Econométrie approfondie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Econométrie approfondie"

Transcription

1 Econométrie approfondie Michel BEINE CADRE,Université de Lille2, France et DULBEA, Université Libre de Bruxelles, Belgique. Econométrie approfondie p. 1/

2 Manuel Le cours d économétrie II est basé sur le livre Introductory Econometrics, a Modern Approach (second edition) de Jeffrey M. Wooldridge, édition Thomson South-Western. Sur le site web : wooldridge2e/wooldridge2e.html il y a des données nécessaires pour les exercices et plusieurs liens intéressants. Econométrie approfondie p. 2/

3 Plan du cours Rappels: Chapitres 1-9 Partie I. Partie II: Séries temporelles. Chapitre 10. Introduction. Chapitre 11. Propriétés des MCO. Chapitre 12. Corrélation sérielle et hétéroscédasticité. Econométrie approfondie p. 3/

4 Plan du cours Partie III: Techniques avancées. Chapitre 13. Pooling: Méthodes simples de Panel. Chapitre 14. Données de Panel: techniques avancées. Chapitre 15. Variables instrumentales et MCO en 2 étapes. Chapitre 16. Modèles à équations simultanées. Econométrie approfondie p. 4/

5 Infos pratiques Logiciel économétrique: Celui que vous voulez Eviews, Rats, PcGive, etc. Examen: modalités à discuter. Econométrie approfondie p. 5/

6 Rappels Structure des données: Chapitre 1 Econométrie approfondie p. 6/

7 Structure des données Il existe 3 types de données. Chaque type de données peut appeler des techniques économétriques particulières. Données Cross-section. Séries temporelles. Données de Panel. Econométrie approfondie p. 7/

8 Données Cross-section Échantillon d individus, ménages, firmes,..., pris à un point du temps donné. Important: on peut souvent supposer que les obs. = échantillon aléatoire simplifie l analyse. Données très utilisées en économie et sciences sociales micro appliquée: marché du travail, finances publiques, organisation industrielle, économie spatiale, démographie, économie de la santé, etc. Example: Wage1.wf1. Econométrie approfondie p. 8/

9 Séries temporelles Séries chronologiques. Ex: PNB, importations, indices de prix, etc. Important: Rarement indépendantes au court du temps complexifie l analyse. Différentes fréquences: annuel, trimestriel, mensuel, hebdomadaire, journalier, intra-journalier. Données très utilisées en macro-économie et en finance. Example: PRMINWGE.wf1. Econométrie approfondie p. 9/

10 Données de panel Série temporelle pour chaque unité/individu. Important: la même unité est observée plusieurs fois au court du temps. Example: WAGEPAN.wf1. Econométrie approfondie p. 10/

11 Rappels Modèle de régression simple: Chapitre 2 Econométrie approfondie p. 11/

12 Modèle de régression simple Objectif: estimer un modèle du type De manière générale: wage = β 0 + β 1 educ + u. (1) y = β 0 + β 1 x + u. (2) (??) est supposé tenir sur la population d intérêt. u est le terme d erreur (aléas) = facteurs non-observés autres que x qui affectent y. u et x sont des variables aléatoires. Interprétation Ceteris Paribus: Si u = 0 (autres facteurs inchangés) y = β 1 x. Econométrie approfondie p. 12/

13 Modèle de régression simple Pour estimer β 0 et β 1 et garder cette interprétation CP il faut faire certaines hypothèses. E(u) = 0: normalisation on ne perd rien. E(u x) = E(u): pour toute valeur de x, la moyenne des u correspondantes est la même. implique la non-corrélation (linéaire). Ex: wage = β 0 + β 1 educ + u E(abil 8) = E(abil 16). En combinant ces 2 hypothèses: E(u x) = E(u) = 0: hyp. moyenne cond. nulle. E(y x) = β 0 + β 1 x: fonction de régression de la population. Econométrie approfondie p. 13/

14 Estimation de β 0 et β 1 (x i,y i ) : i = 1,...,n = échantillon aléatoire de taille n tiré de la population. y i = β 0 + β 1 x i + u i, i. E(u) = 0 E(y β 0 β 1 x) = 0. E(u x) = 0 Cov. nulle entre u et x E[(y β 0 β 1 x)x] = 0. Pour obtenir ˆβ 0 et ˆβ 1 on va résoudre ce système en remplaçant E(.) par son équivalant empirique 1/n n i=1 (.). Econométrie approfondie p. 14/

15 Estimation de β 0 et β 1 n n 1 (y i ˆβ 0 ˆβ 1 x i ) = 0 (3) i=1 n n 1 [(y i ˆβ 0 ˆβ 1 x i )x i ] = 0 (4) i=1 ˆβ 0 = y ˆβ 1 x (5) n ˆβ i=1 1 = (x i x)(y i y) n i=1 (x i x) 2 si > 0. (6) Estimation de β 0 et β 1 par la méthode des moments. Econométrie approfondie p. 15/

16 Moindres carrés ordinaires (MCO) min b0,b 1 n i=1 (y i b 0 b 1 x i ) 2 2 équations de premier ordre : 2 2 n (y i ˆβ 0 ˆβ 1 x i ) = 0 (7) i=1 n [(y i ˆβ 0 ˆβ 1 x i )x i ] = 0 (8) i=1 ˆβ 0 = y ˆβ 1 x (9) n ˆβ i=1 1 = (x i x)(y i y) n i=1 (x i x) 2 si > 0. (10) Estimation de β 0 et β 1 par la méthode des MCO donne les même ˆβ 0 et ˆβ 1. Econométrie approfondie p. 16/

17 Propriétés des estimateurs MCO SLR=Simple Linear Regression. SLR.1 y = β 0 + β 1 x + u linéaire en les paramètres. SLR.2 (x i,y i ) : i = 1,...,n échantillon aléatoire de taille n tiré de la population. SLR.3 E(u x) = 0 moyenne conditionnelle nulle. Permet de dériver les propriétés des MCO conditionnellement aux valeurs de x i dans notre échantillon. Techniquement identique à supposer x i fixes dans des échantillons répétés (pas très réaliste). SLR.4 n i=1 (x i x) 2 0 variation dans les x. Théorème 2.1: Sous les hypothèses SLR.1 - SLR.4, E(ˆβ 0 ) = β 0 et E(ˆβ 1 ) = β 1. Econométrie approfondie p. 17/

18 Propriétés des estimateurs MCO SLR.5 V ar(u x) = σ 2 homoscédasticité. Théorème 2.2: Sous les hypothèses SLR.1 - SLR.5, V ar(ˆβ 0 ) = σ2 n 1 n i=1 x2 i n i=1 (x i x) 2 V ar(ˆβ 1 ) = σ 2 n i=1 (x i x) 2 Théorème 2.3: Sous les hypothèses SLR.1 - SLR.5, E(ˆσ 2 ) = σ 2, où ˆσ 2 = 1 n 2 n i=1 û2 i. Econométrie approfondie p. 18/

19 Rappels Modèle de régression multiple: Chapitre 3 Econométrie approfondie p. 19/

20 Modèle de régression multiple Objectif: estimer un modèle du type wage = β 0 + β 1 educ + β 2 exper + u. (11) De manière générale: y = β 0 + β 1 x β k x k + u. (12) OLS: min n b0,b 1,...,b k i=1 (y i b 0 b 1 x i1... b k x ik ) 2. Econométrie approfondie p. 20/

21 Modèle de régression multiple Exemple: y = β 0 + β 1 x 1 + β 2 x 2 + u. Comment obtenir β 1? Régresser x 1 sur x 2 : ˆx 1 = ˆα 0 + ˆα 1 x 2. Calculer ˆr 1 = x 1 ˆx 1. ˆβ 1 = n i=1 ˆr i1y i n i=1 ˆr2 i1. β 1 est bien l effet net de x 1 sur y, où net signifie après avoir tenu compte de l effet des autres variables. Econométrie approfondie p. 21/

22 Goodness-of-Fit Il est possible de décomposer la variabilité observée sur y, c-à-d SST n i=1 (y i y) 2, en 2 quantités: SSE n i=1 (ŷ i y) 2 : variabilité expliquée par le modèle; SSR n modèle. i=1 û2 i : variabilité non-expliquée par le SST = SSE + SSR. On peut donc définir une mesure de qualité de la régression (GoF): R 2 = SSE/SST compris entre 0 et 1. Econométrie approfondie p. 22/

23 Propriétés des estimateurs MCO MLR=Multiple Linear Regression. MLR.1 y = β 0 + β 1 x β k x k + u linéaire en les paramètres. MLR.2 (x 1i,...,x ki,y i ) : i = 1,...,n échantillon aléatoire de taille n tiré de la population. MLR.3 E(u x 1,...,x k ) = 0 moyenne conditionnelle nulle. MLR.4 n i=1 (x ji x) 2 0 j = 1,...,k et pas de relation linéaire parfaite entre les x j variation dans les x j et pas de collinéarité parfaite. Théorème 3.1: Sous les hypothèses MLR.1 - MLR.4, E(ˆβ j ) = β k j = 0,...,k. Econométrie approfondie p. 23/

24 Propriétés des estimateurs MCO MLR.5 V ar(u x 1,...,x k ) = σ 2 homoscédasticité. Théorème 3.2: Sous les hypothèses MLR.1 - MLR.5, V ar(ˆβ j ) = σ 2 (1 R 2 j ) n i=1 (x ij x j ) 2 où R 2 j est le R2 de le régression de x j sur les autres x (+ une constante). Théorème 3.3: Sous les hypothèses MLR.1 - MLR.5 (appelées hypothèses de Gauss-Markov), E(ˆσ 2 ) = σ 2, où ˆσ 2 = 1 n k 1 n i=1 û2 i. Théorème 3.4 où théorème de Gauss-Markov: Sous les hypothèses MLR.1 - MLR.5, ˆβ j est BLUE, i = 0,...,k. Econométrie approfondie p. 24/

25 Rappels Inférence: Chapitre 4 Econométrie approfondie p. 25/

26 Hypothèse de normalité Pour faire de l inférence statistique, il faut ajouter une hypothèse supplémentaire: MLR.6 u N(0,σ 2 ) et indépendant des x j normalité. Les hypothèses MLR.1 - MLR.6 sont appelées hypothèses classiques du modèle linéaire (CLM) = Gauss-Markov + normalité. CLM MCO à la variance minimale. Comment justifier cette hypothèse de normalité des résidus? Si u est la somme de beaucoup de facteurs non-observés différents, on peut appeler le théorème central limite pour justifier la normalité. Econométrie approfondie p. 26/

27 Théorème Central Limite Soit Y 1,Y 2,...,Y n un échantillon de variables aléatoires de moyenne µ et de variance σ 2. Z n = Y n µ σ/ n N(0,1). suit asymptotiquement une distribution Si Y χ 2 (1), µ = 1 et σ 2 = 2. Exemple. Econométrie approfondie p. 27/

28 Inférence Théorème 4.1: Sous les hypothèses MLR.1 - MLR.6, ˆβ j N(β j,v ar(ˆβ j )), i = 0,...,k, où V ar(ˆβ j ) = σ 2 (1 R 2 j ) n i=1 (x ij x j ) 2. Exemple. Théorème 4.2: Sous les hypothèses MLR.1 - MLR.6, ˆβ j β j t se(ˆβ j ) n k 1, i = 0,...,k, où se(ˆβ j ) = V ar(ˆβ j ) et σ 2 est remplacé par ˆσ 2. On peut donc tester H 0 : β j = a j contre H 1 : β j <,, > a j. Econométrie approfondie p. 28/

29 P-valeur P-valeur: Quelle est le plus petit niveau de significativité auquel H 0 serait rejeté. Comment la calculer? Prendre la t-stat et regarder à quel pourcentile elle correspond dans la distribution de Student appropriée. Rejeter H 0 si la P-Valeur < au seuil fixé (ex: 5%). Econométrie approfondie p. 29/

30 Tests multiples de restrictions linéaires Si H 0 : β j = 0 pour j 0, 1,...,k. Ex: H 0 : β 1 = β 2 = 0. et H 1 : H 0 n est pas vrai. 1) Estimer le modèle non contraint. 2) Estimer le modèle contraint. 3) Calculer la statistique F (SSR c SSR nc )/q SSR nc /(n k 1), où SSR dénote la somme des carrés des résidus et les indices c et nc signifient respectivement contraint et non-contraint. Sous H 0, F F q,n k 1, où F =Fisher. Rejet H 0, si F > c α, où c = F α q,n k 1. Econométrie approfondie p. 30/

31 Exercices récapitulatifs Exercice Exercice Exercice Econométrie approfondie p. 31/

32 Rappels propriétés asymptotiques des MCO: Chapitre 5 Econométrie approfondie p. 32/

33 Propriétés exactes des MCO Pour prouver le caractère non-biaisé et BLUE des MCO nous avons imposé des hypothèses assez fortes (MLR.1-MLR.5). Idem pour effectuer de l inférence statistique (MLR.6: normalité). Ces propriétés sont vraies quel que soit la taille de l échantillon ( n). On parle dès lors de propriété exacte, d échantillon fini, ou encore de petit échantillon. Econométrie approfondie p. 33/

34 Propriétés asymptotiques des MCO Dans certains cas, le rejet de certaines hypothèses ne signifie pas que les MCO sont invalides. Ex: non-normalité de u. En effet, les MCO peuvent être encore valides en grand échantillon sous des hypothèses plus faibles. Étudier les propriétés statistiques pour n grand = étudier les propriétés asymptotiques. Nouveau concept: CONVERGENCE. Econométrie approfondie p. 34/

35 Propriétés asymptotiques des MCO Pour rappel. Théorème 3.1: Sous les hypothèses MLR.1 - MLR.4, E(ˆβ j ) = β k j = 0,...,k. Pour rappel. MLR.3 E(u x 1,...,x k ) = 0 moyenne conditionnelle nulle. On a vu que E(u x 1 ) = 0 implique Cov(u,x 1 ) = 0. Définition: plim = Limite en probabilité = valeur vers laquelle un estimateur converge lorsque la taille de l échantillon tend vers l infini. Voir page 741. Hors, il est possible de montrer que: plim ˆβ 1 = β 1 + Cov(x 1,u) V ar(x 1 ) = β 1, si Cov(u,x 1 ) = 0. Econométrie approfondie p. 35/

36 Propriétés asymptotiques des MCO Il est possible de relâcher MLR.3 pour prouver tout de même que les MCO sont convergents. MLR.3 E(u) = 0 et Cov(x j,u) = 0 j = 1,...,k moyenne nulle et correlation nulle. Sous les hypothèses MLR.1 - MLR.2 - MLR.3 - MLR.4, ˆβ j est un estimateur convergent de β j, j = 1,...,k. Econométrie approfondie p. 36/

37 Normalité asymptotique La normalité ne joue aucun rôle dans le caractère non-biasés des MCO ni dans leur caractère BLUE. Par contre, pour effectuer de l inférence statistique nous avons supposé que u N(0,σ 2 ) et donc que la distribution de y x 1,...,x k est normale. distribution symétrique autour de sa moyenne. peut prendre des valeurs sur R. plus de 95% des observations sont comprises entre 2 écart-types. Econométrie approfondie p. 37/

38 Normalité asymptotique Devons nous abandonner les t-stats si u n est pas normalement distribué? Non: on fait appel au théorème central limite pour conclure que les MCO satisfont la normalité asymptotique. Si n grand, ˆβ j est approximativement N(β j,v ar(ˆβ j )). Illustration via une Simulation de Monte-Carlo: Prg, Output n=2000,output n=30. Econométrie approfondie p. 38/

39 Rappels Hétéroscédasticité: Chapitre 8 Econométrie approfondie p. 39/

40 Conséquences de l hétéroscédasticité Une fois de plus l hétéroscédasticité n a pas d influence sur le caractère non-biaisé ou convergent des MCO. Par contre la formule traditionnelle de V ar(ˆβ j ) donne un estimateur biaisé de la variance des estimateurs si l hypothèse d homoscédasticité est violée. Inférence incorrecte si on utilise cette formule. MCO ne sont plus BLUE. Solution 1: Corriger cette formule Écart-types robustes à l hétéroscédasticité (White, 1980). Solution 2: Déterminer la source de cette hétéroscédasticité et la prendre en compte dans l estimation Moindres Carrés Pondérés. Econométrie approfondie p. 40/

41 Régression avec des séries temporelles: Chapitre 10 Econométrie approfondie p. 41/

42 Séries temporelles Les séries chronologiques diffèrent des séries cross-section pour plusieurs raisons: l ordre (temporel) importe; le passé influence souvent le futur; la notion d échantillon aléatoire est plus discutable car on n a qu une seule réalisation (sauf si on pense que des conditions initiales auraient donné une réalisation ). Example: Phillips.wf1. Question: Peut-on toujours utiliser les MCO avec ces séries? Econométrie approfondie p. 42/

43 Séries temporelles Il y a deux types principaux de modèles de séries temporelles simples: les modèles statiques du type: y t = β 0 + β 1 z t + u t,t = 1,...,n. les modèles dynamiques du type: y t = α 0 + δ 0 z t + δ 1 z t δ q z t q + u t,t = 1,...,n. Econométrie approfondie p. 43/

44 Modèles statiques y t = β 0 + β 1 z t + u t,t = 1,...,n. y t = β 1 z t si u t = 0 Effet immédiat. Example 1. Courbe de Phillips (annuel): inf t = β 0 + β 1 unem t + u t. Example 2. Consommation de tabac (mensuel): ConsTabac t = µ 0 + µ 1 DepPubl t + u t. Econométrie approfondie p. 44/

45 Modèles dynamiques FDL(2): y t = α 0 + δ 0 z t + δ 1 z t 1 + δ 2 z t 2 + u t,t = 1,...,n. Supposons que z = c, observation avant t. En t z = c + 1. En t + 1,t + 2,...,n z = c. Pour simplifier supposons que u t = 0. Econométrie approfondie p. 45/

46 Modèles dynamiques: temporaire y t 1 y t y t+1 = α 0 + δ 0 c + δ 1 c + δ 2 c = α 0 + δ 0 (c + 1) + δ 1 c + δ 2 c = α 0 + δ 0 c + δ 1 (c + 1) + δ 2 c y t+2 = α 0 + δ 0 c + δ 1 c + δ 2 (c + 1) y t+3 = α 0 + δ 0 c + δ 1 c + δ 2 c Multiplicateurs d impact Après un changement temporaire d une unité de z (c-à-d z = 1) y t y t 1 = δ 0 = effet immédiat sur y. y t+1 y t 1 = δ 1 = effet dans 1 période sur y. y t+2 y t 1 = δ 2 = effet dans 2 périodes sur y. Econométrie approfondie p. 46/

47 Modèles dynamiques: permanente y t 1 y t y t+1 = α 0 + δ 0 c + δ 1 c + δ 2 c = α 0 + δ 0 (c + 1) + δ 1 c + δ 2 c = α 0 + δ 0 (c + 1) + δ 1 (c + 1) + δ 2 c y t+2 = α 0 + δ 0 (c + 1) + δ 1 (c + 1) + δ 2 (c + 1) Multiplicateur de long-terme Après un changement permanent d une unité de z (c-à-d z = 1) y t y t 1 = δ 0 = effet immédiat sur y. y t+1 y t 1 = δ 0 + δ 1 = effet dans 1 période sur y. y t+2 y t 1 = δ 0 + δ 1 + δ 2 = effet dans 2 périodes sur y. q i=0 δ i = multiplicateur de long-terme. Econométrie approfondie p. 47/

48 Propriétés des MCO Nous allons montrer que les MCO sont encore valables avec des séries temporelles et faire le parallèle avec les séries cross-section. Hypothèses de base: MLR.1 y = β 0 + β 1 x β k x k + u linéaire en les paramètres. TS.1 y t = β 0 + β 1 x t β k x tk + u t linéaire en les paramètres. Ex: x t3 = salaire t 2. MLR.2 (x 1i,...,x ki,y i ) : i = 1,...,n échantillon aléatoire de taille n tiré de la population. Pas nécessaire. Econométrie approfondie p. 48/

49 Propriétés des MCO MLR.3 E(u x 1,...,x k ) = 0 moyenne conditionnelle nulle. TS.2 E(u t X) = 0 t moyenne conditionnelle nulle étant donné les variables explicatives t = exogénéité stricte. implique exogénéité contemporaine (hypothèse plus faible) : E(u t x t ) = 0). Pour des séries cross-section, pas nécessaire de vérifier E(u t X) = 0 t, c-à-d Corr(u i,x j ) pour i j car MLR.2.! Ne dit rien sur Corr(u t,u s ) ou Corr(y t,y s ) pour t s! Econométrie approfondie p. 49/

50 Causes du rejet de TS.2 Modèle statique simple: y t = β 0 + β 1 z t + u t. TS.2 Corr(u t,z t ) = 0 et Corr(u t,z s ) = 0 t s. Variables omises z t 1 Corr(u t,z t 1 ) 0. Erreurs de mesure dans des variables exogènes. Corr(u t,z t+1 ) 0. Ex: mrdrte t = β 0 + β 1 polpc t + u t où mrdrte = taux de criminalité dans une ville et polpc = nombre de policiers par personne. Quand + mrdrte t non expliquée + u t. Si dans ce cas la ville engage plus de policiers ( + polpc t ) corr(polpc t+1,u t ) > 0. Econométrie approfondie p. 50/

51 Propriétés des MCO MLR.4 n i=1 (x ji x) 2 0 j = 1,...,k et pas de relation linéaire parfaite entre les x j variation dans les x j et pas de collinéarité parfaite. TS.3 Pas de variable explicative constante et pas de collinéarité parfaite. Théorème 10.1: Sous les hypothèses TS.1 - TS.3, E(ˆβ j ) = β j j = 0,...,k (conditionnellement à X). Econométrie approfondie p. 51/

52 Propriétés des MCO MLR.5 V ar(u x 1,...,x k ) = σ 2 homoscédasticité. TS.4 V ar(u t X) = V ar(u) = σ 2 t = 1,...,n homoscédasticité. Exemple de violation: NASDAQ, données journalières (+ de 4000 observations). TS.5 Corr(u t,u s X) = 0, t s pas de corrélation sérielle. Exemple de violation: Corr(u t,u t 1 ) = 0.5. Théorème 10.2: Sous les hypothèses TS.1 - TS.5 (appelées hypothèses de Gauss-Markov des séries σ temporelles), V ar(ˆβ j ) = 2 (1 Rj 2) n t=1 (x tj x j, où R 2 ) 2 j est le R 2 de la régression de x j sur les autres x (+ une cst). Econométrie approfondie p. 52/

53 Propriétés des MCO Théorème 10.3: Sous les hypothèses TS.1 - TS.5, E(ˆσ 2 ) = σ 2, où ˆσ 2 = 1 n k 1 n t=1 û2 t. Théorème 10.4 où théorème de Gauss-Markov: Sous les hypothèses TS.1 - TS.5, ˆβ j est BLUE, i = 0,...,k (conditionnellement à X). même propriétés qu avec des séries cross-section. Pour effectuer de l inférence statistique il faut également supposer: MLR.6 u N(0,σ 2 ) et indépendant des x j normalité. TS.6 u N(0,σ 2 ) et indépendant de X normalité. L inférence classique est d application. Econométrie approfondie p. 53/

54 Exemple 10.2 et exercice 10.7 En utilisant la base de données INTDEF.wf1, estimez le modèle de tx d intérêt suivant: i3 t = α 0 + α 1 inf t + α 2 def t + u t, où i3 est le tx d intérêt obligataire à 3 mois, inf est le tx d inflation annuel basé sur l indice des prix à la consommation et def est le déficit budgétaire en % du PNB. En Octobre 1979, la FED a changé sa politique pour modifier la masse monétaire en utilisant directement l instrument du tx d intérêt. Comment tenir compte de cette information? Est-ce que cela change les résultats? Econométrie approfondie p. 54/

55 Trend linéaire Beaucoup de séries ont un trend. Ex: Output par heure aux USA (47-87). Modèle du type: y t = α 0 + α 1 t + e t, t = 1,...,n. Quand e t = 0, y t = y t y t 1 = α 1. Ceteris paribus, α 1 mesure la y t due au passage du temps. E(y t ) = α 0 + α 1 t. Croissant ou décroissant en fonction de α 1. V ar(y t ) = V ar(e t ). Le trend n a pas d effet sur la variance de y t. On appelle ce type de trend: trend linéaire. Econométrie approfondie p. 55/

56 Trend exponentiel Beaucoup de séries sont mieux représentées par des trend exponentiels. Ex: Série mensuelle représentant le nombre de demandeurs d emploi dans le canton d Anderson dans l Indiana sur la période à Figures: Chômeurs et log(chômeurs). Appelle plutôt une modélisation du type log(y t ) = β 0 + β 1 t + e t, t = 1,...,n. comme log(y t ) y t y t 1 y t 1 pour log(y t ) petit, log(y t ) = β 1 est approximativement le taux de croissance moyen par période de y t. Econométrie approfondie p. 56/

57 Trend quadratique Autre modèle: y t = α 0 + α 1 t + α 2 t 2 + e t, t = 1,...,n. y t t = α 1 + 2α 2 t. Si α 1 > 0 et α 2 < 0, le trend a une forme en bosse. Econométrie approfondie p. 57/

58 Exemple Données annuelles ( ) sur l investissement immobilier (invpc) et sur un indice des prix immobilier (price, 1982 = 1). Graphique des données. Modèle simple sans trend. L élasticité Investissement-Indice de prix est très élevée: et statistiquement > 0. Modèle simple avec trend. L élasticité Investissement-Indice de prix est négative mais non significative. Par contre le trend est significatif et implique environ une hausse de 1% par an de invpc. De plus le R 2 est passé de à relation fallacieuse expliquée par un trend commun, c-à-d l existence d une variable omise qui explique l évolution conjointe des deux séries. Econométrie approfondie p. 58/

59 Autre interprétation Modèle estimé: ŷ t = ˆβ 0 + ˆβ 1 x t1 + ˆβ 2 x t2 + ˆβ 3 t. Il est facile de montrer que l on peut obtenir également ˆβ 1 et ˆβ 2 de cette manière. Régresser par MCO: y t sur cst et trend; sauver les résidus: y t. x t1 sur cst et trend; sauver les résidus: x t1. x t2 sur cst et trend; sauver les résidus: x t2. Régresser par MCO y t sur x t1 et x t2 constante). (avec ou sans Revenons à l exemple précédant. Graphiques log(invpc) et log(price). Important: le R 2 = sur les variables détrendées, log(price) n explique rien de l évolution de Econométrie approfondie p. 59/ log(invpc).

60 Séries temporelles (plus) avancées: Chapitre 11 Econométrie approfondie p. 60/

61 Rappels Nous avons étudié les propriétés des MCO en échantillon fini. Nous avons obtenu les même propriétés avec des séries temporelles qu avec des séries cross-section mais au prix d hypothèses très fortes. Nous allons tenter de relâcher certaines hypothèses comme celle d exogénéité stricte, hypothèse violée si par exemple X comprend y t i avec i > 0. On ne pourra plus étudier le comportement en échantillon fini des MCO mais bien le comportement asymptotique (n grand). On va devoir introduire pour cela 2 nouveaux concepts: la stationnarité et la dépendance faible. Econométrie approfondie p. 61/

62 Stationnarité Définition formelle: Le processus {x t : t = 1, 2,...} est strictement stationnaire si pour chaque collection d indices de temps 1 t 1 < t 2 <... < t m, la distribution jointe de (x t1,x t2,...,x tm ) est la même que la distribution jointe de (x t1 +h,x t2 +h,...,x tm +h), entier h 1. Les x t peuvent être corrélés mais la corrélation doit être constante. Exemple de processus non-stationnaire: y t = α 0 + α 1 t + e t, t = 1,...,n et e t iid(0, 1). E(y t ) = α 0 + α 1 t. Par contre, y t α 0 α 1 t est stationnaire. Il est très difficile de tester l hypothèse de stationnarité. Econométrie approfondie p. 62/

63 Processus Covariance-stationnaire Définition: Un processus stochastique {x t : t = 1, 2,...} avec second moment fini [E(x 2 t ) < ] est covariance-stationnaire si: i) E(x t ) est constante; ii) V ar(x t ) est constante; iii) t,h 1,Cov(x t,x t+h ) dépend seulement de h et non de t. implique uniquement les 2 premiers moments. Si un processus stationnaire a E(x 2 t ) < il est covariance-stationnaire. L inverse n est pas vrai. Exemples : Rejet et non rejet de l hypothèses de covariance-stationnarité. Econométrie approfondie p. 63/

64 Dépendance faible Définition 1: Un processus stationnaire {x t : t = 1, 2,...} est faiblement dépendant si x t et x t+h sont ± indépendant au fur et à mesure que h. Définition 2: Un processus covariance-stationnaire {x t : t = 1, 2,...} est faiblement dépendant si Corr(x t,x t+h ) 0 suffisamment rapidement si h. Cette hypothèse remplace celle d échantillon aléatoire permettant au théorème centrale limite et à la loi des grands nombres de s appliquer aux séries temporelles. Econométrie approfondie p. 64/

65 Exemple: MA(1) MA(1) : x t = e t + α 1 e t 1, où e t i.i.d.(0,σ 2 e). Corr(x t,x t+1 ) = α 1 1+α 2 1. Corr(x t,x t+h ) = 0 h > 1. M A(1) est faiblement dépendent. Exemple de processus M A(1). Econométrie approfondie p. 65/

66 Exemple: AR(1) AR(1) : y t = ρ 1 y t 1 + e t, où e t i.i.d.(0,σ 2 e). Si ρ 1 < 1 Corr(y t,y t+h ) = ρ h 1 h 1. AR(1) est faiblement dépendent si ρ 1 < 1 car dans ce cas, ρ h 1 0 si h. Exemple de processus AR(1) stable. Voir les détails mathématiques dans le bouquin. Econométrie approfondie p. 66/

67 Propriétés asymptotiques des MCO Nous allons montrer que les MCO sont encore valables avec des hypothèses plus faibles que celles postulées au Chapitre 10. Hypothèses de base: TS.1 y t = β 0 + β 1 x t β k x tk + u t linéaire en les paramètres. TS.1 y t = β 0 + β 1 x t β k x tk + u t linéaire en les paramètres et (x t,y t ) : t = 1, 2,... est stationnaire et faiblement dépendant. Econométrie approfondie p. 67/

68 Propriétés asymptotiques des MCO TS.2 E(u t X) = 0 t moyenne conditionnelle nulle étant donné les variables explicatives t = exogénéité stricte. TS.2 E(u t x t ) = 0 moyenne conditionnelle nulle étant donné les variables explicatives contemporaines = exogénéité contemporaine implique que E(u t ) = 0 et Cov(x tj,u t ) = 0, j = 1,...,k. Econométrie approfondie p. 68/

69 Propriétés asymptotiques des MCO TS.3 Pas de variable explicative constante et pas de collinéarité parfaite. TS.3 Idem. Théorème 11.1: Sous les hypothèses TS.1, TS.2 et TS.3, plimˆβ j = β j j = 0,...,k. AR(1): y t = β 0 + β 1 y t 1 + u t, où E(u t y t 1,y t 2,...) = 0. E(y t y t 1,y t 2,...) = E(y t y t 1 ) = β 0 + β 1 y t 1. seulement y t 1 affecte la valeur espérée de y t. la valeur espérée de y t est une fonction linéaire de y t 1. Econométrie approfondie p. 69/

70 Estimation du modèle AR(1) Comme x t contient seulement y t 1, E(u t y t 1,y t 2,...) = 0 implique que l hypothèse TS.2 tient. Par contre TS.2 ne tient pas. En effet cette hypothèse implique que t, u t est non corrélé avec x 1,...,x t,...,x n. Ceci est faux pour un processus AR(1) car Cov(x t+1,u t ) = Cov(y t,u t ) = Cov(β 0 + β 1 y t 1 + u t,u t ) = β 2 1 Cov(y t 1,u t ) + Cov(u t,u t ) = 0 + σ 2 > 0, alors que Cov(y t 1,u t ) = 0 exogénéité contemporaine. Pour que l hypothèse de dépendance faible tienne il faut que β 1 < 1. Théorème 11.1: Convergence des MCO. Illustration: Modèle classique et Modèle AR(1). Econométrie approfondie p. 70/

71 Propriétés asymptotiques des MCO TS.4 V ar(u t X) = V ar(u) = σ 2, t = 1,...,n homoscédasticité. TS.4 V ar(u t x t ) = σ 2, t = 1,...,n homoscédasticité contemporaine. TS.5 Corr(u t,u s X) = 0, t s pas de corrélation sérielle. TS.5 E(u t u s x t, x s ) = 0, t s pas de corrélation sérielle. En pratique on omet souvent le conditionnement sur x t et x s et on vérifie que u t et u s sont non-corrélés. Econométrie approfondie p. 71/

72 Propriétés asymptotiques des MCO Théorème 11.2: Sous les hypothèses TS.1 - TS.5, les estimateurs MCO sont asymptotiquement normalement distribués. De plus, les écart-types standards sont asymptotiquement valides ainsi que les t, F et LM tests. Illustration: Modèle classique et Modèle AR(1). Exemple: Tester l hypothèse d efficience des marchés. y t est le rendement hebdomadaire en % (le mercredi) du New York Stock Exchange composite index. Une forme faible de l hypothèse d efficience des marché stipule que l information publique disponible en t 1 ne doit pas permettre pour prédire y t E(y t y t 1,y t 2,...) = E(y t ). Estimer un AR(q) et tester H 0 : coefficient AR(q) sont nuls. Econométrie approfondie p. 72/

73 Séries temporelles très persistantes Beaucoup de séries chronologiques sont très persistantes, ce qui peut mener au rejet de l hypothèse de dépendance faible évoquée plus haut. L exemple le plus courant est celui d une marché aléatoire. y t = y t 1 + e t,t = 1, 2,..., où e t iid(0,σ 2 e). AR(1) avec ρ 1 = 1. y t = e t + e t e 1 + y 0. E(y t ) = E(e t ) + E(e t 1 ) E(e 1 ) + E(y 0 ). E(y t ) = E(y 0 ), t 1. V ar(y t ) = V ar(e t ) + V ar(e t 1 ) V ar(e 1 ) + V ar(y 0 ) = tσ 2 e. Econométrie approfondie p. 73/

74 Séries temporelles très persistantes Persistance? y t+h = e t+h + e t+h e t+1 + y t. E(y t+h y t ) = y t, h 1. Alors que pour un AR(1) : E(y t+h y t ) = ρ h 1 y t. Corr(y t,y t+h ) = t/(t + h) 1 pour t grand. une marche aléatoire n est pas covariance-stationnaire. une marche aléatoire n est pas faiblement dépendante. Illustration. Econométrie approfondie p. 74/

75 Exemple de marche aléatoire 14 Taux d intérêt US obligataire à 3 mois Econométrie approfondie p. 75/

76 Implication économique Si y est faiblement dépendant, une de politique économique affectant y (ex: PNB) aujourd hui aura peu d effet dans quelques années. Par contre, si y suit une marche aléatoire (ou plus généralement a une racine unitaire, c-à-d ρ 1 = 1), une de politique économique affectant y aujourd hui aura un effet important dans plusieurs années. Tester la présence d une racine unitaire a donc une implication économique importante. Econométrie approfondie p. 76/

77 Marche aléatoire avec tendance (drift) y t = α 0 + y t 1 + e t : AR(1) avec constante. y t = α 0 t + e t + e t e 1 + y 0. E(y t ) = α 0 t si E(y 0 ) = 0. E(y t+h y t ) = α 0 h + y t, h 1. V ar(y t ) = tσe. 2 Exemple de marche aléatoire avec tendance. Comment détecter une RU? Econométrie approfondie p. 77/

78 Inspection Visuelle 180 NYSE stock price index Econométrie approfondie p. 78/

79 Correlogramme 1.0 ACF NYSE stock price index Econométrie approfondie p. 79/

80 Difficile de distinguer RU et trend 100 y t = t+e t ACF y t Econométrie approfondie p. 80/

81 Tester la présence d une RU Modèle AR(1) : y t = α + ρy t 1 + e t. y 0 est supposé observé et E(e t y t 1,y t 2,...,y 0 ) = 0. RU si ρ = 1 H 0 : ρ = 1 et H 1 : ρ < 1. Notons que: y t y t 1 = α + (ρ 1)y t 1 + e t. y t = α + θy t 1 + e t. RU si H 0 : θ = 0 et H 1 : θ < 0. Problème sous H 0, y t 1 n est pas faiblement dépendant et donc les t-stats n ont pas une distribution standard (théorème centrale limite pas applicable, même pour n grand). Il faut utiliser des valeurs critiques tabulées par Dickey Fuller (1979). Econométrie approfondie p. 81/

82 Tester la présence d une RU Valeurs critiques asymptotiques pour un test de RU avec constante mais sans trend: α 1% 2.5% 5% 10% Valeur critique Exemple: Taux d intérêt US obligataire à 3 mois. Notez que à 5% la valeur critique traditionnelle pour n grand est contre Limite: dans le test DF usuel, on suppose sous H 0 que y t n a pas d autocorrélation. Econométrie approfondie p. 82/

83 Test ADF Le test ADF (Augmenté) généralise le test de DF: y t = α + θy t 1 + γ 1 y t γ p y t p + e t. Les valeurs critiques sont les mêmes que le test de DF. Les t-stats de γ 1,...,γ p sont standards asymptotiquement. Le F-test γ 1 =... = γ p = 0 est valide asymptotiquement. Inclure le bon nombre de lags est important car cela pourrait affecter la fiabilité du test de RU. En effet, les valeurs critiques sont calculées en supposant que toute la dynamique de y t a été modélisée. Exemple: Taux d intérêt US obligataire à 3 mois. Econométrie approfondie p. 83/

84 Test ADF avec trend Nous avons évoqué le fait qu il est parfois difficile de distinguer RU et tendance. une série peut donc être stationnaire autour d un trend, c-à-d y t ˆδt est faiblement dépendant. Il est donc important d inclure un trend dans le test ADF si celui-ci est apparent (visuellement). Le test ADF (Augmenté) généralise le test de DF: y t = α + δt + θy t 1 + γ 1 y t γ p y t p + e t. Sous H 0 : θ = 0 et sous H 1 : y t est stationnaire autour d un trend. Econométrie approfondie p. 84/

85 Test ADF avec trend Les valeurs critiques sont différentes. Valeurs critiques asymptotiques pour un test de RU avec constante et avec trend: α 1% 2.5% 5% 10% Valeur critique Le t-stat relatif au trend n a pas une distribution standard. Exemple: Taux d intérêt US obligataire à 3 mois. Il y a beaucoup d autres tests de RU qui ont tous leurs avantages et inconvénients. Econométrie approfondie p. 85/

86 Que faire si y t a une RU? Si y t = α + y t 1 + e t y t y t y t 1 = α + e t. Si par contre y t est stationnaire, y t est dit Intégré d ordre 1 ou I(1) et y t est dit Intégré d ordre 0 ou I(0). Si l application le permet, on peut donc estimer par MCO un modèle sur y t. Dans beaucoup d applications économiques, on définit des rendements en %: r t = 100 log(y t ) 100 y t y t 1 y t 1. Si différentier les séries n est pas possible de part la nature de l application, on peut avoir recourt à des techniques plus avancées connues sous le nom Cointégration (voir section 18.4), permettant de modéliser y t et non r t. Qu est-ce qu une régression fallacieuse (ou spurious regression)? Econométrie approfondie p. 86/

87 Corrélation sérielle et hétéroskedasticité: Chapitre 12 Econométrie approfondie p. 87/

88 Biais des MCO et autocorrélation Supposons que y t = β 0 + β 1 x t + u t. Supposons que le terme d erreur suit un AR(1) : u t = ρu t 1 + e t avec ρ < 1 et e t iid(0,σ 2 e). Chapitre 10: TS.1-TS.3 MCO non-biaisés pour autant que x soit strictement exogène. Chapitre 11: TS.1 -TS.3 MCO consistant pour autant que y t soit faiblement dépendant et E(u t x t ) = 0. Rien n est dit sur le fait que u t ne puisse pas suivre un AR(1). Par contre les MCO ne sont plus BLUE car violation de TS.5 et TS.5. Econométrie approfondie p. 88/

89 Efficience-Inférence des MCO Estimation du modèle y t = β 0 + β 1 x t + u t par MCO, où u t supposé iid(0,σ 2 ) et pour simplifier x = 0. Rappelons que u t suit en réalité un AR(1). ˆβ 1 = β 1 + SSTx 1 n i=1 x tu t, où SST x = n i=1 x2 t. V ar(ˆβ 1 ) = SST 2 x = SST 2 x = V ar( n x t u t ) i=1 n x 2 tv ar(u t ) + 2 i=1 σ 2 SST x + 2 σ2 SST 2 x n 1 n t t=1 j=1 n 1 t=1 ρ j x t x t+j n t j=1 x t x t+j E(u t u t+j ) Econométrie approfondie p. 89/

90 Efficience-Inférence des MCO La formule traditionnelle ignore le second terme. Si ρ > 0 on sous-estime V ar(ˆβ 1 ). Si ρ < 0 on sur-estime V ar(ˆβ 1 ). Question: Supposons que u t = e t + αe t 1. Montrez que la formule traditionnelle pour calculer V ar(ˆβ 1 ) est incorrecte si α 0. Econométrie approfondie p. 90/

91 Tester la présence d autocorrélation Dans le modèle général: y t = β 0 + β 1 x t β k x tk + u t comment tester la présence de corrélation sérielle? Deux types de tests: 1. Tests basés sur l hypothèse que X est strictement exogène: t-test ou DW. 2. Tests basés sur l hypothèse que X n est pas strictement exogène. Econométrie approfondie p. 91/

92 Si X est strictement exogène Supposons que y t = β 0 + β 1 x t + u t. Nous voulons tester si le terme d erreur suit un AR(1) : u t = ρu t 1 + e t avec ρ < 1. H 0 : ρ = 0. Développons tout d abord un test valide quand n est grand et quand X est strictement exogène. Hypothèses supplémentaires disant en quelque sorte que e t est iid: E(e t u t 1,u t 2,...) = 0 et V ar(e t u t 1 ) = V ar(e t ) = σ 2 e. Si les u t étaient observés on pourrait utiliser le Théorème 11.2 pour valider l utilisation asymptotique des t-tests dans la régression u t = ρu t 1 + e t. Que ce passe-t-il si on remplace u t par û t? A noter que û t dépend de ˆβ 0 et de ˆβ 1. Econométrie approfondie p. 92/

93 Marche à suivre pour le t-test Estimer y t = β 0 + β 1 x t + u t et obtenir û t. Estimer û t = ρû t 1 + e t. Utiliser un t-test pour tester H 0 : ρ = 0 contre H 1 : ρ < > 0. Econométrie approfondie p. 93/

94 Test de Durbin-Watson Le test de Durbin-Watson est une autre test pour tester la corrélation sérielle d ordre 1 sous l hypothèse que X est strictement exogène. La statistique DW = n t=2 (û t û t 1 ) 2 n t=1 û2 t d une régression du type y t = β 0 + β 1 x 1t beta k x kt + u t. Il est facile de montrer que DW 2(1 ˆρ)., où û t est le résidu Durbin et Watson (1951) ont dérivé la distribution de DW conditionnellement à X sous l hypothèse que les hypothèses du modèle linéaire classique sont vérifiées (incluant la normalité). La distribution de DW dépend de n,k, et du fait qu on a inclut une constante ou pas. Econométrie approfondie p. 94/

95 Test de Durbin-Watson Notons que n t=2 (û t û t 1 ) 2 = n t=2 û2 t + n t=2 û2 t 1 2 n t=2 ûtû t 1. Si ˆρ = 1 DW = 0. Si ˆρ = 1 DW = 4. Si ˆρ = 0 DW = 2. H 0 : ρ = 0 contre généralement H 1 : ρ > 0. Durbin et Watson (1951) reportent des valeurs critiques inférieures d L et supérieures d U. Si d L DW d U, on ne rejette pas H 0. La plupart des logiciels économétriques reportent DW mais pas les valeurs critiques. Econométrie approfondie p. 95/

96 Table de Durbin-Watson pour H 1 : ρ > 0 Econométrie approfondie p. 96/

97 Si X n est pas strictement exogène Durbin (1970 propose un autre test valable si X n est pas strictement exogène, par exemple si le modèle contient y t 1 comme variable explicative. i) Estimer le modèle y t = β 0 + β 1 x t β k x tk + u t et obtenir û t, t = 1, 2,...,n. ii) Estimer le modèle û t = γ 0 +γ 1 x t γ k x tk +ρû t 1, t = 2, 3,...,n et obtenir ˆρ ainsi que tˆρ. iii) Utiliser tˆρ de la manière usuelle pour tester H 0 : ρ = 0 contre H 1 : ρ < > 0. On régresse û t sur x t et û t 1 et donc on permet à chaque x tj d être corrélé avec u t 1. tˆρ a approximativement une distribution en t si n est grand. Econométrie approfondie p. 97/

98 Tester un AR(q) i) Estimer le modèle y t = β 0 + β 1 x t β k x tk + u t et obtenir û t, t = 1, 2,...,n. ii) Estimer le modèle û t = γ 0 + γ 1 x t γ k x tk + ρ 1 û t ρ q û t q, t = q + 1,q + 2,...,n. iii) Effectuer le F-test suivant H 0 : ρ 1 =... = ρ q = 0 contre H 1 : un des ρ j < > 0, j = 1,...,q. Si les x t sont supposés strictement exogènes, ont peut les omettre dans les étapes i) et ii). A noter que ces tests supposent V ar(u t x t,u t 1,...,u t q ) = σ 2. Il existe une version de ces tests robuste à l hétéroskedasticité comme on le verra plus loin. Econométrie approfondie p. 98/

99 Tester un AR(q) Une alternative a F -test est d utiliser un Lagrange Multiplier (LM) Test: LM = (n q)r 2 û, où R 2 û est le R2 de la régression û t = γ 0 + γ 1 x t γ k x tk + ρ 1 û t ρ q û t q, t = q + 1,q + 2,...,n. Sous H 0,LM χ 2 q asymptotiquement. Ce test est connu sous le nom de test de Breusch-Godfrey. Il est test est disponible en Eviews (avec le F -test). Exemple: Taux d intérêt US obligataire à 3 mois. ci3 t = α 0 + α 1 ci3 t 1. Econométrie approfondie p. 99/

100 Correction pour corrélation sérielle Si on détecte de la corrélation sérielle, on peut modifier le modèle initial pour tenter d obtenir un modèle dynamiquement complet (ex: AR(1) AR(2)). Dans certains cas nous ne sommes pas intéressé par modéliser cette dynamique l intérêt réside plutôt dans les autres variables incluses dans le modèle. Mais l inférence est compromise Que faire? Calculer des écart-types robustes à n importe quelle forme de corrélation sérielle. Econométrie approfondie p. 100/

101 Écart-types robustes Considérons le modèle y t = β 0 + β 1 x t β k x tk + u t, t = 1,...,n. Comment obtenir un écart-type pour ˆβ 1 robuste à la corrélation sérielle? x t1 = δ 0 + δ 2 x t δ k x tk + r t, où E(r t ) = 0 et Corr(r t,x tj ) = 0, j 2. Il est possible de montrer que Avar(ˆβ 1 ) = V ar ( n où Avar dénote la variance asymptotique. ( n i=1 r tu t) i=1 E(r2 t )) 2, Sous l hypothèse TS.5, a t r t u t est non corrélé sériellement et donc la formule traditionnelle de V ar(ˆβ 1 ) est valide. Par contre si TS.5 ne tient pas, Avar(ˆβ 1 ) doit tenir compte de la corrélation entre a t et a s t s. Econométrie approfondie p. 101/

102 Écart-types robustes Newey et West (1987) et Wooldridge (1989) ont montré que Avar(ˆβ 1 ) peut être estimé de la manière suivante. i) Estimer par MCO y t = β 0 + β 1 x t β k x tk + u t, t = 1,...,n. se(ˆβ 1 ) dénote l écart-type de ˆβ 1 et ˆσ l écart-type de û t. ii) Estimer la régression auxiliaire: x t1 = δ 0 + δ 2 x t δ k x tk + r t. iii) Calculer â t = ˆr t û t, t = 1,...,n. iv) Pour une valuer g > 0 donnée, calculer: ˆv = n t=1 â2 t + 2 g h=1 [1 h/(g + 1)]( n t=h+1 âtâ ) t h. g contrôle la quantité" de corrélation sérielle que nous permettons. Econométrie approfondie p. 102/

103 Écart-types robustes Ex: g = 1, ˆv = n t=1 â2 t + n t=2 âtâ t 1. v) L écart-type robuste à la corrélation sérielle de ˆβ 1 est: se (ˆβ 1 ) = [se(ˆβ 1 )/ˆσ 2 ] ˆv. On peut montrer que cet estimateur est aussi robuste à toute forme d hétéroskedasticité cas plus général de ce qui est exposé au Chapitre 8. Comment choisir g? La théorie nous dit que g doit croître avec n. Econométrie approfondie p. 103/

104 Choix de g Certains travaux ont suggéré pour: - des données annuelles g = 1, 2; - des données trimestrielles g = 4, 8; - des données mensuelles g = 12, 24. Newey et West (1987) recommandent de prendre la partie entière de 4(n/100) 2/9 implémenté en Eviews. Exemple: Taux d intérêt US obligataire à 3 mois. ci3 t = α 0 + α 1 ci3 t 1. Econométrie approfondie p. 104/

105 Hétéroscédasticité Pour beaucoup de séries temporelles, l hypothèse TS.4 ou TS.4 d homoscédasticité est violée. Exemple: Rendements journaliers du NYSE n affecte pas le caractère non-biaisé ou convergent des MCO mais invalide l inférence statistique traditionnelle. Il existe deux manières d aborder le problème lié à l hétéroscédasticité. i) Corriger les écart-types pour effectuer de l inférence correctement. ii) Modéliser la dynamique présente dans la variance. Econométrie approfondie p. 105/

106 Écart-types robustes à la White (1980) White (1980) propose une méthode permettant de rendre les écart-types robustes à toute forme d hétéroscédasticité. offre une solution intéressante, pour autant que l intérêt ne se porte que sur la modélisation de la moyenne conditionnelle. Eviews, ainsi que beaucoup d autres logiciels économétriques, offre cette option. Il est possible de montrer que la formule de White (1980) est un cas particulier de la formule de Newey et West (1987) qui permet de tenir compte également d une possible autocorrélation des résidus. Exemple: AR(1) sur NYSE Econométrie approfondie p. 106/

107 Tester la présence d hétéroscédasticité Avant de modéliser la dynamique présente dans la variance, il est judicieux de tester la présence d hétéroscédasticité afin d avoir une meilleure idée de la spécification à adopter. Pour appliquer les tests présentés ci-dessous il faut supposer que les résidus u t sont non corrélé sériellement tester avant. Test de Breusch-Pagan: u 2 t = δ 0 + δ 1 x t δ k x tk + v t ; H 0 : δ 1 =... + δ k = 0. Pour utiliser un F -test, il faut que les écart-types des MCO soient valables et donct que v t satisfasse TS.4 ou TS.4 et TS.5 ou TS.5. Exemple: AR(1) sur NYSE: Estimer û 2 t = α 0 + α 1 return t 1 + e t Econométrie approfondie p. 107/

108 Modèles ARCH Considérons un modèle simple: y t = β 0 + β 1 z t + u t. Une caractéristique largement admise des séries financières à fréquence élevée est que la variance n est pas constante au court du temps et qu il existe des grappes de volatilité. Si la variance en t est grande, elle le sera probablement demain et les jours qui suivent. Si la variance en t est petite, elle le sera probablement demain et les jours qui suivent. Engle (1982) a proposé un modèle appelé ARCH: Autoregressive Conditional Heteroskedasticity. Econométrie approfondie p. 108/

109 Modèles ARCH La caractéristique du modèle ARCH(1) est que: E(u 2 t u t 1,u t 2,...) = E(u 2 t u t 1) = α 0 + α 1 u 2 t 1, alors que E(u 2 t u t 1,u t 2,...) = 0. Les u t sont non corrélés sériellement alors que les u 2 t le sont. Conditions de positivité: E(u 2 t u t 1) > 0, t α 0 > 0 et α 1 0. Si α 1 = 0 homoscédasticité. on peut tester la présence d effets ARCH en estimant ce modèle (sur û t ), voir une version plus étendue (plus de retards). On peut tester α 1,...,α q = 0 en utilisant un LM test ou F test. Econométrie approfondie p. 109/

110 [ps,default,slidecolor,colorbg]prosper [latin1]inputenc pstricks,pst-node,pst-text,pst-3d amsmath 109-1

111 Pooling de données cross-section ou méthodes simples de données de panel: Chapitre 13 Econométrie approfondie p. 110/

112 Pooling Une série cross-section constitue bien souvent un ensemble de données relatives à des unités (individus, firmes, etc.) interrogées à un moment donné. Dans certains cas, l enquête est répétée plusieurs fois donnant lieu à des échantillons différents, représentatifs de la population. La technique du pooling suppose que les différents échantillons sont chaque fois tirés aléatoirement de la population. On n observe pas nécessairement les mêmes unités. On dispose de plusieurs échantillons indépendants. Par conséquent, Corr(u t,u s ) = 0, t s et donc on peut donc empiler les enquêtes et effectuer une analyse MCO traditionnelle. Econométrie approfondie p. 111/

113 Panel Par contre, lorsqu on observe la même unité au court du temps, on parle de données de panel ou longitudinales. Par conséquent, on ne peut pas supposer que les observations sont indépendantes. Un facteur non-observé (comme le QI) qui affecte le salaire d un individu en 1995 va également affecter son salaire en Requiert des techniques particulières pour traiter ce problème. Empiler les échantillons et utiliser les MCO donne des estimateurs biaisés. Econométrie approfondie p. 112/

114 Technique de pooling Beaucoup d enquêtes auprès des ménages sont répétées au court du temps. Vu que le taux d attrition est souvent assez grand, on veille à interroger de nouvelles personnes pour accroître l échantillon. On a alors des échantillons indépendants. Pourquoi effectuer plusieurs enquêtes? Pour avoir plus d observations et donc plus de précision dans l estimation des paramètres et des écart-types. Econométrie approfondie p. 113/

115 Technique de pooling Pour effectuer des tests nécessitant l utilisation d observations à différents moments du temps. Exemple: Pour tester l efficacité d une politique économique il faut des observations avant et après la mise en oeuvre de la politique. Etude de cas: La base de données FERTIL1.wf1 concerne l étude de Sanders (1994) sur la fertilité aux USA. Fréquence: une enquête tous les 2 ans de 1972 à vagues. La question posée est Comment évolue la fertilité au court du temps? après avoir contrôlé pour des facteurs tels que éducation âge, race, région (à 16 ans), environnement (à 16 ans). Econométrie approfondie p. 114/

116 Variable dépendante: KIDS Variable Coefficient Std. Error t-statistic Prob. C EDUC AGE AGESQ BLACK EAST NORTHCEN WEST FARM OTHRURAL TOWN SMCITY Y Y Y Y Y Y R-squared Mean dependent var Adjusted R-squared S.D. dependent var S.E. of regression Akaike info criterion Sum squared resid Schwarz criterion Log likelihood F-statistic Durbin-Watson stat Prob(F-statistic) Econométrie approfondie p. 115/

117 Données de Panel à 2 périodes Supposons maintenant que nous disposons des données individuelles pour lesquelles un individu est observé en t = 1 et t = 2. Exemple: la base de donnée CRIME2 comprend des données sur les taux de criminalité et de chômage pour 46 villes américaines en 1982 et Estimation pour l année 1987 : Résultat. Comment expliquer ce résultat? Si chômage augmente, le crime diminue. Variables omises observables? On pourrait contrôler pour des facteurs tels que (la distribution de) l âge, éducation, etc. Econométrie approfondie p. 116/

118 Données de Panel à 2 périodes Variables omises non-observables? On peut imaginer que certains de ces facteurs sont constants au court du temps et certains varient au court du temps. y it = β 0 + δ 0 d2 t + β 1 x it + a i + u it,t = 1, 2. i unité et t temps. d2 t = 0 si t = 1 et d2 t = 1 si t = 2 intercept différent pour t = 1 ou 2. a i capture tous les facteur non-observé affectant y it effet non-observé ou fixe Ce modèle s appelle donc modèle à effet non-observé ou à effet fixe. u it est le terme d erreur idiosyncratique ou variant dans le temps. Econométrie approfondie p. 117/

119 Exemple crmrte it = β 0 + δ 0 d87 t + β 1 unem it + a i + u it,t = 1, 2. a i reprend tous les autres facteurs affectant le taux de criminalité qui ne varient pas entre t = 1 et 2. caractéristiques géographiques (localisations aux USA). caractéristiques démographiques (age, race, éducation, etc.): a vérifier. certaines villes peuvent avoir leurs propres comptabiliser les crimes. Comment estimer β 1? Pooling? Econométrie approfondie p. 118/

120 Pooling y it = β 0 + δ 0 d2 t + β 1 x it + v it,t = 1, 2. v it = a i + u it Pour estimer ce modèle par MCO il faut supposer que a i est non corrélé avec x it sinon v it (erreur composé) serait corrélé avec x it. Si ce n est pas le cas les MCO donne lieu à un biais d hétérogénéité non observée. Biais dû à l omission d une variable constante au court du temps. Exemple: CRIME. 92 observations: 46 villes et 2 périodes. Econométrie approfondie p. 119/

121 Panel Si a i est corrélé avec x it, la technique du pooling est donc inappropriée. Solution simple: estimer un modèle en différence première. y i1 = β 0 + β 1 x i1 + a i + u i1 (t = 1) y i2 = (β 0 + δ 0 ) + β 1 x i2 + a i + u i2 (t = 2) Par conséquent, (y i2 y i1 ) = δ 0 + β 1 (x i2 x i1 ) + (u i2 u i1 ) y i = δ 0 + β 1 x i + u i Econométrie approfondie p. 120/

122 Panel y i = δ 0 + β 1 x i + u i peut être estimé par MCO si les hypothèses traditionnelles sont validées. En particulier, il faut que Corr( u i, x i ) = 0, ce qui est naturellement vrai si Corr(u it,x it ) = 0, t = 1, 2. Dans notre exemple Corr( u i, unem i ) = 0? Faux si par exemple si l effort d application de la loi ( u it ) augmente plus dans des villes où le taux de chômage diminue Corr(u it,unem it ) < 0 biais des MCO. Important: on ne peut estimer par cette méthode l effet de variables constantes au court du temps (z i ). Exemple: Distance par rapport à la capitale z i = 0. Exemple: CRIME. Econométrie approfondie p. 121/

Master 2: Econométrie 2

Master 2: Econométrie 2 Master 2: Econométrie 2 Partie 1 Michel BEINE michel.beine@uni.lu Université du Luxembourg Master 2: Econométrie 2 p. 1/22 Manuel La partie économétrique du cours est basé sur le livre Introductory Econometrics,

Plus en détail

MODELE A CORRECTION D ERREUR ET APPLICATIONS

MODELE A CORRECTION D ERREUR ET APPLICATIONS MODELE A CORRECTION D ERREUR ET APPLICATIONS Hélène HAMISULTANE Bibliographie : Bourbonnais R. (2000), Econométrie, DUNOD. Lardic S. et Mignon V. (2002), Econométrie des Séries Temporelles Macroéconomiques

Plus en détail

1 Définition de la non stationnarité

1 Définition de la non stationnarité Chapitre 2: La non stationnarité -Testsdedétection Quelques notes de cours (non exhaustives) 1 Définition de la non stationnarité La plupart des séries économiques sont non stationnaires, c est-à-direqueleprocessusquiles

Plus en détail

Modèle GARCH Application à la prévision de la volatilité

Modèle GARCH Application à la prévision de la volatilité Modèle GARCH Application à la prévision de la volatilité Olivier Roustant Ecole des Mines de St-Etienne 3A - Finance Quantitative Décembre 2007 1 Objectifs Améliorer la modélisation de Black et Scholes

Plus en détail

Introduction à l économétrie : Spécifications, formes fonctionnelles, hétéroscédasticité et variables instrumentales

Introduction à l économétrie : Spécifications, formes fonctionnelles, hétéroscédasticité et variables instrumentales Introduction à l économétrie : Spécifications, formes fonctionnelles, hétéroscédasticité et variables instrumentales Pierre Thomas Léger IEA, HEC Montréal 2013 Table des matières 1 Introduction 2 2 Spécifications

Plus en détail

Température corporelle d un castor (une petite introduction aux séries temporelles)

Température corporelle d un castor (une petite introduction aux séries temporelles) Température corporelle d un castor (une petite introduction aux séries temporelles) GMMA 106 GMMA 106 2014 2015 1 / 32 Cas d étude Temperature (C) 37.0 37.5 38.0 0 20 40 60 80 100 Figure 1: Temperature

Plus en détail

Exercices M1 SES 2014-2015 Ana Fermin (http:// fermin.perso.math.cnrs.fr/ ) 14 Avril 2015

Exercices M1 SES 2014-2015 Ana Fermin (http:// fermin.perso.math.cnrs.fr/ ) 14 Avril 2015 Exercices M1 SES 214-215 Ana Fermin (http:// fermin.perso.math.cnrs.fr/ ) 14 Avril 215 Les exemples numériques présentés dans ce document d exercices ont été traités sur le logiciel R, téléchargeable par

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

Formations EViews FORMATIONS GENERALES INTRODUCTIVES INTRO : INTRODUCTION A LA PRATIQUE DE L ECONOMETRIE AVEC EVIEWS

Formations EViews FORMATIONS GENERALES INTRODUCTIVES INTRO : INTRODUCTION A LA PRATIQUE DE L ECONOMETRIE AVEC EVIEWS Formations EViews FORMATIONS GENERALES INTRODUCTIVES DEB : DECOUVERTE DU LOGICIEL EVIEWS INTRO : INTRODUCTION A LA PRATIQUE DE L ECONOMETRIE AVEC EVIEWS FORMATIONS METHODES ECONOMETRIQUES VAR : MODELES

Plus en détail

Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Probabilités III Introduction à l évaluation d options Probabilités III Introduction à l évaluation d options Jacques Printems Promotion 2012 2013 1 Modèle à temps discret 2 Introduction aux modèles en temps continu Limite du modèle binomial lorsque N + Un

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Résumé non technique

Résumé non technique Résumé non technique Constats : selon le FMI, l indexation et l ajustement biennal du salaire social minimum sont des facteurs déterminants à la fois du différentiel d inflation et de l inflation au Luxembourg

Plus en détail

Introduction à l approche bootstrap

Introduction à l approche bootstrap Introduction à l approche bootstrap Irène Buvat U494 INSERM buvat@imedjussieufr 25 septembre 2000 Introduction à l approche bootstrap - Irène Buvat - 21/9/00-1 Plan du cours Qu est-ce que le bootstrap?

Plus en détail

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence

Plus en détail

FOAD COURS D ECONOMETRIE 1 CHAPITRE 2 : Hétéroscédasicité des erreurs. 23 mars 2012.

FOAD COURS D ECONOMETRIE 1 CHAPITRE 2 : Hétéroscédasicité des erreurs. 23 mars 2012. FOAD COURS D ECONOMETRIE CHAPITRE 2 : Hétéroscédasicité des erreurs. 23 mars 202. Christine Maurel Maître de conférences en Sciences Economiques Université de Toulouse - Capitole Toulouse School of Economics-ARQADE

Plus en détail

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL TESTS EN ÉCHANTILLONS FINIS DU MEDAF SANS LA NORMALITÉ ET SANS LA CONVERGENCE

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL TESTS EN ÉCHANTILLONS FINIS DU MEDAF SANS LA NORMALITÉ ET SANS LA CONVERGENCE UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL TESTS EN ÉCHANTILLONS FINIS DU MEDAF SANS LA NORMALITÉ ET SANS LA CONVERGENCE MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN ÉCONOMIE PAR MATHIEU SISTO NOVEMBRE

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION Bruno Saussereau Laboratoire de Mathématiques de Besançon Université de Franche-Comté Travail en commun

Plus en détail

Modèles Estimés sur Données de Panel

Modèles Estimés sur Données de Panel Modèles Estimés sur Données de Panel Introduction Il est fréquent en économétrie qu on ait à composer avec des données à deux dimensions : - une dimension chronologique - une dimension spatiale Par exemple,

Plus en détail

NON-LINEARITE ET RESEAUX NEURONAUX

NON-LINEARITE ET RESEAUX NEURONAUX NON-LINEARITE ET RESEAUX NEURONAUX Vêlayoudom MARIMOUTOU Laboratoire d Analyse et de Recherche Economiques Université de Bordeaux IV Avenue. Leon Duguit, 33608 PESSAC, France tel. 05 56 84 85 77 e-mail

Plus en détail

Régression linéaire. Nicolas Turenne INRA nicolas.turenne@jouy.inra.fr

Régression linéaire. Nicolas Turenne INRA nicolas.turenne@jouy.inra.fr Régression linéaire Nicolas Turenne INRA nicolas.turenne@jouy.inra.fr 2005 Plan Régression linéaire simple Régression multiple Compréhension de la sortie de la régression Coefficient de détermination R

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

1 Complément sur la projection du nuage des individus

1 Complément sur la projection du nuage des individus TP 0 : Analyse en composantes principales (II) Le but de ce TP est d approfondir nos connaissances concernant l analyse en composantes principales (ACP). Pour cela, on reprend les notations du précédent

Plus en détail

Analyse de la relation entre primes de terme et prime de change dans un cadre d équilibre international

Analyse de la relation entre primes de terme et prime de change dans un cadre d équilibre international ANNALES D ÉCONOMIE ET DE STATISTIQUE. N 46 1997 Analyse de la relation entre primes de terme et prime de change dans un cadre d équilibre international Hubert de LA BRUSLERIE, Jean MATHIS * RÉSUMÉ. Cet

Plus en détail

Approche modèle pour l estimation en présence de non-réponse non-ignorable en sondage

Approche modèle pour l estimation en présence de non-réponse non-ignorable en sondage Approche modèle pour l estimation en présence de non-réponse non-ignorable en sondage Journées de Méthodologie Statistique Eric Lesage Crest-Ensai 25 janvier 2012 Introduction et contexte 2/27 1 Introduction

Plus en détail

Master IMEA 1 Calcul Stochastique et Finance Feuille de T.D. n o 1

Master IMEA 1 Calcul Stochastique et Finance Feuille de T.D. n o 1 Master IMEA Calcul Stochastique et Finance Feuille de T.D. n o Corrigé exercices8et9 8. On considère un modèle Cox-Ross-Rubinstein de marché (B,S) à trois étapes. On suppose que S = C et que les facteurs

Plus en détail

Données longitudinales et modèles de survie

Données longitudinales et modèles de survie ANALYSE DU Données longitudinales et modèles de survie 5. Modèles de régression en temps discret André Berchtold Département des sciences économiques, Université de Genève Cours de Master ANALYSE DU Plan

Plus en détail

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches

Plus en détail

FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX

FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX 1. L effet d une variation du revenu. Les lois d Engel a. Conditions du raisonnement : prix et goûts inchangés, variation du revenu (statique comparative) b. Partie

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Biostatistique Pr. Nicolas MEYER Laboratoire de Biostatistique et Informatique Médicale Fac. de Médecine de Strasbourg Mars 2011 Plan 1 Introduction

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

L Econométrie des Données de Panel

L Econométrie des Données de Panel Ecole Doctorale Edocif Séminaire Méthodologique L Econométrie des Données de Panel Modèles Linéaires Simples Christophe HURLIN L Econométrie des Données de Panel 2 Figure.: Présentation Le but de ce séminaire

Plus en détail

Etude des propriétés empiriques du lasso par simulations

Etude des propriétés empiriques du lasso par simulations Etude des propriétés empiriques du lasso par simulations L objectif de ce TP est d étudier les propriétés empiriques du LASSO et de ses variantes à partir de données simulées. Un deuxième objectif est

Plus en détail

Le modèle de régression linéaire

Le modèle de régression linéaire Chapitre 2 Le modèle de régression linéaire 2.1 Introduction L économétrie traite de la construction de modèles. Le premier point de l analyse consiste à se poser la question : «Quel est le modèle?». Le

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Qu est-ce-qu un Warrant?

Qu est-ce-qu un Warrant? Qu est-ce-qu un Warrant? L epargne est investi dans une multitude d instruments financiers Comptes d epargne Titres Conditionnel= le detenteur à un droit Inconditionnel= le detenteur a une obligation Obligations

Plus en détail

La Banque nationale doit contrôler le franc en se fixant un objectif de taux de change

La Banque nationale doit contrôler le franc en se fixant un objectif de taux de change CON FERENCE D E P R E S S E D U 6 F E V R I E R 2 0 1 5 Daniel Lampart, premier secrétaire et économiste en chef de l USS La Banque nationale doit contrôler le franc en se fixant un objectif de taux de

Plus en détail

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options Université de Lorraine Modélisation Stochastique Master 2 IMOI 2014-2015 TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options 1 Les options Le but de ce

Plus en détail

Méthodes de Simulation

Méthodes de Simulation Méthodes de Simulation JEAN-YVES TOURNERET Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT) ENSEEIHT, Toulouse, France Peyresq06 p. 1/41 Remerciements Christian Robert : pour ses excellents transparents

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Roxane Duroux 1 Cadre de l étude Cette étude s inscrit dans le cadre de recherche de doses pour des essais cliniques

Plus en détail

Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations

Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations Objectifs de la session. Comprendre les calculs de Valeur Actuelle (VA, Present Value, PV) Formule générale, facteur d actualisation (discount

Plus en détail

STATISTIQUES. UE Modélisation pour la biologie

STATISTIQUES. UE Modélisation pour la biologie STATISTIQUES UE Modélisation pour la biologie 2011 Cadre Général n individus: 1, 2,..., n Y variable à expliquer : Y = (y 1, y 2,..., y n ), y i R Modèle: Y = Xθ + ε X matrice du plan d expériences θ paramètres

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Évaluation de la régression bornée

Évaluation de la régression bornée Thierry Foucart UMR 6086, Université de Poitiers, S P 2 M I, bd 3 téléport 2 BP 179, 86960 Futuroscope, Cedex FRANCE Résumé. le modèle linéaire est très fréquemment utilisé en statistique et particulièrement

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Chapitre 2. Les Processus Aléatoires Non Stationnaires 1. Chapitre 2. Tests de Non Stationnarité et Processus Aléatoires Non Stationnaires

Chapitre 2. Les Processus Aléatoires Non Stationnaires 1. Chapitre 2. Tests de Non Stationnarité et Processus Aléatoires Non Stationnaires Chapitre 2. Les Processus Aléatoires Non Stationnaires 1 Chapitre 2 Tests de Non Stationnarité et Processus Aléatoires Non Stationnaires Chapitre 2. Les Processus Aléatoires Non Stationnaires 2 Dans le

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Une introduction. Lionel RIOU FRANÇA. Septembre 2008

Une introduction. Lionel RIOU FRANÇA. Septembre 2008 Une introduction INSERM U669 Septembre 2008 Sommaire 1 Effets Fixes Effets Aléatoires 2 Analyse Classique Effets aléatoires Efficacité homogène Efficacité hétérogène 3 Estimation du modèle Inférence 4

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples, Non-linéarité Contexte Pour permettre aux algorithmes de cryptographie d être sûrs, les fonctions booléennes qu ils utilisent ne doivent pas être inversées facilement. Pour cela, elles doivent être très

Plus en détail

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains.

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. Mémoire d actuariat - promotion 2010 La modélisation des avantages au personnel: complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. 14 décembre 2010 Stéphane MARQUETTY

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

PROJET MODELE DE TAUX

PROJET MODELE DE TAUX MASTER 272 INGENIERIE ECONOMIQUE ET FINANCIERE PROJET MODELE DE TAUX Pricing du taux d intérêt des caplets avec le modèle de taux G2++ Professeur : Christophe LUNVEN 29 Fevrier 2012 Taylan KUNAL - Dinh

Plus en détail

Chapitre 3 : Le budget des ventes. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 3

Chapitre 3 : Le budget des ventes. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 3 Chapitre 3 : Le budget des ventes Introduction 2 Rappel des différents budgets opérationnels - budget des ventes (chapitre 3) - budget de production (chapitre 4) - budget des approvisionnements et des

Plus en détail

Grandes lignes ASTRÉE. Logiciels critiques. Outils de certification classiques. Inspection manuelle. Definition. Test

Grandes lignes ASTRÉE. Logiciels critiques. Outils de certification classiques. Inspection manuelle. Definition. Test Grandes lignes Analyseur Statique de logiciels Temps RÉel Embarqués École Polytechnique École Normale Supérieure Mercredi 18 juillet 2005 1 Présentation d 2 Cadre théorique de l interprétation abstraite

Plus en détail

Économétrie, causalité et analyse des politiques

Économétrie, causalité et analyse des politiques Économétrie, causalité et analyse des politiques Jean-Marie Dufour Université de Montréal October 2006 This work was supported by the Canada Research Chair Program (Chair in Econometrics, Université de

Plus en détail

DEMANDE DU RIZ IMPORTE, DEMANDE DU RIZ PRODUIT LOCALEMENT AU TOGO : UNE ESTIMATION À PARTIR DU MODÈLE ALMOST IDEAL DEMAND SYSTEM (AIDS)

DEMANDE DU RIZ IMPORTE, DEMANDE DU RIZ PRODUIT LOCALEMENT AU TOGO : UNE ESTIMATION À PARTIR DU MODÈLE ALMOST IDEAL DEMAND SYSTEM (AIDS) DEMANDE DU RIZ IMPORTE, DEMANDE DU RIZ PRODUIT LOCALEMENT AU TOGO : UNE ESTIMATION À PARTIR DU MODÈLE ALMOST IDEAL DEMAND SYSTEM (AIDS) By Tchabletienne, Kombate; Koffi-Tessio, E.M.; and Diagne, A. Poster

Plus en détail

Question 1: Analyse et évaluation des obligations / Gestion de portefeuille

Question 1: Analyse et évaluation des obligations / Gestion de portefeuille Question 1: Analyse et évaluation des obligations / Gestion de portefeuille (33 points) Monsieur X est un gérant de fonds obligataire qui a repris la responsabilité de gestion du portefeuille obligataire

Plus en détail

Représentation des Nombres

Représentation des Nombres Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Modèles pour données répétées

Modèles pour données répétées Résumé Les données répétées, ou données longitudinales, constituent un domaine à la fois important et assez particulier de la statistique. On entend par données répétées des données telles que, pour chaque

Plus en détail

Dérivés Financiers Contrats à terme

Dérivés Financiers Contrats à terme Dérivés Financiers Contrats à terme Mécanique des marchés à terme 1) Supposons que vous prenez une position courte sur un contrat à terme, pour vendre de l argent en juillet à 10,20 par once, sur le New

Plus en détail

INF6304 Interfaces Intelligentes

INF6304 Interfaces Intelligentes INF6304 Interfaces Intelligentes filtres collaboratifs 1/42 INF6304 Interfaces Intelligentes Systèmes de recommandations, Approches filtres collaboratifs Michel C. Desmarais Génie informatique et génie

Plus en détail

Théorie des sondages : cours 5

Théorie des sondages : cours 5 Théorie des sondages : cours 5 Camelia Goga IMB, Université de Bourgogne e-mail : camelia.goga@u-bourgogne.fr Master Besançon-2010 Chapitre 5 : Techniques de redressement 1. poststratification 2. l estimateur

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Le risque Idiosyncrasique

Le risque Idiosyncrasique Le risque Idiosyncrasique -Pierre CADESTIN -Magali DRIGHES -Raphael MINATO -Mathieu SELLES 1 Introduction Risque idiosyncrasique : risque non pris en compte dans le risque de marché (indépendant des phénomènes

Plus en détail

Apprentissage par renforcement (1a/3)

Apprentissage par renforcement (1a/3) Apprentissage par renforcement (1a/3) Bruno Bouzy 23 septembre 2014 Ce document est le chapitre «Apprentissage par renforcement» du cours d apprentissage automatique donné aux étudiants de Master MI, parcours

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. C Exercices complémentaires 42

TABLE DES MATIERES. C Exercices complémentaires 42 TABLE DES MATIERES Chapitre I : Echantillonnage A - Rappels de cours 1. Lois de probabilités de base rencontrées en statistique 1 1.1 Définitions et caractérisations 1 1.2 Les propriétés de convergence

Plus en détail

2 TABLE DES MATIÈRES. I.8.2 Exemple... 38

2 TABLE DES MATIÈRES. I.8.2 Exemple... 38 Table des matières I Séries chronologiques 3 I.1 Introduction................................... 3 I.1.1 Motivations et objectifs......................... 3 I.1.2 Exemples de séries temporelles.....................

Plus en détail

Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions

Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions ISTIL, Tronc commun de première année Introduction aux méthodes probabilistes et statistiques, 2008 2009 Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions Exercice 1 Dans un centre avicole, des études

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE

PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE Université Paris VII - Agrégation de Mathématiques François Delarue) PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE Ce texte vise à modéliser de façon simple l évolution d un actif financier à risque, et à introduire,

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

VI. Tests non paramétriques sur un échantillon

VI. Tests non paramétriques sur un échantillon VI. Tests non paramétriques sur un échantillon Le modèle n est pas un modèle paramétrique «TESTS du CHI-DEUX» : VI.1. Test d ajustement à une loi donnée VI.. Test d indépendance de deux facteurs 96 Différentes

Plus en détail

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème.

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème. I. Introduction. 1. Objectifs. Le but de ces quelques séances est d introduire les outils mathématiques, plus précisément ceux de nature probabiliste, qui interviennent dans les modèles financiers ; nous

Plus en détail

Gestion obligataire passive

Gestion obligataire passive Finance 1 Université d Evry Séance 7 Gestion obligataire passive Philippe Priaulet L efficience des marchés Stratégies passives Qu est-ce qu un bon benchmark? Réplication simple Réplication par échantillonnage

Plus en détail

Les Notes de l Institut d émission

Les Notes de l Institut d émission Les Notes de l Institut d émission Établissement public Dotation - SIRET 78 APE 65 A Siège social : 5 rue Roland Barthes 75598 Paris cedex Tél. : + 5 Fax : + 87 99 6 Croissance de la masse monétaire et

Plus en détail

Exemples d application

Exemples d application AgroParisTech Exemples d application du modèle linéaire E Lebarbier, S Robin Table des matières 1 Introduction 4 11 Avertissement 4 12 Notations 4 2 Régression linéaire simple 7 21 Présentation 7 211 Objectif

Plus en détail

Actuariat I ACT2121. septième séance. Arthur Charpentier. Automne 2012. charpentier.arthur@uqam.ca. http ://freakonometrics.blog.free.

Actuariat I ACT2121. septième séance. Arthur Charpentier. Automne 2012. charpentier.arthur@uqam.ca. http ://freakonometrics.blog.free. Actuariat I ACT2121 septième séance Arthur Charpentier charpentier.arthur@uqam.ca http ://freakonometrics.blog.free.fr/ Automne 2012 1 Exercice 1 En analysant le temps d attente X avant un certain événement

Plus en détail

Complément d information concernant la fiche de concordance

Complément d information concernant la fiche de concordance Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours

Plus en détail

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface Table des matières Préface v I Mise à niveau 11 1 Bases du calcul commercial 13 1.1 Alphabet grec...................................... 13 1.2 Symboles mathématiques............................... 14 1.3

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

La problématique des tests. Cours V. 7 mars 2008. Comment quantifier la performance d un test? Hypothèses simples et composites

La problématique des tests. Cours V. 7 mars 2008. Comment quantifier la performance d un test? Hypothèses simples et composites La problématique des tests Cours V 7 mars 8 Test d hypothèses [Section 6.1] Soit un modèle statistique P θ ; θ Θ} et des hypothèses H : θ Θ H 1 : θ Θ 1 = Θ \ Θ Un test (pur) est une statistique à valeur

Plus en détail

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Cécile Durot 1 & Yves Rozenholc 2 1 UFR SEGMI, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France, cecile.durot@gmail.com 2 Université

Plus en détail

FORMULAIRE DE STATISTIQUES

FORMULAIRE DE STATISTIQUES FORMULAIRE DE STATISTIQUES I. STATISTIQUES DESCRIPTIVES Moyenne arithmétique Remarque: population: m xμ; échantillon: Mx 1 Somme des carrés des écarts "# FR MOYENNE(série) MOYENNE(série) NL GEMIDDELDE(série)

Plus en détail

Que faire lorsqu on considère plusieurs variables en même temps?

Que faire lorsqu on considère plusieurs variables en même temps? Chapitre 3 Que faire lorsqu on considère plusieurs variables en même temps? On va la plupart du temps se limiter à l étude de couple de variables aléatoires, on peut bien sûr étendre les notions introduites

Plus en détail

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre : Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant

Plus en détail

Association suisse des experts fiscaux diplômés Conférence du 25 novembre 2010 relative à la LTVA du 12 juin 2009

Association suisse des experts fiscaux diplômés Conférence du 25 novembre 2010 relative à la LTVA du 12 juin 2009 Association suisse des experts fiscaux diplômés Conférence du 25 novembre 2010 relative à la LTVA du 12 juin 2009 Administration fédérale des contributions AFC Jean-Luc Boschung 1 Sommaire Principaux changements

Plus en détail