1. LE PAYS DES VALLEES D ANJOU : UN TERRITOIRE RURAL

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2 1. LE PAYS DES VALLEES D ANJOU : UN TERRITOIRE RURAL ATTRACTIF Une faible densité de peuplement Une répartition inégale de la population au sein du Pays des Vallées d Anjou Une population en hausse constante entre 1970 et Effet démographique et constructions de logements Les facteurs de la croissance : dynamisme démographique et attractivité Un territoire vieillissant Une taille des ménages qui demeure importante Des disparités entre les intercommunalités HABITAT : UN PARC RESIDENTIEL EN DEVELOPPEMENT Un rythme de construction soutenu Un étalement urbain important Une inadéquation de l offre et de la demande de logements Un marché du logement de plus en plus tendu Mais encore un fort potentiel mobilisable dans le bâti existant Accueil des publics spécifiques Le Plan Départemental de l Habitat (PDH) EQUIPEMENTS ET SERVICES : UN RATTRAPAGE PROGRESSIF DE L OFFRE Les équipements administratifs Les équipements scolaires : une offre insuffisante à partir du lycée L offre culturelle et de loisirs : un maillage du territoire en cours La santé Les services à la petite enfance et à l enfance La couverture numérique du territoire quasi complète du territoire à rendre effective EMPLOI ET POPULATION ACTIVE Un territoire offrant de nombreux emplois à ses actifs Des difficultés sociales relativement marquées L INDUSTRIE Un tissu industriel diversifié Des infrastructures attractives mais un déficit en main d œuvre spécialisée qualifiée L'ARTISANAT : UN SECTEUR BIEN PRESENT MAIS DONT CERTAINS PANS SONT EN DIFFICULTE La répartition territoriale Un tissu fragilisé à l'est du territoire Des difficultés dans la reprise des entreprises, une formation insuffisante L'implantation des activités LES ZONES D'ACTIVITES LE COMMERCE : DES POLES DE PROXIMITE QUI STRUCTURENT LE TERRITOIRE Une structure commerciale équilibrée Les équipements commerciaux : une offre de proximité Des difficultés pour la reprise des commerces Analyse des dynamiques des établissements commerciaux et artisanaux au cours des dix dernières années : L AGRICULTURE 113 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 2

3 10. LE TOURISME : UN POTENTIEL EN COURS DE VALORISATION Un patrimoine riche et diversifié Des projets de valorisation touristiques LES ROUTES : DES LIAISONS INTERNES A AMELIORER Les infrastructures Les flux routiers Les projets d'aménagement LES TRANSPORT EN COMMUN : UNE GRANDE PARTIE DU TERRITOIRE NON DESSERVIE Le réseau ferré Le Schéma départemental des transports du Maine-et-Loire UN RESEAU DE PISTES CYCLABLES EN DEVELOPPEMENT LES DEPLACEMENTS CONCLUSIONS DE L ETUDE MOBILITE 158 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 3

4 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 4

5 1. LE PAYS DES VALLEES D ANJOU : UN TERRITOIRE RURAL ATTRACTIF 1.1. Une faible densité de peuplement Le Pays des Vallées d Anjou est un territoire rural qui se caractérise par une faible densité de population. Avec 46,2 habitants au km², la densité moyenne du Pays des Vallées d Anjou est plus de deux fois inférieure à celle du département (102 habitants par km²). Elle reste, cependant, semblable à la densité du Pays du Haut-Anjou Segréen ( habitants pour une soixantaine de communes) qui était, en 1999, de 44 habitants par km². Densité de population (en habitants par km²) Pays des Vallées d'anjou 46 Pays Loire-Angers 300 Pays des Mauges 103 Pays du Saumurois 94 Pays de Loire en Layon 56 Pays du Haut-Anjou Segréen 44 Maine-et-Loire 102 Source : INSEE, recensement de la population de 1999 de Communes du Canton de Noyant, située à l extrémité est du territoire, affiche une densité très inférieure à la moyenne du Pays, avec seulement 20 habitants par km². Au contraire, les Communautés de Communes de Beaufort en Anjou et de Loir-et-Sarthe, situées dans la couronne périurbaine d Angers, sont plus densément peuplées, avec respectivement 95 et 76 habitants par km². Beaufort en Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir- et- Sarthe Loire- Longué Portes de l Anjou Pays des Vallées d Anjou Nombre de communes Population Population (%) 21% 17% 9% 13% 27% 12% 100% Densité Source : INSEE, recensement de la population de 2007 En 2007, la densité de population était de 56,3 hab/km 2 pour le pays et de 107,6 hab/km 2 pour le département Au sein même du périmètre du Pays des Vallées d Anjou, d importantes disparités sont constatées. Ainsi, la Communauté Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 5

6 1.2. Une répartition inégale de la population au sein du Pays des Vallées d Anjou Avec habitants en 2007, la Communauté de Communes de Loire-Longué est l établissement public de coopération intercommunale le plus peuplé du Pays des Vallées d Anjou. Elle concentre à elle seule 28% de la population (cf. graphique ci-dessous). Avec la Communauté de Communes de Beaufort en Anjou ( habitants en 2007), elle rassemble près de 50% de la population du territoire, témoignant ainsi de l attractivité de la vallée de la Loire. Malgré ses quinze communes, la Communauté de Communes du Canton de Noyant, située à l extrémité est du territoire, est la moins peuplée avec habitants en Elle n accueille que 9% de la population du Pays. L est du territoire, moins bien desservi et souffrant d une position excentrée est moins attractif et connaît une évolution démographique moins favorable que le reste du territoire. 28% Répartition de la population par intercommunalité en 2007 (en %) 12% 13% 9% 21% 17% Beaufort-en-Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir-et-Sarthe Loire-Longué Portes de l Anjou Dans chaque intercommunalité, il est possible d identifier une ou plusieurs centralités qui concentrent une grande partie de la population de l EPCI. Seules 20 communes sur les 59 qui composent le Pays comptent plus de habitants. Communes de plus de habitants par intercommunalité EPCI Beaufort en Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir-et-Sarthe Loire-Longué Portes de l'anjou Communes Population en 2006 Poids au sein de l'epci (%) Beaufort-en-Vallée % Brion % Mazé % total % Baugé % le Vieil-Baugé % total % Noyant % Parçay-les-Pins % total % Etriché % Soulaire-et-Bourg % Tiercé % total % Les Rosiers-sur-Loire % Longué-Jumelles % St Clément-des-Levées % St Martin-de-la-Place % St Philbert-du-Peuple % Vernantes % Vernoil-le-Fourrier % total % Daumeray % Durtal % Morannes % total % Source : INSEE, recensement de la population de 2007 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 6

7 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 7

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9 1.3. Une population en hausse constante entre 1970 et 2007 Le Pays des Vallées d Anjou a vu sa population augmenter de manière continue depuis le milieu des années Après une période de décroissance démographique dans les années 1960, causée par un fort exode rural, le Pays a ainsi gagné près de habitants entre les recensements de 1975 et Il est important de constater que ce sont les communes rurales qui ont connues le taux d accroissement démographique le plus élevé, phénomène qui s est accentué sur la dernière période 1999 à 2006 (voir carte ci-après). Le recensement Insee 2007 le plus récent, tant à affaiblir constat puisque la population ne serait plus que de habitants. Le taux de variation annuel de la population atteint ainsi +0.93% par an entre 1999 et La croissance du Pays des Vallées d Anjou est supérieure aux taux départemental et national mais inférieur au taux régional. La population du Pays des Vallées d Anjou est de habitants en La croissance démographique s est accélérée au cours de la période, avec un taux de croissance annuel qui atteint au cours de la période +1,2%. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 9

10 Evolution comparée des taux de variation annuels entre 1962 et Pays des Vallées d'anjou -0,12% -0,35% 0,82% 0,37% 0,38% 0,93% Maine-et-Loire 0,84% 1,05% 1,00% 0,55% 0,42% 0,60% Pays de la Loire 0,80% 0,99% 0,82% 0,54% 0,58% 1,00% France métropolitaine 1,15% 0,81% 0,46% 0,51% 0,37% 0,70% Source : INSEE, recensement de la population de 2007 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 10

11 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 11

12 1.4. Effet démographique et constructions de logements. Le «point mort» représente le nombre de logements à construire, nécessaire au maintien de la population à un niveau constant. Quatre phénomènes entrent en compte pour l évaluation du «point mort» : le renouvellement du parc de logements : parallèlement à la construction de nouveaux logements, certains logements sont démolis, abandonnés ou affectés à une autre vocation (commerces, bureaux). Parfois, à l inverse, des locaux d activités sont transformés en logements ; le desserrement des ménages : à l échelle nationale comme à l échelle intercommunale, le nombre moyen d occupants par résidence principale est généralement en baisse. Ce phénomène s explique par l émergence de nouveaux comportements sociaux (augmentation du nombre de divorces, de célibataires, de familles monoparentales, vieillissement de la population, décohabitation des jeunes, etc.) ; la variation du parc de logements vacants : l existence d un parc de logements vacants est indispensable pour assurer une fluidité du marché et proposer aux habitants un véritable parcours résidentiel ; la variation des résidences secondaires et des logements occasionnels. Source : Le Foncier en Picardie : Mise en œuvre d une politique foncière. Colloque Habitat et Foncier en Picardie 16 mars DRE Picardie. Le point mort de chaque Communauté de Communes a ainsi été calculé pour la période : Communauté de Communes Point mort sur la période (en nombre de Résidence principale) Point mort annuel (en nombre de Résidence principale) Beaufort en Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir-et-Sarthe 82 5 Loire-Longué Portes de l Anjou PAYS Source : INSEE RGP Sitadel Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 12

13 1.5. Les facteurs de la croissance : dynamisme démographique et attractivité Depuis le début des années 1980, la croissance démographique du Pays des Vallées d Anjou est due à la combinaison de deux phénomènes : un solde naturel positif (différence entre les naissances et les décès enregistrés au cours d une période), bien qu en baisse : l évolution démographique due au solde naturel était ainsi de 0,16% entre 1990 et 1999 et de 0,29% entre 1999 entre L arrivée de jeunes ménages en âge d avoir des enfants contribue en effet fortement à la reprise de la natalité et au maintien du solde naturel. Cependant, le solde naturel demeure nettement inférieur au taux départemental (0,46% par an entre 1990 et 1999). Le Pays des Vallées d Anjou connaît un vieillissement structurel marqué, en particulier dans sa partie est (cf. partie 1.6) ; un solde migratoire en hausse (différence entre le nombre de personnes entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de la même période) : l évolution démographique due au solde migratoire était de +0,22% entre 1990 et 1999 et de +0,64% entre 1999 et Depuis la période , le solde migratoire est de nouveau supérieur au solde naturel, témoignant de la forte attractivité du territoire. Le solde migratoire du département est, quant à lui, négatif depuis le début des années 1980 (-0,10% par an entre 1982 et 1990, -0,05% par entre 1990 et 1999). Le Pays des Vallées d Anjou se caractérise par un important phénomène de renouvellement de sa population. En effet, 1 habitant sur 4 est arrivé sur le territoire des Vallées d Anjou depuis moins de 15 ans. Une étude réalisée par l INSEE en février 2003 estime que ce phénomène devrait se poursuivre dans les années à venir. Le Pays des Vallées d Anjou devrait ainsi accueillir 364 habitants supplémentaires en moyenne chaque année. Composantes de l'évolution démographique du Pays des Vallées d'anjou entre 1962 et ,20% 1,00% 0,80% 0,60% 0,40% 0,20% 0,00% -0,20% -0,40% -0,60% -0,80% -1,00% Variation annuelle totale due au solde naturel due au solde migratoire Variation annuelle totale -0,12% -0,35% 0,82% 0,37% 0,38% 0,93% due au solde naturel 0,60% 0,38% 0,18% 0,20% 0,16% 0,29% due au solde migratoire -0,72% -0,73% 0,64% 0,17% 0,22% 0,64% Source : INSEE, RP 2007 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 13

14 Soldes naturels par commune dans le Maine-et-Loire entre 1999 et 2005 L Atlas cartographique du Maine-et-Loire réalisé en novembre 2007 dans le cadre de l élaboration du Plan Départemental de l Habitat permet d avoir des données plus récentes sur l évolution du solde naturel. La carte, extraite de ce document et reproduite ci-contre, met en évidence un solde naturel globalement positif sur le territoire, mais qui demeure faible. L est du territoire est marqué par un solde naturel négatif, de même pour la commune de Baugé. Ces communes, situées en marge des centres urbains, ne bénéficient pas des voies de communications principales et sont donc, de ce fait, moins attractives pour les jeunes ménages travaillant dans l agglomération angevine. Les soldes migratoires les plus élevés du Pays des Vallées d Anjou sont situés à proximité immédiate de l agglomération angevine et le long des axes routiers convergeant vers la ville centre. Ce constat traduit le phénomène de diffusion des jeunes ménages angevins vers les deuxième et troisième couronnes d Angers, observé depuis quelques années. Source : Préfecture de Maine-et-Loire. Plan Départemental de l Habitat, Atlas cartographique. Novembre Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 14

15 1.6. Un territoire vieillissant Une forte proportion de personnes âgées de plus de 60 ans Le Pays des Vallées d Anjou se singularise, au sein du département, par la vieillesse de sa population. En effet, alors que le Maine-et-Loire est le département le plus jeune de la région des Pays-de-la-Loire (selon une enquête réalisée par l INSEE en 2000), 76% des habitants du Pays des Vallées d Anjou sont âgés de moins de 60 ans en2007. La tranche d âge des 60 ans et plus (24%) est désormais moins nombreuse que celle des moins de 20 ans (26% de la population). Ainsi, en 2007, l indice de jeunesse du Pays des Vallées d Anjou (part des moins de 20 ans sur la part des plus de 60 ans) était égal à 1.10, contre 1,26 pour le département, 1,17 pour la région. Le pays compte une part plus importante des 0-14 ans que le département et la région. Au contraire, les ans et les 75 ans et plus y sont surreprésentés (respectivement 13.8% et 10.5% de la population). Le graphique reproduit ci-après permet également de constater une sous-représentation de la tranche d âge ans sur le territoire. Ceux-ci constituent en effet 14.8% de la population dans les Vallées d Anjou, contre près de 19% à l échelle du département et de la région. Plusieurs explications peuvent expliquer ce phénomène. Tout d abord, l absence de formation supérieure sur le territoire contraint les jeunes à le quitter pour leurs études. D autre part, l offre en logements n est pas forcément adaptée à de petits ménages aux revenus modestes. 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 Répartition de la population par tranche d'âges en 2007 (en %) 0-14 ans ans ans ans Un vieillissement qui ralentit ans 75 ans ou + Pays Maine-et-Loire Pays de la Loire Source : INSEE, RP 2007 La population des Vallées d Anjou connaît un vieillissement structurel. Le même constat peut d ailleurs être fait à l échelle de la France métropolitaine, en raison, notamment, de l allongement de la durée de vie, lié aux progrès de la médecine notamment. Cependant, le vieillissement de la population a été légèrement moins marqué sur le territoire du Pays des Vallées d Anjou jusqu en 1999 qu en France métropolitaine. Entre 1999 et 2007, la part des + de 60 ans a même dominuée (de 26% à 24%). Ainsi, si l indice de jeunesse du Pays demeure très inférieur à l indice de jeunesse de la France métropolitaine en 1982 comme en 1999 (cf. tableau ci-après), il a proportionnellement moins diminué que celui-ci (-29% pour Pays des Vallées d Anjou, contre -36% pour la France métropolitaine). De même, le département et la région, bien qu ayant une population plus jeune, ont connu un vieillissement structurel plus important entre 1982 et L indice de jeunesse a ainsi diminué de 35% entre ces deux dates. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 15

16 Evolution de l indice de jeunesse Pays des Vallées d Anjou 1,4 1 1,1 Pays du Haut-Anjou- Segréen 1,69 1,14 Pays du Saumurois 1,79 1,11 Maine-et-Loire 1,97 1,28 1,26 Pays de la Loire 1,8 1,17 1,17 France métropolitaine 1,56 1,15 Source : INSEE, RP 2007 La tranche d âges ans est celle qui a le plus fortement progressée entre 1999 et 2007 en passant de 16.7% à 19.3% (soit + 2.6%). La plus forte baisse est observée pour les ans ( -2.6 %). Evolution de la répartition par tranched d'âges de la population du Pays des Vallées d'anjou (en%) 25,0 20,0 15,0 10,0 20,6 19,5 17,4 14,8 20,5 21,0 19,3 16,7 16,3 13,8 10,5 9, ,0 0, ans ans ans ans ans 75 ans ou + Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 16

17 1.7. Une taille des ménages qui demeure importante La taille des ménages a fortement diminué entre 1982 et 2007 dans le Pays des Vallées d Anjou. Elle est ainsi passée de 2,85 personnes par ménage en 1982 à 2,45 en Ce phénomène dit de desserrement des ménages n est pas propre au Pays, mais peut être observé sur l ensemble du territoire français, comme en témoignent le graphique et le tableau ci-dessous. La France métropolitaine, comme le département ou la région ont vu la taille de leurs ménages diminuer de manière importante. L émergence de nouveaux comportements sociaux (décohabitation des jeunes, augmentation du nombre de divorces et de familles monoparentales, etc.) et le vieillissement de la population (lié à l allongement de la durée de vie) expliquent la diminution de la taille des ménages. Evolution de la taille des ménages entre 1982 et 2007 Pays des Vallées d'anjou ,85 2,71 2,54 2,45 Maine-et-Loire 2,92 2,71 2,47 2,3 Pays de la Loire 2,85 2,66 2,43 2,3 France métropolitaine 2,71 2,57 2,40 2,3 Source : INSEE, RP 2007 La combinaison de deux phénomènes explique la diminution de la taille des ménages : une forte augmentation du nombre de petits ménages (deux personnes et moins) : en 1982, 53% des ménages comptaient 2 personnes et moins (cf. graphique en page suivante) ; en 1999, ils représentent 60% des ménages ; 3,00 2,80 2,60 Evolution comparée de la taille des ménages entre 1982 et 2007 une forte diminution du nombre de grands ménages (cinq personnes et plus) : en 1982, ils représentaient 15% des ménages ; en 1999, leur part atteint 9%. Les très grands ménages (6 personnes et plus) ont été particulièrement touchés : leur part est en effet passée de 6% en 1982 à 2% en ,40 2, Pays des Vallées d'anjou Maine-et-Loire Pays de la Loire France métropolitaine Source : INSEE, RP 2007 Evolution de la répartition des ménages du Pays par taille entre 1982 et personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes 6 personnes et plus % 31% 17% 15% 9% 6% % 35% 15% 15% 7% 2% Source : INSEE, RGP Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 17

18 Malgré cette diminution, la taille des ménages du Pays des Vallées d Anjou demeure supérieure à la taille moyenne de la région, du département ou de la France métropolitaine. Ainsi, en 2007, les ménages du Pays des Vallées d Anjou comptaient en moyenne 2,45 personnes, contre 2,3 dans le Maine-et-Loire, les Pays de la Loire et à l échelle nationale. Le maintien de la taille des ménages a un niveau assez élevé dans le Pays des Vallées d Anjou, comme dans le département, s explique par la surreprésentation des grands ménages, notamment ceux de 5 personnes : 7,5% dans le Pays des Vallées d Anjou et le Maine-et-Loire, contre 5,5% en France métropolitaine. Les ménages de 2 personnes sont également surreprésentés (+5 points) par rapport au département, à la région et à la France métropolitaine, au détriment des ménages de 1 personne (-5 points). La structure du parc de logements (majoritairement de grands logements) explique en partie ce phénomène. D autre part, le Pays attire un grand nombre de jeunes ménages primoaccédants, avec ou sans enfants. Répartition des ménages en 2007 (en%) source : INSEE, RP 2007 Communauté de Ménages Autre ménages Ménages avec Communes d'1 pers. sans famille famille(s) Beaufort en Anjou 21,6 1,5 76,8 Canton de Baugé 28,7 1,9 69,4 Canton de Noyant 30,2 1,7 68,1 Loir-et-Sarthe 22,7 0,9 76,3 Loire-Longué 27,3 1,6 71,0 Portes de l Anjou 27,8 1,9 70,3 Pays 26,4 1,6 72,0 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 18

19 1.8. Des disparités entre les intercommunalités Au sein du territoire du Pays des Vallées d Anjou, d importantes disparités sont constatées entre les intercommunalités. Il est ainsi possible de distinguer trois «types» d intercommunalités, en fonction des évolutions démographiques qu elles ont connues au cours des dernières années : les intercommunalités au dynamisme démographique assez prononcé, situées à proximité immédiate de l agglomération angevine : les Communautés de Communes de Beaufort en Anjou et Loir-et-Sarthe ; les intercommunalités à la croissance démographique plus modérée : les Communautés de Communes du Canton de Baugé, Loire-Longué et des Portes de l Anjou ; une intercommunalité rurale et vieillissante : la Communauté de Communes du Canton de Noyant. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 19

20 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 20

21 Les intercommunalités au dynamisme démographique assez prononcé : les Communautés de Communes de Loiret-Sarthe et de Beaufort en Anjou Deux Communautés de Communes connaissent des taux d évolution démographique annuel supérieur à 1% par an entre 1999 et 2007 : les Communautés de Communes de Loir-et- Sarthe et de Beaufort en Anjou. La croissance démographique des deux dernières décennies a surtout profité aux communes de Beaufort-en-Vallée, Mazé et Tiercé. En 2006, Beaufort-en-Vallée et Mazé concentraient à ellesseules plus de 77% de la population de la Communauté de Communes de Beaufort en Anjou. (source RGP 2006) Tiercé accueillait quant à elle 55% de la population de la Communauté de Communes Loir-et-Sarthe. Ces deux intercommunalités, situées à proximité immédiate d Angers, bénéficient également d une bonne desserte routière et sont donc particulièrement attractives pour les ménages travaillant dans l agglomération angevine. L arrivée de jeunes ménages a permis à ces deux intercommunalités de connaître un vieillissement moins marqué que le reste du territoire. En 2007, elles étaient les seules à avoir encore un indice de jeunesse supérieur à 1 (1.55 pour la Communauté de communes de Loir-et- Sarthe et 1.41 pour celle de Beaufort en Anjou). Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 21

22 Entre 1999 et 2003, les Communautés de Communes de Beaufort en Anjou et Loir-et-Sarthe ont été particulièrement attractives pour les ménages de moins de 40 ans. Ceux-ci représentaient entre 50 et 55% des emménagés récents et ont permis de limiter le vieillissement de la population dans ces deux intercommunalités. Source : Préfecture de Maine-et-Loire. Plan Départemental de l Habitat, Atlas cartographique. Novembre Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 22

23 Les intercommunalités à la croissance démographique plus modérée : les Communautés de Communes des Portes de l Anjou, du Canton de Baugé et de Loire-Longué Sans connaître de véritable explosion démographique, les Communautés de Communes des Portes de l Anjou, du Canton de Baugé et de Loire-Longué ont vu leur population augmenter entre 1990 et 1999, puis entre 1999 et Leurs taux d évolution annuels restent cependant inférieurs à ceux des Communautés de Communes de Loir-et-Sarthe et de Beaufort en Anjou. Cette croissance démographique plus limitée est due à la combinaison d un solde naturel et d un solde migratoire positifs. Le solde naturel est cependant assez faible et induit un vieillissement plus prononcé de la population, notamment pour la Communauté de Communes du Canton de Baugé (indice de jeunesse en 2007 : 0,97 pour la Communauté de Communes du Canton de Baugé, 0,98 pour la Communauté de Communes des Portes de l Anjou et 0,98 pour la Communauté de Communes Loire-Longué). Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 23

24 Une intercommunalité rurale et vieillissante : la Communauté de Communes du Canton de Noyant La Communauté de Communes du Canton de Noyant souffre d une localisation excentrée, tant au sein du Pays des Vallées d Anjou que du département et de la région. Elle connaît également un certain enclavement. La Communauté de Communes du Canton de Noyant est la seule à enregistrer un solde naturel négatif entre 1999 et 2007 (- 0.1%). Le vieillissement de la population y est beaucoup plus marqué que dans les autres intercommunalités. En 1982, l indice de jeunesse était de 1. En 2007, il atteint 0,83. La faiblesse de cet indice est due à une surreprésentation de la tranche d âges des 60 ans et plus sur le territoire. En 2007, ils représentent 29% de la population (24% pour le Pays). La forte proportion de personnes âgées dans cette intercommunalité induit une taille des ménages particulièrement faible avec 2,3 personnes par ménage en 2007, inférieure aux moyennes départementale, régionale et nationale. Cependant, la population tend à se stabiliser entre 1999 et 2007, après une période de décroissance continue. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 24

25 Synthèse des principales caractéristiques de la population par intercommunalité (sources : INSEE, RGP 1999 et RP 2007) Population en 1999 Population en 2007 Part des moins de 20 ans en 1999 Part des 60 ans et plus en 1999 Indice de jeunesse en 1999 Taille des ménages en 1999 Taille des ménages en 2007 Beaufort en Anjou % 20% 1,28 2,69 2,60 Canton de Baugé % 25% 0,86 2,5 2,40 Canton de Noyant % 28% 0,72 2,37 2,30 Loir-et-Sarthe % 21% 1,41 2,69 2,60 Loire-Longué % 21% 0,94 2,46 2,40 Portes de l Anjou % 23% 0,93 2,54 2,40 PAYS DES VALLEES D ANJOU % 23% 1 2,54 2,45 Maine-et-Loire % 21% 1,28 2,47 2,3 Pays-de-la-Loire % 21% 1,17 2,43 2,3 France métropolitaine % 22% 1,15 2,4 2,3 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 25

26 ( 56,3 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2 - Diagnostic 26

27 2. HABITAT : UN PARC RESIDENTIEL EN DEVELOPPEMENT 2.1. Un rythme de construction soutenu Un parc total de logements en hausse Le parc total comptait logements en 1990, en 1999, et en 2007 soit une augmentation de 2969 logements entre les deux dernières périodes. Avec un taux d évolution de +11% au cours de la période , le parc de logements du Pays des Vallées d Anjou a augmenté de manière similaire au parc départemental de logements (de à soit une hausse de +11%). Cette progression demeure toutefois significative à l échelle d un territoire à dominante rurale. Les résidences principales Au cours des dernières décennies, le nombre de résidences principales n a cessé d augmenter, en lien avec le desserrement des ménages qui rend nécessaire la construction d un nombre croissant de logements pour maintenir la population. De en 1990, le nombre de résidences principales atteint ainsi en 1999, soit 85% du parc total de logements. Bien qu en hausse, la part des résidences principales dans le Pays des Vallées d Anjou demeure inférieure à celle du département (91,1% du parc total de logements en 1999). Les données FILOCOM, disponibles pour les années 2001, 2003 et 2005, ainsi que le recensement INSEE 2006 permettent de constater que l augmentation du parc des résidences principales s est poursuivie et même qu elle s est accentuée récemment pour atteindre résidences principales en En effet, le nombre de résidences principales avait augmenté de 1,25% par an entre 1990 et Entre 1999 et 2005, la croissance a été de 1,34% par an et entre 2005 et 2006 elle a été de 1,70%. Cette évolution est surtout significative dans les intercommunalités proches de l agglomération angevine : la Communauté de Communes de Beaufort en Anjou (+2,10% par an entre 1999 et 2005), la Communauté de Communes des Portes de l Anjou (+1,43% par an) et la Communauté de Communes Loir-et-Sarthe (+2,22% par an). Entre 2005 et 2006, les deux Communauté de Communes possédant les plus fortes évolutions sont celle de Beaufort en Anjou avec % et celle de Loir-et-Sarthe avec 2.35%. Les résidences principales par intercommunalité en 2001, 2003 et 2005 Communauté de Communes 1/1/01 1/1/03 1/1/ Beaufort en Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir-et-Sarthe Loire-Longué Portes de l Anjou PAYS DES VALLEES D ANJOU Source : FILOCOM 2001, 2003, 2005, RGP 2006 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Diagnostic territorial préalable 16/04/08 27

28 La construction neuve Le rythme de construction a connu une forte accélération au cours des 15 dernières années. Ainsi, le nombre annuel moyen de logements mis en chantier dans le périmètre du SCoT est passé de 209 entre 1990 et 1999 à 371 entre 2000 et Le rythme des mises en chantier de logements neufs varie d une intercommunalité à l autre. Les Communautés de Communes proches de l agglomération angevine et/ou des axes de communication connaissent un rythme de construction plus élevé. C est en particulier le cas de la Communauté de Communes de Beaufort en Anjou. 80% des mises en chantier de cette intercommunalité ont été faites sur les seules communes de Beaufort-en-Vallée et Mazé. La moyenne annuelle de la Communauté de Communes du Canton de Noyant est quant à elle très faible. Les logements mis en chantier entre 1990 et 2006 par intercommunalité Communauté de Communes Nombre de logements mis en chantier Moyenne annuelle Nbre de logements mis en chantier Moyenne annuelle Beaufort en Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir-et-Sarthe Loire-Longué Portes de l Anjou PAYS DES VALLEES D ANJOU Source : Données SITADEL, Ministère de l Ecologie, de l Aménagement et du Développement Durables. Constructions neuves à Auverse Constructions neuves à Longué-Jumelles 1 Source : Données SITADEL, Ministère de l Ecologie, de l Aménagement et du Développement Durables. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Diagnostic territorial préalable 16/04/08 28

29 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Diagnostic territorial préalable 16/04/08 29

30 2.2. Un étalement urbain important Le Pays des Vallées d Anjou et, notamment, sa partie ouest, bénéficie du desserrement de l agglomération angevine et doit donc faire face à un étalement périurbain croissant. La diffusion progressive d une urbanisation généralement peu dense sur des espaces toujours plus vastes, autrefois affectés aux activités agricoles, est lourde de conséquences pour l organisation territoriale du Pays. Une forme pavillonnaire prédominante et fortement consommatrice d espace La forme pavillonnaire reste prédominante dans le Pays des Vallées d Anjou. Les nouvelles constructions sont essentiellement des pavillons à l architecture banalisée et fortement consommateurs d espace. Ainsi, parmi les logements mis en chantier entre 1990 et 2006, 91% d entre eux étaient des logements individuels. Les logements mis en chantier entre 1990 et 2006 par type Communauté de Communes Individuels purs Individuels groupés Collectifs En résidence Beaufort en Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir-et-Sarthe Loire-Longué Portes de l Anjou PAYS DES VALLEES D ANJOU Source : Données SITADEL, Ministère de l Ecologie, de l Aménagement et du Développement Durables. La part des logements collectifs a même fortement diminué passant de 14% des logements mis en chantier entre 1990 et 1999 à 6% entre 2000 et 2006 (contre 30% à l échelle départementale au cours de la période ). L atlas cartographique du Plan Départemental de l Habitat donne des informations sur la taille des parcelles loties en Celles-ci demeurent assez importantes sur le territoire du SCoT. Elles sont majoritairement comprises entre 700 et 1 000m² (cf. carte en page suivante) et peuvent atteindre à 1 500m² dans quelques communes telles que Longué-Jumelles. Extensions pavillonnaires à Tiercé Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

31 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

32 Surface moyenne des parcelles loties en 2005 par commune Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

33 Un fort desserrement de l agglomération angevine La carte reproduite ci-contre met en évidence l attractivité du Pays des Vallées d Anjou pour les ménages angevins à la recherche de terrains à bâtir ou de logements à acheter. Ce phénomène de desserrement est particulièrement marqué dans les Communautés de Communes de Beaufort en Anjou et Loir-et- Sarthe. Le desserrement de Saumur est moins perceptible sur le territoire des Vallées d Anjou. La commune de Longué-Jumelles a accueilli 3 à 10 acheteurs originaires de Saumur entre 2000 et Quelques communes des Communautés de Communes du Canton de Noyant et de Loire-Longué ont accueilli 1 à 3 acheteurs originaires de Saumur. La commune de Beaufort-en-Vallée a accueilli 1 à 12 acheteurs originaires de Cholet. Destination des acheteurs originaires d Angers entre 2000 et 2004 Source : Préfecture de Maine-et-Loire. Plan Départemental de l Habitat, Atlas cartographique. Novembre Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

34 Une des conséquences de l étalement urbain : une augmentation du trafic journalier. La carte de la page suivante associe les flux des principaux axes routiers et les évolutions démographiques recensées entre 2001 et De nombreux axes ont connu une hausse de 10 à 20% du trafic journalier en lien direct avec l urbanisation des couronnes périurbaines, mettant en évidence la polarisation du département autour d Angers et de son agglomération. La majorité des déplacements domicile-travail sont à destination d Angers. A l échelle du Pays des Vallées d Anjou, deux axes structurants se déclinent : la RD52 qui relie Angers et son agglomération à la Communauté de Communes Loir-et-Sarthe ; la RRD 347 qui dessert les Communautés de Communes de Beaufort en Anjou et Loire-Longué. Le trafic journalier de ces deux axes a connu une augmentation entre 0 et +10% entre 2001 et La croissance démographique de ces trois intercommunalités n a pour l instant entraîné qu une augmentation limitée du trafic automobile sur les routes départementales. Cependant, ces axes sont d ores et déjà saturés et si la tendance démographique à la hausse se poursuit, les déplacements domicile-travail vont continuer à se multiplier, aggravant les problèmes de circulation existants. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

35 Croissance démographique et évolution du trafic journalier Source : Préfecture de Maine-et-Loire. Plan Départemental de l Habitat, Atlas cartographique. Novembre Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 35 11/01/2010

36 2.3. Une inadéquation de l offre et de la demande de logements Une offre locative insuffisante Le parc locatif joue un rôle essentiel dans le parcours résidentiel des ménages et assure une offre de logements diversifiée. L offre locative du Pays des Vallées d Anjou est actuellement insuffisante pour répondre à la demande, malgré un important rattrapage au cours des deux dernières décennies. Les logements locatifs représentaient ainsi 30% des résidences principales en 1990 et 33% en 1999, contre respectivement 39% et 41% pour le département du Maine-et- Loire. En 2007, cette part a diminuée avec 37% pour le pays et 39.7% pour le département. Le Pays des Vallées d Anjou reste cependant un des Pays ruraux du Maine-et-Loire où la proportion de logements locatifs, et notamment locatifs privés, est la plus importante (15% dans le Pays des Mauges). 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 Répartition des résidences principales par statut d'occupation en 2007 (en%) 67,3 59,0 31,0 39,7 Popriétaires Locataires Logés gratuitement Pays des Vallées d'anjou Maine-et-Loire 1,7 1,3 La localisation du parc locatif est fortement liée à la trame et à la hiérarchie urbaine. En effet, la part du locatif ne dépasse 30% des résidences principales en 2003 que dans les principales villes du Pays : Beaufort-en-Vallée, Longué-Jumelles, Baugé, Durtal, etc. Un parc locatif aidé très présent, mais encore insuffisant Le parc de logements locatifs aidés (public et privé) est réparti sur l ensemble du territoire. Il représente, en 2007, 16% de l ensemble des résidences principales du Pays. Ce taux est relativement important dans un secteur rural, mais ne parvient pas à répondre à l intégralité de la demande. La Communauté de Communes Loire-Longué compte à elle seule près du tiers de ce parc. La Communauté de Communes des Portes de l Anjou en compte 22%. Le parc privé conventionné Le parc privé conventionné joue un rôle essentiel de par son importance (6,2% du parc conventionné, cf. tableau page suivante). En effet, si le parc de logements locatifs aidés du Pays des Vallées d Anjou ne représente que 6% du parc départemental, son parc de logements privés conventionnés en concentre 10%. La mise en place en 2006 du Programme d Intérêt Général de cohésion sociale départementale (PIG) devrait poursuivre le développement du parc privé conventionné. Toutefois, le bilan des logements ayant bénéficié d une aide de l Agence Nationale pour l Amélioration de l Habitat (ANAH) en 2006 reste faible : 5 logements intermédiaires, 14 logements conventionnés, 19 logements à loyers maîtrisés et parmi ces 38 logements, 14 logements vacants remis sur le marché. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

37 La structure du parc aidé en 2007 dans le Pays des Vallées d Anjou Communauté de Communes Public Privé Autre Beaufort en Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir-et-Sarthe Loire-Longué Portes de l Anjou PAYS DES VALLEES D ANJOU Les logements communaux % 88% 6,2% 5,8% Source : Ecolo, 1 er janvier La colonne «Autre» du tableau intitulé «La structure du parc aidé en 2007 dans le Pays des Vallées d Anjou» (ci-dessus) comptabilise essentiellement les logements communaux existants sur le territoire. Bien représentés sur le territoire, ils ont donc une vocation sociale non négligeable. Cependant, leur état souvent dégradé rend difficile leur location. Afin de résorber la vacance des logements communaux en permettant leur remise sur le marché locatif, le Contrat territorial unique propose de subventionner la réalisation de travaux de mise aux normes et de confort ou leur réhabilitation complète. Ces travaux peuvent être financés par : une Prime Régionale : prime de 35% du coût des travaux plafonné à HT par logement (prime maximum de ) ; une prime de l Etat (Prime à l amélioration des logements à usage locatif social, PALULOS) cumulable à la prime régionale : 5% du coût des travaux plafonné à TTC (prime maximum de 650 ). Au 12 juillet 2007, trois communes avaient déposé un dossier concernant la réhabilitation de cinq logements. Cinq autres communes envisagent des travaux qui seraient réalisés avant la fin du contrat de Pays. Le parc public Le parc public a, quant à lui, également augmenté au cours des dernières années. Ainsi, entre 1990 et 1999, il a crû de 36% contre 22% à l échelle du département. En 1999, le taux de logements sociaux publics était de 11%, proche de celui des autres territoires ruraux du Maine-et- Loire, comme le Pays du Haut-Anjou-Segréen (13,5%). Il reste cependant très inférieur au taux du Maine-et-Loire qui est de 19,3%. Le parc public est inégalement réparti sur le territoire du Pays. Ainsi, dans la Communauté de Communes des Portes de l Anjou, le parc public constitue près de 20% des résidences principales. De plus, le parc de logements publics est peu diversifié, avec une majorité de logements de type «PLUS» (prêt locatif à usage social). 87% des financements accordés entre 2004 et 2006 sont des logements sociaux de type «classiques» (PLUS). Aucun financement pour des logements de type PLAI destinés aux personnes à très faibles ressources n a été accordé entre 2004 et La majorité du parc de logements locatifs aidés est composée de logements individuels. Il convient, cependant, de souligner la forte proportion de logements collectifs dans le parc social aidé de la Communauté de Communes du Canton de Noyant qui peut s expliquer par la présence plus nombreuse de foyer-logements. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

38 60% des logements aidés sont de types 3 et 4. Il s agit des logements les plus sollicités et également ceux qui connaissent un taux de roulement relativement faible. Le parc aidé en 2007 par type de logements (collectif/individuel) Communauté de Communes Individuel Collectif Total Beaufort en Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir-et-Sarthe Loire-Longué Portes de l Anjou PAYS DES VALLEES D ANJOU Les Contrats de territoire Source : Ecolo, 1 er janvier Les objectifs inscrits dans les contrats territoire habitat pour les 3 années ( pour la Communauté de communes des Portes de l Anjou) sont les suivants : CCLS CCPA CCBA CCCB CCLL CCCN PSLA PLUS PLAI PLUS+PLAI La demande locative sociale Au 1 er avril 2007, demandes étaient enregistrées sur le territoire du Pays des Vallées d Anjou, ce qui traduisait un taux de pression moyen de 25%. La pression est beaucoup plus forte dans les Communautés de Communes de Beaufort en Anjou (plus de 40%) et Loir-et-Sarthe (35%). La demande porte essentiellement sur des logements de type 3 et 4 (plus de 70% des demandes). En 2009 et 2010, les stocks de la demande en logements sociaux étaient les suivants : Stock de la demande Stock de la demande déc. Communauté de déc Communes total interne total interne Beaufort en Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir-et-Sarthe Loire-Longué Portes de l'anjou TOTAL Accession sociale : Proportion des primo-accédants en logement neuf parmi les constructions C onstructions PTZ neuf % PTZ neuf C C Beaufort en Anjou % 66% 58% C C C anton de B aug é % 38% 45% C C C anton de Noyant % 29% 10% C C L oir et S arthe % 43% 51% C C L oire L ong ué % 35% 35% C C Portes de l Anjou % 18% 27% Pays des Vallées d'anjou % 43% 42% Maine-et-L oire % 32% 33% PTZ = Prêt à Taux Zéro Source : Sit@del2 - Logements commencés totaux - MEEDDM/CGDD/SOeS - ANIL/ADIL49/SGFGAS Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

39 La pression sur le parc social en 2006 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

40 2.4. Un marché du logement de plus en plus tendu Plusieurs phénomènes témoignent de la tension croissante qui existe sur le marché immobilier. Celle-ci demeure cependant assez limitée, comme en témoigne la hausse de la vacance au cours des dernières années. Un nombre de demandes croissant entraînant une augmentation des loyers La pression démographique que connaît le territoire se traduit par de longues listes d attente dans les mairies de ménages recherchant des logements disponibles. Cette situation est particulièrement marquée dans les Communautés de Communes de Loir-et-Sarthe et de Beaufort en Anjou, sous l influence de l agglomération angevine. Les prix de l immobilier et du foncier augmentent et sont désormais particulièrement élevés au vu de la qualité et de la surface des logements. De nombreux propriétaires bailleurs font le choix de réhabiliter leur bien pour le mettre en location sans aucune aide financière de l ANAH, afin de fixer librement les loyers. Ils contribuent ainsi à la tension du marché immobilier. La diminution de la part des résidences secondaire La part des résidences principales est très élevée dans le Maine-et-Loire (92% en 2007), au détriment des logements vacants et des résidences secondaires. Dans le Pays des Vallées d Anjou, la proportion de résidences principales demeure plus faible (86% en 2007), malgré une hausse continue. Le territoire connaît une pression immobilière croissante, mais qui reste moins importante que celle que subit l agglomération angevine. Cette pression se traduit par une diminution de la part des résidences secondaires. Elles représentaient ainsi 9% des logements en 1990, 8% en 1999 et 7% en Depuis 1999, le nombre de résidences secondaires se maintient, alors que le parc de logements augmente. Leur part continue donc à baisser, mais de manière moins importante qu à l échelle du département. En 2003, 5 communes du Pays comptent encore entre 25 et 50% de résidences secondaires dans leur parc de logements (cf. carte page suivante) et 15 d entre elles entre 15 et 25% de résidences secondaires. Ces communes sont majoritairement concentrées à l est du Pays, dans le canton de Noyant. Le tableau ci-dessous récapitule l évolution du nombre de résidences secondaires, en valeur absolue, depuis La comparaison entre les données de 1999 issues du recensement général de la population réalisée par l INSEE et les données 2001, 2003 et 2005 des fichiers FILOCOM est difficile, les sources n étant pas les mêmes. Elles permettent cependant de dégager des tendances. L évolution du nombre de résidences secondaires entre 1999 et 2005 Communauté de Communes Beaufort en Anjou Canton de Baugé Canton de Noyant Loir-et-Sarthe Loire-Longué Portes de l Anjou PAYS Sources : INSEE 1999, FILOCOM 2001, 2003, 2005 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

41 Ainsi, il est possible de constater que le nombre de résidences secondaires est globalement en diminution dans les Communautés de Communes des Portes de l Anjou, du Canton de Baugé, Loir-et-Sarthe et Beaufort en Anjou, plus proches de l agglomération angevine et mieux desservies. Dans les autres Communautés de Communauté, moins soumises au desserrement de l agglomération angevine, la tendance est à la hausse depuis 2001, en particulier dans le secteur de Noyant où les résidences secondaires représentaient, au 1 er janvier 2005, 25% des résidences principales. Cette situation dans le Noyantais s explique par l arrivée de nombreux Britanniques au cours des dernières années sur le territoire. Composition du parc de logements par commune en 2003 Source : Préfecture de Maine-et-Loire. Plan Départemental de l Habitat, Atlas cartographique. Novembre Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 41 11/01/2010

42 Des prix immobiliers en hausse Les prix immobiliers sont assez élevés à proximité immédiate de l agglomération angevine, tout en restant inférieurs à la moyenne départementale. En 2004, le prix des maisons en bon état variait entre et /m² dans les Communautés de Communes de Beaufort en Anjou, Loir-et-Sarthe et Loire-Longué. Il atteignait la moyenne départementale ( /m²) dans la Communauté de Communes des Portes de l Anjou. L est du territoire, moins attractif, offre des prix immobiliers plus faibles : entre 900 et /m² dans la Communauté de Communes du Canton de Baugé ; entre 600 et 900 /m² dans la Communauté de Communes du Canton de Noyant. En ce qui concerne la progression des prix immobiliers, seules sont disponibles les données des Communautés de Communes de Beaufort en Anjou et de Loire-Longué 1 pour la période Elles permettent, néanmoins, de constater une hausse assez marquée du prix des maisons en bon état : +20 à 30% pour la CC de Beaufort en Anjou et +40 à 80% pour la CC Loire- Longué. Une forte augmentation des prix du foncier En 2004, dans le Pays des Vallées d Anjou, le prix moyen pour un terrain en bon état était inférieur au prix moyen départemental, soit 42 TTC/m², dans tous les EPCI, à l exception de la Communauté de Communes de Beaufort en Anjou qui atteignait la moyenne départementale et de la Communauté de Communes du Canton de Baugé pour laquelle les données n étaient pas connues. De même que pour les prix immobiliers, seule l évolution des prix des CC de Beaufort en Anjou et de Loire-Longué est connue. Ceux-ci ont fortement augmenté dans la Communauté de Communes de Beaufort en Anjou, avec un taux de croissance supérieur à 150%. La progression des prix du foncier de la CC Loire-Longué est comprise entre 40 et 150%. 1 Source : Perval. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

43 2.5. Mais encore un fort potentiel mobilisable dans le bâti existant Âge du parc de logements du Pays des Vallées d Anjou en 2007 Une part importante de logements vétustes et sans confort Le Pays des Vallées d Anjou se caractérise par une forte proportion de logements vétustes ou en mauvais état. Un logement sur dix est considéré de mauvaise qualité, au sens du cadastre, soit le double de la moyenne départementale. Ce constat est à mettre en lien avec l âge du parc de logements du Pays. Près de 49.2% des résidences principales avaient été construites avant 1949 au recensement de la population réalisé par l INSEE en % 49% 36% avant 1949 entre 1949 et 1989 entre 1990 et 2004 Âge du parc de logements du Maine-et-Loire en 2007 Age du parc de logements au recensement de % 31% Résidences principales construites (en %) : Communauté de entre 1949 et entre 1990 et Communes avant Beaufort en Anjou 45,0 37,5 17,5 Canton de Baugé 52,7 33,2 14,0 Canton de Noyant 61,9 27,8 10,3 Loir-et-Sarthe 41,2 36,9 21,9 Loire-Longué 45,1 40,6 14,3 Portes de l Anjou 49,3 38,0 12,7 Pays des Vallées d Anjou 49,2 35,7 15,1 Maine-et-Loire 30,6 50,7 18,6 50% avant 1949 entre 1949 et 1989 entre 1990 et 2004 Sources : INSEE, RP Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

44 En 2007, 3.7% des résidences principales étaient qualifiés de sans confort (absence de salle de bain avec baignoire ou douche à l intérieur du logement). Résidences principales selon le niveau de confort en 2007 Communauté de sans salle de sans chauffage central Communes bain ou individuel "électrique" Beaufort en Anjou 2,8 20,4 Canton de Baugé 4,7 23,8 Canton de Noyant 5,1 25,4 Loir-et-Sarthe 2,6 16,9 Loire-Longué 3,2 22,0 Portes de l Anjou 3,6 18,3 Pays des Vallées d Anjou 3,7 21,1 Sources : INSEE, RP Là encore, de fortes disparités entre les intercommunalités sont constatées avec une concentration des logements vétustes dans les Communautés de Communes des cantons de Baugé et Noyant. Au contraire, les Communautés de Communes périurbaines de Beaufort en Anjou et Loir-et-Sarthe en comptent moins. Part des résidences principales sans confort Communauté de Communes % des RP en 2003 % des RP en 2001 % des RP en 1997 Beaufort en Anjou 5,02 6,62 11,34 Canton de Baugé 8,18 10,35 14,09 Canton de Noyant 12,26 15,26 20,18 Loir-et-Sarthe 6,29 6,58 8,58 Loire-Longué 10,13 10,80 14,46 Portes de l Anjou nc 1 nc nc Sources : FILOCOM 1997, 2001, Une part importante de logements vacants Au recensement général de la population de 2007, 1957 logements vacants étaient recensés, soit 6 % du parc de logements. Depuis 1999, le nombre de logements vacants n a cessé de croître. Ainsi, selon les données Filocom, il a augmenté entre 2003 et 2005 dans pratiquement toutes les Communautés de Communes, et de manière plus significative dans la Communauté de Communes du Canton de Baugé. Ce «stock» de logements vacants constitue une opportunité pour le territoire qui bénéficie ainsi d un fort potentiel pour mettre sur le marché de nouveaux logements sans accroître l étalement urbain. La réhabilitation de logements vacants, de même que le changement d usage de bâtiments à usage professionnel (dépendances agricoles, etc.) en habitation peut notamment permettre de pallier le manque de logements locatifs. 1 nc : non communiqué Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

45 La majorité des logements vacants sont des logements inconfortables et/ou vétustes. Dans la Communauté de Communes du canton de Noyant, 54% des logements vacants en 2003 sont inconfortables. Ceci est à l origine d une vacance structurelle (de longue durée). Ainsi, 50% des logements vacants dans cet ECPCI le sont depuis plus de 3 ans. Il est nécessaire d endiguer ce phénomène de vacance structurelle qui risque d accentuer la dévalorisation du parc ancien et ainsi de générer de la vacance supplémentaire. Les programmes de réhabilitation du parc de logements mis en œuvre par le Pays : l OLAH et le PIG PCS Pour mobiliser ce parc de logements vacants et mettre aux normes les logements vétustes, trois programmes ont été ou vont être mis en œuvre : - une Opération Locale d Amélioration de l Habitat (OLAH) engagée le 1 er janvier 2006 par le Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou pour les propriétaires occupants sous conditions de ressources ; - un Programme d Intérêt Général Départemental de Cohésion Sociale (PIG PCS) pour le locatif social engagé par le Pays ( ) ; - une maîtrise d œuvre urbaine et sociale (MOUS). L Opération Locale d Amélioration de l Habitat Engagée le 1 er janvier 2006, l OLAH s applique pendant toute la durée du contrat de pays, soit jusqu en octobre La région des Pays de la Loire, dans le cadre de sa politique habitat, propose aux propriétaires occupants, sous conditions de ressources, des Primes Locales pour l Amélioration de l Habitat (PLAH). Une réservation de crédits de a été faite par le Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou dans le cadre du Contrat Territorial Unique (durée de 3 ans) pour aider les propriétaires occupants dans les travaux d amélioration de l habitat. Au terme de la première année, l opération est réalisée à hauteur de 24,5% (bilan d étape au 31 décembre 2006). Un nouveau bilan d étape a été réalisé le 9 mars A cette date, l opération était réalisée à hauteur de 28,9%. 157 dossiers avaient été enregistrés au Syndicat mixte du Pays des Vallées d Anjou et 128 d entre eux avaient fait l objet de Primes Locales pour l Amélioration de l Habitat (PLAH). 53 des 128 projets étaient menés par des personnes de plus de 65 ans. Le Programme d Intérêt Général du Plan de Cohésion Sociale Engagé initialement par l ANAH du 1 er février 2006 au 31 mars 2007 sur tout le territoire du Pays, le PIG PCS a pour objectif de : - remettre sur le marché locatif des logements à loyers et charges maîtrisés, situés dans les bourgs ou hameaux ; - réhabiliter des bâtiments vacants, inutilisés ; - densifier les centres bourgs ; - renforcer l opération sur les ravalements de façade ; - revaloriser et réinvestir les centres bourgs ; - produire du locatif à loyer modéré à un coût moindre pour les collectivités ; - offrir des logements adaptés aux personnes âgées dans les centres bourgs. 29 communes du Pays des Vallées d Anjou ont délibéré favorablement pour apporter une aide de 5% qui permet de majorer l aide de l ANAH. Le Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou a souhaité reconduire le Programme en en devenant maître d ouvrage afin de maintenir la dynamique créée. La durée du PIG est fixée à 3 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

46 années, du 1 er mai 2007 au 30 avril Un protocole d accord fixe les modalités d ingénierie comprenant les conditions de suivi, d animation, et d évaluation du programme. La mise en place d une Maîtrise d œuvre Urbaine et Sociale (MOUS) Contrairement aux deux premiers dispositifs, la maîtrise d œuvre urbaine et sociale (MOUS) n a pas encore été mise en place sur le territoire du Pays des Vallées d Anjou. Un protocole d accord a été signé pour la période , mais les modalités de subvention de l Etat n ont pas encore été définies. L objectif de la MOUS est de mettre en œuvre un dispositif d accompagnement des propriétaires pour réaliser des travaux de sortie d insalubrité. Cette démarche, mise en œuvre pour une durée de 5 années, s inscrit dans la continuité de la charte de territoire élaborée en 2003 qui a mis en évidence le caractère prioritaire des actions en faveur d un habitat accessible et adapté au vu de la situation précaire de nombreux ménages. Elle est également complémentaire vis-à-vis des dispositifs déjà mis en place (PIG et MOUS). - permettre le maintien à domicile des personnes âgées et/ou handicapées (travaux d adaptation ou de préadaptation) (OLAH et PIG) ; - favoriser les économies d énergie et la maîtrise des charges (OLAH et PIG). L articulation de ces trois dispositifs L articulation de ces trois dispositifs (OLAH, PIG et MOUS) doit permettre au Pays d atteindre les objectifs suivants : - aider les propriétaires occupants à revenus modestes à l amélioration de leur habitat (OLAH) ; - sortir des logements de l insalubrité et de l indécence (MOUS et OLAH) ; - mettre sur le marché des logements à vocation sociale et diversifier le panel de logements locatifs (PIG) ; - améliorer les logements occupés ou récemment vacants (PIG) ; Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

47 2.6. Accueil des publics spécifiques L accueil des jeunes Source : enquête réalisée par l association Logement et habitat pour tous de Loir en Loire et ses partenaires «Les jeunes et la question du logement sur le territoire du Pays des Vallées d Anjou». Décembre L association «Logement et habitat pour tous de Loir en Loire» propose un service d accompagnement de proximité (service d intermédiation, accompagnement social des jeunes et des ménages réalisé dans le cadre du plan départemental pour le logement des personnes défavorisées, logement temporaire, ). Cette association a pour objectif de favoriser, par le biais de l accès au logement, l intégration dans la vie locale. En 2006, 184 ménages ont ainsi été conseillés par l association dont 85 ménages de jeunes de moins de 30 ans ; 130 possibilités de relogement ont été trouvées. L association «Logement et habitat pour tous de Loir en Loire» a initié au cours du printemps 2007 une réflexion sur le logement des jeunes travailleurs et apprentis. Un groupe de travail associant l association, la CAF, la MSA, le CDPVA et des associations oeuvrant pour l insertion des jeunes a été constitué afin de bien appréhender les besoins vis-à-vis des bassins d emploi et de définir les solutions les plus appropriées. Une enquête auprès de divers organismes en contact avec les jeunes en insertion a fait ressortir la pénurie de logements adaptés pour les jeunes. Cette réflexion a débouché sur la mise en œuvre d une nouvelle action «l hébergement des jeunes chez l habitant». Caractéristiques de l échantillon enquêté L enquête concerne les jeunes de 16 à 30 ans, ce qui correspond à la fin de la scolarité, le début des apprentissages et, pour certains, le départ du domicile-parental. 561 jeunes ont été enquêtés, soit 5,22% des jeunes du Pays des Vallées d Anjou. 73% de ces 561 jeunes sont des personnes seules (célibataires sans enfant). Ils sont à 55,60% sans activité (ni scolaire, ni étudiant). 26,70% de ces jeunes ont un emploi précaire (intérim ou CDD). L accès difficile au marché de l emploi peut s expliquer par : - le faible niveau de qualification de ces jeunes : près d un tiers de l échantillon n a aucune qualification professionnelle ; - l absence de mobilité : 40% d entre eux n ont aucun moyen de transport individuel et n ont pas forcément accès au transport collectif pour se rendre dans les administrations ou vers les employeurs potentiels. Ceci entraîne une dépendance vis-à-vis de la famille ou oblige le jeune à quitter son bassin de vie pour se rapprocher des centres urbains. Parmi ces jeunes, 38% ont une absence totale de ressources, ce qui complique fortement un accès au logement autonome. Près de 60% de ces jeunes résident chez leurs parents. L absence mobilité et/ou de ressources rendent obligatoires cette cohabitation, entraînant parfois des relations conflictuelles entre les parents et les jeunes. En réponse aux questions sur la problématique du logement, l ensemble de l échantillon invoque : - l insuffisance des ressources ; - le coût prohibitif du logement ; - la mauvaise entente avec les parents ; - la volonté d indépendance vis-à-vis de ceux-ci ; - le mauvais état du logement. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

48 L hébergement des jeunes chez l habitant La réflexion initiée au cours du printemps 2007 a débouché sur la mise en œuvre d une nouvelle action : «l hébergement des jeunes chez l habitant». Cette action permettrait d apporter une réponse adaptée de manière diffuse sur le territoire et au plus près des employeurs tout en contribuant à faire du lien intergénérationnel. Elle aurait également pour finalités de : - Rendre les entreprises du milieu rural accessibles à tous les jeunes de moins de 30 ans. - Faciliter l insertion socio-professionnelle des jeunes de 16 à 30 ans. - Contribuer à l autonomie du jeune dans un logement du droit commun. - Rompre l isolement des hébergés comme des hôtes. - Favoriser les relations intergénérationnelles, les échanges de savoir et les échanges solidaires. - Accompagner le jeune dans son éducation sur les droits et devoirs du locataire. En outre, cette action participe à intervenir favorablement en terme de protection de l environnement en limitant les déplacements (économie d énergie). Ces bienfaits ont milité en faveur de l inscription de cette action dans le cadre du dispositif Leader. Les personnes âgées Source : Schéma gérontologique départemental En Maine-et-Loire, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus a progressé de 31,9% entre 1982 et 1999, celui des 75 ans et plus de 34,3% et l effectif des 85 ans et plus de 105%. Pendant la même période, la population totale augmentait de 8,7% seulement. En 2005, la population totale du Maine-et-Loire est estimée à personnes, les plus de 60 ans étant au nombre de (20% de la population globale). Les plus de 75 ans représentent 8% de la population : personnes, soit une augmentation de 8% depuis A l échelle du Pays des Vallées d Anjou, un vieillissement de la population a également été constaté, même si celui-ci est moins marqué : le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus, comme celui des 75 ans et plus a ainsi progressé de 22% entre 1982 et Les projections de l INSEE selon la méthode OMPHALE prévoient, pour la période et pour le département du Maine-et- Loire, une augmentation de : - +16,6% pour la tranche d âge des 60 ans et plus ; - +26,3% pour les plus de 75 ans ; - +8% seulement pour les plus de 85 ans, en raison du déficit des naissances de la Première Guerre Mondiale. Les 75 ans et plus représenteraient alors 9,8% de la population totale. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

49 Poids dans la population des 75 ans et plus en 1982 et Beaufort en Anjou 8% 8% 8% Canton de Baugé 10% 11% 11% Canton de Noyant 11% 12% 13% Loir-et-Sarthe 8% 8% 8% Loire-Longué 8% 10% 11% Portes de l Anjou 9% 11% 11% PAYS DES VALLEES D ANJOU 9% 10% 11% DEPARTEMENT 6% 8% 9% Sources : INSEE, RP 2007 L amélioration des conditions de vie et de santé remet en cause la pertinence du choix d une limite d âge marquant l entrée du vieillissement. L allongement de l espérance de vie s est ainsi accompagné d une amélioration de l état de santé des personnes âgées, entraînant une augmentation de l espérance de vie sans incapacité. L amélioration du niveau de vie de retraités, de leur état de santé, ainsi que du niveau de confort des logements a entraîné une augmentation du nombre de personnes âgées de 75 ans et plus vivant à domicile (+16% entre 1990 et 1999 dans le département). En 1999, 4 personnes de 75 ans et plus sur 5 vivent à domicile dans le Maine-et-Loire. 44% de ces personnes vivent seules, contre 39% en L augmentation du nombre de personnes âgées vivant à leur domicile est également due à la mise en œuvre d une politique en faveur du maintien à domicile. Celle-ci se traduit aussi bien par des aides financières à la réhabilitation et à la mise en accessibilité des logements appartenant ou occupés par des personnes âgées (dans le cadre de l OPAH ou du PIG par exemple) que par le développement des services d aide à domicile (portage des repas, aide ménagère, soins infirmiers à domicile, etc.). La proportion de personnes âgées vivant à leur domicile diminue rapidement avec l âge. A peine plus d un tiers des 95 ans et plus vivent chez eux. A partir de 90 ans (âge charnière), la vie en institution est plus fréquente. La mise en place des Centres Locaux d Information et de Coordination (CLIC) La loi de janvier 1997 instituant la Prestation spécifique dépendance (PSD) a confié au Conseil Général l animation de la politique de coordination gérontologique dans le département. Deux Centres Locaux d Information et de Coordination couvrent le territoire du Pays des Vallées d Anjou : le CLIC du Baugeois (créé en 2000) et le CLIC Loire Authion (2001). Le CLIC est un service gratuit à destination des personnes âgées de plus de 60 ans et de leur entourage. Ce service a pour mission d accompagner les personnes âgées dans la concrétisation de leur projet de vie, que ce projet soit lié à du soutien à domicile ou à une entrée en hébergement. L accompagnement proposé fait l objet d accueil, d écoute, d information, d orientation, d évaluation des besoins mais encore de la coordination des professionnels concernés par une même situation. Crée en 2000, le CLIC du Baugeois comprend 51 communes et regroupe les cantons de Baugé, Durtal, Seirches-sur-le-Loir et Noyant. Il ne comprend pas le canton de Beaufort-en-Vallée. En 2006, il a élargi son intervention à la Communauté de Communes Loir-et-Sarthe. Le CLIC du Baugeois fonctionne pour le moment sans la participation des professionnels de santé libéraux du secteur qui ne sont pas représentés dans le conseil d administration. Le CLIC de Baugé répond de manière spécifique aux besoins d information gérontologique. Deux sites (Baugé et Durtal) accueillent les personnes âgées et leur entourage du Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

50 lundi au vendredi, 7 heures par jour. Les coordinatrices peuvent également se rendre à domicile. Le CLIC Loire-Authion rassemble 22 communes appartenant aux Communautés de Communes «vallée Loire-Authion», «Loire- Longué» et «Beaufort en Anjou». présents dans la Communauté de Communes du Canton de Noyant où la population est pourtant plus âgée que sur le reste du territoire. Compte tenu du vieillissement de la population constaté et prévu, il convient de renforcer ces services afin de permettre dans la mesure du possible, le maintien des personnes âgées à domicile. Un territoire bien équipé en structures d accueil à destination des personnes âgées Le Pays des Vallées d Anjou est identifié comme un relais dans la mise en œuvre du schéma gérontologique départemental. Une instance de coordination gérontologique locale (missions d observation et de réflexion sur la politique menée auprès des personnes âgées). 21 établissements d hébergement des personnes âgées (privé et public) sont recensés sur le Pays. Rapporté à l effectif des 75 ans et plus, cela représente un taux d équipement de 20,5 places pour 100 personnes âgées de 75 ans ou plus, inférieur à la moyenne départementale (22,9 places). Cependant, le Pays des Vallées d Anjou demeure globalement très bien équipé puisque le Maine-et-Loire est le département le mieux équipé de France. Baugé et son canton figurent à la cinquième place en matière d équipements (31 places pour 100 personnes âgées de 75 ans ou plus). D importantes disparités sont néanmoins constatées à l échelle du Pays. Ainsi, la Communauté de Communes du Canton de Noyant présente un taux d équipement assez faible (15,2 places pour 100 personnes âgées de 75 ans ou plus). Les services d aide à domicile L ensemble du territoire est couvert par des services d aide à domicile (cf. carte ci-après). Ceux-ci sont cependant moins Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

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53 L accueil des personnes handicapées Plusieurs types d hébergement peuvent être proposés aux adultes handicapés, en fonction de leur handicap : les logements foyers : destinés essentiellement aux personnes âgées, jeunes travailleurs, travailleurs migrants, etc., ils peuvent également accueillir des personnes handicapées physiques dans la mesure de l accessibilité et des adaptations architecturales ; les foyers d hébergement : ils accueillent en fin de journée et en fin de semaine, les personnes handicapées qui travaillent soit en établissement de travail protégé, soit en milieu ordinaire ou encore en centre de rééducation professionnelle. Ils sont souvent liés à un centre d aide par le travail ; les foyers de vie : ils sont destinés aux adultes handicapés qui disposent d une certaine autonomie ne justifiant pas leur admission en Maison d accueil spécialisé, sans être apte à exercer un travail même en milieu protégé, mais qui ont une autonomie suffisante pour se livrer à des activités de détente et de développement personnel. Ces foyers sont créés à l initiative du département ; les foyers à double tarification : destinés à l accueil des adultes handicapés lourds, ils sont appelés ainsi en raison de leur mode de financement pris en charge à la fois par l assurance maladie et le département. Les personnes qui vivent dans ces foyers nécessitent une surveillance médicale et des soins constants ; les maisons d accueil spécialisé accueillent les personnes de plus de 16 ans incapables d assumer seules les actes essentiels de la vie courante. Deux formes d accueil et d hébergement sont proposées : l internat et l accueil de jour et l accueil temporaire dans certaines limites. Les structures d accueil Toutes ces structures ne sont pas représentées sur le territoire du Pays des Vallées d Anjou. Celui-ci compte 2 foyers d hébergement sur son territoire, soit 40 places, un foyer de vie de 22 places et un foyer à double tarification de 32 places (source : FINESS, 2007) : Baracé : o Baugé : o Vernantes : foyer occupationnel Perce Neige : 22 places en foyer de vie pour adultes handicapés, 2 places en accueil temporaire et 7 places en accueil de jour ; foyer d hébergement de l association baugeoise d accueil mutuel (ABAM) : 10 places ; o foyer à double tarification «Les logis du Bois» : 32 places ; o foyer d hébergement pour adultes handicapés : 30 places ; Deux établissements et services d aide par le travail (ESAT) sont également présents sur le territoire : ESAT le Moulin du Pin à Vernantes (50 places) et SACAT ESAT à Vernantes (11 places). En ce qui concerne l accueil des enfants handicapées, le territoire du Pays des Vallées d Anjou bénéficie de la présence : Baugé : o Institut médico-pédagogique (IME) : 29 places en semi-internat et 16 places en internat pour enfants déficients intellectuels ; Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

54 Beaufort-en-Vallée : o Institut médico-pédagogique (IME) Les Sables : 6 places en semi-internat et 54 places en internat pour enfants déficients intellectuels ; Vernantes : o Institut médico-pédagogique (IME) Vallée de l Anjou : 43 places en hébergement complet pour enfants handicapés avec déficiences intellectuelles avec troubles associés et 10 places en semiinternat pour enfants avec déficiences intellectuelles. La Maison Départementale du Handicap, ouverte depuis le 1 er janvier 2006 à Angers, a pour mission de coordonner les actions de différents partenaires afin d apporter à la personne en situation de handicap tous les moyens nécessaires à son autonomie (sociale, financière, transports, adaptation, accessibilité). L intérêt de ces services réside principalement dans le fait que ceux-ci s adressent à l enfant dans son milieu de vie «ordinaire», et par conséquent on y trouve à la fois un soutien aux familles et une action d éducation de l environnement extérieur à la famille (crèches, haltesgarderies, écoles maternelles, primaires, collèges, lieux de loisirs et de culture ) à la prise en considération de la différence de l enfant atteint d une déficience et à ses «besoins spéciaux». Les services d aide à domicile Quelques structures, encore peu nombreuses, sont également présentes sur le territoire pour aider les personnes handicapées vivant à leur domicile, ainsi que leur famille. Ces services d aide à domicile sont de deux types : des services d accompagnement à la vie sociale (SAVS) : ceux-ci interviennent principalement auprès de personnes adultes atteintes de déficience mentale qui vivent soit à leur propre domicile, soit dans des structures «éclatées» d hébergement pour adultes handicapés ; des services d éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) : ils concernent principalement les enfants d âge scolaire, et ce, quel que soit le type de déficience, ce qui signifie qu en fonction du public pris en charge, certains SESSAD seront plus «médicalisés» que d autres. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

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56 Les gens du voyage La loi n du 31 mai 1990 relative à la mise en œuvre du droit au logement traite dans son article 28 de l accueil des gens du voyage. Il prévoit notamment l élaboration d un schéma départemental qui prenne en compte les conditions d accueil spécifiques des gens du voyage en ce qui concerne le passage et le séjour, en y incluant les conditions de scolarisation des enfants et celles d exercices d activités économiques. La loi n du 5 juillet 2000 relative à l accueil et à l habitat des gens du voyage prescrit l élaboration d un schéma départemental prévoyant l implantation des aires permanentes d accueil, ainsi que des emplacements temporaires pour de grands rassemblements. Le schéma départemental d accueil de Maine-et-Loire a été signé le 20 décembre Il prévoit la réalisation de deux aires d accueil sur le territoire du SCoT pour les communes de Beaufort-en-Vallée et Longué-Jumelles, comptant plus de habitants. Ces aires ont été réalisées. La communauté de communes de Beaufort en Anjou accueille ainsi un terrain de 5 places sur Beaufort-en-Vallée. Pour la Communauté de Communes Loire- Longué, la structure d accueil a été répartie sur trois sites : - Longué-Jumelles : 20 places ; - Saint-Philbert-du-Peuple : 5 places ; - Les-Rosiers-sur-Loire : 5 places. Un nouveau schéma dont la période d application porte sur la période a été approuvé récemment. Les principales évolutions apportées au document, et concernant plus particulièrement le Pays des Vallées d Anjou, sont les suivantes : - L obligation de réaliser ou de participer financièrement à la réalisation d aires d accueil des gens du voyage pour les communes de plus de habitants est rappelée par le schéma (seules les communes de Beaufort-en-Vallée et Longué-Jumelles regroupent plus de habitants au 1 er janvier 2012). Pour ces deux communes des investissements ont été réalisés à l échelle de la Communauté de Communes. - Etude de faisabilité d une aire d accueil et réflexion sur la localisation à mener à l échelle de la Communauté de Communes du canton de Baugé dans la perspective de fusion des communes où le seuil des 5000 habitants sera atteint. Pourra également être étudiée l identification d un terrain permettant l accueil de grand passage sur la Communauté de Communes du canton de Baugé. Il est par ailleurs indiqué que les SCoT devront intégrer cet accueil des gens du voyage par une analyse des besoins dans le diagnostic, par la définition d orientations et d objectifs d offre de logements répartis, le cas échéant, par EPCI. Est aussi préconisée la définition de secteurs permettant l accueil de rassemblements évènementiels. Ici le diagnostic a donc été posé à l échelle des 2 communautés concernées et des places ont été définies. Pour les autres communes, il n y a pas d obligation de réaliser d aires d accueil ; il est toutefois fortement recommandé de désigner dans chaque commune un terrain pour gérer et anticiper les haltes de courte durée (entre 2 et 15 jours). Cet équipement peut aussi être utilisé pour un stationnement temporaire. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

57 2.7. Le Plan Départemental de l Habitat (PDH) La loi n du 13 juillet 2006 portant Engagement National pour le Logement a instauré un nouvel outil en matière d habitat : le Plan Départemental de l Habitat (PDH) afin d assurer au niveau du département la cohérence entre les politiques locales de l habitat conduites sur les territoires couverts par un Programme Local de l Habitat (PLH) et sur le reste du territoire départemental et de permettre ainsi de lutter contre les déséquilibres et inégalités territoriales. En l absence de PLH sur le Pays des Vallées d Anjou, c est au SCoT qu il revient de fixer les éléments de cadrage en matière de logements, avec lesquels les PLU doivent être compatibles. Ces éléments de cadrage devront prendre en considération les orientations définies dans le cadre du Plan Départemental de l Habitat du Maine-et-Loire, adopté en décembre Ce PDH (premier en France à être adopté) affirme le Conseil général en tant qu acteur majeur du logement, et en particulier du logement social. Il définit : des orientations stratégiques : - disposer d une meilleure connaissance des besoins en logements à travers un observatoire départemental de l habitat ; - favoriser les synergies entre les autres politiques sectorielles départementales et la politique départementale de l habitat ; - articuler et coordonner les politiques de l habitat des agglomérations et des Pays dans l objectif d une cohérence au niveau départemental ; - établir un scénario de développement de l habitat à l horizon 2018, base d une programmation des besoins en logements ; des orientations opérationnelles : - favoriser un développement harmonieux et diversifié de l habitat ; - encourager la maîtrise foncière pour la production d une offre de logements aidés et accessibles aux ménages disposant de ressources moyennes et modestes ; - limiter l étalement urbain de l agglomération d Angers par la mise en place de conditions favorables à une accession sociale à la propriété dans les première et deuxième couronnes ; - inscrire la production nouvelle de logements dans une démarche de développement durable par la promotion de formes urbaines moins consommatrices d espaces ; - renouveler, développer et adapter le parc social pour répondre aux besoins exprimés en maîtrisant le coût logement (loyer/charges locatives) ; - favoriser la requalification et l adaptation du parc privé avec des actions fortes et volontaristes dans l est du département ; - développer des formules innovantes de logements adaptés pour les personnes âgées en accompagnement de la réhabilitation du parc d hébergements existants ; - favoriser des réponses locales en matière de logements spécifiques pour les jeunes, en particulier dans l ouest du département ; - inscrire les orientations du PDALPD et du schéma d accueil et d habitat des gens du voyage dans le PDH. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

58 Le territoire du SCoT est concerné par deux secteurs définis par le PDH aux enjeux de développement différents : - le secteur 5 «Zone rurale autour des villes de BEAUFORT, LONGUE, BAUGE et NOYANT» qui comprend sur le Pays les Communautés de Communes des Cantons de Baugé et Noyant, de Loire-Longué et de Beaufort en Anjou ; - le secteur 6 «Zone intermédiaire à l est d Angers avec des caractéristiques rurales» comprenant les Communautés de Communes des Portes de l Anjou et Loir-et-Sarthe. Le PDH définit des orientations pour une gestion économe des sols. Ainsi, il préconise pour chacun des deux secteurs : - secteur 5 : le poids du logement individuel est inférieur à celui de certains pôles ruraux. La part de logements collectifs doit cependant être accentuée dans les communes les plus importantes ; - le secteur 6 : le logement collectif et l individuel groupé doivent être plus développés pour faire face à la pression sur le parc locatif et à l étalement urbain que connaît le secteur avec une meilleure répartition territoriale. Le PDH contient des orientations thématiques en matière d habitat concernant : - les formes urbaines dans l objectif d une gestion économe de l espace ; - les typologies des logements pour s inscrire dans la dynamique souhaitée des marchés de l habitat ; - la réhabilitation et le développement du parc locatif social ; - la réhabilitation et le développement du parc privé ; - les publics spécifiques. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

59 Pour chacune de ces thématiques, des objectifs chiffrés sont définis. Ceux-ci seront pris en compte lors de l élaboration des scénarios de développement du territoire (phase 2 de l élaboration du SCoT). La production de nouveaux logements sociaux Hypothèses de diversification des formes urbaines L objectif global du PDH pour l ensemble du Pays des Vallées d Anjou tend vers une diminution de la production de logements individuels purs, au profit des opérations groupées et des logements collectifs. Orientations sur le statut d occupation et la typologie des logements Ces pourcentages correspondent aux logements sociaux à réaliser par rapport à la construction neuve. Le PDH précise que ces pourcentages nécessiteront que soient mis en place, par la suite dans les PLU, les dispositifs règlementaires adaptés. Il est également précisé que ces pourcentages pourront varier d une commune à l autre en fonction de sa taille et des équipements existants. L habitat privé et le logement indigne Le PDH aborde également ce thème, et s inscrit dans la continuité du Plan de Cohésion Sociale défini par l Etat pour la période Il indique notamment que, dans le secteur 5, l accent devra être mis sur la résorption de l habitat indigne ainsi que sur la remise sur le marché locatif de logements vacants. Dans le secteur 6, la préoccupation principale sera la résorption de l habitat indigne. Le PDH affiche la volonté de développer l accession sociale, notamment dans l individuel groupé et dans le collectif. Les populations spécifiques Le PDH aborde également l hébergement des populations spécifiques à travers le Plan départemental d action pour les personnes défavorisées et le Schéma départemental d accueil des gens du voyage. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale 1- Diagnostic 11/01/

60 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 60

61 3. EQUIPEMENTS ET SERVICES : UN RATTRAPAGE PROGRESSIF DE L OFFRE Les équipements et services sont plus ou moins présents en fonction de la taille des communes et de leur éloignement par rapport aux villes-centres que sont Tiercé, Durtal, Baugé, Beaufort-en-Vallée, Longué-Jumelles ou Noyant et également par rapport à l agglomération angevine qui concentre une offre diversifiée et importante en équipements et services. Cet état des lieux permettra d identifier les besoins en équipements et services sur l ensemble du territoire du Pays des Vallées d Anjou. Le phénomène de desserrement de l agglomération angevine qui touche l ouest du Pays implique la mise en place de nouveaux services. En effet, les nouveaux arrivants en milieu rural, le plus souvent de jeunes ménages urbains, ont des attentes élevées en matière d équipements. L offre culturelle, scolaire, médicale, etc. doit donc être conséquente pour conserver l attractivité du territoire. Ces structures accueilleront, outre le siège de la Communauté de Communes, différents services publics tels que la Caisse Primaire d Assurance Maladie, la Caisse d Allocations Familiales, la MSA, l association pour le logement et l habitat pour tous de Loir en Loire, les permanences du Centre Local d Information et de Coordination, du Programme d Intérêt Général, de l Opération Locale d Amélioration de l Habitat, etc. La Maison de services publics de Baugé en cours de construction dans l ancien collège Saint-Joseph accueillera également le siège du Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou 3.1. Les équipements administratifs En raison de la proximité d Angers, le territoire du Pays des Vallées d Anjou ne bénéficie que d une offre limitée en équipements administratifs (cf. carte en page suivante). Si la Poste, la Gendarmerie, les Pompiers ou les Impôts sont bien présents sur le territoire, celui-ci ne compte aucun commissariat de police, ni aucune antenne de l ANPE. Afin d assurer un niveau de services administratifs satisfaisant et un maillage complet du territoire, le Contrat de Territoire Unique signé avec la Région Pays de la Loire prévoit la création de Maison des services publics, notamment dans les Communautés de Communes des Portes de l Anjou et du Canton de Baugé. Future maison des services publics à Baugé Mairie de Beaufort-en- Vallée Hôtel des impôts à Baugé Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic Palais de Justice de Baugé 61

62 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 62

63 3.2. Les équipements scolaires : une offre insuffisante à partir du lycée Les écoles maternelles et élémentaires sont désormais gérées le plus souvent au niveau intercommunal. De nombreux regroupements scolaires ont déjà été effectués. Le Pays des Vallées d Anjou compte : 9 écoles maternelles publiques ; 13 écoles élémentaires publiques ; 31 écoles primaires (maternelle et élémentaire) publiques ; soit élèves à la rentrée 2007 (5 875 élèves à la rentrée 2006). 5 collèges d enseignement public (1 904 élèves à la rentrée 2006). A cela s ajoutent des établissements d enseignement privé, assez nombreux sur le territoire : 2 écoles maternelles ; 5 écoles élémentaires ; 9 écoles primaires ; soit élèves à la rentrée 2007 (1 909 en 2006). 2 collèges (855 élèves en 2006) ; 1 lycée technologique agricole à Etriché : cet établissement prépare au brevet d études professionnelles agricole Services, option services aux personnes et au brevet de technicien agricole Commercialisation et services, option services en milieu rural. Effectifs des collèges à la rentrée 2006 et 2007 Commune Nom du collège Effectifs Baugé Châteaucoin 359 nc Baugé Notre-Dame 434 nc Beaufort-en-Vallée Molière Durtal Les Roches 317 nc Longué-Jumelles François Truffaut Longué-Jumelles Saint-Joseph 421 nc Noyant Porte d Anjou 227 nc PAYS DES VALLEES D ANJOU Source : Académie de Nantes pour la rentrée 2006 et enquête auprès des lycées pour la rentrée Il n y a pas de lycée d enseignement général sur le territoire, obligeant les élèves à partir étudier à Angers, Saumur ou La Flèche, pour les communes limitrophes avec le département de la Sarthe. Collège Châteaucoin à Baugé Collège François Truffaut à Longué-Jumelles Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 63

64 Il n y a pas de centre de formation supérieure sur le territoire du Pays des Vallées d Anjou, mais la proximité du pôle universitaire d Angers permet d assurer la continuité des études des jeunes du Pays. L agglomération angevine concentre, en effet, des universités publiques et privées générales et spécialisées, des Instituts Universitaires de Technologie (IUT), des Instituts Universitaires Professionnalisés (IUP), ainsi que des écoles de commerce et d ingénieur. Le territoire du Pays des Vallées d Anjou souffre néanmoins de l absence de formations d enseignement supérieur spécialisées, et notamment, celles qui pourraient être directement liées aux enjeux économiques, telles l agro-alimentaire ou l horticulture. Ce point est particulièrement important dans l est du territoire où les problèmes de mobilité et les carences au niveau de la formation des jeunes actifs (plus de 52,1% de non-diplômés parmi les individus de 30 à 59 ans dans la Communauté de Communes du Canton de Noyant en 1999) créent des inadéquations sensibles entre l offre et la demande de travail. A l échelle du Pays des Vallées d Anjou, il est constaté une hausse des effectifs scolaires au cours des dix dernières années, aussi bien dans les écoles maternelles, élémentaires que dans les collèges. Cette hausse est à mettre en lien avec la croissance démographique que connaît le territoire et son caractère attractif, en particulier pour les jeunes ménages avec enfants. Si la tendance se poursuit, les besoins en équipements scolaires devront donc croître et l offre actuelle pourrait se révéler insuffisante. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 64

65 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 65

66 3.3. L offre culturelle et de loisirs : un maillage du territoire en cours Les équipements sportifs La répartition de l offre actuelle Le maillage territorial des équipements sportifs est plutôt bon. La plupart des communes bénéficient de la présence de salles polyvalentes permettant la pratique d activités associatives. Des équipements plus conséquents et spécifiquement dédiés à la pratique sportive se trouvent dans les villes-centres (Baugé, Beaufort-en-Vallée, Longué-Jumelles notamment) : terrains de sport, terrains de tennis, salles de sports, dojos, etc. Il convient de souligner la forte représentation des terrains de boule de Fort, spécialité locale. Pour compléter cette offre et la moderniser (certains équipements sont en effet obsolètes), le Pays envisage plusieurs actions reprises dans le Contrat de Territoire Unique signé par la Région Pays de la Loire et le Département. Dans ce cadre, une salle omnisports et de loisirs a été réalisée à Durtal, afin de soutenir et de développer le dynamisme sportif et associatif de la commune. Cet équipement a été inauguré en octobre De la même manière, le Contrat de Territoire Unique planifie la mise aux normes des piscines découvertes. Ces actions, nécessaires, ont été identifiées lors de la réalisation du schéma piscine. Le schéma piscine Un «schéma piscines» a été élaboré par le Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou. Deux grands objectifs ont été identifiés : - la réhabilitation et la mise aux normes des cinq piscines découvertes (Noyant, Les Rosiers-sur-Loire, Baugé, Durtal et Longué-Jumelles) ; - la création d une piscine couverte : le Pays ne compte en effet, à ce jour, aucun équipement de ce type sur son territoire. Source : Conseil de Développement du Pays des Vallées d Anjou. Etude préalable à un schéma piscines couvertes et de plein air sur le territoire, décembre 2005 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 66

67 Au regard du diagnostic du Schéma piscines, il apparaît que deux piscines couvertes sont à envisager sur le territoire pour donner la possibilité à tous les habitants du Pays d accéder dans un délai maximal de vingt minutes à un équipement couvert fonctionnant à l année. Ces deux piscines pourraient se localiser : - dans le secteur Beaufort- Longué d une part ; - dans le secteur Tiercé d autre part. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 67

68 Les équipements culturels Des disparités sont là encore constatées entre les intercommunalités (cf. carte ci-après). L offre en équipements culturels est très concentrée dans les Communautés de Communes des Cantons de Baugé et de Noyant, alors que le maillage est plutôt bon sur le reste du territoire. Afin de pallier ces manques, plusieurs actions ont été contractualisées dans le cadre du Contrat Départemental de Pays : développer et structurer la lecture publique par la réhabilitation et la création de bibliothèques municipales et par l acquisition de fonds livresques et audiovisuels ; développer et structurer l enseignement musical par la réhabilitation des écoles de musique et l acquisition d instruments de musique et de partitions ; développer des lieux de diffusion culturelle (restauration de la salle de spectacle Saint-Martin à Noyant et rénovation de la salle culturelle «les Ponts» aux Rosiers-sur-Loire. Le Pays soutient la création et la rénovation de bibliothèques, afin de créer des réseaux intercommunaux de bibliothèques. Au préalable, la mise aux normes de certains lieux est nécessaire. La bibliothèque de Tiercé a ainsi été agrandie et rénovée en 2006 pour accueillir les lecteurs dans de meilleures conditions. Une bibliothèque a également été créée à Auverse, avec le soutien financier du Pays. La bibliothèque des Rosiers-sur-Loire a été transférée dans de nouveaux locaux, rénovés, plus spacieux et accessibles aux personnes handicapées. Dans le cadre du Contrat Départemental de Pays, l école de musique de Beaufort en Anjou compte deux sites d enseignement : le centre culturel de Mazé et le 1 er étage des Halles de Beaufort-en-Vallée. Les locaux de Beaufort-en-Vallée ont été mis aux normes, rendus plus accessibles (ascenseur) et réaménagés. Afin d assurer un maillage complet et cohérent du territoire, un schéma de développement culturel est actuellement en cours d élaboration par le Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 68

69 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 69

70 3.4. La santé Les structures de santé la Maison de retraite Résidence Marc Leclerc à La Ménitré ; la Maison de retraite Résidence Jeanne Delanoue à Mazé. Le Pays des Vallées d Anjou bénéficie de la présence de trois hôpitaux locaux sur son territoire, ainsi que de la proximité du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d Angers. L hôpital local est une organisation originale, exemple unique de coopération entre le secteur public et le secteur libéral. Il fonctionne essentiellement avec le concours de médecins généralistes rémunérés à l acte. Il s agit de la première structure hospitalière de proximité à la fois généraliste et polyvalente. Le Schéma Régional d Organisation Sanitaire III reconnaît une place particulière à l hôpital local. En Maine-et- Loire, il existe douze hôpitaux locaux, situés en zone rurale. Trois d entre eux sont situés sur le territoire du Pays des Vallées d Anjou : Baugé, Beaufort-en-Vallée et Longué-Jumelles. Les hôpitaux de Baugé et Beaufort-en-Vallée ont fusionné récemment. L hôpital intercommunal du Baugeois et de la Vallée L hôpital intercommunal du Baugeois et de la Vallée a une capacité de 523 lits et places, répartis comme suit : 13 places en médecine ; 55 lits en moyen séjour ; 390 lits en hébergement pour personnes âgées dépendantes ; 65 places en soins infirmiers à domicile. Cette offre est localisée sur 4 sites distincts : le site de Baugé ; le site de Beaufort-en-Vallée ; Répartition de l offre de soins de l hôpital intercommunal du Baugeois et de la Vallée (en nombre de lits) Site Médecine Moyen séjour Hébergement Soins infirmiers à domicile Site de Baugé Site de Beauforten-Vallée Résidence Marc Leclerc Résidence Jeanne Delanoue Total Source : Fédération Hospitalière de France. Hôpital local de Baugé Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 70

71 L hôpital local Lucien Boissin de Longué-Jumelles L hôpital intercommunal de Longué-Jumelles a une capacité de 170 lits et places, répartis comme suit : 5 places en médecine ; 55 lits en moyen séjour ; 35 lits en long séjour ; 75 lits en hébergement pour personnes âgées dépendantes. Répartition du personnel des hôpitaux locaux en mai 2006 Personnel médical Hôpital du Baugeois et de la Vallée Hôpital local de Longué-Jumelles Médecine générale 9 2 Pharmacien 1 1 Personnels non médicaux salariés Sous-total 10 3 Encadrement du personnel soignant 7 1 Infirmiers non spécialisés Aides soignants ASH Personnels de rééducation 6 2 Personnels de direction 3 - Autres personnels administratifs 21 8 Pers. éducatifs et sociaux 3 - Personnels pharmacie 4 2 Pers. techniques et ouvriers Sous-total Total Source : Agence Régionale de l Hospitalisation (ARH). Une dégradation de la médecine générale en milieu rural Avec une soixantaine de médecins généralistes sur le territoire, la densité (8,9 médecins pour habitants) du Pays des Vallées d Anjou est inférieure à la densité médicale du département (11,1) et de la région (10,2) 1. Elle reste tout de même satisfaisante dans un territoire à dominante rurale. Ce constat masque cependant une réalité moins optimiste. Tout d abord, l offre médicale n est pas également répartie sur le territoire du Pays des Vallées d Anjou. Celle-ci est fortement concentrée dans les communes les plus importantes, notamment dans les Communautés de Communes du Canton de Baugé et du Canton de Noyant (cf. carte en page suivante). D autre part, l offre proposée n est pas toujours adaptée à la demande. Ainsi, les horaires d ouverture des cabinets médicaux ne correspondent pas à la demande des actifs ne travaillant pas sur le territoire. Le Pays des Vallées d Anjou risque également de se heurter à d importantes difficultés dans les années à venir (diminution de la densité médicale), liées au départ à la retraite des médecins exerçant aujourd hui. Une forte proportion d entre eux (25% à l échelle du département) a, en effet, plus de 55 ans et partira donc à la retraite d ici une dizaine d années, sans avoir de remplaçants. Il est en effet de plus en plus difficile de trouver un repreneur en milieu rural, entraînant ainsi une dégradation de l offre de soins. Une faible densité de spécialistes du paramédical Le Pays des Vallées d Anjou se caractérise par une très faible densité de spécialistes du paramédical. La densité de dentistes est ainsi de 3,3 dentistes pour habitants, inférieure à la densité moyenne à l échelle du département (5), elle-même très inférieure à la moyenne nationale (6,2). 1 Source : Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 71

72 Le constat est le même pour les masseurs-kinésithérapeutes. Ils ne sont que 24 sur le territoire, soit une densité de 3,75 pour habitants, alors que la densité départementale est de 6,4 et que la densité nationale atteint 8. La situation est particulièrement préoccupante pour les infirmiers. La densité d infirmiers dans le Pays des Vallées d Anjou est faible (4,2 infirmiers pour habitants), contre 10,2 à l échelle de la France métropolitaine. Les équipements pour les personnes âgées Cf. partie Habitat 2.6 L accueil des publics spécifiques. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 72

73 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 73

74 3.5. Les services à la petite enfance et à l enfance Les études préalables à l élaboration du SCoT réalisées au début des années 2000 avaient mis en évidence l insuffisance de l offre en services à la petite enfance. Cette lacune était considérée par les communes comme un frein important à l installation de jeunes ménages sur le territoire. C est pourquoi l amélioration de l accueil de la petite enfance a été identifiée comme une priorité dans la charte de territoire du Pays des Vallées d Anjou, validée à la fin de l année L objectif affiché est de doter toutes les Communautés de Communes de structures «enfance jeunesse» adaptées aux besoins : les centres de loisirs, les maisons de l enfance, les Relais pour les Assistantes Maternelles. Les maisons de l enfance sont parfois dotées d une halte-garderie ou à un centre de loisirs sans hébergement. Depuis 2000, un important rattrapage a été mis en œuvre par le biais notamment du Contrat Départemental de Pays et du Contrat Territorial Unique. Ainsi, dans la Communauté de communes Loir-et-Sarthe, la première des six Maisons de l Enfance a été inaugurée à Ecuillé au début de l année La seconde a ouvert ses portes à Cheffes en mai Des Maisons de l Enfance sont également créées ou vont l être prochainement à Tiercé, Etriché, Soulaireet-Bourg et Baracé. Dans la Communauté de communes Loire-Longué, le centre de loisirs des Rosiers-sur-Loire a été restructuré, bénéficiant également au Relais Assistantes Maternelles. Dans la Communauté de Communes des Portes de l Anjou, la construction d un bâtiment petite enfance est en cours à Morannes. La Communauté de Communes de Beaufort en Anjou a entrepris l extension de la Maison de l Enfance de Mazé. La réception des travaux est prévue en juin Dans la Communauté de Communes du Canton de Noyant où l offre était quasi inexistante, un contrat enfance a été mis en place en 2005 autour des projets suivants : ouverture d un Relais Assistantes Maternelles à Noyant itinérant sur l ensemble du canton avec trois autres sites (Auverse, Chigné et Parçay-les- Pins), restructuration des Centres de Loisirs sans Hébergement à Noyant et Parçay-les-Pins et l ouverture en janvier 2009 d une halte-garderie (accueil collectif occasionnel). Les structures d accueil d Enfance-Jeunesse dans le Pays des Vallées d Anjou Source : Pays des Vallées d Anjou. L Echo des Vallées n 5, décembre 2007 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 74

75 3.6. La couverture numérique du territoire quasi complète du territoire à rendre effective Source : Document d association de l Etat, janvier Le développement du numérique constitue un atout essentiel pour l attractivité du territoire, tant pour les résidents que pour les entreprises. Etat des lieux de la couverture numérique L enjeu prioritaire de l aménagement numérique réside dans les résorptions des zones blanches, c est-à-dire les zones non desservies par une technologie haut débit. D après la cartographie de la couverture ADSL établie par le CETE de l ouest, plusieurs manques sont constatés sur le territoire du Pays des Vallées d Anjou : une densité très faible à l intérieur d un périmètre délimité par Baugé, Beaufort-en-Vallée, Longué-Jumelles et Noyant et allant jusqu à la frange nord-est du territoire ; le secteur nord-ouest est mieux desservi, même s il existe une zone blanche dans un triangle intégrant partiellement les communes de Tiercé, Etriché et Daumeray. La concurrence est un élément essentiel de l aménagement numérique du territoire. Sans elle, la diversité des opérateurs est moindre et les services sont plus chers. A l échelle du territoire, l analyse de la situation concernant les réseaux optiques montre que : en 2005, un seul opérateur, en dehors de France Telecom, dessert le secteur de Durtal : Neuf Cegetel ; l infrastructure optique de France Télécom dessert le secteur nord-est du département. En ce qui concerne l offre de dégroupage, la concurrence des répartiteurs dégroupés ne couvre que partiellement le territoire et de nombreuses zones ne bénéficient d aucune offre DSL. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 75

76 est un réseau de 700km desservant plus de 80 zones d activités et 57 centraux téléphoniques pour offrir des services performants à tout le département. Toutefois, son implantation ne pallie pas le manque constaté au nord-est du département (cf. carte reproduite en page suivante). La mise en place du réseau Melis@ est prévue en 2 phases : Un réseau d initiative publique : Melis@ La présence de réseau d initiative publique marque l intervention de collectivités dans une infrastructure haut débit ou très haut débit, venant répondre aux enjeux de couverture, de concurrence ou d innovation sur un territoire. Le Conseil Général du Maine-et-Loire a développé un réseau haut débit en investissant dans une infrastructure nommée Melis@ (Maine-et-Loire Infrastructure au service de l Anjou). Melis@ est un réseau de télécommunications qui permet le raccordement des opérateurs pour qu ils proposent leurs offres Internet ADSL aux entreprises et aux particuliers. Ce service permet d assurer à chacun le libre choix de son fournisseur d accès en faisant jouer la concurrence, avec pour objectif une réduction des coûts et une amélioration de l offre de services. La première phase s est déroulée de 2004 à 2007 et a permis l installation de 680km dont 600km de fibres optiques (cf. carte en page suivante), la connexion haut débit de tous les sites du département. 120 communes sont désormais desservies (au travers de 57 centraux téléphoniques) et 80 zones d activités sont raccordables en fibre optique. L infrastructure de base est terminée, mais n est pas figée. Elle est appelée à évoluer au fur et à mesure des demandes et des évolutions technologiques. Actuellement, la fibre optique est étendue pour des entreprises isolées et des fourreaux sont posés systématiquement lors d opérations de voirie routière au niveau des ouvrages d art, des bretelles d accès et des carrefours. La seconde phase concerne plus particulièrement les territoires ruraux et prévoit un raccordement optique de 31 centraux téléphoniques par 120km de fibre optique et la mise en place d une couverture WiMax permettant de desservir 97% de la population et des entreprises du département par l installation de 22 stations de base. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 76

77 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 77

78 Couverture départementale du réseau ADSL Réseau existant Extensions du réseau Source : Conseil Général de Maine-et-Loire Couverture ADSL du réseau Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 78

79 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 79

80 Le WiMax : une solution miracle pour le Pays des Vallées d Anjou? Le WiMAx (Worldwide Interoprability for Microwave Access) est une solution alternative pour le déploiement des réseaux haut-débit qu ils soient couverts ou non par d autres technologies comme l ADSL ou le câble. Le WiMax rend possible une utilisation à la fois sédentaire et nomade d Internet haut-débit. D un côté, les communes, les entreprises et les particuliers se connectent à Internet sans-fil à partir d un poste fixe qui communique par ondes hertziennes via une antenne-relais appelée station de base. De l autre, les internautes peuvent bénéficier d une connexion rapide où qu ils se trouvent à partir du moment où ils sont situés en zone couverte. Reliée par fibre optique à l infrastructure du fournisseur d accès à Internet, la station de base communique simultanément avec plusieurs centaines d antennes installées chez les abonnés. Les débits annoncés (70Mbits/s) sont théoriques puisque les ondes sont perturbées par les obstacles naturels et artificiels comme les arbres ou les immeubles. Ils devraient se rapprocher des 15 à 25 Mbits/s La puissance des débits et la portée du WiMax permettraient de résorber virtuellement la fracture numérique entre les collectivités locales. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 80

81 Couverture départementale du réseau WiMax Émetteurs Source : Conseil Général de Maine-et-Loire Zone de couverture Wimax Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 81

82 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 82

83 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 83

84 4. EMPLOI ET POPULATION ACTIVE 4.1. Un territoire offrant de nombreux emplois à ses actifs départementale. La taille modeste des communes et la proximité de pôles de services importants (Saumur, Angers) restreint fortement le développement du secteur des services dans le Pays des Vallées d'anjou Des pôles locaux attractifs, une forte influence d Angers Une forte proportion d'emplois dans l'agriculture Le territoire comptait emplois en 1999 occupés à 73% par des actifs locaux. En 2007, on compte emplois en 2007 sur le territoire. Les principales caractéristiques sont une sur-représentation de l'agriculture avec 13.5% du total et une sous-représentation du secteur tertiaire avec 52.6%. Territoire Maine-et- Secteur SCoT Loire France Agriculture 13,5% 6,9% 3,1% Construction 23,6% 7,5% 14,8% Industrie 10,3% 18,7% 6,8% Tertiaire 52,6% 66,9% 75,4% Sources : INSEE, RP 2007 Les emplois agricoles sont plus particulièrement importants sur les Communautés de Communes de Beaufort en Anjou (16.5% des emplois totaux de la CC) et de Noyant (19.1%) et Loire- Longué (15.2%). L'emploi industriel se concentre sur la Communauté de Communes Loir-et-Sarthe (15.5% des emplois totaux de la CC). L'emploi tertiaire, compte tenu du caractère rural du territoire est quant à lui relativement faible avec seulement 52.6% du total. Cette proportion remonte légèrement dans les communescentres, mais elle reste tout de même en deçà de la moyenne emplois sont occupés par des actifs du territoire. Globalement, les pôles d'emplois locaux attirent des populations venant de la même Communauté de Communes. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 84

85 Les déplacements vers l'extérieur se font principalement en direction d Angers (25% de la population active du territoire) et de Saumur (5% des actifs du territoire). Les Communautés de Communes de Loir-et-Sarthe et de Beaufort en Anjou sont les plus marquées par ce phénomène, puisque les actifs ayant un emploi à Angers y représentent respectivement 75% et 40% du total Des difficultés sociales relativement marquées Une forte proportion d'ouvriers, des revenus modestes Sources : Etude Commerce et Artisanat, CMA - CCI Sources : Etude Commerce et Artisanat, CMA - CCI La population active est marquée par une forte proportion d'ouvriers. Les agriculteurs sont également mieux représentés qu'aux niveaux nationaux et départementaux. La Communauté de Communes du Canton de Noyant et de Loire-Longué présente les plus forts taux de catégories sociales aux revenus modestes (ouvriers et agriculteurs). La principale conséquence de cette structuration de la population active est un revenu moyen relativement faible, particulièrement sur la Communauté de Communes du Canton de Noyant. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 85

86 Sources : Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 86

87 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 87

88 Un nombre important de chômeurs de longue durée à l'est du territoire En 2007, le taux de chômage sur le Pays des Vallées d'anjou était légèrement supérieur à la moyenne départementale (9.7% contre 9.4%). Les chômeurs de longue durée sont, par contre, plus nombreux qu'au niveau départemental (34% contre 31%), particulièrement sur la Communauté de Communes du Canton de Noyant (41,8%). A l'inverse, la Communauté de Communes de Loire- Longué présente quant à elle un chômage de longue durée relativement faible (31%), grâce notamment à une offre importante d'emplois saisonniers sur le territoire. Avec un taux d'emploi des jeunes âgés de 16 à 24 ans de 41.1%, le Pays des Vallées d'anjou est supérieur à la moyenne des territoires du Maine-et-Loire (37.5%). Ces taux sont cependant très variables au sein du territoire : ils fluctuent de 36.8% (Communauté de Communes du canton de Noyant) à 46.7% dans celle du canton des Portes de l Anjou Un niveau de qualification relativement faible Le niveau de formation des adultes résidant dans le pays des vallées d'anjou est relativement faible : 46% de la population âgée de 30 à 59 ans est sans diplôme, soit la proportion la plus élevée des Pays du Maine-et-Loire. Ce chiffre masque néanmoins des disparités territoriales : cette proportion n'est que de 38% dans la communauté de communes de Loir-et-Sarthe (soit légèrement inférieur au taux départemental : 38,4%), alors qu'elle atteint 53% de la population dans le Canton de Noyant. Le taux de réussite au brevet des collèges sur l'ensemble du territoire est proche de la moyenne départementale (83%) mais n'atteint que 74% dans la Communauté de Communes du Canton de Noyant. En 2007, on compte 26.9% de la population du territoire du SCOT qui ne possède pas de diplôme. Ce pourcentage est supérieur à celui du département (20.4%). Ce phénomène touche particulièrement les Communautés de Communes du canton de Noyant, Loire-Longué (30.8%) et des Portes de l Anjou (30.2%). Communauté de Part de la population Communes sans diplôme Beaufort en Anjou 24,3 Canton de Baugé 25,2 Canton de Noyant 30,8 Loir-et-Sarthe 20,0 Loire-Longué 30,8 Portes de l Anjou 30,2 Pays 26,9 Maine-et-Loire 20,4 Source : INSEE, RP 2007 Au final, l'est rural du territoire est touché par une certaine précarité liée à une formation déficiente. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 88

89 5. L INDUSTRIE 5.1. Un tissu industriel diversifié Un tissu économique marqué par la présence de nombreuses petites entreprises L industrie dans le Pays est très présente puisque le territoire accueille 459 entreprises industrielles sur les du département. Ceci représente approximativement 15% des emplois industriels du département. La part des PME y est importante avec 54% du nombre d entreprises et 72% de l emploi. Ces caractéristiques illustrent la diversité du tissu industriel qui ne dépend que partiellement de grands groupes. L activité industrielle semble préservée de gros accidents industriels et la dépendance à la conjoncture internationale est peu impactante. Conséquence d une telle structuration du territoire, la part des entreprises fabriquant des produits propres est plus élevée qu au niveau départemental. Ceci génère des savoir-faire importants pour les actifs du territoire Une activité diversifiée Le territoire n accueille pas d activité dominante. Cependant les activités du travail des métaux, de la transformation des matières plastiques, de l agro-alimentaire, du travail du bois et de la fabrication de composants électroniques concentrent la majorité des emplois. Certains de ces secteurs sont fragiles et ne créent pas d emplois de façon régulière. Quelques grandes entreprises représentent ces secteurs : Localisation Entreprise Activité Effectifs Longué- Jumelles Longué- Jumelles Agroalimentaire Longué- Jumelles Agroalimentaire Longué- Jumelles Anjou Electronique ATM France Champignon Matériel électronique Bezault Métallurgie 430 Noyant Carpenter Chimie 117 Baugé Deville SA Composants automobiles Daumeray Rivard Carrosserie automobile Durtal Durtal Daumeray Guillet Agroalimentaire Beaufort-en- Vallée Marais Contracting service Mondi Packaging Construction de lignes électriques Industrie du carton ondulé Minier Pépinière 370 Sources : CCI, annuaire des entreprises 2007 L industrie agro-alimentaire est la mieux représentée avec 80 établissements sur l ensemble du territoire et près de 20% des Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 89

90 emplois industriels (notamment avec ATM et France champignon à Longué-Jumelles et Guillet à Daumeray) Des infrastructures attractives mais un déficit en main d œuvre spécialisée qualifiée Avec un réseau de zones d activité de qualité, répondant à des normes exigeantes en matière d accès, de qualité des aménagements et de services, le territoire présente des atouts indéniables pour l attraction d entreprises. L aménagement de grandes zones d activité à proximité des échangeurs autoroutiers permet au territoire de pouvoir accueillir de grands groupes industriels. A l inverse, le tissu industriel présente peu de secteurs professionnels utilisateurs de haut niveau de qualification. Le territoire souffre donc d un manque d attractivité pour les services à haute valeur ajoutée (recherche, développement, marketing). Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 90

91 6. L'ARTISANAT : UN SECTEUR BIEN PRESENT MAIS DONT CERTAINS PANS SONT EN DIFFICULTE 6.1. La répartition territoriale L'activité est très dispersée sur les Vallées d'anjou et les réalités sont différentes selon les territoires. D'un côté, un territoire tourné vers Angers, relativement dynamique démographiquement, disposant d une armature autoroutière performante où l'artisanat se porte relativement bien. De l'autre, un territoire plus rural, qui a été touché par la désertification rurale. Le tissu artisanal est tout de même relativement bien implanté : Toutes les communes accueillent au moins une entreprise artisanale. Certaines communes (les communes-centres) ont une densité artisanale supérieure à la moyenne des zones urbaines. Il convient cependant de noter que le nombre d'entreprises artisanales est directement lié à la densité de population et également à la proximité de l'agglomération d'angers. Ainsi, les Communautés de Communes de Loir-et-Sarthe, de Loire- Longué, de Beaufort en Anjou et des Portes de l'anjou ont un tissu artisanal plus dense que le reste du territoire, plus rural. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 91

92 6.2. Un tissu fragilisé à l'est du territoire L'artisanat conserve un rôle économique important dans le territoire. Cependant, ses fonctions économiques ont évolué. Le secteur du bâtiment et des services à la population progresse dans les zones périurbaines (essentiellement autour de Tiercé), où le rythme de construction de logements est important. Une véritable économie résidentielle se structure dans ces communes, autour des activités de la réhabilitation, de la construction, de l'entretien des habitations. A l'inverse, à l'est du territoire, principalement dans la Communauté de Communes du Canton de Noyant, l'activité artisanale recule assez fortement, en raison d'un manque de dynamisme démographique et une baisse de la demande en services. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 92

93 En Juin 2010, la Chambre des Métiers et de l Artisanat ainsi que la Chambre de Commerce et de l Industrie du Maine-et-Loire ont réalisé une étude sur le commerce et l artisanat en Pays des Vallées d Anjou. Cette étude fait suite au souhait du Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou d initier une Opération de Restructuration de l Artisanat et du Commerce (ORAC) sur les 59 communes qu il regroupe. Voici les principales conclusions : Ce secteur est sous-représenté sur le territoire des communautés de communes Loir-et-Sarthe et du Canton de Noyant. En 10 ans près de 2 épiceries et autres commerces de détail alimentaires sur 10 ont disparu. Sur la base de cette étude, la situation de l artisanat et de l équipement commercial du Pays des Vallées d Anjou et les dynamiques à l œuvre ont pu être analysées de manière fine. Cette étude a ainsi porté sur les établissements de moins de 50 salariés recensés au registre du commerce / de sociétés. L analyse de la répartition du nombre d établissements par intercommunalité laisse apparaître des dynamiques diverses sur les différents secteurs composant le SCoT du Pays des Vallées d Anjou. Les Communautés de Communes de Beaufort en Anjou (426 entreprises) et de Loire-Longué (592 établissements) regroupent ainsi près de la ½ des établissements du Pays quand la communauté de communes du canton de Noyant regroupe et concentre «seulement» 10% (en lien avec les causalités explicitées ci-avant : démographie, bassins de vie et d emplois, accessibilité ). Le commerce alimentaire de détail est celui qui a connu la plus forte baisse du nombre d établissements sur l ensemble du territoire entre 1999 et L ensemble des métiers de bouche a perdu des unités. Ainsi un quart des boulangeries-pâtisseries et près de la moitié des boucheries ont disparu. Dans le même temps, les moyennes et grandes surfaces ont vu leur nombre et surtout leurs surfaces en m 2 augmenter. Globalement, les secteurs de l équipement de la personne ont vu leur nombre d établissements diminuer principalement dans l horlogerie-bijouterie et les marchands de vêtements non sédentaires, alors que l activité de vente de prêt-à-porter maintient ses entreprises. Les établissements installés sur les communautés de communes des Portes de l Anjou et du canton de Noyant sont sous-représentés. Le nombre d établissements liés au secteur de l équipement de la maison enregistre une très légère baisse. Les établissements du Canton de Noyant, de Loir-et-Sarthe et des Portes de l Anjou sont sous représentés. La filière «l hygiène santé» a augmenté en particulier sur le secteur de Beaufort en Anjou. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 93

94 Le secteur «culture-loisirs» est peu représenté et se concentre essentiellement dans la communauté de communes Loire- Longué. La filière «services aux véhicules» est sous-représentée en Loiret-Sarthe. Le nombre de dirigeants ayant plus de 55 ans représente plus de 27%. Il se dégage une réelle problématique de transmission à court terme. Le secteur des transports est peu représenté et se positionne principalement à proximité des grands axes routiers. Plus d ¼ de ses dirigeants ont moins de 55 ans. La filière production est diversifiée. Elle représente un gisement de savoir-faire au travers des multiples métiers de fabrication et de transformation. Néanmoins, des activités dominent comme le travail des métaux ou l agro-alimentaire avec une forte représentativité sur le Canton de Noyant. 1/3 des dirigeants ont 55 et plus. Depuis 10 ans, le secteur de la restauration, bar, hôtellerie a légèrement augmenté lié au nombre croissant de restauration rapide et plats préparés. Le Canton de Baugé accuse une diminution importante. La filière agriculture et activités connexes se concentre sur la communauté de communes Loire-Longué et connaît une augmentation depuis 10 ans. La filière commerce de gros se développe depuis 1999, essentiellement sur les communautés de communes de Beaufort en Anjou et Canton de Baugé. Dans la filière «divers» regroupant activités de conseils, services bancaires et assurances, services immobiliers et services aux entreprises, c est le secteur services immobiliers qui a le plus augmenté. La filière la plus représentée sur le territoire est la filière du bâtiment. Regroupant plus de 500 établissements, ce pan de l activité économique se retrouve dans l ensemble des communes du SCoT, y compris les plus petites (cette activité n a pas besoin d un minima démographique pour s implanter). Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 94

95 Le tableau ci-dessous retrace les évolutions du nombre d établissements par filière et par communauté de communes sur la période Source : étude ORAC CMA - CCI Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 95

96 Plus de 40% des communes essentiellement des communes de moins de 500 habitants ne bénéficient plus de la présence de commerces et services de proximité. On note une absence de desserte dans ces communes, représentant 9800 habitants. L offre manquante est surtout alimentaire. Cependant géographiquement, chaque communautés de communes du Pays des Vallées d Anjou dispose d au moins un pôle commercial de proximité qui permet de satisfaire les besoins des habitants, sauf pour le canton de Noyant. En à peine 6 ans, soit depuis 2004, la surface totale en m² dévouée à la grande distribution (surfaces commerciales de plus de 300m²), a augmenté de 84%. La densité commerciale atteint 1100m² pour 1000 habitants alors qu au niveau départemental, la densité est de 943m² pour 1000 habitants. Les secteurs d activités les plus denses sont ceux de l alimentaire et de l équipement de la maison, type jardinage et bricolage sur les Portes de l Anjou, le Canton de Baugé et Beaufort en Anjou. Le tableau ci-dessous synthétise les évasions par communautés de communes, autrement dit, les achats réalisés à l extérieur de la communauté de communes. Globalement, l évasion est forte pour toutes les communautés de communes en équipements de la personne, de la maison et pour le poste culture-loisirs. Beaufort en Anjou : l évasion est globalement plus limitée en comparaison aux autres communautés de communes. Elle est très faible en alimentaire et hygiène-santé. L attractivité d Angers est moins forte que pour les autres territoires pour les postes culture-loisirs et équipements de la personne. Canton de Baugé, Portes de l Anjou, Loir-et-Sarthe et Loire-Longué : ces quatre territoires présentent des caractéristiques communes : une évasion limitée en alimentaire, hygiène-santé et services aux véhicules mais importante en équipements de la maison et de la personne ainsi qu en cultureloisirs. Canton de Noyant : l évasion est marquée en équipements de la personne et de la maison et en culture-loisirs. Pour les courses alimentaires, plus de la moitié des habitants s approvisionnent à l extérieur de la communauté de communes. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 96

97 pose problème pour les jeunes situés en zones rurales Des difficultés dans la reprise des entreprises, une formation insuffisante Les entreprises artisanales du territoire, comme sur l'ensemble du département demeurent fragiles, notamment à l'occasion des successions et transmissions. Le nombre d'emploi dans l'artisanat est en baisse continuelle, particulièrement à l'est du territoire. Cette tendance risque de se prolonger, compte tenu du nombre important de chefs d'entreprises de plus de 50 ans (plus du ¼ des chefs d entreprises implantées sur le Pays ont plus de 55 ans en 2010). L analyse réalisée par la Chambre de Métiers et de l Artisanat et la CCI indique que la proportion de chefs d établissement âgés est plus importante au sein des secteurs disposant d une offre moindre : canton de Noyant et Portes de l Anjou, tandis que Beaufort en Anjou par exemple dispose d un réseau d entrepreneurs plus jeune. Là encore, ces constats peuvent trouver une partie de leur explication dans la structure démographique des territoires et notamment la pyramide des âges de chaque EPCI. Cette situation est aggravée pour les chefs d'entreprises par la difficulté à trouver une main d'œuvre qualifiée. Les principales causes de cette situation sont : Une formation insuffisante des demandeurs d'emploi : La formation professionnelle est quasiinexistante sur le territoire. Les centres les plus proches se trouvent à Angers et Saumur, ce qui L'attrait d'angers et de Saumur pour les jeunes qualifiés. Un déficit de mobilité chez les jeunes actifs L'implantation des activités Les métiers de bouche et des services à la personne n'ont pas véritablement de problèmes concernant leur implantation. En effet, leur activité ne nécessite pas beaucoup d'espace. Ils sont principalement situés dans les centres bourgs. Les secteurs de la production et du bâtiment sont par contre confrontés à un certain nombre de problèmes. Au fur et à mesure du développement de leurs activités, les entreprises peinent à trouver des locaux adaptés à leurs besoins (ateliers notamment), proches des centres de vie. La proximité de la clientèle est en effet un critère important d'implantation pour les artisans. Ainsi, les zones intercommunales sont le plus souvent destinées à des entreprises industrielles, qui génèrent plus d'emplois. La recherche d'un nombre d'emplois à l'hectare important est un critère pénalisant pour les entreprises artisanales. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 97

98 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 98

99 7. LES ZONES D'ACTIVITES (Sources : DDE49/SPAD/EDL Observatoire des ZA en Maine-et-Loire au 01/01/2010) Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 99

100 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 100

101 Baracé Zone artisanale Baugé Actiparc Ste Catherine Beaufort-en- Vallée Surface brute en ha Surface utile en ha Surface cédée en ha 2,00 1,50 0,95 0,55 Surface disponible en ha 30,00 25,53 10, Actival 35,19 30,35 17,07 13,28 Durtal* Le Cloteau - Le Bignon 2 Le Cloteau - Le Bignon 2 Les Ormeaux Actiparc Portes de l Anjou Etriché 13,49 12,81 7,82 4,99 12,83 11,14 9,37 1,77 13,44 11,34 11, ,54 46,42 27,76 18,66 La Gare 2,46 2,22 1,98 0,24 Pièces du Perray 3,15 10,52 0,53 9,99 Fontaine- Guérin Clos Villiers Longué- Jumelles de Actiparc de Jumelles I Actiparc de Jumelles II Z.I Metairie Mazé La Le Pré Barreau (2) Noyant Lotissement industriel Surface brute en ha Surface utile en ha Surface cédée en ha 3,50 2,63 1,99 0,64 18,88 13,67 11,20 2,47 Surface disponible en ha 41,06 34,81 12,27 22,54 26,00 23,35 20,45 2,90 2,71 2,00 0,95 1,05 12,45 10,55 9,85 0,70 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 101

102 Surface brute en ha Surface utile en ha Surface cédée en ha Surface disponible en ha Les Rairies (données 2007) Zone 2,51 2,40 1,21 1,19 artisanale Les Rosiers Zone 16 14,22 11,22 3 industrielle St-Clémentdes-Levées Les Prés 16,90 12,60 10,90 1,70 Clos St-Philbertdu-Peuple Le Petit Bois 3,40 2,90 2,61 0,29 Soulaire-et- Bourg Zone artisanale Tiercé Zone horticole du rocher Actiparc Les Landes Vernantes (données 2007) Le Moulin aux Pins 2,38 2,19 0,95 1,24 106,73 100,13 27,05 35,85 26,54 22,45 9,82 12,63 4,20 3,89 3, Sources : DDE49/SPAD/EDL Observatoire des ZA en Maine-et-Loire au 01/01/2010 Le territoire compte 21 zones d activité réparties sur 15 communes. La carte page suivante montre une certaine concentration de ces structures sur les axes menant à Angers, et un relatif sous-équipement à l Est du territoire, particulièrement sur le la Communauté de Communes du Canton de Noyant. Le département de Maine-et-Loire a établi une hiérarchie des zones d activité, afin d améliorer la lisibilité économique et de mieux répondre aux besoins des entreprises. Une labellisation "Anjou Actiparcs" a été créée. Elle concerne : - Les zones situées à moins de 2 km d une route à quatre voies. Elles constituent les parcs d activités les plus importants : jusqu à 50 ha en milieu rural et 100 ha dans les agglomérations. - Les zones situées en milieu rural dont la superficie atteint jusqu à 20 ha. Ces structures intercommunales ont fait l objet d aides et de subventions de la part du Conseil Général depuis 2001 et ont permis ainsi un développement de l offre d activité. Le Pays des vallées d Anjou bénéficie aujourd hui de la présence de 5 "Anjou Actiparcs" à Durtal (pôle logistique), Longué- Jumelles Beaufort-en-Vallée, Baugé et Tiercé. Un autre "Anjou Actiparc" est actuellement en projet à Lasse, pour rééquilibrer une offre plutôt concentrée à l Ouest du territoire. L évolution de la surface des zones d activité montre le dynamisme économique du territoire ces dernières années. Ainsi la surface utile commercialisée est passée de 135 ha en 2002 à 207,97 ha en Sur les 72 ha de zone d activité créés, la moitié a déjà été commercialisée, et les réserves disponibles ont augmenté d une vingtaine d hectares. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 102

103 L offre disponible est surtout concentrée dans les Anjou-Actiparcs de Durtal (57,00 ha), Baugé (15,40 ha), Beaufort-en-Vallée (11,12 ha), de Longué-Jumelles (35,35 ha) et de Tiercé (10,28 ha). Pour le reste, l offre disponible est dispersée et n excède pas 5ha. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 103

104 8. LE COMMERCE : DES POLES DE PROXIMITE QUI STRUCTURENT LE TERRITOIRE 8.1. Une structure commerciale équilibrée Le Schéma Départemental de Développement Commercial de Maine-et-Loire (2004) a défini une structure de l'appareil commercial du département. Ainsi le territoire du Pays des Vallées d Anjou est composé de pôles commerciaux alimentaires attractifs répartis sur chaque communauté de communes. POLE D ATTRACTION SECONDAIRE (Baugé, Beaufort-en- Vallée et Longué-Jumelles Ils se caractérisent par une offre alimentaire composée de grandes surfaces et de commerces spécialisés (alimentaires et non alimentaires) traditionnels bien représentés. Ils constituent une alternative aux pôles primaires (Angers, Saumur). Ainsi, le pôle Beaufort / Mazé concentre m² du surface de vente (commerces de plus de 300 m² uniquement), Baugé m² et Longué Jumelles m². Ces trois pôles concentrent plus des ¾ des surfaces de vente des commerces de plus de 300 m² sur le territoire du Pays. POLE TERTIAIRE (Durtal, Noyant et Tiercé): Ce sont des pôles situés en milieu rural centré essentiellement sur une offre alimentaire. Ils jouent un rôle important dans la satisfaction des besoins de première nécessité. Le pôle de Durtal concentre m² de surface de vente (commerces de plus de 300 m² uniquement), Tiercé m² et Noyant m². Est également identifié un pôle de proximité, d attraction locale, dont l offre se répartit sur les communes de Vernoil et Vernantes à l extrémité Sud-Est du territoire (2 300 m² de surfaces de vente pour les commerces de plus de 300 m²) Des aires d'attraction locales, concurrencées par Angers, Saumur et La Flèche L'aire d'attraction de ces pôles couvre l'ensemble du territoire à des degrés divers. Baugé : la zone de chalandise est limitée au Nord par La Flèche où l'appareil commercial est varié et dynamique (18 km). A l Est par Noyant (17 km) et la limite départementale avec l'indre et Loire, au Sud par Longué- Jumelles (17 km) et à l Ouest par Seiches sur le Loir (21 km). Cette zone couvre le territoire du canton et comprend habitants installés sur 20 communes. Beaufort-en-Vallée/Mazé : la zone de chalandise est limitée au Nord par Baugé (16 km), à l'est par Longué- Jumelles (9 km) et à l'ouest par Angers (24 km) et par l'appareil commercial d'andard (10 km). Cette zone couvre le territoire du canton et comprend habitants, installés sur 8 communes. Longué-Jumelles : la zone de chalandise est limitée au Nord par Baugé (16 km), à l'ouest par Beaufort-en-Vallée (9 km) et à l'est par Saumur (16 km). Cette zone couvre le territoire du canton et comprend habitants, installés sur 8 communes. Vernantes et Vernoil qui Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 104

105 disposent d un Super U, sont sous influence de la zone de chalandise de Saumur. Durtal : la zone de chalandise est déterminée au Nord par la limite départementale avec la Sarthe (6 km) ; à l'est par La Flèche où l'appareil commercial est varié et dynamique (14 km), au Sud par Seiches sur le Loir (15 k m ) e t p a r B a u g é ( 1 9 k m ) e t à l Ouest par Châteauneuf sur Sarthe (20 km). La zone se limite donc au canton et comprend habitants installés sur 8 communes. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 105

106 Noyant : la zone de chalandise est déterminée au Nord par Le Lude où l'appareil commercial est très proche (15 km). A l Est par Château La Vallière (15 km) et la limite départementale avec l'indre et Loire, au Sud par Vernantes-Vernoil (15 km) et à l Ouest par Baugé (17 km). Cette zone coïncide avec le territoire cantonal et comprend ainsi habitants installés sur 15 communes. Tiercé : la zone de chalandise est limitée au nord par Châteauneuf sur Sarthe (12 km), au Sud-Est par Seiches sur le Loir (15 km) et au Sud par Angers (25 km). Cette zone couvre le territoire du canton et comprend habitants, installés sur 8 communes. Les pôles du territoire exercent donc une attractivité importante sur les populations environnantes, notamment concernant le commerce alimentaire (75% des achats sur le territoire). Cependant, les agglomérations d'angers, et de Saumur connaissent une évasion importante de clientèle pour les articles d'équipements de la personne (82% d évasion commerciale), de la maison (75% d évasion commerciale) et des loisirs (63% d évasion commerciale). Etude sur l Artisanat et le commerce en Pays des Vallées d Anjou - juin 2010 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 106

107 8.2. Les équipements commerciaux : une offre de proximité Longué-Jumelles Secteurs d'activité Surface totale Dont surface de - de +300m² Dont surface de - de 300m² Baugé Secteurs d'activité Surface totale Dont surface de + de 300m² Alimentaire m² m² 556 m² Equipement de la personne Equipement de la maison 915m² 0 m² 915 m² 4616m² m² 920 m² Culture et loisirs 849m² / 849 m² Hygiène et santé 546m² 546 m² Total 9872m² m² m² Beaufort-en-Vallée / Mazé Secteurs d'activité Surface totale Dont surface de - de +300m² Alimentaire m² m² 303 m² Équipement de la personne Équipement de la maison Dont surface de - de 300m² Dont surface de - de 300m² m² 720 m² m² m² m² 420 m² Culture et loisirs 341 m² / 341 m² Hygiène et santé 758 m² 758 m² Total m² m² m² Alimentaire m² m² 909 m² Équipement de la personne Équipement de la maison 655 m² 0 m² 655 m² m² m² 227 m² Culture et loisirs 907 m² / 907 m² Hygiène et santé 515 m² 515 m² Total m² m² m² Durtal Secteurs d'activité Surface totale Dont surface de - de +300m² Alimentaire m² m² 308 m² Équipement de la personne Équipement de la maison 105 m² 0 m² 105 m² m² m² 580 m² Culture et loisirs 332 m² / 332 m² Hygiène et santé 288 m² / 288 m² Dont surface de - de 300m² Total m² m² m² Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 107

108 Noyant Secteurs d'activité Surface totale Dont surface de - de +300m² Alimentaire m² m² Équipement de la personne Équipement de la maison 85 m² 0 m² 85 m² 655 m² 500 m² 155 m² Culture et loisirs 63 m² 0m² 63 m² Hygiène et santé 170 m² 0 m² 170 m² Equipement auto 350 m² 350 m² 0 m² Total m² m² 623 m² Loir-et-Sarthe Secteurs d'activité Surface totale Dont surface de - de +300m² Alimentaire m² m² 170 m² Équipement de la personne Équipement de la maison 100 m² 0 m² 100 m² 600 m² 400 m² 200 m² Culture et loisirs 260 m² / 260 m² Hygiène et santé 499 m² 499 m² Dont surface de - de 300m² Dont surface de - de 300m² Les équipements commerciaux sur le territoire sont relativement nombreux et offrent une bonne qualité de services aux habitants du Pays. Les densités commerciales des villes du territoire sont relativement importantes. Le commerce de proximité est bien présent, notamment dans les pôles secondaires et tertiaires définis dans le Schéma Départemental de Développement Commercial, mais est fortement concurrencé par le dynamisme commercial des pôles primaires d'angers et de Saumur. Au Nord et à l'est, celui-ci est menacé par le faible dynamisme démographique et par une certaine dévitalisation de ces territoires Des difficultés pour la reprise des commerces Le secteur commercial, particulièrement pour les petites structures, relève les mêmes difficultés que pour les artisans. 31% des dirigeants ont plus de 50 ans et 19% envisagent une cessation d'activité dans les 1 à 3 ans à venir (pour raison de départ à la retraite pour moitié d'entre eux). Dans 86% des cas, ils n'ont pas trouvé de repreneurs (sources, CCI 49- Juin 2010). Ces difficultés s'expriment particulièrement dans les Communautés de Communes du Canton de Noyant et Loire- Longué où la baisse du nombre de commerçants est particulièrement importante. A ce titre le Pays, à travers le contrat de Pays avec la Région Pays de La Loire (CTU ) a engagé des mesures visant à soutenir les nouveaux chefs d'entreprises et à favoriser la transmission et la réimplantation d'entreprises. Total m² m² m² Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 108

109 8.4. Analyse des dynamiques des établissements commerciaux et artisanaux au cours des dix dernières années : Croissance du nombre d établissements commerciaux de proximité et artisanaux Sur la période , le Pays des Vallées d Anjou a connu une évolution positive du nombre d établissements commerciaux et artisanaux. Ces établissements (de moins de 50 salariés) ont connu une croissance de l ordre de 15% contribuant à une densification du tissu artisanal et commercial pour un meilleur maillage du territoire et une réponse plus adaptée aux besoins de proximité des habitants du Pays des Vallées d Anjou. Il est à noter que ce sont principalement les établissements artisanaux qui ont contribué au dynamisme positif du tissu artisanal et commercial du Pays des Vallées d Anjou sur la dernière décennie. Cette croissance est plus marquée au sein des territoires soumis au phénomène de périurbanisation de l agglomération angevine que sont les Communautés de Communes de Beaufort en Anjou et Loiret-Sarthe. Cette évolution s explique notamment par des apports de population conséquents sur ces territoires sur la période Sources : Etude Commerce et Artisanat, CMA CCI Juin 2010 Une explosion des surfaces dédiées à la grande distribution D après l étude de la CCI et de la CMA relative à l artisanat et au commerce au sein du Pays des Vallées d Anjou (juin 2010), la surface totale des m² dédiés à la grande distribution a augmenté de 84% depuis Les magasins d équipement de la maison sont les principaux bénéficiaires de cette croissance puisque m² ont été créés entre 2004 et 2010 dans ce secteur d activités. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 109

110 D après les conclusions de l étude CCI / CMA sur la commerce et l artisanat au sein du Pays des Vallées d Anjou (juin 2010), 40 communes sur 59, dont l ensemble des pôles principaux du territoire, disposent d un environnement socio-économique favorable au regard d indicateurs tels que l évolution démographique, la part des actifs au lieu de résidence, le revenu fiscal moyen des ménages, la densité des établissements et services de proximité, la place des entreprises non liées au marché local Près du tiers (19 communes) des communes du Pays ont par ailleurs un tissu artisanal et commercial globalement dynamique. un environnement socio-économique majoritairement défavorable.» «Le territoire de la communauté de communes du Canton de Noyant est le seul territoire à compter une majorité de communes pour lesquelles la plupart des indicateurs sont dans le rouge. En effet, la situation des communes de ce territoire laisse apparaître pour plus de la moitié d entre elles un tissu artisanal et commercial fragile dans Sources : Etude Commerce et Artisanat, CMA CCI Juin 2010 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 110

111 En matière d évasion commerciale, le phénomène est quelque peu ambivalent. Les territoires les plus pourvus en commerces, de proximité ou non, sont également ceux situés à proximité des pôles d influence extérieurs (principalement Angers et Saumur). Ainsi, ce sont également ceux où l évasion commerciale est la plus forte et la zone de chalandise plus restreinte. Ainsi, l étude CCI / CMA montre que Baugé dispose d une large aire de chalandise et que les communes limitrophes des agglomérations extérieures sont attirées par ces polarités quant aux pratiques de consommation. Ces constats s appliquent aux achats alimentaires et sont ressentis de manière plus importante concernant les achats spécifiques comme l équipement de la personne, la culture et les loisirs (Attractivité accrue des pôles extérieurs concentrant une offre importante). Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 111

112 Source : Etude commerce et artisanat en Pays des Vallées d Anjou CMA-Cci Juin 2010 p79 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 112

113 9. L AGRICULTURE L agriculture est une composante majeure du territoire du Pays des Vallées d Anjou. Elle lui confère son identité rurale tournée en partie vers le végétal spécialisé, et contribue à la qualité du cadre de vie de ses habitants. Malgré la pression démographique et foncière qui s exerce actuellement sur son territoire, le pays des vallées d Anjou a conservé un caractère agricole fort, avec une Surface Agricole Utile représentant 52% de la surface total du Pays. L identification du pôle de compétitivité Végépolys contribue à dynamiser la filière du végétal spécialisé sur le territoire. La charte agricole foncière vient de plus concrétiser l engagement des collectivités pour ce domaine porteur. Plus généralement, le système agricole connaît des évolutions depuis quelques années, (baisse du nombre des exploitations, vieillissement de l âge des exploitants...), des tendances qu il convient de mieux appréhender en fonction des systèmes d exploitation dominants. Afin de préserver l identité rurale du territoire et d éviter la consommation de l espace agricole par l urbain, les enjeux porteront sur la reconnaissance des spécificités agricoles des territoires qui composent le Pays, en passant par une valorisation à travers le tourisme, le terroir, la culture et une participation active au développement du pôle Végépolys Une agriculture très diversifiée en mutation Contexte régional : Les Pays de la Loire constituent la deuxième région agricole française après la Bretagne. Le poids des activités agricoles y est particulièrement important puisqu elles rassemblent 7 % de l emploi régional contre une moyenne nationale de 4 %. Avec les industries agroalimentaires, c est plus de 11 % des emplois régionaux qui participent à la production et à la transformation des produits agricoles. L agriculture se caractérise par un fort taux d occupation du sol de 70 % alors que la moyenne nationale est de 54 %. Le climat océanique, le réseau hydrographique, la qualité et la diversité des sols sont autant d atouts qui ont permis le développement d activités agricoles très variées. Même si la région reste majoritairement une région d élevage, on y trouve la plupart des filières de production. Les cultures spécialisées comme la viticulture, l arboriculture, le maraîchage, l horticulture ou la production de semences sont également très développées. Les exploitations de la région - dont à temps complet - fournissent plus de 400 établissements agroalimentaires qui emploient plus de salariés. Les 2/3 du chiffre d'affaires des Pays de la Loire proviennent des productions animales, dont 50 % issus du monde bovin (viande et lait). Pour bon nombre de produits, la région se situe aux tous premiers rangs : 1er rang pour la viande bovine, les lapins, les canards, les volailles label rouge et au 2ème rang pour le lait, les porcs, les volailles et les pommes de table. Même si la production agricole est diversifiée, l'élevage reste prépondérant puisque 62 % des exploitations "professionnelles" sont orientées vers des activités d élevage. Contexte départemental : «le jardin de la France» (Source : Agreste Maine-et-Loire, n 26, novembre 2006) «Si un mot doit caractériser l agriculture Angevine, c est sans doute la diversité. Une diversité qui ne doit pas être confondue avec de la dispersion, tant le Maine-et-Loire arrive pour nombre Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 113

114 de productions parmi les premiers départements français. Ceci vaut souvent à ce département le nom de jardin de la France». 8ème département français par le nombre de ses exploitations, le Maine-et-Loire occupe la 6ème place nationale pour sa Surface Agricole Utilisée et est le 3ème employeur agricole de France compte- tenu de son volume d emploi agricole salarié. Le Maine-et-Loire a perdu 57% de ses exploitations en 30 ans passant de exploitations au Recensement Général de l Agriculture de 1970 à au Recensement Agricole de Les exploitations restantes se sont concentrées pour atteindre une taille moyenne d environ 38 ha (contre 18 ha en 1970). La principale caractéristique de l agriculture est la diversité de ses productions : aucune ne dépasse 15% du chiffre d affaire de l agriculture départementale tandis qu une dizaine de postes en représentent 5% ou plus. La répartition équilibrée entre productions végétales et animales est un signe de cette diversité dans l agriculture du Maine-et-Loire. Les productions végétales : - Second département pour les productions de semences grainières, potagères et florales et 5eme pour les semences de maïs. - Premier département pépiniériste (2/3 de la production française de rosiers) - Quatrième département horticole par la surface, le Maineet-Loire est premier dans plusieurs secteurs (plantes en pots, plantes à massif) en raison d une très grande intensification sous serres - Un des premiers départements fourrager (à mettre en relation avec l importance de l élevage) - Gros producteur de tabac (3,9% de la production française) - Important département viticole avec 2,4% de la surface nationale en vignes, mais 3,4% de celles classées en AOC. Les productions animales : Comme dans le domaine végétal, le Maine-et-Loire est très diversifié dans sa production animale. Les élevages de canards et de pigeons se détachent, ainsi que les lapins. effectifs 2005 rang départemental part de la production nationale pigeons 1 13 canards 3 10,6 lapins 3 5,8 dindes 5 5,8 poules pondeuses (reproduction) 6 5,8 pintades 6 4,8 bovins 8 2,6 poules pondeuses (consommation) 8 2,1 porcins 10 2 vaches nourrices 11 2,5 vaches laitières 14 2,3 Sources : Agreste novembre 2006 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 114

115 Les caractéristiques locales du secteur agricole du Pays des Vallées d Anjou Une agriculture très diversifiée L agriculture et les activités associées du Pays des Vallées d Anjou représentaient 18% des emplois en 1999 (INSEE - RGP 1999). Le périmètre du SCoT couvre 2 grandes régions agricoles : Source : Chambre d agriculture du Maine-et-Loire - le plateau Baugeois accueille plutôt les grandes cultures (céréales, productions fourragères) et l élevage (bovin, laitier), il s agit de grandes structures qui tendent à grossir de plus en plus. Les agriculteurs de ce secteur fonctionnent beaucoup en CUMA (Coopérative d Utilisation de matériel Agricole). - La Vallée Loire-Authion se caractérise par ses productions spécialisées de semences (maïs), d horticulture, de pépinières, d arboriculture, de maraîchage et de légumes. Ce territoire fonctionne beaucoup en aspect «filière». La SAU est plus petite que dans le Nord. Entre vastes cultures céréalières, oléagineuses ou fourragères, arboriculture, et productions maraîchère ou légumière Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 115

116 Une baisse globale de la SAU et du nombre d exploitations Malgré la pression démographique et foncière qui s exerce actuellement sur son territoire, le pays des vallées d Anjou a conservé un caractère agricole fort, avec une Surface Agricole Utile en 2007 qui couvre ha soit 52% de la surface totale du Pays (en 1997, la SAU représentait 55% de la superficie du territoire). Communauté de communes SAU 1997 SAU 2007 Solde (en ha) 1997/2007 Evolution Beaufort en Anjou ,00-12% Canton de Baugé ,00-5% Canton de Noyant ,00-6% Loir-et-Sarthe ,00-11% Loire-Longué ,00-7% Portes de l'anjou ,00-5% TOTAL ,00-7% Evolution 1997/2007 Communauté de communes Beaufort en Anjou Loire- Longué Canton de Noyant Canton de Baugé Portes de l'anjou Loir-et- Sarthe Baisse du nombre d'exploitations/an - 10/an - 17/an - 8/an - 6/an - 4/an - 4/an ha Baisse SAU/an ha/an ha/an ha/an ha/ an ha/an / an (Source : Chambre d agriculture du Maine-et-Loire sept 2008) Total Pays - 48 / an ha / an Ainsi en 10 ans, la SAU des exploitations diminue en moyenne de 509 ha par an. Cette diminution est cependant inégale sur le territoire, elle est plus importante sur les Communautés de Commune les plus urbaines (CC de Beaufort en Anjou et CC de Loire-Longué) ainsi que le canton de Noyant ce qui pourrait s expliquer par un phénomène de vieillissement et de déprise agricole. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 116

117 UN NOMBRE D EXPLOITATIONS EN BAISSE La baisse du nombre d exploitations s accentue. On comptait en 1997, 1520 exploitations. Le nombre des exploitations tombe à 1039 en 2007 ce qui correspond à une diminution de 32% sur les 10 dernières années, soit - 48 exploitations par an en moyenne (-17 exploitations sur la CC de Loire-Longué, - 4 sur les CC de Portes de l Anjou et de Loir-et-Sarthe). De plus, l âge moyen des exploitants est de 46 ans en 2007, stable depuis 2002, le nombre d installations depuis 5 ans est en baisse (193 en 2007 contre 249 en 2002) tout comme le nombre de successions qui atteint 265 en 2007 contre, 343 en DES EXPLOITATIONS ET DES SURFACES D EXPLOITATION DE PLUS EN PLUS GRANDES La SAU moyenne par exploitation est de 64ha sur l ensemble du Pays en La part des surfaces d exploitation de 10 à 50 ha a diminué au profit des surfaces de plus de 100 ha. La SAU par exploitation augmente partout et sa répartition reste très inégale sur le territoire ce qui reflète bien les différents systèmes productifs dominants sur le territoire. La SAU moyenne augmente de manière plus accentuée sur les CC ayant déjà de plus grandes exploitations (Portes de l Anjou, Noyant et Baugé). En 2007, la SAU moyenne par exploitation atteint, 68ha sur la CC du canton de Baugé et la CC des Portes de L Anjou et même 85ha sur la CC du Canton de Noyant. Les secteurs de la vallée (Loir, Loire et Authion), sont occupés par des cultures spécialisées qui sont des systèmes moins consommateurs d espace, d où une SAU moyenne observée moins importante. En 2007 Beaufort en Anjou Canton de Noyant Canton de Baugé Portes de l'anjou Communauté de communes Loire- Longué Loir-et- Sarthe Total Pays Surface moyenne/exploitation Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 117

118 Forme juridique des exploitations en 2007 DES FORMES JURIDIQUES EN MUTATION : Il est à noter une diminution de la part des exploitations individuelles (578 exploitations individuelles soit 56% en 2007 contre 799 soit 65% en 2002) au profit des regroupements en GAEC et surtout des EARL. La taille moyenne des exploitations individuelles n augmente pas contrairement à celles des GAEC et EARL. Il y a donc de moins en moins d exploitations mais de plus en plus grosses et professionnalisées. DES DISPARITES DANS LES PRODUCTIONS ANIMALES La production reste majoritairement tournée vers l élevage bovin à 68% des productions (vaches laitières 42%, et vaches allaitantes 26%) mais cette production de bovins est en baisse depuis 10 ans : - 6,9% pour les laitières et 4,7% pour les allaitantes). Il est à noter une forte progression du nombre de chèvres (+ 41%). Par ailleurs, le Canton de Noyant est le plus gros producteur animal. 33% 11% 56% Exploitations individuelles GAEC EARL et autres sociétés Depuis quelques années il a été constaté une augmentation des élevages de chèvres et de chevaux (nombreux entraîneurs de chevaux de courses installés vers Durtal, zone centrale entre les hippodromes de l Ouest, de Normandie et de Paris, présence également de nombreux centres équestres). Les élevages Les élevages concernent majoritairement les bovins. Ils sont localisés comme suit : - Au Nord et à l Ouest : bovins viande - Nord et Est : bovins lait - Vallée : très peu de bovins Bovins à Tiercé Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic Chevaux à Morannes 118

119 Le devenir de la filière lait Concernant l avenir de l agriculture du Pays des Vallées d Anjou un enjeu important porte sur le devenir de la filière lait. Effectivement, la filière laitière de tout le grand Ouest connaît des difficultés et le territoire du Pays des Vallées d Anjou n est pas épargné. La mise en œuvre en 2006, d une réforme de la Politique agricole Commune (PAC), risque d entraîner des distorsions de concurrence entre les différents systèmes de production, pénalisant ainsi les systèmes herbagers. Ainsi, malgré une diminution du nombre de producteurs, leur revenu est menacé. De plus, les départs en retraite ne sont pas compensés par des nouvelles installations et ce phénomène va aller en s accentuant. Par exemple, il est à noter que dans le Baugeois la production de lait est en effet en baisse, certaines terres ne sont plus valorisées. Cela s explique en partie par la baisse du nombre d exploitations. Pourtant des efforts ont été consentis pour l attribution des quotas laitiers sur ce secteur mais ceci n a pas permis d enrayer cette baisse. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 119

120 DES SURFACES DE PRODUCTION VEGETALES EN BAISSE La majorité des surfaces de production sont céréalières (42,6%) - 5,6% de surface de production végétale en 2007 par rapport à Seules les surfaces en céréales augmentent (+3,3%) entre 2002 et Baisse de la vigne et de l arboriculture et (- 85,7% et -28,3%) entre 2002 et Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 120

121 Un secteur des cultures spécialisées dynamique et stratégique Ce secteur des cultures spécialisées reste tout de même très dynamique par la proximité d organismes de recherche spécialisés comme l INRA ou l Institut National d Horticulture, ainsi que par la présence de grandes entreprises de stature européenne : Vilmorin, Turc, Minier De plus la présence du pôle de compétitivité Végépolys à vocation mondiale contribue à dynamiser la filière sur le territoire. Végépolys, pôle de compétitivité est une association qui fédère les entreprises du secteur du végétal et des centres de recherche pour faciliter l innovation dans ce domaine. Ce secteur est donc encore fortement créateur d emploi dans l artisanat et l industrie : fabrication de serres, réparation de machines Dans le cadre de la mise en œuvre du pôle de compétitivité, en juin 2006, le Conseil Général du Maine-et-Loire a décidé de réaliser une zone dédiée au végétal spécialisé sur la commune de Longué-Jumelles dans le prolongement nord du site Anjou Actiparc de Jumelles. L objectif est de créer un pôle d activités consacré uniquement au végétal spécialisé et permettant ainsi l implantation de nouvelles entreprises liées au végétal. Le site est d une superficie de 300 hectares, seul 150ha seront véritablement dédié aux activités. Les premiers aménagements menés par la SODEMEL sous maîtrise d ouvrage du Conseil Général ont débuté fin Une place importante des emplois saisonniers Les cultures spécialisées ont souvent recours de façon importante à de la main-d œuvre saisonnière. Ils sont employés par un grand nombre d entreprises spécialisées dans le végétal, couvrant des filières de productions, de recherche et de commerce pour des produits divers tels que le maraîchage, l arboriculture, l horticulture et la production de semences. Le Pays des Vallées d Anjou regroupe près des 2/3 de l emploi saisonnier du département. Il existe sur le territoire des groupements d employeurs qui permettent d offrir malgré la saisonnalité des activités une plus grande stabilité pour les employés. Depuis quelques années, les entreprises expriment leurs difficultés à recruter la main-d œuvre, tant en quantité qu en qualité, nécessaire à leurs productions. Ceci notamment en raison de la pénibilité des tâches, de la faible qualification de la main-d œuvre, de la faible mobilité des personnes recrutées mais aussi des difficultés récurrentes observées pour l hébergement saisonnier ou temporaire. Les entreprises font notamment appel à de la main d œuvre étrangère qui nécessite des capacités d hébergement ponctuelle très importante. Par exemple, pour le maïs semences, les tâches s effectuent en en été, il se produit alors un conflit d usage avec les vacanciers dans les campings. Pour l arboriculture, il y a nécessité de renforcer la capacité d hébergement «en dur» durant la période de récolte aux températures plus rigoureuses. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 121

122 Les cultures spécialisées sont prédominantes sur la vallée de l Authion avec notamment la culture des semences, l horticulture et le maraîchage. L arboriculture se répartie essentiellement entre les 3 communautés de communes : Portes de l Anjou, Loire- Longué et Canton de Noyant. Sources : Chambre d agriculture Données 2003 Les exploitations dédiées au végétal spécialisé se concentrent principalement sur Loire-Longué et Beaufort en Anjou (semences, maraîchage, horticulture), puis dans une moindre mesure sur les cantons de Noyant et Baugé (maraîchage, arboriculture) puis sur les Portes et de l Anjou et Loir-et-Sarthe. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 122

123 La charte foncière agricole Elle concerne les seuls bassins de productions en cultures spécialisées sur le territoire (Sud et Ouest, le long des vallées). Le périmètre comprend des communes de 3 Communautés de communes (CC Loire-Longué, CC Loir-et-Sarthe, CC Beaufort en Anjou). Sa finalité est de faciliter l installation et le développement des entreprises spécialisées dans le domaine du végétal. Elle affiche 2 typologies de sites à préserver devant trouver des répercussions à l échelle locale en terme d affectation du foncier : - Sites structurants: espaces de projets potentiels, reste à définir dans SCoT et PLU les limites précises entièrement dévolues au végétal. Ces zones seront préservées de tout mitage futur et de toute urbanisation y compris à long terme. - Sites à conforter et pérenniser : les documents d urbanisme devront préciser les limites des sites identifiés et adopter les principes de constructibilité limitée aux hameaux existants. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 123

124 La charte de l emploi saisonnier Datant de fin 2009, et signée par 37 partenaires institutionnels, cette charte propose la définition de points de repère pour une meilleure reconnaissance de la valeur du travail saisonnier et la mise en place de nouvelles pratiques. Elle a été réalisée à partir de 2008 et fait suite au programme «Equal Saisons en Anjou». «Le végétal constitue le domaine d excellence de l agriculture du Pays des Vallées d Anjou. Il est source de richesses mais aussi d emplois. Aussi, dès 2001, le territoire s est engagé sur la problématique de l emploi saisonnier dans un objectif de mieux organiser le marché de l emploi tout en proposant aux salariés des conditions plus stabilisées de travail. Les activités saisonnières caractérisent l économie agricole du département de Maine-et-Loire. En effet plus de la moitié des emplois agricoles du département (production et services), sont des emplois saisonniers. En 2008, près de 3 emplois du secteur de la production sur 4 avaient une durée de travail inférieure à 400 heures (source : MSA). Les enjeux d un emploi saisonnier de qualité sont liés à la fois au maintien et au développement économique du département (et plus particulièrement du Pays des Vallées d Anjou), à la création de conditions d emploi correctes pour les saisonniers et à la construction de parcours plus stables et plus sécurisés grâce au développement d une employabilité par l acquisition de compétences et la définition d un projet professionnel. Pour rappel, la charte s organise en articles et préconisations pour une intégration optimale de ce pan de l économie agricole dans la sphère productive de l agriculture du Pays. Elle souhaite contribuer à la reconnaissance du rôle clé des salariés saisonniers dans la qualité des produits et la pérennité des entreprises en développant des synergies et en articulant l action des différents acteurs. Elle est mise en œuvre sur trois territoires pilotes du Maine-et-Loire depuis 2010 et plus particulièrement sur le Pays des Vallées d Anjou dans la communauté de communes Loir-et-Sarthe. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 124

125 Le Pays a inscrit comme un de ses axes prioritaires le développement de l emploi et la réinsertion durable de la population qui le nécessite. C est à ce titre que le Pays a signé la Charte le 4 décembre C est alors logiquement qu il s est engagé dans sa mise en œuvre en proposant une expérimentation sur un territoire de proximité, la communauté de communes Loir-et-Sarthe, au côté de la Chambre d Agriculture, antenne Baugeois/Vallée, pour ensuite élargir la démarche à l ensemble du territoire. et de l insertion au sein d un bassin de vie de proximité. Mais celle-ci ne peut être activée que par la présence d une ingénierie territoriale de mise en relation, ouverte à l innovation. La problématique posée : «construire des passerelles entre les saisons, quelles complémentarités possibles entre entreprises agricoles et non agricoles sur le territoire?» A ce jour, 3 axes ont été développés : L accompagnement de 3 entreprises horticoles dans l évolution de leurs pratiques : accompagnement dans la mise en œuvre de la charte, rencontre avec les salariés saisonniers, avec l appui de la Chambre d Agriculture. Une interconnaissance des entreprises et associations locales de secteurs d activité différents sur le territoire (agriculture, agro-alimentaire, service à la personne), avec l implication de la communauté de communes : un projet de club d entreprises a vu le jour. Une recherche de complémentarités intersectorielles : des emplois dans le domaine des services à la personne pourront être proposés à des salariés agricoles, en organisant la mise en relation employeur-salarié avec un relais-emploi local identifié. De cette démarche, les employeurs expriment un intérêt à s organiser pour fidéliser les saisonniers compte tenu de la complémentarité possible sur les temps de saisons de chacun et des pistes d actions concrètes émergent. Cette expérimentation a mis en avant que la problématique emploi est au cœur des préoccupations locales et qu elle trouve sa réponse dans la dynamique de la mise en réseau de tous les acteurs de l emploi Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 125

126 La charte Urbanisme et Agriculture Une charte de gestion de l espace et des interfaces entre milieu agricole et milieux urbains a également été réalisée courant 2008 à l échelle du département. Les membres signataires ont pris des engagements forts en matière de préservation de l activité agricole. Les principaux enjeux identifiés concernent la protection des espaces et activités agricoles et la maîtrise de l étalement urbain. Il est rappelé que ces enjeux devront être déclinés dans les projets d urbanisme et notamment les SCoT. Sont ainsi recommandes lors de l élaboration / révision des documents d urbanisme, les actions suivantes : - Concertation avec la profession agricole en amont de la définition du projet - Diagnostic territorial fin de la situation existante - Prise en compte des enjeux liés à l agriculture dans le PADD et les zooms sur les secteurs de projets (OAP) - Règlement adapté aux problématiques agricoles par la définition de zonages adaptés aux contextes spécifiques de certains espaces agricoles Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 126

127 ENJEUX : QUEL AVENIR? Les restructurations industrielles consécutives à la réforme de la PAC auront un impact négatif en matière d emplois aussi bien dans les unités de transformation que chez les agriculteurs. En effet, même si les exploitations s agrandissent et se professionnalisent, il y a beaucoup moins d entraide ou de regroupements possibles s il y a peu d agriculteurs présents. Un enjeu important sera donc de trouver un positionnement différent à l agriculture en se tournant vers une agriculture de service, avec le développement par exemple des AMAP (Associations pour le Maintien d une Agriculture Paysanne), qui favorisent la vente directe aux particuliers. Un enjeu important pour l agriculture à travers le SCoT concernera également la limitation de la consommation de l espace urbain et l affirmation du rôle de l agriculture en tant que composante essentielle du territoire, notamment par le développement de fonctions agricoles nouvelles aux portes des villes (tourisme, écologie, aménagement, culture et identité, paysage, ). La notion de fonctionnalité des exploitations est également un enjeu majeur en matière d aménagement du territoire. En effet, les exploitations de plus en plus importantes ont davantage recours aux déplacements, leurs liens routiers aux coopératives/fournisseurs nécessaires pour leur bon fonctionnement doivent également être favorisés et non remis en cause par des projets de grandes infrastructures. Parfois des conflits d usage peuvent intervenir notamment sur le territoire du SCoT au niveau des axes majeurs (RD52, RD323, RD347) déjà engorgés aux heures de pointe. Pour y remédier, des possibilités de circulations transversales dans les vallées doivent être maintenues ou envisagées. La maîtrise du foncier à destination agricole déjà initiée par la mise en place de la charte agricole foncière pourra être renforcée par la mise en œuvre de nouveaux outils de protection (par exemple : la Zone agricole protégée, ou encore le Périmètre de Protection des Espaces agricoles et Naturels (PEAN)). Une considération accrue de l impact de l agriculture sur les milieux doit être poursuivie dans le cadre d un développement durable et d une utilisation raisonnée des ressources (irrigation, pollutions, prélèvement collectifs). La charte pour le développement de bonnes pratiques agricoles respectueuses de l environnement dans la vallée de l Authion donne des orientations pour une gestion qualitative : protection de la ressource et maîtrise de l irrigation et quantitative : fertilisants et produits phytosanitaires. Ceci relève d un enjeu prépondérant. En effet, les contrats de semences sont en hausse par rapport à la situation privilégiée sur le Val d Authion en période d étiage (gestion collective de l eau). Sur le secteur du Sud Authion, les fossés sont directement réalimentés par la Loire. Sur les communes plus au Nord, il y a impact en matière de prélèvements dans la nappe du cénomanien. Le retour en ZRE de l ensemble des communes du Val d Authion serait en discussion. Enfin, l Entente met, par ailleurs en œuvre un observatoire de l usage agricole de l eau sur le Val d Authion. Les premières données seront exploitables fin mai/début juin. Enfin, le bocage et la haie sont à sauvegarder, ils sont des vecteurs d identité et ont un rôle écologique majeur. En effet, l évolution des pratiques agricoles (pacage) et la désertification de certains secteurs entraînent des effets de reboisement spontané et de fermeture des milieux. Cette problématique est particulièrement remarquée sur la commune de Mouliherne du fait de son positionnement central dans la forêt mais aussi sur les communes en limites de grands massifs forestiers (Vernoil, Vernantes). Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 127

128 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 128

129 10. LE TOURISME : UN POTENTIEL EN COURS DE VALORISATION Un patrimoine riche et diversifié Le Pays des Vallées d'anjou présente de nombreux atouts en termes de développement touristique : un territoire traversé par l A11 (route de l océan atlantique) et l A85 (Vallée de la Loire), la proximité de la Vallée de la Loire, un des tous premiers pôles touristiques français et européen, deux Pôles Touristiques Internationaux : Saumur et sa Région, La Vallée du Loir et la Vallée de la Sarthe, Le Parc Naturel Régional Loire Anjou-Touraine. En outre, elle dispose d un patrimoine historique, religieux et naturel d importance. Les châteaux : Château de Montgeoffroy (Mazé) Château Breil-de-Foin (Chigné) Château de Durtal Château de Boissimon (Linières-Bouton) Château de Gastines (Fougeré) Château de Baugé Château du Plessis-Bourré (Ecuillé) Château Boumois (Saint Martin de la Place) Manoir du Serain (Durtal) Parc du Château de Lathan (Breil) Parc du Château de Chambiers (Durtal) Le patrimoine religieux Le patrimoine religieux est riche sur le territoire. Il fait l'objet d'une mise en valeur par le label "Eglise accueillante en Anjou". Les 18 églises accueillantes du territoire sont des églises rurales ouvertes au public de Pâques à la Toussaint grâce à la motivation des municipalités et des bénévoles. Dans chaque édifice, présence d'un dépliant-guide sur le monument et son village, mise en valeur par un éclairage intérieur ou un fond musical, présentation détaillée du mobilier remarquable. Le territoire possède en outre 5 églises à clochers tors à Fontaine-Guérin, Fougeré, le Viel Baugé, Mouliherne et Pontigné. Les sites muséographiques : L'Apothicairerie de l'hôtel Dieu (Baugé) Musée d Art et d histoire de Baugé Musée Joseph Denais (Beaufort-en-Vallée) Jules Desbois (Parçay les Pins) Musée Loire et Métiers (Saint Clément des Levées) Art sacré et métiers d'art (Cheviré-le-Rouge) Musée Cailleau (les Rairies) Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 129

130 Les infrastructures de loisirs : En complément de ces sites d'importance le territoire dispose d'équipements sportifs, de loisirs et de découverte de la nature. Ces sites sont bien répartis sur le territoire : 1 parc d'attraction (Holly Park à Echemiré) 7 centres équestres (Longué-Jumelles, La Lande Chales, Vernoil le Fourrier, Fougeré, Broc, Daumeray) 2 poney-club (Saint-Martin-d'Arcé, Saint-Mathurin-sur- Loire) 1 golf (Baugé) 1 club de Canoe Kayak, 1 centre de location de barques (Durtal), 1 mini-golf (Les Rosiers-sur-Loire), 1 centre de pêche à la truite (Saint Martin de d'arcé, 5 piscines (Les Rosiers sur Loire, Durtal, Baugé, Noyant, Longué-Jumelles, 1 plan d'eau (Le Viel Baugé), 1 base de loisirs (Mouliherne), 3 clubs de tennis (Durtal, Baugé, Les Rosiers sur Loire), 1 location de vélo (Baugé). Les forêts : Avec une surface de ha, la forêt constitue un autre point fort du territoire. Les randonnées vélo, pédestres et équestres sont possibles sur trois forêts ouvertes au public : Forêt de Chandelais (Le Gédeniau) Forêt de Chambiers (Durtal), Massif de Monnaie Pontménard (Mouliherne). Ces équipements sont complétés par 570km de sentiers de randonnée inscrits au PDIPR. Le GR35 et le GR36 traversent une partie du territoire. Parmi tout ce patrimoine, 18 sites payants sont ouverts au public. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 130

131 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 131

132 10.2. Des projets de valorisation touristiques Des efforts engagés pour améliorer les retombées économiques Valorisation de l'hôtel Dieu à Baugé (salles du Chapitre et salle conventuelle), Remise en eau des cascades du parc du Château de Lathan, Aménagement du Port Poisson, Valorisation des églises labellisées du territoire. Le Pays a également engagé des actions en faveur du développement des modes doux de déplacement et notamment des chemins de randonnées (Forêt de Chandelais, forêt de Chambiers en 2008). Depuis trois ans, ont ainsi été investis pour la valorisation de l'offre de loisirs et touristique sur le territoire. Ceci a permis d'augmenter la fréquentation, notamment via une amélioration des produits offerts aux groupes par l'intermédiaire des agences de voyages et des autocaristes. La fréquentation de ce type de clientèle a ainsi été multipliée par 9 en trois ans. Ils représentent désormais 19% du total des visites de groupe, contre 2% en A travers son contrat de Pays, le territoire, conscient des nécessaires valorisations de son patrimoine, et de la structuration des initiatives touristiques, a lancé un certain nombre d'actions. Concernant la valorisation de son patrimoine, les actions réalisées sont les suivantes : Valorisation du patrimoine bâti de la commune du Vieil Baugé, Inventaire, diagnostic et bilan du patrimoine lié à l'eau et notamment des moulins, Organisation du festival en Pays des Vallées d'anjou (5 communes concernées), Réhabilitation du Moulin de Baugé, Réhabilitation du Moulin à eau du Guedeniau, Une offre hôtelière en développement mais confrontée à des difficultés Les infrastructures hôtelières sont relativement peu nombreuses sur le territoire. Ceci s'explique notamment par la proximité du territoire aux pôles touristiques de la Vallée de la Loire qui concentrent un grand nombre d'infrastructures. Cependant, le territoire connaît une période de transition, avec l'émergence de projets d'envergure qui répondent en partie aux carences qui avaient été identifiées lors de l'élaboration de la Charte de Pays. Même si ce secteur connaît un certain nombre de difficultés liées à la reprise et à la transmission des entreprises, des projets récents ont néanmoins vu le jour. Aujourd'hui, le territoire propose 16 hôtels pour 168 chambres, dont 1 (Saint Martin de la Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 132

133 Place) capable d'accueillir des groupes importants (44 chambres) Une offre en emplacement locatifs à développer dans les campings Emplacements L'hôtellerie de Emplacements de locatifs (chalets Plein Air Établissements camping bungalows ) Campings à la ferme Campings 2 étoiles Camping 3 étoiles Camping 4 étoiles Total Source : CDVPA 2007 Les campings présents sur le territoire (11 campings) ont des capacités limitées et ne présentent au total que 645 emplacements. Seul le camping des Rosiers-sur-Loire présente un niveau d'accueil 4 étoiles. La fréquentation de ces campings est en baisse de 8% par rapport à Le principal problème identifié est le manque d'emplacements locatifs. En effet, les terrains équipés de tels équipements, qui font souvent l objet de réservations en avant saison, et qui offrent des prestations de services, ont des taux d'occupations plus élevés Les meublés touristiques : une offre diffuse, une fréquentation qui s'érode L'offre en meublés touristiques est constituée de 26 unités représentant environ 130 lits touristiques répartis sur le Pays pour environ nuitées. Cette offre est relativement diffuse et connaît une croissance importante. Toutefois la fréquentation de ces sites a connu une certaine érosion ces dernières années, le nombre moyen de semaines vendues par gîte passant de 9,8 semaines en 2005 contre 9,3 semaines en Cette fréquentation est moins importante qu'au niveau départemental (10,4 semaines vendues en moyenne). L'offre du territoire semble donc supérieure à la demande pour ce type de produits. Source : CDVPA 2007 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 133

134 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 134

135 Les enjeux Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 135

136 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 136

137 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 137

138 11. LES ROUTES : DES LIAISONS INTERNES A AMELIORER Les infrastructures Le territoire est relativement bien maillé par 2 autoroutes et des voies principales qui assurent l'accessibilité du territoire. Les autoroutes A11 (Nantes-Paris) et A 85 (Angers-Tours) desservent le territoire à partir des échangeurs de Durtal, Beaufort-en-Vallée et Longué La D347 relie le sud du territoire à Angers et Tours La D323 relie le Nord du territoire à Angers et Le Mans Les départementales D766 et D938 maillent le territoire entre Noyant, Baugé et Longué. Le réseau est complété par des voies secondaires qui relient les différentes communes entre elles. Ainsi, si le territoire est bien relié à Angers, les relations entre pôles d'équilibre demeurent problématiques. La Communauté de Communes Loir-et-Sarthe est isolée géographiquement, la liaison avec le reste du territoire ne se faisant qu'en passant par Seiches-sur-le-Loir, ce qui rend nécessaire l amélioration de la desserte routière des Basses Vallées. Les routes passant par Durtal sont moins directes. Certaines jonctions restent difficiles compte tenu du faible gabarit des voies : Baugé - Beaufort-en-Vallée Durtal - Baugé Noyant - Longué-Jumelles Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 138

139 11.2. Les flux routiers Les autoroutes accueillent un flux de plus de véhicules par jour pour l'a11 sur la partie Angers-Durtal et plus de 5000 véhicules jours pour l'a85 sur la partie Angers-Longué. Ces flux sont essentiellement traversant, c'est-à-dire qu'ils ne concernent pas directement les trajets des habitants du territoire. Seules les zones d'activité situées à proximité des échangeurs de Durtal et Longué-Jumelles sont impactées directement par ces infrastructures. Les circulations quotidiennes sont ainsi assurées par les nationales et départementales. Les principaux flux concernent les déplacements vers les pôles extérieurs au territoire : Vers Angers : la circulation passe par la D52, pour la partie Ouest du territoire (Tiercé), par la D347 et D952 pour la partie Est. La D323 est principalement utilisée pour la liaison Angers-La Flèche. Vers Saumur : la circulation passe par la D347 et la D952, Vers La Flèche : la D323 et la D938 drainent les principaux flux. Les axes drainant le plus de flux routiers sont la D347 de Saumur à Angers, la D323 de Durtal à Angers, la D766 de Seiches-sur- Loir jusqu'à Baugé et la D52 d'angers jusqu'à Tiercé, avec plus de véhicules jours. Le territoire est bien maillé et dispose d'infrastructures qui drainent un flux conséquent. Cependant certaines parties du territoire restent éloignées des axes importants. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 139

140 Ce réseau est par ailleurs saturé sur les axes importants, notamment aux heures de pointes en raison des flux migratoires pendulaires. Pour le reste, les trafics sont relativement faibles, notamment entre Durtal et Baugé, ce qui illustre le relatif isolement de la partie Est par rapport à la partie Ouest du territoire. Le seul axe principal sur la partie Est du territoire est celui reliant Noyant à Baugé. Il est principalement utilisé par des personnes effectuant la liaison Angers-Tours. Enfin, la liaison Noyant-Saumur est peu utilisée, du fait de son aménagement déficient. Noyant se trouve de ce fait isolé du reste du territoire Les projets d'aménagement Le schéma Routier Départemental a pris en compte, dans son plan Routier , certaines difficultés soulevées dans le diagnostic. Plusieurs enjeux concernent le territoire du Pays des Vallées d'anjou : Favoriser le développement des pôles secondaires et de leurs accès (liaisons Noyant/Baugé/Seiches-sur- Loir/Angers, Durtal/Seiches-sur-Loir/Angers, Tiercé/Angers, Longué-Jumelles/Beaufort-en- Vallée/Angers) Conforter le réseau routier structurant en cohérence avec les politiques départementales (liaisons Indre-et- Loire/Noyant/Baugé/Seiches-sur-Loir, La Flèche/Baugé/Longué-Jumelles, La Flèche/Durtal, Noyant Saumur, Saumur/Longué-Jumelles/Beaufort-en- Vallée/Angers). Ces orientations se déclinent notamment des aménagements sur la D766, D59, D323, D347, D74/89, D52 et D938. Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 140

141 Le tableau suivant décline les différents projets du conseil général. Nature l'opération de N de voie Désignation de l'opération Aménagements localisés D59 Liaison les Rosiers-sur- Loire Beaufort-en-Vallée Liaison Angers- Baugé-Noyant D766 Aménagement de l'itinéraire Baugé-Indre-et- Loire Liaison Angers-La Flèche D323 Déviation de Durtal D347 Déviation de Longué Liaison Angers- Saumur-Bourgueil Liaison Angers- Châteauneuf-sur- Sarthe D74/89 Liaison Seiches-sur-Loir Tiercé - Châteauneuf-sur- Sarthe Liaison La Flèche- Saumur D938 Déviation de Cuon Source : Conseil Général 49 - Schéma Routier Départemental Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 141

142 12. LES TRANSPORT EN COMMUN : UNE GRANDE PARTIE DU TERRITOIRE NON DESSERVIE Le Pays des Vallées d Anjou bénéficie d une offre diversifiée et complémentaire en matière de transports collectifs. En effet, le territoire est desservi par : o deux voies ferrées : Nantes Angers Le Mans Paris / Nantes Angers Saumur Tours, assurant des liaisons régionales et o nationale deux réseaux de transports collectifs interurbains : Anjou Bus et autocars du Transport Express Régional o deux systèmes de Transport à la Demande (TAD) : Transport A Domicile sur communauté de communes de Beaufort en Anjou Trait d Union Noyantais sur la Communauté de Communes du Canton de Noyant Auxquels peuvent être ajoutés environ 35 taxis (véhicules) Le réseau ferré Deux lignes de plus en plus utilisées Deux lignes de chemin de fer passent par le territoire. L'une effectue le trajet Paris-Angers, l'autre relie Angers à Saumur. Sur ces deux lignes, le Pays dispose de 4 gares : Ligne Angers- Paris Angers - Saumur Gare Nombre moyen journalier d Angers vers la gare de desserte Nombre moyen journalier de départ vers Angers Nombre Montées/Descentes Tiercé /168 Morannes /55 Etriché - Chateaun euf sur Sarthe Rosierssur-Loir / /5 Sources : Etude gares et territoires, Ligne Angers/Le Mans CETE Ouest Sept 2011, données 2008 Conseil Régional des Pays de La Loire et Les Gares Ferroviaires comme leviers du projet de territoire ligne Angers /Saumur Septembre 2007 CETE Ouest. Il faut ajouter à cette offre les gares de La Ménitré et de Saint- Mathurin-sur-Loire qui accueillent une partie des actifs des Communautés de Communes de Beaufort en Anjou et de Loire- Longué. Une grande partie de ces territoires se trouvent ainsi à moins de 10 minutes des gares (voir carte page suivante). Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 142

143 Sur le trafic TER, la gare de Tiercé est celle qui accueille le plus de voyageurs. 6 départs par jours sont proposés aux voyageurs et 7 retours. Le dimanche, il n'existe que 3 allers et 1 seul retour. Ces deux lignes connaissent une croissance importante des flux de voyageurs. La ligne Angers-Le Mans a connu une augmentation de fréquentation de 9,32% entre 2004 et 2005 sur tous les trains (TER et TGV). De même, la ligne Angers-Saumur a connu une augmentation de 9,01% sur la même période. Ces chiffres montrent le potentiel de développement de ce mode de transport dans un contexte de saturation des axes routiers Une grande partie du territoire non desservi Une grande partie du territoire se trouve exclue de ce réseau. Mis à part dans les franges Sud et Ouest du territoire, les actifs n'utilisent pas le réseau ferré en raison de cette faible accessibilité et de la concurrence de l'automobile qui permet un accès aux grande pôles d'emplois beaucoup plus rapide. Ainsi, l'essentiel du territoire est situé à plus de 20mn des gares. place d un système de rabattage vers les gares permettrait d'améliorer la qualité des services. Ligne autocars TER Une ligne autocar régionale Saumur La Flèche Le Mans dessert également le territoire avec des arrêts à Longué et Baugé. Cette offre est cependant limitée à 2 allers / retours quotidiens. Elle permet une desserte Nord / Sud complémentaire de l offre principale orientée Est Ouest et suivant notamment l axe ligérien vers les agglomérations d Angers et de Saumur. Cette offre est principalement utilisée pour des déplacements quotidiens vers les pôles d études et d emplois de La Flèche et Saumur mais aussi pour des déplacements internes au Pays des Vallées d Anjou, entre les pôles de Baugé et Longué notamment Une amélioration nécessaire des services dans les gares Les gares du territoire présentent des aménagements souvent insuffisants et ne répondant pas forcément aux attentes des populations locales, notamment en matière de stationnement. Ainsi les parkings des gares des Rosiers-sur-Loire et de Tiercé semblent sous dimensionnés et sont très souvent saturés. L'obtention des billets est également un problème puisque l'achat se fait directement dans le train, réduisant un peu plus l'attrait et le confort de ce mode de transport. Enfin les gares d'etriché-châteauneuf-sur-sarthe et de Morannes sont peu accessibles par la route, les actifs préférant ainsi l'utilisation de l'automobile. La constitution de véritables pôles multimodaux, mettant en relation les divers modes de transport et notamment la mise en Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 143

144 Autocar régionales Lignes Autocar régionales Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 144

145 Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 145

146 Ligne Angers-Saumur : temps d'accès aux gares Syndicat Mixte du Pays des Vallées d Anjou CITADIA Schéma de Cohérence Territoriale Livret n 2- Diagnostic 146

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