I. R. E. F SERVICES SOCIAUX, AUTRES SERVICES AUX PARTICULIERS

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1 Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi (ORFE) I. R. E. F SERVICES SOCIAUX, AUTRES SERVICES AUX PARTICULIERS Date de mise en ligne : Juillet 27 INDICATEURS DE LA RELATION EMPLOI FORMATION

2 Conception, méthodologie : Marie-Béatrice ROCHARD, directrice de l O.R.F.E. Réalisation et synthèse: Pascal BAUGER, chargée d études ORFE Bases de données, cartographie, maquettage : Claude CHOUILLET, chargée de mission Directeur de la publication : Jean-Claude GAPIN-FREHEL, Délégué général du GIP ALFA CENTRE

3 SOMMAIRE Services à la personne et aide à domicile : Synthèse....p 1-2 Mouvement de main d'œuvre...p 3-8 Marché du travail.....p 9-16 Formation.....p Professions sociales : Synthèse...p Mouvement de main d'œuvre p 25-3 Marché du travail.....p Formation.....p Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers : Synthèse.p 49-5 Mouvement de main d'œuvre p Marché du travail.....p 55-6 Formation.....p Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi

4 Métiers du domaine professionnel : Services sociaux, autres services aux particuliers Familles professionnelles Services à la personne, aide à domicile TC2 Assistants maternels TC1 Employés de maison Professions sociales VC4 Professionnels de l'action sociale VC5 Professionnels de l'animation socio-culturelle Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi

5 Services à la personne et aide à domicile Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 1

6 Chiffres-clés Recrutements : 574 (en 23) º CDI : 98 º CDD : Sorties : (en 23) º Fins de CDD : 2 49 º Démissions : 388 Demandes d'emploi : (fin 25) º Part des femmes : 98,5 % º Part des jeunes de moins de 25 ans : 14,3 % º Part des chômeurs de longue durée : 37,1 % Durée moyenne du chômage : 12 mois (fin 25) Inscrits en formation (24-25) : 4 3 º Evolution / : +3,1 % Événements influents dans le domaine Adoption par la commission permanente de la Région Centre le 9 juillet 24 d une procédure de formation professionnelle pour la mise en œuvre du "plan de formation de 1 personnels soignants et aides à domicile". Création, par la loi du 2 juillet 21 relative à la prise en charge de la perte d autonomie des personnes âgées, de l APA (Allocation Personnalisée d Autonomie) qui succède à la PSD (Prestation Spécifique de Dépendance). Signature en région Centre d un Engagement de développement de la formation (EDDF) avec la branche de l aide à domicile le 13 novembre 22. Création en 22 du Diplôme d État d Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS) qui succède au Certificat d Aptitude aux Fonctions d Aide à Domicile (CAFAD) institué en Les tendances dans les services à la personne et l aide à domicile Les trois derniers recensements de la population (1982, 199 et 1999) avaient permis de mettre en évidence la très forte croissance des effectifs des assistants maternels et des employés de maison en région Centre, passés de 26 à près de 39 en vingt ans. Avec plus de 1 6 créations supplémentaires, cette croissance s est poursuivie dans les établissements de 1 salariés et plus du secteur privé entre 1999 et 23. Toutefois, présentés comme des gisements d emploi pour les années à venir, assistants maternels et employés de maison ont peu augmenté entre 1999 et 21 (1 à 2 créations) alors que la conjoncture économique était favorable. Inversement, ils ont connu une forte croissance en 22 et 23 (6 créations par an) alors qu elle était défavorable. Ainsi, indépendamment du contexte économique, l Allocation personnalisée d autonomie (APA) mise en place le 1 er janvier 22, constitue un facteur de développement déterminant pour les services à la personne et d aide à domicile. Il semble qu elle soit également un facteur de réduction de la précarité pour ces emplois. En effet, à partir de 22 la part des recrutements en CDD, bien que toujours largement majoritaires (près de trois quarts en 23), a nettement diminué au profit des embauches en CDI (plus d un quart en 23). Avec demandeurs d emploi, assistants maternels et employés de maison représentent 7,3 % de l ensemble des demandeurs d emploi de la région. Leur nombre a diminué entre 1999 et 22 (2 6 chômeurs en moins) puis augmenté entre 22 et 25 (1 6 chômeurs en plus) et leur profil a changé. En effet, alors qu en 1999 les demandeurs d emploi dans ces professions étaient essentiellement des femmes de plus de 4 ans peu qualifiées (46,5 % ne justifiaient d aucune formation), en 25 ce sont toujours quasiment exclusivement des femmes mais plus jeunes et surtout plus qualifiées (seulement 27,8 % désormais ne justifient d aucune formation). Ainsi, structuré au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix autour d une main d œuvre féminine de plus de 4 ans peu formée, le marché du travail des services à la personne et de l aide à domicile les évince aujourd hui au profit d une main d œuvre toujours féminine mais plus jeune et plus qualifiée. Malgré des efforts en faveur de la formation, assistants maternels et employés de maison se caractérisent par un plus faible niveau de formation que l ensemble de l emploi régional : en 1999 près de deux tiers des 39 actifs en emploi dans ces professions étaient titulaires au plus d un BEPC contre seulement un tiers dans l emploi régional total. On recensait en 24 un peu plus de 4 inscrits en formation aux métiers des services à la personne et d aide à domicile contre un peu moins de 3 5 en 21, dont les trois quarts au niveau CAP et BEP. La croissance du nombre d inscrits en formation entre 21 et 24 concerne quasiment exclusivement des filles scolarisées dans les CAP et BEP du ministère de l agriculture dont la part dans la formation aux métiers des services à la personne et de l aide à domicile est passée de 39 % en 21 à 45 % en 24. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 2

7 LES MOUVEMENTS DE MAIN-D ŒUVRE Services à la personne et aide à domicile continuent de créer des emplois Les trois derniers recensements de la population ont mis en évidence la forte croissance des effectifs des professions dédiées aux services à la personne et à l aide à domicile, passés de en 1982 à en 1999, soit une croissance de 49, % en vingt ans. Celle-ci a particulièrement profité aux assistantes maternelles (12 84 en 1982, en 1999 soit une augmentation de 129,2 %) alors que les effectifs des employés de maison diminuaient ( en 1982, en 1999, soit une diminution de 2,3 %). Cette croissance s est poursuivie entre 1999 et 23. En effet, avec un solde des entrées et des sorties positif dans les établissements de dix salariés et plus du secteur privé, les services à la personne et l aide à domicile ont créé emplois au cours de cette période. Une croissance très dépendante des dispositifs d aide à l emploi familial Présentés comme des gisements d emploi et comme les principaux métiers d avenir 1, les services à la personne et d aide à domicile évoluent cependant de façon très irrégulière et à contretemps de la conjoncture économique. En effet, en période de conjoncture favorable ils présentent une croissance relativement faible (124 créations d emplois en 1999 et 229 en 2) comparativement à des familles professionnelles bénéficiant d une dynamique similaire, comme par exemple les agents d entretien qui présentent une croissance nettement positive avec plus de 7 emplois supplémentaires par an. Dans le cas des services à la personne, cette croissance décline à partir de 21, avec un peu moins d une centaine de créations mais redevient très fortement positive en 22 et 23 avec 6 créations d emplois par an bien que la conjoncture économique soit défavorable. Cela s explique très probablement par l entrée en vigueur de l Allocation personnalisée d autonomie (APA) à compter du 1 er janvier 22 qui a entraîné une forte croissance de l activité dans le secteur de l aide à domicile Commissariat Général du Plan, Avenirs des métiers, Rapport du groupe «Prospective des métiers et qualifications» présidé par Claude Seibel, Paris, La documentation Française, 22, pp Thierry Rivard, «Les services d aide à domicile dans le contexte de l Allocation personnalisée d autonomie», DREES, Etudes et Résultats, n 46, janvier 26. Des créations presque exclusivement pour les femmes de 25 à 49 ans Les données issues des recensements avaient également montré que les emplois de l aide à domicile et des services à la personne étaient à 99 % occupés par des femmes. Là encore cette tendance s est poursuivie entre 1999 et 23 puisque la part des hommes dans le solde des entrées et des sorties reste très faible : 5,6 % en 1999 (7 créations sur 124) et,9 % en 23 (5 créations sur 574). De même, on avait pu observer une augmentation de la part des ans passés de 56,4 % en 1982 à 64,2 % en Là encore, cette tendance s est poursuivie puisque 88,5 % des créations en 23 concernent cette tranche d âge. Au final, la quasi totalité des créations d emploi de l aide à domicile et des services aux personnes dans les entreprises de dix salariés et plus du secteur privé concerne des femmes âgées de 25 à 49 ans. Moins de précarité dans les services à la personne et l aide à domicile Lors du dernier recensement en 1999, 14,2 % des employés de maison et des assistants maternels étaient en CDD contre seulement 6,9 % dans l emploi régional total. Bien que le nombre de recrutements en contrat à durée déterminée ait augmenté d un millier par an en 22 et 23 par rapport à 1999, leur part a diminué dans les entreprises de dix salariés et plus du secteur privé. En effet, 8,1 % en 1999, voire même 82,5 % en 21, ils ne sont plus que 73,6 % en 23. Par ailleurs, alors que l écart concernant le poids des CDD dans les recrutements des employés de maison et des assistants maternels était de 8 points en 1999 et de 17 points en 21 avec l emploi régional total, il s est réduit à 4 points en 23. Corrélativement, le nombre et le poids des recrutements en CDI ont augmenté entre 1999 et 23 : 369 en 1999 soit 19,9 % des embauches, on en dénombrait 98 soit 26,4 % en 23. Si l Allocation personnalisée d autonomie mise en place depuis début 22 constitue un facteur de développement important pour les services à domicile, il semble qu elle soit également un facteur de réduction de la précarité des emplois. Celle-ci touche davantage les jeunes : 86,5 % des moins de 25 ans, 72,8 % des ans et 64,7 % des 5-59 ans étaient employés en CDD en 23. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 3

8 Poursuite de l institutionnalisation de l emploi des services à la personne Plus de neuf mouvements de main-d œuvre sur dix concernant les services à la personne et l aide à domicile se font dans le secteur de la santé et de l action sociale. On observe également que 6,1 % des entrées se font dans le secteur des activités associatives et extraterritoriales qui a créé un peu plus de 2 emplois pour aucune sortie. Le processus d institutionnalisation des emplois des services à la personne et d aide à domicile observé au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix semble ainsi se poursuivre. Certes, les statistiques analysées ici ne prennent en compte que les établissements de dix salariés et plus du secteur privé, excluant ainsi les particuliers employeurs et l emploi direct ou de «gré à gré» qui relèvent du secteur des services personnels et domestiques. Mais il semble néanmoins que la gestion de l APA par les conseils généraux a eu pour effet de privilégier soit le régime prestataire où les salariés sont rémunérés par la structure gestionnaire du service d aide à domicile, soit le régime mandataire où la structure sert d intermédiaire entre le salarié et son employeur au détriment du gré à gré. Cela a eu pour effet de renforcer le poids du secteur de la santé et de l action sociale où l activité touche des populations en difficulté et se définit autour de fonction de rééducation, de réadaptation, d accompagnement social, voire d éducation, au détriment du secteur des services domestiques où l activité se définit autour de tâches domestiques. Le plan Borloo de développement des services à la personne, avec la mise en place de l agrément simple et de l agrément qualité et la promotion du Chèque emploi service universel (CESU), devrait à nouveau modifier l équilibre des différents secteurs employeurs des employés de maison et des assistants maternels. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 4

9 Entrées - Sorties des salariés du domaine Aide à domicile Entrées - Sorties des établissements de 1 salariés et plus entre 1999 et 23 Entrées - Sorties Hommes des établissements de 1 salariés et plus entre 1999 et Entrées Sorties Entrées Sorties Plus de 6 ans Pyramides des âges des entrées - sorties Entrées - Sorties femmes des établissements de 1 salariés et plus entre 1999 et Entre 5 et 59 ans 3 Entre 25 et 49 ans 2 5 Moins de 25 ans Entrées hommes Sorties Hommes Entrées femmes Sorties femmes Entrées Sorties Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 5

10 Types d'entrées des salariés du domaine Aide à domicile Types Types d'entrées d'entrées des des salariés salariés Recrutement CDD Recrutement CDI Entrée inconnue Entrées % 8 %,1 % 19,9 %,4 % 22,2 % Types d'entrées,2 % 17,3 %,2 % 19,3 %, % 26,4 % 6 % 4 % 8,1 % 77,4 % 82,5 % 8,5 % 73,6 % Taux de précarité des salariés du domaine en région Centre Homme 45,5 % 1, % 71,2 % 75,6 % 47,5 % Femme 8,9 % 77,3 % 82,5 % 8,6 % 73,8 % 2 % % Entrée inconnue Recrutement CDI Recrutement CDD Taux de précarité par sexe et tranche d'âge en 23 Homme Femme Ensemble Moins de 25 ans 51,8 % 87,1 % 86,5 % Entre 25 et 49 ans 48,3 % 73, % 72,8 % Entre 5 et 59 ans 64,8 % 64,7 % Taux de précarité : entrées en CDD / ensemble des entrées Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 6

11 Types de sorties des salariés du domaine Aide à domicile Fin CDD Démission Licenciement Autre sortie Transfert de sortie Retraite Sorties % 8 % 6 % 4 % 4,5 % 2,8,1 4,3 % 13,8 % 74,4 %,1 4,1 % 5,9 % 4,2 % 22,5 % 63,2 % Types de sorties 4,2 % 3,3 % 5,6 % 21,6 % 65,3 % 1,2 2,7 % 4,7 % 2,3 % 71,2 % 2,4 % 5,9 %,6 6,1 % 13,5 % 71,4 % 2 % % Retraite Transfert de sortie Autre sortie Licenciement Démission Fin CDD Sorties des salariés du domaine par sexe en 23 8 % 7 % 6 % 5 % 4 % 3 % 2 % 1 % % 71,4 % 68,9 % 19,8 % 13,5 % 11,3 % 6,1 %,7 % 5,9 % Femme Homme 2,4 % Fin CDD Démission Licenciement Autre sortie Transfert de sortie Retraite Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 7

12 Les entrées - sorties du domaine par secteur d'activité en 23 Entrées % (1) % femme Sorties % (1) % femme Q2 - Santé, action sociale # ,7 % 99,2 % ,6 % 99,3 % R2 - Activités associatives et extra-territoriales # 29 6,1 % 1, %, % Autres secteurs Ensemble des secteurs 75 2,2 % 99,3 % % 99,1 % 126 4,4 % 99,3 % % 99,2 % Grille de lecture : Sur recrutements de personnes exerçant un emploi d'employé de maison ou d'assistant maternel, 3 16 (soit 91,7 %) ont eu lieu dans une entreprise de la santé et de l'action sociale. 99,2 % de ces recrutements ont concerné des femmes. La même année, personnes exerçant un emploi d'employé de maison ou d'assistant maternel sont sortis de ce secteur d'activité. Le secteur a créé 416 emplois du domaine en 23. Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 8

13 LE MARCHÉ DU TRAVAIL Assistants maternels et employés de maison : 7,3 % du chômage régional On recensait employés de maison et assistants maternels à la recherche d un emploi en CDI à temps plein en 25, soit 7,3 % de l ensemble des demandeurs d emploi de la région. Établi à 7 46 en 1999, leur nombre a constamment diminué jusqu en 22 (2 591 chômeurs en moins soit une baisse de 34,7 %) puis recommencé à augmenter jusqu en 25 (1 6 chômeurs en plus soit une hausse de 32,9 %). Si la dégradation du marché du travail de juin 21 à avril 25 peut expliquer en grande partie cette augmentation du nombre de demandeurs d emploi, on observera toutefois que la conjoncture économique a un effet retardé sur l emploi des employés de maison et des assistants maternels. En effet, la dégradation initiée en juin 21 n a commencé à se faire ressentir qu en 22. Inversement, l amélioration du marché du travail observable à compter de juin 25 ne s est pas encore traduite par une diminution du nombre de demandeurs d emploi, même si un infléchissement de la croissance du chômage est d ores et déjà observable (22/23 : +12,6 % ; 23/24 : +1,6 % ; 24/25 : 6,9 %). Un marché du travail féminin plus tendu pour les 5 ans et plus En 25, la durée moyenne du chômage en région Centre est de 11 mois, de 12 pour les employés de maison et les assistants maternels. De même, la proportion de chômeurs de longue durée (équivalente ou supérieure à un an) s élève à 37,1 % pour les services à la personne et l aide à domicile contre 31,6 % dans l emploi régional total. Ces deux familles professionnelles étant constituées quasiment exclusivement de femmes, les demandeurs d emploi qu on y recense sont également quasiment exclusivement des femmes, leur proportion oscillant entre 98,5 % en 24 et 25 et 99,3 % en 2. Concernant l âge, la durée moyenne de chômage varie du simple au triple selon la tranche considérée : de 6 mois pour les moins de 25 ans, elle passe à 12 mois pour les ans et à 19 mois pour les 5 ans et plus. L évolution du nombre d employés de maison et d assistants maternels à la recherche d un emploi par tranches d âge épouse la courbe générale : diminution entre 1999 et 22, augmentation entre 22 et 25. Toutefois, la proportion de chômeurs par tranche d âge présente des évolutions singulières : elle fluctue entre 12 % et 14 % pour les moins de 25 ans, elle décroît de 69 % à 65 % pour les ans et augmente de 17 % à 2 % pour les 5 ans et plus. Durcissement du marché du travail pour les non diplômés les plus âgés Les services à la personne et d aide à domicile se sont développés au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix autour de l idée que des compétences acquises dans l univers domestique pouvaient être directement utiles sur le marché du travail sans formation préalable. Ainsi, en 1999, les données du recensement montraient que près de deux tiers (63,8 %) des assistants maternels et employés de maison étaient titulaires au plus d un BEPC, et près de la moitié (49, %) environ 12 7 assistants maternels et 6 3 employés de maison des femmes âgées de 4 ans et plus sans formation. Conséquence, en 1999, près de la moitié (46,2 %) des assistants maternels et employés de maisons demandeurs d emploi ne justifiait d aucune formation. Toutefois, dès la fin des années quatre-vingt-dix, les exigences croissantes concernant la qualité des services rendus aux personnes par les intervenants se sont traduites par un gros effort de formation, essentiellement au niveau V (BEP «services aux personnes», CAP «services en milieu rural», BEP «carrières sanitaires et sociales», CAFAD puis DEAVS à compter de 22, entre autres) qui représente trois quarts des inscrits en formation. Dès lors, si le nombre d assistants maternels et d employés de maison demandeurs d emploi de niveau VI et V de formation suit la courbe générale entre 1999 et 22 et décroît (les autres niveaux de formation subissent peu de variations), on peut néanmoins observer que cette baisse est nettement moins importante pour les chômeurs de niveau V (2 624 en 1999 et en 22, soit 24,8 %) que pour ceux de niveau VI (3 37 en 1999 et 1792 en 22, soit 46,8 %) ; on observe également qu à compter de 22, lorsque la conjoncture économique redevient défavorable et que le chômage augmente, le nombre d assistants maternels et d employés de maison demandeurs d emploi de niveau VI stagne aux alentours de 1 8 alors que celui des niveaux V augmente régulièrement jusqu à 25 (1 972 en 22 et en 25, soit Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 9

14 +44,6 %). De la même façon, dès 2 et indépendamment de la conjoncture économique, la proportion des chômeurs de niveau V augmente régulièrement jusqu à 25 pour passer de 35, % à 44,1 % alors que celle des demandeurs d emploi de niveau VI suivait la pente inverse pour décroître régulièrement de 45,2 % en 2 à 27,9 % en 25, la part des chômeurs aux autres niveaux de formation restant relativement stable au cours de cette période (excepté au niveau IV de formation où ils croissent de 6, % en 1999 à 11,8 % en 25). En résumé, les assistants maternels et les employés de maison sans formation tendent à se raréfier sur le marché du travail au profit de ceux justifiant d une formation, essentiellement de niveau V, mais également de niveau IV. Certes, une partie des assistants maternels et des employés de maison dépourvue de qualification a pu se former les 597 DEAVS validés en totalité par la VAE entre 23 et 26 l attestent mais ramené à l âge, le profil des demandeurs d emploi par niveau de formation montre clairement que ce sont les moins formés et les plus âgés qui sont touchés par le durcissement du marché du travail. En effet, en 25, les assistants maternels et employés de maison les moins formés sont proportionnellement plus nombreux chez les plus vieux (57,6 % chez les 5 ans et plus) que chez les plus jeunes (23,4 % chez les ans et 6,8 % chez les moins de 25 ans). Inversement, ceux attestant d une formation de niveau V sont proportionnellement plus nombreux chez les plus jeunes (6,1 % chez les moins de 25 ans) que chez les plus vieux (46,5 % chez les ans et 26,8 % chez les 5 ans et plus). Il en va de même pour ceux justifiant d une formation équivalente ou supérieure au baccalauréat : 21,7 % chez les moins de 25 ans, 17,3 % chez les ans et 5,5 % chez les 5 ans et plus. Compte tenu qu au cours de la période les taux de tension sont relativement faibles (ce qui signifie que les demandes d emploi enregistrées suffisent à satisfaire les offres) et que les taux d écoulement avoisinent les 6 % (ce qui signifie que 6 % des demandeurs d emploi sont sortis du chômage chaque année), on peut raisonnablement penser qu une part importante des assistants maternels et des employés de maison éprouvent des difficultés grandissantes pour retrouver un emploi. Il s agit là encore des moins formés puisque la durée du chômage augmente lorsque le niveau de formation diminue : de 9 mois aux niveaux IV et plus, elle augmente à 12 mois au niveau V puis à 16 mois au niveau VI. Ainsi, il y a tout lieu de penser que le marché du travail des services à la personne et d aide à domicile qui s est structuré au cours des années quatrevingt et quatre-vingt-dix autour d une main d œuvre très majoritairement féminine de plus de 4 ans peu formée les évince aujourd hui au profit de professionnels plus jeunes et plus qualifiés. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 1

15 Evolution des demandes d'emploi du domaine Aide à domicile Femmes Hommes Ensemble 8 7 Femmes Hommes ,82 % 1,18 % Base 1 en 1999 par sexe 2 99,3 %,7 % ,67 % 1,33 % ,71 % 1,29 % ,8 % 1,2 % ,45 % 1,55 % ,45 % 1,55 % , 12, 1, 8, 6, 4, Evolution des demandes d'emploi selon la durée de chômage Hommes Femmes Structure par durée de chômage en Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 11

16 Evolution des demandes d'emploi par tranche d'âge Structure par tranche d'âge en 25 Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus Hommes Femmes Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 12

17 Niveau de formation des demandeurs d'emploi à fin 25 du domaine Aide à domicile Répartition par niveau de formation pour chaque tranche d'âge et sexe Moins de 25 ansmoins de 25 ans 25 à 49 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus 5 ans et plus Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes niveau VI 6,9 % 15,6 % 23,5 % 2, % 57,9 % niveau Vbis 11,6 % 9,4 % 12,7 % 1, % 1, % niveau V 7, % 6, % 48,4 % 46,5 % 5, % 26,7 % niveau IV 3, % 19,1 % 21,9 % 12,7 % 1, % 3,7 % niveau III et plus 2,5 % 4,7 % 4,5 % 1, % 1,7 % Tous niveaux Répartition par sexe pour chaque niveau de formation Hommes Femmes Ensemble niveau VI,66 % 99,34 % 1 86 niveau Vbis,91 % 99,9 % 768 niveau V 1,51 % 98,49 % niveau IV 2,36 % 97,64 % 762 niveau III et plus 1,69 % 98,31 % 236 ensemble Niveau de formation des demandeurs d'emploi par tranche d'âge Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus Evolution des demandes d'emploi par niveau de formation niveau VI niveau Vbis niveau V niveau IV niveau III et plus non precisé Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail) niveau VI niveau Vbis niveau V niveau IV niveau III et plus non precisé I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 13

18 Les demandeurs d'emploi du domaine Aide à domicile par zone d'emploi Demandeurs d'emploi en 25 et évolution absolue 24/ Bourges Vierzon St Amand Aubigny Chartres Dreux Châteaudun Nogent Châteauroux Argenton Issoudun La Châtre Tours Amboise Loches Chinon Blois Vendôme Romorantin Orléans Montargis Pithiviers Gien I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 14

19 Durée moyenne de chômage, tension sur le marché du travail, indice de fluidité à fin 25 Moyenne du domaine à fin 25 = 12 mois selon le sexe Nb de chômeurs Durée moyenne de chômage Hommes 1 11 Femmes Tranche d'âge Nb de chômeurs Durée moyenne de chômage Moins de 25 ans à 49 ans ans et plus Niveau de formati Nb de chômeurs Durée moyenne de chômage niveau VI niveau Vbis niveau V niveau IV niveau III et plus Familles professionnelles Nombre de chômeurs Durée moyenne de chômage TC1 Employés de maison TC2 Assistants maternels Département Durée moyenne Nombre de chômeurs de chômage Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loiret Loir-et-Cher Familles professionnelles Nombre d'offres enregistrées Nombre de demandes enregistrées Taux de tension Nombre de demandes satisfaites Indice de fluidité Taux d'écoulement (%) Employés de maison ,34 94,17 59,4 Assistants maternels , ,27 59,6 Aide à domicile , ,22 59,5 Taux de tension Indice de fluidité Taux d'écoulement offres d'emploi enregistrées / demandes d'emploi enregistrées. demandes d'emploi satisfaites / demandes d'emploi enregistrées. Complément à 1 du ratio qui rapporte les demandes d'emploi de l'année N aux demandes d'emploi année N-1 additionnées aux demandes enregistrées de l'année N I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 15

20 Evolution des taux de tension, taux d'écoulement et des demandes enregistrées du domaine Aide à domicile Note de lecture : en 25, on dénombre demandes d'emploi enregistrées. Le taux de tension (rapport entre offres enregistrées et demandes enregistrées) atteint le pourcentage de 27,2 %. Parmi les demandeurs d'emplois inscrits pendant l'année 24, 59,5 % sont sortis du chômage (taux d'écoulement) Taux d'écoulement domaine Taux de Tension domaine Demandes enregistrées domaine I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 16

21 LA FORMATION L effort de formation se poursuit, essentiellement au niveau V Les données issues des trois derniers recensements avaient permis de mettre en évidence une élévation du niveau de diplôme des assistants maternels et des employés de maison entre 1982 et Ainsi, la part des CAP-BEP est passée de 9 % à 29 % en vingt ans et celle des titulaires d un diplôme équivalent ou supérieur au baccalauréat de 2 % à 7 %. Malgré cela, 64 % des 4 assistants maternels et employés de maison n étaient titulaires au plus que d un BEPC en 1999 contre seulement 31 % dans l emploi régional total. L effort de formation s est néanmoins poursuivi entre 21 et 24, principalement au niveau V qui représente plus de trois quarts des inscrits. En effet, alors que les effectifs en BTS (une quarantaine d inscrits), en Brevet professionnel (environ 4 inscrits) et en Brevet de technicien (environ 4 inscrits aussi) sont restés stables au cours de cette période, les effectifs en CAP et BEP ont constamment augmenté pour passer de à 3 111, soit une augmentation de 16, % pour 43 inscrits supplémentaires 1. Des formations presque exclusivement féminines Les filles représentent plus de neuf inscrits en formation sur dix quelque soit l année. Alors que les effectifs des garçons sont restés faibles (entre 1 et 2) et relativement stables (+8 entre 21 et 24) entre 21 et 24, ceux des filles ont augmenté de 15,2 % au cours de la même période pour passer de 3 5 à 4, soit près de 5 inscrites supplémentaires. Croissance de l offre de formation du ministère de l agriculture Plus de la moitié des inscrits en formation (53,5 %) relevaient de l Éducation nationale en 24. Toutefois, leur nombre a peu évolué entre 21 et 24 pour stagner aux alentours de 2 ou 2 1 inscrits et leur poids dans la formation aux métiers des services à la personne et de l aide à domicile à décru au profit des formations dispensées par le ministère de l agriculture dont la part est passée de 39, % des inscrits en 21 à 44,7 % en 24 avec plus de 4 étudiants supplémentaires en quatre ans. Ainsi, le ministère de l agriculture a supporté la quasi totalité de la croissance du nombre d inscrits dans les formations professionnelles et technologiques des métiers des services à la personne et de l aide à domicile entre 21 et 24. Il accueille 43,2 % des inscrits en CAP et BEP et la totalité des Brevets de technicien et Brevets de techniciens supérieurs alors que l Éducation nationale héberge 56,4 % des CAP et BEP et la totalité des Brevets professionnels. 5 % des inscrits en formation dans l Indre et dans les zones d emploi du sud Les formations aux métiers des services à la personne et d aide à domicile sont réparties dans vingt zones d emploi sur vingt-trois en 24 mais de manière peu homogène. Les zones préfectures qui concentrent près de trois quarts (74,2 %) du total des inscrits en formation de la région accueillent deux tiers (66, %) des inscrits en formation aux métiers des services à la personne. Un tiers dans les seules zones d emploi d Orléans et Tours, ils sont totalement absents dans celles de Romorantin, Gien et Issoudun. Par ailleurs, alors que l Indre-et-Loire, l Eure-et-Loir et le Loiret comptent chacun plus de 2 % des inscrits en formation, on en recense que 5,5 % dans l Indre. De même, les zones du sud de la région, de Chinon à Saint-Amand, qui n accueillent que 4,5 % de tous les inscrits en formation de la région, concentrent 5,5 % des étudiants des formations aux métiers de l aide à domicile et des services à la personne. Peu d élèves et d étudiants originaires d autres régions viennent en région Centre se former aux métiers des services à la personne et de l aide à domicile. contre 56,4 % à l Éducation nationale 1. Au niveau V doivent encore s ajouter les inscrits au Diplôme d état d auxiliaire de vie sociale (DEAVS) dispensé par la DRASS (29 inscrits en 21, 13 en 24) ainsi qu une partie des 597 DEAVS validés en totalité par la VAE entre 23 et 26. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 17

22 Évolution des inscrits en formation par niveau et sexe : métiers des services à la personne et de l'aide à domicile Évolution par niveau de formation CAP/BEP 3111 BAC PRO/BP 45 BAC TECH /BT 43 BTS/DUT et assimilés 39 Ensemble CAP/BEP BAC PRO/BP BAC TECH /BT BTS/DUT et assimilés Évolution des garçons par niveau de formation Évolution des filles par niveau de formation CAP/BEP BAC PRO/BP BAC TECH /BT BTS/DUT et assimilés CAP/BEP BAC PRO/BP BAC TECH /BT BTS/DUT et assimilés Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 18

23 Les formations professionnelles et technologiques des métiers des services à la personne et de l'aide à domicile Répartition des niveaux de diplôme : comparaison domaine - Région Centre Évolution des inscrits en formation (base 1) ,7 45,5 15,6 11,2 1,1 CAP/BEP BAC PRO/BP BAC TECH /BT BTS/DUT et assimilés 18,7 1, 2, Domaine par diplôme Tous domaines Effectifs par dispositif et niveau de diplôme Évolution des effectifs par dispositif de formation Contrat Qualif Apprentis Agriculture - scolaire Éduc. Nat. - scolaire CAP/BEP BAC PRO/BP BAC TECH /BT BTS/DUT et assimilés Éduc. Nat. - scolaire Agriculture - scolaire Apprentis Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 19

24 Les inscrits en formation dans les zones d'emploi en 24 : métiers de l'aide à domicile et des services aux personnes Zone d'emploi Effectifs formés Répartition par zones d'emploi des inscrits en formation par zone 2411 Bourges Vierzon St-amand 51 25, 2414 Aubigny Chartres 465 2, 2422 Dreux Châteaudun 67 15, 2424 Nogent-le-rotrou Châteauroux Argenton-sur-creuse 57 1, 2434 La Châtre Tours 656 5, 2442 Amboise Loches Chinon Blois Vendôme Orléans 663, Tours Orléans Chartres Blois Bourges Châteauroux Montargis Dreux Vendôme Vierzon Amboise Nogent-le-rotrou Chinon Châteaudun St-amand Pithiviers Argenton-sur-creuse Loches La Châtre Aubigny 2462 Montargis Pithiviers 33 Nb d'inscrits dans le domaine Nb d'inscrits en région Formés en région centre 4 3 Grille de lecture : La zone de Dreux concentre 7,5 % des inscrits en formation de la filière "services aux personnes" de la région Centre (3,4 % des inscrits toutes filières confondues) Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi I. R. E. F 2

25 Résidants dans chaque zone quel que soit le lieu de la formation de la région Centre en 24 : métiers de l'aide à domicile et des services aux personnes Résidents en région Centre Effectifs* Amboise 136 Argenton-sur-Creuse 69 Aubigny 61 Blois 292 Bourges 344 Chartres 383 Châteaudun 139 Châteauroux 139 Chinon 83 Dreux 245 Gien 68 Issoudun 28 La Châtre 32 Loches 55 Montargis 157 Nogent-le-Rotrou 45 Orléans 582 Pithiviers 92 Romorantin 111 Saint-Amand-Montrond 61 Tours 578 Vendôme 17 Vierzon 12 Ensemble formés résidents Centre Résidents hors région centre Effectifs Auvergne 5 Basse-Normandie 18 Bourgogne 11 Haute-Normandie 63 Ile-de-France 96 Languedoc-Roussillion 1 Limousin 8 Midi-Pyrénées 1 Pays-de-la-Loire 17 Poitou-Charentes 11 Provence-Alpes-Côtes d'azur 1 Rhône-Alpes 2 Ensemble formés résidents hors Centre 234 * Les jeunes résidants en région Centre et suivant une formation hors région qui n'est pas sous tutelle de l'éducation nationale ne sont pas comptabilisés. Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi I. R. E. F 21

26 Evolution par zones d'emploi des inscrits en formation : métiers de l'aide à domicile et des services aux personnes Zones d'emploi Evolution 21/ Bourges Vierzon St-amand Aubigny Chartres Dreux Châteaudun Nogent-le-rotrou Châteauroux Argenton-sur-creuse La Châtre Tours Amboise Loches Chinon Blois Vendôme Orléans Montargis Pithiviers Région centre Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi I. R. E. F 22

27 Professions sociales (Métiers de l'action sociale et animation socioculturelle) Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 23

28 Chiffres-clés Recrutements: (en 23) º CDI : 72 º CDD : Sorties : (en 23) º Fins de CDD : 5 19 º Démissions : 86 Demandes d'emploi : (fin 25) º Part des femmes : 58,9 % º Part des jeunes de moins de 25 ans : 24,3 % º Part des chômeurs de longue durée : 3,1 % Durée moyenne du chômage : 1 mois (fin 25) Inscrits en formation (24/25) : º Éducation nationale : º Jeunesse et sports : 466 º Santé et cohésion sociale : Événements influents dans le domaine Mise en œuvre dans le cadre de la loi du 16 octobre 1997 du programme "nouveaux services - emplois jeunes". La circulaire du 8 novembre 22 met un terme au dispositif. La loi du 2 janvier 22 rénovant l action sociale et médico-sociale vise à favoriser la coordination, la complémentarité, garantir la continuité des prises en charge et l accompagnement, notamment dans le cadre de réseaux sociaux ou médico-sociaux coordonnés. Mise en œuvre du schéma régional des formations sociales en région Centre (21-25) Les tendances dans les métiers de l action sociale et de l animation socioculturelle Les trois derniers recensements de la population (1982, 199 et 1999) avaient permis de mettre en évidence la croissance des effectifs des professionnels de l action sociale et de l animation socioculturelle en région Centre, passés de 1 à plus de 18 en vingt ans. Avec près de 2 créations supplémentaires, cette croissance s est poursuivie dans les établissements de 1 salariés et plus du secteur privé entre 1999 et 23. Le dispositif «Nouveaux services, emplois jeunes», qui a permis l embauche de près de 7 7 jeunes de 18 à 26 ans entre 1999 et 23 (hors Éducation nationale et Ministère de l intérieur) dont près du quart dans le secteur social et plus du tiers comme animateurs a largement soutenu cette croissance. Ce dispositif explique également que le domaine des professions sociales et de l animation socioculturelle ait davantage recours aux recrutements en CDD que l ensemble des autres domaines professionnels (plus de huit recrutements sur dix contre moins de sept dans l emploi régional total) puisque les emplois jeunes sont des contrats à durée déterminée. On recensait professionnels de l action sociale et de l animation sportive et socioculturelle à la recherche d un emploi en CDI à temps plein en 25 : 42 % dans l action sociale et 58 % dans l animation. L évolution du marché du travail pour ces deux familles professionnelles épouse celle de la conjoncture économique : le nombre de chômeurs diminue lorsque la conjoncture est favorable, il augmente lorsqu elle est défavorable. Mais au final, ce sont les hommes de 5 ans et plus, ainsi que les titulaires d un diplômes de niveau V (et les professions correspondantes) qui pâtissent le plus des tensions du marché. En 24/25, on recensait près de 4 3 inscrits dans le domaine de la formation au travail social et à l animation culturelle, sportive et de loisirs, en légère augmentation depuis 21/22 (environ 3 inscrits supplémentaires). Ce domaine concerne les formations et diplômes mis en place sous le contrôle direct du ministère de la santé et de la cohésion sociale et pilotés par la DRASS (12 diplômes), ainsi que ceux relevant du ministère de la Jeunesse, des sports et de la vie associative (6 diplômes avec de multiples options) et de l Éducation nationale (2 diplômes). Ces diplômes, généralement préparés par le biais de la formation continue, de formation en alternance ou par l apprentissage, sont fortement ancrées dans le monde professionnel. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 24

29 LES MOUVEMENTS DE MAIN-D ŒUVRE Un domaine toujours très créateur d emplois Les trois derniers recensements de la population (RP 1982, 199 et 1999) avaient permis de mettre en évidence la très forte croissance des effectifs des professions sociales, passés de 1 28 en 1982 à en 199 (+ 18,3 %), puis à en 1999 (+ 55, %), soit une croissance de 83,3 % en vingt ans. Celle-ci a profité aux deux familles professionnelle du domaine : les professionnels de l action sociale (dont 7 % d éducateurs spécialisés et 2 % d assistantes sociales en 1999) étaient en 1982 et en 1999 soit + 62,9 % ; les professionnels de l animation socioculturelle (dont 37 % d animateurs socioculturels et 22 % de moniteurs et d éducateurs sportifs) étaient 5 16 en 1982 et en 1999 soit + 12,6 %. Cette croissance s est poursuivie entre 1999 et 23. En effet, le solde des entrées et des sorties est positif dans les établissements de dix salariés et plus du secteur privé. Le domaine des professions sociales continue donc de créer des emplois : 1 96 créations nettes, hors fonction publique et territoriale, entre 1999 et 23. Les statistiques du CNFPT, qui mettent en évidence une augmentation des effectifs des personnels territoriaux dans la filière sociale de 21 à 23 1, confirment cette tendance. Cinquième domaine ayant le plus recruté entre 1999 et 23 2 (troisième en 23 après les domaines de la propreté et du BTP), les professionnels de l action sociale et de l animation socioculturelle présentent toutefois une croissance irrégulière : très légèrement négative en 1999 avec une dizaine d emplois en moins, elle présentait un solde largement positif les quatre années suivantes avec près de 2 emplois supplémentaires en 21 et 1. Les données du CNFPT recensaient, dans la filière sociale, 4 91 agents au 31/12/21 et 5 45 au 31/12/23, soit une augmentation de 2,7 % pour 135 emplois supplémentaires. 2. Après les domaines "administration, gestion, finances", "commerce et vente", "industries de transformation" et "propreté, sécurité et autres services aux collectivités". environ 6 par an en 2, 22 et 23. Si les variations d une année sur l autre restent difficilement intelligibles, quelques pistes peuvent en revanche être ouvertes afin d éclairer la tendance globale de forte croissance des emplois sur l ensemble de la période et les perspectives d avenir. Par exemple, quel sera l impact sur l emploi des professions de l action sociale et de l animation socioculturelle de l extinction du dispositif «Nouveaux services, emplois jeunes» qui a permis l embauche de jeunes de 18 à 26 ans entre octobre 1997 et décembre 25 3 (hors Éducation nationale et Ministère de l intérieur), dont près du quart dans le secteur d activité dit "social" 4 et plus du tiers concernant des animateurs 5? De la même façon, quels ont été et quels seront les effets sur l emploi de ces professions de la mise en œuvre des politiques de la ville ou de l aménagement du territoire telles que l avaient recommandée les auteurs du Schéma régional des formations sociales en région Centre (21-25), ou encore de la précarisation des conditions de vie d un nombre croissant d usagers en région 6? Un recrutement favorable aux hommes et aux moins de 25 ans Les données issues des recensements avaient également permis de mettre en évidence une légère féminisation des professionnels de l action sociale et de l animation socioculturelle : 59,1 % en 1982, les femmes représentaient 62,5 % des effectifs en Cette tendance semble s être inversée entre 1999 et 23 puisque le solde des entrées et des sorties est 3. Dont au cours de la période étudiée : en 1999, en 2, en 21, 1 48 en 22 et 81 en 23. Source CNASEA-DRTEFP. 4. C est-à-dire d activités s exerçant dans les domaines de la famille, de la solidarité ou de la santé, ou encore d activités diverses d assistance aux personnes âgées ou d animation. 5. Sportifs : 13,6 %, socioculturels : 12,3 % et autres : 11,3 %. 6. Voir DRASS Centre, Évolution de trois minima sociaux (RMI, API, AAH) 22/24, novembre 25. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 25

30 désormais favorable aux hommes : sur 1 créations nettes, 55 concernent les hommes et 45 les femmes. De la même façon, si on a pu observer un net vieillissement de ces professions au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix et une diminution de la part des moins de 25 ans passée de 23,6 % en 1982 à 15,2 % en 199 puis à 14,1 % en 1999, il semblerait que là aussi la tendance se soit inversée, en tout cas dans les établissements du secteur privé de plus de 1 salariés. En effet, en 23 neuf créations nettes sur dix concernent les moins de 25 ans, dont plus de trois quarts d hommes. Si on peut y voir là encore un effet du dispositif «emplois jeunes» destiné aux ans, cela repose la question des effets sur l emploi de l extinction du dispositif. Un recours massif aux CDD Avec plus de 7 2 entrées et près de 6 6 sorties en 23, le domaine des professions sociales et de l animation socioculturelle présente une mobilité de l emploi relativement importante dans les établissements du secteur privé de dix salariés et plus. Cela tient notamment au fait qu il a davantage recours aux CDD (incluant les emplois jeunes) que l ensemble des autres domaines professionnels. Ainsi, en 23, plus de huit recrutements sur dix se faisaient sous contrat à durée déterminée contre moins de sept dans l emploi régional total. Corrélativement, plus de trois quarts des sorties (5 19 soit 77,5 %) étaient liés à des fins de CDD. La précarité qui en découle touche davantage les femmes (88, %) que les hommes (79,9 %) et s accroît avec l âge (82,8 % des moins de 25 ans, 86,1 % des ans, 86,3 % des 5-59 ans). En forte croissance entre 1999 et 23 (soit 2 55 recrutements supplémentaires, +69,5 %) les CDD représentent entre 85 % et 89 % des recrutements entre 1999 et 23. Inversement, les CDI, bien qu en légère augmentation (212 recrutements supplémentaires, +43,3 %) représentent entre 1 % et 14 % des embauches contre 24 % à 29 % dans l emploi régional total. Proportionnellement moins important que dans l emploi régional total, le nombre de démissions est passé de 539 en 1999 à 86 en 23, soit une augmentation de 49,5 %. Si l évolution de la part des démissions dépend pour une large part de la conjoncture économique on démissionne plus fréquemment en période de conjoncture favorable l augmentation du nombre de démissions entre 1999 et 23 est également étroitement corrélé au dispositif «emplois jeunes». En effet, entre octobre 1997 et décembre 21, 4 % des embauches en emplois jeunes ont donné lieu à des ruptures du contrat de travail ; dans près de quatre cas sur dix le contrat a été rompu à l initiative du jeune 7. Enfin, quasiment inexistants de 1999 à 22, les transferts d entrée et de sortie augmentent brutalement pour dépasser les 4 en 23. Concernant les mouvements entre établissements d une même entreprise, ils sont vraisemblablement les premiers effets visibles de l application de la loi du 2 janvier 22, rénovant l action sociale et médico-sociale, qui encourage la coopération et la mutualisation par le biais des regroupements et des fusions. 7. Jacques Mothon, «Nouveaux services, emplois jeunes en région Centre au 31 décembre 21», Bref Centre Synthèses, n 14, janvier 22. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 26

31 Entrées - Sorties des salariés du domaine Professions sociales Entrées - Sorties des établissements de 1 salariés et plus entre 1999 et 23 Entrées - Sorties Hommes des établissements de 1 salariés et plus entre 1999 et Entrées Sorties Entrées Sorties Pyramides des âges des entrées - sorties Plus de 6 ans Entre 5 et 59 ans Entre 25 et 49 ans Moins de 25 ans Entrées hommes Sorties Hommes Entrées femmes Sorties femmes Entrées - Sorties femmes des établissements de 1 salariés et plus entre 1999 et Entrées Sorties Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 27

32 Types d'entrées des salariés du domaine Professions sociales Types d'entrées des salariés Recrutement CDD Recrutement CDI Transfert d'entrée Entrée inconnue % 8 %,4,1 % 11,9 %,5,4 % 13,9 % Types d'entrées,8 % 11,2 %,5,7 % 9,9 % 5,6 % 9,7 % Entrées % 4 % 87,6 % 85,2 % 87,2 % 89, % 84,6 % Taux de précarité des salariés du domaine en région Centre Homme 87,9 % 81,8 % 83,6 % 9,2 % 79,9 % Femme 87,5 % 86,7 % 88,4 % 88,3 % 88, % 2 % % Entrée inconnue Transfert d'entrée Recrutement CDI Recrutement CDD Taux de précarité par sexe et tranche d'âge en 23 Homme Femme Ensemble Moins de 25 ans 76, % 89, % 82,8 % Entre 25 et 49 ans 84, % 87,3 % 86,1 % Entre 5 et 59 ans 85,8 % 86,5 % 86,3 % Taux de précarité : entrées en CDD / ensemble des entrées Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 28

33 Types de sorties des salariés du domaine Professions sociales Démission Fin CDD Licenciement Retraite Transfert de sortie et autres Sorties % 8 % 6 % 4 % 1,9 1,1 3, % 8,9 % 2,9 1,4 2,5 % 78,4 % Types de sorties 1,3,5 3,1 % 79,2 % 1,8,9 2,6 % 82,1 % 7,1 % 2,2 1, % 77,5 % 2 % % 13,1 % 14,9 % 15,9 % 12,8 % 12,2 % % 8 % 7 % 6 % 5 % 4 % 3 % 2 % 1 % % Sorties des salariés du domaine par sexe en 23 83,4 % 67,3 % Femme Homme 11,5 % 13,5 % 14,8 % 1,4 % 3,3 % 1,1 % 1,3 %,4 % 1,2 %,7 % Fin CDD Démission Licenciement Autre sortie Transfert de sortie Retraite Transfert de sortie et autres Retraite Licenciement Fin CDD Démission Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 29

34 Les entrées - sorties du domaine par secteur d'activité en 23 Entrées % (1) % femme Sorties % (1) % femme Q2 - Santé, action sociale # ,2 % 76, % ,2 % 76,6 % R2 - Activités associatives et extra-territoriales # ,1 % 55,5 % ,6 % 54,7 % P2 - Activités récréatives, culturelles et sportives # ,3 % 9, % , % 2,7 % P1 - Hôtels et restaurants # 188 2,6 % 5,7 % 25 3,1 % 54, % Q1 - Education # 222 3,1 % 73,5 % 149 2,3 % 54,6 % R1 - Administration publique # 161 2,2 % 88,4 % 159 2,4 % 87, % Autres secteurs Ensemble des secteurs 37,5 % 59, % % 58,8 % 22,3 % 63,2 % % 63,2 % Grille de lecture : Sur recrutements de personnes exerçant un emploi dans l'action sociale ou l'animation socioculturelle, (soit 53,2 %) ont eu lieu dans une entreprise de la santé et de l'action sociale. 76 % de ces recrutements ont concerné des femmes. La même année, personnes exerçant un emploi dans l'action sociale ou l'animation socioculturelle sont sortis de ce secteur d'activité. Le secteur a créé 62 emplois du domaine en 23. Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 3

35 LE MARCHÉ DU TRAVAIL Des professions sensibles à la conjoncture économique On recensait professionnels de l action sociale et de l animation sportive et socioculturelle à la recherche d un emploi en CDI à temps plein en 25 : 42 % dans l action sociale et 58 % dans l animation. Établi à en 1999, le nombre de demandeurs d emploi a diminué entre 1999 et 2 (48 chômeurs en moins soit une baisse de 2, %), puis augmenté entre 2 et 24 (829 chômeurs supplémentaires soit une augmentation de 48,5 %) avant de diminuer à nouveau entre 24 et 25 (63 chômeurs en moins soit une baisse de 2,5 %). Ainsi, l évolution du marché du travail pour ces deux familles professionnelles épouse celle de la conjoncture économique. La dégradation du marché du travail de juin 21 à avril 25 s accompagne d une augmentation du nombre de demandeurs d emploi au cours de cette période. Inversement, l amélioration du marché du travail observable à compter de juin 25 se traduit aussitôt par une diminution du nombre de chômeurs. Un marché du travail tendu pour les animateurs sportifs et socioculturels En 25, la durée moyenne du chômage en région Centre est de 11 mois, de 1 pour les professionnels de l action sociale et de l animation sportive et socioculturelle. La proportion de chômeurs de longue durée (équivalente ou supérieure à un an) s y élève à 3,1 % et est donc quasiment équivalente à celle de l emploi régional total (31,6 %). Cette année là, 68,2 % des professionnels de l action sociale et de l animation sportive et socioculturelle demandeurs d emploi sont sortis du chômage. Toutefois, bien que la durée moyenne de chômage, 1 mois, soit équivalente pour les professionnels de l action sociale et pour ceux de l animation socioculturelle, le marché du travail est nettement plus tendu pour ces derniers. En effet, alors que les professionnels de l action sociale présentent un taux de tension de 6 %, indiquant que les offres d emploi sont relativement facilement couvertes par les 2 64 demandes, les animateurs. présentent un taux de tension élevé de 154 %, les demandeurs ne suffisant pas à répondre aux offres. Une explication possible à ce taux de tension élevé pourrait être la pénurie des animateurs sportifs et socioculturels en région Centre. Un marché du travail moins favorable aux hommes de 5 ans et plus Entre 1999 et 25 le marché du travail a été plus défavorable aux hommes. D une part leur proportion parmi les demandeurs d emploi a augmenté au cours de cette période alors que celle des femmes diminuait, d autre part le nombre de chômeur s est accru de 25, % chez les hommes pour seulement 1,2 % chez les femmes. Pour autant, en 25, 58,9 % des professionnels de l action sociale et de l animation au chômage sont des femmes. Concernant l âge, en 25 24,3 % des professionnels de l action sociale et de l animation sportive et socioculturelle au chômage ont moins de 25 ans, 68,4 % entre 25 et 49 ans et 7,3 % 5 ans et plus. La durée moyenne de chômage varie du simple à plus du triple selon la tranche considérée : de 5 mois pour les moins de 25 ans, elle passe à 11 mois pour les ans et à 16 mois pour les 5 ans et plus. L évolution du nombre de professionnels de l action sociale et de l animation sportive et socioculturelle à la recherche d un emploi par tranches d âge épouse plus ou moins la courbe générale diminution entre 1999 et 22, augmentation entre 22 et 25 même si les effets de l amélioration du marché du travail à compter de mai 25 ne s est pas encore faite sentir sur les moins de 25 et les plus de 5 ans contrairement à ce qu on observe pour la tranche d âge intermédiaire. Enfin, la proportion de chômeurs par tranche d âge fluctue selon les années mais présente des évolutions singulières selon la tranche considérée : elle fluctue entre 23 % et 26 % pour les moins de 25 ans mais reste finalement assez stable au cours de la période, elle varie entre 67 % et 71 % pour les ans mais diminue, elle oscille entre 5 % et 8 % pour les 5 ans et plus mais augmente. Au final, chez les professionnels de l action sociale et de l animation ce sont les hommes de 5 ans et plus qui subissent le plus les tensions du marché. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 31

36 Les diplômés de niveau V plus touchés par les tensions du marché du travail L action sociale et l animation socioculturelle et sportive constituent deux domaines très réglementés où l exercice d une profession est généralement soumis à la possession d un diplôme. Cela se traduit, notamment, par le faible nombre en diminution entre 1999 et 25 de demandeurs d emploi dépourvus de diplôme. Les données du dernier recensement ont ainsi mis en évidence que trois quarts des professionnels de l action sociale étaient titulaires d un diplôme de niveau III ou plus et deux tiers des professionnels de l animation d un diplôme de niveau IV ou plus. Entre 1982 et 1999 seule la part des diplômes de niveau III et plus a augmenté chez les professionnels de l action sociale alors qu elle augmentait à tous les niveaux dans l animation. De ce fait, c est la part des titulaires d un diplôme de niveau IV ou plus qui a le plus augmenté parmi les demandeurs d emploi de ce domaine entre 1999 et 25 pour passer de 61 % à 68 %. En 25, 34,6 % des professionnels de l action sociale et de l animation à la recherche d un emploi étaient titulaires d un diplômes de niveau III (assistants de service social, éducateurs spécialisés, éducateurs de jeunes enfants, conseillers en économie sociale et familiale, etc.), 33,5 % d un diplôme de niveau IV (techniciens de l intervention sociale et familiale, moniteurs éducateurs, animateurs sportifs ou socioculturels) et 29,9 % d un diplôme de niveau V (aides médico-psychologiques, auxiliaires de vie sociale). Ainsi, bien que proportionnellement nettement moins nombreux parmi les professionnels de l action sociale et de l animation, les titulaires d un diplôme de niveau V pèsent un poids quasiment équivalent aux autres niveaux de diplômes parmi les demandeurs d emploi. Par ailleurs, leur durée moyenne de chômage qui diminue lorsque le niveau de diplôme augmente y est plus longue d un mois. Les titulaires d un diplôme de niveaux V et les professions correspondantes sont donc plus durement touchés par les tensions du marché du travail. dégradation observée en région depuis juin Cela se traduit par un léger recul du nombre de demandeurs d emploi chez les professionnels de l action social et de l animation : 63 chômeurs en moins soit une baisse de 2,5 % entre 24 et 25. Toutefois, l évolution du nombre de demandeurs d emploi par zones d emploi entre ces deux années ne reflète pas cette amélioration de manière homogène. On observe ainsi un clivage très marqué entre les zones situées au nord d un axe Tours-Châteauroux, où le nombre de demandeurs d emploi est stable ou augmente, et celles situées au sud où il diminue. On observe aussi un clivage marqué entre les zones d emploi préfectures (à l exception de Châteauroux) qui concentrent qui concentrent 64 % des demandeurs d emploi du domaine en 24 comme en 25 alors que le trois quarts zones restantes, souvent plus rurales, apparaissent moins dynamiques sur le marché du travail. Compte tenu de l hypothèse formulée plus haut concernant la possible pénurie des animateurs sportifs et socioculturels en région Centre, on s interrogera sur ce clivage rural / urbain qui caractérise le marché du travail des professionnels de l action sociale et de l animation lorsqu on sait par exemple que l animation sportive et socioculturelle contribue à la survie du monde rural 2. Un marché du travail peu dynamique dans les zones rurales L année 25 marque un changement dans la tendance du marché du travail. En effet, une amélioration depuis le mois de mai 25 fait suite à la 1. Voir à ce sujet «Le marché du travail en région Centre en 25», Bref Centre, n 84, février Pascal Bauger, «Les pratiques sportives et culturelles des jeunes : un enjeu pour l aménagement du territoire», Loisir et Société, vol. 27-1, juillet-septembre 24, pp Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 32

37 Evolution des demandes d'emploi du domaine Professions sociales Femmes Hommes Ensemble Femmes Hommes Base 1 en 1999 par sexe ,47 % 38,53 % ,77 % 39,23 % ,85 % 4,15 % ,39 % 42,61 % ,71 % 4,29 % , 12, 1, 8, 6, ,32 % 4,68 % ,93 % 41,7 % Evolution des demandes d'emploi selon la durée de chômage Hommes Femmes Structure par durée de chômage en Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans 2 Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 33

38 Evolution des demandes d'emploi par tranche d'âge Structure par tranche d'âge en 25 Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus 1 2 Hommes 1 2 Femmes Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 34

39 Niveau de formation des demandeurs d'emploi à fin 25 du domaine Professions sociales Répartition par niveau de formation pour chaque tranche d'âge et sexe Moins de 25 ansmoins de 25 ans 25 à 49 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus 5 ans et plus Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes niveau VI 1,5 % 1,1 % 1,3 % 1,8 % 5,4 % 1,2 % niveau Vbis 3,9 % 4,2 % 4,2 % 4, % 1,1 % 8, % niveau V 34,1 % 27, % 29, % 21,5 % 3,4 % 18,2 % niveau IV 44,9 % 43,9 % 33,1 % 29,6 % 22,8 % 2,5 % niveau III et plus 15,6 % 23,8 % 32,3 % 43,1 % 4,2 % 43,2 % Tous niveaux Répartition par sexe pour chaque niveau de formation Hommes Femmes Ensemble niveau VI 35,42 % 64,58 % 48 niveau Vbis 38,61 % 61,39 % 11 niveau V 48,1 % 51,9 % 63 niveau IV 42,37 % 57,63 % 819 niveau III et plus 35,19 % 64,81 % 844 ensemble Niveau de formation des demandeurs d'emploi par tranche d'âge Evolution des demandes d'emploi par niveau de formation niveau VI niveau Vbis niveau V niveau IV niveau III et plus non precisé Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail) niveau VI niveau Vbis niveau V niveau IV niveau III et plus non precisé I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 35

40 Les demandeurs d'emploi du domaine Professions sociales par zone d'emploi Demandeurs d'emploi en 25 et évolution absolue 24/ Bourges Vierzon St Amand Aubigny Chartres Dreux Châteaudun Nogent Châteauroux Argenton Issoudun La Châtre Tours Amboise Loches Chinon Blois Vendôme Romorantin Orléans Montargis Pithiviers Gien Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 36

41 Durée moyenne de chômage, tension sur le marché du travail, indice de fluidité à fin 25 Moyenne du domaine à fin 25 = 1 mois selon le sexe Nb de chômeurs Durée moyenne de chômage Hommes Femmes Tranche d'âge Nb de chômeurs Durée moyenne de chômage Moins de 25 ans à 49 ans ans et plus Niveau de formation Nb de chômeurs Durée moyenne de chômage niveau VI niveau Vbis niveau V niveau IV niveau III et plus Familles professionnelles Nombre de chômeurs Durée moyenne de chômage VC4 Professionnels de l'action sociale VC5 Professionnels de l'animation socio-culturelle Département Durée moyenne Nombre de chômeurs de chômage Cher 31 1 Eure-et-Loir Indre 2 1 Indre-et-Loire Loiret Loir-et-Cher Familles professionnelles Nombre d'offres enregistrées Nombre de demandes enregistrées Taux de tension Nombre de demandes satisfaites Indice de fluidité Taux d'écoulement (%) Professionnels de l'action sociale ,6 596,29 67,3 Professionnels de l'animation socio-culturelle ,54 654,24 65,4 Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail) Professions sociales , ,26 66,2 Taux de tension Indice de fluidité Taux d'écoulement offres d'emploi enregistrées / demandes d'emploi enregistrées. demandes d'emploi satisfaites / demandes d'emploi enregistrées. Complément à 1 du ratio qui rapporte les demandes d'emploi de l'année N aux demandes d'emploi année N-1 additionnées aux demandes enregistrées de l'année N I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 37

42 Evolution des taux de tension, taux d'écoulement et des demandes enregistrées du domaine Professions sociales Note de lecture : en 25, on dénombre demandes d'emploi enregistrées. Le taux de tension (rapport entre offres enregistrées et demandes enregistrées) atteint le pourcentage de 113 %. Parmi les demandeurs d'emplois inscrits pendant l'année 25, 66,2 % sont sortis du chômage (taux d'écoulement) Taux d'écoulement domaine Taux de Tension domaine Demandes enregistrées domaine I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 38

43 LA FORMATION Un domaine de formation compartimenté et très structuré Le domaine de la formation au travail social et à l animation culturelle, sportive et de loisirs concerne les formations et diplômes mis en place sous le contrôle direct du ministère de la santé et de la cohésion sociale et pilotés par la DRASS, ainsi que ceux relevant du ministère de l Éducation nationale et de la Jeunesse, des sports et de la vie associative. Il dépend également des politiques de formation relevant de la Région dont 1 % des dépenses d intervention était consacré aux formation sanitaires et sociales en 25. Enfin, du fait du flou entre formations initiale et continue qui caractérise ce domaine, il dépend aussi des formations professionnelles continues initiées par les partenaires sociaux et les Organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). On compte douze diplômes en travail social relevant du ministère de la santé. Le Certificat d aptitude aux fonctions d encadrement et de responsable d unité d intervention sociale (CAFERUIS), créé en 24, est venu s ajouter au Certificat d aptitude aux fonctions de directeur d établissement ou de service d intervention sociale (CAFDESIS), au Diplôme supérieur en travail social (DSTS), au Diplôme d État d assistant de service sociale (DEASS), au Diplôme de conseiller en économie familiale et sociale (DCESF), au Diplôme d État d éducateur spécialisé (DEES), au Certificat d aptitude aux fonctions d éducateur technique spécialisé (CAFETS) remplacé depuis 25 par le Diplôme d État d éducateur technique spécialisé (DEEST), au Diplôme d État d éducateur de jeunes enfants (DEEJE), au Certificat d aptitude aux fonctions de moniteur éducateur (CAFME), au Diplôme de technicien de l intervention sociale et familiale (DTISF) et au Certificat d aptitude aux fonctions d aides médico-psychologiques (CAFAMP) suivi du Diplôme d État d auxiliaire de vie sociale (DEAVS, ex CAFAD). A ces diplômes en travail social délivrés par le ministère de la santé s ajoutent ceux du secteur socioculturel relevant du ministère de la Jeunesse, des sports et de la vie associative : Diplôme d État de directeur de projet d animation et développement (DEDPAD), Diplôme d État relatif aux fonctions d animation (DEFA) et Brevet d État d animateur technicien et d éducation populaire (BEATEP) comportant trois options (activités culturelles et d expression, activités scientifiques et techniques, activités sociales et vie locale) et une vingtaine de spécialités telles qu animateur coordinateur dans les établissements pour personnes âgées et dans les réseaux gérontologiques, accompagnateur de projet en direction des personnes dépendantes ou handicapées ou encore animateur social de territoire. A ces diplômes du secteur socioculturel il faut ajouter le Brevet d aptitude professionnelle d assistant animateur technicien (BAPAAT) dans le secteur socio-sportif, les Brevets d État (1 er, 2 ème et 3 ème degré) dans le secteur sportif, ainsi que le Brevet professionnel de la jeunesse, de l éducation populaire et du sport (BPJEPS) créé en 21. Ce dernier, par la variété des dix spécialités qu il propose (elles vont des activités nautiques à l animation culturelle en passant par les techniques de l information et de la communication), se trouve à l interface des trois secteurs couverts par le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative. Enfin, appartiennent également au domaine de la formation au travail social le BTS en économie sociale et familiale qui est le diplôme requis pour accéder à celui de conseiller en économie familiale et sociale (DCESF), ainsi que le BEP carrières sanitaires et sociales qui ouvre à la fois sur les domaines professionnels de l aide à domicile, de la santé (auxiliaire puéricultrice, aide soignant ou préparateur en pharmacie) et de l action sociale (moniteur éducateur et technicien de l intervention sociale et familiale). Des formations initiales très ancrées dans le monde professionnel La caractéristique essentielle de la formation initiale dans le domaine de la formation au travail social, tout comme dans celui de l animation culturelle, sportive et de loisirs, est son ancrage dans le monde professionnel. Cela contribue à générer une frontière floue entre formation initiale et formation continue. Ainsi, dans le domaine des formations sociales, certains dispositifs de formation de niveau III avec maintien dans Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 39

44 l emploi sont considérés comme formation initiale bien qu ils soient financés sur les fonds de la formation continue. Inversement, toutes les formations financées par des employeurs, des OPCA ou dans le cadre de dispositifs publics relèvent de la formation continue quelle que soit la nature de la validation de la formation. Au niveau national, toutes filières confondues, trois quarts des élèves bénéficient d une prise en charge financière dont près de la moitié (46 %) dans le cadre d un contrat de travail 1 pour seulement un peu plus d un tiers (36 %) en région Centre 2. De la même façon, le DEFA relève très fréquemment de la formation professionnelle continue et le BAPAAT, le BEATEP et le DEDPAD sont délivrés à l issue d une formation en alternance. Le BPJEPS peut être préparé par la formation initiale mais uniquement en alternance, ainsi que par l apprentissage ou par la formation continue. Le Brevet d État premier degré (BE1) quant à lui présente un cas un peu particulier puisqu il comprend deux parties complémentaires : une formation commune acquise soit par la réussite à un examen sec (très souvent présenté en candidat libre), soit par un contrôle continu des connaissances, soit par équivalence pour les titulaires du DEUG STAPS ; une formation spécifique au sport choisi qui s obtient, elle, à l issue d un examen ou d un contrôle continu des connaissances ou d une formation modulaire pour certaines disciplines. Il n y a pas d homogénéisation du volume horaire et des contenus entre les différentes disciplines ; ainsi, certains BE peuvent être obtenus dans un délai très court alors que celui de ski alpin (absent en région) peut s étendre sur quasiment quatre ans. 1. Pour 33 % des cas la prise en charge financière est liée à une situation d emploi, pour 1 % à un contrat de qualification ou d apprentissage, pour 3 % à un emploi jeune, pour 26 % à une aide aux demandeurs d emploi, pour 18 % à une bourse d État et pour 7 % à l intervention d un conseil régional ou général. Voir Actualités Sociales Hebdomadaires, 1er septembre 26, n 2467, p Les auteurs de l évaluation du schéma régional des formations sociales estimaient en région Centre à 27 % le pourcentage de stagiaires salariés, à 26 % celui des demandeurs d emploi et à 9 % la part de l alternance. Voir Thierry Rivard, François Bigot, Évaluation du schéma régional des formations sociales en région Centre (21-25), LERFAS, 26, p. 31. Plus de quatre milles inscrits en formation en 24/25 Le partage des formations entre plusieurs ministères nécessite de croiser plusieurs sources statistiques afin de pouvoir estimer le nombre d inscrits en formation. L Enquête Écoles de formation de la DRASS recensait inscrits dans les établissements qu elle pilotait en 24/25, dont plus de la moitié (57,8 %) de niveau III et près d un quart (24,3 %) de niveau V. Ces étudiants en formation sociale comptaient 32,6 % d éducateurs spécialisés, 17,6 % d aides médico-psychologiques, 14,6 % de moniteurs éducateurs et 12,9 % d assistants de service social ; le dernier quart couvre le reste des diplômes à l exception de la formation au Certificat d aptitude aux fonctions d encadrement et de responsable d unité d intervention sociale (CAFERUIS), diplôme d encadrement intermédiaire de niveau III créé en 24, qui n existe en région que depuis la rentrée 25/26. L enquête annuelle menée par la Direction régionale de la jeunesse et des sports depuis 23 auprès des quatorze organismes de formations qu elle agréé fait état de 466 inscrits dont 58,2 % de Brevets d État premier degré (BE1) et 24,5 % de Brevet professionnel de la jeunesse, de l éducation populaire et du sport (BPJEPS). Enfin, les sources du rectorat recensaient inscrits dont 1 7 dans les deux années du BEP Carrières sanitaires et sociales. Soit, au total, plus de quatre milles inscrits en formation dans le domaine de l action sociale et de l animation sportive, culturelle et de loisirs en 24/25, dont seulement 1 % dans l animation culturelle, sportive et de loisirs. Augmentation sensible des effectifs entre 21/22 et 24/25 Le nombre d inscrits en formation est passé de à (+ 31 places) entre 22/23 et 24/25, soit une augmentation de 7,8 % en trois ans. Cette augmentation est exclusivement due à la croissance des effectifs dans les formations de l action sociale pilotées par la DRASS puisque dans le même temps on enregistrait une baisse des effectifs en formation dans les établissements agréés par Jeunesse et sports (- 16,1 %) Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 4

45 et une stagnation dans ceux de l éducation nationale. Cette augmentation est essentiellement liée au développement des formations de niveau V (+ 221 inscrits) dont la part passe de 49, % à 5,6 % et de niveau III (+ 124 inscrits) dont la part passe de 3, % à 3,7 %. Sur la période on observe une relative stagnation des niveaux IV et une diminution des niveaux I et II. Les éducateurs spécialisés (8 inscrits supplémentaires, + 14,5 %), les auxiliaires de vie sociale (79 inscrits en plus, + 154,9 %) et les moniteurs éducateurs (52 inscrits en plus, + 22,8 %) sont les formations sociales dont les effectifs ont le plus progressé. Dans le domaine de l animation culturelle, sportive et de loisirs on compte 81 inscrits supplémentaires dans la formation au BPJEPS (+ 27 %). Créé en 21, il a pour vocation de remplacer le BE1 et le BEATEP qui perdent respectivement 66 et 75 inscrits en formation. Une articulation territoire/niveaux de formation patente et peu équilibrée Là encore, le partage des formations entre plusieurs ministères nécessite de croiser différentes sources statistiques afin de pouvoir appréhender la dimension territoriale de la formation dans le domaine de l action sociale et de l animation culturelle, sportive et de loisirs. Une première représentation de l ensemble de l offre de formation peut être tirée de l analyse de la capacité d accueil par zones d emploi en Celle-ci se répartit dans quatorze zones d emploi sur vingt-trois, dont 58,1 % dans les deux seules zones de Tours et Orléans et 88,3 % dans l ensemble des six zones préfectures. Les formations de niveau V qui représentent 45,5 % de la capacité d accueil se concentrent dans treize zones d emploi ; 24,2 % de cette capacité intéresse des formations de niveau IV partagés entre huit zones ; 28,2 % de la capacité d accueil concernent des formations de niveau III et se répartissent dans six zones d emploi : les zones préfectures, à l exception de celle de Châteauroux, et celle d Issoudun. Enfin, 3,1 % de la capacité d accueil sont dédiés aux formations de niveau I et II et se concentrent exclusivement à Tours et Bourges. On peut également avoir une représentation partielle sur les inscrits en formation : pour l animation culturelle et sportive à partir de l enquête annuelle menée par la Direction régionale de la jeunesse et des sports depuis 23 auprès des organismes de formation qu elle agréé ; pour le BEP carrières sanitaires et sociales et pour le BTS en économie sociale et familiale à partir des données du rectorat. Ainsi, alors que l ensemble des inscrits en formation de la région se répartissent entre les vingt-trois zones d emploi, ceux de l animation culturelle, sportive et de loisirs se concentrent dans huit zones en 25 (une de moins, Issoudun, que les deux années précédentes) : les six zones préfectures plus celles de Romorantin et Saint-Amand, dont plus de la moitié à Bourges (27,9 %) où s est ouvert le CREPS en 24 et Orléans (23,6 %). De la même façon, les inscrits dans les formations du BEP carrières sanitaires et sociales et du BTS en économie sociale et familiale se répartissent dans douze zones sur les vingt-trois dont plus du tiers (35,8 %) dans les seules zones de Blois et Orléans et près des trois quarts (73,4 %) dans les six zones préfectures. Ces deux formations génèrent peu de navettes puisque seulement une trentaine d étudiants résidents en région vont se former à l extérieur et moins d une centaine d étudiants résidents hors Centre viennent se former en région. A l inverse, les formations dispensées par Jeunesse et sports génèrent beaucoup de migrations interrégionales, du fait essentiellement de la répartition des spécialités et des options sur le territoire national. Ainsi, à titre d exemple, sur les 32 diplômes délivrés par la Direction régionale du Centre dont le département d origine est connu 4, 19 (59,4 %) étaient originaires de la région et 13 (4,6 %) venaient d une autre région. De la même façon, sur les 223 résidents connus en région diplômés de Jeunesse et sports en 25, 35 (15,7 %) l ont été hors région. Enfin, on peut obtenir des indications sur la distribution géographique de l appareil de formations dans le travail social à partir de l évaluation du 3. Annuaire Formation professionnelle des jeunes 25/26 édité par le GIP Alfacentre (pp. 84, et 92-94). 4. La DRDJS du Centre a délivré 365 diplômes en 25 mais le lieu de résidence de 45 diplômés est inconnu. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 41

46 schéma régional des formations sociales en région Centre (21-25) 5. Celui-ci avait pour ambition de favoriser la dimension territoriale de l offre de formation en articulant territoire et niveaux de formation. Si les auteurs de l évaluation du schéma observent une extension et un mouvement de territorialisation de l offre de formation, on est loin tout de même de la répartition géographique équilibrée présentée dans le rapport GESTE 6. En effet, alors que le schéma «visait des formations articulées avec les marchés du travail locaux (niveau V)» 7 on doit constater que les 16 établissements (dont 6 délocalisés) inscrits au schéma régional se répartissent pour l heure dans neuf zones d emploi, en ignorant donc quatorze. Au final, on observe l existence de deux pôles de compétences pour les formations supérieures. L un, ancien, à Tours, centré sur les formations du travail social, l autre, émergent et lié à la création du CREPS à Bourges à l automne 24, et dédié aux formations de l animation culturelle, sportive et de loisirs. Les formations de niveau III et IV se répartissent de façon encore peu équilibrée entre les zones d emploi préfectorales à l exception de celle de Châteauroux où le niveau III est absent. Enfin, si «la seule régulation qui structure aujourd hui ce système d emploi ( ) est une régulation locale, qui donne à chaque territoire sa spécificité dans les combinaisons possibles des métiers, des qualifications, et des fonctions de l intervention sociale» 8, huit zones d emploi sur les vingt-trois que compte la région, soit plus du tiers, n accueillent aucune formation. 5. Thierry Rivard, François Bigot, Évaluation du schéma régional des formations sociales en région Centre (21-25), LERFAS, 26, pp GESTE, Étude sur l emploi et la formation dans le secteur sanitaire, social et médico-social dans la région Centre, Rapport final, juin 25, pp Thierry Rivard, François Bigot, op. cit., p Élisabeth Maurel, «De l observation à la typologie des emplois sociaux», in Jean-Noël Chopart (dir.), Les mutations du travail social. Dynamiques d un champ professionnel, Paris, Dunod, 2, p. 47. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 42

47 Évolution des inscrits en formation selon le niveau de diplôme et le ministère délivrant les diplômes Évolution des inscrits en formation selon le ministère délivrant les diplômes 21/22 22/23 23/24 24/25 DRASS Jeunessse et sports Éducation nationale Total /22 22/23 23/24 24/25 DRASS Jeunessse et sports Éducation nationale Évolution des inscrits en formation selon le niveau de diplôme 22/23 23/24 24/25 Niveau V Niveau IV Niveau III Niveau II et I Total /23 23/24 24/25 Niveau V Niveau IV Niveau III Niveau II et I Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 43

48 Évolution des inscrits en formation selon le niveau de diplôme et le ministère délivrant les diplômes Nb d'étudiants en formation 22/23 23/24 24/25 Nivau Évolution Évolution absolue relative Assistants de service social III 36 16,9 Educateurs spécialisés III 8 14,5 Moniteurs éducateurs IV 52 22,8 Educateurs techniques spécialisés III -5-6,3 Aides médico-psychologiques V 58 2,6 Educateurs de jeunes enfants III 5 4, Conseillers en économie sociale et familiale III 18 15,9 Auxiliaire de vie sociale V ,9 Technicien d'intervention sociale et familiale IV 1 71,4 Diplôme supérieur de travail social II -2-51,3 CAFDESIS I , CAFERUIS I-II DRASS ,1 BE IV ,5 BE II -1-1, BEATEP IV ,1 BPJEPS IV 81 27, DEFA III ,2 Jeunessse et sports ,1 CAP Métiers du fooball V 29 BEP Carrières santaires et sociales V 55 3,4 BTS Economie sociale et familiale III 2 1,2 Éducation nationale ,8 Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 44

49 Évolution des inscrits en formation par sexe et niveau de diplôme Évolution des garçons par niveaux de formation (Éducation nationale) Évolution des filles par niveau de formation (Éducation nationale) CAP-BEP BTS-DUT et assimilés CAP-BEP BTS-DUT et assimilés Evolution des garçons par niveaux de formation (Jeunesse et sports) Évolution des filles par niveaux de formation (Jeunesse et sports) Niveau IV Niveau III et plus Niveau IV Niveau III et plus Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 45

50 Évolution des inscrits en formation par sexe et niveau de diplôme Répartition des niveaux de diplôme en 24/25 : comparaison domaine - région Centre ,6 45, ,4 33,8 31 2,4 1 Niveau V Niveau IV Niveau III Action sociale et animation Tous domaines Évolution des inscrits en formation /23 23/24 24/25 Évolution du domaine Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 46

51 Capacité d'accueil en formation par zones d'emploi en Travail social et animation culturelle, sportive et de loisirs Tours Bourges Châteauroux Dreux Amboise Romorantin Issoudun Aubigny Nogent Loches Vendôme Gien Capacité d'accueil Travail social Animation culturelle, BEP Carrières sanitaires et sportive et de loisirs sociales Total (Effectifs) Total (%) Bourges ,8 Vierzon ,3 Saint-Amand ,2 Aubigny, Chartres ,4 Dreux 9 9 3,1 Châteaudun, Nogent, Châteauroux ,5 Argenton-sur-Creuse, Issoudun ,8 La Châtre 15 15,5 Tours ,7 Amboise ,8 Loches, Chinon, Blois ,5 Vendôme, Romorantin , Orléans ,4 Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 47

52 Les inscrits en formation dans les zones d'emploi : l'animation culturelle, sportive et de loisirs Animation culturelle, sportive et de loisirs (%) Inscrits en région (%) Bourges 27,9 8,5 Vierzon, 2, Saint-Amand 1,7 1,1 Aubigny,,1 Chartres 3,4 9,3 Dreux, 3,4 Châteaudun, 1,1 Nogent, 1,5 Châteauroux 1,5 5,6 Argenton-sur-Creuse, 1, Issoudun, 1,1 La Châtre,,4 Tours 2,8 21,9 Amboise, 1,9 Loches,,8 Chinon, 1,2 Blois 9,7 8,8 Vendôme, 2,3 Romorantin 2,6,9 Orléans 23,6 2,2 Montargis, 4,5 Pithiviers, 1,1 Gien, 1, Bourges Répartion par zones d'emploi des inscrits en formation dans les établissements agréés par Jeunesse et sports en 25 Tours Blois Romorantin Vierzon Dreux Nogent Animation culturelle, sportive et de loisirs Issoudun Amboise Région Évolution de la répartition des inscrits en formation par zones d'emploi dans les établissements agréés par Jeunesse et sports entre 23 et 25 Bourges Chinon Montargis Gien Tours Blois Romorantin Vierzon Dreux Nogent Issoudun Amboise Chinon Montargis Gien Inscrits en formation 23 Inscrits en formation 24 Inscrits en formation 25 Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 48

53 Coiffeurs, esthéticiens, et employés des services divers Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 49

54 Chiffres-clés Recrutements : (en 23) º CDI : 455 º CDD : Sorties : (en 23) º Fins de CDD : 1 13 º Démissions : 422 Demandes d'emploi : 853 (fin 25) º Part des femmes : 87, % º Part des jeunes de moins de 25 ans : 42,3 % º Part des chômeurs de longue durée : 19,9 % Durée moyenne du chômage : 7 mois (fin 25) Inscrits en formation (24-25) : º Evolution / : +3,8 % Éléments de compréhension Le métier de la coiffure est un des rares métiers artisanaux réglementé : pour diriger un salon il faut être titulaire du Brevet professionnel ; en revanche, les autres intervenants du salon peuvent n avoir aucun titre. La tendance générale des petites structures est d abandonner le statut dit en nom propre pour se constituer en société anonyme. De plus, ces petites structures sont de plus en plus liées à des structures plus grosses par des contrats commerciaux (franchise, agrément, etc.), ce qui modifie l activité (obligation de rendement par exemple) et la construction des qualifications professionnelles. Le nombre de points de vente de carburants est passé de 4 en 198 à 17 en 2, dont 4 appartiennent à des grandes surfaces, 4 aux pétroliers et 9 à des indépendants. Cette évolution s est accompagnée d une disparition importante d emplois. 1. Les statistiques utilisées ne prennent donc pas en compte les entreprises de moins de 1 salariés, extrêmement nombreuses, ni les indépendants (37,8 % parmi les employés des services divers et 18,5 % parmi les coiffeurs esthéticiens en 1999). Voir Cahier Services sociaux, autres services aux particuliers, ORFE, 24, p Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi Les tendances dans les familles professionnelles des «coiffeurs, esthéticiens» et des «employés des services divers» Les trois derniers recensements de la population (1982, 199 et 1999) avaient permis de mettre en évidence la croissance des effectifs des coiffeurs, des esthéticiens et des employés des services divers (pompistes, teinturiers, etc.) en région Centre, passés de 7 5 à 11 6 en vingt ans. Avec près de 3 créations supplémentaires (dont 87 % de femmes) cette croissance, bien que nettement ralentie, s est poursuivie dans les établissements de 1 salariés et plus 1 du secteur privé entre 1999 et 23. Le recours aux Contrats à durée déterminée (CDD) y est légèrement supérieur à la moyenne régionale mais l écart qui s élevait à 11 points en 2 et 21 est passé à 6 points en 22 puis à 2 points en 23. En revanche, la précarité qui découle des recrutements en CDD est plus faible qu en moyenne régionale pour les femmes (66 % contre 76 % dans l emploi régional total) et pour les plus de 5 ans (45 % contre 63 %). La part des démissions est plus importante chez les coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers (26,6 % en 22 et 24,2 % en 23) que dans l ensemble des autres domaines professionnels (respectivement 22,2 % et 2,5 %), mais la part des licenciements y est plus faible (6,5 % contre 11,3 % en 22 et 7,4 % contre 13,2 % en 23). Avec 853 demandeurs d emploi en 25, coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers représentent 1, % des chômeurs en région. Ces professions semblent dépendantes de la conjoncture économique. En effet, on observe que la dégradation du marché du travail qui accompagne la récession économique à partir de juin 21 se traduit aussitôt par une augmentation du nombre de demandeurs d emploi. Avec une durée moyenne de 7 mois, le chômage de courte durée domine dans ces professions. Toutefois, il touche davantage les hommes qui restent en moyenne au chômage 11 mois contre 7 mois pour les femmes. De la même façon, les coiffeurs et les esthéticiens retrouvent un emploi en moyenne au bout de 7 mois de chômage alors que les employés des services divers mettent en moyenne 11 mois. Avec jeunes, coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers représentent 2,8 % des inscrits en formation de la région en 24. Ce sont quasiment exclusivement des filles (95,2 % en 24 contre 94,6 % en 21) et très majoritairement (69,3 %) des CAP et des BEP destinant uniquement aux métiers de la coiffure et de l esthétique : en 21, on en recensait en 24, soit 228 inscrits supplémentaires à ce niveau pour une croissance de 17,9 %. Les formations de cette filière sont concentrées dans neuf zones d emploi sur les vingt-trois, dont 39,3 % dans la seule zone de Tours, 15,1 % dans celle de Bourges et 12, 9 % dans celle de Chartres.

55 MOUVEMENTS DE MAIN D'OEUVRE Entrées - Sorties des salariés du domaine Artisanats, petits commerces Entrées - Sorties des établissements de 1 salariés et plus entre 1999 et 23 Entrées - Sorties Hommes des établissements de 1 salariés et plus entre 1999 et Entrées Sorties Entrées Sorties Plus de 6 ans Entre 5 et 59 ans Entre 25 et 49 ans Moins de 25 ans Pyramides des âges des entrées - sorties Entrées - Sorties femmes des établissements de 1 salariés et plus entre 1999 et Entrées hommes Sorties Hommes Entrées femmes Sorties femmes Entrées Sorties Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 51

56 Types d'entrées des salariés du domaine Artisanats, petits commerces Types d'entrées des salariés Recrutement CDD Recrutement CDI Transfert d'entrée Entrée inconnue % 8 % 1, 1,1 % 17,9 % 1,4 2,1 % 2, % Types d'entrées 2,8 % 6,4 % 34,7 %,2 % 26,9 % 1,4 % 26,3 % Entrées % Taux de précarité des salariés du domaine en région Centre Homme 84, % 68,6 % 41,3 % 84,4 % 81,2 % Femme 77,6 % 79,7 % 64, % 65,7 % 66, % 4 % 8, % 76,5 % 72,9 % 72,4 % 56,1 % 2 % % Entrée inconnue Transfert d'entrée Recrutement CDI Recrutement CDD Taux de précarité par sexe et tranche d'âge en 23 Homme Femme Ensemble Moins de 25 ans 86,3 % 72,3 % 79,3 % Entre 25 et 49 ans 75,4 % 62,3 % 66,7 % Entre 5 et 59 ans 33,2 % 48,1 % 44,8 % Taux de précarité : entrées en CDD / ensemble des entrées Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 52

57 Types de sorties des salariés du domaine Artisanats, petits commerces Démission Fin CDD Licenciement % 8 % 5,4 % 3,1 % 7,6 % 9,6 % 3,1 % 1,3 % Types de sorties 6,2 % 1,5 % 9,8 % 2,4,8 % 6,5 % 2,8 % 2,2 7,4 % Retraite Transfert de sortie et autres Sorties % 4 % 56,9 % 53,7 % 6,2 % 63,8 % 63,3 % 2 % 27, % 23,4 % 22,3 % 26,6 % 24,2 % % Transfert de sortie et autres Retraite Licenciement Sorties des salariés du domaine par sexe en 23 Fin CDD Démission 8 % 7 % 6 % 57,8 % 71,6 % 5 % 4 % Femme Homme 3 % 2 % 1 % % 28, % 18,5 % 8,9 % 5,3 % 1,3 % 3, %,5 %1,1 % 3,5 %,4 % Fin CDD Démission Licenciement Autre sortie Transfert de sortie Retraite Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 53

58 Les entrées - sorties du domaine par secteur d'activité en 23 Entrées % (1) % femme Sorties % (1) % femme J1 - Commerce et réparation automobile # ,7 % 4,9 % ,5 % 45,7 % Q2 - Santé, action sociale # ,6 % 8,5 % 58 29,2 % 79,2 % P1 - Hôtels et restaurants # 14 6, % 58,4 % 17 6,1 % 58, % J3 - Commerce de détail, réparations # 81 4,7 % 17,4 % 83 4,8 % 25,6 % Autres secteurs Ensemble des secteurs ,9 % 57,8 % % 58,2 % ,4 % 58, % % 59,3 % Grille de lecture : Sur recrutements de personnes exerçant un emploi comme coiffeur, esthéticien ou employé des services divers, 567 (soit 32.7 %) ont eu lieu dans une entreprise du commerce et de la réparation automobile. 4,9 % de ces recrutements ont concerné des femmes. La même année, personnes exerçant un emploi comme coiffeur, esthéticien ou employé des services diverssont sortis de ce secteur d'activité. Le secteur a supprimé 1 emplois du domaine en 23. Source : EMMO-DMMO (DRTEFP) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 54

59 MARCHÉ DU TRAVAIL Evolution des demandes d'emploi du domaine Artisanats, petits commerces Femmes Hommes Ensemble ,99 % 16,1 % ,2 % 15,8 % ,17 % 19,83 % ,5 % 16,5 % ,44 % 16,56 % ,7 % 15,93 % ,99 % 13,1 % Femmes Hommes 14, 12, 1, 8, 6, Base 1 en 1999 par sexe Evolution des demandes d'emploi selon la durée de chômage Hommes Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans Femmes Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans Structure par durée de chômage en 25 Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 55

60 Evolution des demandes d'emploi par tranche d'âge Structure par tranche d'âge en 25 Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus 1 2 Hommes 4 Femmes Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 56

61 Niveau de formation des demandeurs d'emploi à fin 25 du domaine Artisanats, petits commerces Répartition par niveau de formation pour chaque tranche d'âge et sexe Moins de 25 ansmoins de 25 ans 25 à 49 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus 5 ans et plus Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes niveau VI 4,2 % 3, % 4,6 % 4, % 26,7 % 11,8 % niveau Vbis 4,2 % 6,6 % 4,6 % 3,8 % 2, % 8,8 % niveau V 7,8 % 69, % 72,3 % 61,8 % 53,3 % 55,9 % niveau IV 2,8 % 18,4 % 1,8 % 22,3 % 23,5 % niveau III et plus 3, % 7,7 % 8,1 % Tous niveaux Répartition par sexe pour chaque niveau de formation Hommes Femmes Ensemble niveau VI 21,62 % 78,38 % 37 niveau Vbis 15,22 % 84,78 % 46 niveau V 13,9 % 86,91 % 55 niveau IV 7,32 % 92,68 % 164 niveau III et plus 11,11 % 88,89 % 45 ensemble Niveau de formation des demandeurs d'emploi par tranche d'âge Evolution des demandes d'emploi par niveau de formation niveau VI niveau Vbis niveau V niveau IV niveau III et plus non precisé Moins de 25 ans 25 à 49 ans 5 ans et plus Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail) niveau VI niveau Vbis niveau V niveau IV niveau III et plus non precisé I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 57

62 Les demandeurs d'emploi du domaine Artisanats, petits commerces par zone d'emploi Demandeurs d'emploi en 25 et évolution absolue 24/ Bourges Vierzon St Amand Aubigny Chartres Dreux Châteaudun Nogent Châteauroux Argenton Issoudun La Châtre Tours Amboise Loches Chinon Blois Vendôme Romorantin Orléans Montargis Pithiviers Gien Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail) I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 58

63 Durée moyenne de chômage, tension sur le marché du travail, indice de fluidité à fin 25 Moyenne du domaine à fin 25 = 7 mois selon le sexe Nb de chômeurs Durée moyenne de chômage Hommes Femmes Tranche d'âge Nb de chômeurs Durée moyenne de chômage Moins de 25 ans à 49 ans ans et plus 5 17 Niveau de formation Nb de chômeurs Durée moyenne de chômage niveau VI niveau Vbis 46 9 niveau V niveau IV niveau III et plus 45 7 Familles professionnelles Nombre de chômeurs Durée moyenne de chômage TC Coiffeurs, esthéticiens TC6 Employés des services divers Département Durée moyenne Nombre de chômeurs de chômage Cher Eure-et-Loir Indre 69 8 Indre-et-Loire Loiret Loir-et-Cher 95 7 Familles professionnelles Nombre d'offres enregistrées Nombre de demandes enregistrées Taux de tension Nombre de demandes satisfaites Indice de fluidité Taux d'écoulement (%) Coiffeurs, esthéticiens ,43 419,24 68,9 Employés des services divers ,25 35,18 61,1 Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail) Artisanats, petits commerces ,51 454,23 68, Taux de tension Indice de fluidité Taux d'écoulement offres d'emploi enregistrées / demandes d'emploi enregistrées. demandes d'emploi satisfaites / demandes d'emploi enregistrées. Complément à 1 du ratio qui rapporte les demandes d'emploi de l'année N aux demandes d'emploi année N-1 additionnées aux demandes enregistrées de l'année N I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 59

64 Evolution des taux de tension, taux d'écoulement et des demandes enregistrées du domaine Artisanats, petits commerces Note de lecture : en 25, on dénombre demandes d'emploi enregistrées. Le taux de tension (rapport entre offres enregistrées et demandes enregistrées) atteint le pourcentage de 51,5 %. Parmi les demandeurs d'emplois inscrits pendant l'année 25, 68 % sont sortis du chômage (taux d'écoulement) Taux d'écoulement domaine Taux de Tension domaine Demandes enregistrées domaine I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 6

65 FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNOLOGIQUE Evolution des inscrits en formation par niveau et sexe : coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers Evolution par niveau de formation Les inscrits en formation par niveau 24 CAP/BEP Bac Pro/BP 549 BTS/DUT ET ASSIMILES 114 Ensemble CAP/BEP Bac Pro/BP BTS/DUT ET ASSIMILES Evolution des filles par niveau de formation Evolution des garçons par niveau de formation CAP/BEP Bac Pro/BP CAP/BEP Bac Pro/BP BTS/DUT ET ASSIMILES BTS/DUT ET ASSIMILES Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS I. R. E. F Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 61

66 Les formations professionnelles et technologiques du domaine : coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers Evolution des inscrits en formation Répartition des niveaux de diplôme : comparaison domaine - Région Centre 125, 7, 69,3 12, 6, 5, 4, 45,8 115, 11, 3, 2, 1,, 25,4 2,4 15,2 5,3 cap/bep bac pro/bp bts/dut et assimiles Domaine par diplôme Tous domaines 15, 1, 95, 9, Evolution du domaine Effectifs par dispositif et niveau de diplôme Evolution des effectifs par dispositif de formation 16 Contrat Qualif Educ. Nat. - scolaire Apprentis BTS/DUT ET ASSIMILES Bac Pro/BP CAP/BEP Educ. Nat. - scolaire Apprentis Contrat Qualif. Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi I. R. E. F 62

67 Les inscrits en formation dans les zones d'emploi en 24 : coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers Zone d'emploi Effectifs formés 2411 Bourges Vierzon Chartres Dreux Châteauroux Tours Blois Orléans Montargis 11 Formés en région centre , 35, 3, 25, 2, 15, 1, Répartition par zones d'emploi des inscrits en formation par zone 5,, Tours Orléans Chartres Blois Bourges Châteauroux Montargis Dreux Vierzon Nb d'inscrits dans le domaine Nb d'inscrits en région Grille de lecture : La zone de Bourges concentre 15 % des inscrits en formation de la filière "coiffure, esthétique et autres spécialités des services aux personnes" de la région Centre (8,5 % des inscrits toutes filières confondues) Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi I. R. E. F 63

68 Résidants dans chaque zone quel que soit le lieu de la formation de la région Centre en 24 : coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers Résidents en région Centre Effectifs* Amboise 65 Argenton-sur-Creuse 28 Aubigny 23 Blois 161 Bourges 187 Chartres 173 Châteaudun 4 Châteauroux 69 Chinon 45 Dreux 71 Gien 35 Issoudun 35 La Châtre 11 Loches 46 Montargis 7 Nogent-le-Rotrou 4 Orléans 23 Pithiviers 36 Romorantin 63 Saint-Amand-Montrond 34 Tours 383 Vendôme 5 Vierzon 49 Ensemble formés résidents Centre Résidents hors région centre Effectifs Aquitaine 3 Auvergne 7 Basse-Normandie 77 Bourgogne 34 Bretagne 6 Champagne-Ardenne 2 Etranger 1 Haute-Normandie 2 Ile-de-France 16 Languedoc-Roussillion 1 Limousin 9 Pays-de-la-Loire 93 Poitou-Charentes 24 Rhône-Alpes 1 Ensemble formés résidents hors Centre 294 * Les jeunes résidants en région Centre et suivant une formation hors région qui n'est pas sous tutelle de l'éducation nationale ne sont pas comptabilisés. Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi I. R. E. F 64

69 Evolution par zones d'emploi des inscrits en formation : coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers Zones d'emploi Evolution 21/ Bourges Vierzon Chartres Dreux Châteauroux Tours Blois Orléans Montargis Région centre Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi I. R. E. F 65

70 Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi

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