MARCHÉ DE L EMPLOI ÉDITO CHIFFRES ET COMMENTAIRES DONNÉES DE JUIN 2015 MÉTIERS EN PÉNURIE ET FONCTIONS CRITIQUES CHIFFRES-CLÉS AU SOMMAIRE

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1 MARCHÉ DE L EMPLOI CHIFFRES ET COMMENTAIRES DONNÉES DE JUIN 2015 MÉTIERS EN PÉNURIE ET FONCTIONS CRITIQUES ÉDITO Les difficultés de recrutement en Wallonie sont évaluées chaque année par le service d analyse du marché de l emploi et de la formation du Forem, en s appuyant sur des indicateurs quantitatifs et sur l expertise de son réseau de conseillers. L exercice portant sur l année 2014 a permis d identifier une liste de 36 fonctions critiques sur le marché de l emploi wallon. La liste des fonctions critiques est, pour 2014, plus courte que jamais avec un taux moyen de satisfaction des opportunités d emploi transmises au Forem au plus haut depuis 2008, et un délai moyen de recrutement en baisse. À lire dans le «Focus» de ce mois. AU SOMMAIRE Édito...1 Demande d emploi... 2 Opportunités d emploi... 5 Focus : Métiers en pénurie et fonctions critiques en Retour sur : Les difficultés de recrutement et les postes vacants Secteur/métier du mois : L électronique Veille documentaire À savoir Les origines des difficultés de recrutement sont variées, autant que les méthodologies utilisées pour établir un diagnostic de criticité. La rubrique «Retour sur» présente dans la foulée deux sources alternatives qui complètent l analyse du marché de l emploi : l enquête de ManpowerGroup sur les pénuries de talents, menée auprès des employeurs belges, ainsi que l enquête européenne sur les vacances de postes, publiée par le Service Public Fédéral Économie. Durant le premier semestre 2015, le Forem a géré opportunités d emploi 1, soit 4,8 % de plus qu au cours de la même période en En dehors des postes de travail intérimaire et ceux liés à des aides publiques, les groupes professionnels les plus recherchés restent ceux de la formation initiale, des services administratifs, de la restauration, de la vente et des forces de vente, des soins paramédicaux et des services aux personnes. Quant à l effectif de la demande d emploi en Wallonie 2, il s inscrit à la baisse en juin 2015 comparativement à juin Le nombre de demandeurs d emploi inoccupés a diminué de 2,9 % en un an. Cette baisse synthétise toutefois des évolutions différenciées selon les caractéristiques sociodémographiques des personnes. Un zoom est par ailleurs fait ce mois-ci concernant les demandeurs d emploi âgés de 50 ans et plus. La page «Secteur/métiers du mois» aborde la filière de l électronique, ses enjeux en termes d emploi et son impact prépondérant sur l ensemble de l activité économique. Électronique pour électronique, nous vous invitons à cliquer sur la «Veille documentaire», qui rassemble quelques conseils de lectures utiles à la bonne compréhension du marché de l emploi, ainsi que sur la rubrique «À savoir» pour d autres circuits d informations. Bonnes vacances, et bonne déconnexion CHIFFRES-CLÉS Wallonie Taux de chômage harmonisé (BIT), 1 er trimestre 2015 : 12,3 % Chômeurs demandeurs d emploi indemnisés, mai 2015 : Wallonie (hors Communauté germanophone), juin 2015 D.E. demandeurs d allocations : Jeunes en stage d insertion : Indicateur de demande d emploi : 12,1 % (sources : SPF Économie, ONEM, le Forem) 1 Hors opportunités diffusées pour les autres Services publics régionaux de l Emploi, et hors flux des autres partenaires. 2 Hors Communauté germanophone. MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

2 DEMANDE D EMPLOI INDICATEURS HARMONISÉS AU NIVEAU EUROPÉEN Cette rubrique présente les principaux indicateurs du marché de l emploi tels que définis suite aux recommandations du Bureau International du Travail (BIT). Les taux d activité, d emploi et de chômage sont calculés sur base des résultats des Enquêtes sur les Forces de Travail (EFT) réalisées par le SPF Économie, qui en publie les résultats par année et par trimestre. Au premier trimestre 2015, le taux d activité en Wallonie est de 63,7 % et accuse un recul de un point de pourcent (p.p.) par rapport au premier trimestre Cet indicateur, qui rapporte la population active (occupée et inoccupée) à la population en âge de travailler (de 15 à 64 ans), exprime dans quelle mesure la population se présente sur le marché de l emploi. Le taux d emploi a diminué au cours de la même période, atteignant les 55,8 % (- 1,3 p.p.). Ce taux ne rapporte quant à lui que la population active occupée à la population en âge de travailler, indiquant la participation effective de la population au travail. Le chômage wallon a vu son taux augmenter entre les premier trimestre 2014 et 2015 de 0,7 p.p., à 12,3 %. Ce taux est resté stable en Flandre (5,5 %) et a diminué à Bruxelles de 0,7 p.p. pour atteindre 17,8 %. Notons que le taux de chômage des jeunes wallons de moins de 25 ans reste orienté à la baisse sur base annuelle durant cette période (de 34,8 % à 30,5 %). Taux d activité harmonisé (%) 2014 annuel Taux d emploi harmonisé (%) 2014 annuel CHÔMEURS COMPLETS INDEMNISÉS DEMANDEURS D EMPLOI L ONEM communique tous les mois la statistique des chômeurs demandeurs d emploi indemnisés 1. Cette statistique renseigne sur l importance des paiements effectués par l ONEM. En Wallonie, le nombre de chômeurs complets demandeurs d emploi indemnisés (CCI-DE) est passé de en avril 2015 à en mai 2015, soit une hausse de 3,1 %. À un an d écart, la Belgique voit à fin mai 2015 le nombre de CCI-DE diminuer de 4,4 %. Cette baisse ne concerne cependant toutes les régions du pays (+ 1,0 % en Flandre, - 5,9 % à Bruxelles et - 8,6 % en Wallonie). Chaque mois, l ONEM analyse également la moyenne sur les trois derniers mois 2 du nombre de chômeurs, qu elle compare au même trimestre de l année précédente. La tendance wallonne reste orientée à la baisse. De mars 2015 à mai 2015, le nombre de CCI-DE a ainsi diminué de 10,9 % par rapport à la même période un an plus tôt. Plus d informations sur les statistiques des chômeurs complets indemnisés sur le site de l ONEM annuel Taux de chômage harmonisé (%) 2014 annuel 2014 trimestre * trimestre 1 Wallonie 64,2 56,5 11,4 12,0 11,6 12,3 Bruxelles 66,6 54,3 19,3 18,5 18,5 17,8 Flandre 69,9 66,4 5,1 5,1 5,5 5,5 Belgique 67,7 61,9 8,5 8,6 8,8 8,8 Source : SPF Économie, Direction générale statistiques et information économique - Enquêtes sur les Forces de Travail * dernières données disponibles Chômeurs complets indemnisés demandeurs d emploi Mai 2015 Hommes Femmes Total Wallonie Bruxelles Flandre Belgique Source : ONEM, Stat info 1 Après un emploi à temps plein ou après les études, mais également, depuis juillet 2014, sur base d un travail à temps partiel volontaire et les CCI-DE avec complément d entreprise. Les données et évolutions présentées ici tiennent compte de ces modifications. 2 Moyenne mobile trimestrielle. MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

3 DEMANDE D EMPLOI VUE SYNOPTIQUE DES DEMANDEURS D EMPLOI INOCCUPÉS À FIN JUIN 2015 Fin juin 2015, la Wallonie (hors Communauté germanophone) dénombre demandeurs d emploi (D.E.) demandeurs d allocations et jeunes en stage d insertion. À ces personnes, il convient d ajouter demandeurs d emploi inscrits obligatoirement et demandeurs d emploi inscrits librement, pour un total de demandeurs d emploi inoccupés (D.E.I.). ÉVOLUTION DES DEMANDEURS D EMPLOI INOCCUPÉS Par rapport au mois passé, le nombre de D.E. demandeurs d allocations et de jeunes en stage d insertion en Wallonie (hors Communauté germanophone) augmente de unités (+ 1,0 %). Le nombre total de D.E.I. augmente quant à lui de 1,2 % en un mois, soit personnes de plus. Par rapport à l an dernier, soit de juin 2014 à juin 2015, le nombre de D.E. demandeurs d allocations et de jeunes en stage d insertion recule de unités (- 8,3 %). Sur l ensemble des D.E.I., la baisse est de - 2,9 % (soit personnes en moins). À fin juin 2015, l indicateur de demande d emploi s élève à 12,1 % de la population active wallonne ; il était de 13,3 % en juin Le taux de demande d emploi est de 15,0 % (15,4 % en juin 2014). À un an d écart : le nombre de D.E.I. diminue davantage parmi les femmes (- 3,7 %) que parmi les hommes (- 2,2 %). à l exception des personnes de 50 ans et plus (+ 1,1 %), toutes les classes d âge s affichent à la baisse. Les diminutions les plus marquées s observent chez les D.E.I. âgés de 30 à moins de 40 ans (- 5,0 %) et ceux de 40 à moins de 50 ans (- 5,6 %). c est parmi les D.E.I. dont la durée d inoccupation est comprise entre six mois et moins d un an que le recul est le plus marqué (- 10,3 %). 1 L indicateur de demande d emploi rapporte le nombre de D.E. demandeurs d allocations et jeunes en stage d insertion à la population active calculée par le Steunpunt WSE pour l IWEPS (dernière estimation disponible, moyenne 2013). 2 Le taux de demande d emploi correspond au nombre de D.E.I. divisé par la dernière estimation de la population active. Parmi ces D.E.I. : 52 % sont des hommes ; 19 % sont âgées de moins de 25 ans, 26 % ont 50 ans et plus ; 49 % sont au plus diplômées de l enseignement secondaire du 2 ème degré ; 24 % sont inoccupées depuis moins de six mois et 40 % depuis deux ans et plus. Juin 2015 D.E. demandeurs d allocations (DEDA) Jeunes en stage d insertion (JSI) D.E. demandeurs d allocations Source : le Forem Total DEDA et JSI Demandeurs d emploi inoccupés D.E. inscrits obligatoirement Jeunes en stage d insertion D.E. inscrits librement Inscrits obligatoirement Total Demandeurs d Emploi Inoccupés (D.E.I.) Inscrits librement Ecart annuel D.E.I. Répartition selon la classe d âge Moins de 25 ans ,6 % 25 ans à moins de 30 ans ,6 % 30 ans à moins de 40 ans ,0 % 40 ans à moins de 50 ans ,6 % 50 ans et plus ,1 % Répartition selon le niveau d études Primaire + sec. de base ,8 % Secondaire 2 ème degré ,7 % Secondaire 3 ème degré ,9 % Supérieur ,4 % Apprentissage ,1 % Autres ,3 % Répartition selon la durée d inoccupation Moins de 6 mois ,7 % 6 mois à moins d 1 an ,3 % 1 an à moins de 2 ans ,9 % 2 ans à moins de 5 ans ,7 % 5 ans et plus ,1 % Total ,9 % Source : le Forem MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

4 DEMANDE D EMPLOI LES DEMANDEURS D EMPLOI INOCCUPÉS DE 50 ANS ET PLUS Depuis 2002, la demande d emploi des personnes âgées de 50 ans et plus n a cessé d être à la hausse sur base annuelle. Le boom qu a connu la demande d emploi dans cette tranche d âge est à relier au redressement progressif de l âge à partir duquel les chômeurs peuvent obtenir une dispense d inscription comme demandeur d emploi. Suite au passage de cette dispense de 50 ans en 2002 à 58 ans en 2004, la demande d emploi a enregistré une hausse de personnes âgées de plus de 50 ans entre 2002 et 2010 (passant de D.E.I. à D.E.I.). En outre, après une hausse de 3,8 % entre 2010 et 2012 (- 1,8 % pour l ensemble de la demande d emploi), le nombre de demandeurs d emploi âgés de 50 ans et plus a encore augmenté sous l effet d un nouveau relèvement à 60 ans en janvier 2013 : + 7,9 % entre 2012 et 2014 (+ 2,4 % pour l ensemble de la demande d emploi). Enfin, le dernier allongement de la disponibilité à 65 ans devrait aussi faire gonfler la demande d emploi dans les tranches d âge les plus élevées, en particulier au-delà de 60 ans. À fin juin 2015, D.E.I. sont âgés de 50 ans et plus dont D.E. demandeurs d allocations. Parmi les D.E.I. âgés, personnes ont 60 ans ou plus, soit + 30,5 % entre juin 2014 et juin Sur la même période, les ans enregistrent une hausse de 3,0 %, contre - 7,1 % chez les ans. De manière à limiter les sorties anticipées du marché de l emploi, c est-à-dire avant l âge de la pension légale, la disponibilité des chômeurs a été étendue à 65 ans au 1 er janvier Quel que soit leur âge, les chômeurs complets et les chômeurs avec complément d entreprise (RCC, ex-prépension), doivent désormais être disponibles sur le marché de l emploi et rechercher activement du travail, ce qui inclut leur inscription auprès du service régional de l emploi. Seuls les chômeurs âgés de 60 ans au 31 décembre 2014 et ayant bénéficié d allocations de chômage comme chômeur complet ou chômeur en RCC en 2014 restent dispensés de cette inscription. Pour les chômeurs avec complément d entreprise, le principe de «disponibilité adaptée» devrait vraisemblablement être d application. Néanmoins, les changements législatifs ne sont pas l unique facteur influençant l évolution de la demande d emploi des plus âgés. Le vieillissement de la population active, l impact de la crise sur l emploi des travailleurs âgés, etc. sont autant de facteurs pouvant en partie expliquer une augmentation de la demande d emploi dans ces tranches d âge. Par ailleurs, les actifs âgés à la recherche d un emploi peuvent être confrontés à plusieurs difficultés/stéréotypes qui sont des freins à l emploi (ils seraient, selon certains, notamment plus coûteux et moins performants). Pourtant, les travailleurs âgés disposent de nombreuses qualités acquises avec l âge et l expérience, qu elle soit professionnelle ou de vie : capital de savoir et de savoir-faire accumulé, aptitudes verbales et sociales accrues, culture plus vaste, Le lien entre l âge et la performance reste donc sujet à controverses. Le vieillissement de la population en Wallonie, tout comme en Belgique et en Europe, représente un enjeu majeur pour les années à venir. Pour relever ce défi, une solution est souvent avancée : augmenter le taux d emploi des travailleurs âgés en favorisant leur maintien et/ou leur réinsertion à l emploi. Dans le cadre de la Stratégie Europe 2020, la Belgique s est fixé comme objectif d atteindre, d ici 2020, un taux d emploi de 50 % pour les personnes âgées de 55 à 64 ans. Selon les données 2014 en matière d emploi pour les personnes âgées de 55 à 64 ans issues des enquêtes sur les forces de travail, le taux d emploi est de 38,8 % en Wallonie contre 42,7 % en Belgique. La réduction groupe-cible «travailleurs âgés» et le complément de reprise du travail sont deux dispositifs d aides publiques qui visent au maintien/à la réinsertion à l emploi des travailleurs âgés. Le plan pour l emploi des travailleurs âgés que chaque entreprise de plus de 20 travailleurs doit établir poursuit ce même objectif. À propos de la question du maintien à l emploi des travailleurs âgés, la pénibilité au travail (conditions de travail, travaux physiquement lourds,...) apparaît comme centrale. Les possibilités d aménagement des conditions et du temps de travail en fin de carrière (via le crédit-temps par exemple) sont à envisager. Dans ce contexte, le Fonds de l expérience professionnelle soutient financièrement les entreprises et les organisations qui prennent des initiatives visant à favoriser le maintien à l emploi des travailleurs expérimentés (45 ans et plus). Il invite les entreprises et les organisations à présenter des projets susceptibles d améliorer le bien-être et les possibilités d emploi des travailleurs expérimentés. Enfin, l outplacement et les cellules pour l emploi en cas de licenciement collectif peuvent également être considérés comme des mesures en faveur du maintien/de la réinsertion à l emploi des travailleurs plus âgés. MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

5 OPPORTUNITÉS D EMPLOI LES OPPORTUNITÉS D EMPLOI DIFFUSÉES PAR LE FOREM Au cours du premier semestre 2015, le Forem a géré opportunités d emploi (hors autres Services Publics régionaux de l Emploi et autres partenaires), dont : 40,4 % sont des contrats de travail intérimaire 1 ; 15,7 % sont des postes bénéficiant d aides publiques ; 43,9 % concernent le circuit de travail plus «ordinaire», il s agit pour l essentiel de contrats à durée déterminée et indéterminée. Le nombre d opportunités d emploi gérées par le Forem durant ces six premiers mois est de 4,8 % supérieur au nombre géré au cours de la même période en Parmi les opportunités d emploi du circuit ordinaire, il apparaît que quelques groupes de professions sont davantage recherchés. Opportunités d emploi selon le circuit de travail Circuit de travail hors intérim et aides publiques Opportunités 1 er semestre 2015 Évol. par rapport au 1 er semestre 2014 En effet, près de la moitié de ces opportunités (hors intérim et aides publiques) relèvent des domaines de la formation initiale, des services administratifs, de la restauration, de la vente et des forces de vente, des soins paramédicaux et des services aux personnes. Le Forem diffuse également les opportunités d emploi émanant de ses partenaires, incluant celles issues d un autre Service Public régional de l Emploi. De janvier à mai , près de opportunités d emploi provenant de ces partenaires ont été relayées par le Forem. Plus d informations à ce sujet et statistiques en ligne. Opportunités 06/2015 Opportunités 06/ ,8 % Postes de travail intérimaire ,4 % Aides publiques (APE, PTP, PFI, etc.) ,1 % Total gestion par le Forem ,8 % Source : le Forem Top 15 des opportunités d emploi gérées par le Forem au 1 er semestre 2015 selon le circuit de travail hors intérim et aides publiques Groupes de professions Nombre % Professionnels de la formation initiale ,7 % Personnel des services administratifs ,3 % Personnel de la restauration ,0 % Personnel de la vente ,6 % Personnel des forces de vente ,8 % Professionnels des soins paramédicaux ,6 % Personnel des services aux personnes ,6 % Cadres de la gestion commerciale 867 3,4 % Professionnels de l informatique 810 3,1 % Personnel des services aux entreprises et aux collectivités 805 3,1 % Personnel d entretien, maintenance 711 2,8 % Agents de maîtrise, techniciens et ingénieurs du bâtiment 667 2,6 % Cadres de la gestion administrative 655 2,5 % Professionnels de l intervention sociale et culturelle 636 2,5 % Personnel du second oeuvre 597 2,3 % Total Top ,9 % Total des opportunités d emploi du circuit de travail hors intérim et aides publiques Source : le Forem ,0 % 1 Parmi les postes de travail intérimaire sont comptabilisés ceux diffusés de manière automatique par les autres partenaires via le site du Forem. 2 Le volume exact du mois de juin 2015 n étant pas encore disponible. MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

6 FOCUS LA DÉTECTION DES MÉTIERS EN PÉNURIE ET DES FONCTIONS CRITIQUES EN 2014 L analyse du marché de l emploi cherche, parmi bien d autres missions, à objectiver la manière dont les profils des particuliers rencontrent les offres d emploi des entreprises ainsi que les tensions qui peuvent naître de cette rencontre. Si beaucoup d entreprises parviennent sans trop de difficultés à pourvoir leurs postes, pour certains métiers, professions ou fonctions, des difficultés existent. Soit les entreprises ne trouvent pas de candidat présentant le profil adéquat, soit le délai de recrutement est jugé trop long. Depuis 1999, le Forem publie une analyse des opportunités d emploi qu il gère et en déduit une liste des fonctions critiques en Wallonie. Cet article présente celles identifiées en Ce document fait également la distinction entre les notions de «métier en pénurie» et de «fonction critique» (concepts, méthodes, métiers concernés et objectifs). La méthodologie mise en œuvre pour détecter les fonctions critiques et les métiers en pénurie (dont notamment le ratio «réserve de main d œuvre / opportunités d emploi» qui sert à quantifier le manque de candidats éventuel pour un métier) est détaillée. Métiers en pénurie - fonctions critiques Derrière le vocable unique de «métiers/fonctions critiques», on retrouve un ensemble de réalités différentes. Outre un «degré de difficulté de recrutement» différent par métier pouvant varier d une réelle pénurie de candidats à un recrutement simplement prolongé, les difficultés de recrutement sont influencées par le volume de la réserve de main-d œuvre disponible à un moment donné, par les conditions d exercices du métier, par l étendue et la profondeur de l éventail des compétences requises par les employeurs et «portées» par les personnes. Ainsi, les origines des difficultés de recrutement sont multiples et invitent tous les acteurs concernés (services publics, entreprises, travailleurs, agences privées de placement, ) à nuancer les constatations faites par les uns et les autres afin d œuvrer à une plus grande transparence du marché. Les pénuries sous ensemble des fonctions critiques représentent les métiers pour lesquels la réserve de main d œuvre en demande d emploi est insuffisante au regard des besoins du marché. Qui dit pénurie, dit donc manque quantitatif de candidats. Parallèlement, des fonctions sont considérées comme critiques lorsque les employeurs ont du mal à trouver des candidats, sans que cela soit forcément lié à un manque de candidats. Dans ce cas, les conditions de travail, les aspects qualitatifs (diplômes requis, expérience nécessaire, langues à maîtriser) ou un manque de mobilité peuvent également expliquer les difficultés de recrutement. Souvent l employeur révise les contours du profil souhaité et peut alors satisfaire le(s) poste(s) vacant(s). En bref, et comme le montre le schéma ci-dessous, parmi l ensemble des métiers pour lesquels le Forem gère des opportunités d emploi durant une année, certains sont considérés comme critiques et parmi ces métiers critiques, une partie les métiers en pénurie laisse supposer un manque Opportunités d'emploi gérées par le Forem Source : le Forem Métiers en demande Pénuries Fonctions critiques quantitatif de candidats. À ne pas confondre avec les métiers qui sont souvent fortement demandés, comme par exemple les métiers scientifiques et/ou techniques (métiers en demande). Cependant, certains métiers peuvent à la fois être en demande, critiques et en pénurie. Quel est l intérêt de cette liste? La liste des fonctions critiques vise à orienter les actions à mener par le Forem et les acteurs du secteur de l insertion et de la formation en termes d amélioration de la qualification de la main d œuvre, d actions de communication ou d information, d amélioration de l intermédiation entre offre et demande d emploi, etc. La liste des métiers en pénurie est communiquée chaque année à l ONEM. Sur cette base, l ONEM établit une liste d études qui, selon certaines conditions, peuvent être entamées par des personnes en chômage tout en bénéficiant d une dispense. Des informations sur ces études, les conditions d accès et la liste publiée pour l année académique sont disponibles sur le site de l ONEM. La liste des métiers en pénurie sert également de base de travail pour l octroi de permis de travail par le Service Public de Wallonie pour de la main-d œuvre étrangère. Enfin, la liste des métiers en difficulté de recrutement permet aussi, par exemple, d éclairer les différentes Instances Bassins Emploi-Formation-Enseignement. MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

7 FOCUS Méthode de détection des métiers en pénurie et des fonctions critiques Pour établir la liste des fonctions critiques présentée ci-après, des enquêtes de suivi des offres d emploi ont été réalisées par les conseillers en recrutement auprès d employeurs qui ont déposé en 2014 au moins une offre d emploi au Forem. L approche se déroule en deux étapes à l instar de ce qui se pratique dans les autres Services Publics régionaux de l Emploi. Il s agit dans un premier temps, d établir une liste de métiers sur base des habituels critères statistiques : Un volume minimum de 20 postes suivis dans l année (pour éviter de mettre en avant des situations anecdotiques rencontrées par une ou deux entreprises) ; Un taux de satisfaction 1 pour les offres du métier concerné qui doit être inférieur à la moyenne de l ensemble des métiers (soit 92 % en 2014) ; Le délai de satisfaction des postes doit être supérieur à la moyenne de l ensemble des métiers (28 jours en 2014). Cette liste est, dans un deuxième temps, confrontée à l avis des conseillers en recrutement de chaque direction régionale du Forem afin de confirmer ou infirmer la criticité du métier établie sur base «statistique», ainsi que les origines des difficultés de recrutement. Pour identifier les métiers en pénurie parmi les fonctions critiques, deux indicateurs supplémentaires sont utilisés : La proportion d employeurs interrogés par les conseillers en recrutement qui signalent des difficultés de recrutement liées à un manque quantitatif de candidats. Cette proportion pour un métier en pénurie doit être supérieure à la médiane de l ensemble des offres suivies ; Le ratio «demandeurs d emploi inoccupés au 31 décembre 2014»/«nombre d opportunités d emploi gérées par le Forem en 2014» doit être inférieur à 1,5. Ce ratio est calculé de deux manières différentes. Une première fois uniquement sur base de la profession principale sur laquelle chaque demandeur d emploi est positionné 2. Compte tenu du fait que les demandeurs d emploi peuvent se positionner sur plusieurs métiers (de par leurs formations et/ou leurs expériences professionnelles), le ratio est également calculé sur base de l ensemble des positionnements métiers des demandeurs d emploi. Ceci signifie alors que le total des «positionnements métiers» est supérieur au nombre de demandeurs d emploi 3. Pour être considéré «en pénurie», un métier doit satisfaire à ces deux conditions supplémentaires 4 à l identification d une fonction critique décrite ci-dessus. L identification des métiers en pénurie et des fonctions critiques se base également sur les constats tirés dans les groupes d analyse des métiers Job Focus. C est ainsi que dix métiers 5 qui n apparaissent pas comme en pénurie selon la méthode décrite ci-dessus, ont été intégrés à la liste des métiers en pénurie. En effet, selon les différents experts (formateurs, représentants sectoriels, analystes du marché de l emploi et de la formation) participant aux réunions relatives à ces métiers, un manque de candidats est constaté pour ceux-ci. Liste 2014 des métiers en pénurie et des fonctions critiques en Wallonie Après recueil de l avis des conseillers en recrutement dans chaque direction générale du Forem et de l équipe Job Focus, la liste 2014 des fonctions critiques reprend 36 professions 6. Parmi ces métiers, 16 sont considérés en pénurie (métiers dans la couleurs la plus sombre) sur base du ratio demandeurs d emploi (en tenant compte de l ensemble des positionnements métiers des personnes)/opportunités d emploi. Les cinq métiers dans la couleur intermédiaire témoignent d un ratio calculé uniquement sur les positionnements en profession principale. Les 15 métiers dans la partie inférieure sont critiques statistiquement et ont été confirmés par les conseillers en recrutement et/ou l équipe Job Focus. Métiers récurrents et nouveautés 2014 La comparaison historique des fonctions critiques indique une certaine continuité dans le temps. Ainsi, plusieurs métiers sont considérés comme critiques chaque année depuis 2006 : attaché commercial en biens d équipement professionnels, infirmier généraliste, infirmier en soins spécialisés, couvreur, installateur d équipements sanitaires et thermiques, tuyauteur industriel, maintenicien des systèmes thermiques, climatiques et frigorifiques, chargé d études techniques de la construction. Sept métiers considérés comme critiques en 2014 ne l étaient pas en 2013, dont deux font leur apparition pour la première fois depuis Toutefois, tous ces métiers ont déjà été considérés comme critiques au moins une fois ces dix dernières années. À l opposé, neuf fonctions considérées comme critiques en 2013 ne le sont plus en Le taux de satisfaction est le rapport entre le nombre de postes satisfaits, c est-à-dire pour lesquels l employeur a trouvé un candidat, et le nombre de postes proposés. 2 Les demandeurs d emploi pouvant se positionner sur plusieurs professions, une «profession principale» leur est attribuée. 3 En moyenne, chaque demandeur d emploi est positionné sur 2,5 métiers. 4 Une distinction est faite pour les métiers qui sont en pénurie sur base du ratio calculé sur les demandeurs d emploi en profession principale uniquement. 5 Ces métiers sont identifiés via la mention Job Focus dans le tableau de la page suivante. 6 Pour être complet, à cette liste s ajoute celle présentant les fonctions touchées par la pénurie dans l enseignement de plein exercice organisé par la Communauté française. MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

8 FOCUS Positionnement relatif des fonctions critiques Toutes les fonctions détectées comme critiques ne présentent pas le même niveau de difficultés de recrutement. Des éléments comme le nombre d opportunités d emploi, le volume de la réserve de main-d œuvre, la faiblesse du taux de satisfaction, le délai de satisfaction ou le type de difficultés rencontrées (quantitatives, qualitatives, liées aux conditions de travail) nuancent le degré de difficulté de recrutement auquel doit faire face chacune de ces 36 fonctions. CODE ROME 5 Liste 2014 des fonctions critiques en Wallonie (hors enseignement) Libellés fonctions Délégué(e) commercial en biens d équipement professionnels 87,7 % ,3 1,0 oui Infirmier(ère) en soins généraux Job Focus 91,8 % ,1 0,2 oui Infirmier(ère) en soins spécialisés Job Focus 91,9 % ,3 0,4 oui Gestionnaire d exploitation informatique 85,3 % ,5 1,3 non Développeur(se) informatique, Analyste informatique, Web développeur(se) 85,1 % ,8 1,5 oui Tuyauteur(se) industriel(le) Job Focus n.d. n.d ,4 1,0 oui Mécanicien(ne) en génie civil, agricole, trav. techn., engins de levage/manutention Job Focus n.d. n.d ,4 1,0 oui Électromécanicien(ne) Job Focus 92,6 % ,2 0,3 oui Boucher(ère) Job Focus 88,7 % ,9 1,4 oui Technicien(ne) chauffagiste - Technicien(ne) frigoriste Job Focus 86,7 % ,4 0,8 oui Responsable, ingénieur de production 87,5 % ,3 0,8 oui Responsable, ingénieur qualité 84,0 % ,5 1,3 oui Ingénieur d affaires 90,0 % ,1 0,3 non Dessinateur(rice) de la construction 68,3 % ,6 1,3 non Ingénieur en construction, Métreur-déviseur ; Conseiller(ère) en énergie Job Focus 81,6 % ,3 0,7 oui Conducteur(rice) de travaux Job Focus 85,5 % ,7 1,2 oui Délégué(e) commercial en biens intermédiaires 79,4 % ,3 1,5 oui Couvreur(se) 88,7 % ,4 2,7 oui Installateur(rice) électricien - Électricien lignes et réseaux - Installateur(rice) en systèmes de sécurité 83,6 % ,2 2,6 oui Boulanger(ère) 88,2 % ,3 2,4 non Chef de chantier, d équipe de la construction Job Focus 90,2 % ,7 1,5 oui Aide-ménager(ère) 91,1 % ,6 8,0 non Cuisinier(ère), Cuisinier(ère) de collectivité, Chef de partie 89,5 % ,7 3,1 oui Serveur(se) en restauration, Chef de rang 89,8 % ,9 6,2 non Chef de cuisine, Chef de cuisine de collectivité 81,3 % ,6 3,1 oui Délégué(e) commercial en biens de consommation auprès des entreprises 70,5 % ,6 4,1 oui Délégué(e) commercial en services auprès des entreprises 75,2 % ,5 1,4 oui Vendeur(se) à domicile 78,9 % ,0 0,2 non Responsable de la stratégie commerciale 91,1 % ,7 3,6 oui Agent immobilier 85,0 % ,3 2,3 oui Monteur(se) en sanitaire et chauffage, climatisation, panneaux solaires, frigoriste 84,7 % ,6 2,7 oui Technicien(ne) en systèmes d usinage (métal) 91,7 % ,7 1,5 oui Mécanicien(ne de maintenance 86,1 % ,9 1,8 oui Mécanicien(ne) automobile ou de poids lourd - Monteur(se) de pneus 90,6 % ,5 2,5 oui Cadre-ingénieur technico-commercial 80,9 % ,8 2,0 oui Responsable d exploitation des transports routiers de marchandises 90,5 % ,4 1,0 oui Source : le Forem Taux de satisfaction Délai de satisfaction Opportunités d emploi 2014 Ratio_D.E.I. prof. princ./ opportunités Ratio_D.E.I. tous métiers/ opportunités Fonction critique en 2013 Métiers en pénurie Autres fonctions critiques, non en pénurie MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

9 FOCUS Délai de satisfaction (jours) (moyenne j.) Dess.Constr opportunités d'emploi Délég. com. biens consom. Positionnement des fonctions critiques selon le taux et le délai de satisfaction des offres 2014 Délég. com. B2B Rep.Domicile Délég. com. biens int. Ce graphique positionne chaque métier ou fonction critique selon trois critères : le taux de satisfaction, le délai de satisfaction et le nombre d opportunités d emploi gérées par le Forem en 2014 qui détermine la surface du disque représentant chaque métier. Bien que toutes ces fonctions soient considérées comme critiques, les métiers situés en haut à gauche apparaissent comme plus critiques que ceux positionnés en bas à droite du graphique. Ainsi, avec un taux de satisfaction de 71 % et un délai de 39 jours, le délégué commercial en biens de consommation paraît bien plus critique que le serveur en restauration (taux de 90 % et délai de 34 jours). Le nombre d opportunités d emploi reçues par le Forem en 2014 par métier permet également de nuancer l ampleur des difficultés de recrutement. Même si le dessinateur en Ing.Tech.Com. Cuisine Chef Ing.Constr. Att.Com. Equip Prof. Ing.Prod. Tech.Chauf.Frig. 45 Resp.Transp.March. IT_exploit Electroméca. 67 % 72 % 77 % 82 % 87 % 92 % Boucher 25 Taux de satisfaction (moyenne 2014 : 92 %) Source : le Forem IT_étude Ing.Qualité Elec.Inst. Plombier Cond.Travaux Agent Imo. Méc.Auto. Srv.resto Méc.Maint. Boulanger Couvreur Ing.Affaires Sales 50 Mgr Cuis. 30 Chef chantier A.Mng Infirmier Spc. Infirmier construction se situe très à gauche du graphique (avec un taux de satisfaction de 68 % et un délai de 31 jours), ce métier représente un peu moins de 500 opportunités d emploi en 2014 contre plus de pour l aide-ménager, à la limite d être considéré comme critique (taux de 91 % et délai de 39 jours). Évolution des tensions sur le marché de l emploi wallon Un arrêt sur image des difficultés de recrutement observées sur le marché de l emploi wallon est réalisé chaque année au travers de l analyse des données (opportunités et demandeurs d emploi) administratives et de l expertise des conseillers du Forem. Si l intensité des tensions varie selon la conjoncture économique, il semble qu une tendance à une certaine diminution Jours des difficultés de recrutement se dessine ces dernières années. En effet, le taux de satisfaction moyen des opportunités d emploi gérées par le Forem est passé de 86 % en 2008 à 92 % en Sur la même période, le nombre de fonctions critiques s est réduit de 55 à 36. Cette diminution du nombre de profils en tension est à relier à la diminution du nombre d opportunités d emploi (- 13 % entre 2008 et 2014) et à la hausse de 4 % du nombre de demandeurs d emploi inoccupés inscrits au Forem en moyenne mensuelle sur ces six dernières années. De ce fait, le rapport entre le nombre de demandeurs d emploi inoccupés et le nombre d opportunités d emploi est passé de 1,8 D.E.I. par opportunité en 2008 à 2,2 en Au-delà des listes Dresser une liste annuelle de métiers en pénurie et de fonctions critiques reste un exercice utile et apprécié pour éclairer les différents acteurs du marché de l emploi. Le volume des opportunités d emploi, le taux et la durée de satisfaction permettent déjà de nuancer les difficultés de recrutement et les tensions observées au sein même des fonctions critiques. Au-delà, pour améliorer constamment les mécanismes de rencontre entre offre et demande d emploi, il convient de s intéresser davantage à l ensemble des métiers, à tout le moins, ceux pour lesquels des employeurs déposent un minimum d offres au Forem. En effet, d autres facteurs que les critères de satisfaction traditionnellement utilisés dans l exercice annuel des fonctions critiques influencent la tension qu il peut exister pour un métier : alimentation du métier par la formation initiale, tendances sectorielles, pyramide des âges des travailleurs, conditions de travail, évolutions législatives,... Les demandeurs d emploi ne savent pas toujours quels métiers sont davantage porteurs. Mieux connaître les besoins du marché de l emploi permet aux demandeurs d emploi et aux conseillers d envisager de manière mieux documentée d éventuels parcours de mobilité professionnelle.dans cette optique, le Forem a développé une analyse positionnant l ensemble des métiers couramment utilisés par les conseillers du Forem quant à leur attractivité sur le marché de l emploi. Ce rapport est disponible sur le site du Forem. MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

10 RETOUR SUR LES DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT ET LES POSTES VACANTS En écho au focus consacré au rapport de détection des fonctions critiques du Forem (à lire en page 6), le «retour sur» sera consacré à une présentation plus large de deux analyses qui mettent en lumière des métiers ou des secteurs où l on remarque un plus grand nombre de postes à pourvoir et/ou une plus grande difficulté à pourvoir des offres d emploi. Ainsi, ManpowerGroup publie chaque année les résultats de son enquête auprès des employeurs belges sur les pénuries de talents. La 10 ème enquête du nom 1 a sondé 751 employeurs belges, durant le premier trimestre de Cette année, 18 % des employeurs wallons ont rapporté des difficultés à pourvoir leurs postes vacants. Par rapport à l année dernière, cela représente une augmentation de 9 points de pourcent. Notons que dans les deux autres régions du pays, qui historiquement rapportaient un taux plus élevé d employeurs en difficulté de recrutement, la hausse est plus marquée (de 12 % à 26 % en région flamande). La liste wallonne de Manpower montre que les profils les plus recherchés seraient ceux d ouvriers qualifiés (soudeurs, maçons, électriciens, ) ; suivis des comptables et profils financiers, des chauffeurs, ingénieurs, profils IT, techniciens, commerciaux, secrétaires et personnel administratifs, et enfin du personnel de management et des responsables commerciaux. La méthodologie utilisée par Manpower diffère de celle établie par le Forem. En effet, le Forem analyse les opportunités 2 d emplois qu il a reçues sur une année sur base de critères de taux de satisfaction moins élevé et de délais de satisfaction plus longs, que la moyenne des offres reçues. Parmi la liste communiquée, les métiers pour lesquels il y a une difficulté de recrutement liée à un manque quantitatif de candidats sont dits «en pénurie». En dépit de méthodologies différentes, un constat est partagé par les deux rapports : les listes de métiers en pénurie évoluent peu. D ailleurs, si l on compare les deux listes, plusieurs métiers, fonctions, sont communs depuis plusieurs années. De son côté, le Service Public Fédéral Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie communique les résultats de l enquête européenne «job vacancy survey» (JVS). Il s agit d une enquête trimestrielle auprès d un panel d entreprises (avec rotation), sur leurs postes occupés et vacants. Ces derniers représentent les postes nouvellement créés pour une durée d au moins un mois qui ne sont pas encore pourvus ou qui seront bientôt vacants et pour lesquels un recrutement extérieur à l entreprise est en cours 3. Les postes vacants ne peuvent donc pas être comparés aux métiers considérés comme en pénurie, l aspect de difficulté de recrutement n étant pas présent dans cet éclairage statistique. L analyse des postes vacants est détaillée par secteur d activité. Jusqu ici certains secteurs n étaient pas pris en compte. Depuis 2014, les secteurs du non-marchand (éducation, administration publique, santé et action sociale) étoffent l analyse. Par ailleurs, les données trimestrielles sont désormais évaluées par région. Ainsi, sur l année 2014, les entreprises belges auraient compté postes vacants dont en Wallonie. Proportionnellement, la majorité des postes vacants se situent en région flamande (61,2 % des postes vacants). Au niveau de l ensemble des postes wallons (occupés et vacants), le taux de vacance de l emploi est de 2 %. Ce taux est légèrement moins élevé que dans les deux autres régions, et ce, dans tous les secteurs d activité, excepté pour l industrie où le taux de vacance grimpe à 2,46 % en Wallonie, alors qu il est de 1,97 % en Flandre. Globalement, en Wallonie, les secteurs qui comptent les taux les plus élevés de postes vacants en 2014 sont ceux des sciences et des services administratifs (3,3 %), suivis des secteurs de l information et de la communication (2,96 %) et de l industrie (2,46 %). 1 ManpowerGroup, 10 ème enquête sur les pénuries de talents, Les postes pris en compte sont uniquement ceux dont le volume est de minimum 20 postes suivis dans l année. 3 SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, Direction générale Statistiques, Les emplois salariés vacants en Belgique, MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

11 SECTEUR/MÉTIER DU MOIS L ÉLECTRONIQUE Selon la nomenclature NACE 1 en vigueur, le secteur de l électronique est repris sous le code 26, à savoir la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques. Les industries du secteur fournissent trois grandes catégories de produits et services : les composants qui constituent les éléments de base de tout équipement et système électronique ; l informatique elle-même composée des équipements et périphériques, des logiciels ainsi que des applications bureautiques et productiques ; enfin l électronique grand public (télévisions, magnétoscopes, caméras vidéo,...). Selon les dernières données de l ONSS 2, ce secteur concentre près de postes de travail salariés en Belgique, dont 23 % en Wallonie. Cela étant, les activités du secteur ne peuvent être limitées à ce seul champ d activité. En effet, l industrie de l électronique, et plus globalement la fabrication d équipements informatiques, électroniques et optiques fait partie des quelques secteurs dont la pénétration directe ou indirecte touche l ensemble des secteurs d activité économique. Cette présence est d autant plus importante qu elle ne cesse de s amplifier avec l émergence de nouveaux besoins impliquant systématiquement des mises à jour, améliorations, optimisations voire la création de nouveaux produits électroniques. L électronique est donc un secteur au service des autres industries (défense, aéronautique, automobile télécom, ). Selon le rapport du Bureau International du Travail (BIT) 3, le nombre total de travailleurs dans le secteur de l électronique au niveau mondial a été estimé à 18 millions en A l instar de l Europe, la Belgique a subi de plein fouet les crises mondiales de 2001 et de 2009 qui ont affecté la filière et qui ont eu pour principal effet, la chute de la production dans les secteurs de masse (automobile notamment). Néanmoins, les perspectives de croissance à moyen terme sont positives, puisque la filière électronique devrait pouvoir profiter du dynamisme de secteurs comme l aéronautique et du développement de nouvelles filières répondant à des besoins sociétaux (sécurité, environnement, énergies renouvelables notamment). Un marché en constante évolution Le secteur de l électronique, en constante évolution, est extrêmement concurrentiel et innovant ; il est caractérisé par des cycles productifs courts et fonctionne principalement suivant un modèle de production en flux tendu. Si elles veulent rester compétitives dans ce secteur, les entreprises doivent impérativement maitriser ce rythme de changement.... où l avancée technologique est capitale Face à la mondialisation des marchés, les entreprises doivent être en mesure d affronter les conditions de concurrence. L innovation technologique devient une nécessité afin que les entreprises restent compétitives au niveau international. Les avancées technologiques tendent de plus en plus vers la miniaturisation : il faut produire toujours plus léger et plus petit, ce qui résulte en l utilisation croissante d automates. D autre part, différents secteurs et types de machines sont impliqués dans le processus : de la production de composants électriques, en passant par l assemblage puis le conditionnement, autant dire que de nombreux secteurs industriels se combinent, de la première étape de la production jusqu à la mise en magasin.... dans un contexte règlementaire de plus en plus contraignant 1 La nomenclature européenne des activités économiques (NACE) constitue le cadre de référence pour la production et la diffusion des statistiques relatives aux activités économiques en Europe. 2 ONSS, statistiques décentralisées, décembre «Hauts et bas dans le secteur de l électronique», BIT, Genève 2014 La problématique de l environnement, l efficacité énergétique des produits (de la conception à l utilisation en passant par le recyclage) mais aussi le respect des normes environnementales sont autant de défis auxquels le secteur fait face depuis quelques années. En effet, celui-ci est à la fois consommateur d énergie mais également producteur d équipements énergivores. La mise en place du système Recupel est un des résultats de la préoccupation environnementale du secteur.... et des métiers en demande et qui évoluent Les enjeux évoqués précédemment génèrent des besoins importants en termes d emplois et d acquisition de compétences pour les entreprises de la filière. On constate cependant à l heure actuelle des carences à plusieurs niveaux. La complexité des dispositifs ainsi que les contraintes règlementaires (normes, homologations, ) renforcent les besoins de «polycompétence» et de «polyquafication» mais aussi celui de spécialisation. En effet, les systèmes électroniques intégrant de plus en plus d intelligence, ils nécessitent pour certains emplois des compétences très pointues (en physique, par exemple). D autres postes, notamment ceux d ingénieurs ou d encadrement évoluent vers une transversalité accrue entre connaissance technique/gestion de projets et conception. MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

12 VEILLE DOCUMENTAIRE ÉCONOMIE SOCIALE, SECTEUR CULTUREL ET CRÉATIF : Vers une nouvelle forme d entrepreneuriat social en Wallonie POUR LA SOLIDARITÉ SMART, 2015 Après un focus sur la culture et l économie sociale en Wallonie ainsi que sur l enjeu économique et social qu ils représentent, ce rapport présente les politiques publiques en matière d économie sociale et de culture, mais aussi les bonnes pratiques et initiatives exemplaires, au niveau européen et au niveau wallon. Une série de recommandations dans l objectif de rapprocher le modèle d entrepreneuriat alternatif de l économie sociale et celui du monde de la culture sont également proposées. Source : «REGARDS SUR LA WALLONIE» CESW, 2015 LE BAROMÈTRE DES ENTREPRISES SOCIALES L ACADÉMIE DES ENTREPRENEURS 2015 L Académie des Entrepreneurs vient de publier la seconde édition du Baromètre consacré aux entreprises sociales. Cet état des lieux s articule autour de trois rubriques. La rubrique «Enjeux» rassemble des articles d analyse pour informer et diffuser du contenu scientifique afin de mieux comprendre les défis auxquels les entreprises sociales sont confrontées. La rubrique «Opinions» donne la parole à des témoins ou des veilleurs qui apportent un regard original sur les évolutions récentes et sur le rôle que peuvent jouer l action citoyenne et les entreprises sociales face à ces évolutions. Enfin, la rubrique «Statistiques» présente des données chiffrées sur plus de entreprises sociales afin de dégager de grandes tendances. Cette étude met également l accent sur l importance du secteur pour la croissance de l emploi. Source : Le CESW a publié l édition 2015 de «Regards sur la Wallonie». Cette publication propose un portrait synthétique de la situation économique, sociale et environnementale de la région. Elle présente les dernières statistiques disponibles sur la Wallonie dans les domaines de l économie, de l emploi et de la formation, de l environnement, de la démographie ainsi que des finances publiques. Source : MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

13 À SAVOIR LES AUTRES PUBLICATIONS DU FOREM Le service d Analyse du Marché de l Emploi et de la Formation rassemble et produit de la connaissance relative au marché de l emploi et de la formation, et la diffuse sur leforem.be : STATISTIQUES DU MARCHÉ DE L EMPLOI WALLON Vous cherchez des données chiffrées sur l emploi et la demande d emploi en Wallonie? Consultez notre série mensuelle de données statistiques sur les salariés, les indépendants, les chômeurs et demandeurs d emploi ainsi que les indicateurs harmonisés au niveau européen. STATISTIQUES INTERACTIVES LOCALES Vous cherchez des données chiffrées détaillées sur la demande d emploi au niveau local, ou encore sur les opportunités d emploi reçues par le Forem, aux niveaux régional et local? Consultez nos tableaux mensuels interactifs. ÉTUDES ET ANALYSES EN WALLONIE Vous cherchez des analyses sur le marché de l emploi régional? Sur les secteurs d activité économique, les métiers d avenir, ceux en demande ou en difficultés de recrutement? Ou encore sur les indicateurs de suivi conjoncturel, l insertion des jeunes demandeurs d emploi? Consultez nos études sur ces thématiques spécifiques. ÉTUDES ET ANALYSE PAR LOCALITÉS Vous cherchez des actualités locales, sur les entreprises et les formations, ou des analyses sur le marché de l emploi à l échelle sous-régionale? Consultez nos actualités économiques mensuelles. Découvrez aussi la plate-forme d informations Horizons Emploi : les métiers et leur place sur le marché de l emploi les secteurs d activités dans lesquels ils s exercent les études et les formations qui y mènent MARCHÉ DE L EMPLOI - JUILLET

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