RAPPORT D ACTIVITE 2011

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1 RAPPORT D ACTIVITE 2011 La Cité de Refuge / Centre Espoir Centre d Hébergement et de Réinsertion Sociale Centre d Accueil d Urgence «Cantagrel» Association intermédiaire «Travail et Partage» Le Palais du Peuple Centre d Hébergement et de Réinsertion Sociale Rapport d activités 2011 Page 1

2 CHRS Cité de Refuge / Centre Espoir Adresse Cité de Refuge / Centre Espoir - 12, rue Cantagrel Paris Tél. (standard) Fax service administratif Fax service socio-éducatif Siège social Accessibilité Fondation de l Armée du Salut 60, rue des Frères-Flavien PARIS CEDEX 20 crce@armeedusalut.fr RER C Arrêt Bibliothèque Nationale de France Métro ligne 14 Arrêt Bibliothèque Nationale de France Contacts Directeur Directeur adjoint Adjoint de direction technique Gestionnaire Chef du service Educatif Chef du service Ateliers Chef du service Hôtellerie Chef du service Logistique Monsieur Laurent DESMARESCAUX Monsieur Jean-Yves RAMPANT Monsieur Vincent DUCLOS Madame Catherine OBERLECHNER Madame Fatiha AKTOUCHE Monsieur Laurent POISSON Madame Kheira AHMOUDA Monsieur Nacer TADJINE Rapport d activités 2011 Page 2

3 Centre d Accueil d urgence Cantagrel Adresse CAU Cantagrel - 12, rue Cantagrel Paris Tél. (accueil) /77 Tél. (service social) /75 Fax général Fax service social Siège social Accessibilité Fondation de l Armée du Salut 60, rue des Frères-Flavien PARIS CEDEX 20 crce@armeedusalut.fr RER C Arrêt Bibliothèque Nationale de France Métro ligne 14 Arrêt Bibliothèque Nationale de France Contacts Directeur Directeur adjoint Chef de service Monsieur Laurent DESMARESCAUX Monsieur Jean-Yves RAMPANT Monsieur Papa Massar DIOP Rapport d activités 2011 Page 3

4 Le Palais du Peuple Adresse Le Palais du Peuple - 29, rue des Cordelières Paris Tél. (accueil) Fax général Siège social Accessibilité Fondation de l Armée du Salut 60, rue des Frères-Flavien PARIS CEDEX 20 pdp@armeedusalut.fr Métro ligne 6 (arrêt Glacière) Métro ligne 7 (arrêt Les Gobelins) Contacts Directeur Directeur adjoint Chef de service Resp. Accueil et logistique Monsieur Laurent DESMARESCAUX Monsieur Jean-Yves RAMPANT Madame Monique DESMENOIS Madame Cécile CORDEIRO Rapport d activités 2011 Page 4

5 SOMMAIRE INTRODUCTION 11 II. LES CADRES D ACTION DE L ETABLISSEMENT 12 II.1 CADRAGE LEGISLATIF 12 II.1.1 Le Cadrage national 12 II.1.2 Cadrage régional et départemental 16 II.2 LE CADRAGE DE LA FADS 17 II.2.1 Historique 17 II.2.2 Synthèse des Orientations Stratégiques 18 II De la Fondation de l Armée du Salut 18 II Du secteur exclusion 18 III. PRESTATIONS DELIVREES ET ORGANISATION DES SERVICES 20 III.1 LA CITE DE REFUGE / CENTRE ESPOIR 20 III.1.1 LE SERVICE SOCIO-EDUCATIF 20 III L équipe éducative 20 III La formation des référents sociaux 22 III Les stagiaires accueillis 23 III Le public (sortie 2011) 23 III Bilan des objectifs 2011 et objectifs III Conclusion 31 III.1.2 Le service ANIMATION CULTURELLE, ARTISTIQUE ET SPORTIVE (SACAS, anciennement service vie sociale) 32 III Présentation 32 III L espace Multimédia 32 III Le partenariat 36 III Secteur bibliothèque / Séjours / Animations 36 III Fêtes de fin d année 41 III Perspectives d avenir 42 III Atelier sport 42 III L espace sportif se décompose en plusieurs parties 43 III Les résidants ont pu assister à différents événements sportifs 44 III Les orientations en III.1.3 Les ateliers TECHNIQUES 45 III L organisation des ateliers 45 III La mission des Moniteurs d ateliers 45 III La place des résidants au sein des ateliers 47 III Les apports bénéfiques du travail en ateliers 48 III Bilans du travail d accompagnement des résidants en ateliers techniques 50 III Bilan quantitatif 51 III.1.4 Le service PSYCHOLOGIQUE 53 III Le but des consultations 53 III Le soin psychique à proprement dit 53 III Nécessité d une union de la psychiatrie et des établissements sociaux 55 III L avenir 56 III.1.5 Le service EMPLOI 58 III Le fonctionnement 58 III Bilan quantitatif et qualitatif 59 III Les permanences dans l espace multimédia 61 III L accueil au service emploi d un service civique volontaire 61 Rapport d activités 2011 Page 5

6 III Les ateliers techniques (voir aussi le bilan dans le chapitre «Ateliers techniques») 64 III Les bienfaits des activités réalisées 64 III Les partenariats 65 III Le lien privilégié avec l association intermédiaire "Travail et Partage" 66 III Exposé d une situation dans le cadre de l accompagnement à l Espace Emploi 66 III Autres actions du service emploi 68 III Conclusion 68 III.1.6 Le service LOGEMENT 69 III Le Service logement Accueille, Informe, Oriente, Recherche, Relance, Accompagne 69 III Les données chiffrées 72 III Les dossiers instruits par le service 72 III Les relogements 73 III Le partenariat 77 III Perspectives 78 III.1.7 Le service HOTELLERIE 79 III Ressources humaines 79 III Situation géographique 79 III L Accueil 79 III L Hébergement 80 III Sorties 80 III Passage en chambre 80 III Les services proposés 81 III Les stagiaires 84 III L accueil des officiers de l armée du salut et des passagers 84 III Sécurité 84 III Commission des menus 85 III Journée du patrimoine 85 III Les commandes 85 III Conclusion 85 III.1.8 Le service LOGISTIQUE 86 III La composition du service 86 III Les veilleurs de nuit 86 III Les moniteurs-éducateurs de nuit 87 III Les agents d accueil de jour 88 III Les magasiniers 89 III Le coursier 89 III.1.9 La LINGERIE BUANDERIE 90 III L'activité en chiffres 90 III.1.10 Le service ADMINISTRATIF 91 III.2 LE CENTRE D ACCUEIL D URGENCE 95 III.2.1 Les admissions sur l année III.2.2 Photographie des résidents au 31/12/ III.2.3 Les sorties III.2.4 Présentation du service 100 III Les mouvements de personnel 100 III.2.5 Le service socio-éducatif 101 III Participation des résidents 101 III Réunions 101 III Les moyens matériels et structurels 101 III Partenaires 101 III.2.6 Le "Plan Grand Froid" 102 III Activité 102 III Profil des personnes accueillies 102 III Modalité de fonctionnement 102 III Planning de l équipe 103 III Problématiques de santé 103 III Démarches engagées pendant la campagne hivernale 103 III Solutions de sortie / orientations en fin de prise en charge pour les 30 résidents : 103 III Les perspectives et les objectifs Rapport d activités 2011 Page 6

7 III.2.7 Conclusion 104 III.3 L ASSOCIATION TRAVAIL & PARTAGE 105 III.3.1 PREAMBULE 105 III.3.2 LE CADRE GENERAL DE L ACTIVITE DE L ASSOCIATION 105 III Présentation de Travail & Partage 105 III Les missions de Travail & Partage 106 III Les partenaires de Travail & Partage 107 III.3.3 L ACTIVITE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE DE l ASSOCIATION 107 III Les caractéristiques de l activité économique 107 III La clientèle de Travail & Partage 108 III.3.4 L ACTION SOCIALE DE L ASSOCIATION 109 III L accueil des publics 109 III Des nouveaux salariés en hausse 110 III Les salariés en insertion 110 III.3.5 L ACCOMPAGNEMENT DES SALARIES EN INSERTION 111 III Les publics prioritaires 111 III.3.6 les RESULTATS SOCIAUX et ECONOMIQUES 115 III Les résultats d insertion dépassés 115 III Les résultats économiques 116 III.4 LE PALAIS DU PEUPLE 118 III.4.1 SERVICE ACCUEIL ET LOGISTIQUE 118 III Prestations hôtelières 118 III La maintenance 121 III Travaux et achats 121 III L accueil au Palais du Peuple 122 III Laverie 123 III Service administratif 123 III Information et coordination 124 III Location de salle 124 III Formation 124 III Objectifs du service et bilan III Objectifs du service III.4.2 L ESPACE EMPLOI 127 III Le Fonctionnement 127 III Bilan chiffré Rapport d activités 2011 Page 7

8 III Le travail en partenariat 132 III Les bénévoles intervenants à l Espace Emploi 136 III.4.3 SERVICE EDUCATIF 138 III Présentation générale Rapport d activités 2011 Page 8

9 143 III Le bar 148 III L appartement des pères et des familles 149 III Fête de la nature 151 III L espace socioculturel 152 III Le partenariat 155 III.4.4 LE SERVICE PSYCHOLOGIE 160 III Présentation 160 III Notre action 160 III Les différentes modalités de prise en charge 160 III Les pathologies rencontrées 161 III Objectifs IV. LE TRAVAIL ET RESEAU ET LES MOYENS HUMAINS 162 IV.1 EFFECTIFS PAR GRANDES CATEGORIES (en ETP) 162 IV.2 ORGANIGRAMME CITE DE REFUGE / CENTRE ESPOIR 163 IV.3 ORGANIGRAMME CAU CANTAGREL 164 IV.4 ORGANIGRAMME PALAIS DU PEUPLE 165 IV.5 L ABSENTEISME DE JANVIER A DECEMBRE IV.6 LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE 166 IV.7 CONGES INDIVIDUELS DE FORMATION 166 IV.8 LA REPRESENTATION DU PERSONNEL 167 IV.9 INFORMATION SUR LA DUREE ET L ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL 168 V. LE PUBLIC ACCUEILLI PAR LA CITE DE REFUGE CENTRE ESPOIR 169 V.1 TYPOLOGIE DES PUBLICS RECUS 169 V.1.1 Les admissions V L organisation et procédure d accueil au CHRS 169 V Bilan de l année pour les entretiens de pré-admission en V Bilan des admissions en V.1.2 Détail du public reçu en V Répartition des nouveaux résidants par nationalité 171 V Répartition par situation familiale 172 V Répartition par tranches d âge 172 Rapport d activités 2011 Page 9

10 V Répartition par origine de la demande 173 V Répartition par rapport aux situations administratives 174 V Répartition selon les revenus financiers 175 V Journées réalisées 175 V.1.3 Les sorties en V Répartition par tranche d âge 177 V Répartition par durée de séjour 178 V Répartition par motifs de départ 178 V Répartition par type de logement 179 V Répartition selon les revenus financiers VI. LES RECENTES EVOLUTIONS AU SEIN DE LA STRUCTURE 182 VI.1 Bilan des objectifs et projection pour l avenir 182 Rapport d activités 2011 Page 10

11 INTRODUCTION En introduisant ce document, reflet d une année d activité, je repense à toutes ces années de lutte et de patience avant de voir enfin s ouvrir les travaux qui permettront à l établissement et aux structures qui le compose de recevoir enfin dignement les publics hébergés. Dix années à voir nos espérances s enrichir puis retomber, à courber le dos face à toutes ces voix qui nous disaient la folie de l entreprise. Jusqu au dernier moment, nous avons craint de voir notre projet échouer, mettant en avant qui telle politique, qui tel budget... et ce n est qu aujourd hui où les premiers coups de pioche sont donnés que nous pouvons enfin dire «ça y est!». Il reste bien sûr encore à venir la traduction de tous ces plans et ces écrits en ouvrage brillant et «bétonnant». Comment les résidents et les salariés vont-ils se réapproprier leurs nouveaux locaux? Comment s effectuera la circulation des individus, le flux des acteurs et surtout vont-ils se croiser, sauront-ils mieux qu avant se rencontrer... A toutes ces questions, nous n aurons la réponse qu une fois les travaux finalisés. Mais leur préparation commence aujourd hui. D ailleurs, est-ce un hasard si au moment ou démarrent ces travaux, nous atteignons des chiffres de remise en logement autonome dignes de nos ambitions. La réhabilitation, au delà d une réponse digne et respectueuse pour les résidents, c est aussi un outil pour permettre une insertion réussie. Il nous faut œuvrer pour que le plus grand nombre d usager retrouve un logement autonome en sortant du CHRS. SI la situation à la Cité de refuge - Centre espoir est en train de s améliorer, il reste tout à construire au Palais du Peuple. C est bien l un des buts de l évaluation interne que nous avons achevé cette année ; donner un sens cohérent aux trois structures d hébergement qui constituent l institution. A l époque ou l état entend réguler les admissions, à la lecture d un dossier, nous faisons le pari que l évolution des situations se fait par paliers successifs et concertés avec des retours quand il faut et des avancées quand cela est acquis et qu au final, les résidents aboutissent à une insertion réussie. Cette année 2011, dont les points traités se retrouvent retracés dans les pages qui suivent, n est qu une des pierres qui va construire l avenir de cette institution. Mr Laurent DESMARESCAUX Rapport d Activité 2011 Page 11

12 II. LES CADRES D ACTION DE L ETABLISSEMENT II.1 CADRAGE LEGISLATIF II.1.1 Le Cadrage national Il s agit des grandes lois du secteur exclusion qui guident notre action et dont découlent nos missions. La loi nº du 29 juillet 1998 et loi nº du 1 er décembre 2008 généralisent le revenu de solidarité active et réformant les politiques d insertion Cette loi modifie la définition des personnes pouvant êtres admises à l aide sociale. Bénéficiant, sur leur demande, de l aide sociale dans des centres d hébergement et de réinsertion sociale (CRS) publics ou privés, les personnes et les familles qui connaissent de graves difficultés, notamment économiques, familiales, de logement, de santé ou d insertion. Les centres doivent assurer quatre missions essentielles auprès de ces publics : l accueil et l orientation, notamment en urgence l Hébergement ou le logement individuel ou collectif le soutien ou l accompagnement social l adaptation à la vie active et l insertion sociale et professionnelle En ce qui concerne le RSA, l article premier de la loi précise que : «le RSA a pour objet d assurer à ses bénéficiaires les moyens convenables d existence ; afin de lutter contre la pauvreté, encourager l exercice ou le retour à une activité professionnelle et aider l insertion professionnelle de ses bénéficiaires (...)» Le RSA remplace ainsi le Revenu Minimum d Insertion et les différents mécanismes d intéressement à la reprise d activité. La loi nº du 2 janvier 2002 rénovant l action sociale et médico-sociale se décline sur quatre grands axes : l affirmation et la promotion du droit des usagers la diversification des services et leur assise juridique (y compris ceux qui en étaient dépourvus comme les lieux de vie) la définition de procédures d évaluation l indication à formaliser les procédures de concertation et de partenariat La loi renforce le droit des personnes et prévoit la mise en œuvre d un certain nombre d instruments pour leur concrétisation (livret d accueil, contrat de séjour, règlement de fonctionnement, charte de l usager, conseil de vie sociale...). Le décret nº du relatif au conseil de vie sociale et la circulaire DGAS du relative au livret d accueil en précisent les contours. Rapport d activités 2011 Page 12

13 Le Plan PARSA (Plan d action renforcé du dispositif d hébergement et de logement des personnes sans abri), 8 janvier 2007, énonce le principe de continuité de prise en charge des sans-abri. «Toute personne accueillie dans un centre d hébergement d urgence devra se voir proposer, en fonction de sa situation, une solution pérenne, adaptée et accompagnée si nécessaire (...)». Le PARSA s inscrit dans la continuité des dispositions de la loi de cohésion sociale, en effet il prévoit : La transformation de places d hébergement d urgence en places en CHRS et en places d hébergement de stabilisation La création de places en maisons-relais et en résidence hôtelière à vocation sociale (programme LOGIRELAIS) Une priorisation des publics sortants de CHRS dans l attribution de logements du parc social publics et dans le parc privé conventionné prioritairement aux publics sortant de CHRS. La loi DALO : Droit Au Logement Opposable L objectif principal de la loi nº du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale, est de garantir le droit à un logement à toute personne qui, résidant en France de façon stable et régulière, n est pas en mesure d accéder à un logement décent ou de s y maintenir. La loi institue : 1. Un recours à l amiable et en contentieux afin de faire valoir le droit garanti par l Etat, à un logement décent et indépendant 2. Le principe de la continuité de la prise en charge des sans-abri. «Toute personne accueillie dans une structure d hébergement d urgence doit pouvoir y demeurer, dès lors qu elle le souhaite, jusqu à ce qu une orientation lui soit proposée». La circulaire du 19 mars 2007 met en œuvre ce principe de continuité dans la prise en charge des sans-abri avec la suppression de la durée maximale de séjour, l élaboration systématique d un diagnostic et le principe de non-remise à la rue. La loi Molle (Mobilisation pour le logement dite loi Boutin du 25 mars 2009 La loi Molle instaure des changements dans différents domaines : Son article 2 créé trois catégories d activités, prévues à l article L du code de construction et de l habitat A savoir : la maîtrise d ouvrage (1), l ingénierie sociale (2), l intermédiation locative et gestion locative sociale (3). Pour exercer une de ces trois activités, il faut formuler une demande d agréments Rapport d activités 2011 Page 13

14 Obligation de création de CCAPEX (commissions de coordination des actions de prévention des expulsions locatives L obligation pour les organismes HLM de contacter des conventions d utilité sociale L instauration des Plans Départementaux d Accueil, d Hébergement et d Insertion La stratégie nationale de refondation du 10 novembre 2009 : 20 mesures pour refonder le dispositif de prise en charge des personnes sans abris et mal-logées 1. Les objectifs de la stratégie : Fluidifier le dispositif Assurer une meilleure coordination territoriale entre les acteurs Réaffirmer le rôle de l Etat Améliorer la lisibilité et la transparence avec des conventionnements Etat-associations autour de véritables CPOM (contrats pluriannuels d objectifs et de moyens) 2. Stratégie articulée autour de deux principes directeurs : La mise en place d un service public et d hébergement et de l accès au logement la poursuite du «logement d abord». 3. Pour cela, différents outils ont été imaginés : Pour l amélioration de l organisation et de la programmation territoriale incluant la structuration d un maillage territoriale par les équipes mobiles : des PDAHI (Plans Départementaux d Accueil d Hébergement d Insertion) La mise en place de SIAO (services intégrés de l accueil et de l orientation) dans chaque département La mise en place d un référent personnel pour chaque personne garant de la continuité de son parcours L harmonisation des prestations et des coûts (référentiel prestations / coûts) La circulaire NºDGCS/USH/2010/252 SIAO du 7 juillet 2010 Le SIAO a été imaginé comme une plateforme unique sensée favoriser la transition de l urgence vers l insertion et garantir la «nécessaire fluidité vers le logement». Le SIAO assure ainsi la coordination des acteurs locaux de l hébergement et du logement en instaurant «un dialogue permanent». La circulaire de juillet 2010 présente les outils qui accompagnent la mise en place des SIAO : la convention Etat/SIAO qui précise les moyens financiers alloués à la légitimité des actives, l outil informatique, la grille unique d évaluation de la demande d hébergement ou de logement. La circulaire NºDGAS/LCE 1A/2009/351 du 9 décembre 2009 relative à la planification territoriale de l offre d accueil, d hébergement et d insertion (PDAHI) des personnes sans domicile, en liaison avec les politiques d accès au logement Les PDAHI mettent en place une programmation pluriannuelle et territorialisée de l offre, ils sont des outils stratégiques pour renouveler la prise en charge des personnes sans abris et/ou mal-logées. Rapport d activités 2011 Page 14

15 Les PDAHI sont intégrés dans les PDALPD (plans départementaux d action pour le logement des personnes défavorisées. La durée des plans est fixée à 5 ans maximum, sont couverts : les différentes composantes du dispositif de veille, les services d accompagnement social, les logements temporaires, les capacités des accueils de jour, les CADA. Ils sont sensés se structurer autour de trois grands axes : le logement d abord, l organisation de l offre en fonction des besoins des «personnes démunies» et l amélioration de l orientation et de la continuité du parcours résidentiel. Rapport d activités 2011 Page 15

16 II.1.2 Cadrage régional et départemental Cité de Refuge / Centre Espoir CAU Cantagrel Le Palais du Peuple Capacité d accueil La Cité de Refuge / Centre Espoir Le Centre d Accueil d Urgence Le Palais du Peuple 215 lits 58 lits 100 lits Rapport d activités 2011 Page 16

17 II.2 LE CADRAGE DE LA FADS II.2.1 Historique C est dans l Angleterre industrielle de la fin du XIXème siècle et sous l impulsion d un pasteur, William Booth, que les fondements de l «Armée du Salut» ont été posés. Celui-ci fonde en 1865, la «Mission chrétienne». Portée par une éthique chrétienne, face à la pauvreté matérielle du monde ouvrier de cette époque, sa vocation est de répondre à ses besoins physiques, sociaux et spirituels. Son slogan est «Soupe, Savon, Salut». En 1878, «l Armée du Salut se substitue à la «Mission chrétienne». Cette «Armée» essaime dans l Empire britannique, puis à travers le monde. Aujourd hui présente dans 115 pays sur les cinq continents, elle accomplit une œuvre d intérêt général dans les domaines de la santé, de l enseignement, du social et intervient à toutes les étapes de la vie. L Armée du Salut a pour vocation de restaurer la personne dans son corps, son humanité, ses droits fondamentaux et sa spiritualité. Implantée en France depuis 1881, l Armée du Salut a développé une culture sociale et médico-sociale. Elle est reconnue d utilité publique depuis Elle engage des partenariats avec les pouvoirs publics et avec les acteurs du champ social et médico-social : l Union Nationale Interfédérale des Organismes Privés Sanitaires et Sociaux (UNIOPSS), la Fédération Nationale des Associations d Accueil et de Réinsertion Sociale (FNARS), le Syndicat général des Œuvres Privées sanitaires et sociales (SOP), la Fédération française des Banques Alimentaires. En 1994, l Armée du Salut adopte de nouveaux statuts en constituant La Congrégation de l Armée du Salut, composée des officiers de l Armée du Salut, reconnue par l Etat, et membre de la Fédération Protestante de France. A la suite du Décret du 11 avril 2000, La Fondation de l Armée du Salut se substitue à l AOFBAS Association des Œuvres Françaises de Bienfaisance de l Armée du Salut qui assurait jusqu alors la gestion des établissements à caractère social et médico-social. Par cette démarche, la Fondation de l Armée du Salut affirme sa volonté d ouverture à la société civile, aux différents environnements politiques, culturels, sociaux et humains. Elle est fondée sur l engagement de ses membres à apporter aide, secours et attention aux personnes les plus en difficulté. Elle développe des réponses matérielles, morales et spirituelles en direction des personnes qui, momentanément ou durablement, ont besoin d accueil, d écoute, de retrouver leur dignité et de trouver ou de reprendre leur place dans la société. La Fondation de l Armée du Salut qui gère 50 établissements sociaux et médicauxsociaux, compte 2000 salariés et 2500 bénévoles réguliers est certifiée depuis le 24 mai 2004 (Bureau Veritas). Elle poursuit une action multi spécialiste fondée autour de trois missions : «Secourir, Accompagner, Reconstruire» Rapport d activités 2011 Page 17

18 II.2.2 Synthèse des Orientations Stratégiques II De la Fondation de l Armée du Salut Présence sur le territoire Amélioration du cadre de vie Partage des pratiques professionnelles Démarche participative et citoyenne Renforcer notre maîtrise des coûts Fonction politique et militante Synergies Fondation-Congrégation Politique RH Communication et ressources II Du secteur exclusion Prioriser le développement de la Fondation dans les régions où elle est déjà implantée, en accentuant la polyvalence de ses actions sur ses territoires Moderniser et d adapter le patrimoine immobilier existant pour améliorer la qualité d accueil Développer les analyses et les réflexions sur des thématiques transversales relatives aux différents publics accueillis afin d adapter et enrichir les pratiques professionnelles Développer la participation des personnes accueillies La mise en œuvre de la méthodologie et de la pédagogie d accompagnement favorisant le droit fondamental d accès à la citoyenneté doit s accentuer Engager une réflexion envers les personnes judiciarisées en vue de développer des actions Mise en synergie de l action sociale de la Congrégation et de la Fondation afin de favoriser l unité de l Armée du Salut en France, dans ses différentes composantes Anticiper et accompagner l adaptation de l offre aux besoins des publics en situation de risque d exclusion ou d exclusion en mettant en œuvre des actions expérimentales (lieux de rupture, solidarités intergénérationnelles, mixité des publics, prise en compte de l environnement affectif et social de la personne accueillie) Mettre en œuvre l accompagnement spirituel pour les personnes accueillies Rapport d activités 2011 Page 18

19 Participer aux politiques publiques Développer des moyens pour l élaboration de diagnostics des besoins des publics accueillis Accentuer la co-construction de positions politiques par la mise en place de groupes de travail internes à la Fondation, en faisant appel, si besoin, à des experts extérieurs Veiller à une responsabilisation accrue des directeurs d établissements Renforcer les services fonctionnels et poursuivre leur professionnalisation, notamment en matière de ressources humaines, d immobilier, de conformité et de qualité, de gestion comptable et financière Mutualiser les moyens humains et matériels Poursuivre la professionnalisation et la formation des salariés et en priorité pour ceux qui ont une faible qualification Amplifier la participation de l ensemble des salariés à la mise en œuvre de la politique générale de la Fondation Renforcer l articulation de la communication de la Fondation et de la Congrégation Rapport d activités 2011 Page 19

20 Cité de refuge Centre espoir III. PRESTATIONS DELIVREES ET ORGANISATION DES SERVICES III.1 LA CITE DE REFUGE / CENTRE ESPOIR III.1.1 LE SERVICE SOCIO-EDUCATIF III L équipe éducative Le service socio-éducatif est une équipe pluridisciplinaire composée d une chef de service éducatif et de onze référents sociaux. Une référente sociale en formation de DEFA sur une durée de deux années a succédé en Janvier 2010 au contrat de professionnalisation d une conseillère en économie sociale et familiale pour une période de deux années. Elle a obtenu son DEFA en octobre 2011 et, va travailler avec une autre structure de La Fondation. L équipe éducative a une expérience professionnelle dans diverses activités avec des publics de jeunes et d adultes reçus dans des accueils de jour et hébergés dans des foyers. Cette diversité apporte aux référents sociaux une grande richesse sur la connaissance et les démarches d accompagnements des résidents. Les référents sociaux sont de formations sociales avec des anciennetés entre une année et 12 années de service à la Cité du Refuge-Centre Espoir et en contrat à durée indéterminée avec : Diplômes à l embauche Ancienneté Diplôme Diplôme d éducateur spécialisé 7 ans DEES Diplôme d éducatrice spécialisée 2 ans DEES DUT carrières sociales 13 ans VAE DESS Licence en sciences de l éducation 14 ans VAE DESS DUT carrières sociales, option éducateur 11 ans Conseillère en économie sociale et familiale 9 ans Conseillère en économie sociale et familiale 6 ans Conseillère en économie sociale et familiale 5 ans Diplôme d éducateur spécialisé 4 ans Maîtrise en science de l éducation 5 ans VAE DESS Chef de service éducatif 21 ans DEFA et DEES En 2011, une référente sociale est partie en mutation au cours du mois d octobre à l hôtel social Albin Peyron de La Fondation pour l accueil des résidents qui seront hébergés là-bas Rapport d Activité 2011 Page 20

21 Cité de refuge Centre espoir durant les travaux de réhabilitation, afin de pouvoir continuer à faire le suivi d un nombre conséquent de personnes en difficulté. Une autre référente a démissionnée au mois de septembre Ces départs et changements de lieux avec l absence du chef de service éducation de juillet à octobre 2011 et du directeur adjoint sur une période de deux mois ont nécessité un temps d adaptation et de réaménagement des résidents suivis : 24 à 25 résidents par référent social en attendant le départ des sorties en logement. Les référents sociaux travaillent par équipe de deux et quatre salariés. Ils sont présents de 8 heures 30 à 21 heures et un week-end end sur trois avec un roulement sur trois horaires. L équipe du Matin Travaille de 8h30 à 16h30 le lundi et mardi et le mercredi de 8h30 à 16h. Ils sont chargés de la visite des chambres durant ces trois jours avec un agent hôtelier pour s assurer de l état de santé des résidents et de l hygiène des espaces de vie. Cette visite des chambres leur permet non seulement de rencontrer les résidents mais aussi d avoir un autre mode de communication avec les résidents. Le samedi, le dimanche et les jours fériés la visite des chambres se fait à la demande des référents sociaux pour des résidents malades ou fragilisés. L équipe du Matin est de repos le jeudi et vendredi pour reprendre le travail du samedi au vendredi. Durant le week-end end, ils sont présents chacun sur un horaire de 8h30 à 21 heures et mettent en place des activités d animations dans la Cafétéria. L équipe de Jour Travaille de 9h à 16h30, du lundi au jeudi, et le vendredi de 9h à 16h. Les référents sociaux de jour sont chargés des entretiens de pré-admission qui se font à deux et suivant le nombre de résidents accueillis par chaque référent social : en moyenne 22 résidents. L équipe du Soir Travaille de 13h30 à 21h, du lundi au jeudi, et le vendredi de 14h à 21h. Ils sont chargés de la visite des chambres, le jeudi et vendredi après-midi, avec un agent hôtelier. Les référents sociaux sont présents au self à midi et le soir pour prendre leur repas mais aussi dans le cadre de la prise en charge des résidents. En semaine, les référents sociaux répondent tous aux demandes des résidents avec ou sans RDV, qu ils soient ou pas référents sociaux des personnes accueillies. Cependant, en l absence du référent social du résident, les demandes traitées relèvent de l urgence ou d une demande ponctuelle : téléphone, tickets de métro, conflits des Rapport d Activité 2011 Page 21

22 Cité de refuge Centre espoir informations et recommandations sont écrites sur un cahier de liaison pour assurer la continuité du suivi. Dans la prise en charge du résident, l accompagnement à l insertion est : Administratif : ouverture des droits aux ASSEDICS, RMI, sécurité sociale, mutuelle, renouvellement des pièces d identité, titre de séjour, recours administratif à la Préfecture, à la CAF, aux impôts, à la MDPH, changement d adresse ) ; Social : accompagnement aux soins avec demande de reclassement professionnel, accès aux ateliers d animation culturelle et sportive, à l hygiène de soi et des lieux de vie, recherche d un autre hébergement, accès au logement ou d insertion professionnelle : formation, travail avec l aide du service emploi, des partenaires extérieurs comme l ANPE,la Mission locale, la Maison de l Emploi et du Développement du 13 ème Des réunions de synthèse le lundi après-midi traitent des demandes des résidents, de la présentation des nouveaux résidents, de l entrée en logement, des manques au règlement de fonctionnement et la réunion d équipe du mardi après-midi est ouverte selon les demandes, aux autres services, aux partenaires mais peut être également des rencontres avec d autres associations. Comme chaque années les référents sociaux participent aux sorties d été, aux fêtes de fin d année et animent des moments festifs (mardi gras, Halloween, rupture du ramadhan en lien avec le service Vie sociale et les résidents membres du CVS). III La formation des référents sociaux L équipe éducative continue à se former aussi bien dans le cadre du plan de formation annuel de l établissement que par l accès aux formations avec la FNARS, le CRIPS, le CMP du 13 ème et par des prestataires qui nous informent sur les prestations prévues en faveur du public défavorisé et en rupture de logement. Cette année : Avec le CRIPS Un référent social participe chaque année aux formations dans le cadre de l atelier Santé qu il dirige pour le Bien Etre des résidents. Avec le CMP Quatre référents sociaux ont participé aux ateliers du mardi matin sur la maladie mentale et son impact dans les relations sociales. Un référent social à participé à une réunion d information sur l accueil et «LA PROTECTION DES VICTIMES DE LA TRAITE DES ETRES HUMAINS» Rapport d Activité 2011 Page 22

23 Cité de refuge Centre espoir Un référent social a participé à une journée d information contre l exclusion sur le thème : «DE LA RUE ET D AILLEURS» et les conduites à risques (risques liés à l injection). Une formations sur les HEPATITHES a été proposée à tous les référents sociaux afin d être un relais auprès du public admis en CHRS. Une référente sociale à participé avec le service Animation Culturelle, Artistique et Sportive (ACAS) à une journée d information sur «LA PRISE EN CHARGE DES FAMILLES», dans l optique de se documenter pour se préparer à l accueil d un public de famille, après les travaux. Avec La Fondation, les référents sociaux sont invités à des journées de travail sur le public accueilli et les nouvelles dispositions et prise en charges visant à accompagner les résidents vers plus d autonomie, en leur assurant une prise en charge dans la durée et des sorties en logement ou hébergement sans rupture. Les formations ponctuelles permettent aux référents sociaux d être à la pointe de l actualité du secteur sanitaire et social et d être porteur des actions qu ils mènent auprès d un public aux typologies et problématiques diverses. Tout en donnant du sens au travail social mené, ces formations sont également l occasion de faire connaître la légitimité des missions dans le travail social et d actualiser leurs connaissances. III Les stagiaires accueillis Tout au long de l année, l équipe éducative a accueilli et accompagné trois stagiaires sur des durées d une semaine à 9 mois. Les demandes de stage émanent de moniteurs-éducateurs et éducateurs spécialisés. Les stagiaires ont pu bénéficier des connaissances de terrain et de la variété des domaines de professionnalisation des référents sociaux. Ces futurs travailleurs sociaux ont pu aussi découvrir le travail social et le public accueilli en CHRS tout en participant à des actions ponctuelles avec l équipe éducative. III Le public (sortie 2011) L âge du public sorti cette année se situe entre 25 et 64 ans. La moyenne d âge est 35 et 40 ans environ. En 2011 les référents sociaux ont accompagnés dans les démarches administratives et d hébergement quatre familles qui ont été relogées ensuite par France Terre d Asile en attendant leur relogement en HLM. Rapport d Activité 2011 Page 23

24 Cité de refuge Centre espoir En général, les familles, sans hébergement à leur arrivée en France, sont hébergées durant quelques jours par des amis ou en hôtel mais ensuite, le résident demande une aide ne pouvant plus assurer les frais d hôtel. Des orientations sont souvent faites vers d autres associations. L équipe éducative accompagne dans des durées de plus de 24 mois les résidents qui souffrent de pathologies affectives, psychiatriques, liées à des comportements à risques, ceux qui ont un vécu de rue depuis plusieurs années, ceux qui sont marqués par les traumatismes de guerre et ceux qui sont en recours pour un titre de séjour. La durée de séjour qui se rallonge pour certain reste cependant motivée par l état d avancement du projet d insertion. La population accueillie au CHRS est multiculturelle et cette diversité est prise en considération par l équipe éducative et les autres services dans l organisation des fêtes à thèmes. En 2011, 61 résidents ont quittés le CHRS pour 265 accueillis tout au long de l année. III Suivis administratifs des résidents sortis Un résident a fait un séjour de 2003 à 2011 en raison de sa perte de titre de séjour. Il a obtenu un titre d un an après 10 années de séjour en France, ce qui lui a permis de reprendre un emploi en 2010 et de partir en logement en Trois autres résidents ont été pris en charge de 2005 à 2011 pour attente de régularisation et pour raison de santé et sont également repartis avec un emploi et des relogements Le suivi pour la régularisation administrative et les attentes de recours durent plus de quatre années en moyenne avec des accompagnements de proximité, de nombreux écrits et la recherche des documents demandés pour l examen de leur dossier. Ce dossier est dans un premier temps préparé par le référent social et ensuite les instances juridiques extérieures prennent le relais. Rapport d Activité 2011 Page 24

25 Cité de refuge Centre espoir Ces exemples montrent que le temps de prise en charge au CHRS est variable selon l état d avancement de : - Leur demande de régularisation administrative (entre 7 et 10 ans cette année, pour trois résidents) - Leur état de santé généraliste ou en suivi par le CMP (entre 5 et 7 ans, pour quatre résidents. Parmi ces derniers, trois résidents suivis par le CMP dont deux ont intégré un logement de droit commun et le 3 ème a eu une rupture de son contrat de séjour pour absence du CHRS) - Leur difficulté de changement dans leur projet d insertion professionnelle (entre 3 et 5 ans cette année) La prise en compte du temps d insertion du résident cette année a donc permis de positiver les sorties. III L insertion professionnelle (Sur les 60 sortis en2011) (Voir aussi bilan descriptif avec le service Emploi) Les formations sont surtout relatives à l embauche sur des postes d agent de sécurité, entretiens ménagers, dans la restauration et le bâtiment. Depuis deux années, les résidents sollicitent beaucoup le service Emploi du CHRS pour une aide aussi bien à l emploi, la formation, la préparation du CV, la lettre de motivation que pour des aides financières par le FDI en lien avec leur référent respectif Rapport d Activité 2011 Page 25

26 Cité de refuge Centre espoir III Situation par rapport au relogement (voir aussi bilan descriptif avec le service Logement) Type d hébergement à la sortie 2011 Sortie en logement autonome 27 Colocations 05 Retour en famille 08 Vie de couple 08 Hôtel au mois/résidences sociales 02 CHRS 02 CAU 01 Fort de Nogent 01 Décès 02 Destination Inconnue 04 Total résidents sortis en logement autonome dont 6 ne sont passés par le service logement du CHRS pour une demande de logement, de FSL ou de déménagement avec ou sans le référent social 5 résidents attendent un relogement après leur prise en charge temporaire par France Terre d asile 11 résidents sont retournés dans leur famille et en vie de couple Parmi les 4 sorties Inconnues, 2 résidents voulaient revenir au CHRS après leur échec de relogement par des tiers Par comparaison aux années 2009 et 2010 : Le rallongement de la durée de séjour des résidents, l accompagnement de proximité dans les démarches d insertion socioprofessionnelles par les référents qui se déplacent auprès des instances extérieures avec le résident, permet un accompagnement constructif dans le Rapport d Activité 2011 Page 26

27 Cité de refuge Centre espoir parcours du résident, en prenant en compte le temps d insertion de ce dernier selon son parcours de vie. La plupart des hommes mariés sont d origine étrangère et cette année, beaucoup d entre eux commencent à faire venir leur épouse et leurs enfants pour une meilleure qualité de vie et pour des raisons économiques ou politiques, même si aucun logement de leur a encore été proposé. III Situation par rapport à la santé Comme nous l avons déjà mentionné, nous hébergeons des personnes en grande souffrance psychologique et psychiatrique. Cette année 6 résidents ont été suivis par le CMP du 13 ème arrondissement de Paris de 2007 à 2011 et 2 par d autres CMP à Paris. Parmi eux : 3 sont partis en logement autonome et un résident en résidence sociale. Un résident a été hospitalisé en soins psychiatrique puis à sa sortie, l assistante sociale du CMP l a relogé en résidence pour personnes âgées. Son référent l a aidé à déménager le restant de ses affaires laissées dans la chambre qu il occupait. Concernant la santé Deux résidents souffrant de dépendance à l alcool n avaient pas encore mis en place les soins : l un est décédé et l autre est reparti dans sa famille en province. Trois résidents ont été suivis en hôpital en cardiologie et tous les trois sont relogés. Les résidents qui souffrent de maladies chroniques, reconnus par le CMP et en soins addiction mobilisent beaucoup de temps, d écoute et de suivis de proximité car, en dehors du CHRS, ils ont du mal à s inscrire dans un véritable parcours d autonomie et sont très demandeurs auprès des travailleurs sociaux. C est pour cela qu il nous faut trouver le bon équilibre entre le soutien aux personnes incluant cet accompagnement extérieur et le fait de faire émerger une prise de conscience de leurs responsabilités dans la mise en place de leur projet de vie. Tous les deux mois, des rencontres se tiennent tour à tour au CHRS et au CMP concernant les résidents suivis mais également pour des conseils et une aide sur des situations problématiques suivi ou non par le CMP du 13 ème arrondissement de Paris. Dans le cadre de ce partenariat, les référents sociaux peuvent participer gratuitement à des séminaires au CMP et à Sainte-Anne. Rapport d Activité 2011 Page 27

28 Cité de refuge Centre espoir La supervision (une fois par mois) permet également aux référents d avoir un complément d information dans la prise en charge des résidents en souffrance psychologique et qui refusent un entretien avec la psychologue du CHRS ou l équipe mobile du CMP du 13 ème arrondissement de Paris qui se déplace chaque mercredi après midi dans l établissement. Un référent social anime un atelier santé depuis 2001, un mardi par mois et participe ou propose des rencontres avec des partenaires de la santé ainsi que des journées d informations sur le SIDA, les risques liés au tabac, la toxicomanie. III Parcours de vie concernant Mr Z. Ce monsieur est né au Cambodge en 1965 et a été élevé par ses parents jusqu à l âge de 16 ans. En 1981, il vient en France en tant que réfugié en raison des événements survenus au Cambodge (génocide durant lequel il va perdre une grande partie de sa famille, dont ses parents). Grâce aux Orphelins apprentis d Auteuil, il va effectuer un CAP de mécanique générale. Il travaille ensuite à Rungis, en tant que vendeur et manutentionnaire de 1983 à Il exerce de 1984 à 1993, la profession de cariste préparateur de commande (domaine de la papeterie). Il subit un licenciement économique. Il va se reconvertir dans la vente de fruits et légumes. Il est logé chez un médecin chez qui il s occupe de garder les enfants en échange du prêt d une chambre. Il travaille également dans la confection (fabrication de boutons), puis chez ED, à mi temps. Il se mariera et aura une fille au cours de cette union. Après son divorce, il a beaucoup de mal à surmonter la séparation d avec sa femme et sa fille. Il tente de repartir s installer au Cambodge de 2001 à Il n arrive pas à retrouver du travail là bas et décide de revenir en France. Il sera hébergé par des amis, puis à la péniche «Le Fleuron», puis par un centre d hébergement d urgence, avant de nous être orienté. Depuis son arrivée dans la structure, il va obtenir un contrat de travail dans une supérette. Il va y travailler dans le cadre d un contrat aidé. Il souffre durant cette période de la mauvaise ambiance qui règne dans ce magasin. Nous sommes amenés à l aider pour rédiger des courriers dans lesquels il réclame à ses employeurs le paiement de ses heures de travail (par exemple les journées de fête, non payées). De plus, de nombreuses irrégularités sont à déplorer dans le magasin (par gants pour la manutention de surgelés fournis par l employeur, employés qui fument dans le magasin, insultes en direction du personnel...). Il est suivi sur le plan médical. Il sera mis en cause par l un de ses chefs pour des produits périmés qui n auraient pas été retiré de son rayon. Nous avons contacté avec lui un syndicaliste qui l accompagne lors de l entretien préalable à son licenciement. Il est licencié le 2 avril Il entame une procédure par l intermédiaire des prud hommes, pour laquelle nous sommes amenés à l accompagner. Monsieur Z obtient le témoignage d une caissière l informant que c est son propre chef qui mettait des produits périmés dans son rayon pour ensuite pouvoir l accuser de négligences. Nous avons fait appel au Point d accès aux droits pour la mise en place de la demande d aide juridictionnelle. Puis, nous avons recherché un cabinet d avocat qui accepte de prendre en charge son affaire. Rapport d Activité 2011 Page 28

29 Cité de refuge Centre espoir Il sera convoqué à trois reprises par les prud hommes. La première partie est réalisée en présence de l employeur, en vue de trouver une conciliation. Pour la deuxième convocation, les avocats plaident mais les membres du conseil des prud hommes n arrivent pas à une conclusion. Une troisième convocation aboutira à un départage qui permettra au conseil des prud hommes de rendre une décision. Monsieur Z obtiendra que son licenciement soit caractérisé comme étant abusif. Il obtiendra un dédommagement de 4500, d une part pour le préjudice moral et d autre part, 300 que lui devait l entreprise. Depuis qu il a obtenu la condamnation de son employeur, il a pu reprendre le dessus. On peut même dire qu il a pu restaurer un peu l estime qu il a de lui même, grâce à cette victoire. Du 23 octobre 2008 au 22 décembre 2008, il occupera un poste de manutentionnaire en CDD dans une société d importe. Du 15 juin 2009 au 27 janvier 2010, il effectue une formation «d homme toutes mains», formation théorique et pratique dans le domaine de l entretien du bâtiment (plomberie, électricité, peinture) Actuellement, il est agent de quai employé par la RATP dans le cadre d un contrat d accompagnement dans l emploi en CDD. Monsieur Z a obtenu un logement, suite à la réception d un bon de visite au début du mois d octobre Il a donc maintenant quitté la structure et dispose d un logement F1, au nord de Paris. Ses ressources lui permettent de payer son loyer qui est de Il bénéficie d une allocation logement qui lui permet d avoir une charge moindre pour se loger. Concernant ses ressources, il bénéficie d environ 600 grâce à son contrat en CDD et de plus, il bénéficie d un complément de ressources grâce au RSA. Il a pu renouveler au mois de décembre 2011, pour six mois, son contrat avec la RATP, ce qui lui donne une certaine stabilité pour faire face à ses obligations. Nous sommes optimistes pour l avenir de ce Monsieur qui a toujours su saisir les opportunités qui se présentaient à lui tant au niveau du travail que de la formation. Le travail que nous avons effectué avec ce monsieur a permit de démontrer que la nécessité d une bonne collaboration entre différents partenaires, permettait de faire évoluer de manière positive la situation d une personne. Rapport d Activité 2011 Page 29

30 Cité de refuge Centre espoir III La participation financière Etat Récapitulatif du payement de la participation financière des résidents et du remboursement des avances financières : ANNEE PARTICIPATION ALS PERCUE TOTAL ANNUEL AVANCE FINANCIERE AVANCE REMBOURSEE , , , , , , , , , , , , , , ,00 Observation : augmentation du paiement de la participation, malgré un nombre décroissant de résident dû aux travaux, et diminution de l ALS (de nombreux résidents pris en charge à Albin Peyron ne perçoivent pas d ALS, leur salaire dépassant le plafond des ressources). III Bilan des objectifs 2011 et objectifs 2012 Bilan des objectifs Travailler sur les dettes multiples à l entrée des résidents Travail d accompagnement à la gestion du budget réalisé en Mais en contrepartie, on note une augmentation des aides aux démarches administratives et aux dépenses de santé. 2. Améliorer les paiements de la participation financière Légère amélioration des participations due à une cohérence de travail entre l équipe éducative et la Direction 3. Anticiper le relogement Travail sur l épargne, l achat de première nécessité. Nette amélioration par rapport aux années précédentes. A poursuivre. Huit résidents étaient prêts au moment de leur relogement. 4. Difficulté du suivi des résidents en grande souffrance psychologique Accentuation du nombre de synthèses individuelles. Echanges fréquents avec nos partenaires «Santé mentale». Mobilisation et présence «rassurante», de concert avec les autres services, en particulier avec le service Hôtellerie Formations spécialisées. Accompagnement régulier dans les démarches extérieures. Rapport d Activité 2011 Page 30

31 Cité de refuge Centre espoir Deux objectifs seront travaillés en 2012 Premier objectif : travail d accompagnement des résidents dans les nouveaux espaces durant les travaux de réhabilitation. Deuxième objectif : S informer et déplacer l accompagnement des familles après les travaux de réhabilitation. III Conclusion La mission du CHRS, en accueillant les résidents sous une forme contractualisée tout au long du séjour, est la réinsertion de chaque résident dans la vie sociale et économique selon leurs potentialités. L investissement du résident dans son projet d insertion peut varier entre l entrée et la sortie du CHRS : Il arrive que la motivation du résident, pour diverses raisons soient fluctuantes. C est ce travail de redynamisation avec le résident qui a permis a certains d entre eux, après plusieurs mois d accompagnement, d accéder à un logement. Le but de l accompagnement est de travailler avec le résident même si la durée du séjour dépasse parfois les 24 mois de séjour. Accompagner le résident, c est aussi savoir lui donner l envie d aller vers un Mieux-être et, cela n est pas aussi évident face à des personnalités très fragilisées par les aléas de la vie et qui ont perdu la confiance dans leurs capacités. Les ruptures, l absence d expériences positives répétées, l échec, le manque de confiance en soi, l éloignement de la famille ou géographique, les souffrances psychiques contribuent à diminuer la capacité des résidents à se projeter d une manière positive dans un avenir plus confortable et à le construire sereinement. C est cette fragilité qui peut ressurgir à chaque moment chez les résidents et qui demande au travailleur social une attention tout au long de la prise en charge. L accompagnement des référents sociaux au plus près des objectifs d insertion du résidents avec les réunions de synthèse, de prolongation, ainsi que les rencontres résidents/salariés durant les réunions d étages, la visite des chambres, l accompagnement à l extérieur et les synthèses en interne avec le résident et les services Logement et Emploi a permis une meilleure insertion sociale en Rapport d Activité 2011 Page 31

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