Panorama du commerce de détail en Bretagne Edition 2015

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Panorama du commerce de détail en Bretagne Edition 2015"

Transcription

1 Panorama du commerce de détail en Edition 2015 Évolutions récentes du commerce de détail en

2 Editorial En 2015, le commerce de détail représente en près de établissements, soit plus de 15% du secteur marchand régional, et près de actifs. Ces chiffres atteignent établissements et près de actifs en y intégrant l hébergementrestauration. Cette branche compte ainsi autant d emplois que l ensemble des activités industrielles bretonnes. Au-delà de ce constat, cette nouvelle édition du Panorama du commerce vient confirmer un certain nombre de tendances à l œuvre ces dernières années qui soulignent le ralentissement auquel est confronté ce secteur. Nous observons ainsi : > Un parc d établissements en légère diminution à l échelle régionale. La a ainsi perdu près de 350 commerces au cours de l année > Un nombre d emplois total également orienté à la baisse, tant dans le commerce de détail que dans l hôtellerie-restauration. > Une stabilisation globale du plancher commercial à 5,8 millions de m². A ce titre, notons que le nombre total de GMS est également en diminution, et ce depuis Par ailleurs, les préoccupations actuelles sur la «désertification commerciale» de certains territoires ou les risques pesant sur la vitalité économique de nos centres villes rencontrent un nouvel écho dans nos analyses. Ainsi, en 2015, les Bretons ont à disposition 3 commerces de moins qu en 2010 pour habitants, perte plus marquée en milieu rural et dans les villes moyennes. En outre, 170 communes sont concernées par la problématique du «dernier commerce». Ces chiffres appellent à la plus grande vigilance. Ils marquent un «retournement de tendance» du secteur qu il nous faut collectivement prendre en compte dans nos actions et interventions. Dans cette perspective, le réseau des CCI de conduit des réflexions et propose des solutions pour une meilleure intégration dans les territoires des enjeux et des difficultés nouvelles du secteur du commerce. Il soutient directement les activités et les porteurs de projets, créateurs et repreneurs. Il est aux côtés de l ensemble des acteurs publics qui souhaitent s investir en faveur de la vitalité économique de leurs territoires et des entreprises qui les font vivre. Cependant, l édition 2015 met en évidence, dans un climat économique encore délicat, un timide retour à la croissance de l activité commerciale, favorisé par une légère hausse des dépenses des ménages. Les commerçants bretons interrogés en juin 2015 perçoivent quelques signes de redressement ; 28% d entre eux ont enregistré une hausse de leur chiffre d affaires sur le premier semestre, ils n étaient que 17% l an dernier à la même période à faire ce constat. Nous vous invitons à lire ce document précis et détaillé qui vous permettra de mieux comprendre les dynamiques du commerce de détail en. Ce travail témoigne de l engagement, depuis 2001, de la Chambre de Commerce et d Industrie de Région, en lien avec les observatoires locaux des Chambres de Commerce et d Industrie territoriales pour affiner notre connaissance du secteur. Nos publications sont disponibles et accessibles à tous. Ce sont des éléments clés sur lesquels s appuie le réseau des CCI de dans ses missions d accompagnement des entreprises et dans son rôle au service de l économie régionale et de l aménagement du territoire. François EVEILLARD Président Commission régionale Commerce CCI

3 Sommaire 04 LES ÉTABLISSEMENTS COMMERCIAUX 06 L EMPLOI DANS LE COMMERCE 08 L URBANISME COMMERCIAL 10 LA CONSOMMATION DES MÉNAGES ET L ACTIVITÉ DU COMMERCE 12 LE COMMERCE ET L ÉQUILIBRE TERRITORIAL 14 GLOSSAIRE MÉTHODOLOGIQUE

4 Les établissements commerciaux Après trois années de stabilité, consécutives à une décennie de croissance soutenue, le commerce breton a connu en 2014 une baisse significative du nombre de ses établissements (- 349). La compte désormais en 2015, moins de commerces en activité pour une surface de vente de 5,8 millions de m², soit 750 magasins de moins qu il y a cinq ans, offrant cependant un plancher commercial de m² supplémentaires. Près de commerces de détail en La compte, en 2015, commerces de détail en activité. Les commerces spécialisés en hygiène-santé et en alimentaire (avec respectivement 23% et 19% des établissements) représentent toujours les principales composantes du parc d établissements devant l équipement de la personne (17%) et l équipement de la maison (13%). Les généralistes ne représentent que 6% des points de vente. 2014, une année difficile L année 2014 a été une année particulièrement délicate pour le commerce breton. Le parc d établissements bretons affiche une perte nette de près de 350 unités sur l année, passant en dessous de la barre des structures. La conjoncture économique encore peu favorable a entrainé de nombreuses fermetures d établissements (2 464 sur l année, soit 44 de plus qu en 2013) et peu stimulé la création d entreprises (1 382, soit 293 de moins qu en 2013) ; elle n a pas plus encouragé la reprise d établissements (794 magasins ont changé de main contre 828 l année antérieure). Cette évolution négative du tissu commercial enregistrée en 2014 (-1,4%) rompt avec la tendance haussière de la période (croissance annuelle moyenne de +1,3%). Tous les secteurs sont touchés, à l exception des activités hygiène-santé qui comptent 55 commerces de plus en 2015 par rapport à Ce sont les commerces spécialisés en équipement de la personne qui payent le plus lourd tribu (-136 établissements sur l année). Etablissements par activité Culture, loisirs et services Hygiène-santé Généralistes Commerce de détail Équipement de la personne Alimentaire Équipement de la maison Nombre Hôtels-cafés restaurants Restauration Évolution sur 1 an Source : CCI - Ensemble des établissements commerciaux y compris hôtels-cafés-restaurants - données 2015 Taux Généralistes -7-0,4% Alimentaire -84-1,8% Équipement de la maison -91-2,6% Équipement de la personne ,2% Hygiène-santé ,0% Culture, loisirs et services -86-1,5% Ensemble commerce de détail ,4% Hébergement ,7% Restauration -45-0,4% Ensemble Hôtels-cafés-restaurants -29-0,2% ,0% Hébergement Evolution du nombre d établissements en depuis Commerce Hôtels-cafés de détail restaurants Source : CCI - Ensemble des établissements commerciaux y compris hôtels-cafés-restaurants - données 2010 à CCI Panorama du commerce de détail 2015

5 Etablissements par département ,3% ,1% ,3% ,1% ,1% ,9% 107 Nombre d établissements commerciaux et taux d évolution annuel Nombre d hôtels-cafés-restaurants et taux d évolution annuel Densité d établissements (nombre d établissements pour hab.) ,4% ,6% ,4% ,2% Source : CCI - Ensemble des établissements commerciaux y compris hôtels-cafés-restaurants - données 2015 Tous les départements ont vu leur parc d établissements commerciaux se réduire, à des degrés divers cependant. Alors que les Côtes d Armor et le Finistère connaissent un retrait significatif (-3,3% et -2,3%), le Morbihan et l Ille-et- Vilaine limitent la baisse (-0,4% et -0,1%). Une surface de vente de 5,8 millions de m² Le plancher commercial est resté globalement stable (-0,1%) sur l année, faisant suite à la faible hausse enregistrée en 2014 (+0,3%), évolution la plus faible enregistrée sur les cinq dernières années hôtels-cafés-restaurants Les activités hébergement-restauration représentent établissements hôteliers et cafés et restaurants en 2015 en. L année passée aura également marqué le tissu économique de ce secteur, particulièrement l activité restauration, avec une contraction du nombre d établissements d une cinquantaine d unités, faisant suite à la baisse plus sensible de 2013 (-103). Par ailleurs, l activité hébergement a, quant à elle, maintenu en 2014 son parc d établissements (+ 16). Cette évolution régionale masque des disparités d un département à l autre. Les Côtes d Armor présentent une baisse significative du nombre de leurs établissements (-3,1%) tandis que le Finistère et le Morbihan maintiennent leur parc et l Ille-et- Vilaine affiche une hausse modérée (+1,9%). Majoritairement des SARL Les formes sociétales sont devenues depuis plusieurs années le mode d exploitation commerciale privilégié tant pour les commerçants que pour les hôteliers-restaurateurs et représentent aujourd hui 69% des formes juridiques des entreprises pour les uns et 62% pour les autres. Plus de la moitié des chefs d entreprise bretons relevant de ces activités choisissent la SARL comme statut juridique. Surface commerciale Répartition des établissements par forme juridique Sociétés Surface totale (en millions de m²) Entreprises individuelles Répartition des formes de sociétés SARL Etablissements commerciaux SA Sté en Nom Collectif Evolution de la surface totale sur 1 an en m 2 en % Côtes d'armor 1, ,1% Finistère 1, ,3% Ille-et-Vilaine 1, ,2% Morbihan 1, ,1% 5, ,1% Source : CCI - Champ : établissements commerciaux - données 2015 Etablissements commerciaux Hôtels-cafés restaurants Sociétés Autres SARL SA Entreprises individuelles Source : CCI - Ensemble des établissements commerciaux y compris hôtels-cafés-restaurants - données 2015 Hôtels-cafés-restaurants Sté en Nom Collectif Autres Côtes d'armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan Source : CCI - Ensemble des établissements commerciaux y compris hôtels-cafés-restaurants - données 2015 CCI Panorama du commerce de détail

6 L emploi dans le commerce actifs bretons travaillent dans les activités relevant du commerce de détail, de l hébergement et de la restauration en Après une croissance des effectifs jusqu à la fin des années 2000, l emploi tend à se stabiliser depuis, voire à se contracter dans certains secteurs, notamment dans le commerce de détail. Le nombre de demandeurs d emploi inscrits à Pôle Emploi continue de progresser et les perspectives de recrutement pour 2015 restent encore timides. Une activité qui compte dans l économie régionale Début 2015, salariés travaillent dans les commerces de détail et les grandes surfaces en. L effectif total en incluant les non-salariés (très nombreux dans les commerces de moins de 300 m²) est estimé à plus de actifs. En intégrant les salariés de l hôtellerie-restauration et a minima les entrepreneurs individuels exerçant dans ces activités (pour évaluer la part des non-salariés), on atteint plus de actifs. Le commerce de détail ainsi composé, concentre plus de 12% de l emploi régional total et en fait un secteur économique d un poids comparable à celui de l industrie ( salariés). 25% des salariés travaillent dans les commerces généralistes, 22% dans la restauration, 10% dans l alimentaire, 10% dans l hygiène-santé, 9% dans l équipement de la maison, 9% dans les activités culture, loisirs et services, 8% dans l équipement de la personne et enfin 7% dans le domaine de l hébergement. Une dynamique de croissance qui marque le pas Après une progression soutenue jusqu en 2008, la dynamique générale de croissance des effectifs dans le commerce de détail est stoppée depuis début 2009, avec une stabilisation sur la période et une baisse significative sur la période récente. Sur la seule année 2014, ce secteur a supprimé 900 postes de travail salariés, soit une réduction de 0,9% par rapport à l année antérieure. Tous les départements connaissent un recul, plus ou moins fort : l Ille-et-Vilaine (-1.4%), les Côtes d Armor (-1,1%), le Morbihan (-0,6%) et le Finistère (-0,5%). L évolution bretonne est conforme à celle du niveau national (-0,5%). Le secteur de l hébergement et de la restauration a, quant à lui, maintenu ses effectifs salariés en 2014 (+0,1%), après deux années de dégradation, le gain dans la restauration compensant la perte dans l hébergement. L emploi salarié augmente en Ille-et-Vilaine (+1,6%) mais diminue dans les trois autres départements. Le secteur reste moins bien orienté qu au niveau national (+0,8%). Ces évolutions s inscrivent dans un contexte de légère contraction de l emploi salarié (-0,1% en 2014) au niveau breton, toutes activités confondues. Effectifs salariés par département ,5 % - 1,1 % ,6 % ,5 % ,4 % ,6 % ,6 % ,3 % Emploi salarié du commerce de détail Evolution sur 1 an Emploi salarié des hôtels-cafés-restaurants Evolution sur 1 an ,9 % ,1 % Source : Urssaf - données au 01/01/ CCI Panorama du commerce de détail 2015

7 Des demandeurs d emploi de plus en plus nombreux Le nombre de demandeurs d emploi (cf. glossaire) dans les métiers du commerce de détail inscrits à Pôle Emploi continue sa progression (+6,7% en 2014 par rapport à 2013), faisant suite à la hausse déjà soutenue de l année antérieure (+6,3%). Au 31/12/2014, Pôle Emploi comptabilisait demandeurs d emploi (catégories A, B, C) dans les métiers relevant du commerce de détail. Dans ceux de l hébergement restauration, ils sont également plus nombreux en 2014 : +9,8%, soit inscrits à fin décembre Les femmes restent largement majoritaires parmi les demandeurs d emploi (62%). Les jeunes de moins de 25 ans sont également plus fortement représentés (27% contre 17%, tous secteurs confondus). Le nombre de demandeurs d emploi de longue durée a également sensiblement augmenté dans le même temps (+13%). Evolution de l emploi salarié Commerce de détail Hôtels-cafés restaurants Source : Urssaf - données au 01/01 de l année Demandes d emploi dans les métiers du commerce, de l hébergement et de la restauration Demandes d emploi Métiers du commerce Métiers de l hébergement et de la restauration Effectif au 31/12/2014 Evolution sur un an Effectif au 31/12/2014 Evolution sur un an Demandeurs d'emploi de catégories A, B, C ,7% ,8% dont femmes ,2% ,5% dont jeunes de moins de 25 ans ,5% ,6% dont longue durée ,2% ,6% Source : DIRECCTE d après DARES Pôle emploi - données au 31/12/2014 Des perspectives de recrutement timides Selon l enquête de conjoncture menée en juin par la CCI auprès des chefs d entreprise du secteur, les embauches ont été peu nombreuses sur le premier semestre 2015 (9% d entre eux ont recruté, soit 3 points de moins que la moyenne régionale, toutes activités confondues), la priorité demeure le maintien des effectifs (78%). Les perspectives d embauche pour le second semestre sont encore peu engageantes mais mieux orientées que l an dernier (9% envisagent de recruter, contre 6% l an dernier à la même époque). La contrainte de réduction d effectifs est également moins prégnante qu en 2014 (12% contre 16%). Perspectives d évolution des effectifs Stable 78% En hausse 13% Evolution de l emploi depuis janvier 2015 En baisse 9% Ne sait pas 10% Stable 69% Perspectives à 6 mois En hausse 9% En baisse 12% Source : CCI - Enquête semestrielle de conjoncture - Entreprises du commerce, de l hébergement et de la restauration - Juin 2015 CCI Panorama du commerce de détail

8 L urbanisme commercial Les Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) présentes sur l ensemble du territoire breton occupent un plancher commercial de plus de 4 millions de m² en L évolution modeste de la surface commerciale enregistrée en 2014 s inscrit dans la continuité de ralentissement du développement de leur emprise, initiée depuis Cependant, les demandes d exploitation instruites en CDAC ont progressé fortement cette année et pourraient à l avenir venir rompre la tendance à la stabilisation de la période passée. Un tissu de GMS globalement stable La compte en 2015, établissements commerciaux de plus de 300 m², dont moins d un quart de grandes surfaces généralistes Les GMS spécialisées dominent le paysage de la grande distribution bretonne avec commerces. Près de 4 GMS sur 10 sont spécialisées dans la distribution de produits destinés à l équipement de la maison (meubles, bricolage, jardinage). Le nombre de GMS a globalement peu évolué sur la dernière année (-0,3%). Cependant, 2014 a été marquée par un nombre important de fermetures dans les activités équipement de la maison (61 fermetures pour 40 créations, soit moins 21 points de vente). Un plancher commercial qui évolue peu Au cours de l année 2014, la surface commerciale des GMS bretonnes a augmenté de m², soit une progression de 0,6% sur l année. Depuis 2012, l emprise des GMS en se stabilise et représente en 2015 une surface commerciale d un peu plus de 4 millions de m². Cette situation est en rupture nette avec les fortes progressions enregistrées au cours de la décennie précédente. L essentiel de la progression du plancher commercial enregistrée en 2014 s explique par la dynamique des enseignes de GMS spécialisées, contrairement à l an dernier où la faible progression des surfaces de vente était partagée entre les généralistes et les spécialisées. Le plancher commercial de la distribution spécialisée en effet a augmenté de m², soit une hausse de 0,9% sur l année. Ce sont notamment les activités relevant des services, de l hygiènesanté et de dépôt-vente qui sont à l origine de cette croissance, ce qui souligne une tendance à la généralisation d un format de vente de plus de 300 m² à un ensemble d activités commerciales de plus en plus divers. Une offre commerciale en GMS assez proche d un département à l autre La structure de l offre commerciale en GMS est globalement proche dans les quatre départements bretons avec partout un poids des établissements spécialisés de l ordre des deux tiers de la surface totale dominé par le commerce d équipement de la maison. Quelques différences peuvent être notées dans l occupation relative de l espace commercial des GMS généralistes. Les Côtes d Armor se distinguent par une plus forte proportion d hypermarchés ; le Morbihan présente une structure atypique avec une proportion plus élevée de supermarchés et une plus faible part d hypermarchés. Un maillage urbain composé de villes moyennes et une activité touristique contribuent à expliquer une présence plus importante des supermarchés. En Ille-et-Vilaine, la part plus modeste tenue par les généralistes tient à une position plus en retrait des supermarchés. Nombre et surface des établissements commerciaux de 300 m² et plus par activité Nombre d'établissements Surface en milliers de m² Evolution de la surface sur 1 an Taux d'évolution de la surface sur 1 an Généralistes Hypermarchés ,1% Dont Supermarchés ,2% Hard discount ,2% Grands magasins / magasins populaires ,5% Spécialisés ,9 % Équipement de la maison ,3% Dont Équipement de la personne ,0% Culture-loisirs ,2% Autres ,5% ,6 % Source : CCI - données CCI Panorama du commerce de détail 2015

9 Répartition de la surface des établissements commerciaux de 300 m² et plus 9,1% 10,9% 8,0% 15,7% 13,0% 3,1% 8,7% 5,7% 20,6% 9,1% 12,8% 3,8% 39,3% 7,2% 9,4% 8,4% 17,9% 9,8% Hypermarchés Supermarchés Hard discount Equipement de la maison Equipement de la personne Culture-loisirs Autres 40,2% 8,7% 7,5% 8,5% 14,7% 15,3% 44,2% 3,1% 8,3% 17,0% 8,8% 41,4% 3,9% 8,4% 12,5% 3,4% 41,6% Source : CCI - données 2015 Des demandes d exploitation en hausse en 2014 En 2014, les quatre Commissions Départementales d Aménagement Commercial ont instruit 102 dossiers de création ou d extension relevant de commerces soumis à autorisation (pour 89 demandes en 2013), totalisant une demande de surface nouvelle de m² (contre m² l année précédente). Sur cette période, 88% des dossiers déposés et 96% des surfaces sollicitées ont été acceptés par les Commissions, pour une surface moyenne par dossier accepté de m². 76% des demandes ont concerné des projets de création de nouvelles surfaces, contre 24% des projets d extension de surfaces déjà existantes. Les demandes se situent principalement autour de trois activités qui représentent près de 80% des surfaces sollicitées : > l équipement de la maison ( m², soit 31 % de la surface totale demandée ; à 90% de la création de surface), > l implantation ou l extension de cellules et/ ou galeries commerciales ( m², soit 28% ; trois quart des surfaces concernées sont des créations), > les grandes surfaces généralistes ( m², soit 19% ; un tiers d extension, deux tiers de surfaces nouvelles). Evolution de la grande distribution en Plancher commercial m Source : CCI - données 2010 à 2015 Equipement commercial - Dossiers soumis à autorisation Nombre de dossiers déposés % de dossiers acceptés Surfaces sollicitées (m²) Nombre de GMS Surface de GMS généralistes Surface de GMS spécialisées % de surfaces acceptées Nombre de GMS Surface moyenne acceptée (m²) Côtes d'armor % % 564 Finistère 22 97% % Ille-et-Vilaine 30 83% % Morbihan 36 82% % % % Source : CCI - Etablissements commerciaux, d après sites préfectures départementales - données 2014 CCI Panorama du commerce de détail

10 La consommation des ménages et l activité du commerce Le pouvoir d achat des ménages se redresse légèrement en 2014 favorisant leur consommation. L activité du commerce renoue avec une croissance encore fragile mais qui ne profite pas à tous les segments. L opinion des professionnels bretons sur leur activité semble plus confiante en l avenir. Des consommateurs moins attirés par le centre-ville Les ménages bretons consacrent en moyenne euros pour leurs dépenses de produits de consommation courante (hors automobile, carburant et fonctionnement du logement), selon une enquête menée en 2013 par les CCI de sur leurs comportements d achats (cf. glossaire méthodologique). Cette enquête permet également d analyser comment se répartissent ces dépenses entre le centreville et la périphérie. Sur les principaux pôles commerciaux bretons étudiés, qu ils soient majeurs ou secondaires, la part de marché du centre-ville est partout largement inférieure à celles des quartiers et périphéries. Elle se situe pour la majorité des pôles (20 pôles sur 23) entre 15 et 25% des dépenses injectées dans les commerces de ces pôles, toutes dépenses confondues. En étudiant uniquement les dépenses non alimentaires, la part du centre-ville est plus importante. Elle varie entre 11 et 39% selon les pôles (contre 9 à 31%, toutes dépenses confondues). Le poids significatif de la périphérie s explique très largement par l implantation des Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) à l extérieur des centres urbains. Cette forme de vente draine les 2/3 des dépenses des ménages bretons. Cette attractivité est renforcée pour les dépenses alimentaires effectuées à 80 % dans les GMS. Présent à la fois en centre-ville ou adossé à de grandes surfaces, le petit commerce capte quant à lui près de la moitié des dépenses consacrées à l équipement de la personne. Par contre, l analyse de ces pôles met en évidence qu il n existe pas de véritable lien entre la taille du pôle et la part de marché captée par le centre-ville. Des pôles commerciaux attractifs sur l ensemble du territoire La géographie de la consommation des ménages, issue de l enquête CCI, dessine la morphologie des zones d influence des principaux pôles commerciaux bretons et présente un territoire régional plutôt bien maillé en termes d attractivité commerciale. L équilibre entre les pôles majeurs et des pôles plus secondaires semblent bien s opérer. Les pôles de Rennes et de Brest sur des zones de chalandise tous produits (alimentaires et non alimentaires) n interfèrent pas sur les territoires limitrophes. Le centre avec les pôles de Carhaix, Pontivy, Loudéac et Ploërmel est commercialement bien pourvu. Les pôles littoraux exercent également une forte influence sur des territoires assez étendus. Dépenses des ménages selon les lieux d achat pour les principaux pôles commerciaux Morlaix 13% 82% 18% Lannion Saint-Brieuc 16% Saint-Malo 18% 82% 77% Brest 87% 23% 25% 31% 69% Carhaix 18% Quimper 82% 20% 80% 21% Concarneau Part centre-ville 79% Part quartiers-périphérie Lorient Pôle majeur Pôle secondaire Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de - données % Landerneau 17% 84% 83% Guinguamp 15% 85% 20% 80% Pontivy Hennebont 20% 80% Lamballe Loudéac 20% 80% 21% 79% Ploërmel 16% 84% 23% 17% 9% 77% 83% Auray 91% Vannes Redon Dinan 76% 24% Rennes Fougères 84% 71% 16% Vitré 29% > Pôles majeurs : chiffre d affaires supérieur à 200 M > Pôles secondaires : chiffre d affaires compris entre 121 et 200 M 10 CCI Panorama du commerce de détail 2015

11 Attractivité des principaux pôles commerciaux Lannion Saint-Malo Brest Landerneau Morlaix Guingamp Saint-Brieuc Lamballe Dinan Fougères Carhaix Loudéac Rennes Vitré Quimper Pontivy Hennebont Concarneau Lorient Auray Vannes Ploërmel Redon Zone de chalandise - Tous produits (2013) Zone primaire (très forte attractivité) Zone secondaire (forte attractivité) Zone tertiaire (attractivité moyenne) Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de - données Réalisation CCI Quimper Cornouaille Les zones de chalandises ont été constituées avec les principales villes bretonnes et si besoin avec leurs communes limitrophes, lorsque celles-ci accueillent une zone importante susceptible d influer sensiblement le comportement des ménages (présence d équipements commerciaux structurants). Des dépenses des ménages en légère hausse Après deux années de contraction, le pouvoir d achat se redresse en 2014 grâce notamment à la stabilité des prix. La consommation en bénéficie. Les dépenses des ménages poursuivent lentement le retour vers la croissance (+0,6% après +0,4% en 2013 et 0,3% en 2012), à un rythme toutefois nettement inférieur à celui d avant-crise (+2,2% entre 2000 et 2007). La consommation en produits alimentaires ralentit légèrement en 2014 (+0,6% après +1,0%). Les dépenses liées à l équipement de la maison (meubles, appareils ménagers,...) retrouvent une stabilité (+0,1%, après -1,6% en 2013). Celles liées à l équipement de la personne repartent à la hausse (+1,9% après 1,0%), grâce au rebond de la consommation de vêtements. La consommation de culture et loisirs renoue avec la croissance en 2014 (+0,6%) après deux années de recul. Les dépenses dans les hôtels-cafés-restaurants restent toujours orientées à la baisse (-0,9% après -1,4%). Soutien de la consommation des ménages depuis quelques années, la dépense de consommation en biens et services de l économie de l information décélère (+3,1% après +4,7%), en lien avec celle des services de télécommunications (+2,5% après +11,2%). Les dépenses de santé des ménages augmentent à un rythme moindre en 2014 qu en 2013 (+1,7% après +2,6%). Une reprise de l activité encore timide L activité du commerce, au niveau national, repart légèrement à la hausse en Les ventes ont progressé en volume de 0,8% (après -0,2% en 2013), grâce à une consommation des ménages plus soutenue que les années précédentes. Comme depuis 2010, les commerces non alimentaires profitent mieux de cette amélioration (+1,9%) que ceux à dominante alimentaire (-0,3%), portée principalement par le dynamisme de l activité équipement de l information et de la télécommunication (+8,6%). Les activités équipement de la maison (+1,8%), cultureloisirs (+0,8%) et équipement de la personne (vêtement-chaussure +0,8%, bijouterieparfumerie +3,0%) se redressent également. Les ventes du commerce alimentaire continuent de diminuer en 2014, baisse imputable au recul de l activité alimentaire des grandes surfaces, en particulier dans les supermarchés (-0,5%). En revanche, dans l alimentaire spécialisé et les petites surfaces à dominante alimentaire, l activité se redresse (+0,3% et +0,6%). Des perspectives mieux orientées pour 2015 La CCI enquête chaque semestre les chefs d entreprise de la région sur la perception de leur activité sur le semestre précédent et sur les perspectives pour le semestre à venir. Les commerçants interrogés en juin, bien que prudents dans un contexte économique encore fragile, semblent moins pessimistes que l an dernier à pareille époque et perçoivent quelques signes de redressement. Sur le premier semestre 2015, 28% d entre eux ont enregistré une hausse de leur chiffre d affaires (contre 17% en 2014), 33% un maintien (33% en 2014) et 39 % une baisse (50% en 2014). Pour le second semestre, 20% anticipent une hausse (14% en 2014), 40% la stabilité (34% en 2014) et 17% une baisse (32% en 2014). Dépenses des ménages bretons Montant total : 20,4 milliards d en 2013 Montant moyen par foyer : Répartition des dépenses selon les produits Achats selon les formes de ventes 7% 12% 17% 7% 42% Alimentaire Equipement de la personne Equipement de la maison Culture-loisirs Services et autres produits banals (hors auto) Accessoires auto Petit commerce alimentaire équip t. de la personne équip t de la maison culture loisirs ensemble 14% 48% 13% 21% 25% GMS 80% 43% 80% 67% 68% Autres (dont commerce électronique) 6% 9% 7% 12% 7% Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de - données % Source : Enquête Demande - Observatoires du Commerce - CCI de - données 2013 CCI Panorama du commerce de détail

12 Le commerce et l équilibre territorial Alors que les pôles urbains majeurs et le littoral offrent un équipement commercial plus développé, la couverture territoriale du commerce en reste satisfaisante grâce au maillage serré sur l ensemble du territoire de petites villes et de villes moyennes bénéficiant aux zones rurales moins bien dotées. Une offre commerciale bien présente sur le territoire breton En 2015, 96% des communes bretonnes disposent d au moins un commerce sur leur territoire dont 75% un alimentaire (ou généraliste) et 73% d entre elles bénéficient à la fois d une offre alimentaire et non alimentaire. Près de 7 Bretons sur 10 (68%) vivent dans les communes les mieux équipées (dotée d au moins 20 commerces). Et seulement 0,5% de la population bretonne ( personnes) résident dans les 54 communes, essentiellement rurales, sans commerce. Le nombre de communes équipées de 20 commerces ou plus a légèrement diminué sur les années récentes (-14 communes entre 2010 et 2015). Plus de communes face à la problématique du dernier commerce Début 2015, 116 communes (soit 9% des communes bretonnes) ne sont équipées que d un seul commerce. La plupart d entre elles (97%) sont rurales. Pour deux communes sur trois, le dernier commerce est le café, pour les autres, il s agit d un commerce de type alimentaire ou généraliste Bretons (1,7%) vivent dans ces communes concernées par la problématique du dernier commerce. Entre 2010 et 2015, 29 communes bretonnes supplémentaires doivent faire face à cette situation. Les Côtes d Armor et l Ille-et-Vilaine avec leurs structures communales plus denses que les deux autres départements bretons comptabilisent également un nombre important de communes disposant d un unique commerce (resp. 43% et 34% des communes bretonnes concernées). Equipement commercial des communes Equipement commercial selon les communes (y compris HCR) Communes sans commerce ou 1 seul 170 Communes ayant entre 2 et 9 commerces 566 Communes ayant 10 commerces et plus 534 Source : CCI - Ensemble des établissements commerciaux y compris hôtels-cafés-restaurants - données 2015 Répartition des communes selon le nombre de commerces Côtes d Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan commerce commerce à 4 commerces à 9 commerces à 19 commerces commerces et plus Ensemble Source : CCI - Ensemble des établissements commerciaux y compris hôtels-cafés-restaurants - données 2015 et rappel CCI Panorama du commerce de détail 2015

13 Densité commerciale selon les types de territoires en 2015 Densité pour habitants Espace rural Petites villes Villes moyennes Grandes villes et métropoles Ensemble (rappel 2010) (72) (124) (171) (133) (119) Taux d évolution annuel moyen du nombre de commerces entre 2010 et 2015 selon les territoires -1,2% -0,3% Espace rural Petites villes dont généralistes et alimentaires hôtels-cafés-restaurants autres commerces spécialisés ,7% 0-0,5% Villes moyennes Grandes villes et métropoles Ensemble Source : CCI - Ensemble des établissements commerciaux y compris hôtels-cafés-restaurants - données 2015 et rappel 2010 Source : CCI - Ensemble des établissements commerciaux y compris hôtels-cafés-restaurants - évolution Un équipement commercial différencié selon les types de territoires La présence du commerce sur l espace breton s analyse différemment selon les activités et les formes de distribution en fonction des types de territoires. La typologie retenue (communes rurales, petites villes, villes moyennes, grandes villes et métropoles cf. glossaire) met en évidence que l implantation d un commerce sur un territoire donné est fonction à la fois de sa population mais également de son rôle d attractivité sur les territoires voisins. L analyse des densités commerciales (nombre de commerces par habitant) selon les types de territoires montre que la répartition spatiale du commerce alimentaire ou généraliste est relativement bien équilibrée (les communes rurales disposent de 14 commerces pour habitants, les grandes villes et métropoles, 18). L implantation territoriale de la distribution spécialisée bénéficie aux grandes villes et métropoles, villes moyennes et petites villes, les communes rurales apparaissant plus déficitaires. Ces dernières ont en effet accès à une gamme plus restreinte (22 commerces pour habitants, quand les autres types de communes comptabilisent entre 60 et 87 commerces) avec une sous-représentation marquée de l équipement de la personne (un peu plus de 1 commerce pour habitants, entre 10 et 24 pour les autres territoires) et de la maison (5 commerces pour habitants contre 12 à 15). L espace rural est également le grand oublié de la grande distribution, puisque avec 32% de la population, il n est pourvu que de 8 % du plancher commercial des GMS. Sur la période , la densité commerciale a diminué partout, à l exception des grandes villes et métropoles. En moyenne, les Bretons ont à disposition, en 2015, 3 commerces de moins qu en 2010 pour habitants ; cette perte est plus marquée dans les communes rurales et les villes moyennes (moins 5). A l inverse, tous les territoires bretons ont connu une augmentation de la surface commerciale des GMS, les petites villes en ont particulièrement bénéficié (+8,8% entre 2010 et 2015, pour une moyenne régionale de +4,9%). Une complémentarité des territoires Les petites villes, relativement bien dotées en commerces alimentaires et généralistes (présence de supermarché) exercent une attraction sur l espace rural de proximité. Les villes moyennes, bien pourvues tant en commerces généralistes que spécialisés (166 commerces pour habitants) et disposant d une densité commerciale en GMS bien supérieure aux besoins de sa population (1 956 m² pour habitants pour une moyenne régionale de m²), apportent aux petites villes et à son environnement rural proche les ressources complémentaires nécessaires. Les grandes villes et métropoles disposent d une offre commerciale en adéquation avec leur population, ce qui leur confère une relative autonomie. Une densité plus marquée dans les pays du littoral L analyse de l implantation du commerce selon les pays met en évidence un équipement commercial plus étoffé dans les pays de la frange littorale (supérieur à la moyenne régionale), qui s explique notamment par une présence plus importante des activités hébergement-restauration sur ces territoires. Sur les cinq dernières années, l offre commerciale s est contractée dans une majorité de pays. Seuls cinq pays ont vu leur parc d établissements commerciaux s accroître : Brocéliande (+1,4%), Vannes (+0,9%) Rennes (+0,8%), Auray (+0,6%) et Vitré-Porte de (+0,2%). Densité commerciale en 2015 et évolution sur 5 ans selon les pays Brest - 0,2 % Morlaix - 1,8 % Trégor-Goëlo - 1,9 % Guingamp - 1,8 % Saint-Brieuc - 1,4 % Saint-Malo - 0,6 % Densité du parc pour habitants 150 établissements et plus de 130 à 149 établissements de 116 à 129 établissements de 100 à 115 établissements moins de 100 établissements Taux d évolution annuel moyen entre 2010 et 2015 Cornouaille - 0,8 % Centre-Ouest - 2,8 % Lorient - 0,3 % Auray + 0,6 % Pontivy - 0,9 % Centre - 2,4 % Vannes +0,9% Ploërmel- Cœur de - 0,5 % Dinan - 1,1 % Brocéliande + 1,4 % Redon et Vilaine - 0,1 % Rennes + 0,8 % Vallons de Vilaine - 0,1 % Fougères - 1,1 % Vitré- Porte de + 0,2 % - 0,5 % Source : CCI - Ensemble des établissements commerciaux y compris hôtels-cafésrestaurants - données 2015 et évolution Densité moyenne : 116 CCI Panorama du commerce de détail

14 Glossaire Méthodologique Champ d étude Commerce de détail Le champ d analyse de l offre commerciale retenu couvre le secteur du commerce de détail en magasin et comprend les activités suivantes : «généralistes» : petites et grandes surfaces à prédominance alimentaire : hypermarché, supermarché, hard discount, supérette, grand magasin et magasin populaire, alimentation générale = [NAF Rév.1 : 521 sauf 521A et J NAF Rév. 2 : 47.1 sauf 47.19B, 47.11A] «alimentaire» : boucherie, charcuterie, boulangerie, pâtisserie, poissonnerie, crèmerie, caviste, surgelés, fruits et légumes, épicerie fine = [NAF Rév.1 : 151F, 158B, C, D, K, 521A, 522 sauf 522L - NAF Rév. 2 : 10.13B, 10.71B, 10.71C, 10.71D, 10.82Z, 47.11A, 47.2 sauf 47.26Z] «équipement de la maison» : meubles, cuisines-salles de bains, décoration, bricolage, fourniture de matériaux, jardinage, électroménager, TV-hifi = [NAF Rév.1 : 524H, J, L, N, P, U, X - NAF Rév. 2 : 47.59, 47.43Z, 47.54Z, 47.63Z, 47.52, 47.53Z, 47.76Z] «équipement de la personne» : vêtements, chaussures, textiles, maroquinerie, bagagerie, bijouterie = [NAF Rév.1 : 524A, C, E, F, V - NAF Rév. 2 : 47.51Z, 47.71Z, 47.72, 47.77Z] «hygiène et santé» : pharmacie, parapharmacie, optique, orthophonie, orthopédie, coiffure, esthétique, parfumerie = [NAF Rév.1 : 523, 524T, 930D et E - NAF Rév. 2 : 47.73Z, 47.74Z, 47.75Z, 47.78A, 96.02] «culture-loisirs» : livres, journaux, multimédia, articles de sport et de loisirs = [NAF Rév.1 : 524R, W, Z - NAF Rév. 2 : 47.64Z, 47.42Z, 47.65Z, 47.61Z, 47.62Z, 47.41Z] «services» : tabac, pressing, cordonnerieclés, location vidéo et biens domestiques, développement photo, imprimerie, équipements auto, dépôt-vente, brocante, solderies = [NAF Rév.1 : 222C, 503B, 521J, 522L, 524Y, 525Z, 527A, 714B, 748A et B, 930B - NAF Rév. 2 : 96.01B, 95.23Z, 77.22Z, 77.21Z, 77.29Z, 74.20Z, 18.12Z, 45.32Z, 47.19B, 47.26Z, 47.78B, 47.78C, 47.79Z] Compte tenu du changement de nomenclature d activité (NAF) mise en place par l INSEE en 2008 (passage de la NAF 2003 Rév.1 à NAF 2008 Rév.2), l utilisation de cette table de correspondance permet la mise en cohérence des données pour assurer la continuité des séries statistiques. Certaines statistiques concernent seulement l activité NAF Rév.1 52 (NAF Rév.2 47) qui comprend le commerce de détail et la réparation d articles domestiques. Le champ d analyse de la demande commerciale couvre les produits et services correspondant aux secteurs et aux activités considérés pour étudier l offre commerciale (non compris HCR). HCR (Hôtels - cafés - restaurants) Aux activités de commerces de détail traditionnels ont été ajoutées dans cette édition, pour la plupart des indicateurs (sauf mention contraire), les activités d hébergement et de restauration (HCR). Hébergement : NAF Rév.2-55 Restauration : NAF Rév.2-56 Densité commerciale Ratio permettant de comparer l importance quantitative du commerce d un territoire à l autre. Se mesure soit par un nombre de commerces par habitant, soit par une surface commerciale par habitant. Enquête flux de consommations des ménages Cette enquête a été menée par téléphone au cours du 4ème trimestre 2012 et du 1er trimestre 2013 auprès de ménages bretons, échantillon représentatif au sens socio démographique sur chacun des bassins de vie (taille du ménage, CSP du référent). Elle porte sur les comportements d achat d un panel de 44 produits de consommation courante et représente en moyenne actes d achats par département. Liste des produits enquêtés Alimentaire : pain pâtisserie ; viande volaille ; charcuterie traiteur ; poissons-crustacés frais ; fruits légumes ; épicerie-boissons non alcoolisées ; crèmerie ; glaces-produits surgelés ; vins-alcools Equipement de la personne : layette puériculture ; prêt-à-porter enfant (3-14 ans) ; prêt-à-porter masculin (15 ans et +) ; prêt-à-porter féminin (15 ans et +) ; lingerie-bonneterie-sous-vêtements ; chaussures villes ; vêtements de sport ; chaussures de sport ; maroquinerie ; horlogerie bijouterie bijouterie fantaisie ; parfums et produits cosmétiques ; Optique médicale et solaire Equipement de la maison : literie-salons-meubles meublants ; arts de la table-décoration luminaires ; petit et gros électroménager ; TV-Hifimatériel photo et vidéo ; tissus, voilages, linge de maison, mercerie ; revêtements sols et murs ; bricolage (outillage, quincaillerie, matériaux) ; Jardinage (végétaux, outillage, mobilier) Culture, loisirs : CD, DVD, Blue Ray ; téléphonie ; livres ; Jeux-jouets (hors jeux vidéo) ; micro informatique logiciels jeux vidéo ; papeteriefournitures de bureau, articles de sport-cyclespêche et chasse Services et autres produits banals : produits d entretien ménager ; produits de toilette-hygiène corporelle ; pharmacie parapharmacie ; pressingcordonnerie-clés minute ; fleurs coupées compositions florales ; coiffure-soins esthétiques ; Journaux-revues magazines ; équipementpneumatique et petit entretien auto Etablissements commerciaux Les statistiques relatives au parc d établissements commerciaux et à sa démographie publiées dans ce document sont des données provisoires, disponibles au 1er janvier de l année et susceptibles de corrections intégrant notamment les radiations d établissements dont les Centres de Formalités des Entreprises auraient été informés après cette date. Par ailleurs, les données relatives à l urbanisme commercial présentées dans ce document pourront faire l objet d une actualisation, compte tenu de l évolution du mode de recueil d informations, liée à la mise en place de la nouvelle législation en matière d autorisation commerciale. Formes de distribution On distingue 3 formes de distribution : les GMS (ou grande distribution ) - Grandes et Moyennes Surfaces : établissements commerciaux de 300 m 2 ou plus (toute création ou évolution d un établissement dont la surface de vente est de 300 m 2 ou plus était, jusqu en 2008, soumise à autorisation délivrée en CDEC). Les GMS peuvent être généralistes (hypermarchés, supermarchés, hard discount, grands magasins et magasins populaires) ou spécialisées dans la distribution de certains produits (équipement de la personne, équipement de la maison ) ; les commerces traditionnels : établissements commerciaux d une surface de vente de moins de 300 m 2 ; les autres formes de ventes : VPC (vente par correspondance), commerce électronique, commerces non sédentaires (marché de détail), foires, salons Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) généralistes Surfaces commerciales non spécialisées classifiées suivant l orientation dominante du chiffre d affaires et la surface de vente. Orientation dominante du chiffre d affaires Surface Hypermarchés alimentaire (+ du 1/3 de CA en produits alimentaires) > m² Grands magasins non alimentaire (- du 1/3 de CA en produits alimentaires) > m² Magasins populaires alimentaire (de 1/3 à 2/3 de CA en produits alimentaires) 400 à m² Supermarchés alimentaire (+ de 2/3 de CA en produits alimentaires) 400 à m 2 Supérettes* alimentaire (+ de 1/3 de CA en produits alimentaires) 120 à 400 m 2 Maxidiscomptes ou hard discount* alimentaire (+ de 1/3 de CA en produits alimentaires) 120 à m 2 (Les maxidiscomptes ne constituent pas une catégorie particulière mais sont un sous ensemble des supermarchés ou des supérettes. Ils proposent à la clientèle des prix bas et un choix limité de produits) 14 CCI Panorama du commerce de détail 2015

15 Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) spécialisées On entend par grande surface spécialisée toute surface commerciale d au moins 300 m 2 spécialisée dans la vente au détail d un type de produits ou services. Le classement par activité est fait au regard de l activité principale du commerce spécialisé. Par exemple, une grande surface spécialisée en bricolage disposant d un rayon jardinerie est affectée pour la totalité de sa superficie en bricolage. La classification par activité retenue est la suivante : - Equipement de la personne : vêtement, lingerie, chaussures, laine, maroquinerie, montres, bijoux, accessoires ; - Equipement de la maison : tissus voilages, décoration luminaire, vaisselle, meubles, cuisines, literie, droguerie, papiers peints, bricolage, quincaillerie, jardinage, TV-Hifi- Musique, électroménager ; - Culture-loisirs : livres, papeterie-bureautique, disques, appareil photo-caméra, multimédia, jeux-jouets, journaux, articles de sports, cycles ; - Hygiène-santé : parfumerie, pharmacie, esthétique, optique-orthophonie, articles médicaux & orthopédiques, puériculture, coiffure ; - Autres : solderies, dépôt-vente, antiquitébrocante et services (pressing, location vidéo, développement photo, imprimerie, cordonnerie, clés, centres d équipements auto-moto (hors garages)...). Marché du travail Demandeurs d emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi Les demandeurs d emploi sont des personnes inscrites à Pôle emploi, organisme issu de la fusion entre l ANPE et le réseau des Assédic. Ces demandeurs d emploi sont regroupés en différentes catégories. Conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la définition d indicateurs en matière d emploi, de chômage, de sous-emploi et de précarité de l emploi (septembre 2008), la Dares et Pôle emploi présentent à des fins d analyse statistique les données sur les demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi en fonction des catégories suivantes : - catégorie A : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, sans emploi (catégories administratives 1, 2, 3 hors activité réduite) ; - catégorie B : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois), (catégories administratives 1, 2, 3 en activité réduite) ; - catégorie C : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois), (catégories administratives 6, 7, 8) ; - catégorie D : demandeurs d emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi (en raison d un stage, d une formation, d une maladie ), sans emploi, (catégorie administrative 4) ; - catégorie E : demandeurs d emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés), (catégorie administrative 5) ; Les entrées et les sorties des listes de Pôle emploi sont enregistrées pour l ensemble A, B, C (catégories administratives 1, 2, 3, 6, 7, 8). Population Le terme générique de «populations légales» regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population totale qui est la somme des deux précédentes. La population municipale est celle qui est utilisée à des fins statistiques ; la population totale est la plus souvent utilisée pour l application de dispositions législatives ou réglementaires. Toutes les statistiques de ce document intégrant des données de population reposent sur les populations municipales des communes (populations légales 2012) entrées en vigueur le 1 er janvier 2015 et obtenues à partir des enquêtes de recensement annuelles réalisées par l INSEE sur la période Typologie de territoires La typologie retenue dans cette étude s appuie sur la notion d unité urbaine. Cette notion repose sur la continuité du bâti et le nombre d habitants. On appelle unité urbaine une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) qui compte au moins habitants. Si l unité urbaine se situe sur une seule commune, elle est dénommée ville isolée. Si l unité urbaine s étend sur plusieurs communes, et si chacune de ces communes concentre plus de la moitié de sa population dans la zone de bâti continu, elle est dénommée agglomération multicommunale. Sont considérées comme rurales les communes qui ne rentrent pas dans la constitution d une unité urbaine : les communes sans zone de bâti continu de 2000 habitants, et celles dont moins de la moitié de la population municipale est dans une zone de bâti continu. La typologie distingue ainsi : - L espace rural ou communes rurales : communes qui n entrent pas dans la constitution d une unité urbaine - Les petites villes : communes appartenant à une unité urbaine de à habitants - Les villes moyennes : communes appartenant à une unité urbaine de à habitants - Les grandes villes et métropoles : communes appartenant à une unité urbaine de plus de habitants Zones de chalandise La zone de chalandise d un pôle commercial est la zone géographique d influence d où provient la majorité de ses clients. Elle est définie en sous-zones (primaire, secondaire, tertiaire) selon l attraction : - Zone primaire(ou de très forte attractivité) : supérieure à 80% - Zone secondaire (forte attractivité) : de 40 à 80% - Zone tertiaire (attractivité moyenne) : de 10 à 40% Les zones de chalandises des principaux pôles commerciaux de la région ont été constituées avec les principales villes bretonnes et si besoin avec leurs communes limitrophes, lorsque cellesci accueillent une zone importante susceptible d influer sensiblement le comportement des ménages (présence d équipements commerciaux structurants). Panorama du commerce de détail Publication éditée par la CCI. Directeur de la publication : Alain DAHER Responsable de la rédaction : Stéphanie BENVEL Rédaction : Stéphanie BENVEL Création graphique : korrigan-creations.com ISSN : La reproduction des informations de ce document est autorisée sous réserve de la mention de la source : «CCI Repères économiques» CCI Panorama du commerce de détail

Évolution du tissu artisanal en Bretagne

Évolution du tissu artisanal en Bretagne du tissu artisanal en Bretagne Alors que le nombre d entreprises artisanales bretonnes a baissé depuis 1990, 28 000 emplois salariés supplémentaires ont été créés dans le secteur en 14 ans. La taille des

Plus en détail

EQUIPEMENT COMMERCIAL

EQUIPEMENT COMMERCIAL Territem, au service des entreprises Information territoriale 2011-2014 > Offre globale Chiffres-clés Composition commerciale > Equipements structurants > Cartographies EQUIPEMENT COMMERCIAL Panorama OFFRE

Plus en détail

DEUX-SÈVRES. F é v r i e r 2015. Viséo 79,

DEUX-SÈVRES. F é v r i e r 2015. Viséo 79, Viséo 79, L O B S E R VAT O I R E D É PA R T E M E N TA L F é v r i e r 2015 L ÉQUIPEMENT EN DE LA PERSONNE DEUX-SÈVRES Chambre de Commerce et d Industrie des Deux-Sèvres Observatoire Economique, Viséo

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Evolution des commerces à Paris. Inventaire des commerces 2014 et évolutions 2011-2014

DOSSIER DE PRESSE. Evolution des commerces à Paris. Inventaire des commerces 2014 et évolutions 2011-2014 DOSSIER DE PRESSE Evolution des commerces à Paris Inventaire des commerces 2014 et évolutions 2011-2014 Contacts presse : Ville de Paris : Marie Francolin : presse@paris.fr / 01.42.76.49.61 CCI Paris :

Plus en détail

Les pôles commerciaux et leurs magasins

Les pôles commerciaux et leurs magasins Les pôles commerciaux et leurs magasins Julien Fraichard* Pour les commerçants, l'implantation de leur établissement dans le tissu urbain est primordiale. Certains types de commerces, comme les magasins

Plus en détail

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE SOMMAIRE. Décembre 2014 - N 6

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE SOMMAIRE. Décembre 2014 - N 6 NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE Décembre 2014 - N 6 ENQUETE DU 2 nd SEMESTRE 2014 SOMMAIRE Tendance générale Tendance par département Tendance par grand secteur Focus sur les conjoints

Plus en détail

La création d entreprise en milieu rural

La création d entreprise en milieu rural La création d entreprise en milieu rural Une définition du milieu rural Définir le monde rural à partir de la taille des communes nous paraît insuffisant. En effet, il est important de prendre en compte

Plus en détail

LE COMMERCE DE DÉTAIL EN RÉGION NORD-PAS DE CALAIS Situation et Perspectives AVRIL 2015

LE COMMERCE DE DÉTAIL EN RÉGION NORD-PAS DE CALAIS Situation et Perspectives AVRIL 2015 LE COMMERCE DE DÉTAIL EN RÉGION NORD-PAS DE CALAIS Situation et Perspectives AVRIL 2015 LES ÉTABLISSEMENTS 31 748 COMMERCES EN REGION LE COMMERCE DE DÉTAIL, REPRÉSENTE 1/3 DES ÉTABLISSEMENTS DE LA RÉGION

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Chambre de métiers et de l artisanat de région Nord - Pas de Calais. L artisanat de la région. Nord - Pas de Calais

Chambre de métiers et de l artisanat de région Nord - Pas de Calais. L artisanat de la région. Nord - Pas de Calais Chambre de métiers et de l artisanat de région Nord - Pas de Calais L artisanat de la région Nord - Pas de Calais Éditorial...5 I. État et évolution de l artisanat du Nord-Pas de Calais... 7 1. 46 341

Plus en détail

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT DES PAYS DE LA LOIRE 2nd semestre 2013 - Edition Janvier 2014 Au cours du second semestre, l activité a été contrastée. Même si le nombre d artisans déclarant une hausse

Plus en détail

ETUDE THEMATIQUE. Parution janvier 2015 CHIFFRES CLEFS SOMMAIRE L ARTISANAT DE L ALIMENTATION EN HAUTE-NORMANDIE.

ETUDE THEMATIQUE. Parution janvier 2015 CHIFFRES CLEFS SOMMAIRE L ARTISANAT DE L ALIMENTATION EN HAUTE-NORMANDIE. ETUDE THEMATIQUE L ARTISANAT DE L ALIMENTATION EN HAUTE-NORMANDIE Parution janvier 2015 CHIFFRES CLEFS 3 311 entreprises 3 471 établissements 2 198 établissements employeurs 5 971 salariés 1 551 apprentis

Plus en détail

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012 Dares Analyses juin 2013 N 037 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Emploi, chômage, population active : bilan de l année Avec la contraction de l

Plus en détail

Le profil des acheteurs à distance et en ligne

Le profil des acheteurs à distance et en ligne Le profil des acheteurs à distance et en ligne Étude réalisée pour le compte de La FEVAD, La Poste, Reed Exhibitions, CCI Grand Lille 24 octobre 2012 Synthèse de l étude - 1 LES HABITUDES DE CONSOMMATION

Plus en détail

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Claire de Kermadec* Les habitudes culturelles, la taille et la dynamique des marchés modèlent le paysage du commerce de détail en Europe.

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX 1 - Des communes inégalement desservies en terme d équipements 2 - Des pôles majeurs d attraction en terme d équipements 3 -

Plus en détail

Accompagnement et aides. financières de Pôle Emploi

Accompagnement et aides. financières de Pôle Emploi Accompagnement et aides Panorama des solutions pour lancer son activité : portage salarial, Co-working, incubateurs, pépinières d entreprises, : quelle solution retenir? - Madame Christine LEGAUD - RESEAU

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

Le centre de gestion a le plaisir de vous adresser les statistiques professionnelles élaborées à partir des dossiers de gestion 2013.

Le centre de gestion a le plaisir de vous adresser les statistiques professionnelles élaborées à partir des dossiers de gestion 2013. Statistiques 2013 3, rue de Lyon B.P. 531 71010 MACON CEDEX Tél. 03.85.21.90.60 Télécopie 03.85.21.90.69 E-mail : contact@cgai-macon.fr Agrément de la Direction Régionale des Impôts n 1.02.710 du 6 mars

Plus en détail

Annexes. Sources et concepts. Le zonage en zones d emploi 2010

Annexes. Sources et concepts. Le zonage en zones d emploi 2010 Sources et concepts L étude est basée sur le croisement de deux zonage d étude : celui en zones d emploi, mis à jour en 2010, et celui en bassins de vie (2012). La région Midi-Pyrénées est couverte par

Plus en détail

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d

Plus en détail

L emploi lié au tourisme dans le Territoire de Belfort

L emploi lié au tourisme dans le Territoire de Belfort Chiffres clés 1 207 emplois en moyenne sur l année 2011 dans le Territoire de Belfort*. Soit 850 emplois en équivalent temps plein (dont plus de 700 en zone urbaine). 2,4 % de l emploi total du département.

Plus en détail

titre : Conseil éligibles

titre : Conseil éligibles Les aides financières du Parc naturel régional de la Haute Vallée de d Chevreuse sont attribuées au titre : du programme d actions du PNR financé par le Conseil régional d Île de France, le Conseil général

Plus en détail

Préparation de la rentrée 2012 Conférence de presse mardi 17 janvier 2012-11h00 - Club de la presse - 9 rue Martenot à Rennes

Préparation de la rentrée 2012 Conférence de presse mardi 17 janvier 2012-11h00 - Club de la presse - 9 rue Martenot à Rennes 1/11 Dossier de presse Préparation de la rentrée 2012 Conférence de presse mardi 17 janvier 2012-11h00 - Club de la presse - 9 rue Martenot à Rennes sommaire fiche 1 fiche 2 L accueil des élèves et les

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE

IMMOBILIER D ENTREPRISE La transformation de bureaux en logements : un premier bilan PAR BRIGITTE JOUSSELLIN 1 Entre 1994 et 1998, plus de 500 000 m 2 de surfaces d activités ont été transformées en logements, permettant de résorber

Plus en détail

Avec près des deux tiers des

Avec près des deux tiers des Les Dossiers de l Observatoire Régional du Tourisme n 42 - mars 2012 Le poids économique de l hôtellerie de plein air en Pays de la Loire Plus de 600 campings Un chiffre d affaires annuel de 230 millions

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

- Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION

- Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION - Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION PRÉAMBULE Le secteur des services à la personne a connu une croissance très rapide

Plus en détail

Les solutions pour amorcer et héberger son entreprise

Les solutions pour amorcer et héberger son entreprise Les solutions pour amorcer et héberger son entreprise Animé par: Malo BOUESSEL DU BOURG - PRODUIT EN BRETAGNE Christine LEGAUD - CCI RENNES Annie LAUNAY - AD MISSIONS Différentes solutions pour accueillir

Plus en détail

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Synthèse Contrat d Objectifs Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Rédaction Christiane LAGRIFFOUL () Nadine COUZY (DR ANFA

Plus en détail

Baromètre local de conjoncture des arrondissements de Bar-sur-Aube et Chaumont N 4

Baromètre local de conjoncture des arrondissements de Bar-sur-Aube et Chaumont  N 4 N 4 Chiffres clés de l arrondissement de Source INSEE RGP 1999 Estimation CCI de Troyes et de l Aube Bar sur Aube Population 2007 : 29 427 hab. 9,8 % de la population auboise Superficie : 1 193 km2 Densité

Plus en détail

Portrait statistique de l emploi dans le commerce de détail. sur le périmètre de l inter-scot de l aire métropolitaine lyonnaise

Portrait statistique de l emploi dans le commerce de détail. sur le périmètre de l inter-scot de l aire métropolitaine lyonnaise Les Scot de l aire métropolitaine lyonnaise Agglomération lyonnaise Beaujolais Boucle du Rhône en Dauphiné Bugey-Côtière-Plaine de l Ain La Dombes Loire Centre Monts du Lyonnais Nord-Isère Ouest lyonnais

Plus en détail

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Dares Analyses FÉVRIER 2014 N 016 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques L EMPLOI DANS LES TRÈS PETITES ENTREPRISES EN DÉCEMBRE 2012 Les entreprises

Plus en détail

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance CONJONCT URE estre NOTE DE conjoncture TRIMESTRIELLE de L APEC N Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance Les recruteurs font toujours preuve de prudence dans leurs

Plus en détail

STATISTIQUES PROFESSIONNELLES

STATISTIQUES PROFESSIONNELLES STATISTIQUES PROFESSIONNELLES EXERCICES CLOS EN 2013 Une population étudiée de 5365 adhérents Environ 220 codes A.P.E. représentés 13 ratios étudiés en termes de moyenne, minimum, maximum, écart-type 1:

Plus en détail

Changements à venir au programme d interchange de MasterCard, en avril 2015.

Changements à venir au programme d interchange de MasterCard, en avril 2015. Le 18 novembre 2014 Changements à venir au programme d interchange de MasterCard, en avril 2015. En tant que commerçant partenaire de MasterCard, il est important que vous connaissiez le modèle économique

Plus en détail

Données au 1 er janvier 2015

Données au 1 er janvier 2015 2015 Données au 1 er janvier 2015 Sommaire Chapitres ELEMENTS DE CADRAGE ALSACE - TOUS SECTEURS Etablissements et effectifs en 2015 pp. 3 à 7 pp. 5 à 6 Etablissements par tranche d effectifs salariés en

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

d attractivité le développe économique, Le commerce Avril 2013 en collaborat

d attractivité le développe économique, Le commerce Avril 2013 en collaborat Mutations du commerce sur le secteur sauvegardé de Tours Etude 1996-2012 Le commerce est un élément de dynamisme et d attractivité des territoires ainsi qu un atout majeur en matière de vitalité et d animation

Plus en détail

URBAIN-RURAL : DE QUOI PARLE-T-ON?

URBAIN-RURAL : DE QUOI PARLE-T-ON? URBAIN-RURAL : DE QUOI PARLE-T-ON? B.H. Nicot 1 Juin 2005 «Entre 1990 et 1999, le rural en France métropolitaine a connu une croissance démographique de 4,2 % sur la période, tandis que l urbain ne croissait

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail Thème : Transport durable Orientation : Faire évoluer les pratiques de mobilité L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail par aire urbaine et département hors aires urbaines La part

Plus en détail

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise.

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. La zone de chalandise : une zone géographique de captation La zone de chalandise, ou zone d attraction, est le territoire géographique dans

Plus en détail

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013 Février 2015 - N 15.004 L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013 En résumé : En 2013, l emploi intermittent du spectacle concerne 254 000 salariés, 111 000 employeurs relevant du

Plus en détail

Le marché des bureaux dans le pays de Lorient en 2013

Le marché des bureaux dans le pays de Lorient en 2013 n 65 juin 2014 Le marché des bureaux dans le pays de Lorient en 2013 Observatoire n 4 Contact : Gilles Poupard 02 97 12 06 31 Sommaire Rappel de la démarche 5 Principaux résultats 2013 7 1. Le marché des

Plus en détail

Trébeurden Synthèse financière

Trébeurden Synthèse financière Jeudi 27 juin 2013 Trébeurden Synthèse financière Yvan Pellé Réunion publique Méthodologie (1) 2 Charges courantes ( personnel, fluides, entretien, contrats..) Excédent brut courant Produits courants (impôts,

Plus en détail

Services à la personne

Services à la personne Enquête régionale auprès des entreprises agréées 2010 Services à la personne Midi-Pyrénées En France : > 390 000 emplois créés depuis 2005 > Près de 2 millions de salariés dans les services à la personne

Plus en détail

Le commerce de proximité Repérage statistique et implantation sur le territoire

Le commerce de proximité Repérage statistique et implantation sur le territoire Le commerce de proximité Repérage statistique et implantation sur le territoire Gwennaël Solard Insee - Division Commerce Chargé d études 18 boulevard Adolphe Pinard 75675 Paris Cedex 14 tél : 01 41 17

Plus en détail

Economie, commerce et emploi

Economie, commerce et emploi 1 Economie, commerce et emploi Le tissu économique asniérois est aujourd hui en pleine mutation : les industries traditionnelles, en perte de vitesse, disparaissent depuis longtemps au profit des services.

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Artiscope. Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 2013 (2ème Semestre 2013 - Année 2013)

Artiscope. Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 2013 (2ème Semestre 2013 - Année 2013) Observatoire des Métiers et de l Artisanat Région Centre Juin 214 Artiscope Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 213 (2ème Semestre 213 - Année 213) La révision

Plus en détail

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires L0Z-Secrétaires Synthèse En moyenne sur la période 2007-2009, 484 000 personnes exercent le métier de secrétaire, assurant des fonctions de support, de coordination, de gestion et de communication. Les

Plus en détail

NORD (59) ROUBAIX Roubaix Est : Moulin, Potennerie, Sainte Elisabeth, Pile, Sartel Carihem, Trois ponts (ZRU - Liste prioritaire ANRU) Commerce diffus

NORD (59) ROUBAIX Roubaix Est : Moulin, Potennerie, Sainte Elisabeth, Pile, Sartel Carihem, Trois ponts (ZRU - Liste prioritaire ANRU) Commerce diffus NORD (59) ROUBAIX Roubaix Est : Moulin, Potennerie, Sainte Elisabeth, Pile, Sartel Carihem, Trois ponts (ZRU - Liste prioritaire ANRU) Le dispositif commercial existant Nature et composition Concentrations

Plus en détail

Bac BEP CAP. Certification. Tertiaire. Sanitaire et social alidation. Parti. Parcours. Réussite VAE. Titre professionnel. Diplôme. Durée parco BEP CAP

Bac BEP CAP. Certification. Tertiaire. Sanitaire et social alidation. Parti. Parcours. Réussite VAE. Titre professionnel. Diplôme. Durée parco BEP CAP ac Parcours Sanitaire et social alidation des personnes ayant passé un jury au cours de l année 2009 en Bretagne MARS 2012 Certification Bac Réussite Sanitaire et social Validation Parcours Certification

Plus en détail

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc Activité Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc PNR Monts d Ardèche 1-Dynamique du marché Caractéristiques du secteur d activité et perspectives (au niveau national)

Plus en détail

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148»

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148» «Extrait du cahier de l OPEQ n 148» LE CONTEXTE ECONOMIQUE DU PRF 2006-2007 PREQUALIFICATION, QUALIFICATION, ACCES A L EMPLOI En 2007, l emploi salarié privé en région tend à la hausse sur l ensemble des

Plus en détail

ENQUETE BESOIN EN MAIN-D ŒUVRE 2012 Bassin de Saint Etienne

ENQUETE BESOIN EN MAIN-D ŒUVRE 2012 Bassin de Saint Etienne ENQUETE BESOIN EN MAIN-D ŒUVRE 2012 Bassin de Saint Etienne 6 804 projets de recrutement en 2012 1 Sommaire 1 L ESSENTIEL 2 LES METIERS PORTEURS 3 LES METIERS NON SAISONNIERS 4 LES METIERS DIFFICILES 5

Plus en détail

Baromètre Affiliation

Baromètre Affiliation Collectif des Plateformes d Affiliation Baromètre Affiliation Bilan S1 2012 6 ème édition Présentation - Qui sommes-nous? - Notre rôle - Méthodologie Evolution du marché de l affiliation Evolution par

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

Bordeaux, jeudi 3 février 2011

Bordeaux, jeudi 3 février 2011 Pionnier du commerce en ligne, Cdiscount, filiale du groupe Casino, est le leader de la distribution par Internet en France. Cdiscount propose une offre de produits de plus de 100 000 références répartie

Plus en détail

Seule adresse Le Service Information et Etudes Economiques de la CCD

Seule adresse Le Service Information et Etudes Economiques de la CCD une Seule adresse Le Service Information et Etudes Economiques de la CCD BP 84 - Tél : 21 35 10 70 Fax : 21 35 00 96 - E-mail : ccd@intnet.dj - d'une opportunité à saisir, - d un partenariat à nouer, -

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail

Les comportements d achats multicanaux des internautes 9 ème baromètre FEVAD-Médiamétrie//NetRatings. extraits

Les comportements d achats multicanaux des internautes 9 ème baromètre FEVAD-Médiamétrie//NetRatings. extraits Les comportements d achats multicanaux des internautes 9 ème baromètre FEVAD-Médiamétrie//NetRatings extraits Juillet 2013 Contexte 2013 Un consommateur de plus en plus connecté 42,2 millions d internautes

Plus en détail

DES EXEMPLES DE PROJETS PRESENTES EN PDUC

DES EXEMPLES DE PROJETS PRESENTES EN PDUC Type d UC Outils du diagnostic Problématique Projet Magasin spécialisé dans la vente de produits pour l équitation Observation Analyse du compte de résultat Enquête clientèle Etude de concurrence Perte

Plus en détail

1 Travailler dans le secteur social

1 Travailler dans le secteur social 1 Travailler dans le secteur social Proposer des formations aux métiers de la solidarité. Accéder à un emploi dans un secteur porteur. Parmi les acteurs : AskOria, les métiers des solidarités Cet organisme

Plus en détail

COMMERCE. Paramètres-clés 4. Diagnostic 6. Enjeux 18. Principes 23

COMMERCE. Paramètres-clés 4. Diagnostic 6. Enjeux 18. Principes 23 2008 2012 COMMERCE Paramètres-clés 4 Accompagner le développement d un territoire en croissance 4 Intégrer la dynamique économique du territoire 5 Diagnostic 6 Une armature commerciale accompagnant le

Plus en détail

EQUIPEMENT COMMERCIAL

EQUIPEMENT COMMERCIAL e > Offre globale Chiffres clés Vocation > Composition commerciale Les grandes enseignes Les magasins > Cartographies EQUIPEMENT COMMERCIAL OFFRE GLOBALE Chiffres-clés Nombre et surface GLA Départements

Plus en détail

ÉDITORIAL. Chiffres Clés. 29% des emplois. 11% des établissements employeurs de la région

ÉDITORIAL. Chiffres Clés. 29% des emplois. 11% des établissements employeurs de la région ÉDITORIAL Les mutations environnementales, économiques et sociales n ont de cesse et depuis quelques années nous ressentons que cette vitesse d évolution tend à devenir exponentielle Que sera demain? Cette

Plus en détail

Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique

Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique Ministère de la Culture et de la Communication Direction générale des médias et des industries culturelles Service du livre et de

Plus en détail

culture chiffres PRODUCTION, DIFFUSION ET MARCHÉS Les entreprises du commerce du marché de l art 2009-4 François Rouet *

culture chiffres PRODUCTION, DIFFUSION ET MARCHÉS Les entreprises du commerce du marché de l art 2009-4 François Rouet * culture Secrétariat général Délégation au développement et aux affaires internationales Département des études, de la prospective et des statistiques 182, rue Saint-Honoré, 75033 Paris cedex 01 01 40 15

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Un climat des affaires conforté

Un climat des affaires conforté JUILLET 2015 Un climat des affaires conforté Même si une part toujours importante de TPE/PME enregistre un recul du chiffre d affaires, le bilan du 2 e trimestre marque une amélioration sensible, confirmée

Plus en détail

Dossier de presse. Opération vacances à la neige : accueillir les vacanciers en toute sécurité, une préoccupation majeure pour les services de l état

Dossier de presse. Opération vacances à la neige : accueillir les vacanciers en toute sécurité, une préoccupation majeure pour les services de l état Dossier de presse Opération vacances à la neige : accueillir les vacanciers en toute sécurité, une préoccupation majeure pour les services de l état le mercredi 11 janvier 2015 à la Clusaz Contact : Service

Plus en détail

Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin.

Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin. Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin. Les principaux points à retenir La fracture numérique de

Plus en détail

Ce dossier est édité par l Observatoire de l Association Nationale pour la Formation Automobile

Ce dossier est édité par l Observatoire de l Association Nationale pour la Formation Automobile Ce dossier est édité par l Observatoire de l Association Nationale pour la Formation Automobile Service études et prospectives 2 rue Capella Rond point Vega 44483 Carquefou Cedex 02.28.01.08.01 observatoire@anfa-auto.fr

Plus en détail

Secteurs et métiers en tension à Paris : éléments de cadrage

Secteurs et métiers en tension à Paris : éléments de cadrage Secteurs et métiers en tension à Paris : éléments de cadrage Réunion du Service Public de l Emploi Départemental (SPED) Séminaire de travail thématique Préfecture de la région d Île-de-France Préfecture

Plus en détail

CONTRAT RAQVAM. Inventaire de vos biens mobiliers ASSURANCE LOGEMENT ET VIE QUOTIDIENNE

CONTRAT RAQVAM. Inventaire de vos biens mobiliers ASSURANCE LOGEMENT ET VIE QUOTIDIENNE ASSURANCE LOGEMENT ET VIE QUOTIDIENNE maif.fr maif.fr CONTRAT RAQVAM Inventaire de vos biens mobiliers > Réalisez un inventaire pour chaque logement, ou local utilitaire distinct assuré (résidence principale,

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

Guide de création d une maison d assistants maternels (MAM)

Guide de création d une maison d assistants maternels (MAM) 2013 (MAM) Édito Le Conseil général et la Caisse d allocations familiales du Finistère favorisent le développement des modes d accueil de la petite enfance Le Conseil général du Finistère et la Caisse

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Bulletin. d opportunités. Département de l Essonne. Reprises PME/PMI - fonds de commerce et activités artisanales. numéro 2. n CCI Essonne PME/PMI

Bulletin. d opportunités. Département de l Essonne. Reprises PME/PMI - fonds de commerce et activités artisanales. numéro 2. n CCI Essonne PME/PMI Bulletin d opportunités Département de l Essonne Reprises PME/PMI - fonds de commerce et activités artisanales n CCI Essonne PME/PMI n tôlerie fine n métallerie de façades n Fonds de commerce n cafés -

Plus en détail

RESUME SYNTHETIQUE DE L IMPACT DES DELESTAGES SUR L ACTIVITE ECONOMIQUE ET LE BIEN ETRE DES POPULATIONS

RESUME SYNTHETIQUE DE L IMPACT DES DELESTAGES SUR L ACTIVITE ECONOMIQUE ET LE BIEN ETRE DES POPULATIONS RESUME SYNTHETIQUE DE L IMPACT DES DELESTAGES SUR L ACTIVITE ECONOMIQUE ET LE BIEN ETRE DES POPULATIONS La période récente a été marquée au Sénégal par des perturbations importantes dans la distribution

Plus en détail

Statistiques Exercice 2012

Statistiques Exercice 2012 Statistiques Exercice 2012 Bénéfices Industriels et Commerciaux MISE EN GARDE AUX UTILISATEURS Les informations communiquées dans ce fascicule sont communiquées titre indicatif et ne peuvent être considérées,

Plus en détail

ACCÉLÉRER LA CROISSANCE DE VOTRE ENTREPRISE À CHAQUE ÉTAPE DE SON DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL

ACCÉLÉRER LA CROISSANCE DE VOTRE ENTREPRISE À CHAQUE ÉTAPE DE SON DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL ACCÉLÉRER LA CROISSANCE DE VOTRE ENTREPRISE À CHAQUE ÉTAPE DE SON Un accompagnement personnalisé à chaque étape de votre développement! Bretagne Commerce International est une association d entreprises

Plus en détail

SOMMAIRE. Où et comment trouver une entreprise à reprendre? 4. L évaluation de l entreprise 6 Le budget à prévoir 7 Les droits d enregistrement 7

SOMMAIRE. Où et comment trouver une entreprise à reprendre? 4. L évaluation de l entreprise 6 Le budget à prévoir 7 Les droits d enregistrement 7 1 SOMMAIRE Quels sont les avantages d une reprise d entreprise? 4 Où et comment trouver une entreprise à reprendre? 4 Quelles sont les étapes à suivre? 5 Quelles sont les aides existantes? 6 Quels sont

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2010 Note semestrielle N 1 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1. CHIFFRE D AFFAIRES TOTAL DES CENTRES D AFFAIRES Chiffre d affaires total / surface totale

Plus en détail

Enquête globale transport

Enquête globale transport Enquête globale transport N 15 Janvier 2013 La mobilité en Île-de-France Modes La voiture L EGT 2010 marque une rupture de tendance importante par rapport aux enquêtes précédentes, en ce qui concerne les

Plus en détail

La zone d emploi de Rennes

La zone d emploi de Rennes Diagnostic La zone d emploi de Rennes La zone d emploi de Rennes est une zone très dynamique tant sur le plan démographique qu économique. Attractive, la zone attire essentiellement des actifs plus qualifiés

Plus en détail

Bas Saint-Laurent. Fiche régionale. Portrait régional de l emploi

Bas Saint-Laurent. Fiche régionale. Portrait régional de l emploi Portrait régional de l emploi (*) (*) (en milliers) Bas Saint-Laurent 200 756 habitants % du Québec 2,6 % Agriculture 3,1 Services publics 0,0 Construction 4,9 Emploi par groupe d âge (*) Bas Saint-Laurent

Plus en détail

Des TIC de plus en plus diversifiées dans les entreprises

Des TIC de plus en plus diversifiées dans les entreprises Des TIC de plus en plus diversifiées dans les entreprises Sonia Besnard, Pascale Chevalier, Patrice Victor, Insee Pays de la Loire Danièle Guillemot, Yusuf Kocoglu, Centre d études de l emploi En France,

Plus en détail

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Des tendances d évolution différenciées pour les femmes

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

NOGENT-LE-ROTROU (28 - Eure-et-Loir) Redynamisation du centre commercial «Les Gauchetières» Note descriptive du projet

NOGENT-LE-ROTROU (28 - Eure-et-Loir) Redynamisation du centre commercial «Les Gauchetières» Note descriptive du projet NOGENT-LE-ROTROU (28 - Eure-et-Loir) Redynamisation du centre commercial «Les Gauchetières» Note descriptive du projet Restructuration du pôle commercial «Les Gauchetières» à Nogent-le-Rotrou_27 janvier

Plus en détail

I) Evolution de la demande d emploi mensuelle

I) Evolution de la demande d emploi mensuelle Document rédigé le 27/04/2015 LES ESSENTIELS DE L EMPLOI - Chiffres de mars 2015 Plan : I) Evolution de la demande d emploi mensuelle (pages 1 et 2) - Catégorie A - Catégorie ABC - Entrées et sorties/offres

Plus en détail