Aspects liés aux investissements
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- Georges Forget
- il y a 7 ans
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1 Aspects liés aux investissements Comité 1 Modéré par M. Théophile Ogandaga 150 personnes, 50 recommandations
2 Question clé n 1 Quels investissements sont prévus dans le programme GRAINE? Objectif Présenter l ensemble des composantes faisant partie des investissements envisagés par le programme GRAINE
3 Question clé n 1 : principes des investissements > La SOTRADER prépare le site, se charge du matériel végétal, propose un suivi technique (incluant des intrants), appuie la récolte et assure le transport et stockage des productions > La SOTRADER mettra également en place des organes régulateurs (fond de stabilisation par exemple) L ensemble de ces prestations est financé par un crédit remboursable par la vente de la production agricole (sur 4 à 7 années en fonction des cultures) Le taux d intérêt du crédit a été fixé à 11%, et sera révisable. Notons que la construction de routes, de pompes hydrauliques et de lampadaires solaires ne font pas partie des investissements à rembourser.
4 Question clé n 1 : objectifs de développement > La SOTRADER propose dans un premier temps de développer : 7 ha par membre de coopérative pour les cultures d exportation (palmier à huile) 2 ha par membre de coopérative dans le cadre des cultures vivrières (banane, manioc, tomate et piment), 1 ha dans le cas de coopérative comportant de nombreux membres. Cette surface peut augmenter en fonction de la capacité et de la motivation des membres de la coopérative.
5 Question clé n 1 : Recommandations (1/2) Produire un cahier des charges pour l aménagement des sites. Mise en place d un comité (SOTRADER, Administration, ANUTTC, etc.) ; Faire une analyse des risques à tous les niveaux ; Mieux communiquer sur les stratégies du programme : stratégie de ciblage, de partenariat et stratégie de formation ; Intégrer dans le listing des parties prenantes les Banques et les PME ;
6 Question clé n 1 : Recommandations (2/2) Baisser les taux d intérêts et le faire supporter solidairement par la SOTRADER et les Coopératives ; Encourager la spécialisation des coopératives pour éviter une saturation du marché et développer ainsi des compétences ; Inclure un programme semencier ; Mise en place d un comité de gestion participatif du fond de stabilisation ; Limiter le taux d intérêt à moins de 10%.
7 Question clé n 2 Quel est le modèle économique du programme GRAINE? Objectif Exposer les modèles institutionnel et financier en toute transparence et s assurer que les obligations de chaque partie soient clairement identifiées
8 Processus de sélection du site Légalisation de la coopérative Question clé n 2 : schématisation institutionnelle du modèle ESPACE AGRICOLE Validation agronomique et analyse de l impact environnemental et social Membres de la coopérative agrément Compilation des documents légaux Coopérative
9 récolte de la production Question clé n 2 : schématisation financière du modèle ESPACE AGRICOLE développement du site, apport du matériel végétal, suivi technique, intrants, etc. (via la contraction d un crédit) achat de la production Coopérative remboursement du crédit ou institution financière mandatée
10 Question clé n 2 : obligations des parties (STADE IMMATURE) Membres de la coopérative Coopérative Rapports et comptes rendus Donner autorité à la coopérative pour la gestion des agréments - Travailler au sein du site - Participer activement à la préparation du site, à la plantation et au suivi/surveillance des plantations Signer un agrément avec SOTARDER - Donner autorité à la SOTRADER pour gérer les fonds alloués au développement du site - Motiver les membres de la coopérative Assurer les travaux lourds, la fourniture de plants, la gestion des intrants, les outils et équipements, etc. - Assurer le suivi de la légalisation des titres - Assurer le conseil technique
11 Question clé n 2 : obligations des parties (STADE MATURE) Coordination mensuelle pour Coopérative Vendre l ensemble de la production à la SOTRADER exclusivement - Participer aux formations techniques, mettre en œuvre les bonnes pratiques et participer aux réunions de coordination mensuelles - Redistribuer les revenus aux membres de la coopérative le suivi technique et financier - Faire le suivi des intrants - Suivre le planning des récoltes Assurer le bon état des plantations, l apport d intrants ainsi que la formation technique - Assurer le rachat des productions, planifier la récolte et le stockage - Assurer le calcul des revenus finaux en fonction de la récolte et des investissements
12 Question clé n 2 : Recommandations (1/2) Mettre en place des stratégies d amélioration des services ; Intégrer un test de sensibilité dans le modèle économique ; Revoir la structuration des retenus ou avoir une meilleur transparence sur leurs calculs ; Etoffer le fond de stabilisation, en prévention des calamités ; Intégrer la main d œuvre des membres de la coopérative dans le coup de production ;
13 Question clé n 2 : Recommandations (2/2) Intégrer les frais de conservation et de stockage ; Mise en place d un Fond de Développement Agricole ; Mettre en place un partenariat direct avec les coopératives déjà installées ; Mettre les populations au centre du programme en intégrant le Principe des 4P : Partenariat-Public-Privé-Population ;
14 Question clé n 3 Quelles sont les hypothèses de départ pour les cultures vivrières et d exportation? Objectif Exposer ce sur quoi repose les modèles présentés
15 Question clé n 3 : hypothèses financières pour les cultures vivrières > Coopérative de 30ha, aucune avance sur revenus compte-tenu des cycles courts du vivrier (différent pour le modèle des cultures d exportation) > Pas de prévision d inflation sur les dépenses/ventes > Les retenues suivantes seront appliquées : Taux d intérêt : 11% Fond de stabilisation : 7,5% Commission de vente : 5% Coût du stockage : 5% Coût des pertes (est.) : 15% Frais de gestion : 10% des coûts Matériaux pour la construction des maisons Les premiers revenus ne pourront couvrir l ensemble des coûts d investissement, le remboursement sera donc échelonné sur plusieurs années
16 Question clé n 3 : hypothèses financières pour les cultures vivrières > Hypothèses sur les rendements (basées sur plusieurs études des variétés végétales sélectionnées) : Banane : 20 tonnes/ha Manioc : 30 tonnes/ha Tomate : 14 tonnes/ha Piment : 24 tonnes/ha > Coûts totaux à ce jour : Banane : 460 FCFA/kg Manioc : 408 FCFA/kg Tomate : 505 FCFA/kg Piment : 705 FCFA/kg > Prix de vente retenus à ce jour : Banane : 500 FCFA/kg Manioc : 500 FCFA/kg Tomate : 745 FCFA/kg Piment : FCFA/kg
17 Question clé n 3 : hypothèses financières pour les cultures d exportation > Coopératives de 2100 hectares avec 300 membres par coopérative > Une avance de FCFA/mois est prévue jusqu à ce que la plantation dégage des revenus > Pas de prévision d inflation sur les dépenses/ventes > Les prix ou taux sont les suivants : Prix du rachat des fruits du palmier : selon formule classique Taux d intérêt: 11% Provision pour la construction Les premiers revenus ne pourront couvrir l ensemble des coûts d investissement, le remboursement sera donc échelonné sur plusieurs années
18 Question clé n 3 : Recommandations Encourager la diversification des cultures à l intérieur de la coopérative et la professionnalisation pour éviter la saturation du marché ; Mettre en place un prix d émulation pour motiver les coopératives.
19 Question clé n 4 Quelles mesures sont prises pour assurer que les membres de la coopérative seront actifs? Objectif S assurer que les obligations des parties soient respectées, en trouvant des mécanismes pour pallier les manquements
20 Question clé n 4 : principes mis en avant > Des documents constitutifs sont créés pour réguler le fonctionnement de la coopérative et de ses membres : statuts, règlement intérieur et agrément. voir travaux du comité juridique > La SOTRADER en cas de défaut de main d œuvre affectant la production se concertera avec le bureau de la coopérative pour trouver des solutions. Une main d œuvre occasionnelle pourra être proposée par la SOTRADER mais à charge de la coopérative.
21 Question clé n 4 : Recommandations Pas de recommandation particulière
22 Question clé n 5 Comment gérer les pertes dues à des nuisibles? Objectif S assurer que des mécanismes compensatoires existent pour garantir un modèle qui soit profitable pour les membres de la coopérative
23 Question clé n 5 : principes mis en avant > Un fond de stabilisation (7,5%) est créé pour : - compenser le marché s il devient défavorable (en deçà des prix fixés au départ du contrat) - compenser des pertes dues à des nuisibles, intempéries, etc. Notons qu afin de limiter les pertes, la SOTARDER s engage à mettre en place des dispositifs de lutte contre les animaux (éléphants notamment) avec l installation de tranchées par exemple. > Un projet d assurance est également envisagé, mais son coût et les conditions doivent encore être analysés pour s assurer que cela ne soit pas une charge trop importante pour les coopératives.
24 Question clé n 5 : Recommandations Développer trois moyens de lutte : biologique, mécanique, chimique ; Estimer et prendre en compte les coûts des maladies et intégrer les services phytosanitaires dans le processus ; Tenir compte de l expertise des différents organismes nationaux et internationaux, et associer la formation et la recherche dans la lutte contre les nuisibles ; Sécuriser des plantations contre le vol ; Intégrer dans le programme la prévention des risques ; Garantir la remise de la provision aux amortissements aux coopératives.
25 Ensemble pour mettre en œuvre de façon transparente les modèles agricoles afin qu ils profitent à tous merci
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