BASES BIOENERGETIQUES DU MOUVEMENT, DE L EXERCICE ET DE L ENTRAÎNEMENT

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BASES BIOENERGETIQUES DU MOUVEMENT, DE L EXERCICE ET DE L ENTRAÎNEMENT"

Transcription

1 BASES BIOENERGETIQUES DU MOUVEMENT, DE L EXERCICE ET DE L ENTRAÎNEMENT Masters Année Faculté des Sciences du Sport et de l Education Physique Université Victor Segalen Bordeaux 2 Georges CAZORLA Laboratoire Evaluation Sport Santé

2 D OÙ PROVIENT L ENERGIE DU TRAVAIL MUSCULAIRE? 1) HYDROLYSE (catabolisme) 2) PHOSPHORYLATION (anabolisme) TRAVAIL BIOLOGIQUE + CHALEUR ENERGIE ATP 40 à 50 kj/mol. Aliments ingérés, digestion, réserves ENERGIE ADP + Pi Tg, AG Glyc, Tg, AA, Prot Glyc,Gluc AG, TG, AA, Prot Tissu adipeux Muscle Foie

3 ÉTAT INITIAL ÉTAT INTERMEDIAIRE ÉTAT FINAL Glucose, Glycogène, Triglycérides CATABOLISME CO 2 + H 2 O RÉSERVES ÉNERGETIQUES Muscle, foie, Tissus adipeux ÉNERGIE POTENTIELLE ORDONNÉE Travail ÉNERGIE UTILISABLE Chaleur ÉNERGIE FAIBLE OU NULLE : ENTROPIE = désordre maximum PLUS D ÉNERGIE UTILISABLE

4 Rappel des caractéristique des différentes sources énergétiques sollicitées au cours de l exercice musculaire. + + ATP CO 2 + H 2 O Glycogène, glucose, acides gras libres, acides aminés + O 2 Acide lactique Glycogène = ADP + Pi Créatine + Pi Phosphorylcréatine (PCr) SOURCES 1) Immédiate : ou «anaérobie alactique» : Sprints courts : départ 10 à 30 m, sauts et tout exercice très court ( 1 à 4-5s ) et très intense. 2) Retardée : ou «anaérobie lactique» : 60, 80, 100, 200, 400, 800, 1500m (6-7s à 2-3min) 3) Très retardée : aérobie : m, semi marathon, marathon et ultra marathon

5 1 Facteurs cognitifs 2 SYSTEME NERVEUX Commande motrice 3 Maturation, Expériences motrices antérieures Environnement: affectif, social, matériel Motivation. pédagogie Prise et traitement des informations (Extéro,proprio et intéroceptives)ou image mentale. PERFORMANCE MOTRICE UNITES MOTRICES Recrutement - Spacial - Temporel - Synchrone SYSTEME NEURO- MUSCULAIRE 4 ANAEROBIE AEROBIE ALACTIQUE LACTIQUE SYSTEME ENERGETIQUE SYSTEME MUSCULAIRE 5 SYTEME BIO- MECANIQUE SYSTEMES : Cardio-vasculaire Ventilatoire Thermorégulateur Endocrinien HYGIENE DE VIE DIETETIQUE ENTRAINEMENT

6 FONDEMENTS BIOENERGETIQUES DE L EXERCICE ET DE L ENTRAINEMENT

7 THERMODYNAMIQUE ET ENERGETIQUE Les transformations biologiques de l énergie suivent les principes de la thermodynamiques dont les deux principes fondamentaux énoncés au XIX siècle sont : Premier principe : le premier principe repose sur la conservation de l énergie. Lors de toute modification physique ou chimique, la quantité totale d énergie dans l univers demeure constante, même si la forme de l énergie peut être modifiée! Second principe : dit que l univers tend toujours vers le plus en plus de désordre. Lors de tous les phénomènes naturels, l entropie de l univers augmente. Les cellules et les organismes dépendent d un apport constant d énergie qui s oppose à la tendance inexorable de la nature à aller vers l état énergétique le plus faible (entropie du système)

8 MESURE DE L ENERGIE La calorie «cal»: est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1 C (C : celsius) un gramme d eau (ou 1 ml) de 14.5 à 15.5 C). Système international de mesure : le joule (J). 1 J : cal; 1cal : J.

9 Quelques définitions Enthalpie «H» : Energie totale contenue dans un composé. Elle reflète le nombre et la quantité de liaisons chimiques dans les réactifs et les produits. Energie libre «G» : Quantité maximale d énergie utilisable pour le travail. L énergie libre est bien sûr plus faible que l enthalpie d un composé. Entropie «S» : Processus continu de transformation de l énergie. L entropie d un système isolé est d autant plus élevée que le système est désordonné.

10 La différence entre l enthalpie (H) ou énergie totale et l énergie libre «G» varie avec la température «T» et est également fonction de l entropie «S». La variation d énergie libre qui se produit au cours d une réaction : A B est donnée par la relation : G = H T. S G : Variation d énergie libre (Kcal); H : Variation d enthalpie, (énergie totale) (Kcal); T : température absolue; S : variation d entropie (Kcal. degré -1 ) Si G est négatif, l énergie de B est plus faible que celle de A : la réaction est EXERGONIQUE, Si G est positif l énergie de B est plus élevée que celle de A : La réaction est ENDERGONIQUE G : variation d énergie libre standard : [ ] : 1 mo le.l -1 à une température de 25 et à ph 7

11 D OU PROVIENT L ENERGIE DU TRAVAIL MUSCULAIRE? 1) HYDROLYSE (catabolisme) 2) PHOSPHORYLATION (anabolisme) TRAVAIL BIOLOGIQUE + CHALEUR ENERGIE 40 kj/mol. ATP Aliments ingérés, digestion, réserves ENERGIE ADP + Pi Tgly Glyc, Tgly Glyc, Gluc Tissu adipeux Muscle Foie

12 MILIEU INTERIEUR DE LA CELLULE MILIEU EXTERIEUR DE LA CELLULE OU MILIEU INTERSTITIEL Les substances liposolubles diffusent directement à travers la double couche de lipides de la membrane 1 Les molécules de faible diamètre passent facilement : Diffusion simple Transporteur protéique Les grosses molécules ont besoin d un transporteur pour passer à travers la membrane : 2. diffusion facilitée (Gradient de concentration) Na+ ATP ADP Na + Na + Na+ Pompage du sodium à l extérieur de la membrane : 3. Transport actif (sens opposé à ceux de la diffusion simple ou facilité). Consomme de l'atp

13 SANG ORGANISME HUMAIN Végétaux chlorophylliens : photosynthèse = synthèses organiques Animaux = protéines Lipides Glucides APPAREIL DIGESTIF Glucose Acides gras Glycérol Acides aminés mitochondrie Oxydations cellulaires ATP H 2 O CO 2 O 2 CIRCULATION SANG. APPAREIL RESPIRATOIRE Hb O 2 Hb CO 2 H 2 O

14 PCr, Glyc, AGL ATP ADP

15 ROLES DE L ATP ET DES PURINES NUCLEOTIDES DANS L APPORT ENERGETIQUE AU COURS DE L EXERCICE MUSCULAIRE

16 HYDROLYSE ATP Energie ADP Travail 25% Chaleur 75% Mécanique ( muscle ) Circulation sanguine Digestion Chimique Osmotique Sécrétions glandulaires Production de tissu Transmission nerveuse et musculaire Différentes formes de travail biologique que permet l énergie libérée par l hydrolyse de l ATP

17 Les réserves en ATP musculaires sont faibles : 4 à 6 millimoles par kilogramme de muscle frais. Pour une personne de 70 kg le travail musculaire ne peut compter au total que sur une réserve de 1.3 à 1.6 kj, soit à peine l'énergie nécessaire pour parcourir : 1 m à 1 m 20 à une vitesse de course de 10 m/s soit 10 s au 100 m, 2 m 60 à 3 m 50 à une vitesse de course de 7,1 m/s soit 3 min 32 s au m, 3 m 50 à 4 m 20 à une vitesse de course de 6,3 m/s soit 13 min 13 s au m, 4 m 15 à 5 m 10 à une vitesse de course de 5,6 m/s soit 2 h 10 au marathon, ou 7 m 80 à 9 m 60 à une vitesse de marche de 1,11 m/s soit 4 km/h c'est-à-dire à une allure de promenade.

18 Resynthèse à très courts délais de l ATP ATPase ATP ADP + Pi + H + CPK ADP + PCr + H+ ATP + Cr AK ADP + ADP ATP + AMP

19 ATPase Mg ATP 4- + H 2 O ADP 3- + Mg HPO H + (+ énergie : 50 kj/mol) La baisse du rapport ATP/ADP active l augmentation rapide du flux métabolique de la glycolyse qui peut passer: - de 0.05 µmol.g -1.min -1 au repos - à µmol.g -1.min -1 lors de l exercice intense

20 TRIPHOSPHATE II II II ADENOSINE 0 P ~ 0 P ~ 0 P 0H I I I OH OH OH 1 2 DIPHOSPHATE MONOPHOSPHATE II II II ADENOSINE P ~ 0 - P - 0H ADENOSINE P - 0H I I I 0H 0H 0H ATPase ATP + H 2 O ADP + P + H + (+ énergie : - 50 kj/mol) Réaction 1 Structure biochimique de l ATP

21 Exercice : cycle du turnover de l ATP par la PCr Contraction : ATP + H 2 O Myosine ATPase ADP + Pi Turnover de l ATP PCr + ADP Phosphorylcréatine Kinase (PCK) Cr + ATP Récupération : resynthèse de la PCr Réplétion de la PCr ATP Mg 2+ ADP : Créatine (Cr) Phosphorylcréatine (PCr) Phosphorylcréatine Kinase (PCK)

22 ROLES DE L ATP ET DES PURINES NUCLEOTIDES DANS L APPORT ENERGETIQUE AU COURS DE L EXERCICE MUSCULAIRE

23 CYCLE DES PURINES NUCLEOTIDES

24 CYCLE DES PURINES NUCLEOTIDES ( d après Lowenstein 1972 ) courant sanguin NH + 4 (ion amonium) ATP cellule musculaire AMP désaminase ph NH 3 (amoniac) AMP IMP Inosine ADP + ADP ADK Fumarate Adénylo succinate aspartate Hypoxanthine ADK : Adénylate-kinase AMP : adénosine monophosphate IMP : inosine monophospate Xanthine Acide urique FOIE

25 MUSCLE SANG FOIE ATP Acide urique Acide urique NH4 AMP NH 3 IMP hypoxanthine urine hypoxanthine ( xantine-oxydase : Xo ) xanthine ( xantine-oxydase : Xo ) hypoxanthine H 2 O 2 Peroxyde d hydrogène

26 Effets de NH 3 et NH 4+ sur différentes étapes de la glycolyse Glucose Fructose-6-phosphate PFK + Fructose-1.6-diphosphate Phosphodihydroxy-acétone 3-phosphoglycéraldéhyde 1.3-diphosphoglycérate Pyruvate Lactate Pyruvate carboxylase - Pyruvate déhydrogénase - Cycle de Krebs Isocitrate déshydrogénase -

27 MILIEU EXTRA CELLULAIRE O 2 Exercice de longue durée MEMBRANE CELLULAIRE MILIEU CELLULAIRE ❸ O 2 Myoglobine Exercice court et intense ❷ ❶ Glycogène... lactate PCr C + Pi ADP + Pi ATP Mitochondrie Troponine Actine Myosine Contraction et relachement musculaires Tropomyosine

28 CARACTERISTIQUES DES SOURCES ENERGETIQUES Chaque source énergétique se caractérise par : le délai d apport optimum d énergie, sa capacité ou énergie potentielle totale susceptible d être utilisée, sa puissance métabolique ou quantité maximale d énergie qu elle peut fournir par unité de temps, son endurance ou pourcentage de la puissance énergétique maximale qu elle peut fournir pendant le plus long temps possible, son ou ses facteur(s) limitant(s), et la durée nécessaire pour reconstituer les réserves utilisées ou/et pour éliminer ou métaboliser les déchets et métabolites produits

29 100 % PUISSANCE «ANAEROBIE ALACTIQUE» 6 à 8s INTENSITE ( en % du maximum) 50 % _ ENDURANCE ANAEROBIE ALACTIQUE 20 à 25s ATP + PCr + Glycogène PUISSANCE «ANAEROBIE LACTIQUE» 20 à 50s GLYCOGENE..acide lactique + PCr + Glycogène aérobie ENDURANCE ANAEROBIE LACTIQUE : ( 3min ) GLYGOGENE acide lactique + GLYCOGENE aérobie PUISSANCE AEROBIE MAXIMALE 7min GLYCOGENE...H 2 O + CO 2 + Glycogène (acide lactique) ENDURANCE AEROBIE > à 7min GLYCOGENE + GLUCOSE + ACIDES GRAS LIBRES + ACIDES AMINES 10s 20s 30s 40s 50s 1min 2min 3min 4min 10min 20min DUREE (s et min) Contribution respective de chaque processus métabolique dans l apport énergétique total (courbe du haut) lors de courses d intensités et de durées différentes. En fonction de ces deux variables, on peut remarquer la prédominance d une source énergétique mais aussi l interaction constante des autres.

30 Rôle des réserves énergétiques dans le renouvellement des molécules d ATP ATP ADP + Pi CO 2 + H 2 O Glycogène, glucose, acides gras libres, acides aminés + O2 Glycogène Créatine + Pi Acide lactique Phosphocréatine (PCr) SOURCES : 3) Très retardée : aérobie - semi marathon, marathon et ultramarathon m m 2) Retardée : anaérobie lactique - 400m m m sprint 1) Immédiate anaérobie alactique - 10 à 30m sprint Cazorla 1999

31 1- EXERCICE TRES COURT ( < 6-7s) et TRES INTENSE % PAM)

32 Phosphagènes totaux ATP PCr (ATP +CP) Concentration musculaire mm.kg -1 de muscle mm (masse musculaire totale) Energie disponible kj.kg -1 de muscle kj (masse musculaire totale)

33 Concentration en ATP musculaire au repos chez l homme (en mmol.kg-1 de poids de muscle frais) Poortmans (2002) Muscle Total Fibres I Fibres II Références Quadriceps 6.3 ± 0.3 Edström et al. (1982) (vaste externe) 4.7 ± 0.2 Karlsson et al. (1971) 5.4 ± 0.2 Saltin et al. (1974) 6.4 ± ± ± 0.9 Söderlund et al. (1990) 5.9 ± ± 0.1 Söderlund et al. (1992) Soléaire 5.7 ± 0.4 Edström et al. (1982) Deltoïde 4.5 Karlsson et al. (1975)

34 Myosine ATPase (mmol.l -1.s -1 ) Contractions isométriques de fibres isolées de type I, IIa, IIb chez l homme. A) Activité de la myosine ATPase B) Consommation en ATP 0.5 A 2.5 B ATP (mmol.l -1.s -1 ) I I I I IIa IIb 0 I I I I IIa IIb Type de fibres Type de fibres

35 Déplétion de l ATP du vaste externe en fonction de l intensité de l exercice chez l homme A) Exercices exhaustifs (Karlsson et Saltin; 1970) B) Exercices d intensité croissante (Karlsson, Diamant et Saltin; 1971) [ATP] (en %) I I 100 % 85 % 130 % A I I Repos [ATP] (en %) B I I I I I I I I I I Durée des exercices (en min) % VO 2 max

36 Déplétion en ATP au niveau du vaste externe du quadriceps lors de sprints en course à pied : A) en fonction de la durée (Bogdanis et al., 1998; Cheetham et al. 1986). B) en fonction de la distance parcourue (Hirvonen et al. 1987) 100 A 100 B [ATP] (en %) I I I I [ATP] (en %) I I I I Durée du sprint (en s) Distance du sprint (en m) I

37 Les réserves en ATP musculaires sont faibles : 4 à 6 millimoles par kilogramme de muscle frais. Pour une personne de 70 kg le travail musculaire ne peut compter au total que sur une réserve de 1.3 à 1.6 kj, soit à peine l'énergie nécessaire pour parcourir : 1 m à 1 m 20 à une vitesse de course de 10 m/s soit 10 s au 100 m, 2 m 60 à 3 m 50 à une vitesse de course de 7,1 m/s soit 3 min 32 s au m, 3 m 50 à 4 m 20 à une vitesse de course de 6,3 m/s soit 13 min 13 s au m, 4 m 15 à 5 m 10 à une vitesse de course de 5,6 m/s soit 2 h 10 au marathon, ou 7 m 80 à 9 m 60 à une vitesse de marche de 1,11 m/s soit 4 km/h c'est-à-dire à une allure de promenade.

38 Voies métaboliques pour la synthèse de l ATP Flux mmol.s -1.kg -1 Total disponible mmol.kg-1 de muscle ATP, PCr ADP, Cr Glycogène lactate (240 avec le foie) Glycogène CO Glucose CO Acides Gras CO (*) Flux maximaux de production d ATP ( P) à partir des différents substrats disponibles dans le muscle (d après Greenhaff et al.1993) (*) selon Newsholme, 1993, les réserves en triacylglycérol de l organisme pourraient assurer l apport énergétique nécessaire à un marathon de 119h!!

39 Caractéristique de la source énergétique immédiate constituée par le pool des phosphagènes (ATP + PCr) ou source dite «anaérobie alactique». ATP SOURCE Energie de la PCr G = - 77kJ / mol ADP + Pi Créatine + Pi Créatine phosphokinase (CPK) Phosphocréatine (PCr) 1) Immédiate anaérobie alactique Sprints courts : départ 10 à 40 m, Tout exercice très court et très intense

40 Première étape : synthèse d un précurseur (arginine et glycine : alimentation) Reins Pancréas Muqueuse intestinale Sang Deuxième étape : synthèse de la créatine (oligopeptide composé de 3 acides aminés : arginine, glycine et ornithine synthétisée au niveau des reins) Foie 1.5 mg/100ml

41 SYNTHESE ENDOGENE DE LA CREATINE 1.5 mg/100ml Créatine + Pi = PCr 117 g chez un homme de 70 kg 1.7 g par kg de poids

42 Concentration en PCr musculaire au repos chez l homme (en mmol.kg-1 de poids de muscle frais) Poortmans (2002) Muscle Total Fibres I Fibres II Références Quadriceps 19 ± 1.5 Edström et al. (1982) (vaste externe) 14.5 ± 0.4 Karlsson et al. (1971) 18.9 ± 1.1 Saltin et al. (1974) 16.3 ± ± ± ± ± ± 2.6 Greenhaff et al. (1991) Söderlund et al. (1992) Tesch et al. (1993) Soléaire 17.7 ± 1.7 Edström et al. (1982) Deltoïde 19.6 Karlsson et al. (1975)

43 Déplétion de la PCr du vaste externe en fonction de l intensité de l exercice chez l homme A) Exercices exhaustifs (Karlsson et Saltin; 1970) B) Exercices d intensité croissante (Karlsson, Diamant et Saltin; 1971) 100 A 100 B [ PCr ] (en %) % 130 % 85 % [ PCr ] (en %) I I I I Repos I I I I I I I I I I Durée des exercices (en min) % VO 2 max

44 Déplétion en PCr au niveau du vaste externe du quadriceps lors de sprints en course à pied : A) en fonction de la durée (Bogdanis et al., 1998; Cheetham et al. 1986). B) en fonction de la distance parcourue (Hirvonen et al. 1987) A B [ PCr ] (en %) I I I I [ PCr ] (en %) I I I I I Durée du sprint (en s) Distance du sprint (en m)

45 1 Métabolisme de l ATP et de la PCr La concentration intracellulaire en ATP diminue au maximum de 50% après un exercice, aussi intense soit-il. Pour cela, Les réserves en PCr sont fortement mobilisées pour la resynthèse d ATP, Le groupement phosphate de la PCr se lie à l ADP (ADP + PCr ATP + Cr), La concentration en PCr baisse alors très vite, Une déplétion totale n est cependant très rarement atteinte ( 10 à 15%). Ainsi ces facteurs peuvent limiter fortement la performance des exercices très intenses (sprint ) en terme de puissance métabolique (débit maximal).

46 PROVENANCE DE L'ENERGIE SOLLICITEE PAR UN 100 m (%) 4% Aérobie Glycolyse lactique : 48% 48% ATP + PCr

47 Evolution des concentrations musculaires en ATP, PCr et du ph et concentrations sanguines en lactate en fonction de la vitesse et de la durée lors d un 100 m. (d après Hirvonen et al. 1987)

48 Substrats énergétiques d un exercice maximal de 10 s D après Bogdanis et al.; Acta physiol Scand, 1998; 163: ATP utilisé : mmol.kg -1 (muscle sec).s _ 10 _ 5 _ 0 _ 2.0 O 2 : 14.0 % 0.5 ATP : 3.5 % I I 10 secondes PCr : 31.5 % Glycolyse : 51 %

49 ATP utilisé : mmol.kg -1 (muscle sec).s _ 10 _ 5 _ 0 _ 1.2 O 2 : 7.5 % vs 14 % 0.9 ATP : 5.5 % vs 3.5 % Substrats énergétiques de deux exercices I I 6 secondes supra maximaux de 6 s et 10 s D après : Gaitanos et al.; J;Appl. Physiol, 1993; 75 : Bogdanis et al.; Acta physiol Scand, 1998; 163: PCr : 46 % vs 31.5 % Glycolyse : 41 % vs 51 % I I 10 secondes

50 RESERVES EN OXYGENE DE L ORGANISME IMMEDIATEMENT UTILISABLES Hémoglobine = environ 1000 ml d O 2 de réserve Myoglobine = 11.2 ml / kg de muscle x 30 kg de muscle = 336 ml chez l adulte moyen (70 kg) Jusqu à 500 ml chez un sportif entraîné Comme nous l aborderons ultérieurement, l utilisation de ces réserves joue un rôle important dans les exercices par intervalles et plus particulièrement dans les exercices intermittents courts et intenses

51 Estimation du pourcentage de contribution des différents substrats dans la production d ATP pour diverses épreuves Epreuve ATP PCr Glycolyse lactique Glycolyse aérobie Auteurs 100m 3,5 % 31,5 % 51 % 14 % Bogdanis 200m 17 % 56 % 27 % et coll (1998) 400m 63 % 37 % Gastin (2001)

52 Facteurs limitants : - radicaux libres, - protons H + de l hydrolyse de l ATP et da l acide lactique, - IMP et l amonium - baisse des réserves???

53 20 _ 16_ Exercice épuisant Circulation sanguine normale 90% en 4min 85% en 2min 12 _ 70% en 50s 8 _ 4 _ Occlusion = absence d oxygène = pas de resynthèse des Phosphagènes (AT P + PCr). I I I I I I 0 2min 4min 8min 12min Repos Récupération Figure 9 : S ynthèse des phosphagènes après un exercice court et intense. L apport d oxygène est indispensable pour perm ettre la resynthèse de l ATP dans les m itochondries. Les m olécules d ATP ainsi form ées perm ettent ellesm êm es la resynthèse de la PCr. Harris et coll. (1976)

54 CINETIQUE DE LA RESYNTHESE DES PHOSPHAGENES La PCr utilisée au cours de l exercice est reconstituée comme suit: 70 % en 30 s 84 % en 2 min 89 % en 4 min 97 % à 100 % en 6 à 8 min

55 Après un exercice court et intense, la resynthèse de la phosphocréatine (PCr) à partir de nouvelles molécules d ATP, nécessite la présence d oxygène Comme l ont démontré les travaux Quirstorff & al, 1992 ;Trump & al.,1996 ; Bogdanis & al.,1996, il est possible d améliorer la vitesse de resynthèse de la PCr entre plusieurs exercices courts et intenses grâce à un bon développement préalable de la capillarisation et de la capacité oxydative des muscles sollicités. Le développement de la capacité aérobie doit donc toujours précéder l entraînement de la vitesse, de l endurance de la vitesse et de la puissance musculaire.

56 RECAPITULATIF SOURCE D ENERGIE SUBSTRATS PRODUCTION D ATP DELAI DE PRODUCTION OPTIMALE CAPACITE PUISSANCE ENDURANCE IMMEDIATE Phosphagènes ANAEROBIE ALACTIQUE ATP + PCr TRES FAIBLE 1 PCr = 1 ATP NUL TRES FAIBLE kj 65kJ (*) TRES ELEVEE: 250 à 530 kj.min kj (*) 4 à 6-7 s 15-20s dépend du % de puissance max (jamais Inférieurs à 95% de la puissance Maximale) (*) Sportif spécialiste entraîné et de haut niveau

57 5 EXERCICES A DOMINANTE LACTIQUE: (400, 800m) et RECUPERATION

58 SOURCES : ATP ADP + Pi Acide lactique Glycogène Créatine + Pi Phosphocréatine (PCr) m 2) Retardée : anaérobie lactique m m m sprint 1) Immédiate anaérobie alactique

59 Cycle de la glycolyse anaérobie GLYCOGENE ATP/ADP G. synthétase insuline Glucose 1-phosphate Glucose 6-phosphate G. phosphorylase Adrénaline, Ca 2+ et ATP Contraction (travail musculaire) Fructose biphosphatase Fructose 6-phosphate - Phosphofructokinase Fructose 1,6 biphosphate ADP ATP Contraction (travail musculaire) Acide pyruvique ph Acide lactique D après Newsholme, 1988

60 SARCOLEMME Glycogène Glucose GT i G6-P Pyruvate Lactate LT i Pyruvate Lactate LDH LT i LDH LT i LT i Pyruvate C de K CO 2 CO 2 CO 2 MITOCHONDRIE D après Brooks, 1998 : Comp.Biochem. Physiol. 120:89-107, et 2000 : Med. Sci. Sports Exerc. 32; 4:

61 Transfert et oxydation du lactate cytoplasmique dans la mitochondrie. D'après [Brooks, 1999 ], modifié. cytosol pyruvate LDHc lactate m.ext pyruvate lactate C R m.int mitochondrie NADH NAD + pyruvate LDHm lactate m. ext = membrane externe de la mitochondrie; m. int.= membrane interne de la mitochondrie C R = chaîne respiratoire.

62 GLUCOSE Glycémie 5.8 mmol.l- 1 (1.05 g.l -1 ) Glycémie moyenne au repos et à jeun : 4.6 ± 0.4 mmol.l -1 (0.83 ± 0.O6 g.l -1 ) Transport membranaire SGLT (sodium-glucose co-transporter) GLUT (5 isoformes) SGLT2 (intestin) SGLT2 (rein) GLUT-1 : cellules endothéliales des vais. Sanguins et dans tissus sensibles à l insuline. Affinité élevée pour le glucose. Erythrocytes, cerveau, GLUT-2 : cellules qui libèrent du glucose dans le sang foie, pancréas, rein, placenta GLUT-3 : action identique GLUT-1 Mais grande affinité pour le glucose. Cerveau, rein, placenta GLUT-4 : Forte sensibilité à l insuline. Muscle striés : squelettiques et cœur, tissu adipeux GLUT-5 : Affinité pour le fructose mais nulle pour le glucose. Intestin grêle (surtout), rein, muscles striés, tissu adipeux, cerveau.

63 SARCOLEMME Glycogène Glucose GT i G6-P Pyruvate Lactate LT i Pyruvate Lactate LDH LDH LT i Pyruvate C de K CO 2 CO 2 CO 2 MITOCHONDRIE D après Brooks, 1998 : Comp.Biochem. Physiol. 120:89-107, et 2000 : Med. Sci. Sports Exerc. 32; 4:

64 GLYCOGENE P i Glycogène phosphorylase GLUCOSE Hexokynase G6P F6P Phosphofructokynase FbiP Navette aspartate-malate GA3P NAD DHAP NADH NAD NADH 3PG NAD NADH NADH Lactico dehydrogénase NAD PYRUVATE Glutamate Alanine Amino Transférase Alanine NADH Pyruvate dehydrogénase NAD A-CoA LACTATE 2-oxologlutarate D après Lawrence et al. Med. Sci. Sports Exerc. 32; 4:

65 GLYCOGENE GLUCOSE 0.35 Hexokynase P i G6P F6P Phosphofructokynase 3.95 FbiP Glycogène phosphorylase % de VO 2 max Navette aspartate-malate GA3P NAD DHAP NADH NAD NADH 3PG NAD 2.7 NADH NADH Lactico dehydrogénase 5.2 NAD PYRUVATE Glutamate Alanine Amino Transférase Alanine NADH Pyruvate dehydrogénase NAD 2.7 A-CoA LACTATE 2-oxologlutarate Flux : mmol de substrat. kg -1 de muscle frais (vaste latéral).min -1

66 GLUCOSE 0.5 (0.35) Hexokynase GLYCOGENE P i G6P F6P Phosphofructokynase (3.95) GA3P NAD FbiP Glycogène phosphorylase DHAP 35.5 (3.6) NADH NAD 250% de VO 2 max Navette aspartate-malate NADH Lactico dehydrogénase 60 (5.2) NAD 3PG PYRUVATE Glutamate Alanine NADH Alanine Amino Transférase NADH NAD NAD ~ 4.5 (2.7) Pyruvate dehydrogénase 4.5 (2.7) NADH A-CoA LACTATE 2-oxologlutarate Flux : mmol de substrat. kg -1 de muscle frais (vaste latéral).min -1

67 Estimation des flux à travers les enzymes clés amenant à la production de lactate musculaire durant un exercice réalisé à différentes intensités sur Ergocycle. Flux : mmol de substrat. kg -1 de muscle frais (vaste latéral).min -1) D après Lawrence et al. Med. Sci. Sports Exerc. 32; 4: Puissance développée : % VO 2max MAX in Vitro 35% (58 W) 65% (164 W) 90% (229 W) 250% (625 W) PHOS HK ~ PFK SS ~ PDH LDH ~

68 I. DES QUESTIONS QUI SE POSENT... 1) Acide lactique ou lactate... quelle différence? 2) Quel est le devenir du lactate? 3) Quelles significations accorder au(x) seuil(s) anaérobie(s)? A quelle puissance le muscle produit-il du lactate? Est ce l'absence d'oxygène qui entraîne la production du lactate musculaire? Quelle validité accorder aux nombreuses techniques de détermination du seuil anaérobie? Quel est le niveau de reproductibilité intra technique du seuil anaérobie?

69 II. DES QUESTIONS QUI SE POSENT...(suite) λ La glycolyse a-t-elle a vraiment un mauvais rendement énergétique? λ Est-ce l accumulation l de lactate qui induit : La fatigue musculaire? et donne : Des crampes? Des courbatures?

70 GLUCOSE ) CIRCULANT à 6 carbones Capillaire sanguin Membrane cellulaire 1 - Phase d amorçage : - 1 ATP avec le glucose + Hexokinase Glycogène musculaire (à 6 carbones) ATP ADP + Pi 1 + Glycogène phosphorylase Glucose-6-phosphate ATP Phase Préparatoire : - 1ATP ADP + Pi Phosphofructokinase 3 - Phase de remboursement et de production : + 4 ATP 2 NAD 6 2 NADH 2 ADP + Pi 7 ATP 8 9 Bilan : + 2ATP avec le glucose + 3 ATP avec le glycogène ADP + Pi ATP 10 Pyruvate kinase (2) Pyruvate (à 3 carbones chacun) (2) lactate

71 1 - ACIDE LACTIQUE OU LACTATE... QUELLE DIFFERENCE? GLYCOGENE 1 mole de GLUCOSE 2 moles d'acide LACTIQUE = 3 moles d'atp C 6 H 12 O 6 2 C 3 H 6 O kj Au ph du muscle (7.05 à 6.1) CH CH(0H)COOH : C 3 H 6 O 3 H + + C 3 H Acide lactique Proton Anion : Lactate A l'échelle de l'organisme il n'y a que très peu d'acide lactique sous sa forme acide mais surtout des ions lactate.

72 LACTATE ET EXERCICE COURT ET INTENSE 100m sprint environ mmol/l 200m sprint environ mmol/l 400,800 et 1500m environ mmol/l 5000m environ 13 mmol/l 10000m..environ 8 mmol/l 1 mole de lactate = 23,5 kcal 1 g.= 0,26 kcal

73 ... DONC : EST- IL MAUVAIS DE PRODUIRE BEAUCOUP DE LACTATE? Une mole de glycogène permet la synthèse de 3 ATP et s accompagne de la formation de 2 moles de lactate. Donc, plus le muscle produit de lactate par unité de temps, plus d ATP ont été synthétisés,et donc plus important a été le travail musculaire. L athlète qui réussit dans les disciplines courtes : 10 s à 9 min. est celui qui produit le plus de lactate par unité de temps (Lacour et Coll. 1991)

74 1 - EXERCICE INTENSE ( >PAM ) et DE COURTE DUREE (400 m m) GLYCOGENE NAD ADP MILIEU INTERSTITIEL CELLULE MUSCULAIRE NADH ATP (+3) Accumulation intracellulaire NAD PYRUVATE CAPILLAIRE SANGUIN LACTATEMIE Transport membranaire extra cellulaire LACTATE H + CO 2 O 2 MITOCHONDRIE OXYDATION ADP ATP (36) Chaîne des transporteurs d électrons Cycle de Krebs. CO 2 H 2

75 2.3 QUEL EST LE DEVENIR DU LACTATE? LACTATE ENTRANT (LE) (MUSCLE) LACTATEMIE LE > LS : (accumulation) SANG LE = LS : (Etat stable) 6-8 mmol.l - 1 LE < LS : (décroissance) LACTATE SORTANT (LS) ( OXYDATION, GLYCOGENESE ) 1 H 30

76 MILIEU INTERSTITIEL CELLULE MUSCULAIRE Néoglycogenèse : 1/4 FOIE Glucose GLYCOGENE capillaire Elimination : Urine, sueur (négligeable) Cycle de Felig ou de l alanine-glucose Cycle de Cori 1 ALANINE 5 2 LACTATE NADH 2 4 H 2 PYRUVATE 3 CO 2 O 2 MITOCHONDRIE NAD + H 2 OXYDATION Oxydation : 3/4 CŒUR, REINS, AUTRES MUSCLES NON ACTIFS. O 2 H 2 O 36 ADP + 36 Pi 36 ATP Chaîne des transporteurs d électrons H 2 H 2 Cycle de Krebs METABOLISME AU COURS DE LA RECUPERATION CO 2

77 DEVENIR DU LACTATE AU COURS DE LA RECUPERATION OXYDATION ~ 4/5 Par : Les muscles squelettiques Les fibres musculaires productrices Les fibres musculaires environnantes (navette) Les fibres musculaires d autres territoires au repos Le myocarde 10 % Les reins < 10 % LACTATE GLYCOGENESE ~ 1/5 Par : Le foie - Cycle de Cori - Cycle de l alanine-glucose Les reins Les muscles (indirectement?) ELIMINATION négligeable Par : L urine et la sueur

78 CINETIQUE DU METABOLISME DU LACTATE POST EXERCICE Transformation du lactate après un exercice épuisant de deux minutes 1- RECUPERATION PASSIVE: 50 % en environ 25 min 75 % en environ 50 min 88 % en environ 1h 15 min 100 % en environ 1h 30 min 2- RECUPERATION ACTIVE (entre 40 et 60 % de VAM) 50 % en environ 6 min 75 % en environ 12 min 100 % en environ 20 min

79 VITESSE DE DECROISSANCE DU LACTATE POST EXERCICE (en % du La max.min -1 ) Auteurs Nature de l exercice Récupération passive Récupération active (% VO 2 max) Mc Grail et al. (1978) Ergocycle (30) Bonen et Belcastro (1977) Course (60 70) Hermansen et Stenvold (1972) Course (70) Cazorla et al. (1984) Natation (70 et libre)

80 2.2 EN CONSEQUENCE Le lactate n est donc pas un «déchet» ni surtout «une toxine qui empoisonne le muscle» mais bien une source énergétique potentielle utilisable après, ou au cours d une récupération passive ou active.

81 4. LA GLYCOLYSE A-T-ELLE VRAIMENT UN MAUVAIS RENDEMENT? AU NIVEAU BIOENERGETIQUE AU NIVEAU BIOENERGETIQUE 1 mole de Glucose : énergie disponible : 2880 kj CYTOPLASME 1- GLYCOLYSE = 3 ATP : énergie utilisée : 50 x 3 = 150 kj 2 moles de lactate :énergie fournie : 197 kj MITOCHONDRIE 2- OXYDATION 76 % : Rendement 150 x 100 = : Energie disponible kj = 36 ATP : énergie utilisée : 36 x 50 = 1800 kj 6 H 2 O + 6 CO 2 : énergie fournie 2683kJ : Rendement 1800 x = 67 %

82 5.1 UNE FORTE ACCUMULATION DE LACTATE PEUT-ELLE INDUIRE LA FATIGUE Il se peut qu à forte accumulation, le lactate contribue à induire une baisse du ph musculaire à l origine d une fatigue musculaire et d une incapacité fonctionnelle transitoires... mais ceci n est encore qu une hypothèse!

83 Mécanismes susceptibles d intervenir pour expliquer la diminution de la capacité de prestation à la fin d un exercice supramaximal ( m) EXERCICE MUSCULAIRE AUGMENTATION DE LA GLYCOLYSE...ET DE L HYDROLYSE DE L ATP AUGMENTATION DE LA PRODUCTION D ACIDE LACTIQUE AUGMENTATION DE LA CONCENTRATION DES PROTONS H + BAISSE DU ph CELLULAIRE ( ) Diminution de l activité de la phosphorylase et de la P.F.K. Diminution de la production d ATP. Réduction de l interaction actine - myosine activée par Ca² + Réduction de la tension mécanique INCAPACITE FONCTIONNELLE D après Hermansen 1977, modifié 1996

84 BAISSE DU ph ET INHIBITION DE LA PFK Dans un tube à essai la baisse du ph inhibe effectivement l activité de la PFK Cependant, si on ajoute un certain nombre de composés présents dans le muscle, cette activité peut remonter à prés de 70 % de son maximum: Expérience de Dobson et al : A ph 6.63 l activité de la PFK est complètement inhibée dans un tube à essai. - Si on ajoute du phosphate inorganique à une concentration de 20 mmol/l l activité de la PFK remonte à 40 % - Si on rajoute un peu d ADP(0.5 mmol/l) elle remonte à 55 % - Si on rajoute encore de très faibles concentrations de fructose 1,2 diphosphate ou de glucose 1,6 diphosphate deux composés présents dans le cytoplasme de la fibre musculaire qui se contracte, elle remonte à plus de 70%

85 MECANISMES REGULATEURS DU ph -Tampons chimiques cellulaires et sanguins - Mécanismes rénaux par excrétion d acides et de bases - Mécanismes pulmonaires par excrétion du CO 2

86 RAPPELS SUR LES ACIDES ET LES BASES Placé dans une solution un acide libère des ions hydrogène (H + ) Exemples : HCl = H + + Cl - H 2 SO 4 - = H + + HSO 4 - (acide chlorhydrique) (acide sulfurique) Dans une solution, une base libère des ions hydroxyle (OH - ) Exemples : NaOH = Na + + OH - KOH = K + + OH - (hydroxyde de sodium) (hydroxyde de potassium) Les acides forts libèrent plus d ions H + que les acides faibles. Les bases fortes libèrent plus d ions OH - que les bases faibles.

87 LES SYSTEMES TAMPONS Un système tampon se compose de deux éléments : un acide faible et un sel de cet acide Exemple : l acide carbonique (acide faible) et le bicarbonate de sodium (sel) HCO 3 + H + H 2 CO 3 H 2 O + CO 2 Ion bicarbonate acide carbonique Un acide fort ajouté à un système tampon réagit avec le sel, formant ainsi un sel plus fort et un acide plus faible. Exemple : l acide lactique (AL) et le bicarbonate de sodium (NaHCO 3 ) forme du lactate de sodium NaAL) et de l acide carbonique (H 2 CO 3 ) : AL+ NaHCO 3 NaAL + H 2 CO 3 H 2 CO 3 H 2 O + CO 2

88 - Q.R. des lipides : Ex : acide palmitique : C 16 H O 2 16 CO H 2 O 16 CO 2 Q.R. = = O 2 6 CO 2 - Q.R. des glucides (C 6 H 12 O 6 ) = = 1 6 O 2 H+ Q.R. = glucides + [ H+] 7 CO 2 6 O 2 = 1.15

89 5.2 LE LACTATE DONNE-T-IL DES CRAMPES? Des crampes peuvent survenir en même temps qu une forte accumulation de lactate, mais sans qu il y ait de lien de cause à effet - Ce n est là que pure coïncidence. Dans de nombreux cas, l accumulation de lactate n est pas associée à des crampes : coureurs de m.. Inversement, dans de nombreux sports à faible accumulation de lactate : courses de longues distances, football... les sportifs peuvent développer des crampes. On peut développer des crampes pendant le sommeil à un moment ou la lactatémie est la plus basse! La crampe n a rien à voir, ni de près ni de loin avec l accumulation de lactate - Phénomène mal connu, la crampe résulte probablement d une hyperexcitabilité neuro-musculaire dûe elle-même à des déséquilibres hydro-minéraux, soit par déshydratation soit par des carences minérales.

90 5.3 LE LACTATE DONNE-T-IL DES COURBATURE? Comme pour les crampes, les douleurs musculaires retardées peuvent se développer parfois lorsque l accumulation de lactate a été importante (nageur entraîné qui court un 400m) sans qu il y ait de relation cause à effet. Elles peuvent être obtenues sans qu il y ait eu accumulation de lactate (travaux de Schwane et Coll., 1983) Dans bien des cas, elles ne se développent pas même si beaucoup de lactate a été accumulé (coureurs de m) Les courbatures n ont rien à voir avec l accumulation de lactate. Elles se développent presque inévitablement, même chez le sujet entraîné, après un exercice inhabituel. Elles sont sans doute dues à des microtraumatismes et des lésions du tissu musculaire ou conjonctif.

91 POUR QUE CESSE VOTRE DESINFORMATION!!! Réponses aux questions posées au cours précédent 1) Dissociation de l acide lactique en lactate en solution aqueuse «Chaque acide a une tendance qui lui est propre à perdre son proton en solution aqueuse. Plus l acide est fort et plus il a tendance à perdre son proton Les acides les plus forts comme l acide lactique, ont des constantes de dissociation (K a ) plus élevées» (K a = 1,38 x 10-4 pour l acide lactique) Lehninger, Nelson et Cox : «Principe de Biochimie» (édit. Flammarion) 2 ème édition, p 94; CH3CH(OH)COOH (ou simplifié : C3H6O3) Acide lactique

92 1) Dissociation de l acide lactique en lactate en solution aqueuse (suite) «A ph 7, 99,92 % de l acide lactique sont rapidement convertis en lactate (-) et H(+), Aussi, nous utiliserons exclusivement le vocable«lactate» pour désigner ce métabolite» Poortmans et Boisseau : Biochimie des activités physiques, 2 ème édition (Edit. De Boeck), p 138, 2003.

93 TRANSPORT MEMBRANAIRE DU LACTATE (Juel et al.,1991; Dermott et Bonen,1993; Pilegaard et al.,1993; Roth et Brooks,1993) Il existe des protéines qui permettent le transport du lactate à travers le sarcolemme : monocarboxylate tansporter : MCT1 et MCT4 D'elles dépend la vitesse du passage du lactate musculaire : MCT1 milieu intracellulaire MCT4 milieu extracellulaire < > sang La vitesse du passage membranaire dépend : 1. du niveau de stimulation des transporteurs. 2. du nombre de transporteurs mis en jeu.

94 1- Le niveau de stimulation dépend : - du gradient ph entre les milieux intra et extra cellulaires - du type d entraînement (l entraînement en intensité augmente la vitesse du passage membranaire par rapport à l entraînement de longue durée) 2- Le nombre des transporteurs recrutés dépend : - du niveau d entraînement - de la nature des fibres activées : les fibres rapides présentent plus de MTC 4 et pratiquement pas de MTC 1, - de l âge des sujets (le nombre de transporteurs sollicités diminue avec le vieillissement). (Juel et al.,1991;dermott et Bonen,1993; Pilegaard et al.,1993; Roth et Brooks,1993; Brooks, 1999; Pilegaard, 1999; Bonen, 2000)

95 2) COMMENT LE LACTATE EST-IL VEHICULE DANS LE SANG? Le lactate est donc transporté à travers la membrane cellulaire. Passé cette «barrière membranaire», étant hydrosoluble, il va être dilué dans le milieu interstitiel et drainé par les capillaires sanguins. Il n existe pas de transporteurs sanguins de lactate. Seule sa concentration (lactatémie) peut augmenter.

96

97

98 L accumulation du lactate correspond-elle à l absence d oxygène?

99 3.2 EST-CE L ABSENCE D OXYGENE QUI ENTRAINE LA FORMATION ET L ACCUMULATION DU LACTATE DANS LE MUSCLE? υ Il est fréquent de lire qu «il y a formation de lactate en absence d oxygène» Ceci est exact mais... dans un tube à essai! υglobalement au niveau des muscles actifs Les travaux de Pirnay et Coll. (1972) montrent qu au cours d un exercice maximal (= à VO 2 max), la PO 2 du sang veineux effluent ne s abaisse pas au dessous de 20 mm Hg. υlocalement dans la cellule musculaire Les travaux de Connet et Coll. (1984) montrent aucun gradient de PO 2 inférieur à 2 mm Hg alors que la PO 2 minimale nécessaire pour assurer une activité maximale de la phosphorylation oxydative est inférieure à 0.5, voire 0.1 mm Hg. (Chance et Quirstorff,1978)

100 EN CONSEQUENCE : µ Malgré sa production et son accumulation du lactate, le muscle squelettique qui travaille (même à puissance maximale = à VO 2 max) N EST EN HYPOXIE, ni globalement, ni localement, ni transitoirement, ni à l état stable. µ Il y a toujours plus d oxygène que la quantité maximale susceptible d être utilisée par le muscle. µ Ainsi l hypothèse sous-jacente à la théorie du «Seuil anaérobie» selon laquelle le muscle produit du lactate car il est en hypoxie au delà d une certaine puissance «seuil» n est pas confirmée.

101 HYPOTHÈSES... L accumulation du lactate pourrait être due : µ A la différence entre l activité enzymatique maximale de la lactate déshydrogénase (en amont) et celle de l α céto-glutarate déhydrogénase (en aval) qui sont deux des enzymes limitant le flux métabolique respectivement : de la glycolyse et de l oxydation mitochondriale. A la saturation de la navette aspartate - malate qui permet le transfert membranaire mitochondrial des protons H +. Au niveau d activation des protéines permettant le transport transmembranaire du lactate vers le milieu extracellulaire.

102 Vitesses d activités enzymatiques maximales (V.A.E.max) au sein du quadriceps humain (micromoles.min -1. g -1 à 25 ) Glycolyse : Phosphofructokinase *...57 Lactate déshydrogénase 121 Oxydation : Céto-glutarate déshydrogénase*. 1.2 V.A.E.max 100 fois supérieure! * Enzymes limitant le flux métabolique D après Jorfeld et al. (1978) et Poortmans (1988),

103 Au plan biochimique, dans certains cas, les effets de l entraînement se traduisent essentiellement par l augmentation de la quantité d une ou de plusieurs enzymes en présence. h or nous savons que, plus la concentration d une enzyme est élevée, plus grande est la quantité de substrat susceptible d être dégradée. hc est précisément ce qui se passe chez l athlète entraîné en endurance dont l entraînement augmente le nombre, la taille des mitochondries et par conséquent la concentration en enzymes oxydatives. c est le cas de l enzyme cétoglutarate déshydrogénase (CGDH) dont le niveau faible de l activité maximale limitait, avant entraînement, le flux substrat du cycle de Krebs expliquant en partie l accumulation précoce du lactate en amont. Chez l athlète entraîné, la même quantité d O 2, autorise une oxydation plus importante de lactate grâce à une concentration plus élevée de la CGDH expliquant le déplacement vers la droite de la courbe lactateintensité et par conséquent du ou des «seuils».

104 [LAs] ou VE non entraîné entraîné S.A. Puissance, vitesse, VO 2

105 EN RESUME : LA CINETIQUE DU LACTATE SANGUIN DEPEND : De la nature et du niveau d'entraînement nement du sujet évalué De l'intensité et de la durée e de l'exercice De l'importance de la masse musculaire engagée e dans l'exercice De la constitution des muscles sollicités s (% fibres FT et ST) De l'âge de l'évalu valué Des réserves r musculaires en glycogène - période d'entraînement nement - régime alimentaire

106 RECOMMANDATIONS POUR UNE MEILLEURE STANDARDISATION DE LA LACTATEMIE Mettre le sujet évalué au repos au moins 24 heures avant le test Lui conseiller un régime r équilibré (éviter un apport glucidique élevé) Réaliser le test au même moment de la journée Rincer et nettoyer l'endroit à prélever (élimination( du lactate dûd aux glandes sudoripares) Prélever toujours au même moment après s l'exercice Conserver le même protocole ergométrique Choisir toujours la même technique (arbitraire) pour déterminer d les PMT Dans ces conditions, il est possible d'établir un suivi cohérent d'un individu mais non de comparer les résultats r de deux ou plusieurs individus entre eux!

107 RECAPITULATIF SOURCE D ENERGIE SUBSTRATS PRODUCTION D ATP DELAI DE PRODUCTION OPTIMALE CAPACITE PUISSANCE ENDURANCE RETARDEE Glycolyse lactique ANAEROBIE LACTIQUE GLYCOGENE FAIBLE 1 GL. = 3 ATP COURT: 15 à 20s FAIBLE kj 130 à 210 kj (*) ELEVEE: 110 à 200 kj.min kj.min -1 (*) Entre 1 et 3min dépend du % de PMA (entre 90 et 150% de PMA ou de VAM (*) Sportif spécialiste entraîné et de haut niveau

108 7-EXERCICE DE LONGUE DUREE ET RECUPERATION

109 ATP ADP + Pi CO 2 + H 2 O Glycogène, glucose, acides gras libres, acides aminés + O 2 Glycogène Créatine + Pi Acide lactique Phosphocréatine (PCr) SOURCES : 3) Très retardée : aérobie - semi marathon, marathon et ultramarathon m m 2) Retardée : anaérobie lactique m m m sprint 1) Immédiate anaérobie alactique

110 1 Glucose-6-P 2 H 2 NADH 2 2 Pyruvate NAD H 2 LDH 2 Lactate (+ H 2 )?

111 RAPPEL PYRUVATE CO 2 NAD NADH 2 NAD H 2 MITOCHONDRIE Oxaloacétate (4c) CO 2 ACETYL-CoA (2C) Citrate (2c) CYCLE DE KREBS NAD NADH 2 FAD FADH 2 NAD H 2 NADH 2 chaîne des transporteurs d électrons NAD e - ADP H 2 H 2 FAD e - e - + Pi + énergie = ATP ½ de O 2 H 2 O

112 NADH Compétition entre le NADH cytoplasmique et NADH mitochondrial => pas d accumulation d A.L. mais la saturation de cette navette??? CYTOPLASME NAD Oxaloacétate Malate deshydrogénase cytoplasmique Aspartate C. Malate C. Aspartate M. Malate m. MITOCHONDRIE Oxaloacétate NADH NAD Malate deshydrogénase mitochondriale C R ATP ATP ATP

113 Mobilisation de l acétyl-coa Glucides Acides aminés oxaloacétate Acétyl CoA Citrate Acides Gras Cis-asconitate Cycle des acides tricarboxyliques malate fumarate CO 2 CO 2 succinate isocitrate α cétoglutarate 2H 2H 2H 2H NAD Transport d électrons et phosphorylation oxydative flavoprotéine ADP + Pi ATP Coenzyme Q Cytochrome b ADP + Pi ATP Cytochrome c Cytochrome a ADP + Pi ATP 2H 2 + ½ 0 2 H 2 O

114 CELLULE MUSCULAIRE FOIE Glucose Acides aminés AAR Glucose GLYCOGENE G-6-P SANG Acides aminés ramifiés (AAR) PYRUVATE Glycérol Acides gras libres AGL Triglycérides O 2 Acides gras libres (AGL) O 2 MITOCHONDRIE H 2 O 36 ADP + 36 Pi 36 ATP Chaîne des transporteurs d électrons H 2 H 2 ACETYL CoA CO 2 OXYDATION CO 2 Cycle de Krebs. METABOLISME AU COURS DU MARATHON ET DE L ULTRAMARATHON

115 Notions de produits amphiboliques et réactions anaplérotiques. Le cycle de Krebs est une voie amphibolique : Il fonctionne non seulement dans le sens catabolique, mais fournit également des précurseurs utilisables dans des voies anaboliques. Les mécanismes enzymatiques particuliers qui alimentent le cycle en intermédiaires sont dits réactions anaplérotiques («qui remplissent») Exemple : Mg ++ Pyruvate + CO2 + ATP oxaloacétate + ADP + Pi

116 Alanine Cystéine Glycocolle Sérine Thréonine Pyruvate Glutamate Arginine Histidine Glutamine Proline Isoleucine Leucine Trytophane Acétyl-CoA Citrate CYCLE DE KREBS α-cétoglutarate Succinyl-CoA Succinate Conduisent aussi à l acétyl-coa Isoleucine Méthionine Valine Acétoacétyl-CoA Oxaloacétate Fumarate Tyrosine Phénylanine Phénylalanine Tyrosine Leucine Lysine Tryptophane Aspartate Asparagine Malate Voies d entrée du squelette carboné des acides aminés dans le cycle tricarboxylique de Krebs. Notions de produits amphiboliques et réaction anaplérotique.

117 INFLUENCE DE LA PUISSANCE RELATIVE DE L EXERCICE (% DE PMA) SUR LA CONTRIBUTION DES SUBSTRATS A L APPORT D ENERGIE. (D après LACOUR, 1982) Glucides Lipides Protides I I I I I % de P.M.A.

118 LES DIFFERENTES SOURCES ENERGETIQUES DURANT L EXERCICE PROLONGE A 70 % DE VO 2 max LIPIDES GLUCOSE SANGUIN GLYCOGENE MUSCULAIRE 0 - I I I I I I I I I DUREE DE L EXERCICE (heures)

119

120

121 Evolution de l utilisation respective des glucides et des lipides en fonction de l intensité relative de l exercice. Le «cross-over concept» d après Brooks et Mercier Lipides (en %) NE Entraînement E Glucides (en %) Repos I I I I I VO 2 max (en %)

122 SOURCES ENERGETIQUES DU 1500 m (en % du total) Glycolyse anaérobie 25,00% Glycolyse aérobie Glycolyse anaérobie 75,00% Glycolyse aérobie D après Newsholme, 1988

123 SOURCES ENERGETIQUES DU m (en % du total) Glycolyse anaérobie 12,50% Glycolyse aérobie Glycolyse anaérobie 87,50% Glycolyse aérobie D après Newsholme, 1988

124 SOURCES ENERGETIQUES DU MARATHON (en % du total) Acides gras libres AGL = 20% 5% = Glucose circulant (hépatique et sanguin) % = Glycogène aérobie D après Newsholme, 1988

125 SOURCES ENERGETIQUES DE L'ULTRA MARATHON : 80 KM (en % du total) 5% Glucose circulant 30% Glycolyse aérobie % Acides gras libres 5% Acides aminés ramifiés 3 4 D après Newsholme, 1988

126 L épuisement total des réserves en glycogène est réalisé en: 1 heure de travail musculaire à % de VAM 1 heure 30 min à 2 heures à % de VAM 50 % des réserves sont reconstituées dès la 5ème heure (Piehl 1974). La reconstitution totale (concentration initiale) est complète en 46 heures

127 La DEPLETION des RESERVES MUSCULAIRES en GLYCOGENE dépend : De l'importance des réserves initiales; Du niveau d'entraînement du sportif; Du niveau et de l'intensité de l activité physique; De la qualité des fibres musculaires sollicitées.

128 RECONSTITUTION DES RESERVES EN GLYCOGENE

129 La RECONSTITUTION des RESERVES nécessite un DELAI POST- EXERCICE de 12 h (Machlum et coll.,1977) à 46H (Piehl, 1974) dont la DUREE dépend : De l'importance de la déplétion: Du niveau d'entraînement; Et du régime alimentaire;

130 RECAPITULATIF SOURCE D ENERGIE SUBSTRATS PRODUCTION D ATP DELAI DE PRODUCTION OPTIMALE CAPACITE PUISSANCE ENDURANCE TRES RETARDEE Oxydative AEROBIE GLYCOGENE + GLUCOSE + AGL + AAR + ALANINE TRES IMPORTANTE 1 GL. = 39 ATP... LONG : 2 à 3 min 1 à 1.30 min (*) TRES ELEVEE: 1500 à 5300 kj à kj (*) FAIBLE : 60 à 90 kj.min à 155 kj.min -1 Peut être maintenue de3 à 15 min Dépend du % de VO2max Sollicité (entre 70 et 90% de VAM) (*) Sportif spécialiste entraîné et de haut niveau

131 EN CONCLUSION...

132 Courses 100 m % d ATP dérivé du métabolisme aérobie < 5 % Durée (s) 10 % anaérobie 94 % aérobie m 10 % m 25 % m 50 % m 65 % m 86 % m 96 % Marathon 98 % D après Newsholme et coll. (1992) Contribution relative de chaque voie métabolique en fonction de la durée de l exercice. Adapté de Gastin (2001)

133 POURCENTAGES DE CONTRIBUTION DANS LA PRODUCTION D ATP D après Newsholme et coll. (1992) Glycogène Courses PCr Anaérobie Aérobie Glucose sanguin Triglycérides (m) (%) (%) (%) (glycogène hépatique) (acides gras) (%) (%) 100 m m m m m (*) m (*) m (*) m (*) m (*) _ (*) : Dans ces épreuves la PCr est utilisée dans les premières secondes et, si elle est resynthétisée pendant la course, elle servira aussi pour l accélération finale.

134 PREDOMINANCE DE LA SOURCE DES PHOSPAGENES 100 % 1 à 6 s INTENSITE ( en % du maximum) 50 % _ ZONE MIXTE ATP + PCr + Glycogène PREDOMINANCE DE LA GLYCOLYSE LACTIQUE 6 s à 1min GLYCOGENE..acide lactique + PCr + Glycogène aérobie ZONE MIXTE GLYGOGENE acide lactique + GLYCOGENE aérobie PREDOMINANCE DE LA GLYCOLYSE AEROBIE : 2 à 7min GLYCOGENE...H 2 O + CO 2 + Glycogène (acide lactique) PREDOMINANCE DE L OXYDATION DE DIFFERENTS SUBSTRATS > 7min GLYCOGENE + GLUCOSE + ACIDES GRAS LIBRES + ACIDES AMINES 10s 20s 30s 40s 50s 1min 2min 3min 4min 10min 20min DUREE (s et min) Contribution respective de chaque processus métabolique dans l apport énergétique total (courbe du haut) lors de courses d intensités et de durées différentes. En fonction de ces deux variables, on peut remarquer la prédominance d une source énergétique mais aussi l interaction constante des autres.

135 REFERENCES POUR L EXERCICE ET L ENTRAÎNEMENT Sources énergétiques Substrats Délais d intervention optimale Capacité Puissance Endurance Phosphagènes ATP PCr Nul Très faible Très élevée 300 % PAM 1 à 6 s Dépend du % de la puissance 6 à 30 s Glycolyse lactique Glycogène (Glucose) 6 à 20 s Limitée par [H + ] Élevée 200 % PAM 10 à 50 s Dépend du % de la puissance.3 min Aérobie Glycogène Glucose AGL-TG A. aminés s Très importante Limitée par VO 2 max 2 à 7 min Dépend du % de PAM (VAM) 3 min à.

136 MERCI POUR TOUTE VOTRE ATTENTION

137 AMP Fumarate H 2 0 AS lyase AMP désaminase Adénylosuccinate (AS) NH 3 AS synthétase GDP + Pi IMP Aspartate GTP AS = adénylosuccinate

138 O 2 - h r.superoxyde LOOh r. lipoperoxyle LOh r. alkoxyle H 2 O 2 ( Fe2+ ) peroxyde d hydrogène OHh r. hydroxyle MDA malondialdéhyde OHh r. hydroxyle LOOh r. lipoperoxyle LOh r. alkoxyle MDA malondialdéhyde protéines ADN lipides

139 Evolution du débit d utilisation des substrats glucidiques et lipidiques en fonction de l intensité relative de l exercice chez l Homme. D après [Brooks, 1996] Apparition des AGNE et du glucose (µmol.kg -1.min -1 ) ❿ ❿ ❿ ❿ Glycogène ❿❿ ❿ ❿ ❿ ❿❿ ❿ AGNE ❿ ❿ ❿ ❿ Glucose Utilisation du glycogène (mmol unités glycosyles.kg -1.min -1 ) % de VO 2 max

140 MILIEU INTERIEUR DE LA CELLULE MILIEU EXTERIEUR DE LA CELLULE OU MILIEU INTERSTITIEL Les substances liposolubles diffusent directement à travers la double couche de lipides de la membrane 1 Les molécules de faible diamètre passent facilement : Diffusion simple Transporteur protéique Les grosses molécules ont besoin d un transporteur pour passer à travers la membrane : 2. diffusion facilitée (Gradient de concentration) Na+ ATP ADP Na + Na + Na+ Pompage du sodium à l extérieur de la membrane : 3. Transport actif (sens opposé à ceux de la diffusion simple ou facilité). Consomme de l'atp

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie.

1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie. RESPIRATION MITOCHONDRIALE 1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie. b) Rappels: L énergie chimique sert

Plus en détail

Respiration Mitochondriale

Respiration Mitochondriale Université Pierre et Marie Curie Respiration Mitochondriale Objectifs au cours de Révisions Biochimie PCEM2 Révisions Biochimie Métabolique 2004-2005 Pr. A. Raisonnier (alain.raisonnier@upmc.fr) Mise à

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

LES BASES PHYSIOLOGIQUES DE L EXERCICE MUSCULAIRE

LES BASES PHYSIOLOGIQUES DE L EXERCICE MUSCULAIRE LES BASES PHYSIOLOGIQUES DE L EXERCICE MUSCULAIRE Introduction Le joueur de tennis ou le lutteur réalise une multitude d actions individuelles ou combinées que l on peut résumer comme suit : il court,

Plus en détail

Utilisation des tests de terrain dans l orientation du contenu d entraînement dans les sports individuels et collectifs.

Utilisation des tests de terrain dans l orientation du contenu d entraînement dans les sports individuels et collectifs. Utilisation des tests de terrain dans l orientation du contenu d entraînement dans les sports individuels et collectifs. (*) Université Victor Segalen Bordeaux 2 (**) Université de Montréal Georges CAZORLA

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Ajaccio 12 mai 2012 F. Carré Université Rennes 1 Hopital Pontchaillou Inserm UMR 1099 Les «tests» chez le sportif Exploration performance

Plus en détail

Programme de réhabilitation respiratoire

Programme de réhabilitation respiratoire Programme de réhabilitation respiratoire Dr Jean-Marc Perruchini Service de Réhabilitation R respiratoire, Clinique de Médecine Physique Les Rosiers 45, Bd Henri Bazin, 21002 DIJON Cedex Mle Carine Lopez

Plus en détail

École secondaire Mont-Bleu Biologie générale 035-534

École secondaire Mont-Bleu Biologie générale 035-534 École secondaire Mont-Bleu Biologie générale 035-534 I. Rappel sur anatomie du système digestif Unité 3 La vie une question d adaptation 2 Unité 3 La vie une question d adaptation 3 Unité 3 La vie une

Plus en détail

Mesure de la dépense énergétique

Mesure de la dépense énergétique Mesure de la dépense énergétique Bioénergétique L énergie existe sous différentes formes : calorifique, mécanique, électrique, chimique, rayonnante, nucléaire. La bioénergétique est la branche de la biologie

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

1 ère partie : Enzymologie et Métabolisme

1 ère partie : Enzymologie et Métabolisme SVI612 Biochimie-Immunologie Licence BGSTU Année 2007-2008 SVI612 Biochimie TD,TP 1 ère partie : Enzymologie et Métabolisme Enseignantes ichri Imène 05 57 12 25 72 ihichri@bordeaux.inra.fr Knoll-Gellida

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE L ENTRAÎNEMENT POUR UN DÉVELOPPEMENT À LONG TERME DE L ATHLÈTE

LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE L ENTRAÎNEMENT POUR UN DÉVELOPPEMENT À LONG TERME DE L ATHLÈTE LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE L ENTRAÎNEMENT POUR UN DÉVELOPPEMENT À LONG TERME DE L ATHLÈTE Février 2010 Avertissement de l auteur En couchant ces quelques lignes, je tente simplement de confronter ces

Plus en détail

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 Contenu 1. Bénéfice du sport pour patients avec diabète de type 1 2. Aspects physiologiques du sport en rapport avec la glycémie en général 3.

Plus en détail

La musculation CP5. Orienter et développer les effets de l activité physique en vue de l entretien de soi

La musculation CP5. Orienter et développer les effets de l activité physique en vue de l entretien de soi La musculation CP5 Orienter et développer les effets de l activité physique en vue de l entretien de soi jmarchug@noos.fr marcel.lemire@ac-strasbourg.fr DEROULEMENT DU STAGE Présentation du stage - Début

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique?

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? Confrontations d Endocrinologie-Diabétologie Les Vaux de Cernay L Fouquet, S. Franc 25 Mars 2010 1 Observation n 2, Mme. S 42 ans,

Plus en détail

PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX

PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX TEST NUMERO 1 (1/3) Nom : Test Luc LEGER Navette (20m) Objectifs : Mesure de la VMA (Vitesse maximal aérobie)

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

Activité physique et diabète non insulinodépendant

Activité physique et diabète non insulinodépendant 8 Activité physique et diabète non insulinodépendant L activité physique est aussi importante pour le traitement du diabète de type 2 que l équilibre alimentaire. L activité physique, ce n est pas seulement

Plus en détail

Université de Pau et des Pays de l Adour. Département STAPS de Tarbes. Maîtrise mention «Entraînement Sportif» Mémoire présenté par :

Université de Pau et des Pays de l Adour. Département STAPS de Tarbes. Maîtrise mention «Entraînement Sportif» Mémoire présenté par : Université de Pau et des Pays de l Adour Département STAPS de Tarbes Maîtrise mention «Entraînement Sportif» Suivi longitudinal des paramètres physiologiques d une population de haut niveau en canoë-kayak

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

Evaluation de la Puissance maximale

Evaluation de la Puissance maximale Evaluation de la Puissance maximale Il est actuellement abusif de dénommer «tests d évaluation de la puissance maximale anaérobie alactique» des tests fondés sur la mesure d'une puissance mécanique. Ceci

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

INTÉRÊT DE LA MESURE DE LA LACTATEMIE APRÈS LES COMPÉTITIONS APPLICATION AU SUIVI DU RECORDMAN OLYMPIQUE DU 400 m. NAGE LIBRE 1984 T.

INTÉRÊT DE LA MESURE DE LA LACTATEMIE APRÈS LES COMPÉTITIONS APPLICATION AU SUIVI DU RECORDMAN OLYMPIQUE DU 400 m. NAGE LIBRE 1984 T. J.C. CHATARD, J.R. LACOUR, Laboratoire de Physiologie, G.I.P. Exercice Université de St Etienne, UER de Médecine, 30 rue F. Gambon, 42022 St Etienne Cedex M. PAULIN, 7, av. Division Leclerc, 69120 VENNISSIEUX

Plus en détail

Sport et Me decine - Enseignement 2014-2015 3 e me anne e.

Sport et Me decine - Enseignement 2014-2015 3 e me anne e. Sport et Me decine - Enseignement 2014-2015 3 e me anne e. ATHLETISME Activité obligatoire. Nombre de places : 36. Date du 1 er cours : 18 septembre 2014. Horaire : Jeudi de 15h00 à 16h30 (temps effectif!)

Plus en détail

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire Séquence 1 Glycémie et diabète Sommaire 1. Prérequis 2. La régulation de la glycémie 3. Le diabète 4. Synthè se 5. Glossaire 6. Exercices Exercices d apprentissage du chapitre 2 Exercices d apprentissage

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

L équilibre alimentaire.

L équilibre alimentaire. L équilibre alimentaire. Une bonne nutrition est un incontestable facteur de bonne santé. Dans la médecine traditionnelle chinoise, certains aliments bien utilisés servent de remèdes pour prévenir et traiter

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES Plan de cours STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES 101-FYA-PT Pondération 3-1-2 Gilles Bourbonnais (C360) gilles.bourbonnais@dgpc.ulaval.ca Sciences de la Nature / PASC@L http://ici.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/

Plus en détail

TESTS D'EVALUATION DE LA PUISSANCE MAXIMALE AEROBIE ET ANAEROBIE. {LICENCE 98-99. H. VANDEWALLE et F. FRIEMEL. Sport et Vie, 1989} INTRODUCTION...

TESTS D'EVALUATION DE LA PUISSANCE MAXIMALE AEROBIE ET ANAEROBIE. {LICENCE 98-99. H. VANDEWALLE et F. FRIEMEL. Sport et Vie, 1989} INTRODUCTION... TESTS D'EVALUATION DE LA PUISSANCE MAXIMALE AEROBIE ET ANAEROBIE Le 08 Février 1999 {LICENCE 98-99. H. VANDEWALLE et F. FRIEMEL. Sport et Vie, 1989} RESUME...3 INTRODUCTION...3 1. MESURE DE LA PUISSANCE

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent 1L : Physique et chimie dans la cuisine Chapitre.3 : Chimie et lavage I. Les savons et les détergents synthétiques 1. Propriétés détergentes des savons Le savon est un détergent naturel, les détergents

Plus en détail

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?» Le FIGARO du 21/10/2013, page 13 : Cet article est un document culturel qui témoigne à quel degré l establishment médical français ignore le jeûne. À mettre au frigo, pour le ressortir le jour où l'essai

Plus en détail

CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION :

CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION : CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION : OJECTIFS : 1/ Evaluer le degré des connaissances acquises nécessaires à l administration des médicaments à diluer. 2/ Evaluer les capacités

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Pourquoi je ne vois pas mes abdos?

Pourquoi je ne vois pas mes abdos? Un e dossier élaboré par Peter Blanken Introduction : La réponse courte est la suivante: parce que les muscles sont cachés par une couche de graisse La réponse détaillée à cette question se trouve dans

Plus en détail

DOSSIER SCIENTIFIQUE DE L'IFN "LES GLUCIDES" SOMMAIRE

DOSSIER SCIENTIFIQUE DE L'IFN LES GLUCIDES SOMMAIRE DOSSIER SCIENTIFIQUE DE L'IFN "LES GLUCIDES" SOMMAIRE AVANT-PROPOS (P. LOUISOT) TOME 1 PARTIE I : PARTIE I I : PARTIE III : PARTIE IV : STRUCTURE ET PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES (J.P. SICARD, R. CACAN,

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

PLAN ENTRAINEMENT TRAIL LONG (>60 KM) FORTE DÉNIVÉLATION (>2 KM D+)

PLAN ENTRAINEMENT TRAIL LONG (>60 KM) FORTE DÉNIVÉLATION (>2 KM D+) PLAN ENTRAINEMENT TRAIL LONG (>60 KM) FORTE DÉNIVÉLATION (>2 KM D+) 6 semaines de préparation générale + 5 semaines de préparation spécifique 4 séances par semaine Préambule: Toutes les données que vous

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

Concours du second degré Rapport de jury. Session 2013 CERTIFICAT D'APTITUDE AU PROFESSORAT DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (CAPET)

Concours du second degré Rapport de jury. Session 2013 CERTIFICAT D'APTITUDE AU PROFESSORAT DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (CAPET) Secrétariat Général Direction générale des ressources humaines Sous-direction du recrutement Concours du second degré Rapport de jury Session 2013 CERTIFICAT D'APTITUDE AU PROFESSORAT DE L'ENSEIGNEMENT

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

ERGOMÉTRIE ERGOMÉTRIE

ERGOMÉTRIE ERGOMÉTRIE Ergo = travail; métrie = mesure Une quantification précise du travail est essentielle si l on désire reproduire une charge identique pour fins de comparaisons ou d entrainement Calibration des ergomètres

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF Organisation Tunisienne pour L Éducation et de la Famille Elaboré par Diabète infantile Boughanmi Hajer Encadré par : Licence appliquée en Biotechnologie JAOUA Noureddine Membre du bureau exécutif de l

Plus en détail

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique (comparaison entre athlètes et non-athlètes; nouvelles tendances comme le jus de betteraves) Comme vous le savez, l'alimentation de l'athlète

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

Ac#vité Physique et Diabète

Ac#vité Physique et Diabète Ac#vité Physique et Diabète DIAPASON 36 MSA Châteauroux 2012 Dr Thierry KELLER 27 & 28 septembre 2012 Quels Constats? L inac#vité TUE!! "30% Mortalité totale 9% Risque Cardio-Vasculaire (coronaropathie)

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Le trajet des aliments dans l appareil digestif.

Le trajet des aliments dans l appareil digestif. La digestion. La digestion, c est la transformation des aliments en nutriments assimilables par l organisme. Dans le tube digestif, les aliments subissent une série de dégradations mécaniques et chimiques

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

PROGRAMME RADAR DE RCA ROWING ATHLETE DEVELOPMENT AND RANKING (Développement et classement des athlètes d aviron) pour les athlètes de développement

PROGRAMME RADAR DE RCA ROWING ATHLETE DEVELOPMENT AND RANKING (Développement et classement des athlètes d aviron) pour les athlètes de développement PROGRAMME RADAR DE RCA ROWING ATHLETE DEVELOPMENT AND RANKING (Développement et classement des athlètes d aviron) pour les athlètes de développement olympiques et paralympiques Développé par Rowing Canada

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

INFLUENCE DU TERRAIN LORS D UN EFFORT RÉALISÉ À PUISSANCE MAXIMALE AÉROBIE EN CYCLISME

INFLUENCE DU TERRAIN LORS D UN EFFORT RÉALISÉ À PUISSANCE MAXIMALE AÉROBIE EN CYCLISME Séminaire des entraineurs et cadres techniques du cyclisme, Bourges, 09 Novembre 2013 INFLUENCE DU TERRAIN LORS D UN EFFORT RÉALISÉ À PUISSANCE MAXIMALE AÉROBIE EN CYCLISME Anthony BOUILLOD1,2, Julien

Plus en détail

GUIDE COMPLET SUR LES PROTÉINES COMMENT SÉLECTIONNER VOS PROTÉINES ET QUAND LES CONSOMMER. v3.0

GUIDE COMPLET SUR LES PROTÉINES COMMENT SÉLECTIONNER VOS PROTÉINES ET QUAND LES CONSOMMER. v3.0 GUIDE COMPLET SUR LES PROTÉINES COMMENT SÉLECTIONNER VOS PROTÉINES ET QUAND LES CONSOMMER v3.0 LES PROTÉINES LES BASES IL FUT UN TEMPS... Quand prendre un complément de protéine rimait avec gober des œufs

Plus en détail

Conditions de culture Consommation d O 2 (nmoles O 2 /min)

Conditions de culture Consommation d O 2 (nmoles O 2 /min) 5.2.4. Effets de l anoxie/ré-oxygénation sur les chondrocytes équins 5.2.4.1. Respiration cellulaire (fonction mitochondriale) des chondrocytes équins Pour les essais en oxymétrie, 10 7 chondrocytes articulaires

Plus en détail

2 C est quoi la chimie?

2 C est quoi la chimie? PARTIE 1 AVANT LA CHIMIE VERTE... 2 C est quoi la chimie? L inconnu étant source d angoisse, nous allons essayer de définir les grands domaines de la chimie pour mieux la connaître, l appréhender et donc

Plus en détail

LD-P PRINCIPE ECHANTILLON. Coffret référence 442660. REVISION ANNUELLE Date. Date APPLICATION

LD-P PRINCIPE ECHANTILLON. Coffret référence 442660. REVISION ANNUELLE Date. Date APPLICATION Systèmes SYNCHRON CX Mode d emploi Copyright 2007 Beckman Coulter, Inc. Lactate déshydrogénase Coffret référence 442660 Pour utilisation diagnostique in vitro REVISION ANNUELLE Revu par : Date Revu par

Plus en détail

A ctivité. physique et santé. Arguments scientifiques, pistes pratiques

A ctivité. physique et santé. Arguments scientifiques, pistes pratiques A ctivité physique et santé Arguments scientifiques, pistes pratiques Auteurs Pr Jean-Michel OPPERT, coordinateur, (Société française de Nutrition) Service de Nutrition, Hôtel-Dieu (AP-HP), Université

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2 C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) - JANVIER 2008 INTRODUCTION La fabrication de semi-conducteurs nécessite un environnement de production extrêmement stable en température et hygrométrie.

Plus en détail