Mouvement dans un champ de force centrale conservative Cas particulier du champ newtonien

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Mouvement dans un champ de force centrale conservative Cas particulier du champ newtonien"

Transcription

1 Mouvement dans un champ de force centrale conservative Cas particulier du champ newtonien I. Force centrale 1. Définition Une force est centrale si son support passe par un point O fixe dans le référentiel d étude R galiléen. O est appelé centre de force. OM F = 0 La force F peut être attractive ou répulsive. La force F est donc colinéaire au vecteur u r des coordonnées sphériques centrées en O. La force F est conservative si son travail élémentaire peut s écrire sous la forme δw = F.d OM = de p 2. Exemples de forces centrales conservatives a) Interaction gravitationnelle On pose F = F O M = F M O F = Gm 0m u r 2 r G constante de gravitation : G = 6, m 3.kg 1.s 2 Le déplacement élémentaire en coordonnées sphériques vaut d OM = dr u r +rdθ u θ +r sin θdϕ u ϕ F.d OM = Gm 0m u r 2 r.(dr u r + rdθ u θ + r sin θdϕ u ϕ ) = Gm 0m dr = de r 2 p de p dr = Gm 0m r 2 E p = Gm 0m r + Cte 1

2 L énergie potentielle ne dépend que de r : E p = E p (r). Si choisit E p = 0 à l infini alors Cte = 0 E p (r) = Gm 0m r avec E p ( ) = 0 b) Interaction électrostatique En procédant par analogie avec les calculs précédents On pose F = F O M = F M O F = 1 4πε 0 q 0 q r 2 u r ε 0 permittivité du vide : ε 0 = 8, F.m 1 G 1 4πε 0 m 0 m q 0 q E p (r) = 1 q 0 q 4πε 0 r avec E p ( ) = 0 c) Force élastique On pose F = F O M = F M O F = k(r ) u r k constante de raideur du ressort longueur à vide du ressort ( = l 0 ) F.d OM = k(r ) u r.(dr u r + rdθ u θ + r sin θdϕ u ϕ ) = k(r )dr = de p de p dr = k(r ) E p = 1 2 k(r ) 2 + Cte E p = 1 2 k(r ) 2 avec E p ( ) = 0 On retrouve bien E p = 1 2 (l l 0) 2 + Cte. 2

3 II. Propriétés générales d un mouvement à force centrale 1. Conservation du moment cinétique On considère un point matériel M de masse m en mouvement dans un référentiel R galiléen dans un champ de force centrale de centre O fixe dans R. Le centre de force O étant fixe dans R, la loi du moment cinétique appliquée à M au point O s écrit ( ) d σo (M) dt R = M O ( F ) = OM F = 0 σ O (M) = Cte Le moment cinétique par rapport à O est une constante vectorielle du mouvement. Remarque : le cas particulier où σ O (M) = 0 correspond à un mouvement rectiligne : t OM v 2. Conséquences a) La trajectoire est plane On note σ O = σ O (M) Par définition σ O = { OM m v(m) OM σo avec les propriétés v(m) σ O Le mouvement a lieu dans le plan perpendiculaire à σ O passant par O b) Le mouvement suit la loi des aires En des temps égaux les aires balayées par le rayon vecteur OM sont égales. Démonstration : Le mouvement étant plan on choisit de repérer le point M par ses coordonnées polaires (r, θ). On choisit u z de manière à avoir σ O = σ O u z avec ( u r, u θ, u z ) base orthonormée directe. { OM = r ur v(m) = ṙ u r + r θ u θ σ O = OM m v(m) = mr u r (ṙ u r + r θ u θ ) σ O = mr 2 θ uz = σo u z On pose C = σ O m = r2 θ. C est appelée la constante aréolaire du mouvement. 3

4 La constante aréolaire étant constante, son signe est constant et donc le signe de θ aussi. On peut toujours choisir une orientation de manière à avoir θ > 0 et donc σ 0 > 0. Soit da l aire balayée par le rayon vecteur OM pendant le temps dt. da = 1 OM d OM = 1 OM vdt 2 2 da dt = OM v = 1 σ 0 2 m = 1 σ 0 2 m = C 2 da dt = C 2 La vitesse aréolaire est constante et vaut C 2. III. Conservation de l énergie mécanique : énergie potentielle effective On suppose que le point matériel M n est soumis à qu à une force centrale F conservative. On note E p (r) l énergie potentielle dont dérive la force F. 1. Énergie potentielle effective Au cours du mouvement de M dans le référentiel R galiléen d étude, la seule force qui travaille est la force F. Cette force est conservative, donc l énergie mécanique du point M dans R est conservée. E m = E c + E p = Cte Or E c = 1 2 mv2 avec v = ṙ u r + r θ u θ d où v 2 = ṙ 2 + r 2 θ2. On en déduit E m = 1 2 m(ṙ2 + r 2 θ2 ) + E p (r) On introduit alors la constante aréolaire du mouvement C = r 2 θ qui permet de remplacer θ par C r 2 E m = 1 ( ) 2 m ṙ 2 + r 2 C2 + E r 4 p (r) E m = 1 2 mṙ mc2 r 2 + E p(r) On pose E p,eff (r) = 1 2 mc2 r 2 + E p(r) énergie potentielle effective du mouvement. 4

5 La conservation de l énergie mécanique s exprime alors sous la forme : E m = 1 2 mṙ2 + E p,eff (r) = Cte 2. Étude qualitative du mouvement radial E m = 1 2 mṙ2 +E p,eff (r) }{{} 0 Le mouvement n est possible que dans les domaines où E m E p,eff. Lorsque E m = E p,eff, ṙ = 0 : ces positions correspondent à une valeur extrémale de r. Attention, la vitesse en ces points n est pas nulle car il reste la composante orthoradiale v = r θ u θ. Nous allons voir dans le paragraphe suivant comment exploiter la courbe de E p,eff (r). IV. Cas particulier du champ de force newtonien 1. Champ de force newtonien Un point matériel M sera placé dans un champ de force newtonien s il subit une force de la forme (en coordonnées sphériques) : F = k r 2 u r interaction gravitationnelle : k = Gm 0 m interaction électrostatique : k = 1 4πε 0 q 0 q Lorsque k > 0 la force est attractive (gravitation, charges opposées) Lorsque k < 0 la force est répulsive (charges de même signe) Comme on l a montré précédemment les forces newtoniennes sont conservatives. F.d OM = k r 2 u r.(dr u r + rdθ u θ + r sin θdϕ u ϕ ) = k r 2 dr = de p Si choisit E p = 0 à l infini alors Cte = 0 de p dr = k r 2 E p = k r + Cte E p (r) = k r avec E p ( ) = 0 5

6 2. Approche énergétique : étude de l énergie potentielle effective On peut définir l énergie potentielle effective 1 er cas : force attractive (k > 0) E p,eff = 1 2 mc2 r 2 k r Pour r 0 E p,eff 1 2 m C2 r 2 Pour r E p,eff k r La courbe donnant E p,eff en fonction de r a l allure suivante : Em = 1 2 mṙ2 +Ep,eff(r) }{{} 0 Le mouvement n est possible que dans les domaines où la condition Em Ep,eff(r) est vérifiée. On doit donc avoir Em Em0 avec Em0 valeur minimale de Ep,eff(r). Les valeurs de r pour lesquelles Em = Ep,eff correspondent à ṙ = 0 et donc à des valeurs extrémales de r. Suivant les valeurs de l énergie mécanique, plusieurs type de trajectoires sont possibles : 6

7 E m = E m0 E m0 correspond au minimum de E p,eff r = = Cte le mouvement est circulaire C = r 2 θ = r 2 0 θ = Cte θ = cte si le mouvement est circulaire, il est uniforme. Le mouvement circulaire correspond à un état lié E m = E m1 avec E m0 < E m1 < 0 r min r r max le mouvement est borné radialement : il correspond à un état lié. La trajectoire est alors une ellipse. E m = E m2 avec E m2 > 0 r r 2 r peut tendre vers l infini : le mouvement correspond à un état de diffusion. La trajectoire est alors une parabole (E m = 0) ou une hyperbole (E m > 0) Dans le cas où E p ( ) = 0 on retiendra que { Em 0 état de diffusion E m < 0 état lié 2 eme cas : force répulsive k < 0 Pour r 0 E p,eff 1m C2 2 r 2 Pour r E p,eff k r La courbe donnant E p,eff en fonction de r a l allure suivante : On constate graphiquement que seuls des états de diffusions peuvent exister (trajectoires hyperboliques). 7

8 3. Lois de Kepler Ces lois décrivent le mouvement des planètes autour du Soleil. Kepler les a énoncées vers Il s est appuyé pour cela sur les observations très précises de l orbite de Mars effectuées par l astronome Tycho Brahé dont il avait été l assistant. Le référentiel d étude est le référentiel héliocentrique supposé galiléen. Rappel : planètes du système solaire dans l ordre de proximité par rapport au Soleil : Mercure<Vénus<Terre<Mars<Jupiter<Saturne<Uranus<Neptune Loi 1 : Les orbites des planètes sont des ellipses dont le Soleil est l un des foyers. Loi 2 : La ligne qui relie le Soleil à une planète décrit pendant des temps égaux des aires égales. Loi 3 : Le rapport du cube du demi-grand axe a de l ellipse sur le carré de la période de révolution T est une constante indépendante de la planète. a 3 T 2 = Cte Ces lois furent démontrées plus tard par Newton. Pour cela on s appuie sur les hypothèses suivantes : Le Soleil et les planètes sont des astres sphériques. Dans ce cas, on peut assimiler chaque astre à une masse ponctuelle égale à la masse totale de l astre et placée en son centre. On suppose que l on peut négliger l interaction des autres astres que le Soleil sur une planète donnée. Le fait que le mouvement soit plan et qu il suive la loi des aires est une conséquence directe de la conservation du moment cinétique. La nature elliptique de la trajectoire ne sera pas établie dans le cadre de ce cours. Enfin, la troisième loi peut rapidement être retrouvée lors de l étude du mouvement circulaire a correspondant alors au rayon de la trajectoire (le calcul a déjà été fait dans le cours de Terminale). 8

9 Ces lois peuvent être transposées à l étude du mouvement de satellites terrestres : Pour les établir on doit se placer dans le référentiel géocentrique supposé galiléen. La Terre, sphérique, est assimilable à un point matériel placé en son centre et de masse égale à la masse de la Terre. On ne tient compte que de l action gravitationnelle de la Terre sur le satellite en négligeant l action de tous les autres astres. Loi 1 : Les orbites des satellites sont des ellipses dont le centre de la Terre est l un des foyers. Loi 2 : La ligne qui relie le satellite au centre de la Terre décrit pendant des temps égaux des aires égales. Loi 3 : Le rapport du cube du demi-grand axe a de l ellipse sur le carré de la période de révolution T est une constante indépendante du satellite. a 3 T 2 = Cte 9

10 4. Cas particulier du mouvement circulaire a) Vitesse circulaire On considère un point matériel M de masse m en mouvement dans le champ gravitationnel créé par un astre sphérique de masse M A de centre O. Cet astre étant sphérique, il créée en M le même champ gravitationnel qu une masse ponctuelle de masse M A placée en O. Cela peut correspondre à différentes situations : soit M correspond au centre d une planète en orbite autour du Soleil : m correspond à la masse de la planète, M A = M S masse du Soleil et le référentiel d étude galiléen est le référentiel héliocentrique. soit M correspond au centre de masse d un satellite en orbite autour de la Terre. m est alors la masse du satellite et M A = M T masse de la Terre. Le référentiel d étude est le référentiel géocentrique. soit M représente un satellite en orbite autour d une planète (exemple : Io autour de Jupiter). m représente la masse du satellite, M A la masse de la planète autour de laquelle il gravite. On se place dans le référentiel planétocentrique (ex : Jupiterocentrique) centrée au centre de la planète et dont les axes sont parallèles à ceux du référentiel héliocentrique. Si le mouvement est circulaire alors il est uniforme. Démonstration 1 : par la constante des aires On a montré que C = r 2 θ = Cte était une constante du mouvement. Pour une trajectoire circulaire de rayon r = : C = r 2 0 θ = Cte d où θ = cte la vitesse angulaire du mouvement est constante et donc la vitesse linéaire l est aussi v = θ = v0 Démonstration 2 : par la conservation de l énergie mécanique E m = 1 2 mv2 k r = Cte Dans le cas de l interaction entre un astre de masse M A et un point de masse m, k = GM A m, et pour une trajectoire circulaire r =. on en déduit E m = 1 2 mv2 GM Am = Cte 1 2 mv2 = Cte + GM Am = cte = 1 2 mv2 0 10

11 L énergie cinétique est constante, le mouvement est uniforme ( v = v 0 ). La vitesse v 0 est appelée vitesse circulaire. Démonstration 3 : Calcul de la vitesse circulaire Nous allons calculer la vitesse circulaire et vérifier que la valeur trouvée est constante. On considère le point M en orbite circulaire de rayon OM = u r v(m) = θ uθ = v u θ avec v = θ a(m) = θ uθ r θ2 0 u r = dv u dt θ v2 u r D après le principe fondamental de la dynamique : ( ) dv m a(m) = m dt u θ v2 u r = GM Am u r0 2 r Le principe fondamental de la dynamique projeté sur u θ redonne bien dv dt est uniforme v = v 0 ce qu on retrouve également en projetant le PFD sur u r = 0 le mouvement m v2 = GM A m r 2 0 v 2 = GM A = v 2 0 v 0 = GMA On montre ainsi que la vitesse est constante et qu elle dépend de la masse de l astre central et du rayon de l orbite. 1 On peut alors retrouver la troisième loi de Kepler dans le cas particulier d un mouvement circulaire. Le mouvement étant uniforme la période T de révolution est reliée à la vitesse circulaire v 0 par En élevant au carré v 0 = 2π T v 2 0 = 4π2 r 2 0 T 2 = GM A 1. On peut calculer également la vitesse angulaire θ = v0 = GMa = 2π r0 3 T 11

12 ce qui permet d aboutir à r0 3 T = GM A 2 4π 2 En admettant la généralisation du résultat aux orbites elliptiques on aura pour les planètes a en orbite autour du Soleil 3 = GM T 2 S 2 et pour les satellites en orbite autour de la Terre 4π 2 a 3 = GM T 2 T. 4π 2 b) Énergie du mouvement circulaire E m = E c + E p = 1 2 mv2 0 k = 1 2 mgm A GM Am = GM Am 2 On remarque la relation importante suivante pour le mouvement circulaire on peut alors écrire E c = 1 2 mgm A = E p 2 E m = E c = E p 2 Discuter de l effet des frottements sur la vitesse du satellite (cf TD). c) Calcul à partir de l énergie potentielle effective On peut retrouver l expression de la vitesse circulaire et de l énergie mécanique associée en considérant l énergie potentielle effective. Pour que le mouvement soit circulaire de rayon, doit correspondre à la position du minimum de la courbe de E p,eff = 1 2 mc2 r 2 On calcule la dérivée de p,eff dr = m C2 r 3 GM Am. r + GM Am r 2. Elle s annule au minimum en r =. m C2 r 3 0 = GM A m r 2 0 or C = r 2 0 θ = v 0, d où C 2 = GM A r 2 0v 2 0 = GM A v 2 0 = GM A On retrouve l expression de la vitesse circulaire. 2. Dans ce cas, il peut être intéressant de compter les longueurs en UA unité astronomique, égale au rayon de l orbite de la Terre autour du Soleil (1 UA= 1, m), et T en année. 12

13 De plus, l énergie mécanique correspond à E m0 valeur minimale de E p,eff. Ainsi : E m = E p,eff ( ) = 1 2 mc2 GM Am = 1 r0 2 2 mgm A GM Am = GM Am r0 2 2 On retrouve l expression de l énergie pour une orbite circulaire. 5. Quelques notions sur les satellites terrestre a) Généralités Première phase : propulsée Seconde phase : balistique (celle que l on étudie ici) b) Vitesses cosmiques Vitesse circulaire : Pour obtenir une orbite circulaire, il faut que l injection sur orbite se fasse perpendiculairement au vecteur position et que la vitesse communiquée au satellite soit égale à la vitesse circulaire. D après le calcul fait précédemment GMT GMT v 0 = = R T + h avec R T rayon de la Terre et h altitude du satellite. Pour une orbite basse h R T ( R T 6400 km) on aura v 0 GM T R T. Remarque : Pour calculer cette vitesse on utilise parfois la valeur de l accélération de la pesanteur au niveau du sol g = 9, 8 m.s 2. Si on ne conserve que deux chiffres significatifs 3, alors on peut considérer que g est uniquement lié à l attraction gravitationnelle terrestre En identifiant les deux expressions équivalentes de la force gravitationnelle s exerçant sur une masse m placée à la surface de la Terre on trouve et donc, en prenant la norme m g = GmM T R 2 T g = GM T R 2 T u r u r g = GM T RT 2 ainsi GM T = grt 2. Si on reporte dans l expression de v 0 orbite basse : grt 2 v 0 = = gr T R T 3. la valeur de g à trois chiffres significatifs, tient compte des effets dûs à la rotation de la Terre et à la non sphéricité de la Terre. Pour ces raisons g varie de 9, 78 m.s 2 sur l équateur à 9, 83 m.s 2 aux pôles 13

14 en prenant R T = 6, km on trouve v 0 8 km.s 1. La vitesse circulaire en orbite basse vaut 8 km.s 1 14

15 Vitesse de libération C est la vitesse minimale à fournir au satellite pour qu il échappe à l attraction gravitationnelle terrestre. Notons v l cette vitesse. On suppose qu initialement la distance entre M et le centre de la Terre est égale à. On souhaite que le satellite atteigne l infini avec au moins une vitesse nulle. À la limite E m = 0 (si on a choisi E p = 0 à l infini). On a vu que c était l énergie minimale pour avoir un état de diffusion. E m = 1 2 mv2 l GM T m = 0 v 2 l = 2 GM T = 2 v 2 0 v l = 2 v 0 où v 0 correspond à la vitesse circulaire pour une orbite de rayon. Pour une orbite basse la vitesse de libération est de l ordre de 11 km.s 1. La vitesse de libération en orbite basse vaut 11 km.s 1 Remarque : pour E m = 0, la trajectoire est parabolique. c) Satellite géostationnaire Un satellite est dit géostationnaire lorsqu il est immobile dans tout référentiel lié à la Terre (référentiel terrestre). Cela concerne par exemple, les satellites de télécommunication, ou d observation terrestre (comme météosat). Ce satellite reste toujours à la verticale d un même point de la Terre. lowres/popup.html html Première contrainte : la période du satellite doit être égale à celle de rotation de la Terre sur elle même dans le référentiel géocentrique (jour sidéral T sid, légèrement plus court que le jour solaire T sol ) 4. Cette contrainte impose l altitude. Cependant le plan de l orbite contient le centre de la Terre. Pour que le satellite reste à la verticale d un même point il doit impérativement se situer dans le plan équatorial. (Remarque : montrer la trajectoire relative du satellite dans le cas où sa période est correcte mais où il n est pas situé dans le plan équatorial, voir deuxième site). 4. Par définition T sol = 24 h, on a T sid = 365,25 366,25 T sol = 23 h 56 min 4 s 15

16 Calcul de l altitude On peut utiliser la troisième loi de Kepler (R T + h) 3 T 2 = GM T 4π 2 ( ) GMT T h = RT = 35, km 4π 2 où on a pris les valeurs numériques : constante géocentrique : GM T = 398, km 3.s 2. durée d un jour sidéral T sid = s rayon de la Terre R T = 6, km On retiendra l ordre de grandeur de km (valeur à deux chiffres significatifs). L altitude d un satellite géostationnaire est d environ km 16

17 d) Trajectoire elliptique α) Description 2a = r min + r max : grand axe de l ellipse P périastre : point le plus proche de O (périgée pour un satellite terrestre, périhélie pour une planète ou une comète). A apoastre : point le plus éloigné de O (apogée pour un satellite terrestre, aphélie pour une planète ou une comète). Ces deux positions correspondent aux extrema de r. On a donc ṙ = 0 pour r = r min et r = r max. En A et P, v = r θ u θ, A et P sont les deux points de la trajectoire où la vitesse en orthoradiale. v A OA et v P OP Conservation du moment cinétique : on exprime le moment cinétique en A et P : σ 0 = OP m v p = OA m v A OP v p = OA v A r min u x v P u y = r max ( u x ) v A ( u y ) r min v P u z = r max v A u z r min v P = r max v A Le périgée correspond au point de vitesse maximale et l apogée au point de vitesse minimale. 17

18 β) Énergie d une trajectoire elliptique Reprenons l expression de l énergie mécanique E m = 1 2 mṙ mc2 + E p(r) avec C la constante aréolaire du mouvement et, pour un satellite de masse m en orbite autour de la Terre, E p = GM T m. r E m = 1 2 mṙ mc2 r GM T m 2 r r 2 Pour chaque valeur extrémale de r (r = r min et r = r max ) ṙ = 0. Ainsi r min et r max sont racines de l équation E m = 1 2 mc2 r GM T m 2 r que l on peut transformer pour faire apparaître un trinôme en multipliant chaque membre par r 2 : E m r 2 = 1 2 mc2 GM T mr r 2 + GM T m r 1 mc 2 = 0 E m 2 E m r 2 + GM T m r 1 mc 2 = 0 = (r r max )(r r min ) E m 2 E m = r 2 (r max + r min ) + r max r min On en déduit, par identification, r min + r max = GM T m E m Or r min + r max = 2a représente la longueur du grand axe de l ellipse (a correspondant au demi-grand axe). D où E m = GM T m 2a qui correspond à la généralisation de la valeur obtenue pour l orbite circulaire : on remplace le diamètre de l orbite circulaire par le grand axe de l ellipse. 18

19 e) Mise sur orbite La vitesse initiale de mise sur orbite est choisie perpendiculaire au rayon vecteur fait varier sa norme v. 4 OM 0. On v =v l 3 v >v l v 0 <v <v l 2 v =v 0 v <v0 1 O M 0 r/ On note v 0 la vitesse circulaire associée à = OM 0, et v l = 2v 0 la vitesse de libération. pou < v < v 0 la trajectoire est elliptique de foyer O. M 0 est l apoastre. pour v = v 0 la trajectoire est circulaire. pour v 0 < v < v l la trajectoire est elliptique de foyer O. M 0 est le périastre. pour v = v l la trajectoire n est plus bornée : c est une parabole de foyer O. pour v > v l la trajectoire est une hyperbole de foyer O. 19

20 Annexe : Jour solaire - jour sidéral Le jour solaire est la durée séparant deux passages successifs du soleil au même méridien. Le jour sidéral représente la période de révolution de la Terre par rapport au référentiel de Copernic. On note T sol la durée d un jour solaire et T sid la durée d un jour sidéral. En un jour solaire, la Terre a effectué un peu plus d un tour sur elle même. Elle a tourné d un angle 2π + α où α correspond à l angle parcouru en un jour solaire par la Terre sur son orbite autour du soleil. Or elle parcourt toute l orbite en 1 année, soit 365,25 jours solaires (on tient compte des années bissextiles). Ainsi On peut alors écrire d où α = 2π 365, 25 2π T sol = 2π + α = 2π + 2π T sid 365, 25 T sid = 365, , 25 T sol = 2π 366, , 25 Par définition, T sol = 24h = s. On a alors T sid = s, soit 23h 56min 4s. voir également le site : 20

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - 70 Chapitre 8 : Champ de gravitation - Satellites I. Loi de gravitation universelle : (

Plus en détail

TS Physique Satellite à la recherche de sa planète Exercice résolu

TS Physique Satellite à la recherche de sa planète Exercice résolu P a g e 1 Phsique atellite à la recherche de sa planète Exercice résolu Enoncé Le centre spatial de Kourou a lancé le 1 décembre 005, avec une fusée Ariane 5, un satellite de météorologie de seconde génération

Plus en détail

Chapitre 9 : Applications des lois de Newton et Kepler à l'étude du mouvement des planètes et des satellites

Chapitre 9 : Applications des lois de Newton et Kepler à l'étude du mouvement des planètes et des satellites I- Les trois lois de Kepler : Chapitre 9 : Applications des lois de Newton et Kepler à l'étude du mouvement des planètes et des satellites Les lois de Kepler s'applique aussi bien pour une planète en mouvement

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

Repérage d un point - Vitesse et

Repérage d un point - Vitesse et PSI - écanique I - Repérage d un point - Vitesse et accélération page 1/6 Repérage d un point - Vitesse et accélération Table des matières 1 Espace et temps - Référentiel d observation 1 2 Coordonnées

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

TD de Physique n o 1 : Mécanique du point

TD de Physique n o 1 : Mécanique du point E.N.S. de Cachan Département E.E.A. M FE 3 e année Phsique appliquée 011-01 TD de Phsique n o 1 : Mécanique du point Exercice n o 1 : Trajectoire d un ballon-sonde Un ballon-sonde M, lâché au niveau du

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

La Mesure du Temps. et Temps Solaire Moyen H m.

La Mesure du Temps. et Temps Solaire Moyen H m. La Mesure du Temps Unité de temps du Système International. C est la seconde, de symbole s. Sa définition actuelle a été établie en 1967 par la 13 ème Conférence des Poids et Mesures : la seconde est la

Plus en détail

TRAVAUX DIRIGÉS DE M 6

TRAVAUX DIRIGÉS DE M 6 D M 6 Coection PCSI 1 013 014 RVUX DIRIGÉS DE M 6 Execice 1 : Pemie vol habité (pa un homme) Le 1 avil 1961, le commandant soviétique Y Gagaine fut le pemie cosmonaute, le vaisseau spatial satellisé était

Plus en détail

Chapitre 1 Cinématique du point matériel

Chapitre 1 Cinématique du point matériel Chapitre 1 Cinématique du point matériel 7 1.1. Introduction 1.1.1. Domaine d étude Le programme de mécanique de math sup se limite à l étude de la mécanique classique. Sont exclus : la relativité et la

Plus en détail

La gravitation universelle

La gravitation universelle La gravitation universelle Pourquoi les planètes du système solaire restent-elles en orbite autour du Soleil? 1) Qu'est-ce que la gravitation universelle? activité : Attraction universelle La cohésion

Plus en détail

MECANIQUE DU POINT. y e y. z e z. ] est le trièdre de référence. e z. où [O, e r. r est la distance à l'axe, θ l'angle polaire et z la côte

MECANIQUE DU POINT. y e y. z e z. ] est le trièdre de référence. e z. où [O, e r. r est la distance à l'axe, θ l'angle polaire et z la côte I) Cinématique du point matériel: 1) Référentiel: MECANIQUE DU POINT L ensemble de tous les systèmes d axes de coordonnées liés à un même solide de référence S constitue un repère Soit une horloge permettant

Plus en détail

Système formé de deux points

Système formé de deux points MPSI - 2005/2006 - Mécanique II - Système formé de deux points matériels page /5 Système formé de deux points matériels Table des matières Éléments cinétiques. Éléments cinétiques dans R.......................2

Plus en détail

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Exercice 0 page 9 On considère deux évènements E et E Référentiel propre, R : la Terre. Dans ce référentiel, les deux évènements ont lieu au même endroit. La durée

Plus en détail

COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas. Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre?

COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas. Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre? COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre? Terminale S1 Lycée Elie Cartan Olympiades de Physiques 2003-2004

Plus en détail

Michel Henry Nicolas Delorme

Michel Henry Nicolas Delorme Michel Henry Nicolas Delorme Mécanique du point Cours + Exos Michel Henry Maître de conférences à l IUFM des Pays de Loire (Le Mans) Agrégé de physique Nicolas Delorme Maître de conférences à l université

Plus en détail

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières Physique Générale SYSTEME DE PARTICULES DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) TRAN Minh Tâm Table des matières Applications de la loi de Newton pour la rotation 93 Le gyroscope........................ 93 L orbite

Plus en détail

Mécanique du Point Matériel

Mécanique du Point Matériel LYCEE FAIDHERBE LILLE ANNEE SCOLAIRE 2010-2011 SUP PCSI2 JFA. Bange Mécanique du Point Matériel Plan A. Formulaire 1. Cinématique du point matériel 2. Dynamique du point matériel 3. Travail, énergie 4.

Plus en détail

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide I Rappels : Référentiel : Le mouvement d un corps est décris par rapport à un corps de référence et dépend du choix de ce corps. Ce corps de référence

Plus en détail

M6 MOMENT CINÉTIQUE D UN POINT MATÉRIEL

M6 MOMENT CINÉTIQUE D UN POINT MATÉRIEL M6 MOMENT CINÉTIQUE D UN POINT MATÉRIEL OBJECTIFS Jusqu à présent, nous avons rencontré deux méthodes pour obtenir l équation du mouvement d un point matériel : - l utilisation du P.F.D. - et celle du

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Définition: La cinématique est une branche de la mécanique qui étudie les mouements des corps dans l espace en fonction du temps indépendamment des causes

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Quantité de mouvement et moment cinétique

Quantité de mouvement et moment cinétique 6 Quantité de mouvement et moment cinétique v7 p = mv L = r p 1 Impulsion et quantité de mouvement Une force F agit sur un corps de masse m, pendant un temps Δt. La vitesse du corps varie de Δv = v f -

Plus en détail

Utilisation des intégrales premières en mécanique. Exemples et applications.

Utilisation des intégrales premières en mécanique. Exemples et applications. Sébastien Bourdreux Agrégation de Physique Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand Utilisation des intégrales premières en mécanique. Exemples et applications. septembre 2003 Correcteur : Pascal DELLOUVE

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

Mécanique du point : forces Newtoniennes (PCSI)

Mécanique du point : forces Newtoniennes (PCSI) écanique du oint : foces Newtoniennes (PCSI Question de cous On admet que, losqu'il est soumis à une foce Newtonienne F K u, la tajectoie d'un cos est lane et décite a mc K +e cosθ où C θ est une constante

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

Mécanique. Chapitre 4. Mécanique en référentiel non galiléen

Mécanique. Chapitre 4. Mécanique en référentiel non galiléen Mécanique Chapitre 4 Mécanique en référentiel non galiléen I Référentiel en translation Mécanique en référentiel non galiléen Jusqu à présent, nous avons fait de la mécanique du point dans un référentiel

Plus en détail

Travaux dirigés de mécanique du point

Travaux dirigés de mécanique du point Travaux dirigés de mécanique du point Année 011-01 Arnaud LE PADELLEC Magali MOURGUES alepadellec@irap.omp.eu magali.mourgues@univ-tlse3.fr Travaux dirigés de mécanique du point 1/40 P r é s e n t a t

Plus en détail

SEANCE 4 : MECANIQUE THEOREMES FONDAMENTAUX

SEANCE 4 : MECANIQUE THEOREMES FONDAMENTAUX SEANCE 4 : MECANIQUE THEOREMES FONDAMENTAUX 1. EXPERIENCE 1 : APPLICATION DE LA LOI FONDAMENTALE DE LA DYNAMIQUE a) On incline d un angle α la table à digitaliser (deuxième ou troisième cran de la table).

Plus en détail

C est un mouvement plan dont la trajectoire est un cercle ou une portion de cercle. Le module du vecteur position OM est constant et il est égal au

C est un mouvement plan dont la trajectoire est un cercle ou une portion de cercle. Le module du vecteur position OM est constant et il est égal au 1 2 C est un mouvement plan dont la trajectoire est un cercle ou une portion de cercle. Le module du vecteur position est constant et il est égal au rayon du cercle. = 3 A- ouvement circulaire non uniforme

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

La révolution des satellites de Jupiter

La révolution des satellites de Jupiter La révolution des satellites de Jupiter Guide de l'élève Manuel d'accompagnement du logiciel Exercice d'astronomie Version 2 Département de Physique Gettysburg College Gettysburg, PA 17325 Email : clea@gettysburg.edu

Plus en détail

Le second nuage : questions autour de la lumière

Le second nuage : questions autour de la lumière Le second nuage : questions autour de la lumière Quelle vitesse? infinie ou pas? cf débats autour de la réfraction (Newton : la lumière va + vite dans l eau) mesures astronomiques (Rœmer, Bradley) : grande

Plus en détail

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire Le Soleil a pris naissance au sein d un nuage d hydrogène de composition relative en moles

Plus en détail

Chapitre 7 - Relativité du mouvement

Chapitre 7 - Relativité du mouvement Un bus roule lentement dans une ville. Alain (A) est assis dans le bus, Brigitte (B) marche dans l'allée vers l'arrière du bus pour faire des signes à Claude (C) qui est au bord de la route. Brigitte marche

Plus en détail

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique PGA & SDUEE Année 008 09 Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n. Résonance magnétique : approche classique Première interprétation classique d une expérience de résonance magnétique On

Plus en détail

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE 2. L EFFET GYROSCOPIQUE Les lois physiques qui régissent le mouvement des véhicules terrestres sont des lois universelles qui s appliquent

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

Université de Caen. Relativité générale. C. LONGUEMARE Applications version 2.0. 4 mars 2014

Université de Caen. Relativité générale. C. LONGUEMARE Applications version 2.0. 4 mars 2014 Université de Caen LMNO Relativité générale C. LONGUEMARE Applications version.0 4 mars 014 Plan 1. Rappels de dynamique classique La force de Coulomb Le principe de moindre action : lagrangien, hamiltonien

Plus en détail

Etoiles doubles (et autres systèmes de deux points matériels)

Etoiles doubles (et autres systèmes de deux points matériels) Projet de Physique P6-3 STPI/P6-3/009 35 Etoiles doubles (et autres systèmes de deux points matériels) Etudiants : Eve ARQUIN Anastacia BILICI Mylène CHAMPAIN Arnaud DELANDE Zineb LAMRANI Coralie PONSINET

Plus en détail

STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE

STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE ÉCOLE D'INGÉNIEURS DE FRIBOURG (E.I.F.) SECTION DE MÉCANIQUE G.R. Nicolet, revu en 2006 STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE Eléments de calcul vectoriel Opérations avec les forces Equilibre du point

Plus en détail

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation Introduction à la télédétection 3 - Description et orbite d'un satellite d'observation OLIVIER DE JOINVILLE Table des matières I - Description d'un satellite d'observation 5 A. Schéma d'un satellite...5

Plus en détail

Economie du satellite: Conception de Satellite, Fabrication de Satellite, Lancement, Assurance, Performance en orbite, Stations de surveillance

Economie du satellite: Conception de Satellite, Fabrication de Satellite, Lancement, Assurance, Performance en orbite, Stations de surveillance Cours jour 2 Economie du satellite: Conception de Satellite, Fabrication de Satellite, Lancement, Assurance, Performance en orbite, Stations de surveillance Acquisition de satellite, Bail, Joint-Ventures,

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008 GMPI*EZVI0EFSVEXSMVIH%WXVSTL]WMUYIHI&SVHIEY\ 1. Introduction à Celestia Celestia 1.1 Généralités 1.2 Ecran d Ouverture 2. Commandes Principales du Menu 3. Exemples d Applications 3.1 Effet de l atmosphère

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

MESURE DE LA MASSE DE LA TERRE

MESURE DE LA MASSE DE LA TERRE MESURE DE LA MASSE DE LA TERRE Pour déterminer la masse de la Terre, inutile d essayer de la faire monter sur une balance, mais on peut la déterminer à l aide des lois de NEWTON et des lois de KEPLER.

Plus en détail

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.

Plus en détail

Mécanique du point et des systèmes matériels Version préliminaire sans garantie DEUG SMA2 2003 04, module PHYS-SP32

Mécanique du point et des systèmes matériels Version préliminaire sans garantie DEUG SMA2 2003 04, module PHYS-SP32 Mécanique du point et des systèmes matériels Version préliminaire sans garantie DEUG SMA2 2003 04, module PHYS-SP32 Jean-Marc Richard Version du 2 novembre 2003 Table des matières Introduction 5. Avertissement.................................

Plus en détail

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE DURÉE DU JUR E FCTI DE LA DATE ET DE LA LATITUDE ous allons nous intéresser à la durée du jour, prise ici dans le sens de période d éclairement par le Soleil dans une journée de 4 h, en un lieu donné de

Plus en détail

Chapitre 5. Le ressort. F ext. F ressort

Chapitre 5. Le ressort. F ext. F ressort Chapitre 5 Le ressort Le ressort est un élément fondamental de plusieurs mécanismes. Il existe plusieurs types de ressorts (à boudin, à lame, spiral etc.) Que l on comprime ou étire un ressort, tel que

Plus en détail

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE Titulaire : A. Rauw 5h/semaine 1) MÉCANIQUE a) Cinématique ii) Référentiel Relativité des notions de repos et mouvement Relativité de la notion de trajectoire Référentiel

Plus en détail

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015 BT V 2015 (envoyé par Frédéric COTTI - Professeur d Electrotechnique au Lycée Régional La Floride Marseille) Document 1 - Etiquette énergie Partie 1 : Voiture à faible consommation - Une étiquette pour

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL BACCALAURÉA GÉNÉRAL SUJE PHYSIQUE-CHIMIE Série S DURÉE DE L ÉPREUVE : 3 h 30 COEFFICIEN : 6 L usage d'une calculatrice ES autorisé Ce sujet ne nécessite pas de feuille de papier millimétré Ce sujet comporte

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

TOUT CE QUE VOUS AVEZ VOULU SAVOIR SUR MERCURE

TOUT CE QUE VOUS AVEZ VOULU SAVOIR SUR MERCURE TOUT CE QUE VOUS AVEZ VOULU SAVOIR SUR MERCURE Par Jean-Pierre MARTIN jpm.astro astro@wanadoo.fr ASSOCIATION D ASTRONOMIE VÉGA PLAISIR 78370 Les animations ne sont visibles que sous Power Point NASA 1

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE)

FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE) FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE) Pierre Chastenay astronome Planétarium de Montréal Source : nia.ecsu.edu/onr/ocean/teampages/rs/daynight.jpg

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Propriétés électriques de la matière

Propriétés électriques de la matière 1 Propriétés électriques de la matière La matière montre des propriétés électriques qui ont été observées depuis l antiquité. Nous allons distinguer les plus fondamentales de ces propriétés. 1 Propriétés

Plus en détail

Physique: 1 er Bachelier en Medecine. 1er juin 2012. Duree de l'examen: 3 h. Partie 1: /56. Partie 2 : /20. Nom: N ō carte d étudiant:

Physique: 1 er Bachelier en Medecine. 1er juin 2012. Duree de l'examen: 3 h. Partie 1: /56. Partie 2 : /20. Nom: N ō carte d étudiant: Nom: Prénom: A N ō carte d étudiant: Physique: 1 er Bachelier en Medecine 1er juin 2012. Duree de l'examen: 3 h Avant de commencer a repondre aux questions, identiez-vous en haut de cette 1ere page, et

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

1S Modèles de rédaction Enoncés

1S Modèles de rédaction Enoncés Par l équipe des professeurs de 1S du lycée Parc de Vilgénis 1S Modèles de rédaction Enoncés Produit scalaire & Corrigés Exercice 1 : définition du produit scalaire Soit ABC un triangle tel que AB, AC

Plus en détail

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

Chapitre 5: Oscillations d un pendule élastique horizontal

Chapitre 5: Oscillations d un pendule élastique horizontal 1 re B et C 5 Oscillations d'un pendule élastique horizontal 40 Chapitre 5: Oscillations d un pendule élastique horizontal 1. Définitions a) Oscillateur écanique * Un systèe écanique qui effectue un ouveent

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h)

1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Problèmes IPhO 2012 1 NOM : PRENOM : LYCEE : 1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Nous souhaitons dans ce problème aborder quelques aspects de la conception d un avion solaire autonome. Les

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

PHYS-F-104_C) Physique I (mécanique, ondes et optiques) Solutions des questions d'examens (2004-2013)

PHYS-F-104_C) Physique I (mécanique, ondes et optiques) Solutions des questions d'examens (2004-2013) PRESSES UNIVERSITAIRES DE BRUXELLES UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES Physique I (mécanique, ondes et optiques) Solutions des questions d'examens (004-013) Pascal VANLAER Titulaire Notes rédigées par Pierre

Plus en détail

Eléments de Relativité générale

Eléments de Relativité générale Eléments de Relativité générale par Gilbert Gastebois 1. Notations 1.1 Unités En relativité générale on adopte certaines conventions sur les unités pour simplifier les formules : On prend la vitesse de

Plus en détail

Cours de Mécanique du point matériel

Cours de Mécanique du point matériel Cours de Mécanique du point matériel SMPC1 Module 1 : Mécanique 1 Session : Automne 2014 Prof. M. EL BAZ Cours de Mécanique du Point matériel Chapitre 1 : Complément Mathématique SMPC1 Chapitre 1: Rappels

Plus en détail

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN MOTO ELECTRIQUE MISE EN SITUATION La moto électrique STRADA EVO 1 est fabriquée par une société SUISSE, située à LUGANO. Moyen de transport alternatif, peut-être la solution pour concilier contraintes

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R. Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Chapitre 15 - Champs et forces

Chapitre 15 - Champs et forces Choix pédagogiques Chapitre 15 - Champs et forces Manuel pages 252 à 273 Après avoir étudié les interactions entre deux corps en s appuyant sur les lois de Coulomb et de Newton, c est un nouveau cadre

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Angles orientés et trigonométrie

Angles orientés et trigonométrie Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.

Plus en détail

Premier principe : bilans d énergie

Premier principe : bilans d énergie MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie

Plus en détail

AUTRES ASPECTS DU GPS. Partie I : tolérance de Battement Partie II : tolérancement par frontières

AUTRES ASPECTS DU GPS. Partie I : tolérance de Battement Partie II : tolérancement par frontières AUTRES ASPECTS DU GPS Partie I : tolérance de Battement Partie II : tolérancement par frontières 1 Partie I Tolérance de battement Défaut de Battement Défautconjuguéde forme, orientation et position, constatélorsde

Plus en détail

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

EFFET DOPPLER EXOPLANETES ET SMARTPHONES.

EFFET DOPPLER EXOPLANETES ET SMARTPHONES. EFFET DOPPLER EXOPLANETES ET SMARTPHONES. I. APPLICATIONS UTILISEES POUR CETTE ACTIVITE : Sauf indication les applications sont gratuites. 1.Pour connaître les exoplanetes : Exoplanet (android et IOS)

Plus en détail

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE Exercice en classe EXERCICE 1 : La fibre à gradient d indice On considère la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique

Plus en détail

Explorons la Voie Lactée pour initier les élèves à une démarche scientifique

Explorons la Voie Lactée pour initier les élèves à une démarche scientifique Explorons la Voie Lactée pour initier les élèves à une démarche scientifique Responsables : Anne-Laure Melchior (UPMC), Emmanuel Rollinde (UPMC/IAP) et l équipe EU-HOUMW. Adaptation du travail novateur

Plus en détail

Deux disques dans un carré

Deux disques dans un carré Deux disques dans un carré Table des matières 1 Fiche résumé 2 2 Fiche élève Seconde - version 1 3 2.1 Le problème............................................... 3 2.2 Construction de la figure avec geogebra...............................

Plus en détail