Les déficiences en créatine

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les déficiences en créatine"

Transcription

1 Yverdon, 24 mars 2011 Olivier Braissant Laboratoire de Chimie Clinique, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne Les déficiences en créatine

2 Introduction sur la créatine, Déficiences en créatine, Cé Créatine cérébrale ééb chez l adulte lt et au cours du développement, Erreurs innées du métabolisme et déficiences en créatine, Conclusions.

3 Créatine (acide -N-méthyl- N guanidino-acétique) 1832 : Michel-Eugène Chevreul isole et nomme la créatine à partir de viande (du grec «kreas» = viande) : Justus von Liebig : créatine dans le muscle des mammifères, 10x plus chez renards sauvages que captifs : Otto Meyerhof : isole la phosphocréatine de muscle travaillant en anoxie : Linford Christie (100m) et Sally Gunnel (400m haies) vantent les mérites de la prise de créatine dans leurs performances.

4 Fonctions principales de la créatine Système créatine (Cr) / phosphocréatine (P-Cr) / créatine kinase (CK) Schlattner et al., 2005, BBA - «Tampon» énergétique pour la régénération d ATP, - Transfert des phosphates à haute énergie (sous P-Cr) des mitochondries aux localisations cellulaires nécessitant de l ATP.

5 Synthèse et transport de la créatine ½ des besoins en créatine : Diète. Autre ½ : Synthèse endogène. AGAT : Arginine : Glycine Amidinotransférase, mitochondrie, extérieur de la membrane interne. GAMT : Guanidinoacétate Méthyltransférase, cytosol. SLC6A8 : Transporteur de créatine, Na + -dépendant, famille des transporteurs aux (= CT1, CRT, CRTR) neurotransmetteurs (sous-famille «GABA»).

6 Synthèse et transport de la créatine SLC6A8 : cerveau, cœur et rein AGAT GAMT SLC6A8 Arginine : Glycine Amidinotransférase Guanidinoacétate Méthyltransférase Transporteur de créatine AGAT: rein, pancréas AGAT et GAMT : GAMT: foie, pancréas => aussi exprimées dans d autres tissus, y.c. SNC. SLC6A8: différents tissus, y.c. SNC.

7 Métabolisme de la créatine Adulte de 70 kg: environ 120 g de créatine. Conversion quotidienne en créatinine : environ 25g 2.5 g, (créatine: g /k kg de viande de boeuf) à renouveler par la diète (1/2) et la synthèse endogène (1/2).

8 Principaux tissus utilisant la créatine Muscle Créatine et sport : - efforts courts et intenses - augmente la masse musculaire par rétention d eau!... USA, clubs de sport: 5 milliards de francs annuellement!!!...

9 Principaux tissus utilisant la créatine muscle > cerveau >> tous les autres tissus

10 Fonctions de la créatine dans le cerveau N Neurone migration des cônes de croissance, activité Na + -K + - ATPase, neurotransmission, maintien des potentiels de membrane, homéostase du Ca ++. Arg CATs Arg GAA AGAT GAMT Cône de croissance axonal Cr CrT1 ATP Cr ATP CKmi CKbb ATPase ADP P-Cr ADP

11 Fonctions de la créatine dans le cerveau Neuromodulateur (neurotransmetteur)? (Almeida et al., 2006, Synapse, 60: ) Régulation de l appétit et du poids? (hypothalamus) (Galbraith et al., 2006, Brain Res, 1101:85-91) Créatine : l un des osmolytes les plus importants du SNC

12 Syndromes de déficience en créatine (CDS), ou déficiences primaires en créatine SLC6A8 X Déficience en GAMT. Stöckler et al., 1994, Pediatr Res Déficience en AGAT. Bianchi et al., 2000, Ann Neurol X X Déficience en SLC6A8. Salomons et al., 2001, Am J Hum Genet Absence de créatine dans le SNC. (mesurée par SRM) Cr Ctrl CDS

13 Déficiences en créatine (CDS) X SLC6A8 X X Cerveau : tissu le plus affecté dans les CDS. Symptomes neurologiques précoces (nouveau-né, jeune enfant) : => altération du développement cérébral, => retard mental sévère, => retard dans l acquisition de la parole, => troubles du comportement (autisme, auto-mutilation), => épilepsie (réfractaire; GAMT, parfois SLC6A8). Prévalence : 2.7% de tous les retards mentaux (4.4% chez les garçons). Lion-François et al., 2006, Neurology Prévalence : 1:14000 à 1:40000.

14 Déficience en GAMT Stöckler et al., 1994, Pediatr Res SLC6A8 X Autosomale récessive (chromosome 19), > 100 patients, Accumulation de guanidinoacétate ( GAA ) : plasma, urine et LCR. Almeida et al., 2004, Mol Gen Metab

15 Déficience en GAMT (2) Absence de créatine dans le SNC (SRM), Traitement par créatine per os, ( g/kg/jr ; x dose journalière), Compensation très lente (> 1 year) et partielle de la créatine cérébrale, Schulze & Battini, 2007, Subcell Biochem Stöckler et al., 1994, Pediatr Res Amélioration du status développemental et neurologique, malgré la persistance de retards cognitifs et de langage. Toxicité de l accumulation de GAA : effet épileptogène. Neurotransmission GABA-ergique, inhibition des Na + K + -ATPases. Inverser l activité AGAT par traitement à l Orn et restriction d Arg.

16 Déficience en AGAT Bianchi et al., 2000, Ann Neurol SLC6A8 Autosomale récessive (chromosome 15), X 10 patients connus: Plasma : créatine normale, Urine : baisse importante du guanidinoacétate.

17 Déficience en AGAT (2) Absence de créatine dans le SNC (SRM), Traitement par créatine per os, ( g/kg/jr ; x dose journalière), Compensation très lente (> 1 year) et partielle de la créatine cérébrale, Battini et al., 2002, Mol Gen Metab Amélioration du status développemental et neurologique, malgré la persistance de retards cognitifs et de langage. Schulze & Battini, 2007, Subcell Biochem

18 Déficience en SLC6A8 Salomons et al., 2001, Am J Hum Genet X SLC6A8 Chromosome X, > 200 patients, Prévalence: 2.1% des retards mentaux liés à l X Rosenberg et al., 2004, 0815%d % de tous les retards mentaux masculins Clarke et al., 2006, Plasma : créatine normale, Urine : augmentation du rapport créatine / créatinine. Almeida et al., 2004, Mol Gen Metab

19 Déficience en SLC6A8 (2) Absence ou forte diminution de la créatine cérébrale (SRM). Cr Ctrl Bizzi et al., 2002, Ann Neurol SLC6A8 def. Exception: femmes hétérozygotes, inactivation différentielle du X. Ctrl Cecil et al., 2003, J Comput Assist Tomogr, van de Kamp, 2010, Clin Genet Cr SLC6A8 het.fem. Cr Déficience partielle en SLC6A8 : => diminution moins importante de la créatine cérébrale.

20 Déficience en SLC6A8 (3) Déficience i complète en SLC6A8 : => Pas de SLC6A8 fonctionnel sur la BHE, => Pas de passage de créatine de la péripherie au SNC par la BHE, => Pas d amélioration clinique par traitement avec créatine per os. Traitement avec précurseurs de créatine (arginine + glycine) : => Sans effet! (Fons et al., 2008, J Inherit Metab) Traitement t avec dérivés é de créatine (créatine ethyl ester) : => Sans effet! (Fons et al., 2010, Mol Genet Metab)

21 Pourquoi le cerveau est-il le seul tissu véritablement affecté par les déficiences en créatine?

22 CDS : Malgré une baisse très importante de la créatine cérébrale, maintien de niveaux détectables de créatine dans le LCR et le parenchyme, cérébral des patients CDS, SLC6A8 en particulier SLC6A8. Expression de -AGAT - GAMT - SLC6A8 dans le cerveau? Braissant & Henry, 2008, J Inherit Metab Dis

23 AGAT et GAMT dans le cerveau adulte AGAT GAMT SLC6A8 Astrocytes Purkinje cells Neurones Oligodendrocytes AGAT (GFAP) GAMT (MAP2) Astrocytes Endothélium des microcapillaires AGAT et GAMT exprimées dans tous les types de cellules nerveuses, Cellules nerveuses synthétisent leur propre créatine. Braissant et al, 2001, Mol Brain Res Braissant al., 2002, J Neurosci Tachikawa et., 2004, Eur J Neurosci Schmidt et al., 2004, Hum Mol Genet Nakashima et al., 2005, Glia Braissant et al., 2008, Eur J Neurosci

24 SLC6A8 exprimé par : Cortex - neurones et oligodendrocytes, - endothélium des microcapillaires, -mais PAS par les astrocytes. SLC6A8 (MAP2) SLC6A8 protein SLC6A8 Barrière hémato-encéphalique (BHE) * SLC6A8 SLC6A8 (GFAP) SLC6A8 protein Braissant et al., 2001, Mol Brain Res Ohtsuki et al., 2002, J Cereb Blood Fl Metab Tachikawa et al., 2004, Eur J Neurosci Braissant et al., 2007, Subcell Biochem Mak et al., 2009, Neuroscience

25 Tous les types de cellules nerveuses sont capables de leur propre synthèse de créatine, Neurones et oligodendrocytes expriment SLC6A8 en situation physiologique, et peuvent importer de la créatine. les astrocytes n expriment pas SLC6A8 en situation physiologique, y.c. autour de la BHE (95-98% de la BHE couverte par les pieds astrocytaires). Braissant et al., 2001, Mol Brain Res Ohtsuki et al., 2002, J Cereb Blood Fl Metab Perasso et al., 2003, Brain Res Braissant al., 2007; Subcell,Biochem Braissant & Henry, 2008, J Inherit Metab Dis

26 La créatine peut traverser la BHE, mais avec difficultés Rat : Ohtsuki et al., 2002, J Cereb Blood Fl Metab Perasso et al., 2003, Brain Res

27 Traitement des déficiences en AGAT et GAMT par créatine orale Humain : Schulze & Battini, 2007, Subcell Biochem - Traitement par créatine per os. ( g/kg/jr ; x dose journalière), Très lente (> 1 année) compensation de la créatine cérébrale, partielle. Chez l humain aussi, BHE peu perméable à la creatine.

28 La créatine peut traverser la BHE, mais peu efficacement, Le cerveau doit assurer sa propre synthèse de créatine. Braissant et al., 2001, Mol Brain Res Ohtsuki et al., 2002, J Cereb Blood Fl Metab Perasso et al., 2003, Brain Res Braissant al., 2007; Subcell,Biochem Braissant & Henry, 2008, J Inherit Metab Dis

29 Si 1) SNC dépend d une synthèse endogène de créatine et 2) AGAT et GAMT sont exprimées normalement dans le SNC des patients SLC6A8-déficients Pourquoi ne détecte-t-on t t pas la créatine dans le cerveau des patients SLC6A8-déficients? Cr contrôle SLC6A8 déficient Bizzi et al., 2002, Ann Neurol SLC6A8? 1) Dissociation géographique entre AGAT et GAMT cérébrales éb? 2) Transport de GAA de cellules AGAT aux cellules GAMT, par SLC6A8? Braissant et al., 2007, Subcell Biochem?

30 Dans la plupart des structures cérébrales : Co-expression AGAT+GAMT : <20%!!! cortex: 12 % caudate putamen: 1 % inferior colliculus: 15 % cereb. molec. layer: 17 % pons: 8 % Braissant & Henry, 2008, J Inherit Metab Dis, Braissant et al., 2010, Neurobiol Dis

31 Cultures 3D de cellules nerveuses en agrégats, exprimant AGAT, GAMT et SLC6A8 comme le SNC in vivo Mesure des GAA et créatine intracellulaire, Spectrométrie de masse en tandem (electrospray; isotopes stables), Transport de GAA et activité GAMT. A: Uptake du GAA B: Conversion du GAA C: compétition de par les cellules pris par les celules l uptake GAA nerveuse. nerveuses en créatine. par la créatine : Probable transport du GAA par SLC6A8 aussi. Braissant et al., 2010, Neurobiol Dis

32 1) Dissociation des expression AGAT et GAMT dans le cerveau. 2) Transport de GAA par SLC6A8, de cellules AGAT vers des cellules GAMT, pour permettre la synthèse endogène de créatine cérébrale. SLC6A8 Braissant et al., 2007, Subcell Biochem

33 AGAT, GAMT et SLC6A8 dans le SNC embryonnaire (ARNm) SLC6A8 E15.5 Cortex (SVZ) Rat Plexus choroïde E18.5 Cortex (SVZ) Humain (12 wpc) Cortex Braissant et al., 2005, BMC Dev Biol 5:9; et résultats non-publiés

34 Expression de SLC6A8 dans le plexus choroïde et la BHE au cours du développement et chez l adulte - Apport de créatine au SNC embryonnaire depuis la périphérie, à travers le plexus choroïde. - Apport limité de créatine au SNC adulte à travers la barrière hémato-encéphalique. - Synthèse endogène de créatine dans le SNC adulte. Braissant et al., 2007, Subcell. Biochem., 46:67-81

35 Différences entre BHE péri- / néonatale et mature : BHE péri- / néonatale pas encore complètement différenciée/fermée, Pattern développemental d expression de AGAT, GAMT et SLC6A8 dans le SNC péri- / néonatal, suggèrent une meilleure perméabilité à la créatine de la BHE péri- / néonatale que mature (périphérie éi héi => SNC). Braissant et al., 2005, BMC Dev Biol Braissant et al., 2007, Subcell Biochem Ireland et al., 2009, BMC Dev Biol Traitement précoce, pré-symptomatique des déficiences en AGAT et GAMT SLC6A8 Prévention de l expression phénotypique des déficiences en AGAT et GAMT. Battini et al., 2006, J Pediatr Schulze et al., 2006, Neurology Schulze & Battini, 2007, Subcell Biochem X X

36 Maladies génétiques monogéniques : Prévalence 1:100 Erreurs innées du métabolisme (EIMs) affectant le système nerveux : Pé Prévalence 1 : dans les pays occidentaux. Les plus fréquentes : - Maladies du cycle de l urée (6 gènes): 1 : Déficience en MCAD : 1 : Phénylcétonurie : 1 : Déficience en créatine 1 : => 1 : (?) - Galactosémie : 1 : Lausanne CHUV : EIMs Suisse romande et italienne (ZH Suisse alémanique) Laboratoire de chimie clinique (LCC) : Analyse diagnostique. (acides aminés et organiques, créatine/gaa, purines-pyrimidines pyrimidines, etc ) => Créatine/GAA: demandes /an (tandem MS) Pédiatrie moléculaire (PMO) : Patients, clinique et génétique.

37 Transport et synthèse de créatine dans le SNC : Faible perméabilité de la BHE pour la créatine, Synthèse endogène cérébrale de créatine. Dans la plupart des structures du SNC : - Voie de synthèse complète de Cr (i.e. co-expression AGAT + GAMT) dans < 20% des cellules. Synthèse endogène SNC de Cr : Transport nécessaire de GAA par SLC6A8 des cellules exprimant AGAT à celles exprimant GAMT. Braissant et al., 2011, Amino Acids

38 Déficience en AGAT : effets sur le cerveau Pas de synthèse endogène cérébrale de créatine Dépendance complète de la créatine périphérique, Créatine cérébrale très basse due à la faible perméabilité de la BHE pour la créatine. SLC6A8 sur la BHE: => Traitable par créatine orale. Béard & Braissant, 2010, J Neurochem

39 Déficience en GAMT : effets sur le cerveau Pas de synthèse endogène cérébrale de créatine Dépendance complète de la créatine périphérique, Créatine cérébrale très basse due à la faible perméabilité de la BHE pour la créatine. Accumulation toxique de GAA par l activité AGAT cérébrale, et par GAA périphérique par la BHE SLC6A8 sur la BHE: => Traitable par créatine orale. Béard & Braissant, 2010, J Neurochem

40 Déficience en SLC6A8 : effets sur le cerveau Cr cérébrale basse car proportion faible de co-expression AGAT+GAMT co-expressing cells, Pas de passage de créatine depuis la périphérie, Accumulation potentielle de GAA par l activité AGAT cérébrale, et le manque de SLC6A8 sur les cellules exprimant GAMT Pas de SLC6A8 sur la BHE : => Non-traitable par créatine orale. Béard & Braissant, 2010, J Neurochem

41 Créatine

42 Laboratoire de chimie clinique, CHUV Olivier Braissant Elidie Béard Joséphine Uldry Marc Loup Hugues Henry Olivier Boulat Clothilde Roux Céline Torrent Division de pédiatrie moléculaire, CHUV Luisa Bonafé Diana Ballhausen Andrea Superti-Furga

APERÇU TECHNIQUE DE L ageloc Vitality APERÇU DU PRODUIT

APERÇU TECHNIQUE DE L ageloc Vitality APERÇU DU PRODUIT APERÇU TECHNIQUE DE L ageloc Vitality APERÇU DU PRODUIT Qu est-ce que l ageloc Vitality? L ageloc Vitality est un complément alimentaire dont la formule cible les sources de la vitalité. En stimulant le

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie 1. Le Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE La Marche dans les Affections Neurologiques gq Centrales S Injeyan JL Isambert Y Bebin S Le Doze M Cano P Fages W Loisel La Marche Fonction complexe Organisée hiérarchiquement au niveau spinal Contrôlée

Plus en détail

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau Actualités à propos de la recherche sur la maladie de Huntington. Expliqué simplement. Écrit par des scientifiques. Pour la communauté mondiale HD. La greffe de moelle osseuse dans la maladie de Huntington

Plus en détail

Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau - LE VENTRE -

Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau - LE VENTRE - 1 Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau - LE VENTRE - Par Isabelle Simonetto, Dr en Neurosciences Introduction Le yoga considère depuis toujours le ventre, et plus particulièrement l estomac

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Radiofréquences et santé

Radiofréquences et santé Radiofréquences et santé Mise à jour de l expertise Avis de l Anses Rapport d expertise collective Octobre 2013 Édition scientifique Radiofréquences et santé Mise à jour de l expertise Avis de l Anses

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Les mécanismes de la récupération neurologique PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Introduction Plasticité cérébrale / Récupération après lésion cérébrale Récupération spontanée

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

UE11 Phonétique appliquée

UE11 Phonétique appliquée UE11 Phonétique appliquée Christelle DODANE Permanence : mercredi de 11h15 à 12h15, H211 Tel. : 04-67-14-26-37 Courriel : christelle.dodane@univ-montp3.fr Bibliographie succinte 1. GUIMBRETIERE E., Phonétique

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale

Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale Le grand écart de la recherche fondamentale vers l application biomédicale Ludger Johannes «Chemical Biology of Membranes and Therapeutic Delivery» unit U1143 INSERM UMR3666 CNRS «Endocytic Trafficking

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Le logiciel EduAnatomist.

Le logiciel EduAnatomist. Le logiciel EduAnatomist. Les travaux de l équipe ACCES (Actualisation Continue des Connaissances des Enseignants en Sciences) de l INRP restent, hélas, largement méconnus des enseignants de SVT. Pourtant,

Plus en détail

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale Spécialistes en santé publique? Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale Le CHUV est l employeur de 10 000 personnes Budget 1,4 milliard de frs 2 1 des 5 Hôpitaux

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires

Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Jade GHOSN Laboratoire de Virologie CHU Necker-Enfants Malades EA MRT 3620 Paris 5 Réservoirs anatomiques du VIH:

Plus en détail

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Défibrillation et Grand Public Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Quelques chiffres (1) 50 à 60 000 décès en France par mort subite dont la moitié font suite à l apparition d une tachycardie

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES Plan de cours STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES 101-FYA-PT Pondération 3-1-2 Gilles Bourbonnais (C360) gilles.bourbonnais@dgpc.ulaval.ca Sciences de la Nature / PASC@L http://ici.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/

Plus en détail

Présentation d un projet de collaboration autour d une forme de vulnérabilité : tabac et alcool

Présentation d un projet de collaboration autour d une forme de vulnérabilité : tabac et alcool Forum PSLA - 6 mars 2014 Présentation d un projet de collaboration autour d une forme de vulnérabilité : tabac et alcool Karin Zürcher, Claudia Véron Chargées de projet CIPRET-Vaud Ligues de la santé Un

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies DIAPOSITIVE 1 Cette présentation fournit une vue d ensemble de l Office of Cellular, Tissue, and Gene Therapies (bureau des thérapies cellulaires,

Plus en détail

Composition corporelle

Composition corporelle Composition corporelle Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Définition des compartiments... 3 I.1 Le modèle anatomique... 3 I.2 Le modèle biochimique...

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers)

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers) 1 Nom Prénom Date de naissance (AAAA/MM/JJ) N o de proposition ou de contrat 1. renseignements médicaux Renseignements Oui Non médicaux 1. Prenez-vous des médicaments? Cocher OUI ou NON. 2. Au cours des

Plus en détail

FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie. 18 janvier 2007

FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie. 18 janvier 2007 FLUORESCENCE ET TESTS FONCTIONNELS Association Française aise de Cytométrie trie Journée e Thématique 18 janvier 2007 Cécile COTTET Laboratoire de Bioénerg nergétique Fondamentale et Appliquée e - Inserm

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 Contenu 1. Bénéfice du sport pour patients avec diabète de type 1 2. Aspects physiologiques du sport en rapport avec la glycémie en général 3.

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais

Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais Dans les écoles de maturité des gymnases du canton de Vaud Edition 2014 Département de la formation, de la jeunesse

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

ESPRICO Complément alimentaire. pour la stimulation de la concentration et de l attention chez l enfant

ESPRICO Complément alimentaire. pour la stimulation de la concentration et de l attention chez l enfant ESPRICO Complément alimentaire pour la stimulation de la concentration et de l attention chez l enfant ESPRICO Composition Capsules à mâcher 60 pce Capsules à mâcher 120 pce seulement 2 x 2 capsules par

Plus en détail

Viandes, poissons et crustacés

Viandes, poissons et crustacés 4C la Tannerie BP 30 055 St Julien-lès-Metz F - 57072 METZ Cedex 3 url : www.techlab.fr e-mail : techlab@techlab.fr Tél. 03 87 75 54 29 Fax 03 87 36 23 90 Viandes, poissons et crustacés Caractéristiques

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB)

Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB) Tarifs de l hôpital universitaire pédiatrique de Bâle (UKBB) valable à partir du 1 er janvier 2014 1 Introduction... 2 2 Traitements ambulatoires... 3 2.1 Interventions chirurgicales... 3 2.2 Diagnostics

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement :

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement : DIU de rééducation pelvi-périnéale DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE Responsables de l enseignement : Pr. Gérard AMARENCO (UPMC), Pr. Michel COSSON (CHU Lille), Pr. Gilberte ROBAIN (UPMC) 1. Cible La

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?» Le FIGARO du 21/10/2013, page 13 : Cet article est un document culturel qui témoigne à quel degré l establishment médical français ignore le jeûne. À mettre au frigo, pour le ressortir le jour où l'essai

Plus en détail

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN TABLE DES MATIÈRES Présentation 1 L alcool, différent des autres aliments 2 Différent au moment de l absorption 3 Différent au moment de l élimination 4 Différent dans les conséquences

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Rééducation des accidents vasculaires cérébraux

Rééducation des accidents vasculaires cérébraux Module «Système nerveux central et MPR» Septembre 2008 Rééducation des accidents vasculaires cérébraux G. Rode, S. Jacquin-Courtois, A. Yelnik Ce document est le support des cours «AVC» faits lors de la

Plus en détail

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs 06 NOVEMBRE 2014 Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs Roger Godbout, Ph.D. Laboratoire et Clinique du sommeil, Hôpital Rivière-des-Prairies Département de psychiatrie, Université de Montréal

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité Mention : STAPS Sport, Prévention, Santé, Bien-être Objectifs de la spécialité L'objectif de la spécialité «Sport, Prévention, Santé, Bien être» est de doter les étudiants de compétences scientifiques,

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation 1 1 Contexte - Public ciblé 1/3 des accidents du travail sont dus à des manutentions. Coût annuel : 1,5 milliards d euros. Les lombalgies représentent

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

PACTE : Programme d Amélioration Continue du Travail en Equipe Phase d expérimentation

PACTE : Programme d Amélioration Continue du Travail en Equipe Phase d expérimentation PACTE : Programme d Amélioration Continue du Travail en Equipe Phase d expérimentation Centre Hospitalier d Argenteuil (95) F. Lémann, PH-coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins Co-facilitateur

Plus en détail

Communiqué de presse. Merck Serono. 18 septembre 2008

Communiqué de presse. Merck Serono. 18 septembre 2008 Communiqué de presse 18 septembre 2008 Merck Serono annonce le lancement de l'essai clinique ORACLE MS destiné à évaluer la cladribine en comprimés chez des patients à risque de développer une sclérose

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

LA SECRETINE ET L AXE CERVEAU-INTESTIN DANS L AUTISME

LA SECRETINE ET L AXE CERVEAU-INTESTIN DANS L AUTISME LA SECRETINE ET L AXE CERVEAU-INTESTIN DANS L AUTISME Dr Karoly HORVATH, M.D., Ph.D. Diapo 1 : Mesdames et messieurs : c est un plaisir d être ici et de présenter notre expérience dans le traitement des

Plus en détail

interféron ron β 1a dans le traitement des formes rémittentes de sclérose en plaques

interféron ron β 1a dans le traitement des formes rémittentes de sclérose en plaques Le mécanisme m d action d et les effets de l interfl interféron ron β 1a dans le traitement des formes rémittentes de sclérose en plaques Présentation du domaine de terminologie Fanny Jarnet Le 13 avril

Plus en détail

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007.

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007. Don d organes Donner ses organes et ses tissus à son décès est un geste généreux qui permet de sauver la vie de plusieurs personnes et d en aider de nombreuses autres à recouvrer la santé. La transplantation

Plus en détail

Coaching PNL et neurosciences

Coaching PNL et neurosciences Coaching PNL et neurosciences Les fondements scientifiques du cadre objectif Par Anne-Laure Nouvion, PhD. Docteure en biologie et coach certifiée en PNL Les fondements scientifiques du cadre objectif Tous

Plus en détail

FORMULAIRE D INSCRIPTION

FORMULAIRE D INSCRIPTION Ecole Privée bilingue Garderie Educative, Classes Enfantines et Primaires, Activités de Vacances ACTIVITES DURANT LES CONGES SCOLAIRES FORMULAIRE D INSCRIPTION Année Scolaire 2014-2015 1/6 Note : Si l

Plus en détail

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter «Parkinson plus!» Pr Marc Verny Centre de Gériatrie, pav. M. Bottard Hôpital de la Salpêtrière Place de la PSP et des AMS Maladie de Parkinson : diagnostic clinique et certitude neuropathologique. Etude

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail