ED Néphrologie UE Rein et voies urinaires

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ED Néphrologie UE Rein et voies urinaires"

Transcription

1 ED Néphrologie UE Rein et voies urinaires ressource pédagogique : cuen.fr/lmd/

2 Exercices : calculs de clairance

3 La filtration glomérulaire Première étape de formation de l urine Le liquide filtré est appelé ultrafiltrat ou urines primitives Filtration pour les éléments dont le PM est inférieur à 70 kda (albumine) Le débit du filtrat dépend: Perméabilité glomérulaire Delta de pression hydrostatique Delta de pression oncotique

4 Mécanisme de la filtration Sang Urine primitive Pression hydrostatique glomérulaire 55 mmhg 30 mmhg Pression hydrostatique capsulaire Pression oncotique 15 mmhg Pression nette de filtration (P nf ) P nf = (55 mmhg) - (30 mmhg + 15 mmhg) = 10 mmhg

5 Le débit de filtration glomérulaire Mesuré par la clairance d une substance qui est: librement filtrée Ne dépend pas de l alimentation Ni absorbée, ni sécrétée 180 l de plasma filtré par jour! (soit 120 ml/min) : le plasma est épuré 60 fois par jour!

6 Clairance

7 Clairance de la créatinine Calculer la clairance de la créatinine d'un sujet ayant les paramètres suivants Créatinine urinaire Créatinine plasmatique Volume des urines 12 mmol/l 100 mol/l 1440 ml/24h

8 Clairance de la créatinine Calculer la clairance de la créatinine d'un sujet ayant les paramètres suivants Créatinine urinaire Créatinine plasmatique Volume des urines 12 mmol/l 100 mol/l 1440 ml/24h Cl. Créat. = [12000µmol/l x 1440ml] /[100µmol/l x (60 x 24min)] = 120 ml/min Attention aux unités

9 Clairance de la créatinine Calculer la clairance de la créatinine d'un sujet ayant les paramètres suivants Créatinine urinaire Créatinine plasmatique Volume des urines 24 mmol/l 100 mol/l 720 ml/24h

10 Clairance de la créatinine Calculer la clairance de la créatinine d'un sujet ayant les paramètres suivants Créatinine urinaire Créatinine plasmatique Volume des urines 24 mmol/l 100 mol/l 720 ml/24h Cl. Créat. = [24000µmol/l x 720ml] /[100µmol/l x (60 x 24min)] = 120 ml/min Aucun lien entre volume des urines et filtration glomérulaire

11 Evaluation de la fonction rénale pour le diagnostic de la maladie rénale chronique chez l adulte Le débit de filtration glomérulaire (DFG) est le meilleur indicateur du fonctionnement rénal. Du fait de la complexité et du coût de la mesure du DFG, des techniques d estimation ont été développées. En pratique médicale courante, il est préconisé d utiliser une formule de DFG estimé. Cependant, dans toutes les circonstances cliniques nécessitant une évaluation précise, une mesure par une technique de référence est justifiée (clairances à l Inuline, EDTA Cr 51, Iohexol ) Recommandations HAS 2009

12 Relation entre DFG et créatinine plasmatique

13 Formule de Cockcroft et Gault Une approximation de la clairance de la créatinine ClCréat ml/mn c 140 âge ans créatininémie poids µmol/l kg Femme c=1,04 Homme c=1,23 Inapplicable si Obésité, œdèmes, masse musculaire faible, IR sévère, IR évolutive, apports protéiques faibles A connaître car utilisée pour les posologies des médicaments (et pour les examens ) Cockcroft et Gault, Nephron 1976;16:31-41

14 Formule de Cockcroft et Gault Calculer la clairance de la créatinine selon la formule de Cockcroft et Gault d'un homme ayant les paramètres suivants Créatinine plasmatique Poids Âge 100 mol/l 70 kg 20 ans

15 Formule de Cockcroft et Gault Calculer la clairance de la créatinine selon la formule de Cockcroft et Gault d'un homme ayant les paramètres suivants Créatinine plasmatique Poids Âge 100 mol/l 70 kg 20 ans Cl. Créat. = 103 ml/min

16 Formule de Cockcroft et Gault Calculer la clairance de la créatinine selon la formule de Cockcroft et Gault d'un homme ayant les paramètres suivants Créatinine plasmatique Poids Âge 100 mol/l 70 kg 50 ans

17 Formule de Cockcroft et Gault Calculer la clairance de la créatinine selon la formule de Cockcroft et Gault d'un homme ayant les paramètres suivants Créatinine plasmatique Poids Âge 100 mol/l 70 kg 50 ans Cl. Créat. = 78 ml/min La part de l'âge est trop élevée dans CG

18 Formule de Cockcroft et Gault Calculer la clairance de la créatinine selon la formule de Cockcroft et Gault d'un homme ayant les paramètres suivants Créatinine plasmatique Poids Âge 100 mol/l 135 kg 50 ans Cl. Créat. = 149 ml/min Idem pour le poids : grossir ne permet pas d'améliorer sa filtration glomérulaire!!!

19 La formule MDRD (étude Modification of Diet in Renal Disease) Estimation du débit de filtration glomérulaire DFG ml/min/1,73m2 = 175 x PCr -1,154 x âge -0,203 x 0,742 (si ) x k Âge en années PCr : Créatinine sérique (mg/dl) k : ce facteur de correction est de 1,212 aux Etats-Unis pour les Afro-Américains. En France, le facteur k vaut 1 pour tous les sujets, sauf ceux originaires d Afrique subsaharienne ou des Antilles pour lesquels il est en cours de validation Cette formule donne le DFG directement indexé à la surface corporelle (CG donne la ClCr, non indexée)

20 Formule de MDRD Calculer le DFG selon la formule de MDRD d'un homme ayant les paramètres suivants Créatinine plasmatique Poids Âge 100 mol/l 135 kg 50 ans!!! Difficile sans calculateur Cl. Créat. = 73 ml/min/1,73 m²

21 La formule CKD-EPI DFG ml/min/1,73m2 = 141 x min(scr/к,1) α x max(scr/к,1 )-1,209 x 0,993 Age x 1,018 (si ) x k Avec Scr : Créatinine sérique К : 0,7 pour les femmes et 0,9 pour les hommes α : -0,329 pour les femmes et -0,411 pour les hommes min indique le minimum de Scr/К ou 1 max indique le maximum de Scr/К ou 1 Comme pour la formule MDRD, le facteur de correction en fonction de l origine ethnique n est pas validé en France. k : ce facteur de correction est de 1,159 aux Etats-Unis pour les Afro-Américains. En France, le facteur k vaut 1 pour tous les sujets, sauf ceux originaires d Afrique subsaharienne ou des Antilles pour lesquels il est en cours de validation Cette formule donne le DFG directement indexé à la surface corporelle (CG donne la ClCr, non indexée)

22 Quelques situations cliniques Pour chaque patient, MDRD vs. DFG réel :,, ou =? Homme 50 ans, 70 kg, 1,75 m, professeur piano Joueur de rugby professionnel, 28 ans, 1,95 m, 115 kg Femme 65 ans, 1,55 m, 43 kg, dénutrie Homme 50 ans, obèse 1,75 m, 115 kg Femme 60 ans, 1,65 m, 52 kg, tennis 6 fois/semaine Homme 90 ans, 1,73 m, 64 kg

23 Quelques situations cliniques Pour chaque patient, MDRD vs. DFG réel :,, ou =? Homme 50 ans, 70 kg, 1,75 m, professeur piano = Joueur de rugby professionnel, 28 ans, 1,95 m, 115 kg Femme 65 ans, 1,55 m, 43 kg, dénutrie Homme 50 ans, obèse 1,75 m, 115 kg = Femme 60 ans, 1,65 m, 52 kg, tennis 6 fois/semaine Homme 90 ans, 1,73 m, 64 kg 0 formule valable

24 Cockcroft, MDRD ou CKD-EPI? Cockcroft La moins exacte. Donne la ClCr Tous patients âgés = insuffisants rénaux Posologies des médicaments déterminées avec CG Seule possible sans ordinateur MDRD Assez exacte Donne la valeur du DFG indexée à la SC CKD-EPI Plus exacte que MDRD Nécessite un moyen de calcul électronique!!!

25 Cas cliniques

26 26 ENONCE M C, 56 ans, chauffeur routier, est adressé en consultation pour altération de l état général et anorexie, sans trouble digestif. Antécédents : amygdalectomie dans l enfance tabagisme (45 paquets-années) Examen Clinique : Poids = 62 Kg (perte de 8 kg en 6 mois) Pression artérielle : 130/80 mm de Hg Le reste de l examen clinique est sans particularité. Il ne prend aucun traitement. Néphrologie ECN

27 27 Bilan biologique sanguin : Natrémie = 122 mmol/l ( ) Kalièmie = 4,1 mmol/l (3,5-5) Chlorémie = 86 mmol/l (95-105) Bicarbonatémie = 25 mmol/l (24-30) Urée = 2,2 mmol/l (2,9-7,5) Créatininémie = 76 µmol/l (64-104) Glycémie à jeun = 4,8 mmol/l (4,1-6,1) Protidémie = 64 g/l (63-83) Uricémie = 84 µmol/l ( ) Cholestérolémie = 5,2 mmol/l (3-5,2) Triglycéridémie = 1,5 mmol/l (0,4-1,7) Néphrologie ECN

28 QUESTIONS 1) Calculer l osmolalité plasmatique. Interpréter le résultat. 2) Quel est l état d hydratation du patient? 3) L osmolarité urinaire est mesurée à 680 mosmol/kg d eau. Comment interprétez-vous ce résultat? 4) Quelle est votre hypothèse diagnostique pour expliquer le trouble de l hydratation que vous avez constaté? Justifier votre réponse. 5) Quelles sont les principales causes d hyponatrémie dans ce contexte? 6) Quelle est l étiologie la plus probable? Justifier votre réponse. Quel examen complémentaire demandez-vous en première intention? 7) Comment corriger l hyponatrémie chez ce patient?

29 Interstitiel Plasmatique RÉPARTITION DE L EAU DANS L ORGANISME (RÈGLE DES 20/40/60) Boissons : Alimentation : Na mmol 900 mosm 40 % 15 % 5 % 285 mosm/kg Na : 10 mmol/l 285 mosm/kg Na : 140 mmol/l Reins Peau Poumons Digestif Na: Osm : Secteur IC Secteur EC

30 BILAN DE L EAU Entrées (ml/jour) Sorties (ml/jour) Boissons : 1400 Eau des aliments : 800 Eau métabolique : 400 = 2600 ml Reins : 1500 Peau : 500 Poumons : 400 Digestif : 200 = 2600 ml La soif régule les entrées Le rein régule les sorties selon la sécrétion d ADH Rmq : l eau endogène # pertes non rénales

31 BILAN DES OSMOLES Entrées alimentaires : 900 mosm/j Sorties rénales : adaptation de l osmolarité urinaire entre 60 et 1200 mosm/l A osmolalité plasmatique constante : Diurèse minimale pour l excrétion des osmoles alimentaires : 900/1200 = 0,75 l/24 h Diurèse maximale : 900/60 = 15 l/24 h Différence entre osmolalité et osmolarité (peu d importance en pratique clinique) : L'osmolalité est la mesure du nombre d osmoles de soluté par kilogramme de solvant (plutôt milieu complexe comme le plasma) L osmolarité est une mesure du nombre d osmoles de soluté par litre de solution (plutôt milieu plus simple comme urine ou solvant industriel)

32 ANALYSE D UN TROUBLE DE L HYDRATATION S il porte sur le secteur EC Le diagnostic est surtout clinique Les signes biologiques sont pauvres et indirects (pas de marqueur du secteur interstitiel) S il porte sur le secteur IC Le diagnostic est biologique (osmolalité) Les signes cliniques sont pauvres En pratique, les situations sont souvent mixtes

33 ANALYSE D UN TROUBLE DE L HYDRATATION 1. Examiner le patient : Etat de son secteur extracellulaire DEC : hypotension, tachycardie, pli cutané, perte de poids, soif HEC : OMI, HTA, OAP. 2. Bilan sanguin : Etat de son secteur intracellulaire : calcul de l osmolalité sanguine : Na x2 + glycémie DIC : Hyper-osmolalité (souvent) HIC : hypo-osmolalité (souvent) 3. Bilan urinaire : la réponse rénale est-elle adaptée (cause extrarénale) ou non (cause rénale) : calcul de l osmolarité urinaire : (Na + K) x2 + urée + glucose 4. Hypothèses étiologiques

34 FORMULES UTILES Osmolalité plasmatique : Na x2 + glycémie Hypo-osmolalité si < 270 mosm/kg eau Osmolarité urinaire : (Na + K) x2 + urée + glucose Correction du SEC: 20% x Poids actuel x [(Ht observé/0.45) -1] Correction du SIC 60% x Poids actuel [(natrémie observée/140) 1]

35 35 QUESTION 1 : Calculer l osmolalité plasmatique. Interpréter le résultat. 10 pts (natrémie X 2) + glycémie = 249 mosml/l (5 points), donc basse (5 points) Néphrologie ECN

36 36 QUESTION 2 : Quel est l état d hydratation du patient? 9 pts Hyperhydratation intra-cellulaire (5 points) Secteur extra-cellulaire normal (4 points) Néphrologie ECN

37 37 QUESTION 3 : L osmolarité urinaire est mesurée à 680 mosmol/kg d eau. Comment interprétez-vous ce résultat? 8 pts Osmolarité urinaire inadaptée (4 points), Trouble de dilution des urines (4 points) Confirme le SIADH (4 points) Néphrologie ECN

38 38 QUESTION 4 : Quelle est votre hypothèse diagnostique pour expliquer le trouble de l hydratation que vous avez constaté? Justifier votre réponse. 13 pts Syndrome de sécrétion inappropriée d ADH (5 points) Hyponatrémie ou hyposmolarité avec osmolarité urinaire inadaptée (3 pts) Secteur extra-cellulaire normal (3 points) Uricémie basse (2 points) Néphrologie ECN

39 DIAGNOSTIC D'UNE HYPONATRÉMIE 1 mesurer l osmolalité plasmatique Normale (285 ±5 mosmol/kg) Hyponatrémie iso-osmotique Hyperprotidémie Hyperlipémie Basse(< 285±5 mosmol/kg) Hyponatrémie hypo-osmotique Elevée( >285±5 mosmol/kg) Hyponatrémie hyperosmotique Hyperglycémie Mannitol 2 Evaluer le compartiment extra cellulaire Diminué (déficit en Na>eau) 3 Mesurer la natriurèse Normal (excès d eau) SIADH Hypothyroidie Hypocortisolisme Augmenté (excès eau>na) Ins cardiaque Cirrhose hépatique Synd. néphrotique Ins. rénale Basse (<10 mmol/j) Pertes cutanées Pertes digestives 3ème secteur Livre CUEN -BM-2009 Elle n est pas basse > 20 mmol/j) Pertes rénales (diurétiques, insuffisance surrénale )

40 40 QUESTION 5 : Quelles sont les principales causes d hyponatrémie dans ce contexte? 18 pts Sécrétion d ADH par une tumeur maligne (anaplasiques à petites cellules, autres...) (3 points) Sécrétion inadaptée d ADH par la post-hypophyse : lésions du SNC (3 pts) : (tumeur cérébrale, AVC, TC, méningites) Infections broncho pulmonaires (2 points) Post opératoire (2 points) Médicaments = carbamazépine, psychotropes (neuroleptique, antidéprésseur ), (2 points) Médicaments potentialisateur de l effet de l ADH : (3 points) théophylline, clofibrate, chlorpropamide Hypothyroïdie (3 points) Néphrologie ECN

41 41 QUESTION 6 : Quelle est l étiologie la plus probable? Justifier votre réponse. Quel examen radiologique complémentaire demandez-vous en première intention? 15 pts Cancer pulmonaire (5 points) car : Tabagisme (3 points), AEG (2 points) Absence d autre cause (médicament ) (1 point) RP F+P en 1 intention (4 points) Néphrologie ECN

42 Question 7 : Comment corriger l hyponatrémie chez ce patient? 12 pts Correction lente de l hyponatrémie (< 12 mmol/l/24h) (4 points) Restriction hydrique : (3 points) Apports sodés normaux (2 points) Traitement de la cause (3 points)

43 Bilan de l'eau Homme de 50 ans, 70 kg (60% eau) Néphrectomie bilatérale pour K du rein Traité par hémodialyse les Lu, Me, Ve Biologie le lundi Osmolarité 290 mosm/l Entre Lu et Me, il boit 2 l de liquides par jour, sans manger. Quelle valeur le mercredi pour Osmolarité x mosm/l

44 Bilan de l'eau Homme de 50 ans, 70 kg (60% eau 42 l dont 14 l VEC et 28 l VIC) Néphrectomie bilatérale pour K du rein Traité par hémodialyse les Lu, Me, Ve Biologie le lundi Osmolarité 290 mosm/l 42 l x 290 mosm = mosm Entre Lu et Me, il boit 2 l de liquides par j (il a donc 4 l en plus 46 l d'eau, 1/3 VEC, 2/3 VIC). Quelle valeur le mercredi pour Osmolarité mosm /46 l = 264 mosm/l

45 45 ENONCE Monsieur X., 45 ans, est transplanté rénal depuis 6 mois dans les suites d une maladie de Berger. Il a pour principal antécédent une HTA. Les suites de cette greffe ont été simples, avec jusqu à présent une bonne tolérance du traitement immunosuppresseur. Son poids de base est de 75 kgs. Sa créatinine plasmatique s est stabilisée à 115 M/L (MDRD : 63 ml/mn). Depuis une semaine, il présente une diarrhée aiguë, non fébrile, sans douleurs abdominales, sans glaires ni sang. Malgré une perte complète d appétit, il a essayé au cours des derniers jours de forcer sur les apports hydriques, pour «ne pas se déshydrater». A l interrogatoire, asthénie importante, pas de plainte fonctionnelle, notamment abdominale. A l examen, vous constatez : un poids à 68 kgs, Fc : 110/mn, pression artérielle à 100/60 mm Hg, Glasgow 15. Vous notez un pli cutané. L auscultation cardio-pulmonaire est normale. La palpation du greffon dans la fosse iliaque droite est sans particularités. Son entourage est indemne de troubles digestifs. Son traitement actuel associe : Tacrolimus (anti-calcineurine), mycophénolate mofétil (inhibiteur de la synthèse de l ADN) et COZAAR (losartan). Néphrologie ECN

46 46 Le bilan biologique initial indique : SANG : NFS : Hb = 16 g/dl, Ht : 55 % URINES: diurèse =0,5L/j Créatininémie : 250 µmol/l - Urée = 35 mmol/l Ionogramme sanguin : Natrémie = 128 meq/l, ; Kaliémie = 3 meq/l ; Cl = 108 meq/l glycémie =6 mmol/l Albuminémie = 45g/l, Protides totaux =78g/L Sodium = 5mEq/l, Potassium= 15 meq/l Cl : 50 meql/l, Urée : 420 mmol/l, Créatinine : 9 mmol/l Sédiment urinaire: hématies= 0 - Leucocytes =0 Gaz du sang: ph = 7,32; PO 2 = 100 mmhg (13.3 kpa); PCO 2 = 32 mmhg (4.3 kpa); Bicarbonates= 15 mmol/l Néphrologie ECN

47 47 QUESTIONS Question 1: Analysez précisément le ou les trouble (s) de l hydratation présenté(s) par ce patient. Quelles en sont les causes? Question 2 : Décrivez et justifiez la situation rénale de ce patient. Question 3 : Décrivez votre prise en charge pour les prochaines 24 heures. Néphrologie ECN

48 ANALYSE D UN TROUBLE DE L HYDRATATION 1. Examiner le patient : Etat de son secteur extracellulaire DEC : hypotension, tachycardie, pli cutané, perte de poids, soif HEC : OMI, HTA, OAP. 2. Bilan sanguin : Etat de son secteur intracellulaire : calcul de l osmolalité sanguine : Na x2 + glycémie DIC : Hyper-osmolalité (souvent) HIC : hypo-osmolalité (souvent) 3. Bilan urinaire : la réponse rénale est-elle adaptée (cause extrarénale) ou non (cause rénale) : calcul de l osmolarité urinaire : (Na + K) x2 + urée + glucose 4. Hypothèses étiologiques

49 DESHYDRATATION EXTRACELLULAIRE Diminution du SEC par perte iso-osmotique d eau et de sodium Le bilan du sodium est négatif Osmolalité et natrémie sont normales : le SIC n est pas modifié

50 Causes 1. Pertes extra-rénales Digestives Cutanées 2. Pertes rénales Maladies rénales avec perte de sel Circonstances favorisant une perte de sel d origine rénale Diurétiques Polyurie osmotique Hypercalcémie Insuffisance surrénale Troisième secteur : péritonites, pancréatites, occlusions

51 Diagnostic positif Le diagnostic est surtout clinique Hypotension, tachycardie, choc, Pli cutané, Perte de poids modérée Soif modérée Les signes biologiques sont indirects Augmentation de la protidémie (> 75 g/l) Augmentation de l hématocrite (> 50 %) Insuffisance rénale fonctionnelle Alcalose métabolique de contraction effet de concentration des HCO3 réabsorbés dans un VEC plus petit hyperaldo II aire et angio II: Na/H et la sécrétion H +

52 Diagnostic étiologique Pertes extra-rénales : réponse rénale adaptée Oligurie Na urinaire < 20 mm/l indices de concentration élevés U/P osm > 1.3 U/P urée > 10 U/P créat > 30 Pertes rénales : réponse rénale inadaptée Diurèse normale ou augmentée Na urinaire > 20 mmol/l indices de concentration diminués U/P osm < 1.3 U/P urée < 10 U/P créat < 30

53 53 QUESTION 1 : ÉTAT D HYDRATATION - 15 DEC : Contexte (diarrhée) 1 Hypotension 1 Tachycardie 1 Perte de 7 kgs 1 Pli cutané 1 Hémoconcentration 1 HIC : Osmolalité basse : 262 mosm/kg eau : (NA X2 + glycémie- 2 Hyponatrémie- 2 La DEC : hypovolémie liée à la diarrhée. 3 L HIC est liée à l hypovolémie qui entraine une stimulation appropriée d ADH et aux apports d eau pure. 3 Néphrologie ECN

54 54 QUESTION 2 : DÉFINIR LE TYPE D INSUFFISANCE RÉNALE. 18 IRA fonctionnelle. 4 Contexte : diarrhée. 2 Clinique : PA basse. 2 Absence de signes de surcharge. 2 Biologie : Fonctionnelle. 8 (un pt sur chaque item) Hémoconcentration (Ht, Protidémie) Rapport Urée/créatinine P >100 (140) NaU<20 Na/K U<1 Sd urinaire pauvre (Pu = Traces, U/P urée > 10 (12) Sed U Nl) U/P créat > 30 (36) FE urée < 35 % (33 %) Néphrologie ECN

55 55 QUESTION 3 : PRISE EN CHARGE (26) 1. Hospitalisation (service de transplantation dont dépend le patient) Mise en condition. Pose d une VVP de bon calibre. 1 ECG (hypokaliémie). 1 HNF si alitement prolongé Hydratation. PEC de l acidose par perte de bicarbonates : perfusion de bicarbonate 1.4%. 3 PEC de la déshydratation extracellulaire : perfusion de NaCl 0.9%, régime normosodé. 3 PEC de l hyperhydratation intracellulaire : restriction hydrique. 3 PEC de l hypokaliémie par supplémentation par voie IV. 2 Arrêt de l IEC, arrêt temporaire ou diminution du MMF, maintien du tacrolimus après avoir vérifier l absence de surdosage. 3

56 56 QUESTION 3 : PRISE EN CHARGE (26) 4. Diarrhée. Traitement étiologique si mise en évidence d un pathogène sur les prélèvements. 2 Anti-diarrhéiques: privilégier anti-sécrétoire vs freinateur Surveillance. Clinique : TA, Fc, poids, fréquence des selles diarrhéiques. 2 Biologique : Ionogramme sanguin, urée et créatinine plasmatiques tous les jours pendant les 72 prochaines heures. 2

57 Bilan du sel Homme de 50 ans, 70 kg (60% eau) Néphrectomie bilatérale pour K du rein Traité par hémodialyse les Lu, Me, Ve Biologie le lundi Osmolarité 290 mosm/l Entre Lu et Me, il mange 5 g de sel par jour, sans boire (1 g de sel 17 mmol Na). Quelle valeur le mercredi pour Osmolarité x mosm/l

58 Bilan du sel Homme de 50 ans, 70 kg (60% eau) Néphrectomie bilatérale pour K du rein Traité par hémodialyse les Lu, Me, Ve Biologie le lundi Osmolarité 290 mosm/l 42 l x 290 mosm = mosm Entre Lu et Me, il mange 5 g de sel par jour, sans boire (1 g de sel 17 mmol Na). Valeur le mercredi pour Il a gagné 17 x 5 x 2 = 170 mmol de NaCl 170 x 2 = 340 mosm Il a donc = mosm dans les liquides corporels Il a 42 l d'eau corporelle donc Osmolarité / 42 = 298 mosm/l

59 Exemple de CC-QCM Un homme de 20 ans en bonne santé, joueur de tennis occasionnel, dispute une partie le 12 août 2012, de 14h00 à 17h00, la température ambiante étant de 38 C. Il abandonne du fait d'un épuisement intense, vous êtes appelé comme secouriste 20 min après. Les témoins l'ont fait boire abondamment (2 litres d'eau) avant votre arrivée. Vos constatations sont : Teint pâle, pouls filant, pression artérielle 85/62 mmhg, fréquence cardiaque 132/min, température 38 C, conscience normale, pas d'autre signe notable. L'ensemble des signes que présente cet homme constitue (une seule réponse) : A. une déshydratation intra-cellulaire avec hydratation extra-cellulaire normale B. une déshydratation extra-cellulaire sans précision sur l'hydratation intra-cellulaire C. une déshydratation extra-cellulaire avec hyperhydratation intra-cellulaire D. une déshydratation intra-cellulaire et extra-cellulaire E. un état d'hydratation normal. Réponse : B

60 Exemple de CC-QCM Vous transférez cet homme vers les urgences de l'hôpital le plus proche (15 min de trajet). Il a maintenant une pression artérielle à 94/71 mmhg, un pouls à 122/min, et il est somnolent et confus dans ses propos. Les examens biologiques sont : Sang Sodium Potassium 125 mmol/l Glycémie 4 mmol/l 5 mmol/l Hématocrite 55 % Protides 82 g/l (65 < N < 75 g/l) La concentration du sodium dans le sang est basse (plusieurs réponses possibles) : A. ce qui permet de diagnostiquer une déshydratation extra-cellulaire B. ce qui permet de diagnostiquer une hyperhydratation intra-cellulaire C. parce que le sodium est passé dans le secteur intra-cellulaire du fait de l'hyperthermie D. pour compenser l'augmentation de l'hématocrite et des protides E. ce qui reflète une hypo-osmolarité plasmatique. Réponse : B E

61 Exemple de CC-QCM La combinaison de l'augmentation de l'hématocrite et des protides d'une part, et de la baisse de la natrémie d'autre part permet d'affirmer (une seule réponse) : A. une déshydratation intra-cellulaire avec hydratation extra-cellulaire normale B. une déshydratation extra-cellulaire sans précision sur l'hydratation intracellulaire C. une déshydratation extra-cellulaire avec hyperhydratation intra-cellulaire D. une déshydratation intra-cellulaire et extra-cellulaire E. un état d'hydratation normal. Réponse : C

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE D r Eric OUHAYOUN Service de Médecine Nucléaire - P r J.P. Esquerré CHU Purpan Toulouse - France Néphrogramme isotopique Principe :

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie 4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie Infection pulmonaire du sujet âgé A. Barrel CH Darnetal Omedit Rouen 20 juin 2013 Cas clinique Mme H. Patiente

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

Diatélic DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile

Diatélic DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile DP : télémédecine pour la prévention des aggravations de santé des dialysés à domicile Jacques CHANLIAU, François CHARPILLET, Pierre-Yves DURAND, Robert HERVY, Jean-Pierre THOMESSE, Luis VEGA Résumé. DP

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Les NOACs en situation de crise

Les NOACs en situation de crise Les NOACs en situation de crise Vanderhofstadt Quentin Stagiaire en médecine interne (CHHF) Février 2013 Supervision : Dr Guillen 1 Les NOACs en situation de crise Pourquoi un staff à ce sujet R/ de plus

Plus en détail

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë Insuffisance rénale Définition o Insuffisance rénale aiguë Se traduit par un brusque arrêt de la filtration des déchets du sang et de la production d urine. Associée à un déséquilibre de l organisme en

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

L ORDONNANCE CHEZ L IRC: PIEGES ET BALISES. Dr Parotte M-C Néphrologue CHPLT Verviers 27 Avril 2013

L ORDONNANCE CHEZ L IRC: PIEGES ET BALISES. Dr Parotte M-C Néphrologue CHPLT Verviers 27 Avril 2013 L ORDONNANCE CHEZ L IRC: PIEGES ET BALISES Dr Parotte M-C Néphrologue CHPLT Verviers 27 Avril 2013 => QUELLE EST LA FONCTION RENALE DE MON PATIENT? MDRD: COCKROFT: Clairance créatinine ml/min = [140-âge

Plus en détail

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Pr Maryvonne Hourmant Service de Néphrologie-Immunologie clinique. CHU de Nantes Le constat Coût du traitement

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Prise en charge du nouveauné prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Docteur JeanFrançois Magny Institut de Puériculture et de Périnatalogie Problématique double Prise en charge de la prématurité

Plus en détail

ÉPURATION EXTRA-RÉNALE (EER)

ÉPURATION EXTRA-RÉNALE (EER) Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale ÉPURATION EXTRA-RÉNALE (EER) PROTOCOLE DU SERVICE 1 SOMMAIRE Principes de l épuration extra-rénale...3 Mise en place et

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE Ce texte est une mise au point d Octobre 2012, dont le contenu sera revu en fonction de l avancement des connaissances Rédacteurs : Isabelle Gouin-Thibault 1,

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE

SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE PLAN I) Rappels d anatomie physiologie II) IRC: Définition Traitement: hémodialyse, dérivation péritonéale, greffe III) Hémodialyse Définition Principes Législation IV)

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT Les étapes du don de rein DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT concerner CHACUN le don du vivant 3 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies U S D Union Sports & Diabète La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies Journées nationales des diabétiques qui bougent, Vichy 17-18-19 mai 2013 Docteur Muriel TSCHUDNOWSKY

Plus en détail

Comprendre et résoudre les problèmes infirmiers de l épuration extra rénale en réanimation

Comprendre et résoudre les problèmes infirmiers de l épuration extra rénale en réanimation Comprendre et résoudre les problèmes infirmiers de l épuration extra rénale en réanimation C.Simonetti M.Castanier (Marseille) A.Moreau (Hospal France) Epuration extra rénale (EER) en réanimation 1. Améliorer

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 7 janvier 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 7 janvier 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 7 janvier 2009 ZANEXTRA 20 mg/10 mg, comprimés pelliculés B/30, code CIP : 385 967.4 B/90, code CIP : 387 392.9 Laboratoires BOUCHARA RECORDATI Enalapril/Lercanidipine

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

Fibrillation auriculaire non valvulaire Du bon usage des anticoagulants oraux directs en médecine générale PHILIPPE VORILHON DMG CLERMONT-FERRAND

Fibrillation auriculaire non valvulaire Du bon usage des anticoagulants oraux directs en médecine générale PHILIPPE VORILHON DMG CLERMONT-FERRAND Fibrillation auriculaire non valvulaire Du bon usage des anticoagulants oraux directs en médecine générale PHILIPPE VORILHON DMG CLERMONT-FERRAND Déclaration de conflit d'intérêt: aucun Risque de survenue

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

French Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v.

French Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. 250 mg French Version Aciclovir Labatec i.v. Composition Principe actif: Aciclovirum ut Acicloviri natricum (Praeparatio cryodesiccata). Excipients:

Plus en détail

Pas anodine, la créatinine!

Pas anodine, la créatinine! Pas anodine, la créatinine! F O R M A T I O N C O N T I N U E M. Rinfret se présente à votre cabinet pour son premier examen. «À 50 ans, j ai encore les reins solides!», vous dit-il. Isabelle Chapdelaine

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

Le traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien

Le traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien Folia veterinaria Le traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien Les principaux traitements à instaurer chez le chien insuffisant cardiaque sont passés en revue en insistant sur les critères de

Plus en détail

ORDONNANCE COLLECTIVE

ORDONNANCE COLLECTIVE ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Version 3.0, 04/2013

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Version 3.0, 04/2013 NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Version 3.0, 04/2013 1 NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR ALEVE 220 mg, comprimés pelliculés Naproxène sodique Veuillez lire attentivement cette notice avant de

Plus en détail

Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue

Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue RECOMMANDATIONS SFC/ALFEDIAM Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue Recommandations, argumentaire, références B. Charbonnel, B. Bouhanick, C. Le

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail