-régional Picardie Champagne Ardennes, dans un ensemble d essais visant à acquérir des références sur ces cultures dédiées. L Oise possède de réels atouts agronomiques pour ces cultures. De plus la vitrine de taillis à très courte rotation valorisant des eaux usées du Syndicat des eaux de Sacy-le-Grand montre qu il est possible dans certains territoires de conjuguer production de biomasse et gestion des eaux usées Actuellement les travaux portent sur la mécanisation de la chaîne de production (implantation, récolte, transport)

12 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 12/ La production : La biomasse peut avoir deux origines, la biomasse issue de productions en place (sous et coproduits, haies, bois et forêts ), et la biomasse produite. Des travaux menés lors de l Inventaire Forestier National ont montré que la valorisation des bois issus de l accroissement naturel et non utilisés par d autres filières (œuvre, papeterie, déroulage ) représente en Picardie une production annuelle de 270 millions de équivalents litres de fioul. De même, l institut du végétal Arvalis et l INRA ont mis en évidence qu en Picardie, la disponibilité (hors concurrence d usage, et contrainte agronomique) en paille était de t soit 250 millions d équivalents litres de fioul. Enfin le pôle IAR a réalisé sur les deux régions engagées dans ce programme, un inventaire exhaustif et localisé des ressources en biomasse : Canton Beauvais Nord- Est Nivillers Beauvais Sud Ouest Auneuil Accroissement courant annuel en Bois d élagage en tonnes Feuillus Conifères Total Si la disponibilité de la ressource n est actuellement pas une contrainte, les conditions de sa mobilisation font l objet d un travail régional. Les travaux portent sur : - l adaptation sol-plantes - les rotations de cultures - les contraintes de parcellaire (surface, accessibilité) - les aspects mécanisation et main d œuvre - les prix de revient La distribution : Les différentes biomasse présentent la caractéristique commune d une densité très faible. Ce qui impose la plus grande rigueur dans lae logistique (du stockage à la livraison). A l initiative du Conseil Régional de Picardie et des trois Conseils Généraux, une Société Coopérative d Intérêt Collectif a été créée le 16 juin dernier. Cette structure a pour objectif d approvisionner durablement en bio-combustible les futures chaudières biomasse. Des plates-formes de stockage mailleront le territoire régional picard. Elle est particulièrement intéressante pour des projets répondant à des besoins collectifs d un territoire et d une filière d activité donnée. Ainsi réunit-elle, au sein de son actionnariat, des collectivités qui organisent et encouragent la demande sur leur territoire et les professionnel du bois qui y répondent de manière organisée. Plus de 50 professionnels sont représentés au sein de la SCIC. Des agriculteurs se sont aussi diversifiés dans ces nouveaux métiers de production et de distribution de biomasse.

13 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 13/ Les massifs forestiers de l Oise

14 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 14/33 3 Agro-tourisme accueil à la ferme Par accueil à la ferme, nous entendons : hébergements à la ferme, restauration, vente directe, fermes équestres, pensions de chevaux, fermes pédagogiques, fermes de découverte, goûters à la ferme, salles d accueil à la ferme proposés par des agriculteurs. 3.1 Hébergement rural Chambres d hôtes labellisées Gîtes de France ferme du Colombier à Savignies 5 chambres d hôtes labellisées Gîtes de France 3 épis dont 1 chambre handicapés Capacité : 14 personnes Nombre de chambres labellisées Gîtes de France sur le territoire de la CAB, Savignies inclus : 10 chambres d hôtes avec une capacité d accueil totale de 26 personnes Gîtes d étape et de séjour : 1 Dont agriculteur : 1 Mr et Mme Gaudissart à Fouquenies 6 chambres de 4 pers 1 chambre de 2 pers 1 salle d accueil Capacité : 26 pers Labellisé Gîtes de France 3 épis Logement étudiants «CAMPUS VERT» Le concept «Campus vert» : Ce sont des agriculteurs qui ont développé une formule d hébergement d étudiants dans leur ferme. Le concept s'organise autour d'une charte de qualité qui garantit à chaque locataire de trouver un studio meublé, équipé, avec un loyer modéré et un accueil chaleureux. Il regroupe des agriculteurs au sein d'une même association. Cette diversification permet aux exploitants de valoriser leur patrimoine bâti traditionnel et d offrir un service de qualité en milieu rural. Actuellement aucun logement «Campus Vert» sur le secteur de la CAB ; 1 agriculteur à Villers St Barthelemy (hors CAB) avec 3 studios (ouverture septembre 2009) + 3 autres prévus à court terme. En projet : - St Léger en Bray : Thierry Fraiture : 4 studios - Troissereux : Mr Degroote : 6 studios (pas avant 2010/2011) Gîtes ruraux labellisés Gîtes de France : aucun

15 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 15/ Vente directe Producteurs : - Mr SEGUIN à Rochy Condé (volailles) - AMAP de Beauvais créée par Ludovic Sanglier, maraîcher à Hodenc en Bray (hors CAB) et la ferme de Mesénguy à Villotran (Hors CAB aussi) - Marché de Beauvais 3.3 Accueil - 1 pension de chevaux : Xavier Loise à Beauvais (Ferme du Gros Chêne). - 1 haras avec balnéothérapie équine à St Martin le Nœud (haras du bois d argile) - 1 salle d accueil (Mme Gaudissart à Fouquenies) En revanche il n existe pas encore d accueil sous labels «goûter à la ferme», «ferme auberge»,» ferme pédagogique» ou «ferme de découverte». 3.4 Projets en cours de réflexion - Un jardin libre cueillette à Goincourt. - Projets d agriculteurs en hébergements ruraux. 3.5 Activité associative Nombre d adhérents «Bienvenue à la Ferme» sur le territoire de la Communauté d Agglo du Beauvaisis : 1 (Mme Leturque à Savignies) (il y a 46 adhérents à cette strucsture au niveau du département)

16 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 16/33 CONSTATS / PROPOSITIONS Loisirs Principaux atouts de la CAB en matière de tourisme et de loisirs Problématiques Propositions globales Plan d eau du Canada Parc St Paul ( visiteurs) Parc St Léger Aquaspace Principale clientèle : locale, familiale Tourisme culturel : Beauvais, château de Troissereux, moulins, jardins, le Pays de Bray Déficit d hébergement Déficit en restauration et produits du terroir pas de forfaits week-end proposés axés sur les atouts loisirs du Beauvaisis clientèle excursionniste Axer davantage sur l hôtellerie de plein air et le tourisme de LOISIRS accessible (en comparaison à Astérix et Disney nécessitant un budget élevé). 1 Créer une véritable offre en hôtellerie de plein air sur le Beauvaisis : objectif 1 : capter une clientèle hôtellerie de plein air du Nord/Belgique/Pays Bas. Objectif 2 : capter une clientèle familiale de proximité en créant une offre d hébergement entre le plan d eau et le Parc St Paul d une part, et des formules packagées week end loisirs d autre part (Parc St Léger / Parc St Paul/ plan d eau/aquaspace) avec activités nautiques et de pleine nature. clientèles : seniors, couples, groupes Evénementiel : Fêtes Jeanne Hachette Fête de l âne ( visiteurs) Clientèles : locale, familiale, picarde, européenne Atouts : desserte autoroutière, routière, L aéroport de Tillé semble un atout fort mais n a que de très faibles retombées sur le secteur (hébergements sur Beauvais) Tourisme d affaires : Beauvais Retombées économiques : hébergements de Beauvais Possibilité d action : créer une offre camping ou déplacer le camping municipal sur la zone du plan d eau du Canada, zone attractive, idéalement située à 10 mn de l A16 ; allonger la période d ouverture (actuellement du 29 juin au 31 août). 2 Inciter la création de gîtes ruraux par un soutien financier. 3 créer des forfaits Week end LOISIRS à prix modérés objectif : Attirer les clientèles familiales Ile de France/ Normandie/ Picardie entière. Par exemple favoriser l implantation de Bistrots de Pays pour compléter une offre hébergement/restauration/loisirs et faire du Beauvaisis une véritable destination de loisirs.

17 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 17/33 4 Données descriptives de l agriculture 4.1 Méthode Les données qui vont suivre ont été recueillies auprès des agriculteurs dont le siège d exploitation se situe sur l une des 31 communes du périmètre d étude. 45 % des agriculteurs recensés ont répondu à l enquête, soit 68 exploitants.. Les informations qui suivent se basent essentiellement sur les réponses de ces derniers. La représentativité de la répartition géographique des exploitations ayant répondu à l enquête a été vérifiée, et correspond parfaitement. Les agriculteurs dont le siège d exploitation se trouve à l extérieur du périmètre ne sont pas représentés dans les résultats. 4.2 Des agriculteurs dans la force de l âge, un territoire en renouvellement 137 sièges d exploitation ont été recensés sur les 31 communes de l étude : - 44% des exploitations sont individuelles ; - 66% sont en forme sociétaire. La moyenne d âge des chefs d exploitations est de 48 ans d après nos enquêtes, soit identique à la moyenne départementale qui se situe à 49 ans. D après l histogramme (Fig N 1), 1/4 des chefs d e xploitations ont moins de 40 ans (+ 5 % par rapport à la moyenne départementale) et la moitié des exploitants ont moins de 50 ans, ce qui contribue à une agriculture dynamique. En comparaison avec le département, la population de chefs d exploitations de plus de 60 ans est légèrement inférieure à la moyenne isarienne dans le périmètre de l Agglomération du Beauvaisis. Figure n 1 Age des exploitants agricoles Oise Agreste 2009 CAB Plus de 60 ans 14% 17% De 50 à 59 ans 32% 38% De 40 à 49 ans 26% 34% Moins de 40 ans 18% 23% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% De 2004 à 2009, on dénombre 15 installations aidées de jeunes agriculteurs, ce qui situe le secteur de la CAB dans une dynamique significative de renouvellement de ses chefs d exploitation. En effet, l agglomération du Beauvaisis représente 6,9 % des installations aidées de l Oise alors qu elle ne compte que 5,5 % d exploitations du département.

18 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 18/ Des surfaces agricoles dans la moyenne départementale La SAU (Surface Agricole Utile) moyenne des exploitations est de 146 ha, comparable à la moyenne départementale, avec une répartition similaire à celle de l Oise (Fig N 2). 1/3 des exploitations présentent une SAU inférieure à 100 ha : ce sont les exploitations de polyculture-élevage et de cultures spécialisées. Plus de 70 % des exploitations ont des surfaces supérieures à 100 ha : elles sont majoritairement céréalières ou de polycultures élevage laitiers. Parmi celles-ci, on compte des structures de plus de 150 ha, représentant 40 % des exploitations du périmètre de l étude. Figure n 2 Répartition de la taille des structures Plus de 100 ha 62% 71% Oise Agreste 2009 CAB de 50 à 99 ha 22% 24% Moins de 50 ha 8% 13% 0% 20% 40% 60% 80% 4.4 Une occupation des sols dominée par des cultures annuelles diversifiées Le pourcentage de surface toujours en herbe (prairies permanentes) est de 11,5 %, soit légèrement supérieur à la moyenne départementale, soit 9 % (Fig n 3). Le reste de la SAU, soit 89%, est occupé par des terres labourables, 78 % de la SAU sont implantés en céréales et oléoprotéagineux. (blé, orges d hiver et printemps, colza, pois protéagineux, féveroles) Les surfaces fourragères totales représentent 18 % de la SAU, ce qui traduit bien l orientation élevage du territoire de l agglomération. Les cultures industrielles sont peu présentes : 4 % de betteraves et absence de pommes de terre et légumes en contrat industriels.

19 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 19/33 Figure n 3 Répartition des surfaces en % de la SAU Oise Agreste 2009 CAB Céréales Oléoprotéagineux Surface Toujours en Herbe 9% 13% 72% 78% Autres surfaces fourragères Betteraves 0% 5% 9% 4% Autres cultures (pommes de terre, légumes ) 0% 10% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 2/3 des exploitations ont un parcellaire dispersé, induisant nécessairement une circulation d engins agricoles sur le territoire (figure n 4). Figure n 4 Dispersion du parcellaire sur l'agglomération 37% Groupé Dispersé 63% 4.5 Des systèmes d exploitation polycultures - élevage et céréaliers La diversité des types d exploitations est en rapport avec la géographie des milieux aux potentialités agronomiques différentes (tab n 1 et 2).

20 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 20/33 Une exploitation sur 2 possède un atelier élevage, avec une prédominance des ateliers bovins, que ce soit laitier ou allaitant. Les autres ateliers (porcs hors-sol, pensions pour chevaux, ovins) sont exploités par des systèmes céréaliers. Un éleveur sur 2 possède2 ateliers élevage, soit 17 exploitations. En général, le premier atelier est celui des vaches laitières, celui-ci étant complémenté par un atelier allaitant c est quoi, bovins à l engraissement ou ovins. La moitié des entreprises agricoles du territoire de l agglomération sont céréalières. Types d'exploitations agricoles Tableau n 1 Effectif d'exploitations Pourcentage Céréalier % Polyculture-viande % Polyculture-lait % Exploitations spécialisées 2 3 % TOTAL %. Ateliers d'élevages Tableau n 2 Nombre d'ateliers Bovins lait 24 Bovins viande - naisseurs 12 Ovins viande 12 Bovins viande - engraisseurs 6 Equins (pensions chevaux) 1 Porcs 1 Pisciculture 1 TOTAL 57 Légende : - Céréaliers : production de céréales et oléo-protéagineux exclusivement (blé, orges, maïs grain, pois protéagineux, colza, ) - Polyculture-viande : culture de vente sur plus de 50% de la SAU + atelier bovin allaitant ou ovin - Polyculture-lait : culture de vente sur plus de 50% de la SAU + atelier bovin lait - Exploitations spécialisées : la production de cultures spéciales (cultures maraîchères, horticoles, pisciculture) est prépondérante dans le chiffre d affaire de l exploitation. - Bovins viandes naisseurs : atelier de vaches à viande allaitant leur jeune de l année. - Bovins viandes engraisseurs : engraissement de bovins mâles au-delà d un an (taurillons, bœufs) 4.6 Des exploitations qui génèrent des emplois 1 exploitation génère 1,85 UTA directes (Unité de travail Annuel), ce qui est dans la moyenne départementale. 56 % des exploitations dépassent 1 UTA et 26 % des exploitations sont au delà de 2 UTA (Fig n 4). Ces dernières sont principalement des systèmes polycultures-élevage.

21 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 21/33 Figure n 4 Les emplois générés par les exploitations agricoles du territoire de l'agglomération 26% 44% 30% 1 UTA ou moins de 1,01 à 2 UTA > 2 UTA Il faut aussi compter sur tous les emplois induits par les entreprises agricoles : les agents des coopératives et négoces, les comptables et conseillers de gestion, les vendeurs de matériel, les vétérinaires, les contrôleurs laitiers, les inséminateurs, les marchands de bestiaux, les conseillers de la Chambre d agriculture et des autres organismes agricoles, les conseillers clientèle agricole des établissements bancaires. Tableau n 3 Catégories d entreprises Nombre d emplois Machnisme agricole (fabrication, concessionnaires, fournisseurs) 1425 Transformation commercialisation viande 130 Enseignement agricole 200 Insdustries agro-alimentaires 1395 Stockage- commecialisation céréales et distribution agrofournitures 45 Informatique agricole 485 Organismes professionnels agricoles ( Chambre 435 d Agriculture, Syndicats, etc ) Banque et assurance agricole 995 TOTAL Des agriculteurs soucieux de la préservation de l environnement Les aménagements sur les corps de ferme Les exploitations de l agglomération ont pris conscience des enjeux liés à l utilisation des intrants (engrais, produits phytosanitaires) dans le cadre de leur métier et ont aménagé des équipements pour sécuriser leur utilisation (figure n 5). 98 % des exploitations sont dotées d un local spécifique au

22 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 22/33 stockage des produits phytosanitaires. Plus de 80 % des exploitations ont construit un bac de rétention pour le stockage de l engrais liquide ou le projette prochainement. Enfin, les aires de remplissage du pulvérisateur sont le prochain aménagement envisagé sur la majorité des exploitations. Il consiste en l aménagement d une aire bétonnée qui sécurise le remplissage du pulvérisateur et qui permet la récupération des effluents phytosanitaires. Figure n 5 Les aménagements sur les corps de ferme Local Phyto Stockage engrais liquide Aménagement effectué En projet Aires de remplissage du pulvérisateur 0% 20% 40% 60% 80% 100% Des bâtiments d élevage aux normes et fonctionnels 90 % des exploitations d élevage sont aux normes ou le seront très prochainement (figure n 6). Certaines n ont pas répondu à la question, mais pour autant, nous ne pouvons pas en déduire leur statut par rapport à cette question. Une des personnes n ayant pas répondu envisage une cessation anticipée d activité. Figure n 6 Proportion d'exploitations d'élevage ayant réalisé leur mise aux normes Polyculteurs - éleveur laitier Réalisée Prévue Pas de réponse Polyculteurs viande 0% 20% 40% 60% 80% 100%

23 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 23/33 De ce fait, 80 % des agriculteurs jugent leur installations fonctionnelles, leur permettant ainsi de pérenniser leur atelier d élevage. Pour les exploitations situées dans les villages, le souhait est exprimé de ne pas enclaver les installations notamment d élevage. Il est important et très souvent essentiel de pouvoir conserver des pâtures autour du corps de ferme et d éventuellement construire pour préserver les possibilités de production Des agriculteurs soucieux de la qualité de leur environnement Paysage et biodiversité Le territoire de la l Agglomération est particulièrement boisé et présente des zones bocagères. Cela se traduit par la présence d éléments paysagers particulièrement intéressants notamment en terme de biodiversité et de qualité des paysages. De fait, les agriculteurs entretiennent plus de 100 km de haies et 110 km de lisières de bois (Tableau n 3). Le nom bre de mares est particulièrement important et contribue à la préservation d une faune et d une flore diverses et variées. Tableau n 3 Moyenne exploitation Total sur le territoire CAB estimé % d agriculteurs concernés Haies 750 mètres 102 km 56 % Lisières de bois 824 mètres 113 km 59 % Vergers hautes tiges Non significatif 9 ha 6 % Mares % A une époque (dans les années 1960 à 1980), il a été reproché aux agriculteurs d arracher les haies. L élevage diminuait et cultiver des parcelles plus grandes permettait de répondre à des besoins grandissants de production pour nourrir les populations. Aujourd hui, les exploitants sont beaucoup plus vigilants et participent volontairement à l entretien et à la plantation des haies et autres éléments paysagers qui contribuent à la biodiversité et à la qualité de vie sur le territoire. La Chambre d agriculture les encourage et les accompagne dans cette démarche Les agriculteurs développent de très bonnes relations avec les ruraux 3/4 des fermes ont des habitations de tiers à moins de 50 mètres et 93 % agriculteurs qualifient leurs relations avec le voisinage de bonnes à très bonnes. Les mésententes, quand elles se produisent, proviennent bien souvent dans les cas où les fermes ont été enclavées dans le village ou la ville, ou bien quand les habitations sont trop proches de la ferme.

24 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 24/33 5 Trois territoires agricoles 5.1 Le Plateau Picard Le secteur géographique est déterminé par les communes suivantes : COMMUNES Nombre d exploitations Beauvais 9 Bonlier 1 Fontaine Saint-Lucien 2 Guignecourt 3 Juvignies 6 Maisoncelle Saint-Pierre 4 Milly sur Thérain 11 Nivillers 4 Rochy Condé 6 Therdonne 5 Troissereux 5 TOTAL Les systèmes dominants C est le secteur le plus céréalier, avec cependant une exploitation sur deux qui intègre un atelier d élevage. Les systèmes se répartissent ainsi : 50 % céréaliers, 25 % polycultures-lait et 19 % polycultures viande. C est le seul secteur de l agglomération où la culture de la betterave sucrière est présente de manière significative (6 %). Les céréales et oléoprotéagineux dominent l assolement avec 80 %. Trois horticulteurs sont présents sur ce secteur. Atouts Des terres à bonnes potentialités agronomiques Les sols de ce secteur sont les plus fertiles de l agglomération et les plus faciles à travailler. Une prise en compte de l environnement C est une zone de plateau où les agriculteurs entretiennent depuis longtemps les éléments présents du paysage (haies, lisières de bois). Ces dernières années, ils ont augmenté la part de ces espaces favorables à la biodiversité, à la prévention des ruissellements avec la mise en place de bandes enherbées (23 km) et de jachères (faune sauvage, mellifère et fixe). Les éléments du paysage entretenus Secteur Plateau Picard Moyenne exploitation Total estimé pour le secteur Haies (en mètres linéaires) Lisières de bois (en mètres linéaires)

25 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 25/33 Les éléments du paysage créés ces 10 dernières années Secteur Plateau Picard Moyenne exploitation Total estimé pour le secteur Haies (en mètres linéaires) Bandes enherbées (en mètres linéaires) Contraintes Des difficultés de déplacement Les parcellaires d exploitation ont une tendance forte à la dispersion et à l éclatement. En moyenne, un agriculteur exploite 33 îlots différents, ce qui engendre des déplacements importants de matériels agricoles sur les voies de communication (circulation d une parcelle à l autre et accès aux partenaires de l exploitation : réparateurs de matériel et organismes de collecte des récoltes) Les difficultés de circulation sont signalées par un tiers des exploitants du secteur : voies rapides, traversées de route, accès à certaines parcelles en bordure de Beauvais, densité et vitesse des voitures ). La traversée de Beauvais est notée comme particulièrement difficile. Avec la déviation de Troissereux à venir, la crainte pour les agriculteurs est de voir leur temps de parcours pour accéder à leurs parcelles allongé. Les principaux points de difficulté signalés par les exploitants sont les suivants : - Wagicourt Traversée de route impossible pour cause de trafic intense - Therdonne Rétrécissement des voies et cassis - Troissereux Traversée de la D901 entre Troissereux et Saint-Omer dangereuse - Milly sur Thérain Circulation sur voies alternées difficile avec du matériel attelé et/ou de grande largeur ; accès difficile à la coopérative localisé au centre de Milly/Thérain. - Beauvais Présence de «haricots» pas assez large pour le passage de Moissonneuses-batteuses entre Villers/Thère et le quartier Voisinlieu Accès difficiles à des parcelles sur le secteur du Collège George Sand, et à la zone autour de l entrée nord de l A16 (Motoculture, AGCO, Blancard, Euromaster ) Des nuisances péri-urbaines Il est signalé un certain incivisme de la part d usagers de 4x4 et de quads, qui vont parfois même traverser sans scrupules les champs implantés en cultures. Les exploitants se plaignent que les parcelles font l objet d accumulation de nombreux déchets (dépôts sauvages), sources de pollution visuelle et environnementale. Certains déchets peuvent nuire aux matériels agricoles (Therdonne, entre Saint-Martin le Nœud et le quartier Saint-Jean de Beauvais) A noter aussi des actes de vandalisme : clôtures coupées, barrières des prairies ouvertes, tonnes à eau vidées Enfin, sur la zone du Haut-Villé,à Beauvais sont signalées des terres en attente de construction qui ne sont pas entretenues, sources de pullulation de lapins et d égrenage de chardons, nuisibles aux parcelles voisines (dégâts de lapins et invasion par des chardons). Des problèmes de non entretien de parcelles (fleurissement de chardons) sont également présents sur la ZAC de Thère. Des pertes importantes de foncier depuis 10 ans 1/3 des exploitations ont perdu récemment du foncier au profit de voiries, des zones d activités industrielles ou commerciales et de l aéroport. Cela représente plus de 200 ha sur les 10 dernières années pour ce secteur.

26 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 26/ Le Bray normand Le secteur géographique est déterminé par les communes suivantes : COMMUNES Nombre d exploitations Aux Marais 4 Goincourt 2 Rainvillers 1 Saint-Germain la Poterie 4 Saint-Léger en Bray 1 Saint-Martin le Noeud 4 Saint-Paul 1 TOTAL Les systèmes dominants C est le secteur le plus laitier de l agglomération : 2 exploitations sur 3 sont en système polyculture élevage lait. Les autres exploitations sont des exploitations céréalières de petite taille (SAU inférieure à 100 ha). Dans cette zone, la proportion de STH est la plus forte et représente 25 % de la SAU, les cultures de vente ne sont présentes qu à 60 %. Un agriculteur exploite en agriculture biologique Atouts Une agriculture jeune et pérenne La moyenne d âge des exploitants est de 45 ans (la plus jeune de l agglomération), et les mises aux normes des bâtiments d élevage sont réalisées. Ces 2 facteurs permettent de présager une pérennité des entreprises de ce secteur géographique. Des paysages bocagers qui recueillent toute l attention des agriculteurs Ce secteur géographique se caractérise par une présence importante de haies et de lisières de bois. En moyenne, une exploitation entretient plus de 1300 mètre de haies. Les agriculteurs ont été attentifs ces 10 dernières années à maintenir et surtout augmenter ce patrimoine naturel. En effet, plus de 12 km de haies ont été créés. Situées en pâtures, les mares sont des éléments importants pour la biodiversité. Elles ont été créées en grande quantité ces dernières années, et sont régulièrement entretenues. Les éléments du paysage entretenus Secteur Bray Normand Moyenne exploitation Total estimé pour le secteur Haies (en mètres linéaires) Lisières de bois (en mètres linéaires) Mares (en nombre) 4 60 Vergers hautes tiges (en ha) - 6 Les éléments du paysage créés ces 10 dernières années

27 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 27/33 Secteur Bray Normand Moyenne exploitation Total estimé pour le secteur Haies (en mètres linéaires) Bandes enherbées (en mètres linéaires) Mares (en nombre) 3 50 Jachères mellifères, fixes et faune sauvage Contraintes Des sols plus difficiles Les potentialités des sols sont plus limitées, certains sols fortement argileux et humides se ressuient mal, ce qui rend leur exploitation plus difficile. Certaines terres subissent des inondations (fond de Goincourt). Des contraintes de déplacements Le parcellaire agricole est assez morcelé en raison du milieu naturel (nombreux bois et forêts), des infrastructures routières (RN 31) et des zones urbanisées, contraintes qui diminuent l efficacité du travail des agriculteurs. Les difficultés de circulation des engins agricoles rencontrées lors de la traversée de villages ou de routes augmentent les temps de trajet entre le siège d exploitation et les parcelles, et accentuent les risques d accident Les principaux points de difficulté signalés par les exploitants sont les suivants : - Saint-Martin le Noeud Rond point qui mène à la déchetterie trop étroit pour le matériel agricole ; Circulation sur voies alternées difficile avec du matériel attelé et/ou de grande largeur - Saint-Léger en Bray Route étroite Saint-Léger-Rainvillers, difficulté de circulation - RN 31 Traversée difficile et dangereuse, circulation intense et rapide Des pertes de foncier depuis 10 ans Elles ont concerné la moitié des agriculteurs de cette zone. Les destinations de ces terres étaient l habitat et la voirie.

28 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 28/ La frange brayonne Le secteur géographique est déterminé par les communes suivantes : COMMUNES Nombre d exploitations Allonne 7 Auneuil 15 Auteuil 5 Berneuil en Bray 9 Fouquenies 2 Frocourt 4 Herchies 3 Le Mont Saint-Adrien 2 Pierrefitte en Beauvaisis 8 Savignies 4 Warluis 5 TOTAL Les systèmes dominants Plus d une exploitation sur 2 possède un ou plusieurs ateliers élevage. Les polyculteurs-éleveurs lait représentent 37 % des entreprises, Les céréaliers sont présents à 48 % et les polyculteurs-viande à 15 %. Dans cette zone, les types de sols sont variés et les potentialités hétérogènes. La proportion de STH représente 15 % de la SAU. Un agriculteur exploite en agriculture biologique, une exploitation maraîchère est présente sur ce secteur Atouts Une richesse d éléments paysagers Ce secteur géographique se caractérise par une présence importante de haies et de lisières de bois. En moyenne, une exploitation entretient près d 1 km de haies. Les agriculteurs ont été attentifs ces 10 dernières années à développer les éléments paysagers en créant des mares et en installant, dans les zones sujettes à érosion, des bandes enherbées pour contribuer à la réduction du ruissellement. Les éléments du paysage entretenus Secteur Frange Brayonne Moyenne exploitation Total estimé pour le secteur Haies (en mètres linéaires) Lisières de bois (en mètres linéaires) Mares (en nombre) 1 55 Vergers hautes tiges (en ha) - 2

29 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 29/33 Les éléments du paysage créés ces 10 dernières années Secteur Frange Brayonne Moyenne exploitation Total estimé pour le secteur Haies (en mètres linéaires) Bandes enherbées (en mètres linéaires) Mares (en nombre) 1 53 Jachères mellifères, fixes et faune sauvage Contraintes Des difficultés de déplacement en zone péri-urbaine Là aussi, le parcellaire agricole est assez dispersé et de ce fait, 63 % des exploitants signalent des difficultés de circulation des engins agricoles lors de la traversée des villages et de Beauvais (zone de Thère, rocade, ). Avec la mise en place de la déviation de Troissereux, une crainte de difficultés de circulation avec les engins agricoles s exprime pour aller sur le secteur plateau picard (détours et temps de parcours allongé). Les principaux points de difficulté signalés par les exploitants sont les suivants : - Allonne Traversées de la N1 et de la route Allonne Saint-Sulpice ; Rétrécissements ; Accès difficile à la ZAC de Thère (Ronds points de Profil +, Euromaster notamment) - Auteuil 3 ralentisseurs successifs - Frocourt Entre Frocourt et Beauvais sur la D93, absence de visibilité - D 927 Entre Beauvais et Vessencourt, carrefour dangereux au niveau du poste électrifié. Carrefour dangereux au niveau de la route de Vessencourt - Herchies Etroitesse des voies dans Herchies - Warluis Difficultés de circulation dans Warluis Problème de largeur de route entre Warluis et Montreuil sur Thérain, ainsi qu entre Warluis et Rochy-Condé. Des pertes de foncier depuis 10 ans Elles ont concerné 41 % des agriculteurs de ce secteur, pour des destinations telles que l habitat, la voirie et les zones d activités (commerciales ou industrielles). Des nuisances à l activité agricole Elles sont diverses : - des manques d entretien de bordures d autoroute A16 ou de parcelles de particuliers (présence de chardons, espèce interdite par arrêté préfectoral car très nuisible), - des installations non désirées de caravanes de gens du voyage (Allonne, Warluis) - des quads et 4x4 qui traversent des parcelles cultivées. Des zone de ruissellement Certains secteurs sont sujet à ruissellement (Pierrefitte en Beauvaisis, Allonne et Warluis) ou à débordements de fossés (fossé d Orgueil sur Warluis)

30 Communauté d Agglomération du Beauvaisis page 30/33 6 Les Perspectives à 10 ans 6.1 Le renouvellement des exploitations La majorité des exploitations enquêtées n est pas concernée par la question de la succession dans les 10 ans à venir. Restent 27 % des exploitants qui doivent envisager leur renouvellement d ici ce terme, parmi lesquels : - 24% ont déjà préparé cette succession ; - 3% ont la volonté de transmettre mais n ont pas identifié de successeur. Il s agit de petites structures, avec parcellaire dispersé, situées sur le secteur du Bray Normand. Succession Non concernés dans les 10 ans à venir Succession prochaine assurée Cession à prévoir dans les 10 ans mais successeur inconnu 73 % 24 % 3 % 6.2 Projets de développement Beaucoup d exploitants agricoles ont à faire face à une perte de durabilité économique de leurs systèmes de production existants. En effet les productions agricoles locales plutôt tournées vers des marchés de masse (céréales, sucre, lait, ), sont soumises à la loi des marchés internationaux qui entraînent les prix à la baisse sur le long terme. S ajoute à ce facteur une diminution des soutiens publics à l agriculture. Pour réagir à cette tendance, plusieurs stratégies sont développées par les exploitants : - la diversification d activité : tourisme à la ferme, vente directe - le changement de système de production en essayant de se tourner vers d autres marchés ou éventuellement d?abandon - l agrandissement d exploitation sans changement de système dans le but de gagner en productivité. Ces différentes options sont parfois combinées entre elles dans un même exploitation. Globalement, on peut observer un certain dynamisme des exploitants qui prennent en compte les évolutions de leur contexte économique et social Beaucoup de projets de diversification Une part très importante des agriculteurs enquêtés envisage une diversification d activité, environ un exploitant sur cinq. La plupart des activités projetées visent à tirer parti de la proximité du pôle urbain de Beauvais, des besoins de la population résidente ou de passage. En général un lien avec l activité agricole principale est maintenu, ce qui confère à ces projets un ancrage au territoire et une certaine authenticité. Dans ce cadre, la diversification la plus souvent évoquée est l accueil touristique, sur les zones du Bray normand et de la Frange brayonne. Viennent ensuite les projets de logements locatifs notamment à l attention des étudiants, la vente directe de produits fermiers et la création de pension pour chevaux. En dehors de ces domaines, sont aussi cités la production énergétique, la création d entreprise forestière et le travail agricole en prestation.

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