NOTIONS DE GEOMETRIE FRACTALE. Evelyne LUTTON Jacques LÉVY VÉHEL. Objets Mathématiques
|
|
- Patrice Lapierre
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 NOTIONS DE GEOMETRIE FRACTALE Objets Mathématiques 2 Evelyne LUTTON Jacques LÉVY VÉHEL Equipe APIS - INRIA Saclay - Ile-de-France - Evelyne.Lutton@inria.fr http ://complex.inria.fr/ Objets Mathématiques très complexes Objets esthétiques 4 3
2 Modèles de formes naturelles Fonctions de Weierstrass-Mandelbrot : continues et nulle part dérivables! WM λ,h (t) = + k= λ kh sin(λ k t), où λ > 1 et H ]0, 1[ 6 5 Fonctions de Weierstrass de dimension fractale (=2-H) 1.5 et 1.7 Objets fractals : définition? Courbe de Von Koch Objets de curiosité pour les mathématiciens de la fin du XIXème (Cantor, Peano) E 0 Notion rendue célèbre par Benoit Mandelbrot dans les années 70. E 1 Un objet fractal est un objet qui présente des irrégularités à toutes les échelles 8 7 Une structure fractale est la même de près comme de loin. E 2 la même = similitude géométrique, statistique, via des transformations, etc... Caractéristiques : L(E k ) = 4 3 l(e k 1) = ( 4 3 )k l(e 0 ) self similarité de rapport 1 3 fonction nulle part dérivable
3 Courbe de Peano Triangle de Sierpinski E 0 E 0 E 1 Caractéristiques : L(E 0 ) = 1 E 1 9 L(E 1 ) = 3 10 E 2 L(E 2 ) = 9 E 2 Dense dans un carré. S(E k ) = 3 4 S(E k 1) = ( 3 4 )k l(e 0 ) 0 Caractéristiques : self similarité de rapport 1 3 intérieur vide. Mesurer la longueur de la côte de Bretagne Notion de dimension fractale Intuition : pour mesurer la dimension d un objet on effectue un pavage avec des pavés de mesu On cherche D E. µ E (ǫ) = ǫ D E Pour une dimension arbitraire D : 1ère méthode : on utilise un compas d ouverture m : L(m) m 0 2ème méthode : on recouvre la côte par des cercles de rayon < m. Même difficulté. La notion de dimension fractale (=dimension non entière) permet de caractériser ces courbes. M(D) = Nǫ D si D < D E M(D) pour ǫ 0 si D > D E M(D) 0 pour ǫ 0 D E = lim ǫ 0 log[µ E (ǫ)] log(1/ǫ) N = nombre de pavés Si D E n est pas entier, on parle de forme fractale.
4 Exemple : un carré de côté L FRACTALES DETERMINISTES : Construction itérative ENSEMBLE DE CANTOR TRIADIQUE TAMIS DE SIERPINS Nombre de pavés de côté ǫ nécessaires pour le recouvrir : (L/ǫ) 2 état initial M = Nǫ D = L 2 ǫ D 2 D = 2 et M = L 2 générateur division /3 1/2 Rapport déchelle = λ = rapport des tailles pour 2 résolutions successives. 3 2 Rapport de masse = β = proportion de masse conservée FRACTALES DETERMINISTES Fractales auto-affines : rapports d échelle différents en x et y ENSEMBLE DE CANTOR TRIADIQUE TAMIS DE SIERPINSKI Lx Ly Lx/4 Lx/4 Lx/ Ly/3 Ly/2 Ly/2 β=2/3 β=3/4 β=2/3 D = log2 log3 = ensemble fermé qui ne contient pas d intervalles et dont chacun des points est un point d accumulation D = log3 log2 = ensemble d intérieur vide D = Ln 12 / Ln 4 D = Ln 8 / Ln 4 D = Ln 6 / Ln 3
5 Calcul de la dimension fractale pour les fractales déterministes géométriques FRACTALES STATISTIQUES GEOMETRIQUES rapport d échelle λ rapport de masse β dimension topologique de l espace D T D F = D T + logβ logλ Construction itérative : Plusieurs configurations sont possibles pour le générateur. 17 Ensemble de Cantor : D F = 1 + log(2/3) log3 = log2 log3 18 La configuration est choisie par tirage aléatoire à chaque étape. Triangle de Sierpinski : D F = 2 + log(3/4) log2 = log3 log2 Fractale homogène : les rapports de masse et d échelle sont strictement conservés Les cascades multiplicatives Initiateur Generateurs Un segment parent peut créer λ enfants (λ est le rapport d échelle). Rapport de masse β = 3/4 Chaque segment enfant i est gardé avec une probabilité p i. Exemple pour λ = 4 : (p 1, p 2, p 3, p 4 ) = (1, 1, 1, 0) (1, 0.75, 0.75, 0.5) (1, 0.5, 0.5, 0.25)
6 Les cascades multiplicatives de type β Utiliser l analyse fractale Nombre de survivants à l étape suivante : Proba ( on garde le i me segment ) = β en physique, en chimie, en traitement du signal, des images. < N >= λβ On analyse les phénomènes complexes en essayant de trouver les quantités pertinentes qui pos une propriété d invariance d échelle généralisée. 21 Le rapport de masse est statistiquement conservé. 22 Une grandeur f ǫ, fonction de la résolution ǫ possède une invariance déchelle généralisée si Si β = λ c f ǫ = G ǫ /ǫ[f ǫ ] D F = log < N > logλ = 1 c Exemple : longueur d une courbe fractale Analyse fractale : le principe Longueur d une courbe fractale de dimension D mesurée à la résolution epsilon : Identifier les variables qui suivent une loi d échelle. L ǫ = L 0 ǫ 1 D Donner une expression de l opérateur d invariance G. 23 Ici, l opérateur G est très simple. L ǫ = ( ǫ ǫ )1 D L ǫ 24 De nombreuses propriétés découlent du comportement d invariance d échelle. Exemple : dans un amas de percolation, les modes de vibration sont localisés suivant une loi qu peut déduire de D.
7 Quelques domaines d application Physique : percolation, fractures de matériaux. 25 Prédiction : Traitement du signal : finance (pricing d options), trafic routier. segmentation d images, synthèse vocale. 26 NOTIONS DE DIMENSION crédits photos Michel Lapidus δ-recouvrement Mesure de Hausdorff Soit F un sous-ensemble de IR n, et s un réel positif ou nul. δ, δ δ < δ H s δ (F) Hs δ (F) 27 Soit δ un réel positif. Un δ-recouvrement de F est un ensemble dénombrable d ensembles U i de diamètre inférieur ou égal à δ tel que F U i. i = 1 On définit : H s δ (F) = inf U i s, {U i } est un δ-recouvrement de F i = 1 C est-à-dire qu on regarde tous les δ-recouvrements de F, et on cherche à minimiser la somme des puissance s-ième des diamètres. 28 Quand δ décroît, la classe des recouvrements admissibles diminue, et donc l infimum augmente précisément H s δ (F) est une fonction non croissante de δ, elle a donc une limite en δ = 0+ : H s (F) = δ lim 0 Hs δ (F) Cette limite existe, pour tout sous-ensemble F de IR n, dans IR + {+ }. H s (F) est appelé la mesure de Haussdorff s-dimensionnelle de F.
8 Exemple 1 Exemple 2 Dans IR n, F = {a 1, a 2,..., a k }. Quelle est la mesure de Hausdorff de dimension 0 d un ensemble discret? H 0 (F)? F = [a, b] IR Quelle est la mesure de Hausdorff de dimension 1 d un intervalle? H 1 ([a, b])? 29 On prend un recouvrement particulier : U i = {centré en a i, de rayon δ 2 } Quand δ 0 : Hδ(F) s = inf{...} i H s (F) = 0 si s > 0 H 0 (F) k si s = 0 U i s = kδ s 30 On considère le recouvrement par n intervalles, n b a pour b a : δ U i = [a + (i 1)δ, a + iδ] de taille δ, U n = [a + (n 1)δ, b] de taille < δ Alors U i s nδ s (b a)δ s 1. H Quand δ 0 : s (F) = 0 si s > 1 H 1 (F) (b a) si s = 1 Réciproquement, il faut toujours au moins k intervalles pour recouvrir F à partir du moment où δ < inf{d(a i, a j )}, donc H s δ (F) k Réciproquement, pour δ = b a, F est son propre δ-recouvrement. Pour tout δ b a, H 1 δ (F) (b a). Donc, quand δ 0 H 1 (F) (b a) H 0 (F) = k H 1 (F) = b a Propriété d échelle de la mesure de Hausdorff Propriétés des ensembles transformés F IR n, λ > 0 H s (λf) = λ s H s (F) Soit F IR n. Si f : F IR n, est Höldérienne, c est-à-dire C, α tel que : (x, y) f(x) f(y) C x y λf = {λx, x F } alors H s/α (f(f)) C s/α H s (F) en particulier, si α = 1, c est-à-dire si f est Lipschitzienne : 31 Soit {U i } un δ-recouvrement de F, alors {λu i } un λδ-recouvrement de λf 32 alors H s (f(f)) C s H s (F) δ λu i s λ s U i s Hλδ s (λf) λs Hδ s (F) δ 0, H s (λf) λ s H s (F) Le même raisonnement pour {1/λU i } conduit à l autre inégalité, d où le résultat. Si de plus C=1, f est une isométrie : alors H s (f(f)) = H s (F) Conservation de la mesure de Hausdorff par transformation par une isométrie.
9 Démonstration pour une fonction Höldérienne Comportement de la mesure de Hausdorff vis à vis de la dimension s Soit F IR n. Si f : F IR n, est Höldérienne, c est-à-dire C, α tel que : (x, y) f(x) f(y) C x y α Soit {U i } un δ-recouvrement de F, alors {f(u i )} un Cδ α -recouvrement de f(f) : Hδ(F) s = inf U i s, {U i } δ recouvrement de F i = 1 33 f(u i ) s C s U i sα i=1 i=1 34 Pour δ < 1, H s δ est une fonction non croissante de s, de même pour Hs : s < s, δ < 1 U i < 1 U i s U i s donc Hδ s (F) Hs δ (F) infimum : α > 0 δ 0 H s Cδ α(f(f)) Cs H sα δ (F) H s (f(f)) C s H sα (F) Soit t > s : U i t δ t s i i U i s donc : H t δ(f) δ t s H s δ(f) Si H s (F) <, alors H t (F) = 0 pour t > s, Si H t (F) <, alors H s (F) = Dimension de Hausdorff Mesure de Hausdorff H s (F) a donc l allure suivante : dim H F = inf{s H s (F) = 0} = sup{s H s (F) = } s H (F) donc : H s (F) = si s < dim H F H s (F) = 0 si s > dim H F pour s = dim H F, H s (F) peut valoir 0, ou une valeur finie. dim H F s Si s a une valeur finie, F est un s-ensemble : les objets usuels sont des s-ensembles. Exemple : F = disque unité dans IR 3. C est-à-dire qu il y a une valeur critique s telle que pour t < s, H t (F) =, et pour t > s, H t (F) = 0. Cette valeur critique est appelée dimension de Haussdorff de F. H 1 (F) = H 2 (F) = Π aire de F 4 H 3 (F) = 0 Ainsi dim H (F) = 2.
10 Propriétés de la dimension de Haussdorff Propriété si F < IR n est ouvert, alors dim H F = n (car F contient une boule de volume n-dimensionnel non nul). 2. si F est une variété différentiable de dimension m, dim H F = m. 3. si E < F, dim H E dim H F 38 dim H F i sup (dim H F k ) k (F k F i ) i = 1 1 i dim H F i sup (dim H F i ) i = 1 1 i 4. Soit F 1,... F j... un ensemble dénombrable de sous-ensembles de IR n, alors : dim H F i = sup (dim H F i ) i = 1 1 i 5. Si F est dénombrable, dim H F = 0. Soit s > dim H F i, i (on se place au dessus de la valeur de coupure) H S (F i ) = 0 H s ( F i ) H s (F i ) = 0 i = 1 (on se trouve donc aussi au dessus de la valeur de cou F i s dim H i = 1 sup (dim H F i ) 1 i Propriété 5 Dimensions des ensembles transformés F i = {x i } H 0 (F) = 1 dim H F i = 0 Si f est Höldérienne dim H [f(f)] 1 α dim H(F) 39 F i = {x 1,..., x n,...} = i = 1 F i 40 Si f est Lipschitzienne (α = 1) Si f est bi-lipschitzienne dim H [f(f)] dim H (F) dim H [f(f)] = dim H (F) D après 4 : dim H F = sup dim H F i = 0 Pour deux ensembles de dimensions différentes, il n existe pas de transformation bi-lipschit pour passer de l un à l autre.
11 Démonstration Ensemble de Cantor triadique Mesure de Hausdorff s > dim H F H s (F) = 0 H s/α [f(f)] = 0 H s/α [f(f)] c s/α H s (F) s α est au dessus de la valeur de coupure E 0 = [0, 1] [ E 1 = 0, 1 ] 3 [ E 2 = 0, 1 9 [ 2 ] ] 3, 1 [ 2 9, 1 3 ] [ 6 9, 7 ] [ ] 8 9 9, 1 41 dim H [f(f)] s α 42 E k contient 2 k intervalles de longueurs 3 k. dim H [f(f)] 1 α dim H(F) E = k = 0 E k E est composé d une infinité non dénombrable de points. x E, ε > 0, B ε (x) contient une infinité de points de E. Ensemble de Cantor triadique Variante bidimensionnelle de l ensemble de Cantor Caractérisation de E à l aide de la décomposition en base 3 : x E 0 : x = a a a x E 1 : a 1 = 0 ou 2 43 x E 2 : a 1 = 0 ou 2 et a 2 = 0 ou 2 44 E 0 E 1 E 2 etc... A chaque étape, on coupe chaque carré en 16 sous-carrés, dont on en conserve 4, comme illustr E = points dont le développement en base 3 ne contient pas 1. Alors 1 H 1 (F) 2 et donc : dim H F = 1
12 Démonstration Ensemble de Cantor triadique 1. On couvre E par 4 k carrés de taille 4 k donc de δ = 4 k 2 à l étape E k alors H 1 δ(e) 4 k δ 4 k 4 k 2 Quand k, δ 0 donc H 1 (E) Soit p la projection de E sur l axe des x. Alors dim H E = log2 log3 1 2 Hs (F) 1 On a : p(x) p(y) x y = p est Lipschitzienne. Or : p(e) = [0, 1] 1 = L[0, 1] = H 1 [0, 1] = H 1 (p(e)) H 1 (E) Démonstration Une autre dimension fractale : la dimension de boîtes E se divise en 2 parties E L [ 0, 1 3], ER [ 2 3, 1] Soit F < IR n borné non vide. 47 E L et E R sont identiques à E, avec 1 facteur d échelle de 1. De plus : 3 E = E L E R et E L E R Donc : parce que E L = 1 3 E, E R = 1 3 E. s, H s (E) = H s (E L ) + H s (E R ) = ( ) s ( ) s 1 1 H s (E) + H s (E) Soit N δ (F) le nombre minimum d ensembles de diamètres = δ pouvant couvrir F. La dimension inférieure de boîtes est : La dimension supérieure de boîtes est : dim B F = lim δ 0 dim B F = lim δ 0 log N δ (F) log δ logn δ (F) log δ Si H dim H(E) est finie, alors 1 = 2 ( 1 3) s = s = log 2/ log 3 Si ces 2 limites sont égales, la dimension de boîtes est : dim B (F) = lim δ 0 log N δ (F) log δ (La démonstration que H dim H(E) est finie est omise)
13 Rappel Définitions équivalentes lim x 0 f(x) = lim r 0 (sup{f(x), 0 < x < r}) Soit les hypercubes linéaires de taille δ (i.e. définis sur une grille) : [m 1 δ, (m 1 + 1)δ]... [m n δ, (m n + 1)δ] 49 f, limf et limf existent dans IR {, + }. Si lim x 0 f = lim x 0 f alors lim x 0 f existe. lim f x 0 50 On peut se restreindre à ces recouvrements, c est-à-dire : dim B (F) = lim δ 0 dim B (F) = lim δ 0 log N δ (F) log δ log N δ (F) log δ lim f x 0 avec N δ (F) = nombre d hypercubes de taille δ qui intersectent F. Définitions équivalentes Ensemble δ-parallèle On a en fait les équivalences suivantes : dim B = lim δ 0 log N δ (F) log δ dim B = lim δ 0 log N δ (F) log δ F δ est l ensemble des points qui se trouvent à une distance maximale δ de F : A δ = {x/ x y δ pour y A} 51 où N δ (F) est : Le + petit nombre de boules fermées de rayon δ qui couvrent F. Le + petit nombre de cubes de taille δ qui couvrent F. Le nombre de cubes de taille δ qui intersectent F. Le + petit nombre d ensembles de diamètre δ qui couvrent F. Le + grand nombre de boules disjointes de rayon δ qui ont leur centre sur F. 52 F δ F dim B F = n lim δ 0 log Vol n (F δ ) log δ dim B F = n lim δ 0 log Vol n (F δ ) log δ
14 Exemple : ensemble de Cantor Comportements aux fontières des ensembles Soit F la fermeture de F. dim B F = dim B F = log 2/ log 3 dim B F = dim B F dim B F = dim B F 53 Démonstration : On recouvre E k par 2 k intervalle de taille 3 k. N δ (F) 2 k si 3 k δ 3 k+1 54 Démonstration : dim B F = lim δ 0 log N δ (F) log δ lim k log 2 k log 2 = log 3k 1 log 3 Soit B 1,...,B 2, un ensemble de boules fermées de rayon δ. D autre part, tout intervalle de longueur δ, 3 k+1 δ 3 k, intersecte au plus un des intervalles de longueur 3 k de F. Il y a 2 k tels intervalles, donc il faut au moins 2 k intervalles de longueur δ pour couvrir F. k k Si B i recouvre F, comme B i est fermé, il recouvre aussi F. i 1 k = 1 Donc : N δ (F) 2 k = dim B (F) log 2/ log 3. Donc le plus petit nombre de boules de rayon δ qui recouvrent F est suffisant pour recouvrir F dim H et dim B diffèrent Si F est dense dans un ouvert de IR n, alors dim B F = n En particulier F = Q [0, 1] : 55 comme F = [0, 1], on a dim B F = 1 dim H F = 0 56 CALCUL PRATIQUE DES DIMENSIONS
15 Méthodes des boîtes Méthodes des couvertures On recouvre le plan par une grille de pas ε, ε grand. On compte le nombre de cases N(ε) qui intersectent la courbe. U f L On pose U(x, 0) = L(x, 0) = f(x) Et on définit récursivement U et L par : 57 Puis, on utilise une grille de résolution moitié, et on recalcule N = N( 2 ε).... Et ainsi de suite jusqu à la résolution du pixel. 58 x U(x, ε + 1) = max(u(x, ε) + 1, L(x, ε + 1) = min(l(x, ε) 1, max x 1<x <x+1 min x 1<x <x+1 Si la courbe est fractale, le graphe de Log(N(ε)) en fonction de Log( ε 1 ) est une droite de pente D. La couverture est la région comprise entre U et L, de surface S(ǫ). Cette fois, on s intéresse au rapport L(ε) = S(ε) 2ε. D est encore la pente de LogL versus Log( 1 ε ). Méthodes des variations Méthode morphologique C est un raffinement de la méthode précédente. 59 On appelle ε oscillation d une fonction f de C 0 [0, 1] la quantité : L ε-variation est définie par : V ε (x) = sup x ε<x <x+ε f(x ) inf x ε<x <x+ε f(x ) 60 Elle fonctionne sur le même principe que la méthode des couvertures, mais au lieu d utiliser U on définit la surface par des dilatations successives de la courbe. V (ε, f) = 1 0 v ε (x)dx D est la pente de (log 1 ε, log( 1 ε 2 V (ε, f))).
16 Méthode spectrale ENSEMBLES DE JULIA ET DE MANDELBROT 61 Quand la fractale peut être assimilée à un mouvement brownien, on montre que sa densité de puissance S(f) est proportionnelle à 1 f 2D+1 62 Pierre Fatou ( ) Gaston Julia ( ) Benoit Mandelbrot (192 Systèmes dynamiques Comportements chaotiques, lien avec la géométrie fractale Certains systèmes simples peuvent être modélisés comme une suite d états : Ce sont des phénomènes qui évoluent avec le temps. x 0, x 1 = f(x 0 ),..., x n+1 = f(x n ),... Exemple : en météorologie, en économie, en génétique des populations, en finance, sur internet,... On définit l orbite d un point x 0 par l ensemble des points de la suite précédente. 63 Il est parfois très difficile de faire des prévision sur ces systèmes. On a affaire à des comportements chaotiques, même pour des modèles très simples. 64 Orbite stable : si on change légèrement x 0 en x 0 + ǫ, l orbite résultante se comporte de façon s re à celle de x 0. L accumulation d erreurs d estimation ou de calcul rendent ces systèmes très sensibles aux conditions intiales : conditions initiales x 0 un comportement donné. conditions intiales x 0 + ǫ un comportement totalement différent. Les orbites instables correspondent à des comportements chaotiques. Très souvent l ensemble des x 0 ayant une orbite instable correspond à un ensemble fractal. On peut ainsi définir des ensembles fractals à l aide de systèmes dynamiques.
17 Systèmes dynamiques complexes Calcul de l ensemble de Julia Méthode directe : BSM = Boundary Scanning Method Représentation des points du plan par leur coordonnées complexes : z = x + iy C Principe : Pour chaque point de l image, on simule l orbite associée sur un certain nombre d tions. Si l orbite s échappe de l image, le point reste blanc, sinon il est coloré en noir. ouz = ρ(cosθ + isinθ) L ensemble de Julia est le contour des zones noires. 65 f(z) = z 2 + c f(x, y) = (x 2 y 2 + c x, 2xy + c y ) pour c = c x + ic y L ensemble de Julia associé à c est l ensemble des états initaux z 0 = x 0 + iy 0 pour lesquels le système est instable (= ensemble chaotique). 66 Exemple : Domaine : x et y < 2, 30 itérations du système, si f n (x + iy) > 3 le point est blanc, noir sinon. Les couleurs sont données par la vitesse de divergence dy système, mesurée par exemple par iy), ou par le numéro d itération auquel le système séchappe. Exemples Exemples 67 x i X X 2 + i
18 Ensemble des Julia généralisés Exemples On peut construire des ensembles de Julia à partir d autres fonctions complexes : quotients de polynômes : rational maps, 69 fonctions transcendentales : λe 2 λsinz = λ 1 2i (eiz e iz ) λcosz = λ 1 2 (eiz + e iz ) 70 z n+1 = Csin(z n ), C = i Fractale de Newton : z n+1 = z n P(z n )/P (z n ), P(z) = z 5 1 Ensemble de Mandelbrot Construction de l ensemble de Mandelbrot Si on considère l ensemble de Julia obtenu par BSM, K c, on peut distinguer 2 cas : K c est en un morceau (complètement connecté), K c est constitué d une infinité de points ( ensemble de Cantor). On démontre que l ensemble de Mandelbrot se définit aussi par : M = {c C tq c K c } = {c C tq (0, 0) K c } Benoît Mandelbrot a défini l ensemble fractal M = {c CK c est complètement connecté} Si l orbite z 0 = c, z 1 = c 2 + c,... (ou de façon équivalente z 0 = 0, z 1 = c, z 2 = c 2 + c,...) est alors c M Les méthodes de calcul de l ensemble de Mandelbrot son similaires à celles des ensembles de Ju Ensemble de Mandelbrot Zoom sur une frontière de M
19 L ensemble de Mandelbrot résume tous les ensembles de Julia Les mathématiciens étudient différentes caractéristiques de l ensemble de Mandelbrot Autres ensembles de Mandelbrot Zoom sur l ensemble de Mandelbrot Ensemble de Mandelbrot avec un polynôme de degré 4 : z 4 + c
20 77 Zoom sur l ensemble de Mandelbrot
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.
Plus en détailImage d un intervalle par une fonction continue
DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction
Plus en détailI. Polynômes de Tchebychev
Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailCorrection du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007
Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n
Plus en détailMéthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48
Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation
Plus en détailCours Fonctions de deux variables
Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté
Plus en détailMesure et Intégration (Notes de cours de L3)
Mesure et Intégration (Notes de cours de L3) Ahmed Zeriahi Version préliminaire-octobre 2011 Avertissement : Ceci est une version préliminaire des notes du cours que l auteur a dispensé en troisème année
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailMaster IMA - UMPC Paris 6 RDMM - Année 2009-2010 Fiche de TP
Master IMA - UMPC Paris 6 RDMM - Année 2009-200 Fiche de TP Préliminaires. Récupérez l archive du logiciel de TP à partir du lien suivant : http://www.ensta.fr/~manzaner/cours/ima/tp2009.tar 2. Développez
Plus en détailDualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies
Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention
Plus en détailEXERCICES DE REVISIONS MATHEMATIQUES CM2
EXERCICES DE REVISIONS MATHEMATIQUES CM2 NOMBRES ET CALCUL Exercices FRACTIONS Nommer les fractions simples et décimales en utilisant le vocabulaire : 3 R1 demi, tiers, quart, dixième, centième. Utiliser
Plus en détailOptimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications
Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante
Plus en détailApproximation diophantienne uniforme et dimension de Hausdorff
Approximation diophantienne uniforme et dimension de Hausdorff Lingmin LIAO Travaux en collaboration avec Yann Bugeaud, Dong Han Kim et Micha l Rams Université Paris-Est Créteil Séminaire de Probabilités
Plus en détailExercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT
Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Ces exercices portent sur les items 2, 3 et 5 du programme d informatique des classes préparatoires,
Plus en détailCours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques
Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de
Plus en détailMoments des variables aléatoires réelles
Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailChapitre 0 Introduction à la cinématique
Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à
Plus en détailExercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.
14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,
Plus en détailLes mathématiques du XXe siècle
Itinéraire de visite Les mathématiques du XXe siècle Tous publics de culture scientifique et technique à partir des classes de 1ères Temps de visite : 1 heure 30 Cet itinéraire de visite dans l exposition
Plus en détailEXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)
EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailStatistiques Descriptives à une dimension
I. Introduction et Définitions 1. Introduction La statistique est une science qui a pour objectif de recueillir et de traiter les informations, souvent en très grand nombre. Elle regroupe l ensemble des
Plus en détailLimites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détailBaccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé
Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue
Plus en détailContinuité d une fonction de plusieurs variables
Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs
Plus en détailSimulation de variables aléatoires
Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo
Plus en détailn N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t
3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes
Plus en détailCCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé
CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P
Plus en détailNotes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables
Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Guy Desaulniers Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2014 Table des matières
Plus en détail8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2
Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R
Plus en détailTexte Agrégation limitée par diffusion interne
Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse
Plus en détailTSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1
TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun
Plus en détailDéveloppement décimal d un réel
4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailThéorie de la Mesure et Intégration
Université Pierre & Marie Curie (Paris 6) Licence de Mathématiques L3 UE LM364 Intégration 1 & UE LM365 Intégration 2 Année 2010 11 Théorie de la Mesure et Intégration Responsable des cours : Amaury LAMBERT
Plus en détailBaccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé
Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé A. P. M. E. P. Exercice 1 5 points 1. Réponse d. : 1 e Le coefficient directeur de la tangente est négatif et n est manifestement pas 2e
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les
Plus en détailM2 IAD UE MODE Notes de cours (3)
M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de
Plus en détailPremière partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015
Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k
Plus en détailCorrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007
Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires
Plus en détailThéorie de la mesure. S. Nicolay
Théorie de la mesure S. Nicolay Année académique 2011 2012 ii Table des matières Introduction v 1 Mesures 1 1.1 Sigma-algèbres................................. 1 1.2 Mesures.....................................
Plus en détailExercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part
Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version
Plus en détailLa Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1
La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois
Plus en détailDifférentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles
Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2
Plus en détailChapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle
Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette
Plus en détailChapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque
Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction
Plus en détailCalcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach
Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte
Plus en détailExercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument
Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailRappels sur les suites - Algorithme
DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................
Plus en détailGéométrie discrète Chapitre V
Géométrie discrète Chapitre V Introduction au traitement d'images Géométrie euclidienne : espace continu Géométrie discrète (GD) : espace discrétisé notamment en grille de pixels GD définition des objets
Plus en détailO, i, ) ln x. (ln x)2
EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On
Plus en détailSéminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013
Séminaire ES Andrés SÁNCHEZ PÉREZ October 8th, 03 Présentation du sujet Le problème de régression non-paramétrique se pose de la façon suivante : Supposons que l on dispose de n couples indépendantes de
Plus en détailUne introduction aux codes correcteurs quantiques
Une introduction aux codes correcteurs quantiques Jean-Pierre Tillich INRIA Rocquencourt, équipe-projet SECRET 20 mars 2008 1/38 De quoi est-il question ici? Code quantique : il est possible de corriger
Plus en détailDate : 18.11.2013 Tangram en carré page
Date : 18.11.2013 Tangram en carré page Titre : Tangram en carré Numéro de la dernière page : 14 Degrés : 1 e 4 e du Collège Durée : 90 minutes Résumé : Le jeu de Tangram (appelé en chinois les sept planches
Plus en détailCONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)
CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un
Plus en détailVision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007
Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses Guillaume Martinez 17 décembre 2007 1 Table des matières 1 Le projet 3 1.1 Objectif................................ 3 1.2 Les choix techniques.........................
Plus en détailFonctions Analytiques
5 Chapitre Fonctions Analytiques. Le plan complexe.. Rappels Soit z C, alors!(x,y) IR 2 tel que z = x + iy. On définit le module de z comme z = x 2 + y 2. On peut aussi repérer z par des coordonnées polaires,
Plus en détailLes algorithmes de base du graphisme
Les algorithmes de base du graphisme Table des matières 1 Traçage 2 1.1 Segments de droites......................... 2 1.1.1 Algorithmes simples.................... 3 1.1.2 Algorithmes de Bresenham (1965).............
Plus en détailLa mesure de Lebesgue sur la droite réelle
Chapitre 1 La mesure de Lebesgue sur la droite réelle 1.1 Ensemble mesurable au sens de Lebesgue 1.1.1 Mesure extérieure Définition 1.1.1. Un intervalle est une partie convexe de R. L ensemble vide et
Plus en détail3. Caractéristiques et fonctions d une v.a.
3. Caractéristiques et fonctions d une v.a. MTH2302D S. Le Digabel, École Polytechnique de Montréal H2015 (v2) MTH2302D: fonctions d une v.a. 1/32 Plan 1. Caractéristiques d une distribution 2. Fonctions
Plus en détailIV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations
IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détailExercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part
Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détailProgrammes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles
Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme
Plus en détailBACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 OBLIGATOIRE MATHÉMATIQUES. Série S. Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE
BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 MATHÉMATIQUES Série S Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées, conformément à la
Plus en détailDéveloppements limités, équivalents et calculs de limites
Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(
Plus en détailCOURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE
COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE Le cours de la première année concerne les sujets de 9ème et 10ème années scolaires. Il y a bien sûr des différences puisque nous commençons par exemple par
Plus en détailI - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détailFONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité
Plus en détailCorrection de l examen de la première session
de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi
Plus en détailIntégrale de Lebesgue
Intégrale de Lebesgue L3 Mathématiques Jean-Christophe Breton Université de Rennes 1 Septembre Décembre 2014 version du 2/12/14 Table des matières 1 Tribus (σ-algèbres) et mesures 1 1.1 Rappels ensemblistes..............................
Plus en détailDeux disques dans un carré
Deux disques dans un carré Table des matières 1 Fiche résumé 2 2 Fiche élève Seconde - version 1 3 2.1 Le problème............................................... 3 2.2 Construction de la figure avec geogebra...............................
Plus en détailMesures et Intégration
Mesures et Intégration Marc Troyanov - EPFL - Octobre 2005 30 avril 2008 Ce document contient les notes du cours de Mesure et Intégration enseigné à l EPFL par Marc Troyanov, version 2005-2006. Table des
Plus en détailCarl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939)
Par Boris Gourévitch "L'univers de Pi" http://go.to/pi314 sai1042@ensai.fr Alors ça, c'est fort... Tranches de vie Autour de Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939) est transcendant!!! Carl Louis
Plus en détailI. Ensemble de définition d'une fonction
Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux
Plus en détailIntégrales doubles et triples - M
Intégrales s et - fournie@mip.ups-tlse.fr 1/27 - Intégrales (rappel) Rappels Approximation éfinition : Intégrale définie Soit f définie continue sur I = [a, b] telle que f (x) > 3 2.5 2 1.5 1.5.5 1 1.5
Plus en détailCours 9. Régimes du transistor MOS
Cours 9. Régimes du transistor MOS Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 005 Dans ce document le transistor MOS est traité comme un composant électronique.
Plus en détailCorrection du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014
Correction du baccalauréat ES/L Métropole 0 juin 014 Exercice 1 1. c.. c. 3. c. 4. d. 5. a. P A (B)=1 P A (B)=1 0,3=0,7 D après la formule des probabilités totales : P(B)=P(A B)+P(A B)=0,6 0,3+(1 0,6)
Plus en détailBaccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé
Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient
Plus en détailCorrection du baccalauréat S Liban juin 2007
Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau
Plus en détail4 Distributions particulières de probabilités
4 Distributions particulières de probabilités 4.1 Distributions discrètes usuelles Les variables aléatoires discrètes sont réparties en catégories selon le type de leur loi. 4.1.1 Variable de Bernoulli
Plus en détailIntroduction au datamining
Introduction au datamining Patrick Naïm janvier 2005 Définition Définition Historique Mot utilisé au départ par les statisticiens Le mot indiquait une utilisation intensive des données conduisant à des
Plus en détailDérivation CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES
Capitre 4 Dérivation Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Dérivation Nombre dérivé d une fonction en un point. Tangente à la courbe représentative d une fonction dérivable
Plus en détailCalcul intégral élémentaire en plusieurs variables
Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement
Plus en détailSuites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite
Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n
Plus en détailModélisation de séries financières par un modèle multifractal. Céline Azizieh
Modélisation de séries financières par un modèle multifractal Céline Azizieh Mémoire présenté à l Université Libre de Bruxelles en vue d obtenir le diplôme d actuaire Supervision: W. Breymann (RiskLab,
Plus en détailCoup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones
Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones Les réseaux de neurones peuvent être utilisés pour des problèmes de prévision ou de classification. La représentation la plus populaire est le réseau multicouche
Plus en détailG.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction
DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner
Plus en détailDÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )
DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité
Plus en détailENS de Lyon TD 1 17-18 septembre 2012 Introduction aux probabilités. A partie finie de N
ENS de Lyon TD 7-8 septembre 0 Introduction aux probabilités Exercice Soit (u n ) n N une suite de nombres réels. On considère σ une bijection de N dans N, de sorte que (u σ(n) ) n N est un réordonnement
Plus en détailNombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN
Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques
Plus en détail