Des exemples concrets de valorisation de données
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- Luc Rancourt
- il y a 8 ans
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1 L accès aux données pour la recherche & innovation» Workshop ACTA 8 Octobre 2015 Des exemples concrets de valorisation de données (problèmes rencontrés, solutions trouvées, valeur ajoutée du service...)
2 France Génétique Elevage : Système d Information Génétique Béatrice BALVAY (idele)
3 Un peu d histoire (1) 1966 : Loi sur l élevage Organise l amélioration génétique des ruminants Très forte implication des pouvoirs publics : Contexte fortement réglementé avec monopoles de zones d activité Financements publics abondants Collecte de données de terrain et transmission vers l INRA pour Indexation Un Système d Information à 2 niveaux : Régional - National Organismes de terrain non informatisés Mutualisation informatique au Centre Régional Informatique (CRI) Transmission par vecteurs standard vers le centre national INRA (CTIG) Arrêté du 9 mai 1973 sur accès aux données zootechniques Ont accès à toutes les données, pour leurs missions d amélioration génétique : INRA, ITEB (ex idele), UPRas(ex Organismes de Sélection), US (ex entreprises de sélection)
4 Un peu d histoire (2) Années 80 : Constitution de Bases de Données Régionales Accords inter-organismes d accès mutuels aux données Objectifs : Consolider les données par une mise en cohérence entre métiers Maximiser les valorisations des données par tous les acteurs pour : Inciter à la collecte en enrichissant les retours à l éleveur Fiabiliser les données par la détection des erreurs Collecte de données de terrain et transmission vers l INRA pour Indexation Années 90 : Conception du SIG Un système intégrant niveau régional et national dans un outil unique Un SI dont l ambition est d être «la colonne vertébrale» du SI de l élevage Un Système d Information conçu dans un monde très différent du monde actuel!
5 Un outil collectifpour : Fiabiliser les données collectées sur le terrain Faire circuler les données entre les acteurs de l amélioration génétique des bovins Mettre à leur disposition les données à jour explicitement définies au niveau national et gérées selon des règles connues de façon simple : une seule source constitue la référence.
6 Qu est-ce que le SIG? Un Système d Information constitué : D un NOYAU COMMUN NATIONAL Inséré au cœur des applications spécifiques de chaque site Périmètre fonctionnel du SIG : Identité des bovins, exploitations (= cheptels) et détenteurs Mouvements des bovins Événements de reproduction et filiations certifiées Performances lait et viande Pointages morphologiques et qualifications Index 3 éléments constituent le noyau commun : DONNEES : une base de donnée unique TRAITEMENTS : un «catalogue» de FONCTIONS de mise à jour ECHANGES : un système assurant la circulation entre sites
7 Circuit des principales données brutes ECEL OBC Labo C.L. Institut de l Elevage Données taureaux EDE MOCPB OS Parentés certifiées Perf. Lait et viande Taux C.L. EMPS Toutes données Pointages Qualifications ES Équipes T.E. I.A. Pointages testage lait Collectes Mises en place Applications Régionales BD - SIG + Fonctions SIG BD - SIG + Fonctions SIG Applications Spécifiques A R S O E C T I G EDE MOIPG Identités : * Cheptels * animaux * détenteurs Mouvements Données Brutes pour indexation Laboratoires analyses Réf. Génétiques Compatibilités Géné. INRA GABI
8 Forces du SIG Modèle de données unique sur tous les sites Travail inter organismes facilité Pas d équivoque sur la définition des données Application de mise à jour unique Règles de gestion connues et identiques sur tout le territoire Mise en place des évolutions mieux maîtrisées Mécanisme de transferts interzone de dossiers complets : Respect de la cohérence assuré Accès à l information depuis chaque site Une BD complète au CTIG : Plus d animaux épurés Consultation possible
9 Les services rendus avec les données SIG 2 cibles complémentaires : Les techniciens des organismes Les éleveurs Des services collectifs pour tout le territoire Indexation des reproducteurs Travaux de recherche collective (génétique, alimentation ) Calcul de résultats officiels (cumul lactation, Poids Age Type...) Production de documents officiels (fiches vaches, bilans troupeau ) Des services métiers fournis par les organismes de terrain Portails éleveurs Logiciels techniciens de collecte données et d appui technique Voire technico-économique Une valorisation des données dépassant largement les objectifs initiaux (génétique)
10 En apport et mise à jour de données Possible exclusivement par l application SIG : Les sites s interdisent tout accès direct à la BD-SIG en Mise à Jour Chaque site a organisé ses programmes régionaux en intégrant l appel des fonctions SIG et le traitement de leur réponse Donnée SIG : donnée officielle Seuls les organismes agréés peuvent mettre à jour la BD-SIG Notion d habilitation Les accès aux données dans le SIG Chaque organisme est référencé par un code unique Selon sa ou ses activités, il est HABILITÉ pour un ou plusieurs types d apports pour une zone et une (ou plusieurs) races données Pour chaque fonction, l appel est signé de l organisme apporteur et le SIG vérifie que celui-ci est habilité à apporter ces données
11 Les accès aux données dans le SIG En lecture des données Les valorisations des données de la BD-SIG sont de la responsabilité de chaque utilisateur Une charte «Droits et Devoirs» définit quelles valorisations chaque famille d organisme est autorisée à faire de chaque type de données Complétée après 2007 d un tableau des «Droits d accès» L accès en lecture à la BD-SIG (consultations, extractions, valorisations)est sous la responsabilité des instances décisionnelles du site dans le respect de la Charte puis du tableau
12 Les accès aux données dans le SIG Périmètre de l outil informatique collectif Une gestion «fermée» des apports de données Pour garantir la traçabilité et la fiabilité des données Une gestion «ouverte» des lectures de données Qui facilitait la multiplication des valorisations
13 Encore de l histoire Plus récente 2006 : Loi d orientation agricole Fin du monopole de zones pour la mise en place de l IA Création de l interprofession France Génétique Elevage Désengagement financier progressif de l état Arrêté SNIG du 12 septembre 2007 Années 2000 : La donnée, nouvelle valeur montante Restructuration des acteurs La donnée est un enjeu commercial Base du conseil en élevage (pour tous acteurs) Multiplication des sources possibles avec les nouveaux matériels (robots, capteurs ) Indexation GENOMIQUE 2014 : Ouverture à la concurrence du Contrôle de Performances L accès aux données devient un enjeu crucial!
14 Les impacts du nouveau contexte Une pression d organismes extérieurs pour l accès aux données Une demande forte des acteurs de renforcer la sécurité des données = gestion plus fermée des accès en lecture Une remise en cause de l intérêt de la mutualisation du système d information au niveau national Un mouvement «centrifuge» de privatisation des données Renforcement des systèmes d informations d entreprise Constitution de bases de données complémentaires, hors SIG sur le SIG Business changed a lot I d say even more: it evolved! Une évolution réglementaire importante : l arrêté SNIG du 24 mars 2015 : obligation du consentement de l éleveur
15 Les adaptations du SIG Fourniture d un service national de restitution automatique des données aux éleveurs : EDEL(depuis 2009) Définition d une typologie de données selon plusieurs statuts : Données SNIG réglementaires Données SNIG communes par accord interprofessionnel Données privatives Fourniture d outils adaptés à la gestion des données privatives Notion de «Standard FGE» pour garantir l interopérabilité des données et outils y compris privatifs Evolution technique des outils SIG : passage aux Web Service Qui permettent d implémenter la gestion des droits d accès D abord de l outil EDEL (aujourd hui) Puis l outil de gestion des consentements des éleveurs (demain) Enfin plus généralement pour accéder aux données SIG (après-demain)
16 Les perspectives Une période charnière pour le Dispositif Génétique Français, son interprofession FGE et son système d information le SIG. La restructuration des acteurs se poursuit, voire s accélère dans un contexte très concurrentiel L indexation génomique se généralise facilitant la production d index (rapidité, plus besoin de testage) Un nouveau Règlement Zootechnique Européen (RZUE) est en cours de rédaction qui bouleverse l organisation des métiers : Fin du monopole INRA de l évaluation des reproducteurs Responsabilité confiée aux «BreedSocietiesUE» du contrôle de performances et de l évaluation Passage d un dispositif réglementé à un dispositif contractuel Le marché du service à l éleveur s ouvre à de nouveaux acteurs y compris internationaux
17 Pour conclure Les organisations professionnelles s y préparent : Réflexion prospective de FGE : quel Dispositif Génétique Français demain? Audit EASI (des systèmes d information et d évaluation génétique) commandé par la CNE pour définir les conditions du maintien du système mutualisé Merci pour votre attention
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