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1 cahier ISSN de la cellule économique CERC IDF Pour la construction, les travaux publics et les matériaux en Région Ile-de-France 4 Conjoncture Perspectives Le programme BATIRECO 4 Logements sociaux en Ile-de-France en 20 n 78 Avril-mai 2009

2 DANS LA REGION ILE-DE-FRANCE AVERTISSEMENT Cette analyse est issue des projets qui ont été recensés par la FRTP Ile-de-France, entre le 15 décembre 20 et le 15 février 2009, dans le cadre de l opération nationale « projets», principalement auprès des différents maîtres d ouvrages de la région. Il s agit d une liste non exhaustive. Projets inférieurs à 50 millions d euros Environnement de qualité et mobilité au service des franciliens La recherche d un cadre de vie de qualité est l une des préoccupations majeures, pour près d un investissement sur deux. Les programmes de rénovation urbaine, co-financés par l Agence de Rénovation Urbaine sont nombreux à l instar du programme «Les Fauvettes» à Neuilly-sur-Marne pour 10 millions d euros. L amélioration de la mobilité et de l accessibilité du territoire se positionne également parmi les priorités de la région. Plus de 1,1 milliard d euros pourrait être consacré dans un avenir proche à ces deux actions. Projets routiers, autoroutiers, de transports en commun en site propre (TCSP) et de voies ferrées s avèrent en effet indispensables pour maintenir l attractivité économique de la région parisienne. Projets qui touchent de nombreux domaines Toutes les grandes spécialités sont représentées parmi les projets franciliens. L aménagement urbain se positionne au premier rang avec 28 % du montant sur l ensemble des projets, suivi des projets d aménagements avec 19 % (zones d activités, pôles logistiques ). Les secteurs de l eau et de l assainissement, avec près de projets assurent plus de 14 % des investissements prévus. Les travaux routiers et le génie civil cumulent plus de 1,7 milliard d euros de travaux. Enfin, 31 projets de transports en commun en site propre de moins de 50 millions d euros sont recensés auxquels s ajoutent des projets emblématiques tel que CDG Express, différents prolongements de lignes de métro ou de tramways Secteur communal : premier maître d ouvrage Les communes, groupements et syndicats intercommunaux sont maîtres d ouvrage pour plus de 70 % des projets. En valeur, leur part s établit cependant à 46 %. Moins de 9 % des projets recensés relèvent des conseils généraux mais correspondent à 13 % du total en valeur. Toutefois, tous leurs projets n ont pas été portés à notre connaissance compte tenu du vote des budgets en mars et de la préparation pour certains d un plan de relance. Seulement 53 projets relèvent exclusivement de l Etat, en tant que donneur d ordres. En valeur, ils représentent néanmoins près de 9 % des investissements prévus. Projets supérieurs à 50 millions d euros 1 projets de plus de 50 millions d euros ont été recensés en Ile-de-France représentant un montant total de travaux de plus de 20 milliards d euros pour des opérations qui débuteront sur la période de 2009/2013. L accessibilité des territoires : première justification des projets Il s agit d améliorer la mobilité de l accessibilité des différents pôles d activités franciliens. De nombreux projets ont toutefois des finalités multiples. Un tramway peut améliorer l accessibilité des territoires notamment en développant les liaisons entre banlieues et contribuer à l amélioration de la qualité de vie des individus. En Ile-de-France, on citera notamment : CDG Express ; Tangentielle Nord Sartrouville/Noisy le Sec ; Modernisation du RER B ; Liaison Evry/Sénart ; Pôle intermodal de Massy île-de-france Liste complète des projets consultable sur

3 S O M M A I R E Depuis la brutale chute d activité du 4 eme estre 20 notre secteur de la Construction est rentré de plein fouet dans la crise ; une inquiétude profonde des Français sur leur avenir, une perte de confiance envers le système financier viennent rajouter de la morosité aux indicateurs de nos Professions déjà fortement déprimés. Cependant pour notre Région, l Ile de France, la situation économique semble moins perturbée que dans les autres parties du territoire français ; elle reste malgré tout très fragile et tributaire de la relance annoncée des investissements publics, notamment des collectivités locales, et des possibilités de financement pouvant être accordées par le système bancaire aux particuliers, aux professionnels de l immobilier et aux entreprises. Si l année 2009 semble pouvoir se terminer au pire, avec un recul de l activité situé entre - 6 et - 10 %, ceci après plusieurs années de croissance importante, les professionnels restent, actuellement, préoccupés sur les perspectives 2010 et suivantes. Ils sont dans l attente des résultats à venir de la mobilisation générale de l Etat, des élus et de nos Fédérations professionnelles pour lutter contre les effets dévastateurs de la crise. Citons les points les plus significatifs de cette mobilisation : - le Plan de Relance de l Etat et ceux de certains Départements sont importants ; ajoutons à cela un allègement des procédures du Code des Marchés Publics, - le remboursement anticipé du FCTVA sous certaines conditions aux collectivités locales, les dispositifs fiscaux à la disposition des particuliers investissant dans l immobilier vont produire sans nul doute des effets bénéfiques dès le 2 eme semestre 2009, - nos Fédérations professionnelles communiquent sur les besoins importants d investissement, de renouvellement ou de réhabilitation des équipements publics ou privés. Elles se félicitent des actions à venir concernant la déclinaison du Grenelle de l Environnement et de ses dispositifs financiers ou fiscaux d accompagnement. Elles sont force de proposition en imaginant mettre à disposition des crédits en provenance des Caisses de Congés du Bâtiment et des Travaux Publics ou de créer un Livret d Infrastructures Durables. Ces diverses mesures doivent accélérer le développement déjà programmé de notre Région en terme de transports publics, d équipements, d aménagement urbain, de construction de logements et d urbanisme commercial et permettre d attendre un rebond espéré de l activité avec la mise en place des prévisions du formidable défi du Grand Paris à partir de Si tous ces engagements ou actions nous permettent d être relativement optimistes pour l avenir de nos Professions, n oublions pas les difficultés quotidiennes vécues par nos concitoyens en terme de recherche d emploi ou de pouvoir d achat et par nos entreprises confrontées à la rareté des crédits et à la difficulté du refinancement de leurs dettes auprès des fournisseurs. Alors que l emploi dans nos Professions a chuté de manière significative, notamment avec la diminution du personnel intérimaire, le gel des embauches reste encore d actualité. Il est donc nécessaire d encourager par des propos certes réalistes, mais optimistes, nos professionnels pour qu ils continuent à embaucher ou à former leurs futurs collaborateurs, afin de répondre aux projets ambitieux de notre Région, l Ile de France. Pierre Deniau Président de la CERC-IDF Association loi de 1901, la Cellule Economique rassemble les fédérations professionnelles régionales du bâtiment, des travaux publics, des matériaux et de l'immobilier, ainsi que les services concernés de l'etat et du Conseil Régional. Les uns et les autres contribuent à son financement. Permanents : Hervé VIBERT - Secrétaire général : Tél : Laurent GUINARD : Tél : Catherine RENET (Secrétariat) - Tél : Cellule-Economique.Ile-de-France@i-carre.net 3 Conjoncture BTP - Conjoncture 2009 : 4 - Perspectives Bâtiment Travaux publics - Les travaux publics en Ile-de-France 10 - Matériaux 13 - Emploi 14 - Bilan 20 de la production de 15 logements et de logements sociaux en Ile-de-France Exposé thématique - Le programme BATIRECO 18 Photo de couverture : L. Guinard - CERC-IDF Directeur de la Publication Pierre Deniau Rédaction : Hervé VIBERT Laurent GUINARD Maquette et préparation : Chloë Authouart et Catherine RENET Cellule Economique Ile-de-France 21, rue Miollis Paris Cedex 15 ACCES INTERNET : Le prochain Cahier de la Cellule Economique (n 79) sera disponible sur le site de l association : Afin de le recevoir sous format papier, merci de nous envoyer un mail à l adresse suivante : Cellule-Economique.Ile-de-France@i-carre.net (les adhérents et les divers membres continueront à le recevoir sous format papier). Conception réalisation : Agence Prologue Espace du Palais Rouen Tél : Impression : Imprimerie Nouvelle Cahier de la Cellule économique n 70

4 Bâtiment et Travaux Publics Des grands travaux : une nécessité pour l Ile-de-France Compte de production : prévisions Chiffres d affaires en Volume (en milliards d euros valeur 2002) Prévisions Années 2004 source : CERC-IDF Variations 04/03 20 Variations /04 20 Variations / 20 Variations / 20 Variations / 2009 Variations 09/ Locaux non résidentiels 4,0-4,5 % 4,1 0,5 % 4,1 0,9 % 4,4 8,0 % 4,6 4,0 % 4,4-5,0 % Logements neufs 4,1 4,1 % 4,4 7,1 % 4,4 2,0 % 4,5 2,0 % 4,6 0,8 % 4,4-4,0 % Total Neuf 8,1-0,4 % 8,4 3,8 % 8,5 1,5 % 8,9 4,9 % 9,2 2,4 % 8,7-4,5 % TBE 13,3 1,0 % 13,4 1,0 % 13,6 1,5 % 13,9 2,0 % 14,0 1,0 % 14,1 0,5 % Total bâtiment 21,4 0,5 % 21,8 2,1 % 22,1 1,5 % 22,8 3,1 % 23,2 1,5 % 22,8-1,5 % Travaux publics 5,5 0,2 % 5,6 1,3 % 5,8 3,1 % 6,1 4,7 % 6,0-1,5 % 5,8-2,4 % Total construction 26,9 0,4 % 27,4 2,0 % 27,9 1,9 % 28,9 3,4 % 29,1 0,9 % 28,6-1,7 % Les prévisions de l activité en volume pour 2009, de -1,7 %, masquent un recul important du secteur neuf du bâtiment, et de celui des travaux publics. Actuellement, seul le segment des travaux sur les bâtiments existants permet de limiter la chute du chiffre d affaires. Les mesures économiques, financières, fiscales et autres qui ont été prises fin 20 et début 2009 par les différents acteurs devraient permettre de stabiliser puis de relancer l activité sur ces segments fragilisés du secteur de la construction. Cependant il faut constater que le 4 ème estre 20 fut une rupture brutale dans le cycle de la construction. Même si l Ile-d-France pour le moment résiste mieux que le reste de la métropole, celle-ci devra aussi subir le recul de l activité. Toutefois, le décalage dans la croissance qui s observe toujours avec les autres régions, qualifiant l Ilede-France de région en «retard», pourrait pour une fois lui être bénéfique dans les mois à venir. Plus concrètement et au-delà du plan de relance, et de l accélération des projets, les éco quartiers, les grands chantiers de transports en commun pour l horizon 2012, ainsi que d autres grands aménagements issus de la Région, donnent une lisibilité plus forte de l activité pour les professionnels. Cette politique de «grands travaux» pourrait dans le même temps, mettre un terme aux questionnements sur l attractivité de l Ile-de-France et de lever les blocages existants. Ces projets mis en avant par l Etat, les Collectivités Locales, la Région, ainsi que l engagement des professionnels sur la formation des salariés sont autant de signes d une volonté de sortie rapide de la crise. Par ailleurs, le Grenelle de l environnement, progressivement, s installe dans la démarche de tous les acteurs du secteur. La formation des salariés sur les procédés concernant la réhabilitation, l amélioration thermique, les nouveaux process de construction neuves, les nouveaux matériaux devraient permettre d atteindre les objectifs de réduction des gazs à effet de serre et de limiter les besoins énergétiques des bâtiments. Ce volet constitue par ailleurs, un marché important compte tenu de l importance du parc à réhabiliter dans la région. Toutefois, en ce qui concerne les actifs du secteur, la chute a été forte pour l intérim au 4 ème estre avec le non renouvellement des contrats. La diminution de l activité devra néanmoins peser sur le niveau des salariés permanents en fin d année. Là aussi, ce recul pourrait dans un premier temps porter sur les non renouvellements de postes (départs à la retraite, ou autres) même si les prévisions d embauches se situent aux alentours de personnes au travers de l enquête du pôle emploi. N oublions pas qu en 20, plus de recrutements ont été effectué par le secteur du BTP dont près de entrants pour la 1 ère fois. Logements commencés Les données finalement disponibles pour l année 20 sont certes négatives, mais ne sont pas aussi pessimistes que celles que l on enregistre dans le reste de la France. Au total, l Ilede-France perd 4 % de mises en chantier entre 20 et 20 contre 16 % pour l ensemble de la France métropolitaine. La production en Ile-de-France représentait 11 % de la production nationale de logements commencés en 20. Finalement à l exception du 3 ème estre, l année se termine avec un 4 ème estre aussi mauvais que les 2 premiers. La somme de 39 3 logements et résidences mises en chantier reste pourtant une bonne année comparée aux années précédentes. 4

5 Bâtiment et Travaux Publics Logements commencés Le volume de 5,838 millions de m² de bâtiments non-residentiels autorisés enregistré montre quelques différences comparées aux années précédentes. En premier lieu, les équipements collectifs ont fortement chuté dans la structure des autorisations, passant de 30 % des surfaces en 20 à 19 % en 20. Ces derniers avaient connu durant l année 20 une progression très forte. Ce recul fut compensé globalement par la variation rapide des volumes de plusieurs segments : les surfaces des commerces (+ 60 %), de stockage (+ 44 %) avec cependant certaines réserves concernant ce dernier 1. A noter que les surfaces concernant l industrie frôlent la barre du million de m² (+ 18 %). Les bureaux, quant à eux, progressent (+ 16 %) et atteignent un chiffre de 1,619 millions de m² représentant actuellement 26 % de la production nationale. Logements autorisés Les logements autorisés rebondissent au dernier estre et permettent de limiter le repli important qui était enregistré sur les 9 premiers mois. Un recul de - 4 % reste acceptable ( logements), toutefois les logements ordinaires enregistrent une diminution de près 7 %, Celleci n est compensée en volume que par la progression des résidences (56 %). Autorisations en milliers de m² Variation en % agriculture 95,9 123,6 98,6 86,6 59,8-30,95 industrie 550,6 583,4 875,9 827,8 980,3 18,42 stockage 416,8 676,6 376,7 685,1 989,2 44,39 commerce 552,9 4,1 873,4 498,2 799,8 60,54 garage 57,9 34,5 57,3 20,3 4,4-78,33 transports 15,2 16,6 54,7 19,7 79,2 302,03 bureaux 1 239, ,4 1 6, , ,3 16,33 équipements collectifs 1 197, , ,6 1 6, ,9-31,38 hébergements 130,1 164,4 212,9 172,1 203,4 18,19 Total 4 256, , , , ,3 9,97 Source : Sitadel Autorisations en structure en % Bâtiments non résidentiels autorisés Comme le montre les chiffres nationaux, l Ile-de-France est la première région de France en terme d autorisation de construire pour les locaux non résidentiels en 20. Elle représente 15 % de l ensemble de la construction autorisée France entière. Les résultats finaux, contre toute attente et malgré le choc économique du 4 ème estre, montrent également qu elle propose plus de surface à construire que l année précédente. Les + 10 % de surfaces autorisées par rapport à l année 20, tranchent de façon paradoxale, comparées aux - 21,9 % de l ensemble du territoire. Toutefois, il semblerait qu une partie de ses autorisations ne voient pas leurs mises en chantier réalisées dans l immédiat compte tenu de l attentisme des investisseurs. agriculture industrie stockage commerce garage transports bureaux équipements collectifs hébergements Total Source : Sitadel * La notion de stockage agricole n est plus appréhendée en tant que telle dans les nouveaux formulaires mis en place lors de la réforme du droit des sols au octobre 20. Par ailleurs, la forte augmentation observée depuis le quatrième estre 20 sur les superficies relatives aux locaux de stockage non agricole accrédite l idée qu une partie des superficies de stockage agricole y sont désormais recensées. Source : Commissariat Général au Développement Durable - Service de l Observation et des Statistiques 5

6 Bâtiment Commencés en milliers de m² shon Variation /20 en % agriculture 99,6 99,7 77,3 69,3 72,2 4,18 industrie 610,5 413,8 517,9 645,4 732,6 13,51 stockage 402,4 543,6 517,6 445,8 396,1-11,15 commerce 434,7 531,8 500,3 444,9 549,5 23,51 garage 58,9 18,2 19,5 44,4 6,0-86,49 transports 14,8 7,4 42,4 14,9 48,8 227,52 bureaux 1 9,5 960, , , ,1 0,93 équipements collectifs 860,3 959,9 891, , ,4-11,92 hébergements 99,9 98,7 97,1 159,7 167,5 4,90 Total 3 640, ,5 3 9, , ,2 0,56 Source : Sitadel Bâtiments non résidentiels commencés Avec 0,6 % de mises en chantier en plus en 20, la construction de locaux semble avoir atteint un palier. Les bureaux, qui représentent 28 % des mises en chantier, restent le marché actif de la région, mais stagnent sur l année 20. En revanche pour les équipements publics, comme pour les autorisations, leurs poids diminuent dans le total, avec 24 % des surfaces contre 28 % l année précédente. Cela s accompagne d une diminution notable de près 12 % des mises en chantier. On peut imaginer que les organismes publics, compte tenu de la crise, aient freiné momentanément l engagement de nouveaux travaux. En ce qui concerne les autres segments du marché, les locaux liés à l industrie prennent plus de poids dans le secteur en atteignant 18 % du total mis en chantier. Prospectives hypothèses basées sur la construction de logements ordinaires Le constat suivant montre que la construction en Ilede-France est un secteur très fragile, même si les besoins en logements restent relativement importants. Les aspects cycliques, ne font qu accentuer cette impression d un plafond difficile à dépasser. Malgré la croissance forte de la construction constatée dans de nombreuses régions, le volume francilien reste relativement stable entre 1997 et 20 (14 ans), entre et logements ordinaires. Notre rétrospective sur les logements ordinaires construits montre globalement l existence de 2 cycles de 7 ans depuis Ils sont principalement à relier assez étroitement avec l évolution du PIB. La période de ralentissement de l économie située entre 2002 (PIB à 1 %) et 2003 (PIB à 1,1 %), marque les plus faibles niveaux de la construction sur la période, , ces derniers correspondant à un volume de et logements mis en chantier. Aujourd hui, fait nouveau, la variation du Pib est descendue au-dessous des niveaux les plus bas constatés depuis 1994 et ce, de manière excessivement rapide au 4 ème estre 20. Il faut ajouter au contexte économique, que les anticipations de variations du PIB pour 2010 sont au mieux la stagnation. Pour mémoire, 2 variations négatives ont été enregistrées depuis 1960 sur les années 1975 et Dans le même temps, il faut toutefois remarquer que les variations positives du PIB n ont pas été marquées par des envolées de mises en chantier comme ce fut le cas en province, mais ce sont plutôt traduites par une augmentation continue des prix, l offre étant relativement restreinte et la demande forte. En revanche, une faible croissance du PIB entre 2001 et 2003 a bien fait chuter l activité de manière substantielle mais sans baisse des prix. La croissance négative prévue pour 2009 aura-t-elle un impact important sur ce dernier facteur? D après les professionnels, sûrement. Mais dans tous les cas, les différentes aides telles que, Commencés en structure en % agriculture Industrie stockage commerce garage transports bureaux équipement collectif hébergements Logements Total Source : Sitadel Note : il existe de légères différences entre les chiffres régionaux et ceux du SOeS, Sitadel 6

7 Bâtiment majoration des prêts à taux 0 %, le Pass Foncier, ou le nouveau produit défiscalisé Scellier, devraient resolvabiliser une partie des acheteurs potentiels ou rendre les investissements plus attractifs pour contenir la baisse de la construction. Toutefois, arrivant à la fin du 1 er estre, leurs effets seront à valoir avec un décalage d un certains nombre de mois. Il semble évident au vue de cette analyse, que seuls des grands chantiers en Ile-de-France pourront amener le volume de logement à unités comme le souhaite le SDRIF, ou comme le souhaite le Président de la République. Hypothèse moyenne La baisse des surfaces autorisées en 2009 se prolonge de 11% par rapport à 20 (identique à la baisse des mises en chantier de logements) et de - 5 % en Logements ordinaires mis en chantier : en 2009 : logements, soit - 11 % ; en 2010 : logements, soit + 2 %. Le cycle de 7 ans enregistre un gain de 365 logements par an en moyenne par rapport au cycle précédent. Les Hypothèses Dans nos cas de figure, le cycle actuel devrait se terminer au mieux sur la période comprise entre 2009 ou 2010 et donner lieu à un redémarrage. Malgré les fortes tensions rencontrées sur le secteur durant les dernières années, la dynamique resterait peu productive. Il faut aussi noter que le volume de shon autorisées, reste plus élevé dans les 2 cas, mais avec une «efficacité» toujours réduite. Une diminution des autorisations apparaît comme probable compte tenu du volume important autorisés entre 20 et 20 auquel s ajoute la possibilité de prolongation d un an des permis depuis décembre 20. De fait il pourrait y avoir une reprise des mises en chantier sans des apports important d autorisations. Une estimation par logement est faite sur la base de la surface moyenne constatée en 20 (84 m² shon). Hypothèse haute Suivant les mêmes présupposés mais avec un recul relativement faible des mises en chantier en 2009, la baisse des surfaces autorisées en 2009 se prolonge avec - 11 % par rapport à 20 et une baisse en 2010 de - 5 % comme dans l hypothèse moyenne. Logements ordinaires mis en chantier : en 2009 : logements, soit - 5 % ; en 2010 : logements, soit + 2 %. Le gain sur est de 988 logements par an sur le 2 ème cycle. 7 ans : logements mis en chantier hypothèse de travail MEC 2009 : - 11 % MEC 2010 : + 2 % Hypothèse basse 7 ans : logements mis en chantier estimation du gain de logement entre les 2 cycles de 7 ans : logements soit 365 logt/an Suivant les mêmes présupposés mais avec un recul relativement fort en 2009 et un rebond inexistant en La baisse des surfaces autorisées en 2009 se prolonge de - 11 % par rapport à 20 avec une prolongation de la décroissance en %. Logements ordinaires mis en chantier : en 2009 : logements, soit - 11 % ; en 2010 : logements, soit - 6 %. Le gain de mise en chantier sur le cycle est moins de 1 logement par an sur le 2 ème cycle. 7 ans : logements mis en chantier hypothèse de travail MEC 2009 : - 5 % MEC 2010 : + 2 % 7 ans : logements mis en chantier estimation du gain de logement entre les 2 cycles de 7 ans : logements soit 988 logt/an hypothèse de travail MEC 2009 : - 11 % MEC 2010 : + 2 % 7 ans : logements mis en chantier 7 ans : logements mis en chantier estimation du gain de logement entre les 2 cycles de 7 ans : 6 logements soit - de 1 logt/an Source : CERC-IDF/SITADEL 7

8 Travaux Publics Prospectives travaux publics Ile-de-France Les éléments actuels concernant une prévision sur l activité des travaux publics entre 2009 et 2013 (5 ans) sont actuellement relativement fragiles. Nul n étant censé ignorer maintenant les difficultés économiques nationales et mondiales, les perspectives seront plus que jamais des horizons dont le marquage dans le temps sera difficile à appréhender. Evolution du marché : quelques points incontournables depuis 2002, nous avons pu constater que la croissance des travaux publics a suivi de manière plus ou moins parallèle l évolution du PIB, comme pour le secteur de la construction en général. Toutefois, et plus peut-être que par le passé, avec les derniers aboutissements de la décentralisation, son évolution s est doublée par les impacts forts liés au cycle des élections locales et des grands projets d investissements (CPER par exemple) ; pour les financements, la mécanique et les difficultés de mise en œuvre de ceux-ci, ont amené l Etat et les collectivités locales à s ouvrir sur les partenariats publics privés, ainsi que sur une souplesse d action plus importante que nous allons retrouver dans le système de financements décroisés de l Etat et des collectivités. Leurs finances restent cependant toujours liées à l économie générale, surtout pour les collectivités locales ; sans faire une liste exhaustive des travaux liés au développement de l Ile-de-France, des grands projets sont en marche et seront porteurs dans le futur de grands chantiers comme : le CPER , les travaux liés aux transports en commun les grands aménagements comme ceux de l ANRU ou des futurs OIN, les travaux d Assainissement, eau potable, traitement des déchets. Sans parler des mesures apparentées au développement durable ; pour les entreprises publiques (EDF, GDF, ADP, VNF) liées à l énergie ou au transport, elles devraient poursuivre ou reprendre leurs efforts d investissement (canal Seine Nord, modernisation des aéroports et de leur desserte ) ; en revanche, les travaux liés aux VRD privés, directement induit par la construction neuve, risquent de subir une diminution à court terme ; pour terminer, le plan de relance devrait amener des financements complémentaires sur des travaux en cours qui accéléreraient leur réalisation et surtout éviteraient une dégradation conjoncturelle de l activité. Pour la période Entre 2002 et 20, soit sur 7 ans, la croissance moyenne des travaux publics en Ile-de-France devrait s élever en moyenne à 1,8 %. Force est de constater, que cette moyenne se rapproche assez fortement de la moyenne du PIB National. En revanche, nous constatons que les variations annuelles restent très importantes. Le cycle montre assez nettement les inflexions liées aux élections municipales, principalement en 20, ainsi que l impact des rallonges budgétaires pour la conclusion du CPER en 20. Ces derniers travaux normalement hors cycle permettent de lisser l activité. L année 20 est une année charnière. Celle de la crise qui frappe la France et les financeurs des maîtres d ouvrage des travaux publics. La conséquence en sera, avec une forte probabilité, une activité très réduite en 2009, si rien ne se fait. Le plan de relance doit permettre de limiter cette baisse et redonner une plus grande lisibilité sur le court terme. La valeur prise pour les prévisions 2009 est le reflet d une activité avec un plan de relance mis en œuvre lentement au cours du second semestre. Les chiffres du ministère de l économie donnent cependant un effet de levier de 3 pour chaque euro investit par l Etat. Plus rapidement celui-ci sera mis en place, plus vite l activité en sera consolidée. CA variation en % du CA ,4-1, ,6 3, ,6 0, ,6 1, ,8 3, ,1 4,70 estimations 20 6,0-1,50 prévisions ,8-2,40 Important : en milliards d euros en valeur 2002, HT et hors sous-traitance Hypothèses d activité Une variable semble cependant admise, la France sera apparemment en déficit durant l année 2009 (dernier propos du ministre de l économie). Reste à savoir de combien sera ce déficit. 3 hypothèses réalisées début 2009 permettent de cadrer l activité dans les 5 ans à venir. Le plan de relance devrait donner des effets à partir du second semestre 2009 et se prolonger sur Celuici permettrait de stabiliser l activité, en attendant une croissance plus ferme à partir de Les années 2012 et 2013 seront, à la veille des élections municipales, porteuses de travaux supplémentaires. Au final, la prospective pourrait se résumer suivant 3 scénarios. Ces 3 scénarios souligneraient à priori au moins 2 éléments. En premier, que l importance de la crise en 2009 pèsera sur le rebond de l activité. Le deuxième élément suppose que le niveau atteint en 2009 conditionnerait le redémarrage de la croissance. Malgré les efforts financiers des collectivités locales un délai plus ou moins long sera nécessaire pour relancer la croissance. Pour l hypothèse haute (celle d une moindre chute), la stabilité sera acquise dès 2010, avec une croissance forte jusqu en Pour les 2 autres cas, la croissance ou la stabilité ne sera atteinte qu en 2011, avec un an supplémentaire, pour donner ensuite une croissance plus molle. La conclusion qui s impose, est de ne pas laisser chuter l activité de l appareil de production trop bas, ce qui risquerait de le déstabiliser fortement et de nuire à la reprise. 8

9 Travaux Publics Par ailleurs, seule l hypothèse haute en 2013 donne un niveau d activité supérieur à celui de 20, soit 6,1 milliards d euros (en euros courants 2002). L hypothèse moyenne ne fait qu égaler le chiffre d affaires hypothèses : scénarios en milliards d euros Hypothèse Basse CA 6,0 5,6 5,4 5,4 5,5 5,6 Variation CA en % - 1,5-6,0-4,0 0,0 1,5 2,5 Hypothèse Moyenne CA 6,0 5,8 5,6 5,8 5,9 6,1 Variation CA en % - 1,5-4,0-2,0 2,0 2,5 3,5 Hypothèse Haute CA 6,0 5,9 5,9 6,1 6,3 6,6 Variation CA en % - 1,5-2,0 0,0 3,0 3,5 4,5 6,0 Variation de l'activité en taux 4,0 2, , ,0 HB HM HB HH HM HH -4,0-6,0-8,0 Variation de l'activité en volume (milliard d'euros 2002) 6,80 6,60 6,40 6,20 6, , ,60 5,40 5,20 HB HM HH HB HM HH 5,

10 Travaux Publics Les travaux publics en Ile-de-France au 1 er estre 2009 Une conjoncture dégradée et des perspectives incertaines % 23% questionnaires ont été exploités au niveau régional et 19 au niveau départemental, représentant un taux de réponse global de 50 %. Une situation contrastée ce estre : si la dégradation de l activité se confirme (voir opinions sur chiffres d affaires passé, carnets de commandes et effectifs), en revanche, d autres indicateurs sont mieux orientés (activité future, matières premières, délais de paiement) permettant d espérer un meilleur 2 ème estre. Au premier estre, la baisse de l activité et du carnet de commandes est de l ordre de 10 à 15 % par rapport à l année dernière à même époque. Toutefois, en anticipant un second semestre meilleur grâce notamment aux effets des différents plans de relance, la Profession prévoit, pour l instant, sur l année 2009 une baisse de son activité de 6 % en volume. Cette tendance générale est à nuancer en fonction des spécialités et des territoires. Chiffre d Affaires passé 29% 41% 21% 0 6 Chiffres d'affaires (opinions sur le CA passé) 34% 39% 36% 38% Moyenne de longue période : 17 % Moyenne de longue période : 17 % % 32% 37% 13% 12% La dégradation de l activité se confirme 0 8 CHIFFRE D'AFFAIRES (opinions sur le CA passé ) Soldes d opinion -2-73% 0 9 L activité au estre 2009 est encore jugée en forte baisse. Jamais depuis 20, l opinion des chefs d entreprise n a été aussi négative sur le estre écoulé. Cette tendance a été renforcée par de mauvaises conditions climatiques en janvier et février. Si l activité canalisations soutenue par les dévoiements de réseaux nécessaires dans le cadre d opérations de tramways et l activité travaux électriques dopée par plusieurs Contrats de Partenariat, restent dynamiques en revanche les spécialités terrassements, routes, ouvrages d art et travaux souterrains souffrent davantage. S agissant des territoires, l ensemble des départements connaît une baisse d activité. Toutefois, certains baissent plus que d autres comme l Essonne et le Val-de-Marne. Carnets de commandes Après le léger frémissement constaté au 4 ème estre 20, le niveau des carnets de commandes repart à la baisse. 6 48% CHIFFRE D'AFFAIRES 41% 39% 37% (opinions sur le CA passé ) 34% 4 29% 32% Carnets de commandes travaux neufs 23% 21% 36% 38% 6 CARNET DE COMMANDES TRAVAUX NEUFS 13% % 41% Soldes d opinion Moyenne de longue 36% période : 17 % 22% 23% 18% 22% 22% 2 19% 12% Moyenne de longue 2 8% période : 4 % -2-11% Moyenne de longue période : 4 % 0 5 2% 23% % 29% -8% 41% 7% 48% 39% 34% 32% CARNET DE COMMANDES ENTRETIEN 21% 36% 38% 21% 9% % Moyenne de longue période 32% : 17 % % -1-2 Moyenne de longue période : - 6% % % 37% -2% 3% Carnets de commandes entretien % -21% % CHIFFRE D'AFFAIRES (opinions sur le CA passé ) 12% -26% -68% -54% -2 Moyenne de longue période :-6 % -2 Soldes d opinion 09 Baisse des entrées en carnets de commandes aussi bien pour les travaux neufs que pour l'entretien -73% -54% % -73%

11 Travaux Publics % 23% % % 29% % 29% 23% 11% Le phénomène semble plus marqué pour les travaux neufs que pour l entretien. Alors que les travaux en cours et à effectuer étaient évalués à 6,5 mois d activité en janvier, ils devraient tomber en deçà de 6 mois en avril. Activité future Après avoir atteint un point bas au 3 ème estre 20, le moral des chefs d entreprise s améliore sensiblement ce estre. C est surtout de la commande publique que le salut est attendu. Les annonces d investissements publics et de soutien à l économie dans le cadre du Plan de Relance contribuent sans doute à améliorer les perspectives pour la commande publique. Le secteur privé semble devoir rester plus durablement en repli. Hormis la grande distribution, les secteurs de la promotion immobilière et de la logistique stoppent également de nombreux programmes. 3-3% 41% 2 41% 4% % 21% 34% 12% -5% Moyenne de longue période :-8% 48% ACTIVITE 39% FUTURE - PUBLIC 34% 4 32% 21% 35% 38% 36% 28% 22% 0 6 Activité Future - Public Moyenne de longue période : 17 % -6% -14% Moyenne de longue période : - 2 % ACTIVITE FUTURE - PRIVE 39% 1 36% 1 38% Moyenne de longue période : 17 % % -7% -22% -18% -13% -2-24% 48% 32% -19% 37% Activité Future - Privé Moyenne de longue période : - 8 % 37% -6% 0 7 Soldes 13% d opinion CHIFFRE D'AFFAIRES (opinions sur le CA passé ) Moyenne de longue période : -2 % 12% 0 8 2% 13% CHIFFRE D'AFFAIRES (opinions sur le CA passé ) 12% -63% % -49% Soldes d opinion -64% 0 8 Légère amélioration de l'opinion des chefs d'entreprise sur leur activité future -73% % -73% Effectifs La dégradation des effectifs amorcée dès le 4 ème estre 20 s accentue. Pour l heure, ce sont les missions d intérim qui sont écourtées ou ajournées. Ponctuellement des entreprises envisagent d avoir recours au chômage partiel % 39% 33% 3 7% Formation 33% 2-3% 34% 35% 19% ACTIVITE FUTURE - PUBLIC EFFECTIFS 4 Soldes d opinion 29% 32% 29% 14% 24% 28% 33% 22% 8% -6% Moyenne de longue période :11 % Moyenne de longue période : 11% -14% -7% Poursuite du repli de l'emploi -1% -24% -36% -18% -13% -53% 72 % des entreprises ont des formations continues en cours (78 % au estre précédent et 90 % l année dernière à même époque). L investissement en formation fléchit légèrement du fait de l arrêt des recrutements mais se maintient à un bon niveau pour suivre les évolutions techniques et organisationnelles. 41 % ont eu recours à des contrats de professionnalisation ou d apprentissage ce estre (59 % au estre précédent et 40 % l année dernière à la même époque). Pour l essentiel, les contrats d apprentissage sont conclus sur la période de septembre à novembre expliquant une large part du fléchissement par rapport au 4 ème estre % participent à des opérations d insertion contre 65 % au estre précédent (36 % l année dernière). On note en effet une augmentation des embauches consécutive aux clauses sociales des Marchés Publics même si celles-ci posent des difficultés de compétences et de socialisation et risquent de ne pas déboucher sur des emplois pérennes. Moyenne de longue période : -2-63% Photo : L.Guinard - CERC-IDF AFOR-Montreuil -63% 09 11

12 Travaux Publics Niveau des prix Délais de paiement % % 73% % PRIX DES MARCHES - ENTRETIEN -19% -18% -28% -27% -32% -19% -18% -15% -16% -32% -28% -27% -15% -16% -44% Les chefs d entreprise jugent que le niveau de prix des réponses aux appels d offre reste anormalement bas. Malgré tout, une remontée semble se dessiner pour les travaux d entretien plus que pour les travaux neufs. -41% -42% 82% 91% 85% PRIX D'ACHAT MATIERES PREMIERES 91% 93% 86% 84% PRIX D'ACHAT MATIERES PREMIERES 86% 91% 91% 84% 86% 84% 82% 85% Moyenne de : 79 % Moyenne de longue période : 79% 73% -33% PRIX DES MARCHES - ENTRETIEN -33% 86% Moyenne de longue période : 79 % -2% -15% -15% 84% 93% 77% se confirme -18% -56% -66% 87% 77% -17% -66% % 87% 84% 28% -83% -68% Soldes d opinion Prix des marchés - Travaux neufs PRIX DES MARCHES - TRAVAUX NEUFS -53% -33% -29% -27% -27% Moyenne de longue période : -32 % Moyenne de longue période : -32 % -28% -6% -2% -2 Moyenne de longue période : -41 % Moyenne de longue période : - 41% -21% -18% -62% Prix des marchés - Entretien Moyenne de longue période : - 32% Soldes d opinion -31% -56% -79% -17% Léger desserrement de la tension sur les prix Matières premières -91% La détente sur les prix des matières premières -83% -85% 09 Soldes d opinion La baisse des matières premières se confirme. Toutefois, des craintes sont émises par les entreprises sur les produits liés à l industrie cimentière qui continuent à la hausse. Prix d'achat -68% 28% 5% % 12 Pour la clientèle publique comme privée, une réduction des délais de paiement est ressentie. Faut-il y voir les premiers effets de la réduction progressive des délais de paiement de l Etat et des Collectivités Locales prévus par un décret du 28 avril 20 pour l Etat et du 31 décembre 20 pour les Collectivités Locales? Pour la clientèle publique, c est pour les marchés de l Etat que la réduction des délais est la plus significative. De plus en plus d entreprises déclarent avoir des difficultés pour obtenir des garanties de paiement pour leur clientèle privée % 4 35% 3 25% 2 15% 1 5% -5% -1 9% 29% 29% 14% 14% Soldes d opinion -2% 29% 29% 18% 19% -7% -4% Délais de paiement - Public -7% 16% 28% 25% 19% 28% 25% 16% DELAIS DE PAIEMENT - PUBLIC 3 35% 53% 52% 27% 8% 2% 2% -2% 26% DELAIS DE PAIEMENT - PRIVE DELAIS DE PAIEMENT - PUBLIC 26% 35% 11% 53% 52% 19% 19% 19% Délais de paiement - Privé Moyenne de longue période :16% Pour comprendre ces résultats : 15% 15% 15% 31% 49% 3 49% 36% Moyenne de longue 3 période : 27 % 27% Moyenne de longue période : 27% un échantillon représentatif de l activité Travaux Publics en Ile-de-France, composé de 81 entreprises ou établissements, est interrogé en janvier, avril, juillet et décembre. La clientèle publique désigne l Etat et les Collectivités Territoriales. La clientèle privée comprend toutes les entreprises, y compris celles dont le capital est contrôlé par l Etat. Les données pour la plupart sont exprimées en soldes d opinions, différences entre la proportion de réponses envisageant une hausse et celles envisageant une baisse ramenée au total des répondants. Une hausse d un solde d opinion traduit généralement une amélioration pour les entreprises, sauf dans le cas des délais de paiement et des matières premières qui requièrent un raisonnement inverse. Moyenne de longue période : 27 % 4 Moyenne de longue période : 16% Soldes d opinion 09 27%

13 Matériaux MATERIAUX Granulats Bien que présentant un résultat annuel positif avec milles tonnes et une variation positive de + 8,3 % sur un an, la tendance est à la décroissance sur les granulats. Cette décroissance a débuté sur le 4 ème estre 20 et continue sur le premier mois de Le tonnage enregistré s élève pour ce premier mois de janvier à 70 milles tonnes soit une baisse de 22 % par rapport au mois précédent et de 46 % par rapports au même mois de 20. Sables et Graviers d alluvions Contrairement aux autres matériaux, les sables et graviers, enregistrent une consommation annuelle négative sur 20 (- 4,7 %). En années glissantes, la diminution du volume était engagée depuis le début de l année. Si l on observe uniquement le volume du mois de janvier 2009, celui-ci est le plus faible enregistrement de notre série, dont le début se situe en janvier La variation avec janvier 20 s élève à - 45,2 % pour 460 milles tonnes jan-94 jan-95 jan-96 jan-97 jan-98 jan-99 jan-00 jan-01 jan-02 jan-03 jan-04 jan- jan- jan- jan- jan-09 Sables et Graviers en années glissantes Ciment 0 jan-94 jan-95 jan-96 jan-97 jan-98 jan- jan-04 jan-03 jan-02 jan-01 jan-00 jan-99 Granulats en années glissantes jan- jan- jan- jan-09 Les dernières données sur le ciment ne portent que sur 9 mois, juste avant le retournement brutal de la conjoncture. Celui-ci est encore sur une dynamique forte, avec + 5,5 % de consommation à la fin septembre 20. Par similitude, on ne peut imaginer qu un ralentissement de la consommation sur le 4 ème estre et en début d année Béton prêt a l emploi On peut observer une certaine similitude entre le Béton prêt à l emploi et les Granulats. Le volume cumulé sur un an représente 5,6 millions de m 3 consommés en 20 enregistrant une progression de 3,6 % sur un an. En revanche un recul du volume consommé a débuté sur le 4 ème estre et se continue sur le mois de janvier Sur cet unique mois, la baisse de la consommation s est élevée à - 38,9 % pour uniquement 289 milles m 3 par rapport au même mois de 20. Consommation de ciment en milliers de tonnes septembre Total 9 mois 9 mois 20 Dépt mois ,4 19,6 142,3 163,2 + 14, ,8 47,6 409,6 432,4 + 5, ,7 29,4 233,9 239,7 + 2, ,4 29,5 230,1 266,6 + 15, ,8 30,7 266,6 276,1 + 3, ,4 21,1 200,8 192,1-4, ,1 28,6 256,9 250,9-2, ,8 27,4 163,1 187,1 + 14,7 TOTAL 2,4 233, ,3 2 0,1 + 5, jan-92 jan-94 jan-93 jan-95 jan-94 jan-96 jan-95 jan-97 jan-99 jan-00 jan-98 jan-99 jan-97 jan-98 jan-96 jan-00 jan-01 jan-01 jan-02 jan-02 jan-03 jan-04 jan-03 Granulats Béton prêt en à l emploi années glissantes jan- jan- jan- jan- jan- jan- jan-04 jan- jan- jan-09 jan-09 En résumé, le dernier estre 20, qui a enregistré la rupture brutale de l activité, a fait chuter assez rapidement le volume des matériaux. Par ailleurs, le constat sur le premier mois de l année, montre que les volumes atteints se situent parmi les plus bas enregistrés depuis parfois de nombreuses années. La question est de savoir si le mois de janvier 2009 est un plancher pour la consommation des matériaux avant un redémarrage, ou si les valeurs vont se stabiliser avant un redémarrage plus tardif sur le second semestre. Le scénario le moins souhaitable serait bien évidemment un redémarrage en fin d année

14 Emploi EMPLOI (Source : Pôle Emploi/Analyse et estimations CERC-IDF) En préalable, il convient de signaler que les chiffres donnés ci-dessous sont basés sur la nouvelle série fournie par le Pole Emploi. Celle-ci est dénommée révision 20 et diffère en terme de niveau et de périmètre d analyse par rapport à la précédente série révisée en Pour la nouvelle série du pôle emploi par exemple, le secteur de la construction enregistre, fin 20, un niveau de emplois en révision 2 alors que celui-ci s élevait à avec la révision 1. Concernant les derniers chiffres de 20, la révision 2 affiche un volume de emplois à la fin de l année. Suite au bond en avant de la construction, la variation des salariés entre la fin 20, (dernière année rétropolée), et la fin 20, s élèverait à emplois. Au final l emploi en 20 termine avec une variation positive de + 1,41 %, supérieure aux estimations que nous avions réalisées (entre 0 % et 0,5 % sur l ancienne série). Ce ralentissement de croissance fait suite au dynamisme des années 20 (+ 3,29 %) et celle de 20 (+ 5,12 %). Celui-ci semble en apparence peu marqué compte tenu de la crise économique. Toutefois, le dernier estre 20 termine l année avec un recul de 0,46 % après de nombreux estres de progression continue. Au total emplois auraient été perdus sur le 4 ème estre 20. Cette diminution de fin d année s accorderait avec la baisse brutale de l activité. Nouvelle série Rev2 20 Estimations Années en % + 2,20 + 3,29 + 5,12 + 1,41-1,4 à 2 Emplois à pourrait être contenu et compris entre - 1 % et - 2 % soit entre à En prenant comme hypothèse, qu une anticipation a déjà été réalisée sur la fin de l année 20, se traduisant par une absence de renouvellement des emplois laissés vacants alors que l intérim pourrait encore subir cette fois une décroissance plus légère. L intérim (Source : DARES analyse CERC-IDF) Si une anticipation de la chute de l intérim était prévisible en 20 et 2009, son ampleur sur le 4 ème estre 20 pose de nombreuses questions. Le volume d équivalents temps plein de fin d année ( ETP) a chuté de 15 % entre le 3 ème et le 4 ème estre soit ETP de moins. Il se retrouve au niveau de celui constaté en Les baisses les plus importantes se retrouvent sur les travaux publics (- 22 %) et sur le gros œuvre (- 17 %). Le second œuvre, ne recule quant à lui que de 8 %. Le recul économique a pesé fortement sur les embauches ou leur renouvellement. Pour mémoire notre analyse précédente donnait une somme de intérimaires répartie sur le dernier estre de 20 et sur Le constat est simple, la baisse attendue sur 5 estres s est quasiment réalisée en 1 estre. Sur 20, les emplois salariés et les E.T.P de l intérim cumulés, donneraient une variation des actifs négative de emplois perdus sur le 4 ème estre soit, - 1,5 % de l emploi du secteur (hors artisans). Ce chiffre correspond approximativement au ralentissement de l activité recalculé pour 20 passant de 2,6% de croissance à 0,9 % (- 1,7 %). Pour 2009, la baisse est difficilement évaluable et la prudence reste la règle. A l évidence la baisse de l intérim à permis de stabiliser l emploi salarié. Il semblerait que sa chute ne puisse plus être aussi importante en Variations ancienne série Rev Intérim par estre en équivalent temps plein Années en % + 0,61 + 1,98-0,89-1,85 + 0,78 +2,20 + 3,83 + 4,77 Même si nous restons dans l attente d un impact négatif en 2009 sur l emploi, cette période difficile reste différente de celles qui ont été rencontrées jusqu à maintenant. L estimation précédente pour 2009 faisait état d une diminution d environ salariés entre le bâtiment et les travaux publics. Les données actuelles ne donnent pas la mesure réelle du recul qui risque, à terme, d être plus important que prévu. Pour mémoire, la chute de l activité précédente en 2002 et 2003, avait entraîné une diminution substantielle de - 0,89 % et - 1,85 % du volume de salariés. Il faut noter aussi, que le nombre d intérimaires sur la période était beaucoup plus faible et qu en revanche, celui-ci avait fortement progressé. De fait, si le nombre d intérimaire chute fortement (voir infra) le recul du nombre d emplois salariés Source : Cerc-idf/DARES 14

15 Bilan 20 de la production de logements Bilan 20 de la production de logements et de logements sociaux en Ile-de-France (d après, l intervention de Mme Claude Bertolino, Directrice de la Division de l Habitat à la DREIF, à la Commission de Conjoncture le 5 mars 2009) 20 : une bonne année pour le logement en Ile-de-France Tous logements neufs en Ile-de-France de 1990 à 20 Pour les logements en résidence, mis en chantier, la progression est plus régulière et la baisse observée en 20 s effectue à un niveau élevé. En 20, les logements mis en chantier («logements commencés») étaient de 3 581, en 20 de 3 5, soit une baisse de 14 %. Par rapport à l ensemble des logements commencés en 20, les logements en résidence représentaient 7,8 % des mises en chantier. Logements en résidence en Ile-de-France de 1990 à 20 Source : Sitadel (en date de prise en compte) Avec logements autorisés en 20, l Ile-de-France maintient un haut niveau d activité pour la production de logements. Les mises en chantier en 20, au nombre de , ont été d un bon niveau, notamment au regard du creux observé en Pour les logements en résidence qui sont une composante de l ensemble des logements autorisés et commencés, concernant les logements autorisés, on observe une montée en charge des logements en résidence (tant publiques que privés) depuis En 20, les autorisations étaient de 2 423, en 20 de 3 771, soit une progression de 56 %. Ils représentaient cette même année 7,7 % des logements autorisés. Source : Sitadel, en date de prise compte Le graphique de la page 16 montre que l Ile-de-France prend une part plus importante dans la production nationale de logements, à partir de 20 et surtout en 20. Le marché immobilier s est en effet davantage dégradé entre 20 et 20 dans les régions qu en Ile-de-France. Entre 20 et 20, pour les logements commencés, on a observé une baisse de 16 % pour le territoire métropolitain mais de 4,7 % seulement en Ile-de-France. Concernant les 15

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