le projet de La bassée le dépliant : le projet en quelques mots retenir les crues de la Seine restaurer une zone humide exceptionnelle

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1 le projet de La bassée le dépliant : le projet en quelques mots retenir les crues de la Seine restaurer une zone humide exceptionnelle

2 Un risque d inondation et de catastrophe toujours présent Le bassin de la Seine a connu au xxe siècle dix-huit crues historiques, dont la crue centennale de La région Île-de-France reste aujourd hui encore très vulnérable aux crues, malgré le rôle des quatre lacs-réservoirs (Pannecière, Seine, Marne et Aube) exploités par les Grands lacs de Seine. Le territoire francilien est aujourd hui bien plus vulnérable à une inondation qu en 1910 Les causes de cette vulnérabilité sont multiples : la densité urbaine de l Île-de-France, l importance des biens, la sophistication des réseaux enterrés, la valeur du patrimoine, etc. Les pouvoirs publics développent une politique globale de gestion du risque inondation sur l ensemble du bassin de la Seine Cette politique est portée à l échelle européenne notamment par la directive inondation et à l échelle nationale et de bassin par le PAPI, le SDAGE, le Plan Seine et les contrats de projet interrégionaux. Les Grands lacs de Seine proposent un projet qui s insère dans cette politique : le projet de la Bassée En effet, le projet d aménagement de la Bassée est inscrit dans une programmation d actions pour le développement durable de la Seine, conformément aux engagements du SDAGE, du Plan Seine et des contrats de projet interrégionaux Dans une perspective de développement durable, le projet de la Bassée poursuit deux objectifs : > un objectif hydraulique : diminuer de façon significative la hauteur des niveaux d eau de la Seine > un objectif de restauration écologique : réhabiliter la zone humide exceptionnelle de la Bassée. Les Grands lacs de Seine Créée le 16 juin 1969, l Institution Interdépartementale des Barrages-Réservoirs du Bassin de la Seine, appelée «Les Grands Lacs de Seine», regroupe les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. C est un établissement public à caractère administratif qui assure une régulation des débits de la Seine, de la Marne, de l Aube et de l Yonne. L Institution gère quatre lacs-réservoirs d une capacité de stockage de 830 millions de m3, qui permet le soutien d étiage et l écrêtement des crues de la Seine et de ses affluents.

3 un projet deux objectifs indissociables Martin-pêcheur (M. Cambroni) Objectif hydraulique : diminuer de façon significative la hauteur des niveaux d eau de la Seine Agir sur l Yonne Le projet de la Bassée consiste à retenir les eaux de la Seine au moment du passage de la crue de l Yonne. En limitant le cumul des débits à la confluence, il diminue de façon significative le risque d inondation pour la région capitale. L effet cumulé des quatre lacs-réservoirs existants et de l aménagement de la Bassée permettrait, pour la crue de 1910, de maintenir le niveau de la Seine sous le seuil d apparitions des dommages aux biens et aux personnes. Restaurer un espace naturel d expansion des crues Le projet d aménagement permettra à la zone de la Bassée de retrouver son rôle naturel d espace d expansion des crues. Une efficacité optimum L ouvrage de la Bassée disposera d une efficacité optimum en permettant un écrêtement du bon volume au bon moment, en toute saison et sur une large gamme de crues : crue de 1910 (crue double), crue de 1955 (crue simple) et crue de 1982 (crue multiple). Objectif de restauration écologique : réhabiliter la zone humide exceptionnelle de la Bassée Une action remarquable Le projet permet une action de restauration écologique importante, puisqu elle concernera environ 500 hectares sur les que comptera la zone projet. Cette action de restauration permettra de redonner au site de la Bassée un caractère écologique de plaine alluviale en milieu humide. Une technique contrôlée et efficace Le dispositif d inondation écologique s opérera de manière contrôlée sur des hauteurs d eau limitées et des surfaces spécifiques. Cette gestion adaptée prévoira des submersions volontaires et annuelles telles qu elles se pratiquent par exemple aujourd hui sur les Polders du Rhin. Privilégier l environnement Avec notamment : la préservation des principales noues de la Seine ; la reconnexion des principaux chenaux recoupés par les digues ; la transparence de l ouvrage pour la faune : les animaux pourront accéder aux digues ; l aménagement de pelouses sèches et de prairies sur les digues ; l aménagement de certains pieds de talus fossés plats, relativement peu profonds, en pente. Un aménagement écologique soigné Un projet compatible avec les usages locaux L ouvrage de la Bassée restera compatible avec les usages (extraction de granulats, agriculture, loisirs ). Les infrastructures seront adaptées à l inondation ; l intégration paysagère, particulièrement soignée, permettra de structurer ce vaste territoire morcelé en offrant de nouvelles voies de déplacement. Ces infrastructures permettront d optimiser le potentiel du territoire. Prairie alluviale (Ecosphère - V. Leloup)

4 un projet indispensable pour Un risque de catastrophe toujours présent L Île-de-France, locomotive de l économie française et lieu de concentration des principaux pouvoirs, est jalonnée par trois confluences Seine/Yonne, Seine/Marne et Seine/Oise. Depuis le vi e siècle, la région a connu une soixantaine de crues historiques, dont dix-huit au xx e siècle, et en connaîtra d autres. Le risque est inscrit dans la géographie d un territoire qui s est structuré le long d un fleuve. Mantes-la-Jolie La Seine en crue à Paris en 1910 Conflans-Sainte-Honorine Le territoire francilien est aujourd hui bien plus vulnérable à une inondation qu en 1910 Les causes sont multiples : de part la densité urbaine de l Île-de-France, l importance des biens, la sophistication des réseaux enterrés, la valeur du patrimoine, etc. Près de 5 % de la superficie de la région est inondable soit plus de hectares. En moyenne, les zones inondables franciliennes sont urbanisées à 40 %, ce chiffre atteignant 90 % dans la petite couronne parisienne ou zone centrale. Les submersions pourraient atteindre plus de deux mètres dans les secteurs les plus exposés et durer de six à huit semaines. Paris En priorité agir sur l Yonne La vulnérabilité de la région Île-de-France demeure importante, malgré le rôle des quatre lacs-réservoirs (Pannecière, Seine, Marne et Aube) exploités par les Grands lacs de Seine. Cette protection hydraulique reste partielle parce qu elle ne permet de contrôler que 17 % du bassin-versant de la Seine en amont de Paris. La maîtrise insuffisante des apports en provenance de l Yonne, qui peut présenter un régime torrentiel en cas de fortes pluies sur le Morvan, constitue aussi une difficulté (le barrage de Pannecière contrôle 2 % du bassin). Ainsi, lorsque les crues de l Yonne s ajoutent à celles de la Seine, de fortes inondations peuvent menacer l Île-de-France. Corbeil-Essonnes Melun li- Pour intervenir sur les crues de l Yonne, il faut agir dans la Bassée : après avoir étudié la faisabité de projets implantés sur l Yonne, les Grands lacs de Seine ont orienté leurs études vers des solutions permettant de limiter l impactdes crues de l Yonne en intervenant sur la Seine au niveau de la Bassée. Fontainebleau

5 compléter efficacement le dispositif actuel de protection contre les inondations Le site de la Bassée Les ha de la Bassée Si le secteur amont a relativement bien conservé son rôle dans représentent la plus grande la dynamique des crues de la Seine, il n en est pas de même de plaine inondable du bassin de la Bassée aval, consécutivement aux travaux de recalibrage du la Seine en amont de Paris et lit mineur et notamment la canalisation à grand gabarit de la la zone humide la plus importante d Île-de-France. Cette zone a de tout temps joué un rôle sur ce tronçon ont consisté à lui permettre de retrouver son Seine. Dans ces conditions, les réflexions qui ont été menées de tampon pour les crues de la Seine. rôle naturel d espace d expansion des crues et à le valoriser. Un projet qui s inscrit dans une logique de développement durable Volet social la participation au développement touristique local ; la concertation continue du projet très en amont, avec tous les acteurs concernés. Volet environnemental la restauration écologique de la zone humide de la Bassée ; la préservation de la ressource en eau ; la reconnexion des méandres de la Seine. Volet économique l optimisation du potentiel de l attractivité économique des territoires de l aval par la réduction des dommages ; la préservation des activités économiques locales (carrières, agriculture, etc.) ; le développement de l attractivité éco-touristique locale à la Bassée. Une soixantaine de kilomètres de talus-digues de faible hauteur La Bassée Montreau-Fault-Yonne La Seine Le principe général de l ouvrage L aménagement sera constitué de casiers délimités par des digues paysagères. L ouvrage comprendra 58 km de talus de faible hauteur qui délimiteront 2300 hectares d aires de sur-stockage en aval de Bray-sur-Seine. Le volume stockable par pompage pendant la pointe de crue de l Yonne est estimé à 55 millions de m 3. En cas de fortes crues de l Yonne, le débit de la Seine sera réduit en amont de la confluence des cours d eau par son stockage dans les casiers de la Bassée, afin de diminuer la pointe du débit à la confluence. L aménagement ne sera sollicité que pendant une quinzaine de jours tous les cinq ans en moyenne, lors des fortes crues, et n entravera donc pas le libre écoulement des eaux en période normale. Cet aménagement permettra ainsi en réduisant de façon significative le débit de pointe de la Seine en aval de la confluence Seine-Yonne d abaisser, sans toutefois les supprimer totalement, les niveaux de crue et les dommages associés à ces crues. L Yonne

6 calendrier > études d opportunité Principes de l aménagement et enjeux socio-économiques départementaux > mise en débat et réalisation des études d avant-projet (14 M ) L instruction des grands projets d aménagement ou d infrastructure est soumise à une procédure particulière de débat public, qui permet à la société civile de s informer et d exprimer un avis sur l intérêt et les conséquences de ces projets. Le débat public est un moment fort de la concertation du projet de la Bassée, qui doit prolonger le travail engagé depuis 2001 dans le cadre des études de faisabilité technique de l aménagement. Une coordination des projets sur le territoire En avril 2009, un pilotage coordonné de l ensemble des projets d aménagement et de protection de la Bassée et de la petite Seine a été confié au préfet de bassin Seine-Normandie. Les deux principaux projets concernés par cette démarche sont : d une part, le projet d aménagement hydraulique de La Bassée, porté par les Grands lacs de Seine ; d autre part le projet de mise à grand gabarit de la liaison fluviale entre Nogent-sur-Seine et Bray-sur-Seine, porté par Voies Navigables de France. Ces deux projets ont été étudiés depuis de nombreuses années et entrent, durant la période , dans une nouvelle phase de concertation marquée, pour l un comme pour l autre, par la tenue d un débat sous l égide de la Commission nationale du débat public. Les deux débats publics sur ces projets seront menés parallèlement au deuxième semestre > lancement des travaux Total opération : 500 M LES GRANDS LACS DE SEINE Les Grands lacs de Seine 8, rue Villiot Paris - France communicationgraphique:nantes: Le débat public : temps fort de la concertation conception : Tassili (Nantes) - graphisme : > planification, études Reconnaissances complémentaires. (3 M )