APONÉVROSE PLANTAIRE SUPERFICIELLE OU FASCIA PLANTAIRE SUPERFICIEL

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1 APONÉVROSE PLANTAIRE SUPERFICIELLE OU FASCIA PLANTAIRE SUPERFICIEL L MEZITI - ZERHOUNI H GUERINI, E PESSIS, F L HUILLIER A FEYDY, JL DRAPÉ A CHEVROT Service Radiologie B CHU Cochin APHP Université Paris 5

2 ANATOMIE L APS est une lame fibreuse séparant les muscles superficiels, du Panicule adipeux plantaire

3 L aponévrose plantaire superficielle (APS) ANATOMIE comprend trois faisceaux : Latéral Central Médial L C M Stoller

4 Stoller ANATOMIE Le panicule adipeux plantaire ou coussinet graisseux (CG) recouvre la plante du pied. CG Le nerf plantaire latéral et sa branche calcanéenne inférieure ou nerf de l abducteur du V

5 Stoller ANATOMIE L APS prend son origine au niveau de la tubérosité calcanéenne postéro médiale, CG Aps L Aps C Aps M se divise en trois faisceaux (Central, Latéral Médial), puis se termine en 5 bandelettes sur les têtes métatarsiennes

6 ANATOMIE L APS recouvre un plan musculaire superficiel et profond Aps C Aps L Aps M Stoller CFO Abd V Abd H L APS Latérale recouvre l abducteur du V L APS Centrale recouvre le court fléchisseur des orteils : (CFO) ou court fléchisseur plantaire L APS Médiale recouvre le muscle abducteur de l hallux

7 Stoller ANATOMIE superficiel profond Aps C Aps M Aps L Abd V CFO Abd H CP LFH Le plan musculaire profond comprend : Le quadratus plantae ou carre plantaire Le long fléchisseur de l hallux

8 ROLE BIOMECANIQUE DU COMPLEXE SURO - ACHILLÉO -CALCANÉO - PLANTAIRE Il constitue une unité anatomique et fonctionnelle Ce complexe a un rôle de : Propulsion, d amortissement et d équilibre L APS grâce à sa Rigidité a un rôle de Soutien de l arche médiale du pied en amortissant les chocs lors de l appui au sol puis du déroulement du pied Son élasticité basse lui confère : une faible résistance aux sollicitations répétées,ou inhabituelles.

9 PHYSIOPATHOLOGIE LA PATHOLOGIE MECANIQUE MICROTRAUMATIQUE ET / OU DÉGÉNÉRATIVE : est la plus fréquente+++ elle est favorisée par : La surcharge et l hypersollicitation A l examen histologique : présence de microfissure de l APS avec désorganisation des fibres de collagènes, dégénérescence mucoïde et fibrinoïde,des myofibroblastes et hyperémie, on retrouve parfois des calcifications, une métaplasie cartilagineuse Mais pas de cellules inflammatoires!!! Les termes d Aponévrosite = fasciite et / ou Myoaponévrosite ne doivent plus être utilisés et on leur préfère le terme D APONÉVROPATHIE stoller

10 PHYSIOPATHOLOGIE LA PATHOLOGIE TRAUMATIQUE : La rupture primitive sur APS saine est l apanage du sportif!! La Rupture secondaire : est l évolution naturelle d une aponévropathie mécanique elle se traduit par des microfissures + dégénérescence mucoide lésion interstitielle rupture partielle rupture complète LA PATHOLOGIE INFLAMMATOIRE : L enthésite rhumatismale : (SPA,syndrome de Fessinger Leroy Reiter (FLR), rhumatisme psoriasique) LA PATHOLOGIE TUMORALE : La Fibromatose Plantaire : prolifération de fibroblastes

11 PATHOLOGIES DE L APS CENTRALE Insertion Enthesopathie Mécanique Inflammatoire Rupture Corporéale Aponévropathie Rupture Distale Fibromatose Rupture TALALGIES PLANTALGIES

12 OUI!!! FAUT IL FAIRE UNE IMAGERIE DEVANT UNE TALALGIE OU PLANTALGIE?? Pour Confirmer l atteinte de l APS et la typer pour adapter le traitement Pour évaluer la gravité des lésions Pour rechercher une lésion extra aponévrotique!!

13 QUELLE IMAGERIE? Toujours avoir à l esprit et respecter les «Critères ALARA» Radiographies standard Echographie +++ IRM

14 RADIOGRAPHIES STANDARD ENTHESITE : (stade tardif) Devant toute talalgie : Pied Face,Profil +++ : (RX mous, clichés en charge) épine avec érosions osseuses à bords flous CALCIFICATIONS: RUPTURES PIED CREUX : MYOAPONEVROPATHIE Enthesophyte ou épine calcanéenne mécanique

15 RADIOGRAPHIES STANDARD Buts : Eliminer une fracture de fatigue Processus évolutif osseux

16 APS CENTRALE : 4 mm, s amincit d arrière en avant COMMENT L EXPLORER EN ECHO sagittal coronal < 4,5 mm Calcanéum

17 APS APS calcaneum L C Coupe sagittale Abd V CFO coupe frontale M Abd H

18 COMMENT L EXPLORER EN IRM? Plans : coronal, sagittal T1,T2 (STIR, T2 Fat sat) L injection de gadolinium est nécessaire pour le bilan préopératoire de la pathologie tumorale Champ : 20 cm, Étude plus ciblée :10-16cm coupes: 3-5 mm

19 RESULTATS NORMAUX L APS est de bas signal ent1 et T2 Bien différenciée des muscles et coussinet graisseux de signal élevé CFO APS APS CENTRALE : 4 mm, S AMINCIT D ARRIERE EN AVANT L C M

20 PANICULE ADIPEUX APS CENTRALE CFO :COURT FLECHISSEUR DES ORTEILS CFO CP CALCANEUM CFO CP : CARRE PLANTAIRE CP

21 PANICULE ADIPEUX CFO CP APS CENTRALE CALCANEUS CFO : COURT FLECHISSEUR DES ORTEILS CP : CARRE PLANTAIRE C est l APS centrale qui est le siège de processus pathologiques

22 RESULTATS PATHOLOGIQUES La sémiologie radiologique est très proche quelque soit la pathologie une confrontation radio-clinique est indispensable pour différencier les différents tableaux: APONEVROPATHIE D INSERTION (=PROXIMALE ) ET CORPORÉALE RUPTURES : RECENTES, ANCIENNES ENTHESITES RHUMATISMALES PATHOLOGIE TUMORALE : FIBROMATOSE PLANTAIRE DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL : PATHOLOGIE EXTRA APONEVROTIQUE

23 APONÉVROPATHIE MÉCANIQUE «fasciite = aponévrosite» facteurs étiologiques HYPER SOLLICITATION contraintes mécaniques répétés : SPORTIFS : course, saut, danse (10%) DÉGÉNÉRESCENCE collagénique de l APS Vieillissement femme plus de 40 ans

24 APONÉVROPATHIE MÉCANIQUE «fasciite = aponévrosite» facteurs étiologiques vices architecturaux : pied plat ++ pied creux, brièveté du tendon calcanéen Surcharge pondérale, chaussage Diabète

25 APONÉVROPATHIE MÉCANIQUE «fasciite = aponévrosite» clinique Talalgies progressives postéro médiales mécaniques Majorées par la dorsiflexion des MTP!!! douleur à la marche Impotence fonctionnelle partielle Siege : enthèse, tiers postérieur Évolution : vers la rupture, passage à la chronicité si persistance de la symptomatologie > 6mois

26 APONÉVROPATHIE MÉCANIQUE «fasciite = aponévrosite» radiographies standard Normales ou Enthesophyte calcanéen inférieur (épine calcanéenne ) En cas de talalgie inférieure mécanique, l enthesophyte est présent dans 50% des cas, il ne représente pas l'élément responsable de la douleur aiguë, mais reflète indirectement des phénomènes de tractions chroniques et prolongés sur l insertion des muscles court fléchisseur des orteils, et abducteurs du V, I Schepsis AA, Leach RE, Gorzyca J. Plantar fasciitis. Clin Orthop 1991 ; 266 :

27 Enthésophyte calcanéen inferieur Épine calcanéenne L épine calcanéenne est située dorsalement au fascia plantaire APS APS calcanéum calcanéum Raccordement abrupt avec corticale Raccordement progressif

28 APONÉVROPATHIE MÉCANIQUE «fasciite = aponévrosite» IMAGERIE : Echographie L APS présente un épaississement supérieur à 4,5mm hypoéchogène On peut mettre en évidence des Irrégularités corticales Un œdème des tissus mous Une plage hypo ou anechogène doit faire suspecter un clivage voire une rupture L échographie permet de guider l infiltration

29 APONÉVROPATHIE D INSERTION MÉCANIQUE : Épaisseur > 4,5 mm de L APS centrale à son insertion APS CALCANEUM

30 APONÉVROPATHIE MÉCANIQUE «fasciite = aponévrosite» Échogénicité : hypoéchogène Attention à l artefact d anisotropie APS CALCANEUM

31 APONÉVROPATHIE MÉCANIQUE «fasciite = aponévrosite» APS APS CFO CFO NORMAL Aponévropathie corporéale : Épaississement hypoéchogène de l APS centrale

32 APONÉVROPATHIE MÉCANIQUE «fasciite = aponévrosite» doppler énergie Le doppler est positif dans 40% des cas chez les patients symptomatiques contre 5% chez les patients asymptomatiques

33 Aigue APONÉVROPATHIE MÉCANIQUE «fasciite = aponévrosite» IMAGERIE : IRM Épaississement de l APS, avec parfois un aspect irrégulier du versant superficiel signal intermédiaire T1 et T2 élevé Signal élevé du muscle CFO, et coussinet graisseux Chronique : Lorsque la symptomatologie persiste après 6mois d un traitement médical Épaisseur variable T1 : signal un peu augmenté T2 : le plus souvent de bas signal

34 61mm 6,1 APS calcanéum Épaississement de l aponévrose proximale > 4,5 mm

35 Enthésopathie mécanique CORONAL d insertion : IRM SAGITTAL CFO APS L APS C est épaissie à son insertion calcanéenne de signal élevé, avec œdème osseux du calcanéum = enthésopathie active signal élevé du panicule adipeux en rapport avec une hyperhémie

36 MYOAPONÉVROPAHIE AIGUE : ECHO/IRM normal Épaississement aponévrotique à son tiers postérieur avec des contours irréguliers versant superficiel, œdème en signal élevé T2 du muscle court fléchisseurs des orteils, hyperémie du panicule adipeux en signal élevé T2

37 Femme 49 ans Talalgies progressives depuis3mois s étendant sur tout le trajet de l APS la radiographie du pied de profil ne montre aucune anomalie

38 ÉCHOGRAPHIE Épaississement de l APS corporéale associé à un signal positif au doppler énergie ce signe est bien corrélé à la symptomatologie douloureuse de la patiente

39 Coronal DP fat SAT MYOAPONÉVROPATHIE CORPOREALE AIGUE : IRM Même patiente IRM : épaississement du tiers postérieur de l APS centrale de signal élevé en T1.T2, signal élevé du muscle CFO et hyperémie du panicule adipeux en signal élevé T2 CFO Sagittal DP fat SAT Sagittal T1

40 MYOAPONEVROPATHIE CHRONIQUE T1 T2 Épaississement fusiforme Bas signal T1 et T2 Dg différentiel : cicatrice hypertrophique (voir rupture)

41 APONEVROPATHIE D INSERTION ÉVOLUTION Présence d une image linéaire anechogène évocatrice de fissuration ou clivage Homme 50 ans Talalgies persistantes

42 APONEVROPATHIE D INSERTION ÉVOLUTION Homme 50 ans Talalgies persistantes

43 Homme 50 ans Talalgies persistantes Sagittal T2 FAT SAT Coronal T2 FAT SAT CFO une fissuration ou lésion interstitielle : résultat de microfissures et de dégénérescence mucoïde de signal élevé en T2 au sein d une enthésopathie d insertion avec persistance d une hyperémie modérée du panicule adipeux Noter l insertion de l épine au niveau du muscle CFO et non pas dans l APS

44 ENTHESOPATHIE EVOLUTION enthesopathie Homme 75 ANS, actif, Talalgies chroniques avec majoration des douleurs

45 La plage d hyper intensité traduit la dégénérescence mucoïde témoin d une rupture partielle compliquant une enthésopathie d insertion : avec œdème du calcanéum, du muscle CFO, hyperémie du panicule adipeux Rupture partielle sur enthésopathie d insertion calcanéum CFO

46 APONEVROPATHIE D INSERTION ÉVOLUTION Patient au ATCD d aponévropathie d insertion avec majoration des douleurs et impotence fonctionnelle l APS centrale est épaissie à son insertion et siège d une rupture complète de signal élevé en T2

47 L évolution naturelle d une aponévropathie mécanique FISSURATION SUR ENTHESOPATHIE 2 RUPTURE COMPLÈTE 4 ENTHESOPATHIE D INSERTION 1 RUPTURE PARTIELLE 3

48 APONEVROPATHIE TRAITEMENT APONÉVROPATHIE TRT MÉDICAL CONSERVATEUR : Arrêt sportif Orthèse plantaires - Strapping (décharge avec cannes anglaises jours si 3b) AINS Massothérapie INFILTRATIONS controversées Traitement chirurgical exceptionnel : fasciotomie réservée aux aponévropathies rebelles au traitement médical

49 APS APS Bord Médial Calcanéum Vue frontale plantaire Ponction par voie médiale au contact de l APS

50 ENTHESOPATHIE MÉCANIQUE INFILTRATION SOUS ÉCHOGRAPHIE Injection au contact de la face inférieure de l APS

51 ENTHESITES RHUMATISMALES Caractéristique des spondylarthropathies Fréquente dans SPA,psoriasis et FLR Survient précocement, peut être isolée et révélatrice de la maladie +++ IRM technique de choix dans le dépistage précoce avant l imagerie standard

52 ENTHESITES RHUMATISMALES a b Les signes radiologiques sont tardifs et montrent soit des érosions à bords (a) puis une hyperostose cicatricielle (b) Des Talalgies d horaire inflammatoire chez un sujet jeune de sexe masculin doivent faire rechercher systématiquement une spondylarthropathie l examen le plus performant est l IRM

53 Enthésite sur spondylarthrite ankylosante L IRM permet un diagnostic précoce d enthésite : en montrant un œdème du calcanéum puis elle montre un épaississement de l APS des signes inflammatoires du calcanéum, du panicule adipeux, et du muscle CFO, La sémiologie IRM est la même qu une enthésopathie mécanique seule la clinique est différente ;et sur le plan histologique il existe de réelles lésions inflammatoires STIR

54 LES RUPTURES Rupture aigue primitive : sportif Rupture secondaire sur aponévropathie Ruptures chroniques : Hypertophique kystique

55 PHYSIOPATHOLOGIE Traumatisme violent : Rupture aigue primitive Impotence fonctionnelle immédiate ecchymose

56 RUPTURES EN PLEIN CORPS CLINIQUE UNIVOQUE

57 RUPTURE RECENTE PRIMITIVE T1 La sémiologie est toujours la même : solution de continuité de l APS : de signal intermédiaire en T1signal élevé T2 au niveau de la rupture et des tissus péri aponévrotiques T2

58 RUPTURE RECENTE PRIMITIVE Basketteur Douleur plantaire brutale lors d un saut, rupture du tiers postérieur de l APS avec solution de continuité en signal élevé T2, du muscle CFO et panicule adipeux

59 RUPTURE RECENTE PRIMITIVE APS RUPTURE calca la forme talonnière postéro-interne est la plus fréquente: 80% sont les ruptures de topographie intéressant le tiers postérieur de l APS

60 RUPTURE DISTALE PANICULE ADIPEUX APS CFO L écho montre la solution de continuité de l APS centrale antérieure avec aspect très hypoéchogène des tissus péri aponévrotiques La forme plantaire moyenne est beaucoup plus rare (20 %). Elle correspond à une lésion du 1/3 moyen ou du 1/3 antérieur de l APS.Elle touche essentiellement les athlètes de haut niveau. -ROGER B., POUX D., CHRISTEL P., MONTALVAN B., BRASSEUR JL., GRENIER P. : Imagerie de l aponévrose plantaire superficielle (196 patients). In «: Chevrot A., Kahn M.F., Morvan G. Imagerie des parties molles de l appareil locomoteur «. Sauramps Médical 1993 :

61 Rupture distale APS C CFO NORMALE APS C CFO

62 Rupture distale de l APS centrale à sa partie antéro médiale : Échographie : rupture sous forme d une plage anechogène hétérogène L IRM : montre la rupture de l APS de signal élevé ent2 et des tissus péri aponévrotiques Rupture distale APS APS CFP CFP

63 RUPTURE SUR APONEVROPATHIE APS femme 45 ans Long passé de talalgies mécaniques avec un épisode de douleur aigue, l écho montre la présence d une image anechogène au sein d une aponévropathie corporéale

64 RUPTURE SECONDAIRE SUR APONEVROPATHIE CFO CALCANEUM Même patiente : rupture sur myoaponévropathie corporéale : APS corporéale est épaissie de signal élevé avec une plage en franc hypersignal témoin de la rupture,signal élevé du CFO, et du panicule adipeux plantaire

65 RUPTURE SECONDAIRE POST INFILTRATION T1 T2 Patient aux ATCD d enthésopathie d insertion mécanique ayant bénéficié d une infiltration avec rupture secondaire

66 RUPTURES ANCIENNES L interrogatoire du patient retrouve une douleur brutale initiale 2-12 mois avec impotence fonctionnelle deux types de lésions : CICATRICE HYPERTROPHIQUE CICATRICE KYSTIQUE

67 Cicatrisation kystique Rupture : chronique

68 CICATRICE KYSTIQUE T1 T2 une vacuolisation kystique de l épaississement de l APS : cavité intraaponévrotique signal élevé T1 et T2 en rapport avec les produits de dégradation de l hémoglobine de l hématome.

69 CICATRICE HYPERTROPHIQUE la cicatrice hypertrophique se traduit par un épaississement fusiforme de l APS, ne présente en imagerie aucune différence avec une myoaponévropathie chronique seul le contexte clinique permet une orientation étiologique. T2

70 QUEL TRAITEMENT? RUPTURE TRT ORTHOPÉDIQUE : immobilisation par botte pendant 6 semaines ( + trt Adjuvants) puis rééducation et orthèse

71 FIBROMATOSE : M DE LEDDERHOSE Prolifération fibroblastique bénigne de l aponévrose plantaire Bilatérale dans 10 à 50% Associée à une Maladie de Dupuytren dans10 à 65% des cas Nodules perceptibles mais non ou peu douloureux Rétraction tendineuse exceptionnelle

72 FIBROMATOSE : M DE LEDDERHOSE Deux Formes : nodulaire bien limitée, et infiltrante T1 et T2 : le signal est variable en fonction du degré de cellularité Présence d un Rehaussement après injection de gadolinium IRM : fait le bilan préopératoire +++en précisant : Le siège, nombre L Extension (formes infiltrantes +++) pour permettre une exérèse complète et éviter les récidives

73 LEDDERHOSE L échographie montre des nodules enchâssés dans l APS qui se traduit par le signe de l encorbellement, le doppler énergie montre l hyper vascularisation de ces nodules.

74 FIBROMATOSE L échographie dénombre ces nodules et permet de les mesurer

75 FORME NODULAIRE : 3 nodules hyper vascularisés enchâssés dans l APS antero- médiale FIBROMATOSE : M DE LEDDERHOSE L IRM est l examen de référence précise : Le siège et le nombre des nodules enchâssés dans l APS centrale antéro médiale T1: intermédiaire T2 : élevé Rehaussés par le gadolinium T1 GADO T1 STIR T1GADO

76 FIBROMATOSE : M DE LEDDERHOSE Forme infiltrante : 2 Nodules de l APS centrale antéro médiale à contours irréguliers hyper vascularisés T1 TSE T2 FS T1 GADO FS T1 T1 FS GADO

77 DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Fracture de fatigue Pathologie du panicule adipeux plantaire Syndrome de Baxter Syndrome du tunnel tarsien Pathologie tumorale: Synovialosarcome Sarcome à cellules claires

78 DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL : FRACTURE DE FATIGUE En cas de talalgie et de négativité de l écho une IRM doit être réalisée l IRM montre aisément le trait de fracture de bas signal au sein d une plage d oedeme osseux en signal élevé en T2 À une phase précoce infra radiologique l APS est normale

79 BURSITE INFRA CALCANÉENNE Amabilité du docteur Jean Louis Brasseur

80 Pathologie du panicule adipeux plantaire calcanéum APS Panicule adipeux L atrophie du panicule adipeux cette pathologie peut être la conséquence d un traumatisme direct, comme la chute d une grande hauteur avec réception sur le talon ou des lésions de cisaillement. Le plus fréquemment, il s agit d un état dégénératif chronique dû au vieillissement. Des microtraumatismes à répétition sont souvent retrouvés chez les sportifs (talonnade). Le traitement en est strictement conservateur, avec des souliers à talons amortissants

81 NEUROPATHIE DE BAXTER Atteinte du nerf calcanéen inférieur ou nerf de l'abducteur du cinquième orteil : C est la première branche du nerf plantaire latéral son atteinte est appelée neuropathie de Baxter par les anglo- saxons. Cette compression est présente chez 15% des patients avec talalgies chroniques et rebelles, plus souvent chez les athlètes. L'atteinte du nerf peut se faire sous l'arcade de l'abducteur de l'hallux par hypertrophie musculaire (abducteur de l'hallux et/ou carré plantaire) (1) L'atteinte du nerf calcanéen inférieur peut être plus distale, sous l'aponévrose plantaire, liée à une enthésopathie de l'aponévrose plantaire superficielle. (2) Selective atrophy of the abductor digiti quinti: an MRI study.. Recht MP, Grooff P, Ilaslan H, Recht HS, Sferra J, Donley BG. AJR Am J Roentgenol Sep;189(3):W AJR

82 Patient de 47 ans talalgies d horaire inflammatoire avec sensation de brulures lors de l appui du talon au sol au réveil, HLA B27+, Syndrome inflammatoire modéré radiographies normales

83 Qu en pensez vous?

84 On confirme l enthésite rhumatismale avec œdème du calcanéum, du CFO, et du panicule adipeux, et l atteinte de l APS centrale à son insertion Vous avez remarqué l atteinte œdémateuse en hyper signal T2 des tissus péri aponévrotiques de l APS latérale qui reste de bas signal normal cette atteinte prédomine sur le muscle abducteur du V. Nous concluons à une dénervation aigue par atteinte du nerf calcanéen inférieur de l abducteur du V ou neuropathie de Baxter compliquant l enthésite

85 PHLEBITE DE LA VEINE PLANTAIRE MEDIALE La thrombose des veines plantaires n'est pas rare mais son diagnostic est souvent retardé, entraînant une extension fréquente de la thrombose aux veines tibiales postérieures. Elle est Soit post traumatique, soit secondaire à une chirurgie vasculaire, soit idiopathique. Son diagnostic est facile en écho-doppler. Il faut penser à explorer les veines plantaires en présence d'une douleur de la plante du pied. Les thromboses des veines plantaires latérales semblent plus fréquentes que celles des veines plantaires médiales. Gillot V. Veines plantaires et pompe veineuse. Phlébologie 1995 ;48 :

86 CONCLUSION 1/2 Employer le terme d aponévropathie d insertion ou corporéale pour désigner une «aponévrosite ou fasciite» mécanique. L imagerie de l APS ne se conçoit qu avec confrontation radio clinique+++ L ÉCHOGRAPHIE est l examen de première intention qui répond aux attentes du thérapeute et permet de guider une infiltration

87 CONCLUSION 2/2 L IRM : est Indiquée devant la négativité de l échographie : Pour éliminer une pathologie extra aponévrotique Le bilan préopératoire des formes douloureuses et ou infiltrantes de fibromatoses plantaires Le diagnostic précoce des Enthésites rhumatismales

88 BIBLIOGRAPHIE BERKOWITZ J.F., KIER R., RUDICEL S. : Plantar fasciitis : MR Imaging. Radiology 1991 ; 179 : CARDINAL E., CHLEM R.K., BEAUREGARD G.C., AUBIN B., PELLETIER M. : Plantar fasciitis : Sonographic Evaluation. Radiology 1996 ; 201 : CHRISTEL P., RIGAL S., POUX D., ROGER B., WITVOËT J. : Traitement chirurgical des ruptures de l aponévrose plantaire. Rev. Chir. Orthop ; 79, 3 : ; CLAUSTRE J. : La talonnade. In : Claustre J., Bénézis C., Simon L. : le pied en pratique sportive. Monographies de podologie Ed. MASSON : DENIS A., CYWINER-GOLENZER CH. : Maladie de Ledderhose. in : De Sèze S., Ryckewaert A., Kahn M.F. et Guérin C. L actualité rhumatologique 1979, p L Expansion scientifique, Paris, FUREY J.G. : Plantar fasciitis. The painful heel syndrome. J Bone J Surg ( Am ). 1975, 57, 672. GENTIL A., PEYOIS M. : La maladie de Ledderhose. Podologie Expansion scientifique p INTENZO CM., WAPNER KL., PARK CH., KIM SN. : Evaluation of plantar fasciitis by three-phase bone scintigraphy. Clin Nucl. Med 1991 ; 1 : LESTER D-K., BUCHANAN J-R. Surgical treatment of plantar fasciitis. Clin. Orthop., 1984 ;186 : MORVAN G., BUSSON J., WYBIER M. : pathologie de l aponévrose plantaire superficielle.in : «Tomodensitométrie du pied et de la cheville «. Ed. Masson, 1991 :

89 BIBLIOGRAPHIE -MORVAN G., BUSSON J., WYBIER M.,,MATHIEU P. : Imagerie du pied et de la cheville. In : «Morvan G, Laredo J.D., Wybier M. : imagerie ostéo-articulaire Vol. 2 «. Ed. Flammarion ROGER B., POUX D., CHRISTEL P., MONTALVAN B., BRASSEUR JL., GRENIER P. : Imagerie de l aponévrose plantaire superficielle (196 patients). In «: Chevrot A., Kahn M.F., Morvan G. Imagerie des parties molles de l appareil locomoteur «. Sauramps Médical 1993 : SHEPSIS AA., LEACH RE., GORZYCA J. : Plantar fasciitis : etiology, treatment, surgical results, and review of the literature. Clin Orthop Rel Res 1991 ;256 : TRINQUIER JL., JARDE O., BOULU G., MEIRE P., VIVES P. : Aponévrose plantaire et aponévrectomie : intérêt de l IRM. Actualités podologiques. Sauramps Médical 1995 : WARREN BL. : Anatomical factors associated with predicting plantar fasciitis in long distance runners. Med. Sci. Sports Exerc., 1984 ; 16 : F.GIRES ;L.MEZITI : Aponévrose plantaire dans imagerie clinique du pied. A.CHEVROT, édition MASSON, 1997 ;10 : Gillot V. Veines plantaires et pompe veineuse. Phlébologie 1995 ; 48 : Franceschi C. Thrombophlébite des veines plantaires. Act Vasc Int 1997 ; 47 : Recht MP, Grooff P, Ilaslan H, Recht HS, Sferra J, Donley BG. Selective atrophy of the abductor digiti quinti: an MRI study.. AJR Am J Roentgenol Sep;189(3):W123-7.

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