les Matinales Veille technologique, aides publiques, dispositifs financiers pour l innovation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "les Matinales Veille technologique, aides publiques, dispositifs financiers pour l innovation"

Transcription

1 ACCOMPAGNER L INNOVATION 1/3 CYCLE C 2 La veille technologique et concurrentielle Veille technologique, aides publiques, dispositifs financiers pour l innovation

2 Début 2005, l Agence de Développement du Val de Marne a ouvert des cycles de Matinales sur des sujets d actualité dans le but de sensibiliser et d informer les entreprises, les laboratoires de recherche, les organismes de formation et les créateurs d entreprises. C est un moment privilégié d approfondissement de sujets et de partage d expériences entre les différents acteurs publics et privés. 3 Introduction Joël GAYSSOT Comment défi nir la veille technologique? A la suite du premier cycle sur la propriété intellectuelle, ce deuxième cycle de trois matinales «Accompagner l innovation» est consacré aux outils utiles dédiés aux porteurs de projets innovants : veille technologique et aides financières à l innovation. Des spécialistes de ces domaines ont présenté de façon concrète l ensemble des dispositifs aux entreprises et laboratoires de recherche du Val de Marne. Ce document de synthèse retrace le plus fidèlement possible les présentations orales des intervenants ainsi que les échanges avec les auditeurs. L accès aux informations essentielles oriente vers les outils les plus pertinents. 4 Les étapes de la démarche de veille Où trouver l information? 6 Comment utiliser les bases de données «brevet»? 7 La recherche et le traitement d informations 9 TecKnowMetrix, une société innovante en veille stratégique L information blanche Comment se lancer dans une veille stratégique? 10 Les sources d informations Se familiariser avec les outils 13 Quels services à quel tarif? 1 ÈRE PARTIE «La veille technologique et concurrentielle» Introduction : Joël GAYSSOT - Directeur général de l Agence de Développement du Val de Marne Conférenciers : Franck EMOND - Ingénieur au Bureau Régional d Information Stratégique et Technologique (BRIST) Christophe LECANTE - Directeur Général de TecKnowMetrix 2

3 Introduction L Agence de Développement du Val de Marne est une structure récente de développement économique, dont le premier but est de promouvoir l image économique du Val de Marne. Elle accompagne bien sûr les grandes entreprises qui interagissent avec les secteurs d activité privilégiés du Val de Marne que sont la santé, l industrie agroalimentaire, les éco-activités et l image. Cette Agence est un peu une «Agence de l Innovation». Faire le pari de l innovation permet de traiter aussi avec les petites et très petites entreprises, d accompagner les porteurs de projets issus de l université ou tout simplement ceux qui, dans les entreprises, ont envie de créer leur propre activité. Nous veillons d ailleurs à ce que le territoire, le département du Val de Marne, réfl échisse mieux encore à de nouveaux dispositifs dédiés aux entreprises innovantes. Les cycles de Matinales s inscrivent dans cette démarche de soutien à l innovation. La veille technologique Le BRIST (Bureau Régional d Information Stratégique et Technologique) fait partie du réseau national des Agences Régionales d Information Stratégique et Technologique. Ce service de la Chambre de Commerce et d Industrie de Paris (CCIP), est spécialisé dans l aide au développement de l entreprise par l information. Le BRIST accompagne les entreprises dans leurs projets d innovation et la maîtrise de l information technologique. Diverses prestations sont proposées : études technico-économiques et concurrentielles recherches d antériorités brevets (pour valider le critère de nouveauté de l invention) recherches d antériorités marques ou raisons sociales états de la technique (pour rechercher la disponibilité de la marque) mise en place, réalisation et suivi de veilles formation pré-diagnostics propriété industrielle. Il existe différents types de veille; en effet, une veille peut être commerciale, concurrentielle, environnementale, fi nancière, d image ou technologique (tous ces aspects sont cependant indissociables). Le BRIST intervient essentiellement au niveau de la veille technologique. Comment définir la veille technologique? Selon la défi nition François JAKOBIAK (1992), il s agit de «l observation et l analyse de l environnement scientifi que, technique et technologique, et des impacts économiques, présents et futurs, pour en déduire les opportunités de développement.» 3

4 La problématique d une veille peut être résumée par ces trois items : Trouver de l information (mode découverte) Aider à l analyse en produisant de l information à valeur ajoutée Répondre à des questions simples : Qui fait quoi, où et avec qui? Quels sont les concepts émergeants de mon domaine? Quels sont les liens dans mes informations? Remarque : L information stratégique est l ensemble des informations issues des actions de veille qui visent à traiter des problématiques stratégiques pour l organisation. Remarque : La chaîne de valeur ajoutée est un jeu de fi ltres successifs qui permet de passer des données brutes aux renseignements élaborés et fi ables. Les étapes de la démarche de veille Dans la chaîne de valeur ou cycle de renseignement ou démarche de veille, le nombre d étapes diffère selon les experts mais elles regroupent des processus similaires. Par exemple F. JAKOBIAK présente six opérations regroupées en deux étapes : La surveillance est la première étape, et comprend les trois opérations suivantes : la recherche d informations, la collecte de documents, la diffusion de références et documents. En plus de la diffusion, une opération de mémorisation peut être réalisée. La deuxième étape concerne l exploitation des informations collectées, avec les trois opérations suivantes : le traitement, l analyse et la validation, l utilisation. Le cycle du renseignement se déroule selon différentes phases : L expression des besoins d information. Cette première phase défi nit les objectifs et les besoins d information sur un domaine précis. Elle pose le problème en terme de décision à prendre. Cette phase comprend également le choix des solutions techniques de collecte et détermine le type de recherche à effectuer. Il est important de bien défi nir les objectifs de cette veille : pourquoi veut-on la faire? A quels besoins cela va-t-il répondre? Le destinataire fi nal de l information sera-t-il un ingénieur, un décisionnaire, un membre de la hiérarchie au profi l économique? La collecte des données. La phase de collecte des données comporte plusieurs étapes et consiste dans un premier temps à identifi er, à localiser puis à choisir les sources d information et leurs supports en vue de leur exploitation. Dans un deuxième temps, c est la recherche d information proprement dite (interrogation) à l aide d équations de recherche issues de la phase de défi nition des besoins. Enfi n, la phase de collecte se termine par le téléchargement des documents résultats issus de l interrogation (importation de fi chiers électroniques ou numérisation des documents support-papier). Où trouver l information? Les bases de données «brevet» constituent une source majeure d informations de trois types : des données techniques : 80% de l information technique est publiée exclusivement sous cette forme. Le brevet présente une description technique détaillée, utile pour l appren tissage de nouvelles technologies. 4

5 Il peut comporter des schémas permettant une approche plus rapide si l on maîtrise le sujet. des données de marché (concernant la liberté d exploitation commerciale), des données concurrentielles qui renseignent sur les principaux acteurs et les grands déposants dans le domaine étudié. Ainsi, c est parfois une holding qui va déposer le brevet, et non le concurrent direct qui va l exploiter commercialement : les informations contenues dans le brevet permettent alors d identifi er vraiment l entreprise exploitante. Les brevets sont aussi utiles à la défense du patrimoine de l entreprise, qui peut traquer les éventuels contrefacteurs (c est un autre sujet). Les revues techniques et scientifi ques sont accessibles au travers de banques de données ou en bibliothèques spécialisées ; elles sont pluridisciplinaires ou sectorielles. La plupart des banques de données sont à accès payant, mais grâce à certains centres de documentation, il est possible de les trouver en accès quasiment libre. Pour les banques de données pluridisciplinaires, citons pour exemple Pascal ou Compendex. Pour les banques de données sectorielles, évoquons SAE pour l automobile, Biosis pour la biologie, Inspec pour l électronique, ou encore Iconda pour le BTP. Les programmes de recherche ainsi que les thèses universitaires constituent des sources d information technologique ; les axes de recherches laissent entrevoir, en effet, les futurs axes de développement pour un secteur donné. Cordis est une banque de données communautaire en Recherche et Développement. Pour les thèses, il est possible de consulter ABES, base de données du Sudoc, ou encore Thesa, base de données de l INIST. Les centres d expertise sont très importants : les laboratoires de recherche disposent d annuaires, comme celui du CNRS, ou de banques de données, comme American Research, ou Vademecum en Allemagne. Les cellules de valorisation des universités constituent une source d information mais aussi de technologie. Enfi n les centres spécialisés tels que les Centres Techniques Industriels, les CRITT ou encore les portails Internet sont également de bonnes sources. Les congrès et colloques sont des vecteurs d informations qui se renouvellent plusieurs fois dans l année et qui permettent d identifi er les différents acteurs du domaine étudié. Ainsi, la présentation des intervenants Les bases de données «brevet» constituent une source majeure d informations et la liste des participants ne sont pas anodines. Les actes de congrès sont parfois payants mais sont le plus souvent en accès libre ; ce sont des sources à ne pas négliger. Les annonces de congrès fi gurent dans la presse technique, dans des banques de données comme EventLine ou Meeting et sur des sites Internet. Les actes de congrès sont disponibles dans des banques de données générales (comme Conference Proceedings) ou sectorielles (comme SAE, INSPEC, ou MedLine) ou encore sur des sites Internet. L information réglementaire et économique est une source d informations en tant que telle, à dissocier des revues techniques et scientifi ques. Il ne servirait à rien, pour une entreprise, de développer une techno logie dont certaines normes pourraient empêcher la mise sur le marché. Cette information réglementaire et économique inclut les journaux offi ciels, le droit des entreprises et du commerce, les annonces légales sur les entreprises, les répertoires d entreprises (utiles pour trouver des partenaires technologiques), la presse, les études statistiques, et enfi n les normes. Les répertoires d entreprises disposent de renseignements : à orientation fi nancière (ils donnent des informations sur les résultats, les actionnaires, la situation boursière, comme Euridile ou Dun & Bradstreet) 5

6 à orientation produits (ils s organisent alors en fonction de codes produits détaillés, à l exemple de répertoires comme Kompass, ou Telexport) à orientation marketing (la sélection des listes s effectue alors selon divers critères de prospection. Citons, par exemple, des répertoires comme Telefi rm, ou encore Dun & Bradstreet). 6 Comment utiliser les bases de données «brevet»? Un certain nombre de bases de données brevet sont consultables gratuitement : L INPI, Institut National de la Propriété Industrielle, propose une base de données «Plutarque» donnant accès aux deux dernières années de publication des brevets désignant la France. Espacenet, base de données de l Offi ce Européen des Brevets, donne accès à trente-cinq millions de brevets du monde entier. USPTO, base de données de l Offi ce Américain des Brevets, donne accès à l intégralité des brevets américains depuis Depatisnet, base de données de l Offi ce Allemand des Brevets, donne accès, dans la langue de publication, au texte intégral de vingt-cinq millions de brevets, désignant trente-neuf pays. Toutes ces banques de données sont consultables en ligne et constituent de précieux outils de veille Internet. Par exemple le site Espacenet de l Offi ce Européen des Brevets donne accès à 35 millions de brevets ; une telle masse d informations est organisée dans une base de données très structurée. Pour interroger effi ca cement cette base, l internaute doit maîtriser certains paramètres : la couverture : il s agit d une rubrique qui renseigne sur l antériorité brevet, variable selon les pays. Il existe une classifi cation européenne et une classifi cation internationale. les codes de recherche varient d une banque de données à l autre. Pour les brevets, c est assez normé. Mais pour les bases de données littérature scientifi que, par exemple, les champs ont des noms différents, ce qui nécessite ensuite un «nettoyage» lors du traitement informatique de l information. Ainsi les opérateurs booléens (et/ou, etc.) ou encore les troncatures (l étoile symbolise ceci ou cela) diffèrent selon les banques de données. Il est essentiel de comprendre le langage de la base interrogée pour mener une recherche effi cace. pour un utilisateur averti, il existe toujours un champ de recherche avancée, où la recherche peut s effectuer directement en fonction du numéro de brevet. De façon générale, toutes ces bases de données disposent d une bonne ergonomie, mais à condition de s y être un peu familiarisé. Dans la banque de données Espacenet, la fi che d un brevet se divise en six interfaces : les «Données bibliographiques» qui comportent le ou les noms des inventeurs, des déposants, le numéro de brevet, la date de publication, etc il comporte également un résumé et souvent un schéma. Remarque : les «Données bibliographiques» renvoient à la première page de la notice brevet. la «Description» qui est une présentation générale de l invention. La recherche d antériorité s intéresse au critère de «nouveauté» d une invention, on va alors travailler sur la Description. les «Claims» ou revendications qui décrivent ce que protège (point de vue juridique) le brevet d un point de vue technique. Par exemple, on travaille sur les Claims pour savoir s il est possible d exploiter librement une technologie ou si elle est protégée par un brevet. la rubrique «Mosaïcs» qui regroupe les dessins et schémas techniques relatifs au brevet. A condition d être du métier, ces schémas sont souvent plus parlants que la description littéraire. Espacenet donne accès à trente-cinq millions de brevets du monde entier

7 le «Document original» qui donne accès à la première page de la notice brevet. le «Legal Status» ou couverture qui permet de savoir si un brevet est toujours valable, ou dans le cas d une demande de brevet, à quelle étape de la délivrance en est-on? Cette dernière rubrique est intéressante car elle permet, par exemple, de déceler les exceptions nationales à un brevet déposé au niveau européen. Ainsi, une technologie peut être protégée pour l Europe, mais librement exploitable uniquement en France. Autre exemple, Depatisnet proposé par l offi ce allemand possède une interface en anglais. C est aussi une base de données assez riche, avec vingt-cinq millions de brevets consultables. Elle offre l avantage de disposer d une interface spéciale pour les débutants et d une interface plus avancée qui permet d établir de véritables équations de recherche. C est en connaissant les spécifi cités propres à chaque banque de données que la recherche sera la plus exhaustive possible. La recherche et le traitement d informations Si on utilise des bases de données brevets, l interrogation est formulée de manière rigoureuse par une équation de recherche : il faut identifi er les mots-clés, les codes à utiliser, les troncatures possibles. Une fois l équation de recherche établie et lancée sur le Web, sur des bases de données ou d autres outils de recherche, l extraction des documents peut commencer. Afi n de découvrir quelles peuvent être les relations (réseaux de liens) entre les différentes données extraites, il faut les recouper et donc les fi abiliser. Une information qui permette de prendre des décisions Le traitement des données comprend trois étapes successives : la préparation des données (découpage.) : Dans le cas de données hétérogènes, le traitement va nécessiter un formatage des données. Il s agit d homogénéiser les champs de recherche, qui diffèrent d une base de données à l autre, de traiter les séparateurs présents dans ces champs (selon la banque de données interrogée, il va s agir d un espace, d une virgule, d un point-virgule, etc.). Ce travail de préparation des données est indispensable pour effectuer ensuite un traitement statistique dans le but de repré senter graphiquement les résultats. l analyse des données (statistique.) : Avec des banques de données d un tel volume, un histogramme traduit de façon pertinente les tendances et les évolutions. Ainsi l entreprise pourra savoir combien de brevets un tel concurrent a déposés, combien de demandes sont en cours chez tel autre. le traitement graphique des données : Au-delà de ces représentations simplifi ées, il existe des outils plus évolués, par exemple le logiciel Tétralogie qui permet de visualiser les résultats de façon planaire, ou en plusieurs dimensions. Cet outil est très performant pour les corpus de données vraiment volumineux, par exemple quand il s agit de mettre en évidence l existence d un réseau de données, ou encore lorsqu on souhaite inclure des données statistiques dans une carte géographique. La restitution de l information doit être adaptée au destinataire en fonction de l expression de ses besoins initiaux et avoir non seulement une signifi cation, mais aussi une utilité. L interprétation : cette phase consiste à «interpréter» les données, c est-à-dire transcrire les données pour les rendre plus lisibles ou compréhensibles selon les différents demandeurs d information (graphiques, graphiques commentés, synthèses littéraires, etc.) Cette phase inclut l analyse de l information et l élaboration de la synthèse. L élaboration de la synthèse est la partie la plus complexe car l information à délivrer possède souvent plusieurs destinataires au sein d une même organisation. 7

8 En conséquence, il faut réaliser, selon le destinataire, différents niveaux d élaboration de synthèse, concernant les résultats d un même travail de recherche. La diffusion : au-delà de la simple transmission de l information aux personnes concernées, l enjeu majeur est celui de l utilisation de cette information. Cette phase vise à diffuser l information-résultat de façon contrôlée, c est-à-dire cibler l information pour chaque demandeur (décideur) selon ce qui a été défi ni en phase n 1, afi n d être utilisée pour l action. Ici, le but est d avoir une information pertinente au service de l action ; une information qui permette de prendre des décisions. Remarque : Il est d ailleurs intéressant de bénéfi cier, de la part du destinataire, d un retour sur l utilisation : l information est-elle pertinente et a-t-elle engendré des actions? Si oui, quels sont les résultats? Si non, pourquoi? L intégration : elle consiste en un stockage, un archivage des informations, de façon à mettre en place un fonds documentaire. Il faut remarquer qu on ne se contentera pas de conserver les synthèses, mais qu on gardera aussi trace des projets qui ont été interrompus. Même si l on quitte ici le domaine technologique, ceci permettra de déceler les éventuelles erreurs de stratégie commises au départ et de recentrer la recherche en vue d une future utilisation (knowledge management). Quelques principes de base à garder à l esprit : L important est de bien défi nir son besoin d information et de garder à l esprit l utilité fi nale de cette information. Disposer d un outil très performant ne sert à rien si l on ne sait pas l exploiter ou si l on est incapable de lire et d interpréter ses résultats. Le but est de trouver l outil exploitable le mieux adapté à son besoin. Ainsi, pour illustrer les résultats d une recherche de veille, un tableur peut parfois largement suffi re. De plus, même dans le cas d un simple moteur de recherche, il est toujours important de bien maîtriser les fonctionnalités de l outil choisi : Google, par exemple, trie ses résultats selon des critères de popularité : un document très pertinent mais rempli de données techniques inaccessibles au commun des mortels fi gurera en fi n de liste des résultats, simplement parce que sa côte de popularité auprès des internautes est très faible. Finalement, comprendre comment fonctionne un moteur de recherche, c est aussi se doter de clés pour interpréter le résultat qu il va produire. En conclusion, la stratégie de recherche dépend souvent de la méthode de traitement des données et de facteurs inhérents à l outil de recherche, c est à dire de son mode de relation avec la source d informations. Il faut aussi être capable d évaluer objectivement son niveau de connaissance sur le sujet : profane, généraliste, confi rmé, ou expert. Le but d une recherche d information en veille technologique est toujours de disposer d une information pertinente ; une information qui constitue véritablement une aide à la prise de décision. Concernant les prestations du BRIST, il s écoule en moyenne quatre semaines entre la commande et l accord du client pour lancer la recherche et la remise de la synthèse. Ce coût va être fonction du temps passé à réaliser l étude, et peut varier de 2200 à 5000 Euros. La mission du BRIST est d aider les entreprises à voir une dépense liée à la recherche d information non pas comme un coût mais comme un investissement pour son développement. Remarque : Il est à noter que les prestations du BRIST peuvent faire l objet de subventions régionales. < 8

9 TecKnowMetrix, une société innovante en veille stratégique TecKnowMetrix est la contraction de Technology, Knowledge et Metrix (pour la notion de mesure) : notre métier est celui d un prestataire de services pour les acteurs de l innovation technologique. TecKnowMetrix est une jeune entreprise grenobloise issue d un essaimage du laboratoire d économie appliquée aux biotechnologies de l INRA en collaboration avec une unité mixte de l université Pierre Mendès France de Grenoble. Cette société a été créée en août 2004 sous contrat de valorisation. Son activité repose sur une méthode de veille stratégique dédiée à l innovation technologique, avec comme point de départ une analyse experte des bases de données de brevets et de publications scientifi ques. L information blanche Pour faire suite à l intervention précédente, il existe deux sources importantes d informations dans le domaine de l innovation technologique : les banques de données de brevets et celles de publications d articles scientifi ques. Ce sont deux sources d information «blanche». Cela signifi e, selon la défi nition de la DST, qu il s agit d informations disponibles, plus ou moins gratuites, mais en tout cas parfaitement légales. Ce sont donc des mines d informations extrêmement importantes pour les acteurs de l innovation technologique, que ce soit dans les sciences du vivant ou les sciences de l ingénieur. Par exemple, une discussion entendue dans un TGV à propos du dernier comité de direction d une entreprise est une information blanche. L information grise n est pas recensée ; elle est donc absente des bases de données. C est une information qui n est pas directement disponible mais qui peut être accessible par des moyens qui ne sont pas parfaitement légaux Par exemple, faire les poubelles à la sortie de l usine d un concurrent : ce n est pas interdit! Quant à l information noire, elle désigne l espionnage industriel caractérisé. Comment se lancer dans une veille stratégique? Son activité repose sur une méthode de veille stratégique dédiée à l innovation technologique Pour se lancer dans une recherche ciblée, il faut disposer d objectifs clairement identifi és ce qui est malheureusement rare pour des acteurs de l innovation technologique. Ce n est jamais un exercice aisé, pour des chercheurs véritablement performants et très pointus dans leur domaine, de prendre du recul sur leur environnement. Or ramenée dans le cadre de la vie économique de la stratégie d entreprise et en particulier lorsque l objet est de procéder à un transfert de technologie, cette prise de recul est indispensable. Dans le cadre d une démarche de veille notamment, il est utile de concevoir une stratégie de recherche et de collecte d informations qui soit suffi samment générale pour n oublier aucun secteur important. C est pourquoi les ARIST, les cabinets de propriété intellectuelle ou d autres prestataires extérieurs jouent en premier lieu ce rôle de prise de recul sur l innovation afi n de considérer un environnement plus large. La conséquence logique de cette approche, pour comprendre un domaine technologique, pour positionner en terme de stratégie industrielle une innovation technologique, sera que la démarche de veille nécessitera de compulser énormément d informations (plusieurs centaines de brevets ou plusieurs milliers d articles 9

10 scientifi ques). Le logiciel Tétralogie, précédemment évoqué, ainsi que de nombreux autres outils, s avèrent alors extrêmement puissants, mais nécessitent d une part un investissement important et un temps d apprentissage. Ils requièrent de plus une certaine culture scientifi que, afi n d être capable d en comprendre puis d en interpréter les résultats, pour en tirer ensuite une information réellement stratégique. Finalement, disposer de ces outils et savoir les utiliser de façon experte, tel est le métier de TecKnowMetrix, à destination de clients que sont les laboratoires, les start-up ou de grands groupes industriels en prise avec l innovation technologique. Les sources d informations La veille brevets, la veille scientifi que et la veille Internet sont des sources d informations importantes pour l activité de TecKnowMetrix. Quel est l intérêt de les croiser avec la bibliométrie au sens large? C est de pouvoir élargir une réfl exion quand on a une réfl exion stratégique à mettre en place, une recherche de concurrence à effectuer ou quand on a initié une innovation technologique en vue d une application industrielle. Avant de se lancer dans l aventure d une création d entreprise par exemple, il s agit de se poser les bonnes questions. Dans ce type de situation, on se trouve confronté au problème suivant : devoir traiter des milliers de brevets et d articles scientifi ques, puis devoir classer et organiser cette énorme masse d informations et le tout en très peu de temps (on dispose d à peine six mois pour mener ce travail de réfl exion stratégique). De plus, il s agit de ne retenir, in fi ne, que les données pertinentes, tout en ayant lancé au départ une recherche la plus exhaustive possible. C est là que les outils de bibliométrie s avèrent effectivement indispensables. Se familiariser avec les outils La bibliométrie, l infométrie, la scientométrie (toutes quasiment synonymes) désignent une discipline consistant à chercher des signaux faibles dans des corpus volumineux d informations. C est également valable pour le datamining et le textmining qui sont le fruit d un travail commun entre mathématiciens, documentalistes, et informaticiens, sous forme de logiciels. Dans le cas du textmining : le logiciel est chargé de déceler, dans un corpus de texte très volumineux, (par exemple, articles scientifi ques ou 500 pages Web), des cooccurrences de mots. Les usages d un tel outil sont extrêmement variés, il y a même des services étatiques qui les utilisent en matière de lutte contre le terrorisme. Pour le datamining, les outils sont légèrement différents car ils vont être plus prospectifs au sein du corpus d informations : le logiciel est chargé d identifi er des concepts. C est-à-dire qu il va effectuer des rapprochements entre des mots, des phrases, des morceaux entiers d articles ou des pages Web, et ceci par rapport à la thématique qui est générée dans le texte. Les outils de datamining sont donc beaucoup plus fi ns sur le plan mathématique, ainsi que sur le plan statistique. Pour mettre des noms sur ces logiciels «intelligents», citons, par exemple, Témis pour le textmining et LexiQuest pour le datamining, qui sont aujourd hui les leaders. Ces outils très performants, développés actuellement, sont issus des travaux de recherche d importantes sociétés, comme, entre autres, IBM. Retenons que leur fi nalité stratégique, c est d être capable de donner un sens à un corpus volumineux d informations. 10

11 L objectif ici est de présenter un panel des outils de traitement de l information brevets et publications, lorsque cette information est volumineuse. Ces trois outils utilisés chez TecKnowMetrix vont permettent de passer en revue beaucoup d informations pour des besoins de réfl exion, de veille ou d étude de concurrence. LexiQuest est un logiciel de datamining, qui fonctionne à peu près sur le même modèle que Tétralogie. Pour illustrer ce propos, TecKnowMetrix a dû traiter la thématique des protéines recombinantes. Dans cet exemple, il s agit d un corpus d informations provenant d Internet, donc de l information complètement déstructurée. Elle provient de l interrogation, via Copernic, d un certain nombre de moteurs de recherche, sur le thème des protéines recombinantes. Plus de pages Web ont ainsi été identifi ées, et ont été retenues comme pertinentes, en rapport avec ce qui intéressait le client. Le premier usage de ce logiciel de datamining a été de passer en revue ces pages ; de classer et d identifi er, de manière systématique, tous les concepts qu il pouvait y détecter, puis de les regrouper, afi n de fournir à l analyste une arborescence des thèmes. Il établit ainsi une liste de thématiques et sous-thématiques, toutes liées par arborescence à la thématique principale des protéines. Du thème des protéines découle donc le thème des protéines recombinantes, lui-même subdivisé en sous-thèmes, classés par fréquence d apparition. Toujours à l intérieur de la thématique des protéines recombinantes, un autre usage de ce logiciel va être de déceler la cooccurrence de termes. Autrement dit, quels sont ici les mots scientifi ques, les termes techniques, présents dans ces pages Web, qui ont un rapport fort avec cette thématique? Ce type d outil va s avérer très utile pour effectuer un recensement des brevets. En effet, il permet déjà d identifi er les mots qu il faudra combiner, dans le cadre des mathématiques booléennes, pour établir l équation de recherche de tous les brevets ayant un rapport avec les protéines recombinantes. LexiQuest peut aussi permettre de déjouer les stratégies de défense des grands groupes industriels dont les experts en dépôt de brevets tentent de cacher les découvertes. Ainsi, Air Liquide ou L Oréal, qui sont des spécialistes du dépôt de brevets, émettent parfois des brevets qui ne sont que des leurres. Dans cet exemple, ils ne feraient fi gurer les termes «protéines» et «recombinantes» que dans un brevet destiné à leurrer l analyste. A l inverse, s ils détenaient un brevet réellement innovant dans le domaine, doté d une valeur stratégique majeure, il ne serait fait mention ni de «protéines», ni de «recombinantes». Un dernier usage de ce logiciel, à travers l exemple des protéines, va être de classer des sociétés : LexiQuest va parcourir les pages Web du corpus d informations pour établir quels sont les liens entre la société W, Monsieur X et le produit Y. Il réalise cette opération parce qu il a détecté, dans le corpus d infor mations, une coexistence entre la société W et Monsieur X, ainsi qu une coexistence entre Monsieur X et le produit Y. Ces deux seules observations présenteraient peu d intérêt, mais le logiciel attire notre attention : existerait-il un lien entre la société W et le produit Y? Cet outil permet donc une véritable progression de la recherche, par la mise en évidence d un signal de faible potentiel, que l on peut ensuite utiliser en matière d intelligence économique ou de veille. 11

12 Anacubis, logiciel anglais de criminologie à l origine (utilisé notamment dans le recoupement de signaux faibles parmi des milliers d indices) est chargé de compulser, au sein de bases de données judiciaires, des milliers d indices n entretenant apparemment aucun lien. L application détecte alors s il existe des signaux faibles de corrélation entre un indice de la gendarmerie de Vierzon et un autre indice du laboratoire de la police scientifi que de Paris, par exemple. En partant de ce cœur de métier, les concepteurs du logiciel ont développé récemment (il y a deux ans), une version qui traite plus spécifi quement des questions de veille technologique, et, plus spécifi quement encore, des problématiques de brevets. Cet outil est très inté ressant lorsqu on cherche à obtenir une photographie des réseaux autour d un ensemble de brevets. Ici, la matière du corpus d informations a changé : celui-ci n est plus constitué de pages Web, mais d une base de données de brevets. Anacubis décèle donc les relations entre les brevets, les organisations déposantes et les inventeurs. Dans le cadre d une démonstration effectuée pour une grande société française des biotechs en 2004, TecKnowMetrix a mis en œuvre une autre utilisation de ce logiciel. En quelques dizaines de minutes grâce à la maîtrise de cet outil, il a été possible d identifi er clairement les grands pôles de collaboration de la société en question en matière de co-dépôt de brevets pour l année Dans la liste de ces co-dépôts de brevets une société issue d un domaine d activités très différent apparaissait de manière surprenante. Une analyse fi ne de quelques brevets a permis de comprendre les synergies existantes entre deux acteurs très différents. Autre exemple sur une autre société biotechs, tout un ensemble de brevets co-développés avec le CNRS, avec l INSERM, ou encore avec le CEA ont été recensés. Ce n etait pas surprenant, puisqu il existait une unité mixte basée en Rhône Alpes. Un certain nombre de brevets étaient donc associés à cette activité commune et Anacubis nous a aidé à détecter un élément commun à tous ces brevets : le nom du Directeur des Affaires Médicales de la société en question. Le logiciel permet aussi de voir qui sont les hommes-clés d une société en matière de recherche, (par exemple, le Directeur Scientifi que), par la mise en évidence des noms autour desquels sont centrés tous les dépôts de brevets. Pour réellement exploiter l information dans le cadre d une démarche de veille, d une démarche d investigation ou d intelligence économique, il n existe pas de logiciel qui remplace les analystes. Les différents logiciels constituent la boîte à outils ; l analyste va les utiliser dans une logique d investigation, comme un plombier utilise soit la pince monseigneur, soit la clé de douze, soit le poste à souder. Alceste a été développé au sein de l université Paul Sabatier de Toulouse et co-développé par les chercheurs de l INRA dont TecKnowMetrix est issue. C est un outil de segmentation statistique qui travaille soit sur le résumé, soit sur les «claims» (les revendications) soit, éventuellement, sur le «full text», auquel cas cela devient plus diffi cile, du fait de fi chiers extrêmement volumineux. Ce logiciel a pour mission de mettre en valeur les indépendances entre les termes. L application commence par analyser les contenus d un grand nombre de brevets (parfois jusqu à ), coupe le corpus d informations en deux, dans un premier temps : a priori, ce qu il met à gauche est très indépendant de ce qu il met à droite. Cet outil ne se pose pas de questions scientifi ques mais raisonne en terme de mots : par rapport aux mots qui composent la partie de gauche, celle-ci est réellement indépendante de celle de droite. Ensuite, Alceste va 12

13 caractériser la partie de gauche par des mots qui y sont signifi cativement présents, mais aussi par des mots qui en sont signifi cativement absents et qui, par défi nition, sont présents dans la partie de droite. L analyste peut donc déterminer très rapidement la thématique d un segment, à la lecture des mots qui caractérisent, par leur présence ou leur absence, ce segment. Sur un très grand ensemble de brevets, opérer une segmentation peut être rapide ce qui permet ensuite de focaliser l investigation sur des sujets d intérêt. La matière du corpus d informations est une source de type revues et articles scientifi ques, issus notamment d une banque de données nommée MedLine qui a l énorme avantage d être complète et gratuite. Dans l exemple du secteur des biochips, le logiciel a ainsi pu établir, dans un corpus de publications, l existence de quatre segments dont il mesure ensuite le poids relatif. A la lecture des mots qui caractérisent ces ensembles, il apparaît donc fi nalement quatre classes indépendantes dans le domaine des biochips : les pathologies, le greffage de molécules sur les bio-puces, l analyse des liens entre le gène et la pathologie, les matériaux et instrumentations (production industrielle de bio-puces). Enfi n, le logiciel permet d identifi er qui sont les acteurs majeurs de chacun des segments. Par exemple, nous retrouvons ici la société Infometrix présente sur les quatre segments, ce qui est logique puisqu il s agit du leader dans le domaine des biochips. Il n est donc pas surprenant qu elle soit concernée par tous les aspects de ce secteur. Quels services à quel tarif? TecKnowMetrix propose trois types de service : Le premier service est l étude bibliométrique ciblée qui intéresse plus particulièrement les collectivités territoriales, les grands laboratoires, et notamment les pôles de compétitivité. Elle est vendue à partir de euros et selon la complexité de l étude. Une agence de développement économique de la région Rhône-Alpes a ainsi fait réaliser un état des lieux de la recherche scientifi que dans le domaine des maladies infectieuses, et plus spécifi quement des vaccins. Très concrètement, il s agit de dépasser les intuitions et les lieux communs ; de quantitativement vérifi er et recenser toute la production scientifi que rhônealpine dans le domaine des vaccins, pour dégager des axes forts de la région : est-ce qu on est fort sur la rougeole, sur l hépatite C? Une comparaison est faite avec les forces des acteurs de la région Ile-de-France, ou de la région de Francfort, ou des Etats-Unis. Ainsi, sont établis les points de force sur lesquels on peut capitaliser en matière de recherche académique et les points qui constituent plutôt des lacunes. Le second service est la recherche d applications qui a pour objectif de vérifi er qu une innovation offre bien des débouchés commerciaux à son inventeur, par exemple avant qu il ne se lance dans un projet de création d entreprise. Ainsi un client, issu d un laboratoire du CNRS, a développé un générateur d ultrasons sur lequel il travaille depuis cinq ans, et il sait qu il détient une application dans le secteur de la mesure de viscosité. Comme il s est renseigné, il sait aussi qu a priori, dans l industrie laitière, dans l industrie des peintures et des résines, il y a des acteurs qui ont des problématiques de mesure de viscosité pour lesquels sa technologie peut être utile. D où l idée de créer une entreprise, mais avec une interrogation 13

14 préalable : est-ce qu il n y a pas d autres marchés beaucoup plus proches, accessibles beaucoup plus vite qui vont permettre le développement économique de la société à court terme, et auxquels le créateur n a pas pensé? Dans ce cas, TecKnowMetrix a mené une étude de recherche d applications, où l équation de recherche n était pas centrée sur la technologie, mais sur la fonctionnalité de l appareil. Un premier résultat, obtenu en quatre semaines : la technologie du client servait à faire certes de la mesure de viscosité, mais pouvait tout aussi bien s appliquer à d autres problématiques industrielles non envisagées jusqu alors (la mesure de débit, maintenance préventive, détection, ). Un deuxième résultat, après validation auprès d experts sur le terrain : en terme de marchés, ce client avait beaucoup plus intérêt à vendre des débitmètres, à euros la pièce, plutôt que des appareils mesurant la viscosité, dont le prix moyen est de euros! De plus, sa technologie apportait une valeur ajoutée d usage plus importante sur la seconde fonctionnalité que sur la première. L industrie laitière n a pas attendu le générateur d ultrasons pour produire des yaourts et des fromages qu aujourd hui, le besoin auquel le créateur se propose de répondre dans le cadre de sa future société, est déjà résolu par d autres technologies anciennes, rodées, peu coûteuses et satisfaisante. Une telle recherche d applications inclut une validation en terme de faisabilité économique, c est-à-dire que nous réalisons la partie «segmentation stratégique» du business plan, le prix moyen de ce type d analyse oscille entre et euros. Le troisième et dernier service est la veille proprement dite : il s agit de la mise en place, pour un client, d un dispositif de veille permanent et externalisé. Le client peut être un innovateur, mais aussi un industriel à la recherche de signaux faibles dans le réservoir de l innovation technologique : pour identifi er des pistes d innovation ou des moyens d améliorer ses procédés en interne (grâce à une innovation qui soit source de gain de productivité). Ce processus de veille est vendu par abonnement, aux alentours de euros par an. Les études de TecKnowMetrix sont prolongées par des enquêtes marketing afi n de redéfi nir ou re-segmenter une stratégie de développement. Son offre de services est complémentaire de celle des grands cabinets de marketing, en particulier ceux qui travaillent dans le domaine du marketing technologique. Grâce à son approche systématique, TecKnowMetrix est très pertinent sur les études de concurrence, en limitant considérablement le risque d oublier un concurrent plus ou moins direct. Aujourd hui, dans le domaine de l innovation technologique, des dizaines de start-up se créent tous les jours, non seulement en Europe, aux Etats-Unis ou au Japon, mais partout dans le monde. Pour identifi er les vrais acteurs, grands groupes ou start-up, qui maîtrisent une même technologie, une approche systématique est incontournable. Même innovante, une entreprise a toujours des concurrents (et ce n est pas sur Google qu il faut chercher!). Cette approche systématique permet aussi de révéler aux clients la présence de concurrents dont ils ne soupçonnaient pas l existence. En effet, ces concurrents sont issus de métiers différents, mais développent une technologie utile dans le même secteur d activité (ou une technologie dont certaines applications pourraient s avérer exploitables). Par exemple, TecKnowMetrix a eu pour clients des chercheurs danois, spécialistes en électro-stimulation : ceux-ci voulaient attaquer le marché de l incontinence, parce qu ils y voyaient des débouchés intéressants par rapport à la niche technologique sur laquelle ils se situaient. Une rapide étude de concurrence sur les brevets nous a permis de leur 14

15 montrer, sur une carte, que leurs principaux concurrents allaient être Procter & Gamble, ou Kimberly-Clark Cela paraît évident, mais expliquez à un professeur d université, qui travaille depuis vingt ans sur le système nerveux central, que son principal concurrent va être un vendeur de couches! Face à des interlocuteurs rigoureux, il ne s agit pas d avancer croyances contre croyances, en prétendus spécialistes du marketing, car le dialogue ne pourra s établir de manière constructive. En revanche, si l on s appuie sur un passage en revue des brevets et un recensement des acteurs du marché de l incontinence, on avance des arguments objectifs recevables pour un scientifi que, en lui parlant d acteurs issus des biotechnologies développant des cellules dotées de capacités régénératrices, sur les muscles et les tissus du sphincter. En conclusion, la veille en entreprise ne saurait se résumer à des outils : c est avant tout un état d esprit qui doit être porté par le PDG ou la Direction Générale. C est d ailleurs la première notion que TecKnowMetrix évoque avec ses clients : la circulation de l information au sein de leur propre organisation. Qui compulse quelle information? Et qui cherche quelle information? Un exemple typique : le commercial sait-il qu il peut parfois détenir une information précieuse pour le comptable du bureau voisin? Que ce soit à l intérieur d une société ou entre les différentes sociétés d un même groupe, la notion de réseaux est fondamentale en matière de veille. Finalement, le premier travail de veille dans une entreprise est de savoir si une information reçue est susceptible d intéresser quelqu un d autre et d organiser sa circulation. < L Agence de Développement du Val de Marne a développé un moteur de recherche sur les aides à l innovation accessible sur son site : < dans la rubrique «bases de données». A la demande des entreprises, des laboratoires ou des porteurs de projets, l Agence de Développement organisera des permanences de l INPI et d OSEO dans ses locaux à Ivry-sur-Seine. 15

16 CRITTMECA Crédit photos : Agence de Développement du Val de Marne - septembre Tout droit de reproduction réservé. 23 rue Raspail Ivry-sur-Seine Tél. : (+33) Fax : (+33) Directeur général : Joël GAYSSOT Directrice Projet Innovation : Dominique PARGANIN Réalisation/impression : PÉRIGRAPHIC

17 ACCOMPAGNER L INNOVATION 2/3 CYCLE C 2 Les aides publiques à l innovation Veille technologique, aides publiques, dispositifs financiers pour l innovation

18 Début 2005, l Agence de Développement du Val de Marne a ouvert des cycles de Matinales sur des sujets d actualité dans le but de sensibiliser et d informer les entreprises, les laboratoires de recherche, les organismes de formation et les créateurs d entreprises. C est un moment privilégié d approfondissement de sujets et de partage d expériences entre les différents acteurs publics et privés. A la suite du premier cycle sur la propriété intellectuelle, ce deuxième cycle de trois matinales «Accompagner l innovation» est consacré aux outils utiles dédiés aux porteurs de projets innovants : veille technologique et aides financières à l innovation. Des spécialistes de ces domaines ont présenté de façon concrète l ensemble des dispositifs aux entreprises et laboratoires de recherche du Val de Marne. Ce document de synthèse retrace le plus fidèlement possible les présentations orales des intervenants ainsi que les échanges avec les auditeurs. L accès aux informations essentielles oriente vers les outils les plus pertinents OSEO anvar Les aides en faveur des PME L Aide au recrutement La Qualifi cation «Entreprise Innovante» AMORCE et l Aide au Partenariat Technologique International Le Contrat de Développement Innovation OSEO bdpme Le contrat de développement innovation INPI Le prédiagnostic Propriété Industrielle Le dispositif des CRITT Les aides apportées par les CRITT Des exemples d entreprises accompagnées Le Centre Relais Innovation (CRI) Pourquoi avoir créé des centres relaisinnovation? Que peut-on attendre d un Centre Relais Innovation? L incubateur Incuballiance Quels sont les services proposés par l incubateur? Les critères de sélection des projets Fonctionnement Le bilan sur les 5 dernières années JESSICA France Les critères d éligibilité Le soutien de Jessica France 2 ÈME PARTIE «Les aides publiques à l innovation» 2 Conférenciers : Evelyne GAILLARD - Chargée d affaires OSEO anvar, responsable du département du Val-de-Marne Frédéric MOREAU - Chargé d affaires OSEO bdpme Jean-Pierre CARDON - Délégué INPI Paris Laurent DECHESNE - Conseiller technologique CRITTMECA Gilles WURMSER - Responsable du Centre Relais Innovation Paris IDF Jean-François LAFAYE - Directeur de l incubateur Incuballiance Michel ROBIOLLE - Ingénieur JESSICA France

19 OSEO anvar Le groupe OSEO est né en janvier 2005 du rapprochement des deux structures que sont l ANVAR et la BDPME, l objectif étant de mieux accompagner les entreprises tout au long de leur vie, depuis la création jusqu à la transmission en passant par les phases d innovation et de développement. À l origine, l ANVAR et la BDPME exercent des métiers bien spécifi ques. L ANVAR intervient davantage dans le domaine de l innovation et du soutien des projets de recherche et développement menés par les entreprises et les laboratoires de recherche publics. La BDPME exerce plutôt un rôle de banque, un rôle de facilitateur d accès au crédit pour les PME. Les quatre grandes lignes de métier du groupe aujourd hui sont : le soutien à l innovation le fi nancement ou le co-fi nancement avec les banques la garantie de prêts bancaires la mise en place de services en ligne pour mieux guider les entreprises dans leurs démarches de recherche de fonds. L ANVAR était précédemment détenu à 100 % par l État. Aujourd hui une holding de tête, appelée OSEO, a été constituée. Cette holding est détenue par le Ministère de tutelle, donc par l Etat. La holding détient 100 % d OSEO anvar et 54,5 % d OSEO bdpme. D autres entités interviennent, telles que la Caisse des Dépôts et Consignations ou l AFD. Historiquement, l ANVAR a été créé en 1967, à l origine pour faire sortir la recherche des laboratoires et donc transférer les résultats de la recherche vers les entreprises. En 1979, sa mission a été élargie au soutien des entreprises et des PME dans leur programme de recherche et développement. Aujourd hui, la mission principale est de promouvoir le développement économique par l innovation en soutenant les projets d innovation à composantes technologiques et présentant des perspectives concrètes de commercialisation. Ce soutien prend la forme d un accompagnement fi nancier des entreprises dans les différentes étapes de leurs projets de recherche et développement, depuis les études de faisabilité jusqu à la préparation du lancement industriel. Ce soutien s adresse aux PME, considérant une vision assez large des PME puisqu il s agit des entreprises dont l effectif est inférieur à personnes ou n appartenant pas à un groupe de plus de personnes. La mission principale est de promouvoir le développement économique par l innovation Les aides en faveur des PME Au niveau des outils proposés, nous offrons toute une palette d aides, en commençant par l aide à Innovation, notre produit phare. 1] L aide à l Innovation L aide à l Innovation a pour objectif d amener un projet à maturité. Cette aide prend la forme d une avance remboursable : ce n est pas une subvention, c est un prêt à taux zéro qui peut couvrir 30 à 40 % des dépenses liées à un projet de recherche sachant que ces dépenses peuvent être : le salaire et les charges des personnes qui vont travailler en interne sur le projet les dépenses liées au recours à des prestataires externes, à des sous-traitants, que ce soit de la sous-traitance technique, la conduite d études de marché ou le recours à un cabinet spécialisé en propriété industrielle pour analyser la brevetabilité d un procédé ou d un nouveau produit 3

20 toutes les dépenses d investissement matériel nécessaires pour la conduite des travaux de recherche, et ce aussi bien pour les phases d études de faisabilité que pour les phases de recherche et développement. Ce prêt a la particularité d être remboursable en cas de succès technique et commercial du projet. En cas d échec par contre, échec technique (l entreprise n a pas atteint ses objectifs) ou commercial (le marché n est pas mûr, la clientèle n est pas présente) l entreprise a la possibilité de demander que cette avance remboursable, ce prêt, soit transformé en subvention. C est un peu la particularité de ces aides : OSEO anvar vous accompagne dans vos projets de recherche, prend les risques avec vous. En cas de succès, OSEO anvar demande le remboursement de l aide (qu elle «réinvestit» ensuite dans d autres programmes de recherche), mais en cas d échec OSEO partage cet échec avec vous. Plus concrètement, voici quelques éléments importants concernant l aide à l innovation : Elaboration du dossier : le dossier de demande d aide comporte un certain nombre d éléments tels que la présentation de l entreprise, la présentation du projet de recherche avec un planning mentionnant les étapes de développement et les objectifs visés, ainsi qu un volet fi nancier qui reprend, en somme, les éléments économiques et fi nanciers courants dans une entreprise. Un véritable travail d élaboration de ce dossier s effectue en collaboration avec le chargé d affaires anvar. Instruction du dossier : dans la phase d instruction de ce dossier, OSEO anvar a recours à une expertise technique par un expert du domaine (émanant par exemple du CEA, du CNRS ou d autres organismes) qui va discuter avec vous de votre projet, de la façon dont il est construit et de son caractère innovant. Cet expert nous remet ensuite une expertise technique, le chargé d affaires anvar termine l instruction du dossier, lequel est alors présenté en commission d attribution des aides. Cette commission, se réunissant tous les mois, décide alors d accorder ou non une aide à l entreprise. Les chargés d affaires peuvent décourager une entreprise de présenter un dossier s ils jugent qu il n a aucune chance de succès. Délai : en termes de délai d instruction, il faut compter un maximum de trois mois entre le moment où vous avez remis le dossier de demande d aide et le moment où une réponse vous est remise après passage en commission d attribution des aides. Paiement de l aide : cette aide n est pas versée en une seule fois à partir du moment où il a été décidé de vous l accorder. Généralement, elle sera versée en deux ou trois tranches au fur et à mesure de l état d avancement du projet : par exemple, 50 % de l aide au démarrage du projet, 30 % de l aide en cours de projet et les 20 % restant une fois que les travaux de recherche seront terminés. Tout au long de votre projet, il vous sera demandé de transmettre un certain nombre d éléments destinés à nous informer de sa bonne conduite. L aide à l Innovation a pour objectif d amener un projet à maturité. Remboursement du prêt : en cas de succès, l aide perçue doit être remboursée. Les remboursements débutent en général 18 mois environ après la fi n des travaux de recherche et développement. Une fois votre produit développé, il vous est en effet laissé 12 à 18 mois pour vous permettre de le commercialiser et de générer du chiffre d affaires. A l issue de cette période, il vous sera demandé de commencer à rembourser l aide. De même que pour les versements, cela est échelonné, généralement en trois annuités : 20 % de l aide la première année, 30 % la deuxième année et 50 % la troisième année. 2] L Aide au recrutement Elle vise à soutenir le recrutement de personnel qualifi é dans le cadre de projets de recherche et développement conduits par une entreprise. Par personnel qualifi é on entend dans ce cadre les bac+5, issus de l université ou d écoles d ingénieur, sans limite d âge. Cette aide prend la forme d une subvention, restant donc acquise à l entreprise. Cette subvention peut couvrir jusqu à 50 % du salaire chargé du personnel recruté 4

Le droit d auteur, les normes et l Internet

Le droit d auteur, les normes et l Internet Le droit d auteur, les normes et l Internet En bref L Internet a facilité la possibilité de trouver et d obtenir des Normes internationales ISO et CEI. Cette brochure a pour but d aider les utilisateurs

Plus en détail

QU EST-CE QUE LE DECISIONNEL?

QU EST-CE QUE LE DECISIONNEL? La plupart des entreprises disposent d une masse considérable d informations sur leurs clients, leurs produits, leurs ventes Toutefois ces données sont cloisonnées par les applications utilisées ou parce

Plus en détail

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME création oseo.fr OSEO Document non contractuel Réf. : 6522-02 Janvier 2007 Pour financer et accompagner les PME création oser pour gagner! Que la création porte sur une activité traditionnelle avec un

Plus en détail

COMPTEZ AVEC LES NOUVEAUX DOCUMENTALISTES

COMPTEZ AVEC LES NOUVEAUX DOCUMENTALISTES PORTRAIT D UN NOUVEAU DOCUMENTALISTE NB : les réformes en cours (LMD) vont modifier la durée des études universitaires et l appellation des diplômes... Documentaliste Veilleur Gestionnaire de données ASSISTANT

Plus en détail

ISTEX, vers des services innovants d accès à la connaissance

ISTEX, vers des services innovants d accès à la connaissance ISTEX, vers des services innovants d accès à la connaissance Synthèse rédigée par Raymond Bérard, directeur de l ABES, à partir du dossier de candidature d ISTEX aux Initiatives d excellence et des réunions

Plus en détail

Du marketing dans ma PME!

Du marketing dans ma PME! Du marketing dans ma PME! Manque d expérience marketing des managers de sociétés technologiques, difficulté de recruter des profils marketing formés ou expérimentés : pourquoi la mission marketing est-elle

Plus en détail

Le concept de veille. Définitions. Définition de l AFNOR

Le concept de veille. Définitions. Définition de l AFNOR Le concept de veille OPERMIND Alain DELABY / UFR TOURS Ecole Doctorale 17-18 et 19 mars 2004 1 Définitions Définition du Commissariat du Plan : L intelligence économique est l ensemble des actions coordonnées

Plus en détail

Etudes de marché. Approche méthodologique & cas pratiques. 25 janvier 2011. Yves DE FINA

Etudes de marché. Approche méthodologique & cas pratiques. 25 janvier 2011. Yves DE FINA Etudes de marché Approche méthodologique & cas pratiques 25 janvier 2011 Yves DE FINA Qu est-ce qu une étude de marché? Un étude de marché consiste en : la recherche, la collecte, l analyse, la synthèse,

Plus en détail

Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat : 081/33.44.84 Accompagnement.recherche@spw.wallonie.be. Guide pratique pour les études de faisabilité

Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat : 081/33.44.84 Accompagnement.recherche@spw.wallonie.be. Guide pratique pour les études de faisabilité Direction générale opérationnelle Économie, Emploi et Recherche Département du Développement technologique Direction de l Accompagnement de la Recherche Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat :

Plus en détail

Memento de la recherche documentaire en santé

Memento de la recherche documentaire en santé Memento de la recherche documentaire en santé Optimiser ses recherches - Se procurer les documents Rédiger sa bibliographie 1. QUELQUES CONSEILS DE METHODE Avant toute chose, bien choisir ses mots-clés

Plus en détail

Augmenter l impact économique de la recherche :

Augmenter l impact économique de la recherche : Augmenter l impact économique de la recherche : 15 mesures pour une nouvelle dynamique de transfert de la recherche publique, levier de croissance et de compétitivité Partout dans le monde, la recherche

Plus en détail

COMMENT CONDUIRE UN PROJET DE SITE WEB?

COMMENT CONDUIRE UN PROJET DE SITE WEB? COMMENT CONDUIRE UN PROJET DE SITE WEB? Sommaire Typologie des sites web Les sites «vitrines» Les sites de «marque» Les sites «catalogues» Les sites marchands Site web et stratégie commerciale Etapes clés

Plus en détail

Vision prospective et obstacles à surmonter pour les assureurs

Vision prospective et obstacles à surmonter pour les assureurs smart solutions for smart leaders Le «Big Data» assurément Rédigé par Pascal STERN Architecte d Entreprise Vision prospective et obstacles à surmonter pour les assureurs Un avis rendu par la cour de justice

Plus en détail

RESPONSABLE DU DEVELOPPEMENT COMMERCIAL IMPORT EXPORT

RESPONSABLE DU DEVELOPPEMENT COMMERCIAL IMPORT EXPORT RESPONSABLE DU DEVELOPPEMENT COMMERCIAL IMPORT EXPORT Titre enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles de niveau II délivré par Université Catholique de l Ouest IPLV (J.O du

Plus en détail

Initiation à la recherche documentaire

Initiation à la recherche documentaire Initiation à la recherche documentaire 1 Objectifs Cette séance est destinée à reprendre les principes de la démarche documentaire pour construire un parcours pertinent en terme de méthodologie et de résultats

Plus en détail

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance LIVRE BLANC Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance Une vision détaillée des fonctions de CRM etde Gestion de Connaissances dansl environnement commercial actuel.

Plus en détail

Le tableau de bord de la fonction comptable

Le tableau de bord de la fonction comptable Le dossier du mois Le tableau de bord de la fonction comptable Par un groupe de travail de l Académie des Sciences et Techniques Comptables et Financières 1 2 3 4 5 6 7 8 Construire un tableau de bord

Plus en détail

Notre industrie : le SERVICE

Notre industrie : le SERVICE Notre industrie : le SERVICE LES METIERS DE SYLOB Depuis sa création en 1991, la SSII SYLOB exerce le double métier d éditeur et d intégrateur de solutions de gestion industrielle. C est ce choix, assumé

Plus en détail

MASTERCLASS PI. CNCPI Vendredi 28 mars 2014

MASTERCLASS PI. CNCPI Vendredi 28 mars 2014 MASTERCLASS PI CNCPI Vendredi 28 mars 2014 Les services de l INPI De l information à la sensibilisation 2013 L information 155 000 appels 73 000 mails 34 000 Rendez-vous La formation : 352 sensibilisations

Plus en détail

VAE. Validation des Acquis de l Expérience. Mon expérience professionnelle transformée en diplôme? C est fait pour moi! pratiques d Actalians SALARIÉ

VAE. Validation des Acquis de l Expérience. Mon expérience professionnelle transformée en diplôme? C est fait pour moi! pratiques d Actalians SALARIÉ Les guides pratiques d Actalians VAE Validation des Acquis de l Expérience SALARIÉ Mon expérience professionnelle transformée en diplôme? C est fait pour moi! Actalians est l Organisme Paritaire Collecteur

Plus en détail

Introduction... 3 1/ En quoi consiste une veille commerciale?... 4 2/ Quel est son rôle?... 5 3/ Quels sont les bénéfices au niveau de l organisation

Introduction... 3 1/ En quoi consiste une veille commerciale?... 4 2/ Quel est son rôle?... 5 3/ Quels sont les bénéfices au niveau de l organisation Introduction... 3 1/ En quoi consiste une veille commerciale?... 4 2/ Quel est son rôle?... 5 3/ Quels sont les bénéfices au niveau de l organisation commerciale?... 6 A. Le temps... 6 B. La productivité...

Plus en détail

Dossier d intelligence économique. La veille. Enjeux et méthodes

Dossier d intelligence économique. La veille. Enjeux et méthodes Dossier d intelligence économique La veille Enjeux et méthodes Qui sommes nous? Cellie est la Cellule Intelligence Economique du Pôle Information Communication de l IAE de Poitiers. Composée de 14 étudiants,

Plus en détail

IBM Lotus Notes 7 Membre de la famille IBM Workplace

IBM Lotus Notes 7 Membre de la famille IBM Workplace Intensifiez la productivité des utilisateurs avec un logiciel de messagerie et de collaboration conçu pour l entreprise IBM Lotus Notes 7 Membre de la famille IBM Workplace Points forts Maximise la réactivité

Plus en détail

Investissements d Avenir Premier bilan du FSN PME, le Fonds Ambition Numérique, fonds dédié aux PME innovantes du domaine numérique,

Investissements d Avenir Premier bilan du FSN PME, le Fonds Ambition Numérique, fonds dédié aux PME innovantes du domaine numérique, MINISTERE DELEGUEE CHARGEE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DE L INNOVATION ET DE L ECONOMIE NUMERIQUE COMMISSARIAT GENERAL A L INVESTISSEMENT C o m m u n i q u é d e p r e s s e C o m m u n i q u

Plus en détail

QUI SOMMES-NOUS? Cette solution s adresse aussi bien aux PME/PMI qu aux grands groupes, disposant ou non d une structure de veille dédiée.

QUI SOMMES-NOUS? Cette solution s adresse aussi bien aux PME/PMI qu aux grands groupes, disposant ou non d une structure de veille dédiée. PRESENTATION QUI SOMMES-NOUS? La société VIEDOC, formée d ingénieurs expérimentés, conseille depuis 2004 les entreprises dans les domaines de la veille, de l intelligence économique et de l innovation.

Plus en détail

Des solutions de croissance pour les PME du logiciel

Des solutions de croissance pour les PME du logiciel Des solutions de croissance pour les PME du logiciel Maillage 3D adapté à l écoulement d air à l arrière d un avion supersonique Vous êtes dirigeant de PME de la filière logicielle et conscient que l innovation

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

Recherche et veille documentaire scientifique

Recherche et veille documentaire scientifique Recherche et veille documentaire scientifique Élodie Chattot BU Médecine Pharmacie juin 2006 Introduction Le but de cet atelier est de vous initier à la méthodologie de recherche documentaire scientifique,

Plus en détail

Quels outils pour prévoir?

Quels outils pour prévoir? modeledition SA Quels outils pour prévoir? Les modèles de prévisions sont des outils irremplaçables pour la prise de décision. Pour cela les entreprises ont le choix entre Excel et les outils classiques

Plus en détail

Projet de Portail des thèses. SYNTHESE DE L ENQUETE DESTINEE AUX DOCTORANTS août 2010

Projet de Portail des thèses. SYNTHESE DE L ENQUETE DESTINEE AUX DOCTORANTS août 2010 Projet de Portail des thèses SYNTHESE DE L ENQUETE DESTINEE AUX DOCTORANTS août 2010 1. Introduction Ce document synthétise les principaux résultats d une enquête qui a été menée auprès de deux panels

Plus en détail

Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing

Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing L automatisation du marketing est une technologie qui permet de fidéliser les prospects grâce à des campagnes automatisées. Étant donné que

Plus en détail

Les nouveaux sites documentaires de l IRD

Les nouveaux sites documentaires de l IRD Les nouveaux sites documentaires de l IRD Nouvel Horizon, nouvel intranet, nouveaux Netvibes - IRD France Sud - Logo d après Clipart-fr et Freepik.com De quoi allons nous parler? Les sites de la Documentation

Plus en détail

Les services en ligne

Les services en ligne X Les services en ligne (ressources partagées, cahier de texte numérique, messagerie, forum, blog ) Extrait de l étude «Le développement des usages des TICE dans l enseignement secondaire», 2005-2008 SDTICE

Plus en détail

LIVRE BLANC Décembre 2014

LIVRE BLANC Décembre 2014 PARSING MATCHING EQUALITY SEARCH LIVRE BLANC Décembre 2014 Introduction L analyse des tendances du marché de l emploi correspond à l évidence à une nécessité, surtout en période de tension comme depuis

Plus en détail

Sylvie Guessab Professeur à Supélec et responsable pédagogique du Mastère Spécialisé en Soutien Logistique Intégré des Systèmes Complexes

Sylvie Guessab Professeur à Supélec et responsable pédagogique du Mastère Spécialisé en Soutien Logistique Intégré des Systèmes Complexes Préface Toute personne est un jour confrontée à devoir prendre une décision, qu il s agisse de l étudiant qui réfléchit à son orientation académique, du chercheur qui doit privilégier une option scientifique

Plus en détail

QUI SOMMES NOUS? Notre équipe se tient à votre disposition pour vous apporter de plus amples informations et vous conseiller.

QUI SOMMES NOUS? Notre équipe se tient à votre disposition pour vous apporter de plus amples informations et vous conseiller. QUI SOMMES NOUS? La CCI Tarbes et Hautes-Pyrénées propose une offre variée de formations s adressant à la fois aux jeunes à la recherche d un métier et aux salariés / Chefs d entreprise en recherche de

Plus en détail

Management des organisations et stratégies Dossier n 10 Veille et intelligence économique

Management des organisations et stratégies Dossier n 10 Veille et intelligence économique Management des organisations et stratégies Dossier n 10 Veille et intelligence économique.i. Les enjeux et domaines de la veille.ii. La mise en place d un processus de veille.iii. Illustration d une démarche

Plus en détail

Cursus de Master en Ingénierie de la Production Alimentaire. Une autre façon d accéder au métier d ingénieur

Cursus de Master en Ingénierie de la Production Alimentaire. Une autre façon d accéder au métier d ingénieur Cursus de Master en Ingénierie de la Production Alimentaire Une autre façon d accéder au métier d ingénieur Un Réseau National de 28 CMI Le réseau FIGURE Formation en InGenierie par des Universités de

Plus en détail

La mise en place d une cellule de veille

La mise en place d une cellule de veille La mise en place d une cellule de veille Floriane Giovannini IST - Antony 24 ème Rencontres OMER Lyon, les 29-30 mars 2007 Plan de la présentation Introduction à la veille Une cellule de veille : - Pourquoi?

Plus en détail

Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation

Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation Du benchmarking logistique au choix d une nouvelle stratégie d organisation Thomas H. Abbot Vice President Operations Planning, LUCENT TECHNOLOGIES, États-Unis. Lucent Technologies, un des leaders des

Plus en détail

Créer un site internet?

Créer un site internet? WebexpR Communication digitale des PME 249 rue Irène Joliot Curie 60610 La Croix Saint Ouen contact@webexpr.fr Créer un site internet? Qui? Quoi? Pour qui? Pourquoi? Quand? Comment? Combien? Rédaction

Plus en détail

ESA DES BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES POUR LES ÉTUDIANTS AFRICAINS UN PROJET D ENTREPRENEURIAT SOCIAL

ESA DES BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES POUR LES ÉTUDIANTS AFRICAINS UN PROJET D ENTREPRENEURIAT SOCIAL ESA DES BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES POUR LES ÉTUDIANTS AFRICAINS UN PROJET D ENTREPRENEURIAT SOCIAL Résumé Le projet vise à offrir aux étudiants des universités et des écoles d enseignement supérieur d Afrique

Plus en détail

IBM SPSS Direct Marketing

IBM SPSS Direct Marketing IBM SPSS Statistics 19 IBM SPSS Direct Marketing Comprenez vos clients et renforcez vos campagnes marketing Points clés Avec IBM SPSS Direct Marketing, vous pouvez : Comprendre vos clients de manière plus

Plus en détail

Les Enjeux du Référencement de Sites Internet. Un livre blanc réalisé par Benchmark Group pour Netbooster

Les Enjeux du Référencement de Sites Internet. Un livre blanc réalisé par Benchmark Group pour Netbooster Les Enjeux du Référencement de Sites Internet Un livre blanc réalisé par Benchmark Group pour Netbooster Pourquoi un livre blanc sur le référencement de sites? Alors qu au niveau mondial, on dénombre sur

Plus en détail

Outsourcing : la sauvegarde en ligne des données de l entreprise.

Outsourcing : la sauvegarde en ligne des données de l entreprise. Outsourcing : la sauvegarde en ligne des données de l entreprise. Sur quels marchés votre entreprise de Sauvegarde en Ligne évolue t elle? Dans un contexte de montée en puissance de l insécurité, les solutions

Plus en détail

En route vers le succès avec une solution de BI intuitive destinée aux entreprises de taille moyenne

En route vers le succès avec une solution de BI intuitive destinée aux entreprises de taille moyenne Présentation du produit SAP s SAP pour les PME SAP BusinessObjects Business Intelligence, édition Edge Objectifs En route vers le succès avec une solution de BI intuitive destinée aux entreprises de taille

Plus en détail

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques DIRECTION DE L EVALUATION DE LA PUBLICITE, DES PRODUITS COSMETIQUES ET DES BIOCIDES Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques Préambule Mise à jour 2010 Au plan mondial,

Plus en détail

«TRANSMÉA», UN FONDS UNIQUE DE CAPITAL INVESTISSEMENT DÉDIÉ AUX RES ORGANISÉS EN SCOP

«TRANSMÉA», UN FONDS UNIQUE DE CAPITAL INVESTISSEMENT DÉDIÉ AUX RES ORGANISÉS EN SCOP «TRANSMÉA», UN FONDS UNIQUE DE CAPITAL INVESTISSEMENT DÉDIÉ AUX RES ORGANISÉS EN SCOP I. Présentation de l action La Région Rhône-Alpes a lancé en 2007, en partenariat avec l Union régionale des Scop (Urscop),

Plus en détail

APPEL A PROJETS INNOVATION ACTION OUTDOOR SPORTS GLOBAL DESIGN CHALLENGE

APPEL A PROJETS INNOVATION ACTION OUTDOOR SPORTS GLOBAL DESIGN CHALLENGE APPEL A PROJETS INNOVATION ACTION OUTDOOR SPORTS GLOBAL DESIGN CHALLENGE - DOSSIER DE CANDIDATURE 2015 - Ouvert à tous les designers, ingénieurs, concepteurs et inventeurs, cet appel à projets a pour objectif

Plus en détail

sommaire L organisation et la gestion des archives d entreprise...7

sommaire L organisation et la gestion des archives d entreprise...7 sommaire La formation continue à l EBAD... 3 Niveau i... 4 La chaine de traitement archivistique... 4 Initiation aux techniques documentaires... 5 Organisation et gestion des bibliothèques... 6 Niveau

Plus en détail

La mondialisation des tâches informatiques

La mondialisation des tâches informatiques Chapitre 1 La mondialisation des tâches informatiques Quel que soit le domaine que l on observe, les économies engendrées par l outsourcing, aussi appelé offshore ou délocalisation, sont considérables.

Plus en détail

Créer et partager des fichiers

Créer et partager des fichiers Créer et partager des fichiers Le rôle Services de fichiers... 246 Les autorisations de fichiers NTFS... 255 Recherche de comptes d utilisateurs et d ordinateurs dans Active Directory... 262 Délégation

Plus en détail

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES?

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES? LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES? INTRODUCTION Depuis quelques années, un certain nombre d évolutions à la fois sociétales et professionnelles nous poussent,

Plus en détail

Approches innovantes vers le Cloud, la Mobilité et les outils sociaux de formation

Approches innovantes vers le Cloud, la Mobilité et les outils sociaux de formation Présentation de la solution SAP SAP Education SAP Workforce Performance Builder Objectifs Approches innovantes vers le Cloud, la Mobilité et les outils sociaux de formation Développement des compétences

Plus en détail

SMALL DATA DANS LA VEILLE

SMALL DATA DANS LA VEILLE SMALL DATA DANS LA VEILLE Collecte et valorisation de l information stratégique dans l entreprise OCP El Jadida 25 Septembre 2014 25 Septembre 2014 OCP - El Jadida 2 Ordre du jour Définitions Etat de la

Plus en détail

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Depuis la création de Syngenta en 2000, nous avons accordé la plus haute importance à la santé, à la sécurité et à l environnement (SSE) ainsi qu

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

La recherche documentaire et la recherche d informations professionnelles. BU Sciences BIU Montpellier PPE 2012

La recherche documentaire et la recherche d informations professionnelles. BU Sciences BIU Montpellier PPE 2012 La recherche documentaire et la recherche d informations professionnelles 1 Introduction : la pratique étudiante Où commencez vous habituellement votre recherche d information? 84% des étudiants de 1er

Plus en détail

Check-List : Les 10 principales raisons de passer au Cloud

Check-List : Les 10 principales raisons de passer au Cloud Check-List : Les 10 principales raisons de passer au Cloud Check-List : Les 10 principales raisons de passer au Cloud «Le SaaS va devenir le mode de déploiement par défaut de la technologie RH...» - Paul

Plus en détail

Janvier 2011. Mode d emploi des prêts accordés aux structures d utilité sociale dans le cadre du Grand Emprunt national.

Janvier 2011. Mode d emploi des prêts accordés aux structures d utilité sociale dans le cadre du Grand Emprunt national. Associations s i o s : comment m bénéficier é i des apports p financiers n i du programme r m investissement i s s e e n t d avenir (PIA)? Mode d emploi des prêts accordés aux structures d utilité sociale

Plus en détail

entreprendre et réussir en seine-et-marne

entreprendre et réussir en seine-et-marne entreprendre et réussir en seine-et-marne 3 métiers : informer Etre informé, c est pouvoir agir en connaissance de cause. Alimentée par son réseau de partenaires, l agence recueille toutes les informations

Plus en détail

Ces formations se font uniquement «Sur mesure» - Nous contacter. II - Techniques de vente «Avancées» - 6 ou 7 modules selon le concept vente

Ces formations se font uniquement «Sur mesure» - Nous contacter. II - Techniques de vente «Avancées» - 6 ou 7 modules selon le concept vente FORMATIONS COMMERCIALES MANAGEMENT Ces formations se font uniquement «Sur mesure» - Nous contacter I - Techniques de vente «Basic» - 6 modules II - Techniques de vente «Avancées» - 6 ou 7 modules selon

Plus en détail

MyReport, LE REPORTING SOUS EXCEL

MyReport, LE REPORTING SOUS EXCEL MyReport, LE REPORTING SOUS EXCEL De la simplicité d Excel à l autonomie des utilisateurs Avec MyReport : De la manipulation en moins. De l analyse en plus! Tous les services de l entreprise utilisent

Plus en détail

TOULOUSE TECH TRANSFER

TOULOUSE TECH TRANSFER CONFERENCE DE PRESSE TOULOUSE TECH TRANSFER BILAN ET PERSPECTIVES APRES DEUX ANNEES D OPERATIONS Mardi 15 avril 2014, à 17h Salle Capitulaire de l Université de Toulouse 15 rue des Lois Participants M.

Plus en détail

Principe et règles d audit

Principe et règles d audit CHAPITRE 2 Principe et règles d audit 2.1. Principe d audit Le principe et les règles d audit suivent logiquement l exposé précédent. D abord, comme dans toute branche de l activité d une entreprise, l

Plus en détail

ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1

ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1 ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1 La publication du CECEI-Banque de France 2 à partir du FIB, recense pour les deux régions 7 265 guichets permanents contre 6 657 agences pour la base du laboratoire C.R.E.T.E.I.L

Plus en détail

Comment surveiller vos concurrents?

Comment surveiller vos concurrents? Comment surveiller vos concurrents? Pourquoi mettre en place une solution de veille concurrentielle & anticiper les risques commerciaux à court et moyen terme Pourquoi vous proposer un livre blanc sur

Plus en détail

POLES DE COMPETITIVITE. et CENTRES D INNOVATION TECHNOLOGIQUES : OBJECTIF INNOVATION

POLES DE COMPETITIVITE. et CENTRES D INNOVATION TECHNOLOGIQUES : OBJECTIF INNOVATION POLES DE COMPETITIVITE et CENTRES D INNOVATION TECHNOLOGIQUES : OBJECTIF INNOVATION Plan - Qu est-ce qu un pôle de compétitivité? - Qu est-ce qu un centre d innovation technologique? - Zoom sur Valorial

Plus en détail

ProjectManagement 1. Gestion de projets pour les sociétés de conseil et de services

ProjectManagement 1. Gestion de projets pour les sociétés de conseil et de services ProjectManagement 1 Gestion de projets pour les sociétés de conseil et de services 2 SOMMAIRE Introduction... 3 La société SAP... 3 La société MARINGO... 3 Fonctions particulières... 4 Avantages pour l

Plus en détail

Axes de travail et plan d action 2015

Axes de travail et plan d action 2015 19 novembre 2014 Axes de travail et plan d action 2015 SOMMAIRE Introduction... 3 Partager l information sur les métiers, l emploi et la formation professionnelle en LR ; être plus utile et plus accessible...

Plus en détail

Formation à la recherche documentaire sur le web

Formation à la recherche documentaire sur le web Formation à la recherche documentaire sur le web Objectif : Savoir effectuer des recherches pertinentes sur Internet Savoir distinguer les informations fiables sur Internet Savoir effectuer des recherches

Plus en détail

Vérifier. la disponibilité d une marque Comment savoir si une marque est disponible?

Vérifier. la disponibilité d une marque Comment savoir si une marque est disponible? INPI_Verifier_Marque.qxd 20/04/07 11:58 Page 1 Vérifier la disponibilité d une marque Comment savoir si une marque est disponible? Som Sommaire maire Pourquoi vérifier la disponibilité de votre marque?

Plus en détail

Un audit mieux informé Comment transformer l audit interne par l analytique de données

Un audit mieux informé Comment transformer l audit interne par l analytique de données Un audit mieux informé Comment transformer l audit interne par l analytique de données Tables des matières Pourquoi l analytique et pourquoi maintenant?.............. 1 Les avantages de l analytique d

Plus en détail

Etapes de création d une revue électronique

Etapes de création d une revue électronique Economique Site web du guide des ressources pour l édition de revues numériques Coordination : Ghislaine Chartron et Jean-Michel Salaun Doctorant en sciences de l'information Cette analyse vise à donner

Plus en détail

GUIDE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE. Bibliothèque du Centre collégial de Mont-Laurier

GUIDE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE. Bibliothèque du Centre collégial de Mont-Laurier GUIDE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE Bibliothèque du Centre collégial de Mont-Laurier 1 Table des matières : Définir son besoin d information et déterminer le sujet... 3 Les ouvrages de référence ou usuels...

Plus en détail

Base de données documentaires [financement ACSE]

Base de données documentaires [financement ACSE] Réseau Ressources pour l Égalité des Chances et l Intégration (RECI) Rapport d activité 2011 Le programme de travail 2011 s est décliné autour de quatre types d actions : des outils, de la production de

Plus en détail

Ce guide a pour objectif de faciliter le dépôt de candidature et la mise en place du dossier.

Ce guide a pour objectif de faciliter le dépôt de candidature et la mise en place du dossier. Bourse Charles Foix GUIDE DU CANDIDAT avec le soutien de Préambule Ce guide a pour objectif de faciliter le dépôt de candidature et la mise en place du dossier. Il guide la réflexion des candidats vers

Plus en détail

Tâche complexe produite par l académie de Clermont-Ferrand. Mai 2012 LE TIR A L ARC. (d après une idée du collège des Portes du Midi de Maurs)

Tâche complexe produite par l académie de Clermont-Ferrand. Mai 2012 LE TIR A L ARC. (d après une idée du collège des Portes du Midi de Maurs) (d après une idée du collège des Portes du Midi de Maurs) Table des matières Fiche professeur... 2 Fiche élève... 5 1 Fiche professeur Niveaux et objectifs pédagogiques 5 e : introduction ou utilisation

Plus en détail

INVESTISSEMENTS D AVENIR

INVESTISSEMENTS D AVENIR INVESTISSEMENTS D AVENIR LABORATOIRES D EXCELLENCE (LABEX) SYNTHESE DU SUIVI 2012 Compte-rendu scientifique Relevé de dépenses Indicateurs Mai 2013 SYNTHESE DU SUIVI D ACTION LABEX (Années 2011 et 2012)

Plus en détail

Assessment & development center

Assessment & development center LEROY Consultants Assessment & development center Apporter une appréciation objective sur les potentiels et les développer Un lieu une démarche Le capital humain est reconnu comme un enjeu stratégique

Plus en détail

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN ET PROGRAMMES La référence pour la rédaction

Plus en détail

Évaluation des logiciels et autres réalisations

Évaluation des logiciels et autres réalisations DOCUMENT D ANALYSE DE LA COMMISSION D ÉVALUATION DE L INRIA Évaluation des logiciels et autres réalisations Préparé par David Margery, Jean-Pierre Merlet, Cordelia Schmid, Agnès Sulem, Paul Zimmermann

Plus en détail

Concept totale. parfaitement compatibles permettant de jeter un «nouveau regard sur le marketing & les ventes».

Concept totale. parfaitement compatibles permettant de jeter un «nouveau regard sur le marketing & les ventes». Concept totale Le logiciel CRM peut être acheté partout. Tout comme les adresses de vos publipostages. Il existe également de nombreux logiciels pour le marketing par courrier électronique. Mais vous ne

Plus en détail

Activités. Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Direction. Animation d équipe et organisation du travail. Conduite de projets

Activités. Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Direction. Animation d équipe et organisation du travail. Conduite de projets Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Activités 1. 1. Pilotage, management Direction Informer et aider les élus à la décision Définir (ou participer à la définition de) la stratégie de la direction

Plus en détail

Jour 1. Origines et évolution du marketing

Jour 1. Origines et évolution du marketing Jour 1 Origines et évolution du marketing Origines et évolution du marketing Jour 1 Cette journée est consacrée à la présentation de la discipline au travers de trois sous-thèmes : l histoire du marketing,

Plus en détail

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle

Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle INSTITUT DE RECHERCHE EN PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE HENRI-DESBOIS Octobre 2005 Les chefs d entreprises de PME-PMI face à la propriété industrielle Dans un contexte de mondialisation, face à une compétitivité

Plus en détail

Cartographie et référentiel des métiers

Cartographie et référentiel des métiers Cartographie et référentiel des métiers Branche professionnelle du commerce Familles Les 21 fiches métiers par professionnelle... p.03... p.11... p.21... p.37... p.41... p.49... p.59... p.67... p.71 -

Plus en détail

Cahier des charges - Refonte du site internet www.sciencespo- rennes.fr

Cahier des charges - Refonte du site internet www.sciencespo- rennes.fr Cahier des charges Refonte du site internet www.sciencesporennes.fr Procédure d achat conformément à l article 28 alinéa I du Code des marchés publics 1. Présentation de la structure Reconnu pour son excellence

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

10 bonnes pratiques de sécurité dans Microsoft SharePoint

10 bonnes pratiques de sécurité dans Microsoft SharePoint 10 bonnes pratiques de sécurité dans Microsoft SharePoint SharePoint constitue certes un outil collaboratif précieux. Mais gare aux risques pour votre entreprise. 10 bonnes pratiques de sécurité dans Microsoft

Plus en détail

PAS D ORGANISATION SANS ORGANISATION (2)

PAS D ORGANISATION SANS ORGANISATION (2) LES ORGANISATIONS BOUGENT PAS D ORGANISATION SANS ORGANISATION (2) Livret rédigé par Jean-Pascal Bricout, Daniel Chabaud et Martine Crumière SCÉRÉN-CNDP, 2007 Fondée en 1875, l entreprise familiale Babolat

Plus en détail

LE MARKETING DIRECT, SUPPORT DU MARKETING CLIENT

LE MARKETING DIRECT, SUPPORT DU MARKETING CLIENT 11 CHAPITRE PREMIER LE MARKETING DIRECT, SUPPORT DU MARKETING CLIENT En moins d un siècle, le marketing direct a profondément évolué. Passant de la commande traditionnelle par courrier à la multiplication

Plus en détail

PRDI* : retour d expérience des entreprises un an après

PRDI* : retour d expérience des entreprises un an après Étude Sept. 2012 PRDI* : retour d expérience des entreprises un an après Enquête 2012 *Prestation Régionale de Diffusion de l Innovation financée par Mentions légales : «PRDI : retour d expérience des

Plus en détail

la conformité LES PRINCIPES D ACTION

la conformité LES PRINCIPES D ACTION La fonction Conformité au sein de BNP Paribas La fonction Conformité a été créée en décembre 2004, en anticipation de nouvelles dispositions du règlement 97-02 sur le contrôle interne des établissements

Plus en détail

EVALUATION DU DISPOSITIF DEPARTEMENTAL EDUCATIF DE FORMATION ET D INSERTION (D 2 EFI)

EVALUATION DU DISPOSITIF DEPARTEMENTAL EDUCATIF DE FORMATION ET D INSERTION (D 2 EFI) EVALUATION DU DISPOSITIF DEPARTEMENTAL EDUCATIF DE FORMATION ET D INSERTION (D 2 EFI) Note méthodologique relative à l outil de suivi en continu du projet de formation et du projet professionnel La direction

Plus en détail

ARTICLE ORGANISONS UNE FÊTE D ANNIVERSAIRE!

ARTICLE ORGANISONS UNE FÊTE D ANNIVERSAIRE! UNE FÊTE D ANNIVERSAIRE EST UN ÉVÉNEMENT PALPITANT MAIS SA PRÉPARATION PEUT ÊTRE DIFFICILE. CE DOCUMENT DÉCRIT DE QUELLE MANIÈRE MICROSOFT OFFICE ONENOTE 2003 PEUT ÊTRE UNE AIDE PRÉCIEUSE POUR PRÉPARER

Plus en détail

Numérique. Mon Université. www.univ-paris-diderot.fr

Numérique. Mon Université. www.univ-paris-diderot.fr 9 Mon Université Numérique L université Paris Diderot met à votre disposition un Environnement Numérique de Travail appelé «Portail ENT». Il vous donne accès, via un point d'entrée unique et sécurisé,

Plus en détail

Chapitre 1 Comprendre l évolution du marketing

Chapitre 1 Comprendre l évolution du marketing Chapitre 1 Comprendre l évolution du marketing Ce que vous allez apprendre Définir le marketing et comprendre son rôle Comprendre les différentes évolutions du marketing Comprendre les nouveaux enjeux

Plus en détail

Recherche bibliographique

Recherche bibliographique Séminaire «Maîtrise de l information scientifique» Recherche bibliographique Dernière mise à jour : 07/01/2015 - Auteur : Frédérique Flamerie Recherche bibliographique : méthode & outils La recherche bibliographique

Plus en détail

Formation PME Etude de marché

Formation PME Etude de marché Formation PME Etude de marché Fit for Business (PME)? Pour plus de détails sur les cycles de formation PME et sur les business-tools, aller sous www.banquecoop.ch/business L étude de marché ou étude marketing

Plus en détail