Dossier de presse. 16 e Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage Mercredi 13 avril 2016

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1 Dossier de presse 16 e Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage Mercredi 13 avril 2016 au Sénat, sous la présidence de M. Gérard Larcher, Président du Sénat Un événement organisé par

2 Dossier de presse 2 Editorial Le Sénat est heureux d accueillir la seizième édition des Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage, organisée en partenariat avec l Assemblée Permanente des Chambres des Métiers et de l Artisanat. C est l occasion de montrer la priorité que nous attachons au développement de l apprentissage qui reste une filière de formation initiale trop méconnue. Nous avons ainsi voulu que le Sénat soit, lui-même, exemplaire. Si nous avions des apprentis dans nos services techniques, comme les cuisines ou l entretien du jardin, nous avons élargi cette possibilité d accueillir des apprentis à toutes les directions de notre Assemblée, y compris les directions en charge des missions institutionnelles. Nous pourrons donc, demain, avoir des apprentis qui participeront à la rédaction de la loi! Au plan national, chacun souhaite lever les freins qui entravent la généralisation de l apprentissage, en favorisant les initiatives des conseils régionaux et en relayant l action des entreprises prêtes à s y engager. C est dans cet esprit qu une proposition de loi a été déposée, à l initiative de la Délégation aux entreprises, en lien avec la Commission des affaires sociales. Afin de faire de l apprentissage une voie de réussite, cette proposition de loi ouvre des espaces de liberté aux acteurs économiques sur l organisation de l apprentissage et la définition des diplômes proposés. Elle définit également une gouvernance plus claire permettant un pilotage renforcé par la région. Au-delà de cette action législative, il s agit, dans le cadre de ces Rencontres sénatoriales, de mieux faire connaitre l apprentissage aux jeunes et à leurs familles et de montrer que, par exemple dans le champ de l artisanat, des formations de qualité ouvrant sur une insertion professionnelle sont proposées. C est pourquoi, nous privilégions, avec l Assemblée permanente des chambres de métiers, une formule originale d échanges très libres entre des sénatrices et des sénateurs et des apprentis issus des centres de formation d apprentis du réseau des chambres de métiers. Ces échanges sont organisés, cette année, autour du numérique et des nouvelles technologies. Nous voulons ainsi montrer que si l apprentissage au sein de l artisanat repose d abord sur l acquisition d un savoir-faire traditionnel et de bonnes pratiques professionnelles, il sait aussi s adapter et s ouvrir aux défis de la modernité. Gérard Larcher Président du Sénat

3 Dossier de presse 3 Editorial La formation des jeunes par l apprentissage est un enjeu majeur pour les entreprises artisanales : il est à la fois au cœur des métiers de l artisanat et au cœur de l économie de proximité qui anime les territoires. L apprentissage, c est préparer l artisanat de demain, ses salariés et ses chefs d entreprise. L une des problématiques essentielles pour un chef d entreprise artisanale est de trouver aujourd hui des employés qualifiés qui seront demain ceux qui reprendront l entreprise. Ce sont près de entreprises artisanales qui sont concernées dans les dix années à venir. Le secteur de l artisanat doit relever le défi de trouver les compétences adaptées à ses besoins en favorisant la promotion du secteur, de ses métiers et de ses formations auprès du public. Les métiers de l artisanat et l apprentissage doivent encore et toujours être valorisés. Le modernisme de l apprentissage et ses parcours exigeants qui peuvent mener jusqu aux diplômes supérieurs, sont encore découverts trop tardivement par les jeunes. Cette situation est due, en partie, au défaut du système d orientation vers les métiers. Comment s orienter sans connaître les métiers et sans avoir eu le moindre contact avec les matières, les ateliers et la réalité de leur pratique? Les métiers traditionnels n ont cessé d évoluer au rythme des innovations et des nouvelles technologies. Les formations aux métiers de l artisanat doivent être en capacité de répondre à ces nouvelles réalités économiques pour attirer les nouveaux publics nombreux qui rejoignent l artisanat. Accueillir un jeune en apprentissage, c est également une fenêtre ouverte sur le monde, un regard renouvelé sur l exercice du métier. Il s agit aujourd hui de remettre ainsi l apprentissage dans un cercle vertueux de recherche et d innovations pédagogiques. Les chambres de métiers et de l artisanat tiendront une place centrale dans la construction de cet avenir. Cette journée consacrée à l apprentissage dans l artisanat est l occasion de faire un bilan, de s interroger sur son évolution dans un environnement économique en pleine mutation. Tel est l un des objectifs de cette nouvelle édition des Rencontres sénatoriales de l apprentissage, qui constituent un moment privilégié, lors duquel des sénatrices et sénateurs échangent avec près de deux cent apprentis de notre réseau. Alain Griset Président de l Assemblée permanente des chambres de métiers et de l artisanat (APCMA)

4 Dossier de presse 4 Programme «L apprentissage à l heure du numérique et des nouvelles technologies» Sous la présidence de Gérard Larcher, Président du Sénat 11H30 Accueil des participants au 15, rue de Vaugirard, paris 6 e 12H45 Déjeuner 13H45 15H Visite du Sénat 15H30 17H30 Rencontres Sénatoriales de l Apprentissage en salle Clemenceau Ouverture par Gérard Larcher, Président du Sénat et Alain Griset, Président de l APCMA Echanges entre les apprentis et les sénateurs : former par le numérique et les nouvelles technologies ; former au numérique et aux nouvelles technologies ; dynamiser l économie des territoires. 17H30 Clôture par la ministre du travail, de l emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social (sous réserve) et la secrétaire d Etat chargée de la formation professionnelle et de l apprentissage L ensemble des apprentis rassemblés dans l escalier d honneur du Sénat lors de l édition 2015.

5 Dossier de presse 5 Communiqué de presse L apprentissage à l heure du numérique et des nouvelles technologies L APCMA et le Sénat organisent une nouvelle édition des Rencontres sénatoriales de l apprentissage le mercredi 13 avril, sur le thème «L apprentissage à l heure du numérique et des nouvelles technologies». Près de deux cents apprentis issus des centres de formation d apprentis du réseau des chambres de métiers et de l artisanat sont attendus au Palais du Luxembourg. L apprentissage est reconnu comme une formation d excellence et l une des meilleures voies d insertion professionnelle. Pour répondre aux attentes des entreprises et à l exigence des nouveaux modes de consommation, il est crucial de veiller à moderniser et adapter en conséquence les cursus d apprentissage. Les formations aux métiers de l artisanat doivent être en capacité de répondre à ces nouvelles réalités économiques et attirer les nouveaux publics nombreux qui rejoignent l artisanat. Pour autant, cette nécessaire modernisation doit se faire en préservant les caractéristiques de l artisanat français, à savoir le lien étroit avec les territoires pour garantir leur vitalité économique. Sous la présidence de Gérard LARCHER, Président du Sénat et en présence d Alain GRISET, Président de l APCMA, la parole sera donnée aux apprentis sous la forme d une séance de questions aux sénateurs. Les échanges se feront autour de trois axes : former par le numérique et les nouvelles technologies ; former au numérique et aux nouvelles technologies ; dynamiser l économie des territoires. Le 13 avril, le Sénat et l APCMA font le choix de l apprentissage. Pour rappel, chaque année en France, jeunes sont formés par des entreprises artisanales. Contacts presse APCMA Département presse presse@apcma.fr Sénat Karine Rahuel k.rahuel@senat.fr

6 Dossier de presse 6 L apprentissage dans l artisanat L artisanat accueille aujourd hui près de la moitié des apprentis en France. Près de 600 spécialités de formations donnent accès à 510 activités artisanales Répondre aux besoins en compétences des entreprises artisanales L apprentissage a démontré son efficacité pour répondre aux besoins en compétences des entreprises artisanales. L apprentissage résulte de la rencontre entre une entreprise qui a l envie et les moyens de former et un jeune qui est en capacité de s inscrire dans le projet de formation et le projet de l entreprise. L apprenti qui se forme à un métier qui le passionne, et qui répond à des réels besoins des entreprises, a toutes les chances pour s insérer dans la vie professionnelle, et devenir lui-même chef d entreprise. Pour l entreprise, l apprentissage est un moyen de passer le relais entre générations en formant les futurs artisans de demain. L apprentissage est pour les métiers de l artisanat un gage de transmettre les savoir-faire entre génération. L apprentissage est la voie de la qualification, du métier, du savoir-faire, de la transmission, et de la solidarité entre les générations et de l insertion professionnelle comme en témoignent les 80% d apprentis embauchés à l issue de leur formation. L offre de formations des chambres de métiers Chaque année, près de apprentis sont formés dans les cent douze centres de formation d apprentis du réseau des chambres de métiers et de l artisanat qui proposent une offre de six cents formations donnant accès à quelques cinq cent dix activités artisanales. Aujourd hui des formations en apprentissage existent dans tous les secteurs. Elles permettent de se former du CAP à des niveaux supérieurs. Les passerelles entre les diplômes et les titres à tous les niveaux de formation ouvrent la possibilité d évoluer et de construire au fil du temps et à son rythme sa propre trajectoire professionnelle. L accès à la formation par apprentissage peut se faire à tout moment, après le collège, au lycée, après l obtention du baccalauréat ou au-delà. Promouvoir les métiers, l apprentissage, donner l envie d entreprendre, informer, orienter et encourager la transmission d un savoir-faire, c est le défi des chambres de métiers et de l artisanat. Pour cela, elles proposent des parcours individualisés de formation au sein des des Universités régionales des métiers et de l artisanat. Chaque individu qui souhaite s orienter vers les métiers de l artisanat pourra y trouver un accompagnement pour être formé à un métier en fonction de son parcours personnels.

7 Dossier de presse 7 Au sein des chambres de métiers, le service orientation ou Centre d aide à la décision (CAD) est un point d accueil, d information, d orientation et d aide au recrutement pour les jeunes. Le CAD les informe sur les contrats, les métiers, les diplômes et travaille en partenariat avec les organisations professionnelles et les acteurs locaux de l orientation et de la formation professionnelle, de l insertion professionnelle et sociale ; l objectif final étant de proposer des profils d apprentis en adéquation avec les besoins identifiés des entreprises. L Artisanat avance ses arguments sur sa nouvelle plateforme digitale : Interactive et ludique, elle permet de retrouver toutes les informations sur l artisanat et tous ses bénéfices. Parce qu être artisan, c est aussi choisir un projet et un style de vie, le Fonds national de promotion de l artisanat (FNPCA) a souhaité accompagner les visiteurs dans le choix de leurs métiers à travers des tests de connaissance et de personnalité. Les jeunes et leur familles sont ainsi guidés de façon personnalisée pour découvrir les 250 métiers, les différents secteurs et avoir accès aux centres de formations existants selon leur géolocalisation et l univers recherché.

8 Dossier de presse 8 L apprentissage à l heure du numérique et des nouvelles technologies L artisanat regroupe deux cent cinquante métiers qui unissent savoir-faire traditionnel et technologies de pointe telles que les activités liées par exemple à l aéronautique, l aérospatiale, à l automobile, à la prothésiste dentaire... Certaines pièces exigent un tel savoir-faire qu une entreprise qui produit en grande série ne peut pas répondre à la demande. Se rajoutent à cela de nouveaux métiers qui se développent avec l apparition de matériaux innovants (résines, titanes, plastiques), d énergies renouvelables, de la domotique, de moyens de communication modernes ou encore de nouvelles technologies (optique, micro-électronique)., Les centres de formation d apprentis adaptent leurs équipements pour proposer des formations adaptées aux nouvelles techniques et technologies, et doivent également innover dans leurs pratiques pédagogiques pour répondre à de nouvelles attentes d un public jeune et connecté. Comment la formation de nos jeunes en apprentissage s adapte-t-elle face à ces bouleversements? Comment les CFA des chambres de métiers et de l artisanat ont-ils pris le virage ou envisagent-t-ils de s adapter? En quoi cette génération d apprentis ultra connectée peut-elle être un atout pour l entreprise artisanale? Comment maintenir l apprentissage au cœur de nos territoires? Des centres de formations d apprentis modernes et attractifs Des centres de formation équipés de matériels dernier cri et des apprentis formés aux technologies de pointes L apprentissage est reconnu pour l excellence de ses formations et sa capacité d innovation dans l enseignement des métiers de l artisanat. Les métiers évoluent, se compliquent, il est nécessaire en parallèle d adapter les pratiques pédagogiques pour répondre aux besoins des entreprises : une bonne manière de donner un coup de neuf à l apprentissage et de déclencher une dynamique d innovation. C est dans cette démarche que de nombreux CFA du réseau des chambres de métiers se sont engagés. L Institut des métiers de l artisanat (IMA) de Bordeaux (33) a inauguré, le 5 février dernier, un nouvel espace de formation moderne et attractif pour les jeunes apprentis, qui répond aux exigences technologiques d aujourd hui. Pensé pour le futur,

9 Dossier de presse 9 Photo : Alban Gilbert Photo : CMA77 l établissement bénéficie d une forte présence numérique et d une grande modularité, pour répondre à toutes les évolutions techniques. Une modernité qui s affiche dans la structure du bâtiment, mais également dans les pratiques pédagogiques qui y sont dispensées. L IMA pourra ainsi répondre au mieux à la demande toujours plus forte de formation des publics adultes en recherche d emploi ou en reconversion. Mille cinq cents apprentis sont répartis dans trois pôles : un pôle métiers de bouche, un pôle beauté/bien-être, et un pôle automobile. Les ateliers des sections véhicules particuliers, moto-cycle, peinture carrosserie et réparation carrosserie sont équipés de matériels dernier cri : un banc de mesure numérique, des bras multi-énergie articulés pour aspirer les fumées des soudures... Les apprentis travaillent parfois sur des véhicules avant même leur mise en vente. De même, à l IMA du Pays de Meaux (77), le pôle Centre de Beauté dispose de plateaux techniques permettant d immerger les apprentis en situations professionnelles multiples et proches de celles des entreprises. Ainsi, en coiffure, de la situation d accueil et conseil/diagnostic, les apprentis passent dans un salon «ambiance traditionnelle», puis «design, puis «luxe» ou les technologies et l organisation du travail diffèrent fortement. Plus qu un centre de formation d apprentis, ce sont également des lieux de recherche et d innovation au service des professionnels. Former les apprentis par des technologies de pointe, de nouvelles techniques de travail est stimulant pour l apprenti, et gage de réussite du contrat d apprentissage L apprenti, un atout pour le chef d entreprise L apprenti formé au sein des CFA à ces nouvelles technologies et au numérique, ouvert sur le monde et d autres savoir-faire par les programmes de mobilité internationale, est un atout pour l entreprise artisanale. Le transfert de compétences n est pas unilatéral, du maître d apprentissage vers l apprenti. L apprenti formé par les techniques et technologies de pointe, aguerri aux pratiques du numériques apportent à l entreprise artisanale de nouvelles pratiques, de nouveaux savoir-faire, et dynamise l entreprise. L apprentissage offre aux entreprises la possibilité de tirer parti du souffle neuf apporté par les jeunes sur le métier et l environnement social et technologique.

10 Dossier de presse 10 «Dans l artisanat, nous avons besoin de gens talentueux depuis les premiers niveaux de qualification jusqu aux niveaux supérieurs. La mondialisation impose aux chefs d entreprise d être chaque jour plus performants, innovateurs à la pointe du progrès et j en suis persuadé, c est auprès de notre jeunesse que nous pouvons trouver l inspiration et des idées innovantes», Jean-Yves Lambert, artisan et maître d apprentissage en Seineet-Marne. «C est une richesse pour l entreprise à laquelle l apprenti apporte bien souvent les derniers progrès de la technique, de même qu une ouverture vers l extérieur ainsi qu une relation avec le monde de l enseignement», François Heller, artisan et maître d apprentissage dans les Hautes-Alpes. «Dans une entreprise artisanale actuelle tournée vers l avenir, toutes les compétences sont nécessaires en matière de savoirs et savoir-faire. La complémentarité entre les anciennes générations et les nouvelles est indispensable», Philippe Maillard, artisan et maître d apprentissage dans le Nord. Accompagner le développement de l économie de proximité par le numérique Faire usage des nouvelles technologies pour faire rayonner l apprentissage dans tous les territoires Les entreprises artisanales sont les vecteurs de développement économique des territoires, et encore plus spécifiquement ceux éloignés de grands centres urbains, qui souffrent de désertification de la population. L entreprise artisanale située dans les régions rurales ou montagneuses se trouve souvent très éloignée en distance du centre de formation. L accès à des plateformes numériques permet à l apprenti, au centre de formation et au maître d apprentissage de rester en contact. L apprenti peut avoir accès à des compléments de formation proposés par son formateur et inversement l apprenti peut restituer au CFA ce qu il a appris dans l entreprise. Ces outils peuvent être également un moyen pour l apprenti de partager avec son CFA et d autres apprentis son expérience vécue au sein de l entreprise ou au cours d un séjour en mobilité à l étranger. L usage du numérique et des nouvelles technologies pour faire rayonner l apprentissage dans tous les territoires et accompagner le développement de l économie de proximité est aujourd hui primordial. Un apprenti, formé dans ces entreprises artisanales, est demain un futur artisan qui restera sur ces territoires et favorisera son développement. L apprentissage est ainsi au service de cette économie de proximité et de l attractivité des territoires.

11 Dossier de presse 11 Comment développer l apprentissage pour répondre aux besoins des entreprises artisanales? Le chiffre est important : tout secteur confondu, 28 % des jeunes en contrat d apprentissage le rompent avant son terme et un apprenti sur cinq décroche définitivement avant la fin de sa formation, selon la dernière étude du ministère du Travail sur le sujet (Igas). De nombreuses ruptures de contrat ont lieu durant les deux premiers mois, au cours de la première année d apprentissage. Mieux accompagner les apprentis, lutter contre les idées reçues, et valoriser les métiers Le mode de calcul du salaire de l apprenti n a pas été modifié depuis un demi-siècle! Comment lever les freins au développement de l apprentissage? Pour relancer l apprentissage, il est nécessaire de mieux accompagner les apprentis sur l ensemble de leur parcours, de l amont à l aval, de la qualité de la formation aux conditions de vie en passant par les relations avec les entreprises et notamment travailler à l adéquation entre les profils du jeune et de l employeur et à la flexibilité du contrat d apprentissage afin de répondre mieux aux attentes des entreprises. Les chambres de métiers, par leurs développeurs de l apprentissage, accompagnent les entreprises artisanales à définir leur projet de recrutement par l apprentissage : en analysant les motivations du chef d entreprise, en définissant avec lui le profil d apprenti dont il a besoin et en l accompagnant dans sa recherche. La relance de l apprentissage passe également par la lutte contre les idées reçues. Il faut lever les obstacles psychologiques pour faire connaître la réalité de l apprentissage. Les métiers de l artisanat doivent encore et toujours être valorisés. Pour que les jeunes aient envie de choisir cette voie, elle doit être attractive. Certains métiers, comme ceux de bouche, souffrent d un problème d orientation et de représentation. Ils sont souvent choisis par défaut. A noter également, le mode de calcul du salaire de l apprenti, qui correspond à un pourcentage du SMIC et qui ne se fonde que sur l âge, n a pas été modifié depuis cinquante ans. Il s agit enfin de simplifier les multiples dispositifs d aide au recrutement, de faciliter l embauche de l apprenti quel que soit son âge, et reconnaître davantage le rôle formateur des chefs d entreprise artisanale. Il est important que l investissement en temps et en ressources des chefs d entreprises maitres d apprentissage puisse ouvrir les mêmes droits à la formation que ceux proposés aux salariés.

12 Dossier de presse 12 Des outils numériques et des plateformes pour s orienter dans l artisanat De nombreuses initiatives, notamment numériques, existent au sein du réseau des chambres de métiers et de l artisanat afin d orienter les jeunes et de faire découvrir les métiers de l artisanat et la vie en entreprise. «Oriente métiers», un outil d aide à l orientation en ligne le portail national des Universités régionales des métiers et de l artisanat Pour informer les jeunes sur les métiers de l artisanat, l APCMA a créé au niveau national le site «oriente métiers» avec l aide de l Onisep : Par le biais d un questionnaire en ligne, le jeune peut découvrir, déterminer, clarifier ses choix professionnels et lui donner envie de construire un projet professionnel dans ce secteur. Les résultats proposés sous forme de familles de métiers, donnent directement accès aux fiches métiers et vidéos du site A la fin du questionnaire, le jeune souhaitant approfondir son choix professionnel vers un métier de l artisanat est directement mis en contact avec le service orientation de la chambre de métiers et de l artisanat la plus proche de chez lui. Avec l APCMA et l Onisep mettent à disposition de tous les acteurs chargés d informer et d orienter les publics, un précieux outil d aide à l orientation en ligne. Pour construire son projet professionnel dans l artisanat, le portail national des Universités régionales des métiers et de l artisanat, présente les formations dispensées par le réseau des chambres de métiers, les différents parcours possibles, et les lieux de formation. Qu ils soient jeunes à la recherche d un contrat d apprentissage, salariés en quête d une reconversion, diplômés du supérieur désireux de se réorienter ou artisans à la recherche de nouvelles compétences, tous pourront s informer sur les métiers de l artisanat, ses filières de formation, titres et diplômes par secteur de l artisanat, par métier ou par niveaux. En facilitant les passerelles entre les diplômes et les titres, chacun peut se former, évoluer, développer ses compétences, construire et adapter sa trajectoire professionnelle.

13 Dossier de presse 13 Serious game : l explorateur des métiers de l artisanat Au niveau régional, l URMA du Nord Pas-de-Calais a créé un serious game qui permet de présenter de manière ludique les métiers et formations proposés par l artisanat dans la région. Accessible via internet, l Explorateur des Métiers de l Artisanat s adresse aux collégiens et aux collégiennes mais aussi aux jeunes des missions locales. Il s agit d un outil pédagogique qui nécessite un accompagnement sous forme d animation par un adulte : enseignant, professionnel de l orientation Serious game : «Mission Behave», pour sensibiliser les jeunes à la vie en entreprise Dans le même esprit, depuis le 1 er juillet 2015, le CFA de la chambre de métiers du Val-de-Marne met à disposition, de ses apprentis et futurs apprentis, un outil pédagogique numérique interactif : le serious game «Mission Behave». Dans le cadre scolaire ou personnel, il vise à promouvoir les bons codes de vie en entreprise auprès des jeunes en alternance ou en apprentissage de 15 à 25 ans. Cet outil est une simulation de vie en entreprise. Le principe : le joueur choisit «son avatar», son nom et l un des six métiers proposés au CFA (coiffure, électricité, esthétique, fleuriste/décorateur, plomberie, vente/commerce). Ce jeu vidéo vise à sensibiliser les jeunes à la vie en entreprise et ainsi lutter contre les ruptures de contrat d apprentissage.

14 Dossier de presse 14 Les organisateurs L Assemblée permanente des chambres de métiers et de l artisanat (APCMA) L APCMA est l établissement public national fédérateur des chambres de métiers et de l artisanat. En partenariat avec les organisations professionnelles, l APCMA agit pour que la place de l artisanat soit reconnue à part entière dans l économie et que les intérêts des entreprises artisanales soient pris en compte dans les programmes de développement, les lois et réglementations nationaux et européens. Les chambres de métiers assurent, dans une relation de proximité, des missions de service public essentielles à la structuration de l artisanat et au développement des entreprises artisanales. Le Sénat Le Sénat est l une des deux assemblées qui composent le Parlement. 348 sénateurs sont élus pour six ans, ils ont pour mission : de participer à l élaboration de la loi, de contrôler l action du Gouvernement, de représenter les collectivités territoriales. Contacts presse APCMA Département presse presse@apcma.fr Sénat Karine Rahuel k.rahuel@senat.fr Les partenaires