Cas clinique en pathologies inflammatoires

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Cas clinique en pathologies inflammatoires"

Transcription

1 Cas clinique en pathologies inflammatoires Dr. Elisabeth ASLANGUL Médecine Interne Groupe Hospitalier Hôtel Dieu/Cochin Pr. Franck PAGES Immunologie Hôpital Européen Georges Pompidou Faculté de Médecine Paris Descartes

2 Cas clinique n 1 Lupus Erythémateux Systémique

3 LES: le cas clinique Madame X, âgée de 33 ans est hospitalisée pour une polyarthrite inflammatoire touchant les doigts, les poignets et les chevilles, accompagnée de poussées fébriles intermittentes traitées sans succès en ville par des antibiotiques. A l interrogatoire elle signale des épisodes de décoloration des doigts avec sensation de «doigt mort»en hiver, et une intolérance au soleil. La mère de Madame X est traitée pour une maladie de Basedow. L examen clinique montre, une pâleur et un subictère conjonctival. On note une éruption papulo-érythémateuse du cou et de la partie supérieure du tronc, des pétéchies et des lésions de grattage sur les membres inférieurs. Les articulations douloureuses sont chaudes et tuméfiées. La TA est à13/8 au repos. L examen cardiaque et pulmonaire est normal. Cas clinique extrait du livre : «Immunopathologie et réactions inflammatoires» de Bernard Weill et Frédéric Batteux; Ed. de boeck

4 LES: le cas clinique 1) Quels éléments cliniques plaident en faveur d un LES? Madame X, âgée de 33 ans est hospitalisée pour une polyarthrite inflammatoire touchant les doigts, les poignets et les chevilles, accompagnée de poussées fébriles intermittentes traitées sans succès en ville par des antibiotiques. A l interrogatoire elle signale des épisodes de décoloration des doigts avec sensation de «doigt mort»en hiver, et une intolérance au soleil. La mère de Madame X est traitée pour une maladie de Basedow. L examen clinique montre, une pâleur et un subictère conjonctival. On note une éruption papulo-érythémateuse du cou et de la partie supérieure du tronc, des pétéchies et des lésions de grattage sur les membres inférieurs. Les articulations douloureuses sont chaudes et tuméfiées. La TA est à13/8 au repos. L examen cardiaque et pulmonaire est normal. Cas clinique extrait du livre : «Immunopathologie et réactions inflammatoires» de Bernard Weill et Frédéric Batteux; Ed. de boeck

5 LES: le cas clinique 1) Quels éléments cliniques plaident en faveur d un LES? - les antécédents familiaux d auto-immunité -la fièvre - la polyarthrite -le syndrome de Raynaud - l intolérance au soleil

6 LES: les données biologiques 2) Quels examens biologiques sont utiles pour poser le diagnostic de LES?

7 LES: les données biologiques 2) Quels examens biologiques sont utiles pour poser le diagnostic de LES? - VS, CRP, électrophorèse des protides -Bilan du complément : CH50, C3, C4 - recherche d anticorps anti-nucléaires (AAN) + - recherche d anticorps anti-adn natif - recherche d anticorps spécifiques d antigènes nucléaires solubles

8 LES: les données biologiques 2) Quels examens sont utiles pour rechercher des complications?

9 LES: les données biologiques 2) Quels examens sont utiles pour rechercher des complications? - créatininémie -ratio protéinurie/créatininuriesur échantillon, et/ou protéinurie des 24 heures - étude du sédiment urinaire (ECBU) avec recherche d hématurie, d une leucocyturie et de cylindres urinaires - biopsie rénale si protéinurie sup 0,5 g/jour (hors infection urinaire) avec examen en microscopie optique et en immunofluorescence. -NFS réticulocytes, bilan martial, test de Coombs direct et indirect, Ac anti-plaquettes, - Bilan de coagulation (TCA ++) - Recherche d Ac anti-phospholipides - Examens d imagerie (thorax squelette, système nerveux, )

10 LES: les données biologiques Résultats d examens biologiques Hématies: 3, /L Hémoglobine: 9 g/dl VGM: 87 fl Réticulocytes: 150 G/L Leucocytes: 3, /L PNN : 55 % Lymphocytes: 40 % Monocytes: 5 % Plaquettes: /mm 3 VS: 90 mm à la 1 ère heure CRP < 5 mg/l Créatininémie: 110 µmol/l ASAT: 33 UI/l ALAT: 30 UI/l PAL: 368 UI/l BiliTotale: 125 µmol/l (5-17 µmol/l) Bililibre: 50 µmol/l (3-12 µmol/l) Biliconjuguée: 75 µmol/l (inf. 5 µmol/l) Haptoglobine: 0,1 g/l(n: 0,9 à 2,5) CH50, C3, C4 abaissés TCA: 55 sec (N: 35 sec)

11 LES: physiopathologie Maladie auto-immune non spécifique d organe CONNECTIVITE Pourquoi une immunisation contre des composants du noyau des cellules?

12 LES: physiopathologie 1) Terrain # Génétique :. Déficits en C1q, C2, C4. Polymorphismes STAT4, PTPN22, CD3ζ, PP2Ac, IL-10. Anomalie du nombre de copies d un gène TLR7, C4 (d après Tsokos GC, NEJM 2011) # Environnement :. Tabac, exposition UV, virus EBV # Hormonal :. Chromosome X. Grossesse # Epigénétique:. Hypométhylation de gènes (ex CD40L)

13 LES: physiopathologie # Immunorégulation:.LymphoT: (d après Tsokos GC, NEJM 2011).LymphoB: augmentation des la signalisation précoce (Crispin JC et al, Trends MolMed2010;TsokosGC, NEJM 2011)

14 LES: la physiopathologie 2) Mauvaise gestion immunitaire du processus apoptotique apoptose fragmentation de la chromatine nucléosomes association de 4 paires d'histones H2A-H2B, H3 et H4, autours desquelles s'enroule un ADN double brin -> à la surface des cellules apoptotiques -> relargués dans le milieu extérieur nucléosomes Ro/SSA Phosphatidyl-sérine cellule apoptotique

15 LES: la physiopathologie démasquage d Ag séquestrés ou cryptiques rupture de tolérance vis àvis d épitopesprésents au sein du nucléosome auto-immunisation. maturation des DC (TLR7/TLR9). éducation des T CD4. activation deslymphob anti-dna ou anti-nucléosome (d après Hedberg A et al, Arthritis Research& Terapy 2011)

16 LES: les données biologiques 2) Quels examens biologiques sont utiles pour poser le diagnostic de LED? - VS, CRP, electrophorèse des protides -Bilan du complément : CH50, C3, C4 - recherche d anticorps anti-nucléaires (AAN) + - recherche d anticorps anti-adn natif - recherche d anticorps spécifiques d antigènes nucléaires solubles

17 LES :les anticorps anti-nucléaires (AAN). Détectés chez 99% des patients en poussée. contre différents composants nucléaires : ADN, histones, ribonucléoprotéines.. Test d'immunofluorescence indirecte sur un frottis de cellules HEp-2 (ex : 1/160 ) Fluorescence homogène -> Ac anti-adn natif, anti-histones Fluorescence mouchetée - > Ac anti-ribonucléoprotéines mitose nég. en trou de serrure mitose pos. chromosomes fluorescents

18 LES :les anticorps anti-nucléaires (AAN). Positifs à titre significatif au cours du LES (sup. 1/160 ). La probabilitéd'avoir un LES est inférieure à0.14 % si les AAN sont neg. mais non spécifique du LES. sujets normaux (2%. avec l âge). le syndrome de Gougerot-Sjögren(68 %). la sclérodermie (40 à75 %). l'arthrite rhumatoïde juvénile (16 %). polyarthrite rhumatoïde (25 à 50 %). le lupus induit (20-80 %). Interprétation en fonction de la clinique. doublée d'une détermination de la spécificitéde ces anticorps - Ac anti-adn natif -Acanti-Sm

19 LES: les données biologiques 2) Quels examens biologiques sont utiles pour poser le diagnostic de LED? - VS, CRP, electrophorèse des protides -Bilan du complément : CH50, C3, C4 - recherche d anticorps anti-nucléaires (AAN) + - recherche d anticorps anti-adn natif - recherche d anticorps spécifiques d antigènes nucléaires solubles

20 LES: les anticorps anti-adn natif ou àdouble brin Caractère capital de leur découverte pour le diagnostic. sensibilité85 %, spécificité99 %. IgG anti-adn natif(forte affinité). IgM anti-adn natif non spécifiques (PR, hépatites,infections ) Trois techniques utilisées : Par ordre de spécificitédécroissante - la radio-immunologie (test de Farr) - l'immunofluorescence indirecte (IFI) sur Crithidia luciliae - les dosages immuno-enzymatiques (ELISA)

21 LES: les anticorps anti-adn natif ou àdouble brin Caractère capital de leur découverte pour le pronostic. Titre des Acanti ADNn// l'évolutivitédu LED. Augmentation rapide du titre : atteinte viscérale (atteinte rénale)? Pourquoi une atteinte rénale préférentielle? -Nucléosomesàla surface de la MBG -Immuns complexes sur la MBG et dans la matricemésangiale (d après Hedberg A et al, Arthritis Research& Terapy 2011)

22 LES: les données biologiques 2) Quels examens biologiques sont utiles pour poser le diagnostic de LED? - VS, CRP, electrophorèse des protides -Bilan du complément : CH50, C3, C4 - recherche d anticorps anti-nucléaires (AAN) + - recherche d anticorps anti-adn natif - recherche d anticorps spécifiques d antigènes nucléaires solubles

23 LES: les anticorps anti-antigènes nucléaires solubles (anti-ena ou ECT) Anticorps anti-antigènes nucléaires solubles (anti-ena ou ECT). Reconnaissent des épitopes ribonucléoprotéiques. Recherchés par : - Immunoprécipitation en gélose (technique d'ouchterlony) -Immunodots: résultats parfois difficiles àinterpréter -ELISA -Multiplex arcs de précipitation Anti-Sm* (Spécifique du LED) % Anti-RNP % Anti-Ro/SSA (BAV congénital foetal) % Anti-La/SSB 5-15 % Anti-PCNA (atteinte rénale et neurologique) rare <5 %. * Anti-SM: sensibilité8 %, spécificité100 %. Non corrélés àl évolutivitéde la maladie

24 LES: les données biologiques Les résultats des examens complémentaires sont les suivants: - Anticorps antinucléaires: 1/1280 -Anticorps anti-adn natifs:. IgGanti-ADN natif: 75 Unités (N < 20 Unités). Ac anti-adn sur Crithidia luciliae: 1/160 - Anticorps anti-ag nucléaires solubles :. Acanti-Sm: positifs. Acanti-RNP: positifs. Ac anti-ro/ssa: négatifs. Ac anti-la/ssb: négatifs Parmi les auto-anticorps présents chez Madame X, ceux qui sont caractéristiques de la maladie lupiquesont : IgG anti-adn natif Ac Anti-Sm

25 Development of Autoantibodies before the Clinical Onset of Systemic Lupus Erythematosus (ArbuckleMr et al, NEJM 2003) 130 patients atteints de LES analysés (sérum de 3 à 9 ans avant le diagnostic)

26 LES: les explorations rénales - Anomalies principalement glomérulaires, tubulo-interstitielles et parfois vasculaires - Lésions actives, et lésions irréversibles. (photo dematice.org) -> La biopsie rénale de Mme X montre une atteinte de classe II: La classification del ISN/RPS 2003reconnaît 6 classes :. Les atteintesmésangialespures (classes I et II) de pronostic favorable.. Les glomérulonéphritesproliférativesfocales (classe III) ou diffuses (classe IV) qui menacent la fonction rénale, de même que certaines extra-membraneuses (classe V).

27 LES: les critères del ACR Critères de classification du LES (American College of Rheumatology), révisés en 1997 critères cliniques critères biologiques 4 critères simultanés ou successifs pour classer la maladie en LES

28 Cas clinique en pathologies inflammatoires Dr. Elisabeth ASLANGUL Médecine Interne Groupe Hospitalier Hôtel Dieu/Cochin Pr. Franck PAGES Immunologie Hôpital Européen Georges Pompidou Faculté de Médecine Paris Descartes

29

30

31

32

33

34

35

36

37

38 γ Profil normal

39 IgGκ elp G A M κ λ MGUS (monoclonal gammapathy of undetermined significance) la plus fréquente des gammopathies monoclonales

40 μ α γ

41

42 (d après Chaïbi P et al. Ann Med Int 2002)

43 κ λ κ λ

44

45

46 Cas clinique en pathologies inflammatoires Dr. Elisabeth ASLANGUL Médecine Interne Groupe Hospitalier Hôtel Dieu/Cochin Pr. Franck PAGES Immunologie Hôpital Européen Georges Pompidou Faculté de Médecine Paris Descartes

47 Observation Un homme de 19 ans somalien, consulte quelques jours après son arrivée en France pour une fièvre évoluant depuis un mois. L'état général est conservé pics fébriles quotidiens à 40 C. L'examen clinique est normal.

48 La numération sanguine met en évidence : lymphopénie à 800/mm 3 neutropénie à 830/mm 3 thrombopénie à /mm 3 Hb 13g/dl

49 CRP à 34 mg/l (N<5 mg/l) ferritinémie à 9500mg/l (N<233mg/l) fibrinogène est bas (1,54g/l) LDH à 3N Le bilan hépatique et le ionogramme sanguin sont normaux. Les gammaglobulines sont à 16 g/l, polyclonales l l

50 BILAN INFECTIEUX : NEGATIF Sang : Plasmodium, hémocultures, BK ECBU Sérologies HIV, HBV, HCV, EBV, HHV6, Parvovirus B19, VZV, HSV 1&2, TPHA/VDRL, Toxoplasmose, Légionella, Bartonella, Ricketssia et Coxiella

51 Le myélogramme montre une moelle de richesse diminuée avec une dysgranulopoïèse d aspect toxique, la recherche par PCR de HSV, VZV, Parvovirus B19, EBV, CMV et HHV6 sont négatives. Cultures médullaires négatives à 30 jours

52 Que faire? Devant la persistance de la fièvre et après 2 mois d évolution on décide de réaliser un TEP-scan

53

54

55 Hypothèses? Lymphome splénique Infection limitée ité à la rate

56 Alors qu une splénectomie est programmée, la sérologie Leishmania infantum revient positive en IFI à 1/1600 (N< 1/100) et en Western Blot (2 bandes positives, P14 et P16). La PCR Leishmania sp sera positive sur le moëlle.

57 Evolution Un traitement par amphotéricine B liposomale est entrepris (3 mg/kg/j pendant 5 jours, puis 2 doses à J14 et J21). Le patient guérit en 15 jours

58 MARQUEURS DE L INFLAMMATION

59 Vitesse de Sédimentation (< 3 euros)

60 Augmentation de la VS sans syndrome inflammatoire Age Sexe féminin Grossesse (3 trimestre) Hypercholestérolémie Anémie Hypergammaglobulinémie g monoclonale ou polyclonale Insuffisance rénale chronique Syndrome néphrotique

61 Diminution de la VS pouvant masquer un syndrome inflammatoire Polyglobulie au Cryoglobulinémie Hypofibrinogénémie héréditaire ou cours de la CIVD.

62 CRP (10 euros) La CRP est une protéine de la réaction inflammatoire à cinétique rapide. Protéine hépatique dont la synthèse est sous le contrôle de l IL-6 et qui connaît des variations de concentration très importantes. Demi-vie biologique est courte, de l ordre de 8 à 12 heures.

63 CRP versus VS La valeur normale de la CRP varie selon les techniques de dosage et il est nécessaire de se référer aux normes du laboratoire. Au cours d un syndrome inflammatoire aigu, la CRP augmente plus précocement que la VS. En fin d inflammation, la CRP diminue plus rapidement que la VS. Ses variations possèdent moins d inertie que celles de la VS.

64 Dissociation VS/CRP VS accélérée/crp é normale : fin de processus inflammatoire ou infectieux au cours de la grossesse myélome syndrome néphrotique maladie lupique syndrome de Gougerot-Sjögren primitif itif «Dans ces pathologies, la CRP possèderait une valeur informative importante pour le diagnostic d un processus infectieux.»

65 colonne 2 colonne 3 colonne Ligne 1 Ligne 2 Ligne 3 Ligne 4

66 Procalcitonine (24 euros) Polypeptide pro-hormone de calcitonine Produite en réponse a stimuli pro inflammatoire Contrairement aux cytokine et CRP n'augmente pas Phase tardive de l inflammation

67 Becker K L et al. JCEM 2004;89:

68 Pédiatrie

69

70 Chirouze et al, CID 2002

71 EPP sériques

72 Il s agit d un examen simple qui donne un aperçu de l état protéique d un patient. La séparation électrophorétique éti des protéines plasmatiques donne 5 fractions, chacune d entre elles contenant des protéines intervenant dans les mécanismes de l inflammation.

73

74

75 Une hypoalbuminémie peut être présente lors des syndromes inflammatoires sévères. L élévation éé de la fraction 1 est observée lors d un processus inflammatoire à son début, tandis que l augmentation des 2 évoque un syndrome inflammatoire constitué. L augmentation isolée des globulines est le témoin d une élévation des taux de transferrine lors d une carence martiale. L hyper globulinémie polyclonale : processus infectieux chronique ou maladie auto-immune, ou hépatopathie chronique Monoclonale, rechercher un myélome.

76

77 Fibrinogène (5 euros) Phase tardive de l inflammation Orosomucoïde, haptoglobine Causes d augmentation : Causes d augmentation : oestrogènes, syndrome néphrotique

78 Conclusions Privilégier un ou 2 marqueurs de l inflammation Ne pas les répéter trop souvent (évolution clinique) Attention aux seuils à retenir qui définissent la probabilité d infection Situations graves et/ou urgentes : proposition de suivi des traitements sur la PCT en fonction de la pathologie (peu de consensus)

Polyarthrite rhumatoïde et biologie

Polyarthrite rhumatoïde et biologie Polyarthrite rhumatoïde et biologie Le point de vue de l'immunologiste Sylvain Laboratoire d'immunologie, sdubucquoi@univ univ-lille2. -lille2.fr FR et PR Définition Auto-anticorps anti-fragment Fc des

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

GROSSESSE et lupus/sapl

GROSSESSE et lupus/sapl GROSSESSE et lupus/sapl Nathalie Costedoat-Chalumeau Centre de référence maladies autoimmunes et systémiques rares Service Médecine Interne Hôpital Cochin Paris Rappels et définitions Critères cliniques

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

Lupus Systémique. zahir.amoura@psl.aphp.fr

Lupus Systémique. zahir.amoura@psl.aphp.fr Lupus Systémique Pr. Zahir AMOURA Institut E3M Service de médecine interne 2, Hôpital de la Pitié, Paris. Centre National de Référence du lupus systémique et du syndrome des antiphospholipides zahir.amoura@psl.aphp.fr

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Une gamme de services dédiés à la qualité cellulaire

Une gamme de services dédiés à la qualité cellulaire Une gamme de services dédiés à la qualité cellulaire Autres services Clean Cells met également en œuvre son expertise dans des programmes : d'ingénierie pour la conception de laboratoires, d'accompagnement

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

plan Transplantation d organe 2 types de donneurs 05/05/2015 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet

plan Transplantation d organe 2 types de donneurs 05/05/2015 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet plan Transplantation d organe 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet 2 types de donneurs Activité de prélèvement en France Donneurs décédés:+++++ Donneurs vivants: Apparenté Non apparenté

Plus en détail

Tests rapides de dépistage

Tests rapides de dépistage Tests rapides de dépistage Maladies infectieuses Marqueurs cardiaques Marqueurs de tumeurs Grossesse Rhumatologie Allergies Drogues > Pour un diagnostic rapide et économique > Résultats exacts et fiables

Plus en détail

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir Evaluer et prévenir le risque radiologique professionnel dans les opérations de radiographie industrielle La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir Dr Irène Sari-Minodier Service

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Etiologie d'un Coombs Direct positif 1. Autoanticorps immunisation contre GR

Plus en détail

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros Joël X. CORBERAND Service d Hématologie Biologique Hôpital Rangueil CHU de Toulouse L hémogramme est en tête des demandes d examens biologiques

Plus en détail

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE Etude clinique N NCT01988506 Inves9gateur coordinateur

Plus en détail

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple ÉDUCATION CONNAISSANCE ACCÈS RECHERCHE Exclusivement au service de la communauté canadienne du myélome Introduction Ce document s adresse aux :

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

Lupus systémique monogénique

Lupus systémique monogénique Lupus systémique monogénique B.Bader-Meunier LES systémique pédiatrique Rare:15-20% LES Sexe ratio: 1/5 à 1/8 Plus sévère que chez l adulte :atteintes rénales, neurologiques LES systémique pédiatrique

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa.

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa. Accidents hémorragiques aux nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP Cibles Nouveaux ACO ORAL DIRECT FT / VIIa PARENTERAL INDIRECT AVK

Plus en détail

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Sources bibliographiques :

Sources bibliographiques : AP-HM LBM 00PREP01D004 Date d application: 2014-06-16 Version : 3 Rédaction : ALBANESE Brigitte, AILLAUD Marie Françoise, ARNOUX Dominique Validation : MORANGE Pierre, DIGNAT-GEORGE Françoise Approbation

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions Rôle de l ARCl 1 Définitions ARC : Assistant de Recherche Clinique TEC : Technicien d Étude Clinique Promoteur : Personne physique ou morale qui prend l initiative de la recherche Investigateur principal

Plus en détail

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE Le prélèvement de moelle osseuse? La moelle osseuse, tissu hématopoïétique situé dans la cavité centrale des os, peut être prélevée de deux façons : -par ponction sternale -par

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012.

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. HISTORIQUE Période de DESCRIPTION : -Ictère, Anasarque 1609 Louyse BOURGEOIS

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Nous espérons que ce Cahier vous apportera les connaissances indispensables à la qualité et à l'efficacité de ce dialogue.

Nous espérons que ce Cahier vous apportera les connaissances indispensables à la qualité et à l'efficacité de ce dialogue. Cher Confrère, Le Cahier de Formation de Biologie Médicale numéro 13, que nous vous proposons ci-après, traite d'autoimmunité, des Facteurs Rhumatoïdes et des Anticorps anti-nucléaires, dans une perspective

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP BHR, Boeringer, LFB, Fresenius-Kabi, Integra-Neurosciences Patient

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Anticorps neutralisants des Interférons dans la Sclérose En Plaques en Bretagne

Anticorps neutralisants des Interférons dans la Sclérose En Plaques en Bretagne Anticorps neutralisants des Interférons dans la Sclérose En Plaques en Bretagne Pr Gilles EDAN, Dr Emmanuelle LEPAGE, Morgane PIHAN (Interne), Virginie OLIVE, (Attaché de recherche clinique), Neurologie,

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine 2012 Explorations des réponses Immunitaires L3 Médecine Rappel sur les réponses Immunitaires DIFFERENTS TYPES DE REPONSES IMMUNITAIRES Naturelle = innée Adaptative Non spécifique Spécifique Immédiate Barrière

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

Le Lupus. (Manuel à l usage des patients, adapté du fascicule «Understanding Lupus» [Professeur Graham Hughes, Londres])

Le Lupus. (Manuel à l usage des patients, adapté du fascicule «Understanding Lupus» [Professeur Graham Hughes, Londres]) - 1 - Le Lupus (Manuel à l usage des patients, adapté du fascicule «Understanding Lupus» [Professeur Graham Hughes, Londres]) Préface Le lupus est une maladie plus fréquente qu on ne le pense habituellement.

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Anticorps anti-tissus non spécifiques d organe (anticorps anti-mitochondries de type M2) Immuno-pathologie 04ATI2 Janvier 2005

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

NEUROPATHIES PERIPHERIQUES MIGRAINE ET ALGIES NEUROPATHIES PERIPHERIQUES

NEUROPATHIES PERIPHERIQUES MIGRAINE ET ALGIES NEUROPATHIES PERIPHERIQUES NEUROPATHIES PERIPHERIQUES MIGRAINE ET ALGIES NEUROPATHIES PERIPHERIQUES Docteur KABORE Raphaël Service de Neurologie CHU Limoges I. Définition : Ensemble des troubles neurologiques liés à l atteinte du

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

MICROBIOLOGIE. 1. Strep A et Urine Slide. 2. Coloration de Gram 3. Virologie (HCV, HBV, HIV)

MICROBIOLOGIE. 1. Strep A et Urine Slide. 2. Coloration de Gram 3. Virologie (HCV, HBV, HIV) MICROBIOLOGIE 1. Strep A et Urine Slide (page 1) 2. Coloration de Gram (page 1) 3. Virologie (HCV, HBV, HIV) (page 1) 4. UKNEQAS Microbiology (page 2) 5. QCMD (page 4) Les programmes 1, 2 et 3 sont organisés

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

Les hépatites virales chroniques B et C

Les hépatites virales chroniques B et C Les hépatites virales chroniques B et C www.aqodad.ma Service d hépato-gastroentérologie CHU HASSAN II; Fès 6èmes journées médicales d Al Hoceima; Le 28 09 2013 1 Introduction Problème majeur de santé

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale 25 ans de lutte contre les leucémies et l infarctus du myocarde Fondé en 1987 par le Professeur Philippe Hénon et localisé au sein de l Hôpital du Hasenrain

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Objectifs pédagogiques Connaitre les problèmes pratiques posés

Plus en détail

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES I ECZEMA ET LESIONS ECZEMATIFORMES II LICHEN PLAN III LICHEN SCLERO-ATROPHIQUE IV MALADIE LUPIQUE V PSORIASIS VI AUTRES Parapsoriasis Kératodermies

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

Dépistage du cancer colorectal :

Dépistage du cancer colorectal : Dépistage du cancer colorectal : Quels enjeux? Robert Benamouzig Gastro-entérologie Hôpital Avicenne Bobigny Le cancer colorectal dans le monde 3ème cause de cancer Augmentation 1975 : 500 000 cas 1990

Plus en détail

DOSSIER D'INSCRIPTION

DOSSIER D'INSCRIPTION CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE NICE ECOLE D' INFIRMIERS ANESTHESISTES CONCOURS D ENTREE DOSSIER D'INSCRIPTION DATE LIMITE DE DEPOT LE DERNIER JOUR OUVRABLE DU MOIS DE MARS ANNEE N ECOLE INFIRMIERS

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

F.C.O.P. Formation Continue des Ostéopathes Professionnels BILAN BIOLOGIQUE ET BIOCHIMIQUE. (examens de laboratoire) Dr Rodrigue PIGNEL Alain BEDOUET

F.C.O.P. Formation Continue des Ostéopathes Professionnels BILAN BIOLOGIQUE ET BIOCHIMIQUE. (examens de laboratoire) Dr Rodrigue PIGNEL Alain BEDOUET Formation Continue des Ostéopathes Professionnels BILAN BIOLOGIQUE ET BIOCHIMIQUE (examens de laboratoire) Dr Rodrigue PIGNEL Alain BEDOUET Février 2008 Les examens de laboratoires sont multiples et souvent

Plus en détail