Safer Aquitaine Atlantique. 16 avenue de Chavailles Bruges

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1 Safer Aquitaine Atlantique 16 avenue de Chavailles Bruges : : : ERRIEN SOPHIE [errien@saferaa.com] Projet de création de zones maraîchères Mérignac (33) Etude de faisabilité de forages d irrigation E.U.R.L. MARSAC-BERNEDE H ydrogéologie E nvironnement H ydraulique Capital social de 7 500, 43 rue Denfert-Rochereau Sainte Foy la Grande Tel/fax : ; Portable : ; N SIRET Code APE 7490 B Février N

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3 SOMMAIRE SOMMAIRE... 3 LISTE DES FIGURES... 4 LISTE DES TABLEAUX Introduction et localisation Consommation et besoins en eau pour l irrigation des cultures Maraîchères Contexte géologique et hydrogéologique Contexte géologique Contexte hydrogéologique Contexte général Productivité et piézométrie de la nappe du Miocène Qualité de l eau de la nappe du Miocène Contexte réglementaire Projet de forage Implantation retenue Coupe géologique Coupe technique Déroulement des travaux et contraintes du site Equipement hydroélectrique Montant prévisionnel de l investissement Conclusions...22 Février N

4 LISTE DES FIGURES Figure 1 : Situation du projet... 6 Figure 2 : Répartition des besoins mensuels... 7 Figure 3 : Extrait des cartes géologiques de Pessac et d Audenge (Edition du BRGM)... 9 Figure 4 : Localisation des coupes géologiques interprétatives... 9 Figure 5 : Coupes géologiques schématiques Figure 6 : Localisation des forages captant la nappe du Miocène Figure 7 : Carte piézométrique de la nappe du Miocène en 1984 (BRGM 85-SGN- 390-AQI) Figure 8 : Situation des sites industriels potentiellement polluants Figure 9 : Coupe technique prévisionnelle des forages à réaliser LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Productivité des forages captant la nappe du Miocène Tableau 2 : Etablissements et activités recensées dans BASIAS Tableau 3 : Numéros de la nomenclature dont relèvent les futurs forages Tableau 4 : Coupe géologique prévisionnelle des forages projetés Tableau 5 : Scénario 1 un forage par lot - Coût prévisionnel de l investissement Tableau 6 : Scénario 2 trois forages - Coût prévisionnel de l investissement Février N

5 1. Introduction et localisation La SAFER Aquitaine souhaite acquérir des terres agricoles situées sur la commune de Mérignac (33) afin de créer une zone de maraîchage et une zone d élevage. Les îlots de maraîchage auront une superficie de 5 hectares minimum. Il est envisagé de réaliser un forage pour l irrigation de chaque îlot. Une étude de faisabilité hydrogéologique est nécessaire pour la réalisation de ces forages. Cette étude a été confiée au bureau d étude MARSAC-BERNEDE HEH, spécialisé en hydrogéologie. Le site se trouve à l ouest de la commune de Mérignac, au sud de l aéroport de Bordeaux Mérignac et de la base aérienne 106. Il occupe une superficie d environ 90 hectares dont 25 sont destinés au maraîchage. Février N

6 Figure 1 : Situation du projet Février N

7 2. Consommations et besoins en eau pour l irrigation des cultures maraîchères Les cultures maraichères sont exigeantes en eau, c est pourquoi il a été retenu un besoin moyen des cultures de m 3 par an et par hectare, soit environ m 3 par an pour l ensemble du projet. Par analogie avec les consommations d eau observées sur des cultures maraîchères d une autre exploitation, la répartition des besoins annuels est donnée dans la figure ci-dessous. Cette estimation n est pas basée sur une approche statistique, elle reflète les besoins d un seul établissement, elle n est donc qu indicative et devra être validée par un agronome. Besoin moyen mensuel en eau par lot Volume (m3) Débit (m 3 /h) ou % JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE Volume par hectare (m3) Volume par lot de 5 ha (m3) % mensuel Débit par lot (base 10 heures par jour) (m3/h) Figure 2 : Répartition des besoins mensuels. D après le graphique ci-dessus, les besoins de pointe pour un lot serait de 11 m 3 /h pour le mois de juillet pour un temps de pompage de 10 heures par jour. Par précaution, un débit de pointe de 15 m 3 /h par ilot est retenu. 3. Contexte géologique et hydrogéologique 3.1. Contexte géologique Le contexte géologique décrit ci-dessous est issu d une synthèse des documents suivants : o Carte géologique à l échelle 1/ de Pessac éditée par le BRGM ; o Données d archive de la Banque des Données du Sous-Sol (BSS) ; Février N

8 D après la carte géologique à l échelle 1/ de Pessac, le projet se situe sur les sables et argiles attribuables aux terrasses alluviales de la Garonne. D après les coupes de forages recensés dans le secteur, l épaisseur des alluvions quaternaires serait comprise entre 10 et 25 m. Un niveau sablo graveleux de 5 à 10 m d épaisseur s intercalerait entre des horizons à dominante argileuse. Les formations tertiaires sous jacentes sont de haut en bas : Terrains miocènes Seule la base de l étage est présente. Elle est représentée par des calcaires gris tendres, fossilifères (faluns). Localement leur épaisseur est d une trentaine de mètres. Ils affleurent sur les berges du ruisseau le «Peugue» qui s écoule à 2,5 km au sud-est du site. Terrains oligocènes : Oligocène supérieur (g 3 ) : l épaisseur de ce niveau est d une vingtaine de mètres à l ouest et au sud de Mérignac. Il se compose de marne verte plus ou moins dure. Oligocène moyen (g 2 ) : Il a une épaisseur d environ 80 m. ll se compose de calcaire gréseux jaune à gris coquillier à passées plus sableuses. Il affleure au nord dans la vallée de la Jalle de Saint Médard entre Saint Médard en Jalles à l ouest et Bruges à l est. Il affleure également au centre de Bordeaux. Oligocène inférieur (g 1 ) : Son épaisseur totale est de l ordre de 70 m. Il se compose de calcaire marneux et de marne. Terrains éocènes : Les terrains éocènes sous jacents aux terrains oligocènes n affleurent pas dans le secteur d étude. Eocène supérieur : Il se compose d une alternance de marne, de calcaire marneux et d argile sur environ 125 m d épaisseur. Eocène moyen : Epais d environ 180 m. il se compose d une alternance de calcaire plus ou moins marneux, de marnes et de sables. Les coupes géologiques interprétatives de la figure 5 réalisées à partir des informations disponibles sur les forages recensés à la Banque du Sous Sol (BSS) montrent la structure et l épaisseur des formations quaternaires, miocènes et oligocènes dans le secteur d étude. Février N

9 Figure 3 : Extrait des cartes géologiques de Pessac et d Audenge (Edition du BRGM) Figure 4 : Localisation des coupes géologiques interprétatives Février N

10 Figure 5 : Coupes géologiques schématiques Février N

11 3.2. Contexte hydrogéologique Contexte général Quatre nappes peuvent être individualisées au droit du site. Il s agit de haut en bas : Nappe des alluvions quaternaires : Une nappe d eau peu productive et de qualité médiocre (présence de fer souvent à des teneurs excessives) se développe dans les niveaux sablo graveleux des alluvions. Elle est alimentée par infiltration directe des eaux de pluie et est drainée en direction des vallées principales par de nombreux fossés. Cette nappe peut être exploitée pour un usage domestique, essentiellement pour l arrosage des jardins. Nappe du Miocène : Cette nappe se développe dans des calcaires gréseux coquilliers. Elle est épaisse d environ 30 mètres dans le secteur d étude. Sa productivité dépend de la fraction argileuse présente au sein des calcaires gréseux, de l épaisseur des calcaires, de l extension des calcaires et de la hauteur mouillée de la nappe. La qualité de son eau est généralement bonne, avec toutefois de fortes teneurs en fer. Peu profonde, elle est sensible aux pollutions. Nappe de l Oligocène moyen : Cette nappe d extension régionale est très productive et présente une eau généralement de bonne qualité. C est pourquoi, elle est exploitée de façon intensive pour la production d eau potable, notamment aux stations du Thil et de Gamarde à Saint Médard en Jalles. Les argiles du Chattien constituent le toit de l aquifère, les marnes et molasses de l Oligocène inférieur constituent son mur. Cette nappe captive est alimentée par infiltration directe des eaux de pluie au droit des zones d affleurement des calcaires oligocènes (versant des vallées) ou par percolation lente des eaux contenues dans les nappes d eau supérieures (miocène ou quaternaire). A l affleurement, la nappe est drainée par les cours d eau et notamment la Jalle de Saint Médard. Cette nappe est exploitée par le forage AEP de la BA 106. Nappe de l Eocène : un aquifère complexe d extension régionale se développe dans les calcaires et sables éocènes. Cet aquifère est alimenté par infiltration directe des eaux de pluie au droit de ses zones d affleurement (nord et nord-est du bassin d Aquitaine) et dans sa partie captive par drainance ascendante ou descendante des eaux en provenance des aquifères encaissants. Compte tenu des besoins en eau nécessaire, l aquifère objectif du forage est l aquifère des calcaires du Miocène. La nappe de l Oligocène pourrait également répondre aux besoins, elle est localement exploitée pour l eau potable, l autorisation de prélèvement sera difficile à obtenir. Février N

12 Productivité et piézométrie de la nappe du Miocène Le tableau suivant donne les principales caractéristiques des forages captant localement la nappe des calcaires miocènes. Les données relatives à ces ouvrages sont anciennes. Les essais de pompage qui ont permis de déterminer les débits potentiels sont rarement détaillés dans les archives. Les valeurs indiquées ne sont donc qu indicatives. Le débit spécifique des forages varie de 1 à 7 m 3 /h par mètre de rabattement. Compte tenu de ces valeurs modérées à moyennes, il apparaît que la nappe du Miocène est susceptible de fournir des débits intéressants pouvant répondre aux besoins. La carte piézométrique de la nappe du Miocène établie par le BRGM pour l année 1984 montre que le secteur d étude se situe à l interfluve entre la vallée de la Jalle de Saint Médard et de la vallée de l Eau Bourde qui drainent fortement la nappe. Globalement, les écoulements sont divergents vers le nord, le sud et l est. Le niveau piézométrique de la nappe des calcaires du Miocène doit se situer vers la cote 45 m NGF soit vers 5 de mètres de profondeur. Les variations saisonnières naturelles seraient faibles, de l ordre de 2 mètres. Dans ce secteur, la nappe est captive sous les alluvions quaternaires sableux et argileux. Février N

13 Tableau 1 : Productivité des forages captant la nappe du Miocène N BSS X (m) (Lambert II étendu) Y (m) (Lambert II étendu) 08271X X X X X X X X X X lieu_dit Prof (m) zsol Etat exploitant Usage Débit (m3/h) Débit spécifique (m3/h/m) CHEMIN DE LA EAU- PRINCESSE INDIVIDUELLE PARCELLE EXPLOITE. GAEC DE EAU- Alimente CADASTRALE : EH 69 TARTIFUME AGRICOLE. un Pivot RESTAURANT LA EAU- MADRAGUE - BEUTRE COLLECTIVE. 3 1 FORAGE DE EAU- M.SOUBELET INDIVIDUELLE. 3 1 PARCELLE EXPLOITE. SCA DU DOMAINE EAU- CADASTRALE : C 342 ST-JEAN-D'ILLAC AGRICOLE. 50 LES REBOUCHE. ASDEUILLES,"CHEMIN EAU- DU BLAYAIS" AGRICOLE BARAIL - BRULE EAU- INDIVIDUELLE. PARCELLE EXPLOITE. GAEC DE EAU- Alimente CADASTRALE : EH 69 TARTIFUME AGRICOLE. un Pivot LES DEUX POTEAUX ABANDONNE. EAU- INDIVIDUELLE. CHEMIN DE LA EXPLOITE. EAU- POUDRIERE INDIVIDUELLE. Février N

14 Figure 6 : Localisation des forages captant la nappe du Miocène Février N

15 Figure 7 : Carte piézométrique de la nappe du Miocène en 1984 (BRGM 85-SGN- 390-AQI) Qualité de l eau de la nappe du Miocène Une seule analyse d eau issue d un forage captant la nappe du Miocène a été retrouvée à la banque du sous sol (forage 08264x0002). Elle est ancienne (mai 1963). La qualité physico chimique de l eau ne doit pas avoir évoluée depuis cette date. Par contre, les indices de pollution peuvent quant eux être sensiblement différents. Le Ph de l eau est neutre (7,1). L eau est moyennement minéralisée avec une conductivité de 500 µs/cm. L eau est bicarbonatée calcique avec probablement une tendance incrustante. Elle présente de forte teneur en fer de l ordre de 3 mg/l, elle présente donc un risque de dépôt d oxyde de fer dans les canalisations et les asperseurs. La zone d étude se situe dans un contexte environnemental dégradé du fait de la présence de l aéroport de Mérignac et la BA 106 ainsi que de plusieurs ICPE (Installation Classée pour la Protection de l Environnement). L aéroport et le BA 106 se trouvent en aval hydrogéologique pour la nappe du Miocène. Il est fort peu Février N

16 probable qu une pollution en provenance de ces établissements ne s écoule en direction de la future zone de maraîchage. Trois activités potentiellement polluantes sont recensées dans la base de données BASIAS à l ouest du secteur d étude, elles sont listées ci-dessous. Tableau 2 : Etablissements et activités recensées dans BASIAS Numéro AQI AQI AQI Activité Ancienne décharge municipale de Saint Jean d Illac PENA Décharge de déchets inductriels Spéciaux Fonderie PENA Les sites PENA, considérés comme sensibles, font l objet d un suivi de la qualité de la nappe superficielle des alluvions. Une légère pollution par l aluminium et les hydrocarbures est observée. Cette pollution peut être véhiculée vers la nappe du Miocène par l intermédiaire du forage 08264x0013 présent sur le même site dans le cas où ce forage ne serait pas conforme à la réglementation et provoquerait un mélange entre la nappe des alluvions quaternaires et la nappe du Miocène (absence de cimentation à l extérieur des tubages qui isolent les formations quaternaires). De ce fait, une pollution de la nappe du Miocène à partir du site PENA ne peut pas être totalement exclue. Le risque d avoir des eaux présentant des teneurs significatives en produits polluants dans les eaux de la nappe miocène prélevées au droit des futures zones de maraîchage est toutefois très faible. Figure 8 : Situation des sites industriels potentiellement polluants Février N

17 Contexte réglementaire Ces travaux relèvent des rubriques suivantes de la nomenclature définie dans l article L214-1 du code de l environnement. Tableau 3 : Numéros de la nomenclature dont relèvent les futurs forages N Intitulé Régime Sondage, forage, y compris les essais de pompage, création de puits ou d ouvrage souterrain, non destiné à un usage domestique, exécuté en vue de la recherche ou de la surveillance d eaux souterraines ou en vue d effectuer un prélèvement temporaire ou permanent dans les eaux souterraines, y compris dans les nappes d accompagnement des cours d eau Prélèvements permanents ou temporaires issus d un forage, puits ou ouvrage souterrain dans un système aquifère, à l exclusion des nappes d accompagnements de cours d eau, par pompage, drainage, dérivation ou tout autre procédé, le volume total prélevé étant : 1) Supérieur ou égal à m 3 /an ; 2 ) Supérieur à m 3 /an mais inférieur à m 3 /an. A l exception des prélèvements faisant l objet d une convention avec l attributaire du débit affecté prévu par l article L du code de l environnement, ouvrages, installations, travaux permettant un prélèvement total d eau dans une zone où des mesures permanentes de répartition quantitative instituées, notamment au titre de l article L du code de l environnement, ont prévu l abaissement des seuils : 1 ) Capacité supérieure ou égale à 8 m 3 /h, 2 ) Dans les autres cas Déclaration Autorisation Déclaration Autorisation Déclaration Régime retenu Déclaration Déclaration Autorisation Les travaux de forage relèvent du n de la nomenclature et sont donc soumis à déclaration. Ils ne pourront être entrepris qu après réception d un récépissé émis par la police de l eau. D après l arrêté préfectoral en date du 28 février 2005, la ville de Mérignac est située en zone de répartition des eaux pour les aquifères profonds (Oligocène, Eocène et Crétacé). Les prélèvements dans un forage captant l aquifère du Miocène ne relèvent pas du n de la nomenclature. Compt e tenu du volume prévisionnel annuel d exploitation de l ordre de m 3, les prélèvements dans le ou les forages seront soumis à déclaration au titre du code de l environnement. 4. Projet de forage 4.1. Implantation retenue Le débit de pointe nécessaire par ilot est de l ordre de 15 m 3 /h. Les données locales disponibles sur la productivité de la nappe dans le secteur d étude sont peu abondantes. Un forage captant la nappe du Miocène est susceptible de donner un Février N

18 débit compris entre 15 et 30 m 3 /h, débit qui dépendra de l épaisseur de la nappe, de la nature des terrains aquifères (plus ou moins marneux) et de la cote du niveau de la nappe. Un débit d exploitation supérieur à 30 m 3 /h est peu vraisemblable. Le débit d exploitation définitif des forages ne pourra être fixé qu après la réalisation des ouvrages et des tests de pompage. L aléa géologique peut conduire à un débit moins important que celui envisagé. Selon, les résultats des forages, deux scénarii peuvent être envisagés : o Un forage par Ilot exploité à un débit de pointe de l ordre de 15 m 3 /h, soit 5 forages ; o Trois forages dont 2 forages exploités à un débit de l ordre de 30 m 3 /h irrigant deux lots chacun et 1 forage exploité à un débit de pointe de l ordre de 15 m 3 /h irrigant un seul lot. Les forages devront être implantés en fonction du découpage des lots et du scénario retenu. Ils devront être le plus éloignés possible les uns des autres et des deux forages d irrigation 08271x0291 et 0292 afin de limiter les interférences entre ouvrages. Le calcul d interférences entre les ouvrages ne pourra être réalisé que lorsque les caractéristiques hydrodynamiques de la nappe seront connues à l issue des pompages d essai Coupe géologique La coupe géologique prévisionnelle des forages à réaliser a été déduite de la coupe géologique schématique présentée en figure 6. Tableau 4 : Coupe géologique prévisionnelle des forages projetés Etage géologique Quaternaire, Miocène Oligocène Nature des terrains Alluvions sablo argileuses Argile sableuse Calcaire gréseux coquillier gris Marne et calcaire marneux Qualité aquifère Aquifère Imperméable à semi perméable Aquifère Imperméable à semi perméable Profondeur (m) De 0 à 10 m De 10 à 25 m De 25 à 60 m De 60 à Coupe technique La coupe technique prévisionnelle des forages est la suivante, elle est représentée en figure 9. Les coupes techniques devront être adaptées aux terrains réellement traversés. Foration : o De 0 à 5 m : avant trou, diamètre 444 mm Février N

19 o De 0 à 25 m : diamètre 400 mm o De 25 à 65 m : diamètre 250 mm Equipement : o De 0 à 5 m : tubage acier ordinaire de diamètre 406 mm ; o De +0,50 à 25 m : tubage acier de diamètre 273 mm, cimentation à l extérieur ; o De 0 à 25 m : tube plein PVC spécial forage diamètre 168 mm, massif de graviers à l extérieur ; o De 25 à 60 m : tube crépiné PVC spécial forage, diamètre 168 mm, massif de graviers à l extérieur ; o de 60 à 65 m : tube plein PVC spécial forage diamètre 168 mm, massif de graviers à l extérieur ; o 55 m : fond plat en PVC. Afin de ne pas dénoyer le sommet des crépines pour limiter le risque de précipitation d oxyde de fer pouvant les colmater, la pompe devra être placée vers 24 m de profondeur à la base du tube plein en PVC. Les dispositions suivantes devront être prises afin que les forages soient conformes à l arrêté ministériel du 11 septembre La tête de forage devra être entourée d une dalle en béton de 3 m², dépassant du sol de 0.30 m. Elle devra être étanche. Une tube guide pour mesure des niveaux d eau devra être installé dans le forage. Un compteur devra être installé sur la conduite de refoulement en amont de tout prélèvement Déroulement des travaux et contraintes du site Compte tenu de la nature sablo argileuse et calcaire des terrains traversés, la technique de forage privilégiée sera la technique du «rotary». Si la cohérence des calcaires le permet, le fluide de forage sera «l eau claire» afin de ne pas colmater l aquifère. Le battage peut également être mis en œuvre. Les travaux débuteront par la réalisation d un avant trou en diamètre 444 mm équipé d un tube de soutènement de diamètre 400 mm. Cet avant trou est destiné à éviter l éboulement des terrains de surface en cours de chantier. Le forage sera ensuite poursuivi en diamètre 250 mm jusqu à 65 m de profondeur. Des échantillons de terrain seront recueillis tous les mètres et permettront d établir la coupe géologique des terrains traversés. A l issue de cette 1 ère phase de travaux, la coupe technique définitive des ouvrages sera définie. Le forage sera alésé jusqu à la base des argiles (profondeur prévisionnelle de 25 m). Le tubage en acier sera mis en place jusqu à cette profondeur. L espace annulaire entre le tubage et le terrain naturel sera cimenté gravitairement. Après reprise du forage, la colonne captante en PVC spécial forage de diamètre 180x163 mm sera ensuite mise en place. Un massif de gravier sera injecté dans l espace annulaire, entre la colonne de captage et le terrain naturel. Si la cohérence des terrains est suffisante, le forage pourra être laissé en «trou nu». Février N

20 Le forage sera ensuite nettoyé par pompage à l air lift ou électrique (phase de développement). Une acidification pourra être réalisée si la productivité du forage est insuffisante. Figure 9 : Coupe technique prévisionnelle des forages à réaliser Février N

21 Lorsque le développement du forage sera terminé, des essais de pompage seront mis en œuvre afin de déterminer les caractéristiques hydrodynamiques du forage et son débit d exploitation. En fin de pompage d essai, un prélèvement d eau pour réalisation d une analyse sera réalisé. Les eaux turbides au début puis propres, générées par le développement du forage ainsi que les eaux des pompages d essai, devront être évacuées dans le fossé le plus proche. Dans le cas d un forage au rotary, les premières eaux sont chargées de boues de forage, une décantation préalable sera nécessaire Equipement hydroélectrique Si sa productivité est suffisante, le forage devra être équipé d une pompe permettant de débiter un débit entre 15 de 30 m 3 /h selon la productivité du forage et le scénario retenu. Ne connaissant pas les caractéristiques du forage, la profondeur de la pompe n est pas connue. En première approche, la profondeur de la pompe est estimée à 24 m, dans le tube plein placée au-dessus des crépines. La puissance de la pompe dépendra du débit d exploitation, du niveau dynamique de l eau dans le forage et des caractéristiques du réseau à alimenter. Sa puissance sera moindre si elle alimente une bâche de reprise. 5. Montant prévisionnel de l investissement Le montant des travaux a été estimé pour le scénario 1 et le scénario 2 en retenant une hypothèse de refoulement direct dans le réseau d irrigation. Pour le scénario 1, il a été retenu que chaque forage se situait au plus prés des réseaux d irrigation et qu il n était pas nécessaire de créer une canalisation pour lui connecter le forage. Pour le scénario 2, il a été retenu qu il était nécessaire de créer une antenne de 100 m par îlot pour connecter le forage à chaque réseau. Les montants sont indicatifs, les réseaux d irrigation n étant pas connus, il n ait pas possible de déterminer la puissance de la pompe. Le coût du raccordement électrique n est pas pris en compte. Février N

22 Tableau 5 : Scénario 1 un forage par lot - Coût prévisionnel de l investissement Désignation Unité Nombre Montant ( HT) Montant total ( HT) Montant par lot ( ) Etude de projet et dossier de déclaration Forfait Création d un forage Unité Assistance à Maîtrise d œuvre Unité Equipement du forage et frais de raccordement Unité Dossier de déclaration des prélèvements Forfait Total HT TVA à 20 % Total TTC Tableau 6 : Scénario 2 trois forages - Coût prévisionnel de l investissement Désignation Unité Nombre Montant ( HT) Montant Montant par lot total ( HT) ( ) Etude de projet et dossier de déclaration Forfait Création d un forage Unité Assistance à Maîtrise d œuvre Unité Equipement du forage et frais de raccordement (30 Unité m3/h) Equipement du forage et frais de raccordement (15 m3/h) Unité Dossier de déclaration des prélèvements Forfait Total HT TVA à 20 % Total TTC Conclusions La SAFER Aquitaine souhaite créer des ilots de maraîchage et d élevage à l ouest de la commune de Mérignac. Elle a souhaité disposer d une étude de faisabilité hydrogéologique pour la création de forages d eau pour l irrigation des îlots de maraîchage. L étude de faisabilité a montré que la nappe des calcaires datés du Miocène est susceptible de fournir le débit souhaité, soit environ 15 m 3 /h par ilot. Les débits réels d exploitation des forages ne pourront être fixés qu à l issue des travaux de forage. L aléa géologique peut conduire à des débits moindres. Février N

23 L eau de la nappe est probablement dure et ferrugineuse. Il y a peu de risque pour que sa qualité soit altérée par les activités polluantes recensées à l ouest du site. Néanmoins, une analyse d eau devra être réalisée sur les paramètres aluminium et hydrocarbures totaux (faible pollution de la nappe des alluvions quaternaires sus jacents constatée au niveau des sites à activités polluantes) afin de s assurer de l innocuité de l eau d arrosage des légumes. Les forages à réaliser ont une profondeur prévisionnelle de 65 m. Le coût de l investissement, avec équipement hydroélectrique et raccordement au réseau d irrigation, hors branchement électrique a été estimé à : o HT par ilot si un forage est réalisé par ilot ; o HT si les forages sont mutualisés, sur la base de 3 forages pour l ensemble de la zone maraîchère. Les travaux de forage sont soumis à déclaration au titre du code de l environnement. L agglomération Bordelaise est classée en zone de répartition des eaux pour les aquifères profonds à partir de l Oligocène. Les prélèvements compris entre et m 3 dans la nappe du Miocène située au-dessus de l Oligocène, sont soumis à déclaration à la préfecture au titre du code de l environnement, l exploitation sera donc soumise à déclaration. L étude de faisabilité est basée sur l exploitation de données anciennes et peu abondantes (années 1960 à 1990). Il y a très peu de données disponibles concernant la productivité des ouvrages et la qualité de leur eau. Les caractéristiques réelles des forages peuvent être sensiblement différentes de celles attendues. Février N