Diagnostic des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre sur le Pays Mellois

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1 Diagnostic des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre sur le Pays Mellois Réalisé à l aide de l outil ClimAgri (ADEME) Février 2013 Document rédigé avec l appui technique : Diagnostic cofinancé par : 1

2 Expert CLIMAGRI ayant réalisé ce rapport : Chambre d agriculture de Charente-Maritime : Thomas Lebargy AREC : Denis Savetier Document vérifié le : Par Thomas Lebargy Signature : Document vérifié le : Par Denis Savetier Signature 2

3 SOMMAIRE I Introduction Démarche globale Limites et spécificités de la méthode... 5 II DIAGNOSTIC Profil agricole et forestier Consommations énergétiques Emissions de gaz à effet de serre Stockage de carbone Potentiel nourricier du territoire Autres données issues de ClimAgri A retenir du diagnostic III PLAN D ACTION Les 8 points à retenir avant d agir Les actions à court terme sur le Pays Mellois, modalités de mises en œuvre IV Scenarios prospectifs à moyen et long terme Scénario : Carburation en grandes cultures (Action n 1 et n 2) Valoriser les sources d'azote présentes naturellement dans l'air (action n 3) Augmenter l autonomie alimentaire des élevages herbivores (Action : 6 et 8) Méthanisation agricole collective (Action n 11) Solaire photovoltaïque sur les nouveaux bâtiments agricoles (Action n 12) Favoriser le développement d une filière bois sur le Pays (Action n 14) V Conclusion Résultats du diagnostic Mise en oeuvre en VI Glossaire VII Annexe

4 I Introduction 1. Démarche globale Le diagnostic «énergie et gaz à effet de serre (GES)» du Pays Mellois s intègre dans une démarche globale appelée «ClimAgri», développée par l ADEME, et comprenant : L état des lieux du secteur agricole du territoire en termes de consommations énergétiques, d émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de potentiel nourricier du territoire (nombre de personnes nourries), grâce à l outil ClimAgri et aux données transmises via le RGA2010, la Chambre d agriculture départementale, la DDT et les autres organismes agricoles du territoires. L élaboration d un plan d actions réaliste et concerté sur l agriculture et la forêt, concernant notamment : o les pratiques culturales et le machinisme agricole, o la fertilisation azotée, o l alimentation du cheptel et la gestion des fourrages, o les économies d énergie et les énergies renouvelables, o la gestion des espaces boisés et des haies. La simulation des actions retenues dans l outil ClimAgri afin d évaluer leurs impacts, La finalisation d un plan d actions chiffré en termes d investissement, de rentabilité, d économies d énergie et de réduction d émissions de GES La restitution de ce plan d actions à l ensemble des parties prenantes du territoire. Outre les consommations d énergies et les émissions de gaz à effet de serre, ce diagnostic est l occasion de dresser le profil agricole et forestier du Pays Mellois, d estimer le solde azoté du territoire, sa capacité à compenser les émissions de GES et le potentiel nourricier de son agriculture. Les caractéristiques et les résultats du Pays Mellois seront mis en perspective, à chaque fois que cela s avèrera possible, avec les données similaires aux niveaux régional et national. 4

5 2. Limites et spécificités de la méthode Le diagnostic s arrête à la porte des fermes du territoire. Il ne prend donc pas en compte les consommations et les émissions dues à la distribution ou la transformation des produits agricoles. La mise en œuvre de circuits courts sur un territoire, par exemple, n est pas une donnée qui peut être intégrée dans l outil de calcul. De même, la démarche ClimAgri ne peut pas prendre en compte les autres impacts environnementaux de l agriculture (eau, qualité de l air, biodiversité, ). Le diagnostic couvre l ensemble des consommations d énergie, qu elles soient directes ou indirectes. Les consommations d énergie directes sont celles constatées sur les exploitations pour le fonctionnement du matériel agricole, des installations d irrigation ou de séchage des grains, pour le chauffage des bâtiments agricoles, Les consommations d énergie indirectes représentent les consommations nécessaires à la fabrication des intrants, notamment les engrais azotés et l alimentation du bétail, à leur transport entre lieux de production et d utilisation, à la fabrication des matériels, La même distinction est réalisée entre émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre, l ensemble étant également pris en compte dans ClimAgri. 5

6 II DIAGNOSTIC Réalisé à partir des données de l année

7 1. Profil agricole et forestier 1.1. Données générales Le Pays Mellois regroupe 5 communautés de communes : Lezay, Melle, Celles sur Belle, Sauzé Vaussais, Chef Boutonne situées au Sud des Deux Sèvres habitants vivent sur le Pays Mellois. C est un territoire essentiellement rural où les surfaces agricoles représentent 71% de la surface totale, contre 64% au niveau régional et seulement 51% au niveau national. Le ratio de 1,93 ha de SAU par habitant (contre 0,95 en région et 0,43 en France) confirme le caractère rural du Pays Surfaces agricoles Répartition des surfaces agricoles 0,1% Pays Mellois 82,7% 8,1% 9,1% 0,0% Grandes cultures Poitou- Charentes 67,2% 15,8% 11,5% 5,1% 0,4% Prairies naturelles Prairies temporaires 3,6% Viticulture-arboriculture France 49,8% 35,2% 10,3% 1,1% Maraichage-horticulture 0% 20% 40% 60% 80% 100% Sources : ClimAgri d après DRAAF Les surfaces agricoles du Pays Mellois sont largement exploitées en grandes cultures (plus de 82% de la SAU, soit environ ha). Les surfaces de prairies se stabilisent à près de 17% de la SAU (environ ha), mais à un niveau proportionnellement inférieur à la moyenne régionale, ce qui sous-entend un cheptel moyen inférieur au territoire régional. Les surfaces exploitées en maraichage et en viticulture sont quasi nulles. 7

8 1.3. Cheptel Effectifs d'animaux en UGB/hectare Equidés Volailles-Lapins Porcins Ovins Caprins Bovins - 0,05 0,10 0,15 0,20 Mellois Poitou-Charentes Sources : ClimAgri d après DRAAF Même si l élevage bovin est un peu moins présent que sur le territoire régional, ce qui explique la plus faible proportion de surface de prairies, d autres formes d élevage sont plutôt bien développées. Le Pays est fortement représenté par l élevage caprin, et abrite d importants élevages de porcs, de volailles et de lapins. L élevage ovin et bovins lait sont également présents sur le territoire, mais en proportion plus faible. Les élevages de bovins sont essentiellement destinés à la production de viande Surfaces forestières Le taux de boisement du Pays Mellois (13%) est assez faible au regard de la moyenne régionale (17%). Ce taux comprend également les haies et les peupleraies. Ramenée à l habitant, la surface boisée est 35% plus élevée que les deux autres niveaux territoriaux (0,35 ha/hab contre 0,25 ha/hab en région ou en France). La proportion de haies est assez importante. Répartition des surfaces boisées 5,6% Mellois 17,5% 18,2% 20,0% 38,7% Futaie Poitou-Charentes 26,9% 38,5% 24,1% 4,2% 6,3% Futaie-taillis Taillis simple France 50,3% 27,0% 1,3% 14,6% 6,7% Peupleraie Haies 0% 20% 40% 60% 80% 100% Sources : ClimAgri d après DRAAF 8

9 2. Consommations énergétiques 2.1 Part relative de l agriculture La consommation d énergie directe totale sur le Pays Mellois est estimée à tep (tonnes équivalent pétrole), soit environ 2 276GWh, par an. Répartition des consommations énergétiques par secteur d'activité Pays Mellois Poitou-Charentes France Résidentiel-tertiaire Industrie Agriculture-Pêche Transport 0% 20% 40% 60% 80% 100% Sources : ClimAgri d après DRAAF La part relative de l agriculture (6,8 %) est équivalente niveau régional (6,6 %) mais 2 fois supérieur au national (3,2%). 2.2 Consommations directes de l agriculture Répartition des consommation d'énergie directe par usage Mellois Poitou-Charentes France 0% 20% 40% 60% 80% 100% Energie directe - Cultures Energie directe - Prairies Energie directe - Bois Energie directe - Serres Energie directe - Séchage et conservation Energie directe - Irrigation Sources : ClimAgri d après DRAAF Les consommations d énergie directe en agriculture représentent annuellement tep environ. La répartition des consommations d énergie directe reflète fidèlement l orientation principale en grandes cultures de l agriculture du Pays Mellois. Proportionnellement, les consommations inhérentes aux cultures, au séchage, sont plus importantes que sur les autres niveaux territoriaux. 9

10 2.3 Consommations énergétiques indirectes de l agriculture Répartition des consommations d'énergie directe/indirecte Mellois 36% 64% Poitou-Charentes 50% 50% France 48% 52% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Energie directe Energie indirecte Sources : ClimAgri d après DRAAF L intégration des consommations d énergie indirecte revient à plus que doubler les consommations énergétiques directes. Répartition des consommations énergétiques indirectes par usage Mellois Poitou-Charentes France 0% 50% 100% Energie indirecte - Fabrication produits azotés Energie indirecte - Autres fertilisants et amendements Energie indirecte - Produits phytosanitaires Energie indirecte - Fabrication du matériel Sources : ClimAgri d après DRAAF La fertilisation azotée représente une part prépondérante (62%) de l énergie indirecte induite par les pratiques agricoles du territoire. Les grandes cultures sont donc également à l origine de ces consommations. D autre part, même si le cheptel est proportionnellement un peu moins présent qu au niveau régional, les consommations générées par l alimentation du bétail sont loin d être négligeables. 10

11 2.4 Consommations énergétiques globales de l agriculture En additionnant consommations directes et indirectes, le secteur de l agriculture et de la forêt du Pays Mellois représente tep, soit environ 430 GWh par an. Consommations énergétiques ramenées à la surface agricole et boisée Pays Mellois Poitou-Charentes France - 0,05 0,10 0,15 0,20 en tep/ha Sources : ClimAgri CRPF, Promhaies Ramenée à la surface agricole et boisée, cette consommation est égale au niveau régional. Les consommations énergétiques générées par la forêt et autres espaces boisés sont négligeables (inférieures à 1%). 11

12 3. Emissions de gaz à effet de serre 3.1. Part relative et spécificités de l agriculture Au niveau du Pays Mellois, les émissions annuelles directes de GES (Gaz à Effet de Serre) sont de l ordre de t éq CO 2 (tonnes-équivalent CO 2 ). Répartition des émissions de GES par secteur Mellois 25% 12% 9% 53% Poitou-Charentes 34% 16% 19% 28% France 27% 18% 20% 14% 20% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Transports Résidentiel-tertiaire Industrie manufacturière Industrie de l'énergie Agriculture-sylviculture Traitement de déchets Sources : ClimAgri d après CITEPA Ne sont ici comptabilisées que les émissions directes afin de ne pas engendrer de double compte. En effet, les émissions indirectes de l agriculture, liées par exemple à la fabrication des engrais, sont déjà comptabilisées dans le segment industrie manufacturière. Les émissions directes de l agriculture représentent 53% des émissions directes du territoire, alors que les consommations énergétiques agricoles directes ne correspondent qu à 6,8 % du total du Pays. Si les émissions des autres secteurs sont essentiellement d origine énergétique, et ne se composent donc que de gaz carbonique (CO 2 ), celles du secteur agricole en cumulent plusieurs ce qui explique l impact de l agriculture sur le bilan global des émissions de GES du territoire : - les émissions de dioxyde de carbone (CO 2 ) issues de la carburation et des consommations électriques - les émissions de méthane (CH 4 ) issues de la fermentation entérique des animaux et de la décomposition de leurs effluents, le pouvoir de réchauffement global (PRG) du méthane est 25 fois plus important que celui du gaz carbonique, - les émissions de protoxyde d azote (N 2 O) provenant pour l essentiel de la transformation de l azote minéral utilisé en fertilisation, le pouvoir de réchauffement global (PRG) du protoxyde d azote est 300 fois plus important que celui du gaz carbonique, La part relative des émissions de l agriculture dans le bilan global des émissions directes sur le Pays Mellois caractérise un territoire rural. Cette part est d autant plus élevée que l industrie est peu présente sur le Pays. 12

13 3.2. Emissions du secteur agricole Quand on cumule émissions directes et indirectes, elles représentent annuellement environ t éq CO 2 soit 53% des émissions de GES. Pour rappel : 1 t de CH 4 = 25 t éq CO 2 1 t de N 2 O = 298 téq CO 2 Sans surprise, le bilan des émissions du secteur agricole est très marqué par les grandes cultures. Les émissions de protoxyde d azote (N 2 O), liées au sol et à la fertilisation sont proportionnellement plus élevées que sur les autres niveaux territoriaux. Il en va de même pour les émissions de CO 2 liées à la fabrication des engrais azotés. Par contre, les émissions issues des pratiques d élevage (CH 4 ) sont proportionnellement plus faibles. Emissions de GES du secteur agricole ramenées à la surface (agricole et boisée) Mellois Poitou-Charentes France en t éq CO 2 /ha Source : ClimAgri Ramenées à la surface agricole et boisée, ces émissions agricoles sont plus importantes sur le Pays Mellois. Les émissions issues des espaces boisés sont négligeables (de l ordre de 0,1%). 13

14 4. Stockage de carbone Les émissions présentées ci-dessus sont des émissions brutes. Elles ne tiennent pas compte du stockage annuel de carbone qui peut être réalisé au niveau des espaces boisés et des sols. Stockage de carbone (en kt éq CO2) Stockage Haies Stockage Forêt Stockage sols agricoles Stockage total annuel Emissions annuelles brutes Comme évoqué plus haut, la gestion de la forêt n occasionne que très peu de consommations énergétiques, et encore moins d émissions de gaz à effet de serre. Au contraire, elle a même l avantage de stocker du carbone. Le stockage annuel cumulé dans les haies, les forêts et les sols agricoles correspond à 33% des émissions annuelles brutes*. La gestion durable des espaces boisés, ainsi que la bonne gestion de la matière organique présente dans les sols, sont des leviers pertinents pour limiter l impact des activités humaines sur le climat. Si le stockage réalisé dans les haies et les sols agricoles peut être entièrement imputé à l agriculture, il convient d être plus prudent sur le domaine de la forêt : le stockage dans les bois participe à la compensation de l ensemble des émissions du territoire, qu elles soient d origine agricole ou non. *les émissions de CO2 liées à l utilisation du bois énergie ne sont pas comptabilisées Sources : ClimAgri CRPF, Promhaie 14

15 5. Potentiel nourricier du territoire L agriculture n est pas une activité qui ne fait que consommer de l énergie et émettre des GES, sa vocation première demeure de produire des denrées pour nourrir les populations de son territoire ou des autres territoires. Afin de définir la capacité du territoire concerné à nourrir des êtres humains, deux types d informations ont été intégrées dans l outil ClimAgri : les besoins moyens quotidiens d un individu de référence (sexe masculin, 70 kg, activité physique moyenne) en calories, protéines et protéines animales, et les consommations moyennes du même individu en France (sources FAO). Sources : ClimAgri Selon le critère nutritionnel retenu, en se référant uniquement aux apports réels d un français, l agriculture du Pays Mellois peut nourrir entre et français, soit de 3 fois à 13 fois sa propre population. Cette donnée est bien entendue à mettre en regard des consommations énergétiques et des GES émis par ce même secteur économique. Ces données sont théoriques, elles n intègrent entre autre le gaspillage réel «du producteur au consommateur» Précisions sur les apports nutritionnels (Source : ADEME) 15

16 6. Autres données issues de ClimAgri 6.1. Solde azoté du territoire Dans l outil, c est un élément permettant le contrôle de la cohérence des données. Mais il constitue une information agronomique intéressante. Le solde azoté présenté est le solde global moyen du territoire, à savoir la différence entre l ensemble des apports d azote sous forme minéral, organique, atmosphérique ou fixé par les légumineuses, et les sorties d azote sous forme de cultures, de prairies ou dues à sa volatilisation. Solde azoté du territoire Mellois Poitou-Charentes France en kg de N/ha Sources : ClimAgri, CA Alimentation animale Au niveau de l alimentation animale, un des faits marquants est l utilisation importante de tourteaux de soja d importation : la présence non négligeable de volailles et de porcs est une des raisons pouvant expliquer cette proportion. 41 % 59 % Tourteau soja import Tourteaux origine France Sources : ClimAgri CA79 16

17 7. A retenir du diagnostic L agriculture et la forêt sur le Pays, c est : TEP de consommations d énergies, soit 19 % des consommations énergétiques du Pays. Ces consommations d énergies directes et indirectes sont équivalentes au fonctionnement annuel de tracteurs (600h à 15l/h) tonnes d émissions annuelles de CO 2, soit 53 % des émissions de GES du Pays (méthode CITEPA, hors énergie grise) et 70 % des émissions si on intègre les énergies grises liées à la production d intrants. Ces émissions de CO2 sont équivalentes à un nombre d aller-retour quotidiens en «Twingo» entre Melle et Paris pendant un an, compris entre et français sont nourris théoriquement d un point de vue calorique chaque année par le territoire soit 14 fois plus de population du Pays Mellois. Quelques éléments pour préciser ces chiffres : Les milieux ruraux compensent les émissions externalisées des milieux urbains et des exportations (production de nourriture), ce qui explique l importance du pourcentage de GES issu du milieu agricole/forestier. L agriculture combinée à la forêt, sont les seuls secteurs d activités pouvant stocker du carbone ; à l heure actuelle, sur le Pays Mellois, 1/3 des émissions de l agriculture sont stockées via l activité biologique de l agriculture et la forêt. L agriculture et la forêt (biomasse) vont substituer de manière croissante à l utilisation d énergies fossiles sur les autres secteurs émetteurs de CO2 via la production de combustibles renouvelables et la production d agro-matériaux. Le potentiel nourricier est à relativiser par la perte de nourriture (20 à 30 % de perte) 17

18 III PLAN D ACTION Plan d action choisi par les élus pour lancer une dynamique sur le territoire 18

19 1. Les 8 points à retenir avant d agir 1.1. Le niveau d incertitude et d approximation L outil CLIMAGRI permet de préciser l impact de l agriculture et de la forêt en termes d émissions de gaz à effet de serre, consommation d énergie, performance alimentaire Cet outil permet d avoir des données plus ou moins précises compte tenu des incertitudes liées à : - Aux incertitudes (données à dire d experts, le manque de données scientifiques ) - Aux limites de l outil (exemple : non prise en compte de la déforestation liée à la production de soja en Amérique du Sud ), - Aux variations temporelles (année de référence utilisée) 1.2. Le plan d action : le cœur d un CLIMAGRI Le plan d action et sa mise en place sur le terrain sont les véritables objectifs de la démarche CLIMAGRI. Les actions doivent donc être réalistes économiquement, et tenir compte de leurs autres impacts environnementaux (sol, eau, biodiversité, paysage ) 1.3. Etre réaliste Eliminer les bovins du territoire, devenir végétariens ne sont pas les objectifs d un CLIMAGRI. Le changement éventuel de régime alimentaire sera décidé par les consommateurs. En parallèle, les ruminants sur les territoires, malgré leurs émissions de méthane, présentent de nombreux autres avantages tels que le stockage de carbone par les prairies, la production de protéines, le maintien de la biodiversité, la conservation des paysages Il faut donc être vigilant par rapport aux solutions «simplistes» qui peuvent avoir des conséquences négatives sur d autres enjeux du développement durable Objectif n 1 : nourrir les populations. Kg de nourriture consommée / Gaz à effet de serre émis L objectif d un CLIMAGRI est de diminuer les impacts sur le climat en conservant les capacités de production agricole du territoire. 19

20 1.5. L irrigation, quels impacts? L irrigation a des impacts à la fois positifs (augmentation des rendements) et négatifs (consommation d énergies directes) en terme d émissions de gaz à effet de serre, cependant, bien que l irrigation soit un sujet primordial en agriculture, Climagri n a pas vocation à le traiter Relativiser la part des gaz à effet serre issus de l agriculture dans les territoires ruraux Un territoire rural nourrit théoriquement davantage de personnes que sa propre population, ce qui revient à dire que les urbains externalisent les émissions de gaz à effet de serre liées à leur consommation. Il conviendrait donc de relativiser ces émissions de l agriculture en milieu rural par un facteur représentatif du nombre de personnes théoriquement nourries ; 1.7. L agriculture et la forêt : un atout pour réduire les émissions de GES sur les autres secteurs activités L agriculture et la forêt peuvent avoir de nombreuses incidences positives sur les autres secteurs émetteurs de GES et consommateurs d énergie. Elles peuvent fournir des agro-combustibles, produire des agro-matériaux, fournir localement certains produits alimentaires 1.8. Réchauffement climatique en agriculture : des conséquences que les agriculteurs ne doivent pas continuer à ignorer Les agriculteurs doivent intégrer dès maintenant certains changements de pratiques pour pouvoir s adapter (parasitisme, choix variétal, pluviométrie ) 20

21 2. Les actions à court terme sur le Pays Mellois, modalités de mises en œuvre Carburation Action 1 : Développer les passages d engins agricoles au banc d essai moteur et mettre en place de stages de conduite économique Action 2 : Simplifier les techniques culturales Actions sur la carburation Potentiel de personnes nourries Reconnaissance sociale Rentabilité financière Climat Ressource en eau Biodiversité Qualité des sols Impacts des actions sur les exploitations agricoles et forestières *Le radar ci-dessus a été établi à partir de critères qualitatifs 21

22 Action 1 : Développer les passages d engins agricoles au banc d essai moteur et mettre en place de stages de conduite économique Pourquoi? Comment? Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Economiser des litres de fioul et mieux entretenir les engins agricoles Promotion par le Pays des tournées du banc d essai qui seront mises en place sur le Pays (journal des CDC, site internet ) Chambre d agriculture Régionale via Didier Langlois et Daniel Colin de la CA79 Campagne d informations via les services en interne et les relais auprès des Mairie, CDC, association Banc essai tracteur 100 à 120 /tracteur (Certificat économie d énergie compris) Formation à la conduite économique : 30 à 80 (Aide Vivea comprise) Economie de CO2 Temps de retour financier inférieur à 1 an et meilleur durabilité du matériel 800 l/an d économie en moyenne par Banc d essai tracteur (600 d économie) Des pistes pour économiser le carburant : Chambre d agriculture Poitou-Charentes Quelques pistes pour économiser le carburant : CUMA/CA Region Centre Pièce jointe. 22

23 Action 2 : Simplifier les techniques culturales Pourquoi? Comment? Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Economiser des litres de fioul et favoriser la vie biologique du sol Faire venir sur le Pays du matériel de démonstration et des spécialistes de ces pratiques pour effectuer des présentations pragmatiques CUMA, conseiller Techniques Culturales Simplifiée de la CA79 et CRA, CIVAM Participer à l achat de matériel innovant en CUMA (Strip till, semis direct ) et organiser les journées de démonstration 0 ou participation symbolique Economie de CO2, meilleure gestion de l eau, biodiversité, sol Identifier des itinéraires techniques reproductibles sur ses sols et identifier du matériel disponible au niveau des CUMA Pratiques culturales innovantes adaptées en Poitou-Charentes Présentation «TCS» Techniques culturales simplifiés, document CUMA Pièce jointe 23

24 2.2. Pratiques culturales et fertilisation Action 3 : Valoriser les sources d'azote présentes naturellement dans l'air Action 4 : Améliorer l implantation des couverts végétaux Action 5 : Limiter le lessivage sur les bassins versants Actions sur les pratiques culturales et la fertilisation Rentabilité financière 5 Potentiel de personnes nourries Reconnaissance sociale Climat Ressource en eau Biodiversité Qualité des sols Impacts des actions sur les exploitations agricoles et forestières *Le radar ci-dessus a été établi à partir de critères qualitatifs 24

25 Action 3 : Valoriser les sources d'azote présentes naturellement dans l'air Pourquoi? Comment? Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Economiser de l azote minéral Financer une partie des semences et de la formation pour l'implantation de légumineuses à destination des exploitations en grandes cultures Conseillers CA, CIVAM, Coopérative (CAVAC) Participer à l achat de semences pour 10 céréaliers (180 /ha) acceptant d inclure des légumineuses dans leur rotation (5-10ha) et organiser une formation, dédiée à l implantation de légumineuses 0 ou participation symbolique Economie de NO2, meilleure gestion du sol Revoir l assolement sans perte financière, bénéfice agronomique Perspectives agricoles Février 2013 La rentabilité économique de la luzerne dans l assolement d un système céréalier (Chambre agriculture 17) Pièce jointe 25

26 Action 4 : Améliorer l implantation des couverts végétaux Pourquoi? Comment? Economiser de l azote minéral, améliorer la structure du sol, améliorer la qualité de l eau Financer des journées techniques (essai terrain) Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Conseillers CA 79 et CRA, CIVAM, CUMA 1200 /journée 0 Economie de NO2, amélioration de la qualité de l eau Economie d azote couvrant les frais engendrés par l ITK, respect de la règlementation, appropriation d une solution non optimisée actuellement Fiche CLIMAGRI sur les cultures intermédiaires Implantation des cultures intermédiaires en Poitou Charentes Pièce jointe 26

27 Action 5 : Limiter le lessivage sur les bassins versants Pourquoi? Comment? Limiter les pertes par lessivage d azote et de phosphore, améliorer la qualité de l eau Plusieurs actions sont envisageables (analyse de reliquats, plan fumure, bande enherbées ), cependant l action prioritaire reste la mise en place de cultures intermédiaires «pièges à nitrates». Conclusion de l action n 4 «Améliorer l implantation des couverts végétaux» répond parfaitement à cette problématique. Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Syndicat des eaux, CA79 Voir action «Améliorer l implantation des couverts végétaux» Voir action «Améliorer l implantation des couverts végétaux» Voir action «Améliorer l implantation des couverts végétaux» Voir action «Améliorer l implantation des couverts végétaux» Plaquette APCA-FP2E : Protection des bassins versants Pièce jointe 27

28 2.3. Alimentation animale Action 6 : Implantation de prairies multi-espèces et de légumineuses dans les assolements des éleveurs Action 7 : Analyse physico-chimiques des fourrages et des aliments produits à la ferme Action 8 : Avoir une gestion fourragère optimisée Action sur l'alimentation animale Rentabilité financière 5 Potentiel de personnes nourries Reconnaissance sociale Climat Ressource en eau Biodiversité Qualité des sols Impacts des actions sur les exploitations agricoles et forestières *Le radar ci-dessus a été établi à partir de critères qualitatifs 28

29 Action 6 : Implantation de prairies multi-espèces et de légumineuses dans les assolements des éleveurs Pourquoi? Comment? Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Augmenter l autonomie protéique des éleveurs Financer une partie des semences et de la formation pour l'implantation des prairies sur 4ha pour 10 fermes Semenciers, Chambre d agriculture, INRA Lusignan Surcoût de l achat de semences multi-espèces (30 /ha) et diagnostic individuel (140 ) Coût d une plantation d une graminée standard et motivation à communiquer sur les résultats obtenus à posteriori CO2 via le transport minimisé d aliment, NO2 via la moindre consommation d engrais pour la production de l aliment, viabilité économique des exploitations Economie sur les aliments et renforcement de l autonomie alimentaire Plaquette de prestation : Gestion fourragère Présentation de la journée thématique organisée au Lycée de Melle : Pièce jointe 29

30 Action 7 : Analyse physico-chimiques des fourrages et des aliments produits à la ferme Pourquoi? Ajuster la ration alimentaire Comment? Envoyer pour analyse des échantillons de différentes exploitations Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Laboratoire d analyse (Labco à Surgères, Contrôle laitier, LCA ) Coût de 10 analyses de fourrages et de 5 analyses de concentrés produits à la ferme et interprétation par un conseiller alimentation (2000 ) Prélèvement d échantillons représentatifs CO2 via le transport minimisé d aliment, NO2 via la moindre consommation d engrais pour la production de l aliment, maintien des exploitations d élevage sur le territoire Economie sur les aliments, renforcement de l autonomie alimentaire, économies de charges Pas de document pour le moment Pièce jointe 30

31 Action 8 : Avoir une gestion fourragère optimisée Pourquoi? Augmenter l autonomie des éleveurs et sécuriser les approvisionnements Comment? Choisir 6 exploitations types en caprins, bovins lait, bovins viande Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour REDCAP, Chambre d agriculture, CIVAM 3000 Accepter de diffuser ses résultats aux autres exploitations ayant le même système de gestion fourragère CO2 via le transport minimisé d aliment, NO2 via la moindre consommation d engrais pour la production de l aliment, maintien des exploitations d élevage sur le territoire Sécurisation des apports de fourrages, renforcement de l autonomie alimentaire, économie de charges Prestation : Bilan fourrager, suivi pâturage, diagnostic prairies Pièce jointe 31

32 2.4. Economies d énergies et énergies renouvelables Action 9 : Réalisation de diagnostic Diaterre Action 10 : Groupement d achat pour l installation de matériel économe en électricité en élevage Action 11 : Facilité l implantation d unité de méthanisation agricole individuelle et collective Action 12 : Encourager la mise en place de solaire photovoltaïque sur les nouveaux bâtiments agricoles Economies d'énergies et énergies renouvelables Rentabilité financière 5 Potentiel de personnes nourries Reconnaissance sociale Climat Ressource en eau Biodiversité Qualité des sols Impacts des actions sur les exploitations agricoles et forestières *Le radar ci-dessus a été établi à partir de critères qualitatifs 32

33 Action 9 : Réalisation de diagnostic Diaterre Pourquoi? Comment? Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Identifier des pistes concrètes d économies d énergies représentatives des filières agricoles présentes sur le territoire Choisir 10 exploitations : 1 céréale, 2 bovins lait, 2 caprins, 1 maraichage avec transformation à la ferme, 1 tourisme à la ferme, 2 volailles, 1 porcins Expert Diaterre référencé Coût du diagnostic après l aide du PPE (Plan Performance Energétique) soit 5000 pour 10 diagnostics Accepter de témoigner et de diffuser les résultats obtenus Stockage carbone, économies d énergie, production d énergies renouvelables Conseils sur des actions engendrant de réelles économies financières sur le court et moyen terme Plaquette ADEME Exemplaire d un diagnostic PPE Pièce jointe 33

34 Action 10 : Groupement d achat pour l installation de matériel économe en électricité en élevage Pourquoi? Choisir un matériel performant à un prix attractif - Choisir un organisme pour accompagner cette démarche qui sera financée par la récupération des certificats d économies d énergies (C2E) correspondants - Communiquer sur cet achat groupé auprès des publics concernés (voir cidessous) Comment? - Choisir un type de matériel performant : - Pré-refroidisseur à lait pour les éleveurs ayant plus de l de quota - Echangeur de chaleur pour les ateliers hors sol - Chauffe-eau solaire pour les gros consommateurs d eau chaude (veaux de boucherie, caprins fromagers, autres transformateurs ) - Négocier avec l installateur un tarif d achat groupé et la récupération des C2E pour financer l action Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Participation du Pays Le service communication du Pays et un prestataire (habilité Diaterre) pour organiser l achat groupé (financé par les C2E et la réalisation de diagnostic Diaterre) Coût de communication auprès des publics d éleveurs concernés 0 Economies de CO2 Economies d électricité et meilleur confort animal Exemple de comparatif de matériel performant : les pré-refroidisseurs à lait Fiche C2E correspondante Pièce jointe 34

35 Action 11 : Facilité l implantation d unité de méthanisation agricole individuelle et collective Pourquoi? Installer des process répondant à différentes problématiques de territoire Travailler de manière logique et concertées avec les différents organismes afin de faciliter la mise en place d unité agricole sur le territoire et développer des unités pour lesquelles la collectivité travaillera en partenariat avec les agriculteurs : - Faciliter les réunions d informations auprès des agriculteurs et producteurs de bio déchet Comment? - Réunion de concertation une fois par an entre les différents porteurs de projets du Mellois, les institutionnels, les financeurs - Soutenir les projets face au grand public pour éviter la formation de mouvement de contestation - Aller visiter et faire visiter des unités de méthanisation en fonctionnement - Faciliter la captation de déchets fermentescibles par les unités (restauration, tontes ) Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Participation du Pays ADEME, Région, Chambre agriculture, CIVAM, Coopératives 2000 pour une visite de sites de méthanisation, mise à disposition de salles de réunion, échange avec les CDC ayant la compétence «déchets» 0 dans un premier temps, et possibilité d être actionnaire d un projet collectif ou de monter un projet individuel Réduction des tonnages de déchets fermentescibles à traiter par la collectivité, production d énergies renouvelables, substitution d engrais minéraux, baisse des nuisances olfactives, réduction des émissions de méthane Diversification de revenu, économies de charges, augmentation de la matière organique des sols Pièce jointe La méthanisation à la ferme Visite des élus et techniciens des collectivités (vidéo : 35

36 Action 12 : Encourager la mise en place de solaire photovoltaïque sur les nouveaux bâtiments agricoles Pourquoi? Clarifier les opportunités financières d installer du photovoltaïque sur un bâtiment agricole Identifier 4 cas concrets, effectuer 1 fiche type : - Agriculteur avec peu d apport financier souhaitant un nouveau bâtiment (financement de bâtiment par un tiers ) - Agriculteur avec peu d apport financier souhaitant rénover sa toiture (location de toiture ) Comment? - Agriculteur avec un apport financier souhaitant un nouveau bâtiment - Agriculteur avec un apport financier souhaitant rénover un bâtiment Référencer 3 ou 4 entreprises «locales» susceptibles de répondre à ce type de demande Communiquer sur ces 4 cas concrets via les fiches type. Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Point Info énergie du Pays Mellois, service bâtiment CA79, ADEME 1 semaine de travail 0 Production d énergies renouvelables Diversification de revenu, ou financement d une partie du bâtiment Fonctionnement des modules PV après 20 ans Site de référence : Photovoltaique.info Pièce jointe 36

37 2.5. Gestion durable des espaces boisés Action 13 : Mettre en place des parcelles d'agroforesterie Action 14 : Conduire une étude pour valider la faisabilité technicoéconomique d'une création de filière bois bûche Action 15 : Installer des brises vent en grandes cultures et de linéaires de haies en général Gestion durable des espaces boisés Rentabilité financière 5 Potentiel de personnes nourries Climat Reconnaissance sociale Ressource en eau Biodiversité Qualité des sols Impacts des actions sur les exploitations agricoles et forestières *Le radar ci-dessus a été établi à partir de critères qualitatifs 37

38 Action 13 : Mettre en place des parcelles d'agroforesterie Pourquoi? Faciliter le passage à l acte des agriculteurs souhaitant se lancer dans l agroforesterie - Communiquer sur l intérêt de l agroforesterie (service communication) Comment? - Organiser 2 demi-journées de visite sur des sites en agroforesterie - Utiliser la mesure 222 du CR pour financer 80% des plants - Organiser une formation pour effectuer un suivi pendant les premières années (taille) Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour CRPF, CA79, Association Agroof, CIVAM, la FAF (Federation Agroforesterie Française) Journée de visite de site (500 ) et formation à l entretien des parcelles les 2 premières années (30 par agriculteur, formation VIVEA) 20% des plants et MO pour la plantation Stockage de carbone, biodiversité, paysage Investissement patrimonial, production sur le long terme de bois d œuvre, lutte biologique, possibilité de planter certains arbres à coques (châtaigniers, noyer ) CD ROM dédié à l agroforesterie Exemple de site en agroforesterie dans le Mellois Pièce jointe 38

39 Action 14 : Conduire une étude pour valider la faisabilité technico-économique d'une création de filière bois bûche Pourquoi? Difficultés de mobiliser les gisements bois bûche des petits propriétaires forestiers des agriculteurs - Lancer une étude socio-économique via les services du Pays (Stage?) pour faciliter l implantation d entreprises travaillant sur la mobilisation du bois énergie sur le territoire sous forme de bûche (voir plaquettes) Comment? - Cette étude devra montrer ou non, à des porteurs de projet, la viabilité de cette filière et les conditions de mobilisation de la biomasse (exemple : les agriculteurs acceptent-ils de céder 2/3 de leur gisement annuel bois bûche, en échange d une fourniture de bois sous forme de bûche correspondant au 1/3 du gisement restant?) - Valider la demande croissante de bois buche des particuliers (vente de poêle à bois) - Identifier les freins sociologiques des agriculteurs ou propriétaires forestiers à valoriser leur bois par une entreprise de service. - Clarifier les aspects juridiques liés à la vente de bois bûche Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Les organismes suivants apporteront des éléments chiffrés à cette étude : AREC, CRPF, ONF, GDF Une étude socioéconomique suivie par la cellule économique du Pays 0 Création d emplois sur le territoire, création d une filière courte de bois bûche énergie, gestion durable des espaces boisés, renforcement de la filière bois plaquette Production gratuite de bois bûche pour l autoconsommation ou la vente, gestion des espaces boisés de l exploitation Un des organismes effectuant ce type d étude économique Pièce jointe 39

40 Action 15 : Installer des brises vent en grandes cultures et de linéaires de haies Pourquoi? Relancer les céréaliers sur l intérêt de planter des brises vents - Communiquer sur les atouts des brises vents végétaux en grandes cultures Comment? - Favoriser l'implication des écoles primaires, des riverains lors de la plantation et valoriser les agriculteurs réalisant l'opération Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Prom-Haies, CA79 Diffusion des documents de communication des différents organismes favorisant la plantation Néant sauf temps nécessaire à la plantation Stockage de carbone, biodiversité, paysage Brise vent, production sur le moyen terme de bois énergie d œuvre, lutte biologique, possibilité de planter certains arbres à fruits De nombreuses références de qualité auprès des partenaires cités ci-dessus Pièce jointe 40

41 2.6. Actions transversales à mutualiser sur les 3 Pays CLIC Action 16 : Former dans les établissements scolaires les futurs agriculteurs et forestiers pour les sensibiliser aux enjeux énergétiques et climatiques Action 17 : Comprendre l intérêt des systèmes de compensation carbone à l échelle d une collectivité en milieu rural Action 18 : Sensibiliser les élus aux enjeux agricoles et forestiers de leur territoire Action 19 : Avoir un plan de communication innovant et mutualisé avec les 2 autres Pays Actions transversales aux 3 Pays CLIC Rentabilité financière 5 Potentiel de personnes 4 3 Climat nourries Reconnaissance sociale Ressource en eau Biodiversité Qualité des sols Impacts des actions sur les exploitations agricoles et forestières *Le radar ci-dessus a été établi à partir de critères qualitatifs 41

42 Action 16 : Former dans les établissements scolaires les futurs agriculteurs et forestiers pour les sensibiliser aux enjeux énergétiques et climatiques Pourquoi? Faire les bons choix techniques dès l installation d un nouvel exploitant sur le territoire - Etablir une présentation de 2h + visite de sites de 2h Comment? - Proposer cette formation au établissements scolaires : LEGTA, CFPPA, BTSA - Intervenir chaque année auprès des nouvelles promotions Qui? Participation du Pays Coût pour CIVAM et CA, technicien réalisant régulièrement des diagnostics PPE 200 /cours ou bien s appuyer sur les conventions des organismes agricoles existantes avec les établissements scolaires 0 Bénéfice global Etre certain que chaque futur agriculteur du territoire est sensibilisé Bénéfice pour Faire les bons choix techniques engendrant des économies d énergies, devancer les règlementations, diversifier ses revenus Maquette à disposition des CA de Poitou Charentes sur les économies d énergies Pièce jointe 42

43 Action 17 : Comprendre l intérêt des systèmes de compensation carbone à l échelle d une collectivité en milieu rural Pourquoi? Les territoires ruraux peuvent offrir un potentiel important de compensation carbone Comment? - Lancer un projet tutoré auprès de la Licence Verte de Poitiers ou un sujet de stage auprès d une école plus spécialisé dans les transactions financières (écoles de commerces ) Qui? Le stagiaire sera encadré à la fois par le Pays et par la CA Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Paiement de la moitié du coût du stagiaire sur 3 à 4 mois (1 000 /charge du pays) 0 Clarification pour les territoires des opportunités liées aux certificats verts, à la compensation carbone, et autres actions de compensation environnementale Emergence de projets de diversification sur les exploitations, financés en partie par la compensation Pièce jointe Projet type lié à la compensation carbone 43

44 Action 18 : Sensibiliser les élus aux enjeux agricoles et forestiers de leur territoire Pourquoi? Comment? Qui? Participation du Pays Coût pour L implication des élus est indispensable pour lancer ces politiques sur le long terme et créer des synergies avec d autres secteurs d activités - Organiser une sortie par an d une journée en partenariat avec les 2 autres Pays CLIC pour aller visiter et comprendre des pratiques agricoles innovantes Exemple : visiter chez un agriculteur pratiquant le semis direct/association de cultures, assister à la fabrication de A à Z du Chanvre Mellois, rencontrer un éleveur de volaille vendant ses produit sur internet, visiter des territoires souhaitant atteindre devenir «territoire à énergie positive» CIVAM, CA, GAB Journée de visite de site (1500 ) 0 Bénéfice global Montée en compétences des différents acteurs du territoire sur le volet agricole/forestier Bénéfice pour Reconnaissance de son activité Exemple de visites Pièce jointe 44

45 Action 19 : Avoir un plan de communication innovant et mutualisé avec les 2 autres Pays Pourquoi? L image de l agriculture/forêt véhiculé par les médias n est pas propice à un changement de pratiques des agriculteurs et des forestiers - Avoir une stratégie de communication basée sur les leviers sociologiques des agriculteurs et des forestiers valoriser les nombreuses actions déjà réalisées sur le territoire. Exemple : légumineuses, agroforesterie, bois énergie Comment? - Avoir une image réaliste des nouveaux agriculteurs - Eviter de classer les agriculteurs selon des pratiques agricoles, des convictions politiques - Se projeter à l horizon 2030, pour renforcer le partenariat Agriculture/Foret/Collectivité Qui? Participation du Pays Coût pour Bénéfice global Bénéfice pour Service communication du Pays et service communication des organismes agricoles Plan de communication 0 Parler de l agriculture/forêt sous un angle positif et établir des partenariats gagnant/gagnant entre collectivités/agriculture/forêt Reconnaissance de son activité Revue de sociologie, n 8 : le changement de pratiques des agriculteurs Pièce jointe 45

46 IV Scenarios prospectifs à moyen et long terme Scénarios choisis par les élus pour quantifier précisément certaines actions 46

47 Quelques précisions : Echelle de temps Les résultats de ces simulations sont précisés sur 2 échelles de temps : - A 5 ans, suite à la réalisation d actions qui seront impulsées par le Pays en auprès de quelques agriculteurs/forestiers jusqu à A 15 ans, suite à une généralisation des actions à plus grande échelle sur le territoire en Variables Les résultats dans te temps de ces simulations seront le résultat d une combinaison de facteur. La politique du Pays sera peu impactante en terme de changement par rapport à des facteurs extérieurs difficilement prévisibles comme : - L augmentation des énergies fossiles - Le renforcement des règlementations environnementales - La modification de la PAC - Le cours des matières destinées à l alimentation - Les avancées technologiques - Les impacts du réchauffement climatique Utilisation de ces scénarios Elle requiert une certaine vigilance Ces scénarios peuvent permettre de préciser des priorités en termes d action en tenant compte aussi des économies financières, de l influence sur le potentiel nourricier, des autres impacts environnementaux Les résultats précisés dans les scénarios sont basés sur des simulations effectuées avec le logiciel CLIMAGRI et en fonction de données estimées à dire d expert (Chambre Agriculture 79). D autres données pourront venir préciser ces résultats par la suite. 47

48 1. Scénario : Carburation en grandes cultures (Action n 1 et n 2) Objectif : Baisse des consommations de fioul sur les grandes cultures Caractéristiques des modifications Action : Carburation en grandes cultures Banc essai tracteur (pourcentage annuel de banc essai moteur réalisé par rapport à la totalité des exploitations en grandes cultures) Stage de conduite économique (pourcentage annuel de stagiaires effectuant cette formation sur la totalité des exploitations en grandes cultures) Simplification des techniques culturales (pourcentage annuel d'exploitations en grandes cultures passant sur des techniques culturales simplifiées) 3,5% 3,5% 2,5% 2,5% 1% 1,5% Litres de fioul economisés/an Pourcentage annuel de CO2 économisés sur le secteur agriculture-forêt (simulation CLIMAGRI) Economie financière en /an par céréaliers engagés sur les 3 actions au cours des énergies en 2013 Economie financière en /an par céréaliers engagés sur les 3 actions au cours des énergies en ,32 1, Nombre de personnes supplémentaires nourries annuellement 0 0 *Les économies financières en 2023 sont basées sur une augmentation de l énergie de 4%/an 1.2. Résultats Cette action correspond à une baisse de 1,5 % des émissions annuelles de GES en 2030 sur le secteur agricole-forestier, mais ce calcul n inclue pas les effets indirects de ces actions sur la baisse d utilisation d engrais, l amélioration de qualité agronomique des sols L économie financière annuelle de carburant se situera entre et /an par agriculteur engagé. Elle devra être un levier pour motiver les agriculteurs à s investir sur ces actions et plus généralement sur les TCS (Techniques Culturales simplifiées), mais uniquement si les conditions pédologiques des parcelles le permettent. 48

49 2. Valoriser les sources d'azote présentes naturellement dans l'air (action n 3) Objectif : Baisse des consommations d azote sur les grandes cultures 2.1. Caractéristiques des modifications Action : Fertilisation azotée en grandes cultures Valoriser les sources d'azote présentes dans l'air en implantant 20 ha de POIS en substition de COLZA et TOURNESOL (% des exploitations céréalières converties en 2020 et 2030) Pourcentage annuel de CO2 économisés sur le secteur agriculture-forêt (simulation CLIMAGRI) Economie financière en /an par céréaliers engagés sur les 3 actions au cours des énergies en 2013 Economie financière en /an par céréaliers engagés sur les 3 actions au cours des énergies en ,0% 25,0% 0,60 1,51 non chiffré non chiffré Nombre de personnes supplémentaires nourries Résultats Cette action correspond à une baisse de 1.5 % des émissions en 2030, mais ce calcul n inclue pas les effets indirects de ces actions sur la baisse d utilisation de produits phytosanitaires (assolement modifié ) Dans cette simulation, les économies financières n ont pas été chiffrées. La perte financière engendrée par la diminution des tonnages de colza ou tournesol vendus devra être compensée par l économie d azote effectuée et la vente de pois. D un point de vue alimentaire, on augmente faiblement le potentiel nourricier du territoire. 49

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