«Ils ne préviennent pas mais se préviennent»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "«Ils ne préviennent pas mais se préviennent»"

Transcription

1 MALAISES SUR LES LIEUX DE TRAVAIL «Ils ne préviennent pas mais se préviennent» Dr Gérard ARASZKIEWIRZ SMIBTP BEAUVAIS Conférence CRAM Clermont 18 janvier

2 Plan de la présentation Les malaises au travail Aspect médicaux Malaises liés au travail, malaises au travail Prévention La mort subite Définition, conduite à tenir DSA Prévention Rôle spécifique du médecin du travail Organisation des secours Protocole 2

3 Différents types de malaise 3

4 Différents types de malaise Selon la gravité Du plus bénin au plus grave : mort subite Selon la cause Connue ou non Symptomatique d une pathologie Symptomatique d une situation, en relation possible avec le travail Individuelle Ou collective 4

5 Malaise Lipothymie - Syncope Perte de connaissance Motifs fréquents de consultation et/ou d hospitalisation Correspondent à de nombreuses causes médicales Gravité variable selon la cause 5

6 Définitions : MALAISE Terme largement utilisé mais très imprécis Désigne une situation pathologique aiguë «perçue par le malade ou par l entourage comme une modification de son état antérieur». Caractérisé par par un trouble de conscience ou de vigilance (perte de connaissance brève ou lipothymie) avec ou sans hypotonie, qui peut être responsable de chute. Episode aigu et spontanément régressif. 6

7 Définitions : SYNCOPE Perte de connaissance brève (en règle quelques secondes à moins de 3 minutes) complète associée à une perte du tonus musculaire et spontanément résolutive sans intervention médicale, en général sans mouvements anormaux, ni morsure de la langue ou perte d urine 7

8 Définitions : LIPOTHYMIE Équivalent mineur de la syncope. La symptomatologie est très variée : «malaise» passager caractérisé par une impression d évanouissement imminent avec pâleur, sueurs, bourdonnement d oreille, brouillard visuel, souvent précédé de nausées et d une pâleur du visage et aboutissant rarement à une perte de connaissance. 8

9 Pertes de connaissance autres Exemple, crise d épilepsie Sa durée dépasse 3 minutes et peut atteindre plusieurs dizaines de minutes; elle peut s accompagner de mouvements tonico-cloniques, d une morsure de la langue et d une perte d urine. Le retour à la conscience est souvent progressif avec obnubilation. 9

10 MALAISE SYMPTÔME Dès qu un signe persiste au décours d un malaise ou dès qu il existe un signe d accompagnement ( mal de tête, douleur thoracique, hypotension ), le malaise ne doit être considéré que comme un épiphénomène ou un signe de gravité. 10

11 Malaises - épidémiologie Fréquent : 3 à 10 % des motifs de consultation dans les SAU et 1 à 3 % des admissions. Prévalence (nb de cas) importante - 8 personnes entre ans - 40 personnes > 75 ans Possible gravité - 24 % mortalité pour les malaises de cause cardiaque 11

12 Gestion médicale d un Malaise 1- INTERROGATOIRE +++: Permet le diagnostic dans 50 % des cas Malade, entourage, et témoins Notion malaise identique? Malaise isolé ou collectif? Âge du patient ATCD personnels et familiaux Traitement en cours ++ (20 % des malaises sont iatrogènes) Prise de toxiques? 12

13 Gestion médicale d un Malaise 2- Examen clinique ++++ Signes non spécifiques (lésions traumatiques..) Signes d orientation - Pouls - Tension artérielle aux 2 bras - Examen cardiovasculaire - Examen neurologique 13

14 Orientation diagnostique 1- Causes cardiologiques Rares... Mais graves - début brusque - retour rapide à la normale - pâleur durée >5 min - ATCD cardiologiques - notion de survenue à l effort - prise de médicaments antiarythmiques - signes : douleurs thoraciques, palpitations, dyspnée 14

15 Orientation diagnostique 2- Causes neurologiques Epilepsie - mouvements tonico-cloniques, morsure langue, perte urine - confusion lors de la reprise de conscience - signes de focalisation transitoire : déficit 3- Causes métaboliques : Diabète, Hypoglycémies 4- Malaise vago-vagal - circonstances déclenchantes (émotion) - ATCD identiques, prodromes (signes avant coureurs) - phase de récupération +ou - prolongée avec asthénie - jeune âge 15

16 Orientation diagnostique 4- Hypotension orthostatique - changement de position - reproductibilité - causes «iatrogènes», certains médicaments 5- Orientation psychiatrique - absence d autres causes - stress ou événement déclenchant - pathologie connue - ATCD de malaises identiques 16

17 Orientation diagnostique 6- Dans tous les cas - Si la grande majorité des malaises est de diagnostic assez facile - Un malaise apparemment banal peut amener à découvrir une maladie grave et/ou nécessitant bilan et traitement adaptés - Nécessité - du recueil du maximum d informations - d un examen attentif - le cas échéant d un bilan complet 17

18 MALAISE ET TRAVAIL Le malaise survenant au travail pose les problèmes - de sa cause, éventuellement liée au travail : le malaise est-il lié aux conditions de travail? - de ses conséquences : gestion du malaise dans l environnement de travail 18

19 Malaise lié au travail Malaise vagal Émotions Conditions de travail Contraintes physiques : bruit, confinement Odeurs, produits chimiques Tensions psychologiques (Harcèlement moral) Charge mentale Organisation Travail posté Cadences Liées à la personne (ATCD médicaux, émotivité) 19

20 Rôle de Malaise lié au travail Liés à la chaleur Déshydratation Vasodilatation, hypotension Prévention Ambiance thermique : température d air confortable, protection du rayonnement, aération Organisation : limiter les expositions, pauses Vêtements adaptés Hydratation 20

21 Malaise lié au travail Intoxication au CO Diagnostic parfois difficile, à évoquer Circonstances Proximité dispositif combustion ou échappement Confinement Signes Maux de tête, nausées, vomissements Agitation Troubles neurosensoriels Gravité++ Tt en milieu hospitalier Rechercher d autres personnes intoxiquées 21

22 Gestion d un Malaise au travail 1- Conduite à tenir Règles du Secourisme du Travail (QS - Cf. présentation) Cas de l arrêt cardio-resp. (QS - Cf. présentation) Recueillir le maximum d information pour le diagnostic Liaison avec services médicaux d urgence 2- Problèmes spécifiques à gérer Émotion du groupe de travail lors de l intervention Malaises symptomatiques de mauvaises CDT Malaises graves : soutien psychologique, «debriefing» 22

23 Malaise au travail - PREVENTION 1- Prévention collective Identification des risques et prévention (CO) Amélioration des conditions de travail (chaleur, bruit, odeurs, confinement ) Identification et résolution des situations de stress Prévention des conséquences : organisation des secours, secourisme 2- Prévention individuelle Aptitude médicale Conduites à tenir devant certains type de malaises (diabétiques, épileptiques) 23

24 LA MORT SUBITE SUR LES LIEUX DE TRAVAIL 24

25 DEFINITION La mort subite est classiquement définie comme une mort naturelle, survenant contre toute attente, chez un sujet en bonne santé apparente. Elle survient chez des individus qui vaquant à leur occupation habituelle succombent de façon inopinée, imprévisible et immédiate, en dehors de toute action extérieure. 25

26 Les causes de mort subite Les Légistes considèrent trois catégories de morts subites: - Lésionnelles : rupture d anévrysme de l aorte - Lésionnelles et sanctionnant une pathologie sous-jacente (athérome coronarien ) - Fonctionnelles sans pathologie sous-jacente 26

27 Les causes de mort subite Il est nettement établi la prépondérance respective des affections cardio-vasculaires, neurologiques, respiratoires et digestives. Les études démontrent qu il y a une prédominance pour les personnes de 40 à 60 ans avec une moyenne à 49 ans et pour les individus de sexe masculin. Il n y a pas d études fiables pour définir le % réel de mort subite sur les lieux de travail; les données épidémiologiques sont incomplètes. 27

28 Les causes de mort subite Les études épidémiologiques ne permettent pas d établir une répartition rigoureusement des morts subites par catégorie professionnelle. On affirme cependant qu elles trouvent plus facilement les catégories professionnelles exerçant des responsabilités. Plusieurs travaux soulignent le rôle notable du stress psychologique et de l effort physique dans la genèse et le déclenchement de phénomène aboutissant à une mort. 28

29 Circonstances de survenue (1) morts subites /an en France. Une étude statistique de «SPAIN» montre que la mort survient à domicile dans 75 % des cas, pendant le repos ou au cours d activité physique légère ou modérée. Elle se produit également pendant le sommeil 30 % des cas, ou au décours d un effort physique notable (10 % des cas) durant le travail ou lors d activité sportive. 29

30 Circonstances de survenue (2) Une étude des Dr Hadengue et Loriot met en évidence une différence significative entre les hommes (47% des morts subites à domicile, 10% sur les lieux de travail) et les femmes (78% à domicile, 2.7% sur les lieux de travail). 30

31 Circonstances de survenue (3) La statistique de «SPAIN» met également en valeur l incidence défavorable des émotions, ce que confirme une autre étude de «O.Paul». Dans 30 % des cas, les stress psychologiques sont présents dans la demi-heure précédant le décès. Les accès de frayeur se traduisent par des bradycardies susceptibles d entraîner la mort par arrêt cardiaque vagotonique. La colère, l anxiété provoquent des tachycardies. 31

32 Circonstances de survenue (4) En ce qui concerne l infarctus du myocarde, on relève un pourcentage plus important de stress émotif dans le cas de mort subite. L expérimentation corrobore ces observations : elle a permis d établir que le stress provoque un abaissement du seuil de stimulation électrique des cellules cardiaques, ce qui peut entraîner des troubles du rythme ventriculaire. 32

33 Les prodromes L étude de «O.PAUL» indique que plus du tiers des futures victimes avaient souffert de douleurs thoraciques, de fatigue ou de dyspnée. Une étude statistique établie sur 324 cas de morts subites coronariennes pour lesquels on disposait de données sur ce qui avait précédé le décès, montre que 164 victimes (51%) ont présenté des prodromes : symptômes prémonitoires tels que douleurs rétrosternales, dyspnée, nausées, vomissements. 33

34 Les Facteurs de Risque HTA TABAC : l incidence annuelle est de 1.7/1000 chez les non fumeurs, de 3.3/1000 chez ceux qui fument 20 cig./j, de 5.4/1000 ( X 3 ) pour un tabagisme > à 20 cig./j. POIDS : la surcharge pondérale accroît sensiblement le risque de mort subite. Un diamètre abdominal élevé multiplie par 3 le risque de mort subite de cause cardiaque (INSERM Empana ) 34

35 Les Facteurs de Risque Hypercholestérolémie Diabète Sexe : la mort coronarienne (subite ou non) frappe 4.4 hommes pour une femme. Âge : l incidence annuelle est pour les hommes de 1.2/1000 de 45 à 54 ans, de 3.9/1000 de 55 à 64 ans et de 3/1000 de 65 à 75 ans. 35

36 Les patients coronariens et le risque de mort subite Ces patients appartiennent tous à la population des sujets à haut risque, on peut cependant distinguer 3 catégories plus particulièrement exposées : Les angineux : le risque dépend de l importance des lésions coronariennes. Les sujets qui ont présenté un IDM ; le risque est très élevé dans l année qui suit l IDM. Les sujets qui ont présenté une fibrillation ventriculaire. 36

37 ACR sur les lieux de travail Faire face à la mort subite sur les lieux de travail, c est d abord être confronté à une grande urgence médicale et devoir tenter des manœuvres de réanimation. La qualité de cette réanimation dépend pour une large part de l organisation des secours propres à l entreprise et dont la mise en place incombe au médecin du travail. Cependant le pronostic est mauvais : moins de 5% sortent de l hôpital sans séquelle 37

38 CAT devant un ACR On estime qu entre le moment où survient l ACR et l apparition de lésions cérébrales irréversibles, il s écoule moins de 3 minutes. Une minute de MCE efficace est nécessaire avant que le sang oxygéné ne circule dans les artères. Ceci explique l urgence absolue d agir, l importance d entreprendre quelque chose avant l arrivée des équipes médicales spécialisées. 38

39 CAT devant un ACR Le diagnostic d arrêt cardiaque s établit devant les signes cliniques de la mort apparente: principalement disparition des pouls fémoraux et carotidiens, l absence de ventilation, la pâleur ou la cyanose du visage et des extrémités. Le but de la réanimation est d assurer une ventilation et une perfusion du cerveau et des organes. Le cœur et le cerveau sont immédiatement menacés, avec pour ce dernier des chances de récupération faibles si l arrêt a duré plus de 4 minutes. 39

40 CAT devant un ACR La prise en charge de l ACR comprend le plus souvent deux phases: 1- une première dite de base relevant du secourisme ± DSA - QS 2- une seconde phase correspondant à une réanimation spécialisée Bilan : diagnostic (clinique, ECG, dextro, sat.), bilan lésionnel Intubation OT, ventilation Voie veineuse, injections de solutés et médicaments : Adrénaline, antiarythmiques 40

41 CAT devant un ACR Intérêt du D.S.A. Sur les morts subites / A.C. en France / a seraient dues à une Fibrillation Ventriculaire (1ère cause d A.C.) IDM Troubles du rythme ou de la conduction Choc hémorragique ou vasoplégique 41

42 Prévention de la mort subite par insuffisance coronarienne A- la prévention primaire Elle a essentiellement pour but d éviter l apparition de certains FDR d artériosclérose coronarienne. En premier lieu, il faut lutter contre le tabagisme, l hypercholestérolémie, le surpoids, la sédentarité, contrôler la TA. 42

43 Prévention de la mort subite par insuffisance coronarienne B- la prévention secondaire Le dépistage des coronaropathies passe par l examen systématique des patients susceptibles de présenter ce type d affection. Le dépistage des troubles du rythme et de la conduction C- la prévention tertiaire Il s agit essentiellement des différents médicaments (VD coronariens,antiagrégants plaquettaires, les bétabloquants) du pacemaker et aussi du défibrillateur implantable. 43

44 ORGANISATION DES SECOURS RÔLE DE CONSEIL DU MT Conditions nécessaires Bonne connaissance de la situation Compétence en médecine d urgence Mise à jour régulière de ces données afin de maintenir l adéquation des moyens et de l organisation Interlocuteurs Le chef d entreprise, interlocuteur privilégié, celui qui en dernier lieu décide de l organisation des secours. Il se doit prendre en compte l avis du médecin du travail. Chargé de sécurité, Infirmière(s), CHSCT et DP, Secouristes, Salariés, SAMU, pompiers, hôpitaux, médecins etc 44

45 ORGANISATION DES SECOURS RÔLE DE CONSEIL DU MT Diagnostic de la situation Entreprise : structure, activité, moyens et organisation. Salariés, de l encadrement, du CHSCT, des délégués du personnel. Risques (connaissance des produits manipulés (FDS), historique et analyse des accidents, visites d atelier, recueil d informations lors des visites ). Données de la fiche d entreprise. Moyens de secours en place et de leurs résultats. Equipes SST : nombres, répartition, compétences. Pompiers d usine, Equipiers de seconde intervention Ressources extérieures : SAMU, SMUR, hôpitaux et cliniques, services spécialisés (Urgences toxico, services de grands brûlés, urgences de la main ). Mise en place (moyens, organisation) Evaluation, suivi, mise à jour 45

46 ORGANISATION DES SECOURS RÔLE DE CONSEIL DU MT Procédures d alerte, de prise en charge initiale des blessés et de leurs transports. Information des salariés et responsables sur ces procédures Moyens de communication et d alerte Locaux de soins, équipements, matériels Selon l arrêté du 12 juin 1984, art.5 : «L ensemble du matériel nécessaire pour donner les premiers soins aux accidentés et aux malades ainsi que les consignes à observer en cas d absence de service infirmier sont établis par l employeur après avis du médecin du travail en fonction des risques spécifiques à l entreprise, et portés dans le document prévu à l article R du Code du travail», document relatif aux dispositions nécessaires pour la délivrance des premiers soins. DSA 46

47 ORGANISATION DES SECOURS RÔLE DE CONSEIL DU MT Contrôle, entretien du matériel de premiers secours Moyens d évacuation : véhicules, accès Moyens humains : agents de sécurité, secouristes, infirmière : effectifs et répartitions (selon les plages horaires et les lieux), formations, recyclages, équipements. Consignes = protocoles 47

48 ORGANISATION DES SECOURS PROTOCOLE Principes Il appartient au médecin d'établir des consignes au cas où les urgences se produiraient en dehors de ses heures de présence. Pas de protocole type : les consignes sont basées sur la connaissance précise des risques professionnels, sur le matériel, les locaux et l organisation dans l entreprise. Chaque médecin devant déterminer et écrire le protocole adapté à chaque entreprise. Elles doivent être adaptées, écrites, validées par la direction, claires, simples, précises, diffusées à la population cible, régulièrement rappelées et mises à jour. 48

49 MALAISES SUR LES LIEUX DE TRAVAIL «Ils ne préviennent pas mais se préviennent» Conférence CRAM Clermont 18 janvier

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Défibrillation et Grand Public Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Quelques chiffres (1) 50 à 60 000 décès en France par mort subite dont la moitié font suite à l apparition d une tachycardie

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

FORMATION SAUVETEUR SECOURISTE DU TRAVAIL

FORMATION SAUVETEUR SECOURISTE DU TRAVAIL FORMATION SAUVETEUR SECOURISTE DU TRAVAIL «Au-delà de l obligation réglementaire, un enjeu de prévention» EVOLUTION DES PROGRAMMES DE SST Des textes récents des ministères chargés de la santé et de l intérieur

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

La situation des arrêts cardiaques dans le département

La situation des arrêts cardiaques dans le département La situation des arrêts cardiaques dans le département Depuis 5 ans, près de 5 interventions de sapeurs-pompiers par semaine pour arrêt cardiaque dans le Maine-et-Loire Dans le Maine-et-Loire, de 2005

Plus en détail

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Objectifs Expliquer le fonctionnement des stimulateurs et défibrillateurs Identifier

Plus en détail

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques 2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43 LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE Comité pédagogique SAP SDIS 43 DEFINITIONS Electrisation: manifestations physiopathologiques liées au passage du courant dans l organisme Electrocution: décès par électrisation

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation automatisée externe par le public Conférence d Experts Coordonnateur : Pr P

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme le plus répandu. Certains signaux du cœur deviennent

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA)

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Que devons nous savoir? Utiliser en toute sécurité un défibrillateur semi-automatique au cours de la réanimation cardio-pulmonaire Durée

Plus en détail

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION LIVRET DE PREVENTION Femmes, prenez soin de votre cœur! TOUT SAVOIR SUR LA SANTE DU CŒUR DES FEMMES, par la Fondation Cœur et Artères, reconnue d utilité publique Introduction Ce livret s adresse à toutes

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

informations pratiques

informations pratiques COLLECTIVITÉS LOCALES Arrêt cardiaque informations pratiques avec le soutien de Arrêt cardiaque I Informations pratiques I 1 2 I L arrêt cardiaque L arrêt cardiaque est la première cause de mortalité des

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Le cœur et les artères des femmes sont en danger

Le cœur et les artères des femmes sont en danger Le cœur et les artères des femmes sont en danger Dossier de presse Contact Luc-Michel Gorre Association de Cardiologie Nord Pas de Calais Coordination et Communication 03 20 21 07 58 06 16 48 13 35 luc-michel.gorre@orange.fr

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE de en Martinik NOTICE HYGIENE ET SECURITE BUREAU VERITAS ASEM Dossier n 6078462 Révision 2 Octobre 2014 Page 1 de en Martinik SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 1.1 OBJET DE LA NOTICE... 3 1.2 CADRE REGLEMENTAIRE...

Plus en détail

Ministère de l intérieur, de l outre-mer et des collectivités territoriales

Ministère de l intérieur, de l outre-mer et des collectivités territoriales ! Ministère de l intérieur, de l outre-mer et des collectivités territoriales Recommanda)ons DE LA DIRECTION DE LA SÉCURITÉ CIVILE relatives!!! à l initiation du grand public à la prise en charge de l

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Docteur Jean-Pierre PERTEK Chef de service d anesthésie réanimation L arrêt cardio-respiratoire est un événement

Plus en détail

Or, la prévention des risques psychosociaux relève de l obligation générale de l employeur de protéger la santé physique et mentale des salariés.

Or, la prévention des risques psychosociaux relève de l obligation générale de l employeur de protéger la santé physique et mentale des salariés. Introduction Les symptômes du stress (troubles du sommeil, de l appétit, agressivité, épuisement, troubles de la concentration ), touchent un nombre croissant de salariés en France : un salarié sur 6 déclare

Plus en détail

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE Santé et pollution intérieure dans les écoles : Réseau d observation en Europe QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE A compléter par les enfants

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR H e a r t S t a r t ( Philips ) Démonstration réalisée par les Docteurs Alain LIAGRE & Thierry LEDANT Membres du Conseil Syndical DOMAINE DE SAINT PIERRE

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Accident de travail et de trajet (droit privé)

Accident de travail et de trajet (droit privé) Accident de travail et de trajet (droit privé) Fondamentaux Est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute personne

Plus en détail

Info. Ligue contre l Epilepsie. Epilepsie. Qu est-ce que c est une crise épileptique ou une épilepsie?

Info. Ligue contre l Epilepsie. Epilepsie. Qu est-ce que c est une crise épileptique ou une épilepsie? Ligue contre l Epilepsie Ligue Suisse contre l Epilepsie Schweizerische Liga gegen Epilepsie Lega Svizzera contro l Epilessia Swiss League Against Epilepsy Info Epilepsie Qu est-ce que c est une crise

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES SOMMAIRE : Définitions DAE / DSA / DEA. Les accessoires recommandés. Notion de système d information pour les secours spécialisés. Les

Plus en détail

Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail

Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Document réalisé avec l aide de Philippe BIELEC, Ingénieur Conseil à la Direction des risques professionnels de la

Plus en détail

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) 2 Défibrillateur Automatique Implantable SOMMAIRE Introduction Indications Principe du DAI Historique Composants et structure

Plus en détail

Bulletin de veille sanitaire octobre 2012

Bulletin de veille sanitaire octobre 2012 CELLULE DE L INVS EN RÉGION BRETAGNE Bulletin de veille sanitaire octobre 01 Les intoxications au monoxyde de carbone survenues en Bretagne en 011 Page 1 Introduction Page Matériel et méthode Le système

Plus en détail

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte 25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte Plan A. Introduction B. Donner l'alerte I. L'alerte en milieu

Plus en détail

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (TMS)

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (TMS) Repères Les troubles musculo-squelettiques (TMS) rassemblent un ensemble large de pathologies qui affectent les muscles, les tendons et les nerfs des membres supérieurs et inférieurs au niveau du poignet,

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

Or 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin.

Or 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin. La mort subite est la conséquence d un arrêt cardiaque et respiratoire. Elle survient soudainement chez un individu qui se livre à ses occupations habituelles : au travail, en faisant ses courses, mais

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67).

Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67). Cher Client, Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67). Rattaché au pôle d anesthésie réanimations chirurgicales

Plus en détail

Prévenir et Indemniser la Pénibilité au Travail : le Rôle des IRP

Prévenir et Indemniser la Pénibilité au Travail : le Rôle des IRP Prévenir et Indemniser la Pénibilité au Travail : le Rôle des IRP Les facteurs de pénibilité applicables au 1 er janvier 2015 T R A V A I L D E N U I T T R A V A I L E N É Q U I P E S S U C C E S S I V

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION

ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION «La défibrillation externe automatique dans les centres de conditionnement physique». Cette énoncé

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

Démarche d évaluation médicale et histoire professionnelle

Démarche d évaluation médicale et histoire professionnelle révention Comment évaluer les troubles musculosquelettiques (TMS) reliés au travail? L histoire professionnelle est le meilleur outil pour dépister les TMS et les prévenir Ce questionnaire de dépistage

Plus en détail

droits des malades et fin de vie

droits des malades et fin de vie DOCUMENT à CONSERVER ET À EMPORTER si VOUS êtes HOSPITALISé droits des malades et fin de vie La loi Leonetti Le respect de la personne Le rôle de votre médecin L accès aux soins palliatifs Photo couverture

Plus en détail

Parcours du patient cardiaque

Parcours du patient cardiaque Parcours du patient cardiaque Une analyse HAS à partir de la base QualHAS, des Indicateurs Pour l Amélioration de la Qualité & Sécurité des Soins (IPAQSS)- Infarctus du myocarde Linda Banaei-Bouchareb,

Plus en détail

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire Vivre avec une cardiopathie valvulaire Décembre 2008 En cas de cardiopathie valvulaire opérée

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Atelier gestes d urgences

Atelier gestes d urgences Atelier gestes d urgences L arrêt cardio-respiratoire Pré-test 1- Question à choix multiples: A- L arrêt cardio-respiratoire est plus souvent d origine respiratoire chez l enfant. B- L arrêt cardio-respiratoire

Plus en détail

Bouger, c est bon pour la santé!

Bouger, c est bon pour la santé! Bouger, c est bon pour la santé! Tous concernés! De quoi s agit-il? Il s agit de toute activité physique, dès lors que nous bougeons. Ainsi tous les pas comptent, comme ceux que nous faisons chez nous

Plus en détail

FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER

FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER Date d'effet : Échéance Annuelle : Périodicité : Annuelle Semestrielle Durée : 1. LE PROPOSANT (sera le preneur

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Le dispositif de la maladie imputable au service

Le dispositif de la maladie imputable au service LA QUESTION DE L IMPUTABILITÉ AU SERVICE DES MALADIES RÉSULTANT DE LA FRAGILITÉ PSYCHOLOGIQUE D UN FONCTIONNAIRE EN DEHORS DE TOUTE FAUTE DE L EMPLOYEUR PUBLIC Le dispositif de la maladie imputable au

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES

LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES . LES MALADIES CHRONIQUES DANS LANAUDIÈRE LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES Source : Istockphoto Marie Eve Simoneau collaboration Christine Garand et Josée Payette Service de surveillance, recherche et évaluation

Plus en détail

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE Exemple de Projet d Accueil Individualisé Circulaire projet d accueil n 2003-135 du 08/09/2003 (Bulletin Officiel n 34 du 18/9/2003) Circulaire restauration scolaire n 2001-118 du 25/06/2001(BO Spécial

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT

Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT Introduction Votre médecin vous a diagnostiqué un trouble du rythme cardiaque nommé fi brillation atriale.

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES

TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES Tous droits réservés, CHUM, août 2014 1 Situation infirmière

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 -

SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 - SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 - OBJECTIF DE L ETUDE L objectif de cette étude est de répertorier tous les risques professionnels dans un pressing (base de l évaluation des

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail