Round w 2. Élaboration d une préfiguration intermédiaire

Transcription

1 Round w 2 Élaboration d une préfiguration intermédiaire Objectif Le round W2 a pour objectif de permettre à chaque équipe de présenter le résultat des premières réflexions et de confronter les projets des différentes équipes. Chaque équipe vient présenter des éléments d'esquisse sous forme de maquettes d'études, de schémas et notes d'intention, de plans de principe. Les différents projets sont intégrés dans la maquette générale au 1/100 e et sont mis en confrontation. La répartition des lots à bâtir entre équipes, les éléments du programme, la répartition des logements et des espaces extérieurs sont recalés et arrêtés. A l'issue du round une maquette d'ensemble est collectivement finalisée. Déroulement Jour 1 : Présentation par chaque équipe de l'esquisse intermédiaire, confrontation et recalage des projets. Jour 2 : Finalisation de la maquette d'ensemble définitive qui arrête les lots et les emprises des différents bâtiments. Ajustement de chaque projet au vu de la faisabilité réglementaire, technique et économique. Atelier Semavip L'atelier Semavip est organisé par l'aménageur. Il a pour objet la présentation par l'opac des propositions architecturales à la Semavip et à ses conseillers techniques. Ces derniers ont procédé à l'analyse des projets au regard des objectifs du cahier des charges, et ont vérifié la coordination entre les lots Opac et les lots privés. Les documents présentés sont les éléments de rendu du round W2. L'atelier Semavip s est déroulé sans les équipes d'architectes. 137

2 138 workshop 2 / Atelier Bow-Wow

3 «Il est très facile aujourd hui d avoir une maison très bien isolée, protégée de l humidité. Avant, il fallait toujours des stratégies pour y arriver. Maintenant, c est facile à faire. C est si facile à faire que le propriétaire et le constructeur essaient d ajouter des éléments de représentation. Je crois que c est très récent dans l architecture.» David Trottin 139

4 140 workshop 2 / Atelier Bow-Wow

5 «Je le crois aussi. Actuellement, il y a une grande tendance qui est l architecture comme représentation du pouvoir. Ça vient du public je crois. Bien sûr, les architectes doivent réfléchir à ce genre de chose. Nous, les architectes, nous avons la responsabilité de penser à la vie.» Atelier Bow-Wow 141

6 142 workshop 2 / Atelier Provisoire

7 «Avec Avignon et Clouet, vous (Atelier Provisoire) avez bien compris et intégré la possibilité offerte par un cadre autre que la commande ou le concours, de développer des relations entre bâtiments, en gardant leur intégrité tout en profitant de l hybridation et d un phénomène de dilution à la frange. Nous avons hâte de voir le résultat finalisé.» David Trottin «Nous les voyons avancer et nous nous demandons ce que nous ferons avec ce qu ils créent. L enjeu portera peut-être sur la perméabilité de notre bâtiment face à la matérialité des voisins. Nous n en sommes qu au début. Nous sommes lents dans la maturation du projet.» Atelier Provisoire 143

8 144 workshop 2 / Atelier Provisoire

9 «Vous offrez des possibles.» David Trottin «Il est vrai qu il faudrait constater ce qui est fait avec ces possibilités.» Atelier Provisoire 145

10 146 workshop 2 / Avignon-Clouet Architectes

11 «Nous travaillons avec nos bagages. Nous disposons d outils pour l usage. Il faut également prendre en compte la relation au contexte : l intégration, la manipulation des éléments existants dans le but de les rendre hybrides, l ironie» Benjamin Avignon 147

12 148 workshop 2 / Avignon-Clouet Architectes

13 «Certaines personnes expriment un sentiment d étrangeté devant nos travaux. Ce ressenti est dû au questionnement que nous ajoutons à l architecture. Nous apportons aux clients un art de vivre. C est un essai qui parfois produit de l étrange. Par exemple, nous avons déjà proposé une pièce sans murs avec toutefois une table et un lit.» Saweta Clouet 149

14 150 workshop 2 / Gricha Bourbouze & Cécile Graindorge

15 «Par rapport à la juxtaposition de bâtiments de qualité qui tissent des rapports qui ne sont pas aussi homogènes que traditionnellement, quelle analyse tirez-vous du projet de la rue Rebière?» David Trottin «L idée de base est l invention d un site. C est une idée assez géniale : à partir d une rue on invente un concept. C est tout à fait motivant. La même réglementation s applique sur chaque parcelle et implique de faire des logements, ce qui conduit tout de même à une certaine homogénéité. Nous constatons que chaque architecte travaille de façon différente. Dans les 180 logements qui vont être produits, le choix sera très large entre les opérations.» Gricha Bourbouze 151

16 152 workshop 2 / Gricha Bourbouze & Cécile Graindorge

17 «L enjeu consiste à ce que chacun propose des logements singuliers.» Gricha Bourbouze 153

18 154 workshop 2 / EM2N

19 «L implantation urbaine est toujours le premier élément. Ensuite vient l appartement. Dans certains projets nous avons réalisé des espaces très spécifiques mais dans ce cas, c est la question de la taille des pièces qui s impose. Nous avons eu l idée d utiliser l espace extérieur pour agrandir l appartement en créant des loggias.» EM2N 155

20 156 workshop 2 / EM2N

21 «Si le plan est bon, il est possible de créer un bureau pour travailler à la maison ou d héberger sa mère qui vieillit. Aucun changement fondamental n est apparu avec les nouvelles technologies. La flexibilité dans les bâtiments du XIX e siècle par exemple était possible car les pièces étaient très grandes ; maintenant nous proposons des chambres de 9 m 2. Depuis la guerre, les appartements construits sont de très petite dimension, ce qui laisse beaucoup moins de possibilités de changement. Un grand appartement apporte en revanche de la flexibilité.» EM2N 157

22 158 workshop 2 / La Fantastic Agence

23 «J ai curieusement un passé américain. La forme urbaine, je m en fous un peu. J aime bien l idée qu une ville est catastrophique et faite de contrastes. Donc l espèce de rigueur Toutes ces conneries urbaines m ennuient prodigieusement. Sur un concours qui a eu lieu à Paris pour un énorme complexe, le seul projet intéressant était celui qui s était affranchi de l alignement sur rue, qui exploitait un dedans, qui créait des ramifications et une complexité autour d une parcelle sans pour autant refabriquer le cœur d îlot. On en a soupé du cœur d îlot, il faut clairement s en affranchir à Paris.» Stéphane Maupin 159

24 160 workshop 2 / La Fantastic Agence

25 «Regarde les collines, regarde les femmes, penche-toi à la fenêtre, regarde, elles sont là, nues», l architecture c est ça. Ce sentiment de liberté paraît beaucoup plus intéressant que de pontifier sur la nécessité du contexte et même l aspect historique.» Stéphane Maupin 161

26 162 workshop 2 / Raphaëlle Hondelatte & Mathieu Laporte

27 «Comme à New York où sont superposés des planchers dans les buildings nous réalisons une juxtaposition de terrasses de jardin comme des jardins suspendus.» Mathieu Laporte 163

28 cahier 3 Workshop 7 mai:mise en page 1 workshop 2 / Raphaëlle Hondelatte & Mathieu Laporte 164 8/05/07 12:25 Page 164

29 «Je pense qu il faut encore densifier. Même si Paris est déjà très dense, la ville peut encore porter de nouveaux logements.» Raphaëlle Hondelatte 165

30 workshop 2 / Cédric Petitdidier & Vincent Prioux profil maisons profil collectif profil mutant 166

31 «Même s il s agit de logement nouveau, le dialogue, la continuité et l accord par rapport à la ville s ancrent nécessairement dans un schéma respectueux ; mais par ailleurs, rechercher de nouvelles qualités au logement, en le confrontant à des modes d habiter contemporains nécessite de dépasser les modèles reçus.» Cédric Petitdidier & Vincent Prioux 167

32 168 workshop 2 / Cédric Petitdidier & Vincent Prioux

33 «Il me semble que la culture du loft a influencé la manière de considérer l espace. Un studio et un loft ne sont pas fondamentalement très différents. L expérience du très grand dans le petit est un bon moyen pour faire évoluer la conception des espaces.» David Trottin «Nous avons par exemple proposé de rajouter 7 m² dans un appartement sans en spécifier l usage. Il est possible que dans dix ans, cet espace donne la possibilité de repenser l intérieur du logement. Il faut trouver des espaces rotules. Nous avons placé cette pièce sur la façade pour pouvoir mettre une porte en cas de besoin, par exemple si un étudiant en avait l usage.» Cédric Petitdidier & Vincent Prioux 169

34 170 workshop 2 / Rousselle & Laisné Architectes

35 «La notion de relation public privé pour cette opération s enracine dans le fait d offrir des espaces extérieurs privatifs, les terrasses, avec des qualités spatiales intéressantes. L habitant a l impression de vivre au dernier étage à tous les étages puisque chaque terrasse est ouverte. Sur les deux bâtiments, les terrasses sont au dessus. Il s agit de favoriser une relation à l extérieur à partir du logement privatif, d habiter la rue Rebière pas seulement au sol dans l espace semi public du rez-de-chaussée mais aussi dans les volumes, plein sud, sur les terrasses conçues comme extension du logement. Un lien visuel est créé entre cet espace privé et la rue ou le cimetière.» Christophe Rousselle 171