cours 1 2 septembre 2015 Rappels de statistiques mathématiques : : cours 1 Guillaume Lecué Agenda Echantillonnage et modélisation statistique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "cours 1 2 septembre 2015 Rappels de statistiques mathématiques : : cours 1 Guillaume Lecué Agenda Echantillonnage et modélisation statistique"

Transcription

1 /55 s s : cours 1 2 septembre 2015

2 2/55 Aujourd hui 1 2 Données d aujourd hui Expérience Modéle 3 Approche non-asymptotique s

3 /55 Organisation Cours Les lundis mercredis de septembre de 11h à 13h TD Vincent Cott Les lundis de septembre les vendredis septembre de 14h à 16h. Examen s Fin octobre/ début novembre

4 4/55 Présentation (succinte) du cours de rappels stats s. (2 cours) Méthodes d estimation classiques (2 cours) Information, théorie asymptotique pour l estimation (2 cours) Décision tests (2 cours) Compléments sur le modéle linéaire s Bayésiennes(1 cours)

5 5/55 Plan s Données fonction de

6 6/55 Les données d aujourd hui : fichiers (en local).csv ou.txt Les chiffres du travail Taux d activité par tranche d âge hommes vs. femmes s Données d aujourd hui Expérience Modéle

7 /55 Les données d aujourd hui : séries temporelles Le monde finance s Données d aujourd hui Expérience Modéle

8 8/55 Les données d aujourd hui : grandes matrices Biopuces analyse d ADN s Données d aujourd hui Expérience Modéle

9 Les donn ees d aujourd hui : graphes 9/55 acteurs de s eries s math ematiques Lecu e mod elisation Donn ees d aujourd hui Exp erience Mod ele r epartition th eor` eme

10 Les données d aujourd hui : le métier en data science 10/55 Problèmatique : stockage, requtage : expertise en base de données data jujitsu, data massage data-vizualization (Gephi, Tulip, widg python, c.) : (s) construction d estimateurs implémentation d algorithmes Python, R, H2O, Torch7, vowpal wabbit, spark, github,... Pour s entrainer aux métiers en data science : notebooks python Coursera s Données d aujourd hui Expérience Modéle

11 11/55 Objectif du cours s s 1 Construire des modèles s pour des données classiques 2 Construire des estimateurs / tests classiques 3 Connaître leurs propriétés s les outils qui permtent de les obtenir Données d aujourd hui Expérience Modéle

12 2/55 Problématique 1) Point de départ : données (ex. : des nombres réels) x 1,..., x n 2) Modélisation : les données sont des réalisations X 1 (ω),..., X n (ω) de v.a.r. X 1,..., X n. La loi P (X1,...,Xn) de (X 1,..., X n ) est inconnue, mais appartient à une famille donnée (a priori) { P n θ, θ Θ } : le modéle On pense qu il existe θ Θ tel que P (X 1,...,X n) = P n θ. 3) Problématique : à partir de l observation X 1,..., X n, peut-on estimer θ? tester des propriétés de θ? s Données d aujourd hui Expérience Modéle

13 13/55 Problématique (suite) θ est le paramètre Θ l ensemble des paramètres. Estimation : à partir de X 1,..., X n, construire ϕ n (X 1,..., X n ) qui approche au mieux θ. Test : à partir des données X 1,..., X n, établir une décision ϕ n (X 1,..., X n ) {ensemble de décisions} concernant une hypothèse sur θ. Definition Une est une fonction mesurable des données!attention! Une ne peut pas dépendre du paramètre inconnu : une se construit uniquement à partir des données! s Données d aujourd hui Expérience Modéle

14 14/55 Exemple du pile ou face On lance une pièce de monnaie 18 fois on observe (P = 0, F = 1) 0, 0, 0, 1, 1, 0, 1, 0, 0, 1, 1, 0, 1, 0, 0, 1, 1, 0 Modéle : on observe n = 18 variables aléatoires X i indépendantes, de Bernoulli de paramètre inconnu θ Θ = [0, 1]. Estimation. Estimateur X 18 = i=1 X ici i = 8/18 = Quelle précision? Test. Décision à prendre : la pièce est-elle équilibrée?. Par exemple : on compare X 18 à 0.5. Si X pit, on accepte l hypothèse la pièce est équilibrée. Sinon, on rejte. Quel seuil choisir, avec quelles conséquences (ex. probabilité de se tromper). s Données d aujourd hui Expérience Modéle

15 5/55 = répétition d une même expérience s L expérience la plus centrale : on observe la réalisation de X 1,..., X n, v.a.r. où les X i sont indépendantes, identiquement distribuées, de même loi commune P X {P θ : θ Θ}. problème : à partir des données X 1,..., X n que dire loi P X commune aux X i? (moyenne, moments, symétrie, densité, c.) Données d aujourd hui Expérience Modéle

16 16/55 Expérience Consiste à déterminer : l espace des observations Z (ex. : Z = {0, 1} 18 ) C est l espace où vivent les observations Une tribu : Z (on modélise les données comme des réalisations de variables aléatoires...) (ex. : Z = P(Z)) Une famille de lois = modéle {P θ, θ Θ} (ex. : P θ = P n θ = (θδ 1 + (1 θ)δ 0 ) 18 ) s Données d aujourd hui Expérience Modéle

17 17/55 Expérience Definition Une expérience E est un tripl E = ( Z, Z, { P θ, θ Θ }) où (Z, Z ) espace mesurable (ex. : (R n, B(R n ))), {P θ, θ Θ} famille de probabilités définies simultanément sur le même espace ( Z, Z ). s Données d aujourd hui Expérience Modéle

18 18/55 Modéles s (jargon) {P θ, θ Θ} est appelé modéle quand il existe k tel que Θ R k, on parle de modéle paramétrique quand θ est un paramètre infini dimensionnel, on parle de modéle non-paramétrique (ex. : densité) quand θ = (f, θ 0 ) où f est infini dimensionnel (souvent, paramètre de nuisance) θ R k (paramètre d intérêt), on parle de modéle semi-paramétrique quand θ Θ P θ est injectif, on dit que le modéle est identifiable s Données d aujourd hui Expérience Modéle

19 19/55 Modéles s s Question centrale en s : Quel modéle est le plus adapté à ces données? Il existe deux manières équivalentes de définir un modéle : 1 soit en se donnant une famille de loi {P θ, θ Θ} 2 soit en se donnant une équation Données d aujourd hui Expérience Modéle

20 0/55 Exemple de modéle/ (1) On observe un n-upl de variables aléatoires réelles : Z = (X 1,..., X n ) On peut modéliser ces observations de deux manières (équivalentes) : Famille de lois : {P θ : θ R}, par exemple, P θ = ( N (θ, 1) ) n Par une équation : pour tout i 1,..., n, X i = θ + g i où g 1,..., g n sont n variables aléatoires Gaussiennes centrées réduites indépendantes. s Données d aujourd hui Expérience Modéle

21 Exemple de modéle/ (2) On observe un n-upl de variables aléatoires réelles : Z = (X 1,..., X n ) On peut modéliser ces observations de deux manières (équivalentes) : Par une équation : X 1 = g 1 pour tout i 1,..., n 1, X i+1 = θx i + g i où g 1,..., g n sont iid N (0, 1). Famille de lois : {P θ : θ R} où P θ = f θ.λ n où λ n est la mesure de Lebesgue sur R n f θ (x 1,..., x n ) = f (x 1 )f (x 2 θx 1 ) f (x n θx n 1 ) s Données d aujourd hui Expérience Modéle 21/55 f (x) = exp( x2 /2) 2π.

22 22/55 Pourquoi modéliser? Données Problème concrêt Modélisation Processus stochastique Problème mathématique Pourquoi modéliser? : 1) Outils 2) Résultats 3) Algorithmes s Données d aujourd hui Expérience Modéle

23 23/55 3 modèles (non-paramétriques) classiques 1 Modéle de densité : on observe un n-échantillon X 1,..., X n de v.a.r. de densité f tel que f C où C est une classe de densités sur R (Lebesgue). 2 Modéle de régression : on observe un n-échantillon de couples (X i, Y i ) n i=1 tel que Y i R, X i R d Y i = f (X i ) + ξ i où ξ i sont des v.a.r.i.i.d. indépendantes des X i f C. quand f (X i ) = θ, X i : modéle de regression linéaire, quand ξ i N (0, σ 2 ) : modéle linéaire Gaussien 3 modéle de classification : on observe un n-échantillon (Y i, X i ) n i=1 tel que Y i {0, 1} X i X. Par ex. : P[Y i = 1 X i = x] = σ( x, θ ) où σ(x) = (1 + e x ) s Données d aujourd hui Expérience Modéle

24 24/55 Partie 2 s

25 25/55 Question Considérons le modéle d échantillonnage sur R : on observe X 1,..., X n qui sont i.i.d. de loi commune P X. Rem. : Comme la loi de l observation (X 1,..., X n ) est P n X, se donner un modéle est ici (pour le modéle d échantillonnage) équivalent à se donner un modéle sur P X. Par exemple : P X {N (θ, 1) : θ R} Une question est la suivante : Question On considère le modéle total = P X { toutes les lois sur R}, est-il possible de connaître exactement P X quand le nombre n de données tends vers? s

26 26/55 Rappel : loi d une réelle Definition X : ( Ω, A, P ) ( R, B ) Loi de X : mesure de probabilité sur (R, B), notée P X, définie par P X [ A ] = P [ X 1 (A) ], A B. Formule d intégration E [ ϕ(x ) ] = pour toute fonction test ϕ. Ω ϕ ( X (ω) ) P(dω) = R ϕ(x) P X (dx) s

27 27/55 (1/4) Exemple 1 : X suit la loi de Bernoulli de paramètre 1/3 La loi de X est décrite par P [ X = 1 ] = 1 3 = 1 P [ X = 0 ] s Ecriture de P X : P X = 1 3 δ δ 0 Formule de calcul (ϕ fonction test) E [ ϕ(x ) ] = ϕ(x) P X (dx) R = 1 3 ϕ(x)δ 1 (dx) R = 1 3 ϕ(1) ϕ(0) R ϕ(x)δ 0 (dx)

28 28/55 (2/4) Exemple 2 : X loi de Poisson de paramètre 2 La loi de X est décrite par Ecriture de P X : P [ X = k ] = 2k k! e 2, k = 0, 1,... P X = e 2 k N 2 k k! δ k Formule de calcul (ϕ fonction test) E [ ϕ(x ) ] = ϕ(x) P X (dx) = e 2 ϕ(k) 2k k! R k N s

29 9/55 (3/4) Exemple 3 : X N (0, 1) (loi normale standard). La loi de X est décrite par P [ X [a, b] ] = Ecriture de P X : λ : mesure de Lebesgue [a,b] e x2 /2 dx 2π P X = f.λ où f (x) = 1 2π e x2 /2 Formule de calcul E [ ϕ(x ) ] = ϕ(x) P X (dx) = R R ϕ(x)e x2 /2 dx 2π s

30 0/55 (4/4) Exemple 4 : X = min(z, 1), où la loi de Z a une densité f par rapport à la mesure de Lebesgue sur R. Ecriture de P X : P X = g.λ + P [ Z 1 ] δ 1, où g(x) = f (x)i ( x < 1 ), x R. Formule de calcul E [ ϕ(x ) ] = 1 ϕ(x)f (x)dx + P [ Z 1 ] ϕ(1) s

31 1/55 Les lois sont des objs compliquées. On peut néanmoins les caractériser par des objs plus simples. Definition Soit X réelle. La fonction de de X est : F (x) := P [ X x ], x R. F est croissante, cont. à droite, F ( ) = 0, F (+ ) = 1 F caractérise la loi P X : P X [ (a, b] ] = P [ a < X b ] = F (b) F (a) Désormais, la loi (distribution) de X désignera indifféremment F ou P X. s

32 2/55 Rour sur la question On observe X 1,..., X n i.i.d. F, F fonction de quelconque, inconnue. Question : Est-il possible de rrouver exactement F quand n tends vers? Idée : On va chercher à estimer F sur R. Soit x R. F (x) = P[X x] est la probability que X soit plus pit que x. On va alors compter le nombres de X i qui sont plus pit que x diviser par n : 1 n I (X i x). n i=1 s

33 33/55 s Definition associée au n-échantillon (X 1,..., X n ) : F n (x) = 1 n n I ( X i x ), x R. i=1 (C est une fonction aléatoire)

34 34/55 Propriétés asymptotiques de F n (x) s Pour tout x R : F n (x) p.s. F (x) quand n C est une conséquence loi forte des grands nombres appliquée à la suite de v.a.r.i.i.d. ( I (X i x) ) i. On dit que F n (x) est un estimateur fortement consistant de F (x).

35 35/55 Propriétés asymptotiques de F n Theorem (Glivenko-Cantelli) F n F p.s. 0 quand n Aussi appelé Théorème fondamental. Interprétation : Avec un nombre infini de données dans le modéle d échantillonnage, on peut donc reconstruire exactement F donc déterminer exactement la loi des observations. s

36 36/55 Notebooks s /notebooks/cdf_.ipynb Glivenko-Cantelli

37 37/55 Autres propriétés asymptotiques de F n (x) Soit x R. On sait que si n alors F n (x) p.s. F (x) Question : Quelle est la vitesse de convergence de F n (x) vers F (x)? Outil : Théorème central-limite appliqué à la suite de v.a.r.i.i.d. ( I (Xi x) ) i : n ( Fn (x) F (x) ) d N ( 0, F (x)(1 F (x)) ) On dit que F n (x) est asymptotiquement normal de variance asymptotique F (x)(1 F (x). s

38 38/55 Notebooks s /notebooks/cdf_.ipynb Glivenko-Cantelli

39 9/55 TCL intervalle de confiance asymptotique On a montré par le TCL que pour tout 0 < α < 1, quand n, P [ Fn (x) F (x) σ(f )] c α exp( x 2 /2) dx = α n x >c α 2π où σ(f ) = F (x)(1 F (x)) c α = Φ 1 (1 α/2). Attention! ceci ne fournit pas un intervalle de confiance : σ(f ) = F (x) 1/2( 1 F (x) ) 1/2 est inconnu! Solution : remplacer σ(f ) par σ( F n ) = F n (x) 1/2( 1 F n (x) ) 1/2 (qui est observable), grâce au lemme de Slutsky. s

40 40/55 TCL intervalle de confiance asymptotique Proposition Pour tout α (0, 1), I asymp n,α = [ F n (x) ± F n (x) 1/2( 1 F n (x) ) ] 1/2 Φ 1 (1 α/2) n s est un intervalle de confiance asymptotique pour F (x) au niveau de confiance 1 α : P [ F (x) In,α asymp ] 1 α.

41 41/55 Vitesse de convergence dans le Théorème de Glivenko-Cantelli Theorem (Théorème de Kolmogorov-Smirnov) Soit X une v.a.r. de fonction de F qu on suppose continue (X n ) n une suite de v.a.r. i.i.d. de même loi que X alors : n Fn F d K où K est une telle que pour tout x R P[K x] = 1 2 ( 1) k+1 exp( 2k 2 x 2 ) k=1 Utile pour le test de Kolmogorov-Smirnov version non-asymptotique de ce résultat : quand F est continue, la loi de F n F est indépendante de F s

42 42/55 résultats asymptotiques non-asymptotiques s On classe les résultats s en deux catégories : 1 Un résultat obtenu quand n tend vers l infini est un résultat dit asympotique 2 Un résultat obtenu à n fixé est un résultat dit non-asympotique

43 43/55 Estimation non-asymptotique de F (x) par F n (x) Soit 0 < α < 1 donné (pit). On veut trouver ε, le plus pit possible, de sorte que On a (Tchebychev) Conduit à P [ F n (x) F (x) ε ] α. P [ F n (x) F (x) ε ] 1 ε 2 Var[ Fn (x) ] ε = 1 2 nα = F (x)( 1 F (x) ) nε 2 1 4nε 2 α s

44 44/55 Intervalle de confiance Conclusion : pour tout α > 0, Terminologie L intervalle [ P F n (x) F (x) 1 ] 2 α. nα I n,α = [ F n (x) ± 1 ] 2 nα est un intervalle de confiance pour F (x) au niveau de confiance 1 α. s

45 Inégalité de Hoeffding 45/55 Proposition Y 1,..., Y n v.a.r.i.i.d. telles que a Y 1 b p.s.. Alors P [ 1 n n i=1 Y i E Y 1 t ] ( 2 exp 2nt2 ) (a b) 2 Application : on fait Y i = I (x i x) p = F (x). On en déduit On résout en ε : soit P [ Fn (x) F (x) ε ] 2 exp( 2nε 2 ). 2 exp( 2nε 2 ) = α, ε = 1 2n log 2 α. s

46 Comparaison Tchebychev vs. Hoeffding 46/55 Nouvel intervalle de confiance [ à comparer avec I hoeffding n,α = I tchebychev n,α = F n (x 0 ) ± Même ordre de grandeur en n. ] 1 2n log 2, α [ F n (x 0 ) ± 1 ] 2. nα Gain significatif dans la limite α 0. La prise de risque devient marginale par rapport au nombre d observations. Optimalité d une telle approche? s

47 47/55 Observation finale Comparaison des longueurs des 3 intervalles de confiance : 2 Tchebychev (non-asymptotique) n α Hoeffding (non-asymptotique) 2 n 1 2 log 2 α TCL (asymptotique) 2 n Fn (x 0 ) 1/2( 1 F n (x 0 ) ) 1/2 Φ 1 (1 α/2). La longueur la plus pite est (sans surprise!) celle fournie par le TCL. Mais la longueur de l intervalle de confiance fournie par l inégalité de Hoeffding comparable au TCL en n α (dans la limite α 0). s

48 48/55 Version non-asymptotique de Kolmogorov-Smirnov X 1,..., X n i.i.d. de loi F continue, F n leur fonction de. Proposition (Inégalité de Dvorsky-Kiefer-Wolfowitz) Pour tout ε > 0. P [ sup Fn (x) F (x) ε ] 2 exp ( 2nε 2). x R Résultat difficile (théorie des processus s). Perm de construire des régions de confiance avec des résultats similaires au cadre ponctuel : [ P x R, F (x) [ Fn 1 (x) ± 2n log α] ] 2 1 α s

49 49/55 s probabilités

50 Tribus mesures de probabilité 0/55 Soit Z un ensemble. 1 Une tribu Z sur Z est un ensemble de parties de Z tel que : Z est stable par union intersection dénombrable Z est stable par passage au complémentaire Z Z Les éléments de Z sont appelés des événements. 2 Une mesure de probabilité sur (Z, Z) est une appplication P : Z [0, 1] telle que P[Z] = 1 Si (A n ) est une famille dénombrable d événements disjoints alors P [ ] n A n = P[A n ] Le dernier point est aussi équivalent à : pour (A n ) une suite croissante d événements on a P(A n ) P( A n ). n s

51 Type de convergence de suite de variables aléatoires 1/55 Soit (Z n ) une suite de s Z une variable aléatoire à valeurs dans (R, B) (toutes définies sur un espace probabilisé (Ω, F, P)). 1 (Z n ) converge en loi vers Z, noté Z n d Z, quand pour pour toute fonction continue bornée f : R R on a E f (Z n ) E f (Z) 2 (Z n ) converge en probabilité, vers Z, noté Z n P Z, quand pour tout ɛ > 0, P [ Z n Z ɛ ] 0 3 (Z n ) converge presque surement vers Z, noté Z n p.s. Z, quand il existe un événement Ω 0 F tel que P[Ω 0 ] = 1 pour tout ω Ω 0 Z n (ω) Z(ω) s

52 2/55 Loi forte des grands nombres Theorem Soit (X n ) une suite de v.a.r.i.i.d. telle que E X 1 <. Alors 1 n n i=1 X i p.s. E X 1 Il y a aussi une équivalence à ce résultat : si (X n ) est une suite de v.a.r.i.i.d. telle que n i=1 i) X converge presque ( 1 n surement alors E X 1 < elle converge presque surement vers E X 1. n s

53 53/55 Théorème central-limite Theorem Soit (X n ) une suite de v.a.r.i.i.d. telle que E X 2 1 n ( 1 σ n n ) d X i E X 1 N (0, 1) i=1 <. Alors TCL : vitesse dans la loi des grands nombres. Interprétation du TCL : 1 n n Y i = µ + σ ξ (n), ξ (n) d N (0, 1). n i=1 Le mode de convergence est la convergence en loi. Ne peut pas avoir lieu en probabilité. s

54 4/55 Lemme de Slutsky Le vecteur (X n, Y n ) d (X, Y ) si E [ ϕ(x n, Y n ) ] E [ ϕ(x, Y ) ], pour ϕ continue bornée. d d Attention! Si X n X Yn Y, on n a pas en général (X n, Y n ) d (X, Y ). d P Mais (lemme de Slutsky) si X n X Yn c (constante), alors (X n, Y n ) d (X, Y ). Par suite, sous les hypothèses du lemme, pour toute fonction continue g, on a g(x n, Y n ) d g(x, Y ). s

55 5/55 Continuous map theorem s Soit f : R R une fonction continue (X n ) une suite de v.a.r. 1 si (X n ) converge en loi vers X alors f (X n ) converge en loi vers f (X ) 2 si (X n ) converge en probabilité vers X alors f (X n ) converge en probabilité vers f (X ) 3 si (X n ) converge p.s. vers X alors f (X n ) converge p.s. vers f (X )

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Probabilités III Introduction à l évaluation d options Probabilités III Introduction à l évaluation d options Jacques Printems Promotion 2012 2013 1 Modèle à temps discret 2 Introduction aux modèles en temps continu Limite du modèle binomial lorsque N + Un

Plus en détail

Méthodes de Simulation

Méthodes de Simulation Méthodes de Simulation JEAN-YVES TOURNERET Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT) ENSEEIHT, Toulouse, France Peyresq06 p. 1/41 Remerciements Christian Robert : pour ses excellents transparents

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

4. Martingales à temps discret

4. Martingales à temps discret Martingales à temps discret 25 4. Martingales à temps discret 4.1. Généralités. On fixe un espace de probabilités filtré (Ω, (F n ) n, F, IP ). On pose que F contient ses ensembles négligeables mais les

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options Université de Lorraine Modélisation Stochastique Master 2 IMOI 2014-2015 TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options 1 Les options Le but de ce

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

ENS de Lyon TD 1 17-18 septembre 2012 Introduction aux probabilités. A partie finie de N

ENS de Lyon TD 1 17-18 septembre 2012 Introduction aux probabilités. A partie finie de N ENS de Lyon TD 7-8 septembre 0 Introduction aux probabilités Exercice Soit (u n ) n N une suite de nombres réels. On considère σ une bijection de N dans N, de sorte que (u σ(n) ) n N est un réordonnement

Plus en détail

Espérance conditionnelle

Espérance conditionnelle Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle

Plus en détail

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités Travaux dirigés d introduction aux Probabilités - Dénombrement - - Probabilités Élémentaires - - Variables Aléatoires Discrètes - - Variables Aléatoires Continues - 1 - Dénombrement - Exercice 1 Combien

Plus en détail

LEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples.

LEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples. LEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples. Pré-requis : Probabilités : définition, calculs et probabilités conditionnelles ; Notion de variables aléatoires, et propriétés associées : espérance,

Plus en détail

Théorie de la Mesure et Intégration

Théorie de la Mesure et Intégration Ecole Nationale de la Statistique et de l Administration Economique Théorie de la Mesure et Intégration Xavier MARY 2 Table des matières I Théorie de la mesure 11 1 Algèbres et tribus de parties d un ensemble

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

Introduction à la statistique non paramétrique

Introduction à la statistique non paramétrique Introduction à la statistique non paramétrique Catherine MATIAS CNRS, Laboratoire Statistique & Génome, Évry http://stat.genopole.cnrs.fr/ cmatias Atelier SFDS 27/28 septembre 2012 Partie 2 : Tests non

Plus en détail

MA6.06 : Mesure et Probabilités

MA6.06 : Mesure et Probabilités Année universitaire 2002-2003 UNIVERSITÉ D ORLÉANS Olivier GARET MA6.06 : Mesure et Probabilités 2 Table des matières Table des matières i 1 Un peu de théorie de la mesure 1 1.1 Tribus...............................

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

PROBABILITÉS: COURS DE LICENCE DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES LM 390

PROBABILITÉS: COURS DE LICENCE DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES LM 390 PROBABILITÉS: COURS DE LICENCE DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES LM 390 Université PARIS 6 2008/2009 Jean BERTOIN 1 Table des Matières ( ) ces parties peuvent ^etre omises en première lecture, et ne feront pas

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013 Séminaire ES Andrés SÁNCHEZ PÉREZ October 8th, 03 Présentation du sujet Le problème de régression non-paramétrique se pose de la façon suivante : Supposons que l on dispose de n couples indépendantes de

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé Chapitre 2 Eléments pour comprendre un énoncé Ce chapitre est consacré à la compréhension d un énoncé. Pour démontrer un énoncé donné, il faut se reporter au chapitre suivant. Les tables de vérité données

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE

ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE JEAN-DENIS FOUKS, EMMANUEL LESIGNE ET MARC PEIGNÉ J.-D. Fouks. École Supérieure d Ingénieurs de Poitiers. 40 avenue du Recteur Pineau, 860 Poitiers

Plus en détail

Tests semi-paramétriques d indépendance

Tests semi-paramétriques d indépendance Tests semi-paramétriques d indépendance Bernard Colin et Ernest Monga Département de Mathématiques Université de Sherbrooke Sherbrooke J1K-2R1 (Québec) Canada Rapport de recherche N o 139 Abstract Let

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Probabilités et Statistiques. Feuille 2 : variables aléatoires discrètes

Probabilités et Statistiques. Feuille 2 : variables aléatoires discrètes IUT HSE Probabilités et Statistiques Feuille : variables aléatoires discrètes 1 Exercices Dénombrements Exercice 1. On souhaite ranger sur une étagère 4 livres de mathématiques (distincts), 6 livres de

Plus en détail

Quantification Scalaire et Prédictive

Quantification Scalaire et Prédictive Quantification Scalaire et Prédictive Marco Cagnazzo Département Traitement du Signal et des Images TELECOM ParisTech 7 Décembre 2012 M. Cagnazzo Quantification Scalaire et Prédictive 1/64 Plan Introduction

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème.

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème. I. Introduction. 1. Objectifs. Le but de ces quelques séances est d introduire les outils mathématiques, plus précisément ceux de nature probabiliste, qui interviennent dans les modèles financiers ; nous

Plus en détail

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Ces exercices portent sur les items 2, 3 et 5 du programme d informatique des classes préparatoires,

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail

Intégrale de Lebesgue

Intégrale de Lebesgue Intégrale de Lebesgue L3 Mathématiques Jean-Christophe Breton Université de Rennes 1 Septembre Décembre 2014 version du 2/12/14 Table des matières 1 Tribus (σ-algèbres) et mesures 1 1.1 Rappels ensemblistes..............................

Plus en détail

Intégration et probabilités ENS Paris, 2012-2013. TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé :

Intégration et probabilités ENS Paris, 2012-2013. TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé : Itégratio et probabilités EN Paris, 202-203 TD 203 Lois des grads ombres, théorème cetral limite. Corrigé Lois des grads ombres Exercice. Calculer e cet leços Détermier les limites suivates : x +... +

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Intégration sur des espaces produits

Intégration sur des espaces produits Chapitre 5 Intégration sur des espaces produits 5.1 Produit de deux mesures Étant donnés deux espaces mesurés (Ω 1, F 1, µ 1 ) et (Ω 2, F 1, µ 2 ), le but de cette section est de construire une mesure

Plus en détail

Licence MASS 2000-2001. (Re-)Mise à niveau en Probabilités. Feuilles de 1 à 7

Licence MASS 2000-2001. (Re-)Mise à niveau en Probabilités. Feuilles de 1 à 7 Feuilles de 1 à 7 Ces feuilles avec 25 exercices et quelques rappels historiques furent distribuées à des étudiants de troisième année, dans le cadre d un cours intensif sur deux semaines, en début d année,

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Les mathématiques de la finance Université d été de Sourdun Olivier Bardou olivier.bardou@gdfsuez.com 28 août 2012 De quoi allons nous parler? des principales hypothèses de modélisation des marchés, des

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples, Non-linéarité Contexte Pour permettre aux algorithmes de cryptographie d être sûrs, les fonctions booléennes qu ils utilisent ne doivent pas être inversées facilement. Pour cela, elles doivent être très

Plus en détail

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels collection Méthodes stochastiques appliquées dirigée par Nikolaos Limnios et Jacques Janssen La sûreté de fonctionnement des systèmes informatiques est aujourd hui un enjeu économique et sociétal majeur.

Plus en détail

ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE. SMI AlgoII

ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE. SMI AlgoII ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE 1 2 Comment choisir entre différents algorithmes pour résoudre un même problème? Plusieurs critères de choix : Exactitude Simplicité Efficacité (but de ce chapitre)

Plus en détail

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle Chapitre 1 La mesure de Lebesgue sur la droite réelle 1.1 Ensemble mesurable au sens de Lebesgue 1.1.1 Mesure extérieure Définition 1.1.1. Un intervalle est une partie convexe de R. L ensemble vide et

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

4 Exemples de problèmes MapReduce incrémentaux

4 Exemples de problèmes MapReduce incrémentaux 4 Exemples de problèmes MapReduce incrémentaux 1 / 32 Calcul des plus courtes distances à un noeud d un graphe Calcul des plus courts chemins entre toutes les paires de noeuds d un graphe Algorithme PageRank

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé A. P. M. E. P. Exercice 1 5 points 1. Réponse d. : 1 e Le coefficient directeur de la tangente est négatif et n est manifestement pas 2e

Plus en détail

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34 Capacité d un canal Second Théorème de Shannon Théorie de l information 1/34 Plan du cours 1. Canaux discrets sans mémoire, exemples ; 2. Capacité ; 3. Canaux symétriques ; 4. Codage de canal ; 5. Second

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Roxane Duroux 1 Cadre de l étude Cette étude s inscrit dans le cadre de recherche de doses pour des essais cliniques

Plus en détail

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014 Correction du baccalauréat ES/L Métropole 0 juin 014 Exercice 1 1. c.. c. 3. c. 4. d. 5. a. P A (B)=1 P A (B)=1 0,3=0,7 D après la formule des probabilités totales : P(B)=P(A B)+P(A B)=0,6 0,3+(1 0,6)

Plus en détail

Loi d une variable discrète

Loi d une variable discrète MATHEMATIQUES TD N : VARIABLES DISCRETES - Corrigé. P[X = k] 0 k point de discontinuité de F et P[X = k] = F(k + ) F(k ) Ainsi, P[X = ] =, P[X = 0] =, P[X = ] = R&T Saint-Malo - nde année - 0/0 Loi d une

Plus en détail

THÉORIE DE LA MESURE ET DE L INTÉGRATION.

THÉORIE DE LA MESURE ET DE L INTÉGRATION. THÉORIE DE LA MESURE ET DE L INTÉGRATION. THIERRY GALLAY Transcrit par Tancrède LEPOINT 29 UNIVERSITÉ JOSEPH FOURIER, GRENOBLE TABLE DES MATIÈRES Avant-propos Biographie sommaire...........................................

Plus en détail

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION Bruno Saussereau Laboratoire de Mathématiques de Besançon Université de Franche-Comté Travail en commun

Plus en détail

Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou

Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou alpha-stables Richard Eon sous la direction de Mihai Gradinaru Institut de Recherche Mathématique de Rennes Journées de probabilités 215,

Plus en détail

Produits d espaces mesurés

Produits d espaces mesurés Chapitre 7 Produits d espaces mesurés 7.1 Motivation Au chapitre 2, on a introduit la mesure de Lebesgue sur la tribu des boréliens de R (notée B(R)), ce qui nous a permis d exprimer la notion de longueur

Plus en détail

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours MSUR T INTÉGRATION N UN DIMNSION Notes de cours André Giroux Département de Mathématiques et Statistique Université de Montréal Mai 2004 Table des matières 1 INTRODUCTION 2 1.1 xercices.............................

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

Economie de l incertain et de l information Partie 1 : Décision en incertain probabilisé Chapitre 1 : Introduction à l incertitude et théorie de

Economie de l incertain et de l information Partie 1 : Décision en incertain probabilisé Chapitre 1 : Introduction à l incertitude et théorie de Economie de l incertain et de l information Partie 1 : Décision en incertain probabilisé Chapitre 1 : Introduction à l incertitude et théorie de l espérance d utilité Olivier Bos olivier.bos@u-paris2.fr

Plus en détail

MARTINGALES POUR LA FINANCE

MARTINGALES POUR LA FINANCE MARTINGALES POUR LA FINANCE une introduction aux mathématiques financières Christophe Giraud Cours et Exercices corrigés. Table des matières I Le Cours 7 0 Introduction 8 0.1 Les produits dérivés...............................

Plus en détail

Modèle de troncature gauche : Comparaison par simulation sur données indépendantes et dépendantes

Modèle de troncature gauche : Comparaison par simulation sur données indépendantes et dépendantes de troncature gauche : Comparaison par simulation sur données indépendantes et dépendantes Zohra Guessoum 1 & Farida Hamrani 2 1 Lab. MSTD, Faculté de mathématique, USTHB, BP n 32, El Alia, Alger, Algérie,zguessoum@usthb.dz

Plus en détail

Probabilités avancées. Florin Avram

Probabilités avancées. Florin Avram Probabilités avancées Florin Avram 24 janvier 2014 Table des matières 1 Mise en scène discrète 3 1.1 Espace des épreuves/résultats possibles, événements, espace probabilisé, mesure de probabilités, variables

Plus en détail

Raisonnement probabiliste

Raisonnement probabiliste Plan Raisonnement probabiliste IFT-17587 Concepts avancés pour systèmes intelligents Luc Lamontagne Réseaux bayésiens Inférence dans les réseaux bayésiens Inférence exacte Inférence approximative 1 2 Contexte

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Cécile Durot 1 & Yves Rozenholc 2 1 UFR SEGMI, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France, cecile.durot@gmail.com 2 Université

Plus en détail

Calculs de probabilités conditionelles

Calculs de probabilités conditionelles Calculs de probabilités conditionelles Mathématiques Générales B Université de Genève Sylvain Sardy 20 mars 2008 1. Indépendance 1 Exemple : On lance deux pièces. Soit A l évènement la première est Pile

Plus en détail

I3, Probabilités 2014 Travaux Dirigés F BM F BM F BM F BM F B M F B M F B M F B M 20 20 80 80 100 100 300 300

I3, Probabilités 2014 Travaux Dirigés F BM F BM F BM F BM F B M F B M F B M F B M 20 20 80 80 100 100 300 300 I3, Probabilités 2014 Travaux Dirigés TD 1 : rappels. Exercice 1 Poker simplié On tire 3 cartes d'un jeu de 52 cartes. Quelles sont les probabilités d'obtenir un brelan, une couleur, une paire, une suite,

Plus en détail

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 A. P. M. E. P. EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 5 points Une entreprise informatique produit et vend des clés USB. La vente de ces clés est réalisée

Plus en détail

Probabilités. I Petits rappels sur le vocabulaire des ensembles 2 I.1 Définitions... 2 I.2 Propriétés... 2

Probabilités. I Petits rappels sur le vocabulaire des ensembles 2 I.1 Définitions... 2 I.2 Propriétés... 2 Probabilités Table des matières I Petits rappels sur le vocabulaire des ensembles 2 I.1 s................................................... 2 I.2 Propriétés...................................................

Plus en détail

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Bachir Bekka Février 2007 Le théorème de Perron-Frobenius a d importantes applications en probabilités (chaines

Plus en détail

MÉTHODE DE MONTE CARLO.

MÉTHODE DE MONTE CARLO. MÉTHODE DE MONTE CARLO. Alexandre Popier Université du Maine, Le Mans A. Popier (Le Mans) Méthode de Monte Carlo. 1 / 95 PLAN DU COURS 1 MÉTHODE DE MONTE CARLO 2 PROBLÈME DE SIMULATION Théorème fondamental

Plus en détail

TRAVAIL D ETUDE ET DE RECHERCHE. Utilisation des arbres binomiaux pour le pricing des options américaines

TRAVAIL D ETUDE ET DE RECHERCHE. Utilisation des arbres binomiaux pour le pricing des options américaines Ensimag - 2éme année Mai 2010 TRAVAIL D ETUDE ET DE RECHERCHE Utilisation des arbres binomiaux pour le pricing des options américaines Anne-Victoire AURIAULT 1/48 2/48 Cadre de l Étude Cette étude a été

Plus en détail

Cours de Tests paramétriques

Cours de Tests paramétriques Cours de Tests paramétriques F. Muri-Majoube et P. Cénac 2006-2007 Licence Ce document est sous licence ALC TYPE 2. Le texte de cette licence est également consultable en ligne à l adresse http://www.librecours.org/cgi-bin/main?callback=licencetype2.

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Bornes inférieures bayésiennes de l'erreur quadratique moyenne. Application à la localisation de points de rupture. M2R ATSI Université Paris-Sud

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Cours d introduction à la théorie de la détection

Cours d introduction à la théorie de la détection Olivier J.J. MICHEL Département EEA, UNSA v1.mars 06 olivier.michel@unice.fr Laboratoire LUAN UMR6525-CNRS Cours d introduction à la théorie de la détection L ensemble du document s appuie très largement

Plus en détail

MIS 102 Initiation à l Informatique

MIS 102 Initiation à l Informatique MIS 102 Initiation à l Informatique Responsables et cours : Cyril Gavoille Catherine Pannier Matthias Robine Marc Zeitoun Planning : 6 séances de cours 5 séances de TD (2h40) 4 séances de TP (2h40) + environ

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

Résumé des communications des Intervenants

Résumé des communications des Intervenants Enseignements de la 1ere semaine (du 01 au 07 décembre 2014) I. Titre du cours : Introduction au calcul stochastique pour la finance Intervenante : Prof. M hamed EDDAHBI Dans le calcul différentiel dit

Plus en détail

Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé EXERCICE 1 5 points Commun à tous les candidats 1. Réponse c : ln(10)+2 ln ( 10e 2) = ln(10)+ln ( e 2) = ln(10)+2 2. Réponse b : n 13 0,7 n 0,01

Plus en détail

Introduction à la théorie des files d'attente. Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr

Introduction à la théorie des files d'attente. Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr Introduction à la théorie des files d'attente Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr La théorie des files d'attente... Principe: modélisation mathématique de l accès à une ressource partagée Exemples réseaux

Plus en détail

VI. Tests non paramétriques sur un échantillon

VI. Tests non paramétriques sur un échantillon VI. Tests non paramétriques sur un échantillon Le modèle n est pas un modèle paramétrique «TESTS du CHI-DEUX» : VI.1. Test d ajustement à une loi donnée VI.. Test d indépendance de deux facteurs 96 Différentes

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Econométrie et applications

Econométrie et applications Econométrie et applications Ecole des Ponts ParisTech Département Sciences Economiques Gestion Finance Nicolas Jacquemet (nicolas.jacquemet@univ-paris1.fr) Université Paris 1 & Ecole d Economie de Paris

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

Programmation Linéaire - Cours 1

Programmation Linéaire - Cours 1 Programmation Linéaire - Cours 1 P. Pesneau pierre.pesneau@math.u-bordeaux1.fr Université Bordeaux 1 Bât A33 - Bur 265 Ouvrages de référence V. Chvátal - Linear Programming, W.H.Freeman, New York, 1983.

Plus en détail