CAYEUX : CAPITALE MONDIALE DU GALET

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1 automne 2011 numéro 58 Ensemble pour un développement durable Le Dossier CAYEUX : CAPITALE MONDIALE DU GALET ENTRETIENS Quel avenir pour les Bas-Champs du Vimeu? Pages 4-5 DéVELOPPEMENT DURABLE un Écopôle pour découvrir autrement le marquenterre Page 12 VIVRE LA BAIE une journée au nord du 10 e grand Site de France Page 13

2 Édito La Baie de Somme : tout un programme mais pas sans ses habitants Jean-Claude Buisine Président du Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard Pôle environnemental d activités de St-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly, tradition verrière à Mers-les-Bains, fonderie à Ault-Woignarue et proximité du Vimeu industriel, industrie du galet à Cayeux-sur-Mer, extraction de granulats au Crotoy et Rue, pêcheurs à pied et centre conchylicole, exploitations agricoles et élevage, commerces : durable, l économie locale se porte bien et c est tant mieux. Ce constat me semble en tout point intéressant d autant que le littoral picard est également assimilé à l industrie touristique, qui fait vivre bon nombre d habitants. À l origine de ce dynamisme? Des hommes et des femmes originaires du Sud, du Nord et de l Ouest de la Baie, qui un jour n ont pas eu peur de se lancer dans le grand bain, en prenant parfois des risques. Des hommes et des femmes, tous passionnés par leur territoire et qui, aujourd hui, font vivre des centaines de foyers. Comme l ont rappelé de nombreux participants au colloque sur les enjeux socio-économiques de la Baie de Somme fin septembre : «Un Grand Site ce n est pas simplement des milieux naturels à préserver, c est aussi une population qui doit se maintenir sur place et faire vivre le territoire.» Dans le même sens, comment ne pas s enthousiasmer devant l énergie déployée et les réalisations du tissu associatif? C est pourquoi, aujourd hui, il devient urgent de s attacher au devenir de notre population, et, par l écoute, de mettre tout en place pour améliorer son quotidien et répondre à ses attentes. Alors, parce qu encore trop de «locaux» ne connaissent pas les sites naturels ou touristiques qui font de leur région l une des plus belles de France, le Syndicat Mixte propose un tarif préférentiel pour la Maison de la Baie de Somme et de l Oiseau, le Musée Picarvie, le Parc du Marquenterre, les Jardins de Valloires et l Aquaclub de Belle Dune, aux 18 communes adhérentes et aux 8 autres communes qui font partie du périmètre Grand Site (5 pour les adultes et 3 50 pour les enfants). L objectif étant de permettre aux habitants de participer à la vie du Grand Site, de découvrir ou redécouvrir leur patrimoine. Par convention, chaque commune aura ainsi la possibilité d acheter un maximum de entrées par an et pourra les offrir à ses administrés. Ensemble, nous avons raison d être fiers et de faire vivre la Baie de Somme! Directeur de la publication : Jean-Claude Buisine Rédaction en chef : Maud Berezig, Matthieu Blin Secrétariat de rédaction : Catherine Degardin Rédacteurs : Matthieu Blin, Guy de Boiville, Catherine Degardin, Céline Poiret-Florek Mise en page : AGEC Paris/Rennes Impression : Imprimerie LECLERC Abbeville Tirage à exemplaires sur papier recyclé. Plus d infos sur : Si vous souhaitez recevoir régulièrement le Magazine Baie de Somme, n hésitez pas à nous contacter : contact@baiedesomme.org Remerciements Karine Bellart, Thierry Bizet, Bertrand le Boudec, Inès de Coninck, Jérôme Courtois, Philippe Dieudonné, Juliette Dingeon, Frédéric Fauvet, Sébastien Grandsert, Yves Leclerc, Sébastien Ledoux, Ludovic Legay, Juliette Lemay, Christian Manable, Christine Manessier, Pierre Maquigny, Yves Masset, Laëtitia Paporé, Bertrand Sannac, Christian Sueur, Emile Trouart, Benoit Régèle et Bernadette Wargnier Crédits photos Photo de couverture : R.Jacq/SMBS-GLP Altimage, Archives départementales de la Somme, Archives Manessier Droits de reproduction réservé à l ADAGP, M.Blin/ SMBS-GLP, Comdesimages.com, I. de Coninck/SMBS-GLP, Delarue SAS, J.Dingeon/SMBS-GLP, C.Florek/SMBS-GLP, G. François, N.Herrmann/SMBS-GLP, R.Jacq/SMBS-GLP, OT Abbeville, OT de Rue, P.Triplet/SMBS-GLP 2 Automne 2011 Numéro 58

3 Sommaire en BreF RÉFLÉCHIR AUJOURD HUI POUR MIEUX AGIR DEMAIN entretiens QUEL AVENIR POUR LES BAS-CHAMPS DU VIMEU? Le dossier CAYEUX : CAPITALE MONDIALE DU GALET patrimoine ALFRED MANESSIER, LE PEINTRE DES LUMIÈRES développement durable UN ÉCOPÔLE POUR DÉCOUVRIR AUTREMENT LE MARQUENTERRE ViVre La Baie UNE JOURNÉE AU NORD DU 10 e GRAND SITE DE FRANCE aménagement du territoire 1 - SAILLY-FLIBEAUCOURT : UNE VITRINE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE 2 - QUEND/FORT-MAHON : RESTAURATION DU CORDON DUNAIRE DU ROYON 3 - CAYEUX-SUR-MER : AVIS FAVORABLE POUR LES 24 ÉPIS 4 - PAS-DE-CALAIS/SOMME : UNIS POUR DÉFENDRE L ESTUAIRE DE L AUTHIE 5 - SAINT-VALERY-SUR-SOMME : UN PROJET DE PARKING PARFAITEMENT INTEGRÉ AU PAYSAGE 6 - SAIGNEVILLE : UN VILLAGE EN PLEINE MUTATION EN BREF RéFLéCHIR AUJOURD HUI POUR MIEUX AGIR DEMAIN Sous la présidence du Professeur Fernand Verger, scientifiques, universitaires, élus locaux, représentants d associations et habitants ont échangé fin septembre et pendant 2 jours sur la gestion des côtes et des estuaires, en les appliquant à la spécificité de la Baie de Somme. «Ce colloque sur les enjeux environnementaux et socio-économiques de la Baie de Somme organisé à l initiative du Président Buisine a été l occasion de présentations originales et pénétrantes sur les problématiques de la Baie, précise avec recul Fernand Verger. Nous avons abordé tous les sujets importants, de la géomorphologie du littoral à l évolution contemporaine de l économie Jean-Claude Buisine et Fernand Verger le 22 septembre au Cap Hornu locale. Deux sujets ont particulièrement retenu l attention des participants : l érosion du littoral, notamment celui de Cayeux-sur- Mer, et l ensablement de la Baie dont on connaît maintenant les causes. Nous avons pu constater, aussi, que la réestuarisation du petit fleuve côtier, le Dien, était avantageuse pour les paysages, mais peu efficace pour le déblaiement des sédiments.» Les textes des interventions et les actes du colloque seront bientôt téléchargeables sur le site Internet automne 2011 numéro 58 3

4 Entretiens QUEL AVENIR POUR LES BAS-CHAMPS DU VIMEU? Le 11 octobre, à Cayeux-sur-Mer, les comités de pilotage et de concertation de l étude de faisabilité sur la dépolderisation partielle et éventuelle des Bas-Champs du Vimeu se sont réunis. Au total, plus de 70 personnes (élus, représentants associatifs, scientifiques ) ont échangé sur le sujet. Une étude qui fait débat! «UN PROJET DE TERRITOIRE À L HEURE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE» Christian Manable Président du Conseil général de la Somme n D après-vous, cette étude aurait dû être menée au lendemain des inondations de février 1990, pourquoi? «Pour votre information, le cabinet Sogreah en charge de cette étude avait, après les inondations de 1990, étudié le retour de la mer. Seulement, ce retour résultait, non pas d une politique active et volontariste des pouvoirs publics, mais d une rupture accidentelle de la brèche après tempête, caractérisant une attitude passive et attentiste des pouvoirs publics, c est-à-dire l inverse de ce qui est fait aujourd hui. Depuis 1990, de nombreux cas de retours programmés de la mer (ou dépoldérisation) ont été initiés en Europe du Nord-Ouest, notamment dans un but de protection contre les effets de la hausse du niveau des mers. Et il y a une grande différence entre une inondation préparée et une inondation subie. La première, c est de la stratégie de gouvernance, la seconde, c est une catastrophe, et les résultats s en trouvent très différents. La question d étudier cette faisabilité dans les Bas-Champs n est pas si récente. Nombre de géographes, dont des locaux, y ont réfléchi dès les années Des paysagistes, s appuyant sur leurs travaux, ont également abordé ce «IL NE S AGIT EN AUCUN CAS DE PRÉJUGER D UNE SOLUTION UNIQUE» Philippe Dieudonné Sous-Préfet de l arrondissement d Abbeville n En juillet dernier au Crozon, lors d une table ronde sur le thème de la protection du littoral et de la mer, en présence du Président de la République, l étude a été citée en exemple. Quel est à vos yeux son intérêt? «Il faut d abord replacer cette étude dans son contexte. Le littoral picard est fortement exposé aux aléas météorologiques et climatiques. Il est donc normal et nécessaire que les pouvoirs publics anticipent dans de bonnes conditions les évolutions qui auront un impact sur les zones côtières. Pour cela, il faut disposer d un diagnostic, d une analyse et des possibilités d aménagement de chacune des parties de ces territoires. L étude à mon sens improprement appelée dépoldérisation du Hable d Ault puisqu il ne s agit en aucun cas de préjuger d une solution unique permettra d apporter des éléments sujet qui n est rien moins qu un projet de territoire à l heure du changement climatique. Cette réflexion est d autant plus opportune à l heure ou un Plan de Prévention des Risques vient de faire beaucoup parler de lui. Mais des hommes politiques, et non des moindres, se sont également exprimés, il y a bien longtemps, à ce sujet. Ainsi, Max Lejeune disait dès 1974, lors d une séance au Conseil général qu il présidait : «nous sommes plusieurs qui estimons qu il est aberrant de penser que la digue puisse être maintenue sur place»! Près de quarante ans plus tard, la question reste posée. C est pourquoi il y avait urgence à réaliser cette étude qui donnera tous les éléments utiles afin de prendre, in fine, les bonnes décisions pour une gestion pérenne de ce trait de côte, en concertation avec la population locale. Car le politique est là pour agir et il doit prendre des décisions basées sur des connaissances, des arguments qui répondent à des enjeux, tout en sachant que l aspect humain prédomine dans son choix d actions.» d appréciation indispensables à la préparation des décisions avant que le réchauffement climatique n impose à tous des choix par défaut. Il faut ensuite resituer cette étude dans la mise en chantier d une démarche stratégique menée conjointement par l État et les collectivités territoriales au titre du Programme d Actions de Prévention des Inondations (PAPI). Le PAPI nécessite de considérer l ensemble du territoire soumis au risque inondations, ce qui concerne à minima toute la Côte picarde. L étude d évolution du Hable d Ault apportera donc les éléments de connaissance utiles sur cette partie du périmètre du futur PAPI.» 4 Automne 2011 Numéro 58

5 «CONNAÎTRE TOUTES LES SOLUTIONS POUR PéRENNISER LA SéCURITé DU TERRITOIRE» Yves Masset Maire de Cayeuxsur-Mer n Les cayolais ont-ils fait le lien entre la réalisation de cette étude et la volonté des pouvoirs publics de protéger la ville de façon pérenne? À travers elle, c est en effet le devenir du territoire cayolais qui est posé à l heure du changement climatique : quel est votre sentiment? «Il est normal que les Cayolais et les Cayolaises s inquiètent pour l avenir de leur territoire qui est exceptionnel et qui constitue un patrimoine légué par leurs ancêtres. En ce qui concerne les risques de submersions marines liés à ce territoire, notre génération n a pas eu le choix et a dû avoir recours à la mise en place d épis pour conforter la sécurité des zones urbanisées. Je pense que le titre de l étude qui fait l objet de votre question a été mal choisi car il implique déjà une solution qui ne sera pas forcément la meilleure. Au lieu d une étude de dépoldérisation, j aurais préféré poser la question : quel avenir pour Cayeux et les communes des Bas-Champs en fonction des nouvelles données climatiques? Par rapport à la valorisation du bâti évalué à 470 millions d euros, le coût de l étude reste relativement modeste ; il faut rappeler que ce coût sera supporté par l État, l Europe et l Agence de l Eau ce qui prouve l intérêt général de cette étude qui nous permettra de connaître toutes les solutions pour pérenniser la sécurité du territoire vis-à-vis des risques de submersion marine? Notre génération n a pas eu le choix ; avec cette étude, les générations futures pourront choisir l avenir qu ils souhaitent pour le territoire.» «DES ÉLÉMENTS À PRENDRE EN COMPTE» Pierre Maquigny Directeur de l ASA des Bas-Champs n Que vous inspire cette étude? «Je ne suis pas favorable à ce projet de dépoldérisation. La partie Sud des Bas-Champs, objet de l étude, est protégée par une digue de galets en parfait état, calée à la côte 10NGF qui a prouvé son efficacité à plusieurs reprises depuis sa construction. Le recul serait synonyme de rapprochement de la mer vers les zones habitées. La création d une brèche dans ce cordon de galets protecteur engendrerait de grosses perturbations dans le transit Sud-Nord des galets qui alimentent la plage de Cayeux. Il est même difficile aujourd hui d en prévoir l évolution à long terme et les conséquences sur la protection de Cayeux. L arrêt du transit et l effet poulier-musoir sont des éléments à prendre en compte. De plus, l entrée d eau de mer dans le Hable entraînerait la perte d une biodiversité exceptionnelle en modifiant radicalement les milieux. Le Hable est une zone ornithologique remarquable qui bénéficie d un certain nombre de classements (Natura 2000, ZNIEFF, ZICO, RAMSAR) où de nombreuses espèces d oiseaux se reproduisent. D autre part, l abandon de ces parcelles de terrain à la mer conduirait à une baisse significative du budget de notre association et des communes concernées qui alimente en grande partie le financement de travaux liés à la gestion du trait de côte.» «UNE VISION PROSPECTIVE À 40 ANS» Sébastien Ledoux Chef de projet Sogreah branche maritime n Pouvez-vous nous préciser l objectif de l étude d une dépoldérisation éventuelle et partielle des Bas-Champs du Vimeu? Au final, les possibilités d action pour répondre à cet objectif sont elles très ouvertes? «L étude a pour objet principal d envisager une nouvelle stratégie de protection de Cayeux. Elle porte aussi sur l aménagement et de développement du territoire des Bas- Champs. Pour cela il est nécessaire de disposer d une vision précise des contraintes et enjeux liés à la zone d étude sur le plan technique, environnemental et bien sûr socio-économique du fait des activités présentes sur la zone. Pour ce travail, nous nous appuierons sur les connaissances de terrain, une évaluation du risque littoral et sur une connaissance détaillée des enjeux qui caractérisent ce territoire. L étude doit apporter des réponses permettant d approcher la faisabilité opérationnelle et permettre de comparer les différentes propositions de scenarios entre elles : scénario de maintien du trait de côte tel qu aujourd hui dans une perspective d élévation du niveau de la mer, scénario de dépoldérisation accidentelle par rupture de brèches en cas de déficit d entretien de l ouvrage à long terme et scénario de dépoldérisation partielle programmée. Dans une logique d approche durable, l étude devra, en plus des composantes technico-économiques et environnementales classiques, analyser et exposer l impact socio-économique.» Automne 2011 Numéro 58 5

6 Le Dossier LA NATURE A DU GOÛT CAYEUX : CAPITALE MONDIALE DU GALET Certains les maudissent, d autres les collectionnent : les galets du Sud de la Baie de Somme, à défaut de créer l unanimité, font parler. De qualité inférieure, les galets turcs, espagnols, égyptiens et chinois, les jalousent! Loin de se résumer à la digue des Bas-Champs ou à des plages, le galet de Cayeux-sur-Mer est à l origine d une véritable industrie ; la Baie de Somme étant en effet le seul gisement connu en Europe où la silice pure n est pas du sable. L entreprise GSM produit chaque année tonnes de sables et galets à partir de sa carrière du Hourdel. Delarue SAS exporte sa production de galets ronds dans 40 pays, le Sud-Est asiatique représentant 40% de ses ventes. Silmer, qui extrait tonnes de galets dans sa propre carrière et tonnes sur le domaine public maritime, commercialise la meilleure silice cristobalite du monde. Présentation Les galets fossiles font le bonheur des scolaires qui visitent les usines Serrurerie, robinetterie, verrerie Le Vimeu et la vallée de la Bresle, régions voisines des Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme, affichent avec fierté leurs riches passés industriels et leurs dynamismes économiques actuels. À l inverse, malgré un chiffre d affaires annuel de plus de 15 millions d euros, 113 emplois directs à la clé (pour la plupart des habitants des Bas-Champs) et une contribution à l économie locale de plus de , l industrie du galet et sa capitale mondiale Cayeux-sur-Mer, restent méconnues. Pourtant les galets bleus de Cayeux et leur teneur en silice (99%) sont uniques au monde. «Leurs qualités physico-chimiques exceptionnelles permettent leur utilisation dans des domaines très variés, précise Laëtitia Paporé, responsable foncier et environnement du secteur Baie de Somme de GSM. Ils ont une réputation internationale dans le milieu de l industrie céramique et du broyage de minéraux ChiFFreS CLÉS silmer S O C I E T E D E S S I L I C E S D E M E R - Silice cristobalite : 85% silice, 15% quartz - 8 fours cylindriques verticaux avec injecteurs gaz tonnes de cristobalite et tonnes de silice calcinée produites/an - 70% exportation (essentiellement en Europe) tonnes de galets/an extraits dans sa propre carrière du Hourdel (autorisée jusqu en 2013) tonnes de galets/an extraits sur le domaine public maritime dans la zone d accumulation des galets et restituées tonne pour tonne sur la digue des Bas-Champs avec des galets de granulométrie équivalente provenant des carrières GSM du Hourdel et du Crotoy - La silice calcinée utilisée pour éclaircir les chaussées routières permet aux collectivités d économiser 70% sur leurs factures d éclairage public - 40 à tonnes/an de galets ronds triés main commercialisés - Effectif : 46 salariés - 7 tables de tri : 1 chez Silmer, 1 à Cayeux, 1 au Hourdel et 4 au Crotoy (1 chez Lhotellier, 1 chez Savreux, 2 chez Eurarco) 6 automne 2011 numéro 58

7 L exploitation du galet : une activité plus Que Centenaire Les danois semblent avoir été, au début du XIX e siècle, les premiers à utiliser les galets de mer pour l industrie. Vers 1920, un ingénieur, Davidsen, a mis au point un tube broyeur avec des galets afin d écraser les ciments, les minerais d or et d argent. Cette industrie se développa considérablement au Danemark jusqu au milieu du siècle dernier, époque où les gisements s épuisèrent. En France, l origine de cette industrie remonte à la fin du XIX e siècle à Dieppe, avec la création de la première entreprise de triage de galets : la société Delarue, immatriculée au registre du commerce de Dieppe en Au tout début, les galets étaient chargés dans des paniers, puis transportés à dos de cheval, dans des brouettes, ou dans des petits wagonnets en bois. À Cayeux-sur-Mer, l activité de ramassage de galets sur les plages a commencé au début du XX e siècle. Ces galets, chargés dans des wagonnets et tractés par des chevaux jusqu à la gare, étaient destinés à la céramique anglaise. Un train à voie étroite, aujourd hui le petit train de la Baie de Somme, les transportait jusqu au port de St-Valery où des caboteurs faisaient la liaison avec l Angleterre. Des centaines de personnes, hommes, femmes et enfants travaillaient au ramassage, au tri et au transport des galets. Au port du Hourdel, des berges plates étaient également chargées ; à la marée montante elles dérivaient vers le port de Saint-Valery. industriels. Calcinés à degrés, ils produisent de la cristobalite blanc neige qui, après broyage, sert de matière première à la faïence dite anglaise. La cristobalite est aussi utilisée comme charge pour les peintures murales ou routières, les plastiques, les résines, le caoutchouc, les colles, et également pour l architecture et les enduits de préfabrication. Calcinés à 900 degrés, les galets transformés en granulat blanc servent à des applications routières (chaussées éclaircies, signalisation au sol, îlots directionnels, pistes cyclables ) et sont utilisés pour les bétons architectoniques, la décoration, le dallage, l aquarophilie Cette diversité dans les possibilités d utilisation conduit à l existence d un véritable pôle industriel autour de Cayeux, avec 4 entreprises : GSM (fournisseur de la matière première), Delarue SAS filiale de Sibelco, numéro 1 mondial de la silice et l argile pour la céramique, Silmer et Chatelet.» Transparence et modernisme «On a longtemps souffert du fait qu avant, c était un milieu fermé, reconnaît Bertrand Sannac, directeur de Silmer depuis 2004, et ancien adjoint de Marcel Lequertier, une figure de l industrie du galet. Nos prédécesseurs disposaient de toutes les autorisations préfectorales certes mais ne communiquaient pas, n ouvraient pas les portes de leurs usines aux habitants et n expliquaient pas la participation des entreprises du galet à la vie locale et à l entretien de la digue. Aujourd hui, il faut informer car les gens veulent savoir ce qui se passe.» «Utilisés pour les systèmes de freinage des tramways» En 1993, lorsque le groupe familial français Gagneraud (3 500 salariés, 700 millions d euros de chiffre d affaires) a repris la société des silices de mer (SILMER), une ambiance «Zola» régnait sur le site. «Lorsque notre Pdg est venu voir l entreprise, après son rachat, il s est d ailleurs demandé s il avait fait le bon choix», reprend ce cadre supérieur de 43 ans, originaire d Abbeville. À l époque, l usine était en très mauvais état. Depuis, le groupe a investi plus de 10 millions d euros et aujourd hui, François Gagneraud est fier de son usine, devenue un outil de production moderne dont l activité a progressé de plus de 50%! De Seuls les trois côtiers employés par Delarue sont autorisés à ramasser sur la plage des seaux de galets (les particuliers peuvent s en procurer auprès des entreprises) la même manière, dans les années 90, GSM a entièrement rénové et modernisé l équipement de production de l usine Chatelet rachetée en Sans oublier non plus les conséquents travaux en vue d améliorer les conditions de travail et l aspect général des bâtiments et du site (le long de la route blanche) de cette société spécialisée dans le tamisage de galets broyés en granulométries fines ( tonnes/an), utilisés pour la filtration des eaux, l hydrosablage, les systèmes de freinage des tramways, le décapage, les toiles et papiers abrasifs, les bétons architectoniques, l aviculture Santé, securité et prévention des risques «La poussière de silice, dont l inhalation prolongée peut provoquer la silicose, est une préoccupation de tous les jours. Nous l aspirons et procédons à une atomisation avec des gouttelettes d eau», insiste Bertrand Sannac dont l usine fonctionne 24h/24, 7j/7. automne 2011 numéro 58 7

8 Le Dossier «En 20 ans les conditions de travail se sont considérablement améliorées, et notamment en matière de sécurité (câble d arrêt d urgence, contrôles, mise en place de ¼ heures sécurité )», constate Christian Sueur, trieur, responsable de table chez Delarue. Et cet habitant de Lanchères, originaire de Pendé, fin huttier, sait de quoi il parle! Il a connu l ère Sanson (Victor Sanson a fondé en 1928 une usine de calcination de galets, devenue en 1982 la société des silices de mer, rachetée en décembre 1992 par le groupe Gagneraud) avant d être licencié pour des raisons économiques. Après 6 mois en tant qu intérimaire dans une usine de sablage de flacons de parfum en Seine- Maritime, Yves Leclerc, directeur de Delarue, soucieux de recruter du personnel rigoureux, qualifié et compétent l a contacté et embauché. «Je n ai vraiment pas hésité à revenir aux galets, même si le travail y est dur», explique-t-il. LE RECHARGEMENT DE LA DIGUE DES BAS-CHAMPS Les sociétes Silmer, Delarue et GSM contribuent à la bonne tenue de la digue grâce à leur restitution de galets pour un volume de tonnes/ an de galets calibrés (granulométrie supérieure à 40 mm). «Il n y a pas de déficit sur le domaine public maritime : on prend une tonne dans la zone d accumulation et on remet une tonne sur la digue des Bas- Champs», simplifie Yves Leclerc. Cet entretien du trait de côte réalisé par les industriels, et en particulier Silmer, est gratuit pour la collectivité puisque ces restitutions, d un montant d environ euros, sont entièrement prises en charge par les industriels. BON A SAVOIR! - LE VOYAGE DU GALET «L origine du galet est simple, explique Bertrand Sannac. Elle est liée aux falaises où l on retrouve des strates de silex : grosso modo il y a 5 mètres de craie, puis 50 cm de rognons de silex, puis 5 mètres de craie, et à nouveau 50 cm de rognons de silex Quand la falaise s éboule sous l effet de l érosion, la mer dissout le calcaire et roule les silex, et c est comme cela que vous obtenez les galets bleus, à 99% de silice pure. Poussés par la mer et la houle à dominante Ouest, les galets remontent alors jusqu à la Baie de Somme. Bloqués par le courant, ils s accumulent depuis des milliers d années devant Cayeux-sur- Mer, participant ainsi pour beaucoup à la création des Bas-Champs.» - PAS DE GALET DANS LE DENTIFRICE! Contrairement à ce qui se dit, le galet cayolais transformé ne se retrouve pas dans votre pâte à dentifrice! «Des billes de mer ont été utilisées dans le passé pour le broyage des pigments qui rentraient dans la fabrication de cosmétiques, mais c est tout», expliquent les industriels. La poudre de silice que l on peut retrouver dans le dentifrice ne provient pas des galets, ni du sable! Par contre sans le savoir, vous la retrouvez dans votre carrelage, vos sanitaires et votre vaisselle! - GARE À LA POUDRE! L anecdote : un commercial de chez Silmer se souvient encore de son expédition au Koweit. Les douanes ont confondu ses échantillons avec une autre poudre blanche - EN BREF a 1 m 3 de silex = kg a 1 m 3 de galets = kg a Le galet extrait dans une carrière est moins riche que ramassé ou raclé sur le domaine public maritime a La charpente de l usine Silmer vient de l atelier des frères Caudron Les services de l État contrôlent les conduites des exploitations, le prélèvements et les restitutions de galets 8 Automne 2011 Numéro 58

9 Les carrières du Crotoy La culture du galet «Pour rien au monde, on ne quitterait les galets. Les galets, c est dans notre culture, insiste Christian. On baigne dedans depuis tout petit et on habite à côté.» Sur une table de tri, l équipe est régulièrement composée de 5 personnes. Leur travail consiste à éliminer manuellement les «déchets» résiduels des galets qui ont été présélectionnés en amont par des équipements relevant d une technologie moderne. En une minute, montre en main, un trieur rejette 55 fois des «déchets». Comme le souligne Yves Leclerc, «Les galets qui sont éliminés par nos trieurs sont ceux qui ne répondent pas aux attentes de nos clients. Ces galets sont récupérés par Silmer par exemple pour une calcination à basse température, par Chatelet pour les transformer en abrasif, «Pour rien au monde, on ne quitterait les galets» ou alors sont restitués sur la digue. Il faut savoir que le gisement du Hourdel, dont les volumes autorisés à l exploitation assurent la pérennité de notre industrie, offre, pour nous, 42% de bons galets dans le galet tout venant contre 10% seulement au Crotoy.» Les galets de Cayeux sont en effet beaucoup plus résistants que ceux du Nord de la Baie : les gisements de Saint- Firmin étant de formation plus ancienne, ils ont subi différentes glaciations ayant entraîné des micro-fractures dans leur structure interne. Ces micro-fractures les rendent beaucoup plus fragiles et ces galets ont par conséquent une moins bonne tenue dans les broyeurs à boulets. Bref, à Cayeux-sur-Mer, l industrie du galet s affiche comme un excellent exemple de développement économique local et durable! environnement : un partenariat Fort avec Le SYndiCat mixte Une convention de coopération entre GSM et le Syndicat Mixte permet d instaurer une collaboration pour intégrer la carrière à son environnement. Les aménagements doivent être réalisés avec une approche à l échelle de la Baie de Somme : création d habitats pour favoriser l accueil des gravelots et de la rainette verte, entretien de courses, pâturage de chèvres, profilage des berges, transplantation de lichens Par ailleurs, en matière de gestion des flux (limiter la pression automobile et réhabilitation des secteurs dunaires dégradés), GSM a mis gracieusement à disposition du Syndicat Mixte des terrains qu il a aménagés en parking (route blanche). Le hourdel : un potentiel d extraction d encore environ 30 ans La carrière GSM du Hourdel : - autorisée par arrêté préfectoral jusqu en 2028 ; - les volumes demandés à l exploitation ont été définis pour le seul besoin de l industrie du galet. Les matériaux extraits non utilisés par cette industrie entrent dans la fabrication du béton (autre utilisation «noble» des granulats). Ceci garantit l optimisation de cette ressource particulière sur de nombreuses années ; - certifiée ISO depuis 2003 pour son management environnemental ; - incluse dans le site classé «le Cap Hornu, la pointe du Hourdel et l estran adjacent» depuis 2006 avec la particularité de pouvoir s étendre car reconnue patrimoine local. Obligations : le plan de gestion du site classé affirme la nécessité de renaturer, c est-à-dire remblayer en zones humides (création de courses, chemins piétonniers.). La préservation de ce gisement unique en Europe et dont le potentiel d extraction est encore d environ 30 ans est l une des orientations majeures affichée dans le schéma départemental des carrières de la Somme : «Ces gisements dont l intérêt particulier est de fournir un matériau dont les qualités sont exploitées par des industries locales et pour lesquelles ils représentent la matière première de base, doivent être impérativement protégés. Une attention particulière des décideurs sur cette richesse départementale devra être portée pour qu aucune contrainte tendant à geler ces réserves ne soit mise en œuvre.» automne 2011 numéro 58 9

10 Le Dossier «PERSONNE NE SOUHAITE AVOIR UNE CARRIÈRE À CÔTÉ DE CHEZ SOI!» tants et pourra créer les paysages de demain. D ailleurs, dans le plan de gestion du site classé, il a été demandé de ne pas cacher cette activité et de la rendre visible aux promeneurs qui la voient évoluer. D autre part, il est prévu que les plans d eau soient, à terme, partiellement remblayés afin de créer une diversité de milieux favorables à la biodiversité. Ludovic LEGAY Directeur du secteur Baie de Somme de GSM Présentez-nous en quelques lignes GSM GSM Baie de Somme emploie 48 personnes (200 indirects), commercialise 1,3 million de tonnes par an de granulats fabriqués à partir de galets de silex et destinés à l industrie du galet et aux marchés du bâtiment au travers du béton prêt à l emploi, des négoces de matériaux et des usines de préfabrication. Afin de satisfaire ce besoin, trois sites industriels sont situés en Baie de Somme : au Nord, la carrière Eurarco à Le Crotoy et au Sud, la carrière GSM et l usine Chatelet du Hourdel. Les carriers n ont pas toujours bonne presse (paysage, respect de l environnement, enrichissement), que répondez-vous aux détracteurs? Tout le monde reconnait la nécessité d avoir des matériaux pour construire sa maison : les besoins représentent plus de 400 millions de tonnes à l échelle nationale, mais personne ne souhaite avoir une carrière à côté de chez soi! Nous sommes dans la même problématique que les décharges, les éoliennes, les centrales nucléaires Pour ce qui concerne Cayeux-sur-Mer, il est important de rappeler que cette activité et plus particulièrement la carrière a été reconnue patrimoine de Cayeux dans le cadre du site classé au titre des paysages. Cette activité a effectivement façonné les paysages exis- Cette carrière est une solution pérenne à la gestion des sédiments de dragage du chenal du port du Hourdel, permettant de maintenir son accès. Dans un futur proche, cette carrière pourra également être une solution aux sédiments issus de la dépoldérisation de la ferme de la Caroline. Si on considère maintenant l industrie du galet dans sa globalité, il est important de rappeler que cette activité contribue à hauteur d environ tonnes/an pour le rechargement de la digue des Bas-Champs. En effet, l entreprise Silmer prélève environ tonnes par an au niveau de la Mollière, qui est une zone excédentaire en galet. Elle redonne le même volume «La carrière a été reconnue patrimoine de Cayeux» (1 tonne prélevée = 1 tonne rendue) en galets de taille supérieure à 40 mm et les livre au lieu indiqué par l administration sur la digue entre Ault et l Amer Sud. Cette action qui contribue largement à l entretien de la digue est entièrement supportée financièrement par l industriel. GSM consciente de l importance de l entretien de cette digue donne volontairement et gratuitement tonnes de galets par an. Certains estiment aussi que le PPRN (Plan de Prévention des Risques Naturels) vous arrange, est-ce le cas? Dans le projet de PPRN actuel, de nombreuses contraintes vont s imposer pour notre activité. Nous avons rédigé un courrier à l attention du commissaire enquêteur reprenant l ensemble des inexactitudes que nous avons identifiées et nous avons dénoncé l inapplicabilité des mesures imposées dans le règlement : pour exemple, ce projet imposerait que nous stockions nos hydrocarbures à 2,5 mètres au dessus du sol! Lorsque nous avons découvert dans les journaux que les locaux pensaient que nous étions impliqués dans le PPRN afin de récupérer des terrains pour notre activité, nous n avons pas compris : notre activité subit également les contraintes de ce PPRN et peut même compromettre sa poursuite. Nous avons encore une fois l impression de servir de souffre douleur : les carriers sont à l origine de tous les maux de Cayeux Pourtant, au quotidien nous travaillons avec l ensemble des acteurs locaux pour que cette carrière s intègre au mieux aux différentes problématiques en cours et plus particulièrement dans l aménagement global de la pointe du Hourdel. Votre carrière du Hourdel se transformera-t-elle en port en eau profonde? Comme nous l avons évoqué précédemment, GSM cherche à intégrer cette carrière aux différentes problématiques locales. Ce sujet en est un bon exemple! Si la collectivité choisit, demain, de modifier ce réaménagement et de transformer le plan d eau de la carrière en port en eau profonde, il faut que cela soit validé par le ministre en charge de l environnement. GSM est favorable à ce que les terrains qu elle aura exploités soient une nouvelle source de richesse pour la commune, que cela soit dans le cadre d un tourisme de nature comme ce qui est prévu actuellement ou dans le cadre d une activité de plaisance comme pourrait le représenter le port en eau profonde. 10 automne 2011 numéro 58

11 Patrimoine ALFRED MANESSIER LE PEINTRE DES LUMIÈRES Le 5 décembre 1911 naissait chez ses grands parents à Saint-Ouen, dans la vallée de la Nièvre, le fils de Blanche et Nestor Manessier. Alfred, de son prénom, passa sa petite enfance chez son grand-père dans le faubourg de Thuison à Abbeville. À 12 ans, il réalise ses premières aquarelles au Crotoy et 30 ans plus tard, remporte le Premier Prix de peinture à la Biennale de Sao Paulo. Hommage à un maître de la Nouvelle École de Paris. La Baie de Somme, et plus largement la Picardie maritime, a été façonnée par l Homme au cours des siècles. Ce sont ses habitants qui lui ont donné ses paysages de renclôtures, ses prés, ses canaux Ce que l on devine aussi, c est que la Baie les a, en retour, façonnés. Si elle les a endurcis par de rudes conditions de vie, elle a, en plus, renforcé leur sensibilité aux couleurs, par ce que l on nomme ici les «Lumières de la baie et des marais». C est un phénomène rare et changeant, fait de miroitements de la lumière, de ses reflets sur les eaux, les sables et les dunes Au début du siècle dernier un petit garçon d Abbeville fut particulièrement sensible à ce phénomène. Il devait devenir, au lendemain de la seconde guerre, un peintre mondialement reconnu sous le nom d Alfred Manessier. «Éclairé par sa région natale» Certes son oeuvre, dans ses thèmes et son inspiration, dépasse largement les frontières de la Picardie maritime. Il fut l un des initiateurs du mouvement des peintres «non figuratifs», qui devait marquer la fin des années 50, et le lauréat du Grand Prix de la Biennale de Venise, en Mais sa peinture a été tout entière «éclairée» par sa région natale à laquelle il a consacré de nombreux tableaux, tout au long de sa vie. Les paysages de la Baie, des marais, mais aussi les éléments les plus infimes qui les constituent, tels les galets et les sables par leurs captations particulières des lumières, font partie intégrante de son œuvre. «Son inspiration, ce n était pas seulement la Baie, c étaient aussi les marais et les hortillonnages, précise Christine Manessier, fille du peintre, il les a peints Bancs de sable en toutes saisons». Une anecdote concernant un tableau de cette série, est très révélatrice de la façon de travailler de l artiste. «En peignant La nuit d hiver dans les marais picards, mon père a vu apparaître, sous son pinceau, un petit carré blanc. Il s est demandé d où il pouvait bien venir. Quelques temps après il s est rendu compte que ce carré était en fait un souvenir de sa toute petite enfance. Il représentait la lune se reflétant dans les marais gelés de Thuison, à Abbeville. Un souvenir d enfance qui l avait inconsciemment marqué», explique Christine. Alfred Manessier a laissé d admirables vitraux à l église du Saint-Sépulcre d Abbeville et de nombreuses variations picturales sur sa région. Un hommage lui sera rendu du 1 er décembre 2011 au 1 er mars 2012 au Musée Boucher-de-Perthes d Abbeville, à l occasion du centenaire de sa naissance. un BeLVÉdÈre manessier? «Le Département a prévu de célébrer, dans un de ses belvédères de la Baie de Somme, la mémoire d Alfred Manessier», nous apprend Bertrand le Boudec, architecte, qui travaille pour le Conseil général sur le projet Vallée de Somme, notamment pour la création d une trentaine de belvédères le long du fleuve. Vitraux de l église du Saint-Sépulcre d Abbeville automne 2011 numéro 58 11

12 Développement durable UN écopôle POUR DéCOUVRIR AUTREMENT LE MARQUENTERRE Destination nature de la Côte picarde, le Marquenterre s étend du Sud de la Baie d Authie au Nord de la Baie de Somme. Composé de dunes stabilisées et de marais arrières littoraux, il constitue une destination reconnue et protégée (Réserve Naturelle, Site Classé, Site Natura 2000, Site RAMSAR ). Sur ce secteur, des études préalables à la démarche de labellisation Grand Site de France ont mis en évidence une pression touristique importante. Souvent mal maîtrisée, elle peut être source de dégradation sur les espaces naturels et porte préjudice à l image d une destination nature préservée. Avec le soutien financier de l État, du Conseil régional de Picardie et du Conseil général de la Somme, le Syndicat Mixte Baie de Somme- Grand Littoral Picard, gestionnaire du label Grand Site, a engagé en avril 2010 une étude de programmation menée par les cabinets Pro Développement, INDDIGO Altermodal et DSM Paysage pour le développement d un Écopôle à l échelle du Marquenterre. La réflexion est conduite sur un périmètre défini par des caractéristiques paysagères et culturelles intégrant les portes d entrée (Rue, Le Crotoy et Quend/Fort-Mahon) jusqu au littoral. Il s agit d identifier les intercations et synergies entre les sites tels que le Domaine du Marquenterre, le Parc du Marquenterre, l Espace Henson Marquenterre, l Escargotière du Marquenterre, les différents types d hébergement proposés, les loueurs de vélos et toutes les activités déjà mises en place pour guider les visiteurs avec des repères cohérents et complémentaires vers un ou des espaces adaptés à leurs attentes. Véhicules à moteur, vélos, randonneurs : la cohabitation est parfois difficile S appuyer sur des équipements existants L enjeu du programme Écopôle est de contribuer au développement d une véritable destination éco-touristique sur le Marquenterre en apportant des solutions aux dysfonctionnements observés, notamment en terme de préservation des espaces naturels et des paysages, de gestion des flux et d accueil des visiteurs. «Il ne sera pas nécessaire de créer des infrastructures lourdes, mais plutôt de s appuyer sur des équipements et des pôles de services existants (hébergements, pistes cyclables, parkings, signalétique, activités nature ) pour conforter et améliorer la qualité d accueil en Baie de Somme», précise Juliette Dingeon, chargée de mission au Syndicat Mixte. Améliorer le cadre de vie des habitants L étude vise principalement à changer les comportements des visiteurs qui ne connaissent pas le territoire et qui dépendent directement des informations délivrées sur la destination pour leurs déplacements et leurs pratiques, mais aussi à apporter aux habitants et acteurs locaux une garantie qualitative de leur cadre de vie et du maintien de leurs activités. En effet, la lisibilité de cette démarche qualitative nécessite l implication des différents élus et acteurs touristiques locaux, associés à la conduite de l étude. Dans la poursuite des échanges qui se sont déroulés le 14 juin au Domaine du Marquenterre, une réunion de présentation des enjeux et des priorités d intervention est prévue le 17 octobre 2011 en mairie du Crotoy. 12 Automne 2011 Numéro 58

13 Le Vivre Dossier la Baie UNE JOURNéE AU NORD DU 10 e GRAND SITE DE FRANCE Arry: son château, ses marais Rue et ses environs recèlent nombre de trésors architecturaux et naturels. Véritable livre d histoire, ce territoire a été le siège de nombreux événements, témoins du passé historique de la Baie, entre ferveur religieuse, activité maritime et prémices de l aviation. 9 h : Sur notre chemin menant à Rue, nous nous arrêtons à Bernay-en-Ponthieu devant un ancien relais de la Poste construit entre le XV e et le XVI e siècles. D illustres personnages y ont fait une halte comme Napoléon ou encore Victor Hugo. Un peu plus loin à Arry, au pied du marais, nous découvrons un château en briques et pierres datant du XVIII e. L histoire raconte que la Reine Marie Leszczinska, femme de Louis XV, fit cadeau au Comte Hodicq (maréchal de l Armée française) de l argent gagné lors d une partie de cartes, pour construire ce château. Ce dernier pouvant servir de pavillon aux chasses royales à quelques pas de la forêt de Crécy. 10 h : Nous mettons le cap sur Rue, où nous attend Karine Bellart, agent du patrimoine. Passionnée, Karine est intarissable sur l histoire de ce bourg construit sur un îlot de galets. Elle nous entraîne dans le beffroi et nous plonge en plein Moyen-Âge à Rue-sur- Mer : «Imaginez en 1210, une ville fortifiée entourée d eau où la mer vient finir sa course «C est le début de l aviation en Picardie» aux portes de la ville, où l exploitation de salines et l élevage de moutons permettent aux habitants d acquérir la liberté communale et d édifier leur beffroi, classé aujourd hui au patrimoine mondial de l UNESCO.» Nous continuons notre périple et arpentons depuis la salle des échevins les 75 marches qui mènent au chemin de ronde. De là, une vue imprenable sur le bourg et ses alentours s offre à nous. Au loin, la Baie de Somme se dessine. Notre sortie sur les hauteurs de Rue nous a donné envie de poursuivre notre voyage au Nord de la ville. Au détour d un chemin, comme surgi de nulle part, nous nous retrouvons face au marais de Larronville. Ce dernier, offre, au cœur du hameau, un écrin de verdure où pâturent des chevaux Henson. 14 h : Nous retrouvons Karine à l Office de Tourisme qui abrite désormais le Musée de Frères Caudron. Cette fois-ci, c est une autre aventure qui nous attend, celle de deux frères, Gaston et René, passionnés par l aéronautique : «C est en étudiant les travaux des frères Wright et en examinant le vol des oiseaux en Baie que les frères Caudron se lancent dans la construction de leur premier avion, un biplan de 60 m 2. Tiré par leur jument Luciole, le planeur volera quelques centaines de mètres en mai C est le début de l aviation en Picardie.» Cette visite ouvre une autre page de l histoire de la Baie de Somme où se mêlent innovations et aventures humaines. 15 h : Nous décidons de finir notre journée au Parc du Marquenterre. Dès notre arrivée au point de vue, nous sommes plongés au coeur de l estuaire. Ici le temps s arrête, l histoire de la Baie de Somme ne se raconte plus, elle se vit. Comme un ballet, les oiseaux vont et viennent, se nourrissent et se font entendre en claquant du bec ou en sifflant. Notre visite s achève mais la découverte de Rue et ses alentours ne s arrête pas là. D autres activités nous donnent envie de revenir plus tard : promenade à pied ou à vélo, sorties à cheval, pêche, découverte de la gastronomie locale plus d infos Office de Tourisme de Rue : - Tél : Mail : officedutourisme.rue80@ wanadoo.fr Musée de frères Caudron, beffroi classé au patrimoine mondial de l UNESCO et parc ornithologique : un programme qui a de quoi ravir locaux et touristes automne 2011 numéro 58 13

14 Aménagement du territoire SAILLY-FLIBEAUCOURT UNE VITRINE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE Pour répondre aux nouvelles exigences des visiteurs, le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard avec le Conseil général de la Somme, la Région Picardie et le Pays des 3 Vallées ont décidé de revoir l agencement intérieur de l Aire autoroutière de la Baie de Somme tout en respectant l esprit du projet initial conçu par l architecte Bruno Mader. Ce dernier a réalisé un bâtiment aux lignes épurées parfaitement intégré dans son environnement grâce à l utilisation de matériaux nobles comme le bois et le verre. Aujourd hui, l Aire capte une grande partie des usagers de l A16 soit environ 2 millions d arrêts par an et a le potentiel pour devenir une vitrine du Grand Site de France. L objectif est de mettre en valeur son patrimoine, de séduire et de sensibiliser le visiteur par la mise en place de nouveaux concepts et supports de communication. Le cabinet Ozas, en charge de l étude, a proposé la réalisation d un point d informations et d outils de découverte du territoire. Les réflexions sur le projet se poursuivent et les travaux devraient débuter au printemps Le cordon dunaire du Royon, situé entre Quend-Plage et Fort-Mahon-Plage, subit les assauts répétés du vent. Ce dernier en s attaquant aux dunes non végétalisées crée des percées dans le massif et le fragilise. Ce phénomène naturel est largement amplifié par le piétinement et les passages répétés de l homme. Les gardes du littoral du Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard mènent différentes actions pour restaurer ce milieu, sensibiliser le public et faire respecter la réglementation. En 2011, l équipe a posé, fascines, des fagots de branches de saule, ainsi qu un linéaire de ganivelles, des barrières de châtaignier, sur 1,5 km pour retenir le sable au niveau des brèches. Une signalétique d informations sur la fragilité du milieu et une réglementation ont été mises en place aux descentes de plage et sur les parkings bordant le cordon dunaire. QUEND FORT-MAHON RESTAURATION DU CORDON DUNAIRE DU ROYON CAYEUX-SUR-MER AVIS FAVORABLE POUR LES 24 ÉPIS Suite aux inondations de 1990, 80 épis ont été mis en place entre Ault et le Sud de Cayeux-sur-Mer de 1997 à 2001 pour protéger les Bas-Champs. Aujourd hui, le danger causé par l érosion en aval de l épi de l Amer Sud est reporté sur Cayeux-sur-Mer. En effet, à chaque tempête, la digue se fragilise. Rappelons celles du 31 mars 2010 et du 18/19 juin 2011 qui ont provoqué un recul de 20m de la digue et une perte de tonnes de galets. La Direction régionale de l environnement, de l aménagement et du logement de Picardie, le Conseil régional de Picardie, le Conseil général de la Somme et l ASA des Bas- Champs ont ainsi décidé de prolonger les ouvrages par la construction de 24 épis supplémentaires avec un rechargement massif de tonnes de galets. À Paris, le 12 juillet, le maire de Cayeux-sur-Mer,Yves Masset, et le Syndicat Mixte Baie de Somme-Grand Littoral Picard, maître d ouvrage de l opération, ont présenté ce projet devant la commission mixte inondation, véritable gouvernance nationale des inondations en lien avec les territoires. Cette dernière a émis un avis favorable au projet de construction des 24 épis à Cayeux-sur-Mer sous la réserve que le Syndicat Mixte réalise des études complémentaires principalement une analyse coûts/bénéfices de l opération et son articulation avec le projet de dépoldérisation des Bas-Champs. À l issue de l enquête publique prévue en juin 2012, les travaux débuteront à l automne de cette même année. 14 Automne 2011 Numéro 58

15 Pas-de-Calais Somme unis pour défendre l estuaire de l Authie Le 22 novembre, par une convention de partenariat, la Communauté de Communes Opale Sud va s associer au Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard afin de mieux assurer la gestion de l estuaire de l Authie et d aboutir à une gestion efficace de l ensemble de la bande littorale. La Communauté de Communes Opale Sud s est dotée récemment de la compétence «défense contre la mer» et une collaboration avec le Syndicat Mixte semblait logique. Avant d entamer les travaux, il s agira, notamment, en mutualiseant les moyens et savoir-faire, de réaliser une étude de définition visant à rechercher les scénarios de protection les plus appropriés compte tenu de la qualité environnementale du site. Dans le Pas-de-Calais, la situation devenait urgente comme le souligne Claude Vilcot, maire de Groffliers : «L érosion n a pas pris de vacances cet été: avec les grandes marées, la mer a encore plus rongé les dunes. Se rapprocher du Syndicat Mixte nous a semblé judicieux, plutôt que de rester les bras croisés en train de regarder la mer saper la dune.» Côté Somme, cette politique de gestion concertée du trait de côte qui entre dans le cadre de démarche PAPI (Programme d Actions de Prévention des Inondations) devrait prochainement se prolonger avec les voisins Normands du Tréport. SAINT-VALeRY-SUR-SOMME UN PROJET DE PARKING PARFAITEMENT INTEGRÉ AU PAYSAGE L ensemble du site du Cap Hornu est classé pour sa valeur paysagère au titre de la loi de Il existe actuellement un parking sur le domaine public maritime utilisé à la fois par les touristes, les services d urgence et les habitants de la Baie de Somme. Ce stationnement se trouve, de surcroît, dans la bande des 100 mètres définie comme inconstructible par la loi littorale. Le Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard a proposé aux services de l État de réserver ce stationnement aux véhicules de secours, de surveillance et aux habitants de la Baie et de créer une nouvelle aire de stationnement, située elle aussi dans la bande des 100 mètres, à proximité de l Hôtel du Cap Hornu. En septembre, un déplacement sur l estuaire en présence d élus locaux, de représentants des services de l État et du Syndicat Mixte, à bord du Baliseur Somme II, a permis de constater que le stationnement projeté était invisible de la Baie. L expérience a donc été concluante! SAIGNEVILLE UN VILLAGE en pleine mutation Située le long du canal de la Somme, entre Abbeville et la Baie, la commune de Saigneville poursuit la valorisation de ses espaces publics. Le maire Jacquy Longuein souhaite réaménager la place communale afin de sécuriser le point d arrêt de transports en commun et développer des circuits touristiques à partir du centre bourg. «Actuellement, Saigneville offre un accueil atypique, avec sa maison Pontonnière au bord du canal, ses roulottes au presbytère et un environnement naturel propice aux balades à pied ou à vélo. Développer ces atouts touristiques et garantir la protection des riverains tels sont les enjeux essentiels de ce projet.» En concertation avec le Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard, ce projet s intègre parfaitement dans la réflexion d aménagement «Grand Site Baie de Somme» pour la valorisation des communes arrières littorales. Une étude de conception, financée par la commune et le Conseil général de la Somme est en cours. Elle prend en compte la création d une activité touristique de découverte du milieu naturel environnant (aménagement de trois circuits pédestres), la revalorisation du patrimoine culturel (église et sources de rouissage), la gestion des flux de circulation et de stationnements (création de parkings) et la requalification de la place du village. La commune, assistée par le Syndicat Mixte, débutera les travaux fin Automne 2011 Numéro 58 15

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