Etudes sur les tortues marines des îles Eparses

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1 Etudes sur les tortues marines des îles Eparses Dossier de presse 9 août 2007 Contacts presse : Taaf : Thierry Perillo, directeur de cabinet et chef de district des îles Eparses, Kélonia : Stephane Ciccione, directeur de Kélonia,

2 1. Présentation des îles Eparses L appellation d îles Éparses recouvre un ensemble de cinq îles, Bassas da India, atoll en formation submergé à marée haute, Europa, Juan da Nova, Glorieuses dans le canal du Mozambique et Tromelin, au nord de la Réunion. Elles sont situées dans la zone de formation ou de passage des cyclones tropicaux. Ces îles d un incontestable intérêt scientifique (faune endémique quasi intacte sur certaines, richesse de la biodiversité, suivi de la situation météorologique zonale notamment pendant la période cyclonique) sont classées en réserves naturelles. Elles présentent aussi la particularité d offrir à la France une ZEE (Zone Economique Exclusive) de près de km2 riche en ressources halieutiques à forte valeur ajoutée et potentiellement prometteuse dans d autres domaines. La souveraineté française y est fondée sur une présence permanente assurée actuellement par les militaires, les gendarmes et les météorologues. Les îles Éparses sont administrées par les Terres australes et antarctiques françaises dont elles constituent le 5 ème district. Tromelin L île Tromelin (1 km²) est une petite île corallienne plate, entourée de fonds de mètres. Elle se situe à environ 600 km dans le nord-est de Tamatave (Madagascar) et 535 km dans le nord de la Réunion. Ses dimensions sont d environ m de long par 700 m de large. En raison des vents violents, elle était soigneusement évitée à l époque de la marine à voile. L accès est très difficile par la mer : l île ne peut être atteinte que par des embarcations légères aux époques d affaiblissement des alizés (avril-maioctobre-novembre). Son sol est constitué de dépôts coralliens sur éminence d origine probablement volcanique. La flore pauvre se compose principalement d herbes grasses et d arbustes peu denses. La faune est constituée d une colonie d oiseaux de mer et de tortues. Aucune culture n est possible par manque d eau et en raison des alizés qui soufflent presque toute l année. Depuis sa création en 1954, la station météorologique s est avérée d un grand intérêt pour la détection des formations cycloniques dans le sud-ouest de l océan Indien. En effet, la plupart des perturbations menaçant Madagascar ou les Mascareignes se forment ou passent au voisinage de cette île : 10 cyclones en 28 ans. Les Glorieuses L archipel des Glorieuses (7 km²) est composé de deux îles coralliennes : la Grande Glorieuse (3 km dans son plus grand diamètre) où se trouvent les installations humaines, et l île du Lys (circulaire de 600 mètres de diamètre) entièrement déserte. Deux petits îlots, les Roches vertes et l île aux Crabes, ainsi qu un banc sableux émergeant plus ou moins à marée basse, complètent l archipel. L est et le nord-est de la Grande Glorieuse sont caractérisés par un ensemble de dunes atteignant une altitude maximale de 12 m. Le tout

3 est entouré d un lagon s asséchant aux basses marées. On y trouve une cocoteraie ainsi que de nombreux filaos. La faune se compose principalement d une colonie importante de sternes. Le service météorologique de la colonie française de Madagascar y installa une station météorologique de fortune en Depuis 1960, la station (automatique aujourd hui) est permanente. En 1973, un détachement de la légion étrangère de Mayotte s y est installé. Juan de Nova L île Juan de Nova est située dans le canal du Mozambique à environ 150 km des côtes ouest de Madagascar. Sa superficie est de 5 km². C est une île en croissant qui mesure 6 km d une pointe à l autre, pour une largeur de mètres. Cette île, connue depuis très longtemps par les navigateurs, est protégée par un vaste lagon et une barrière corallienne. Elle est composée de beach-rock (collines rocheuses) et de dunes de sable pouvant atteindre 12 m de hauteur. Fortement modifiée par l intervention de l homme (introduction de filaos, de cocotiers), la flore y est relativement pauvre. La faune, notamment aviaire est très riche, l île abrite la plus grande colonie de sternes fuligineuses de l océan Indien, une des plus importante au monde. L île a été marquée par l exploitation du guano qui débute vers 1900 pour se terminer vers 1968 (concession de Monsieur Patureau). Un détachement du 2ème RPIMa y est installé depuis Bassas da India Bassas da India est un atoll en formation d une superficie de moins de 1 km². Celui-ci est constitué d un cercle presque parfait et totalement dénudé. A marée basse, son diamètre mesure quelques kilomètres. Mais à marée haute, l île est à peu près intégralement recouverte par la mer. Bassas da India garde sa réputation d atoll naufrageur. Europa L île Europa est la plus importante, quant à sa superficie : 30 km². Ile désertique située dans le canal du Mozambique, à environ 350 km dans l ouest-nord-ouest de Tuléar, à mi-chemin entre la côte est de l Afrique et la côte ouest de Madagascar. Un lagon couvre le cinquième de l île. La flore se compose d une forêt sèche d euphorbes au nord et d une plaine herbacée au sud, la mangrove dans le lagon renforce l originalité de l île. C est la seule île des Éparses à disposer d une végétation indigène quasi intacte. Avec 13 espèces d oiseaux différentes dont 2 sous-espèces endémiques, la faune d Europa est variée. On y rencontre une colonie importante d oiseaux de mer (frégates, fous, sternes). Pendant une certaine période de l année, les tortues de mer viennent y pondre. Depuis 1949, une station météorologique y est implantée (automatisée aujourd hui) et depuis 1973, un détachement du 2ème RPIMa y est installé.

4 2. Les tortues marines des îles Eparses Sur les sept espèces de tortues marines qui existent, cinq sont présentes dans l océan Indien : la tortue verte (Chelonia mydas), la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), la tortue luth (Dermochelys coriacea), la tortue caouanne (Caretta caretta) et la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea). Néanmoins les deux espèces que l on retrouve principalement dans les eaux de la Réunion et des îles Éparses sont la tortue verte et en moindre proportion la tortue imbriquée. Caractéristiques morphologiques Ces reptiles possèdent des adaptations morphologiques liées à leur mode de vie marin. En effet, toutes les espèces de tortues marines présentent une évolution des membres antérieurs et postérieurs en palettes natatoires. Eretmochelys imbricata Chelonia mydas Il existe certaines différences morphologiques entre ces deux espèces de tortues : Eretmochelys imbricata Chelonia mydas Tête - 4 écailles préfrontales - Bec crochu et pointu - 2 écailles préfrontales (au dessus du bec, entre les 2 yeux) - Bec denticulé Carapace Ecailles imbriquées Ecailles juxtaposées Patte antérieure 2 griffes à chaque patte 1 griffe à chaque patte Taille et poids (adulte) - 60 à 100 cm - 80à 130 kg à 150 cm à 250 kg Couleur de la dossière (adulte) Brun-rouge Gris-vert La tortue verte La tortue verte est largement répandue dans les eaux tropicales et subtropicales, sur les côtes et autour des îles. Sa présence est très erratique dans les eaux tempérées. Chelonia mydas représente environ 20% de l effectif total des tortues marines, mais cette proportion est bien plus élevée dans la région sud-ouest de l océan Indien (environ 50 %). La tortue imbriquée Cette espèce est largement répandue dans toutes les mers du globe, dans les océans Atlantique et Indien et dans le Pacifique. Elle présente de plus fortes affinités pour les latitudes tropicales que la tortue verte. Elle fréquente les eaux côtières et les récifs coralliens.

5 Cycle de vie Ces reptiles sont inféodés au milieu aquatique. Au cours de sa vie et en dehors de sa période embryonnaire, une tortue verte ne séjourne au total que quelques jours à terre, à l occasion des différents épisodes reproducteurs qui interviennent de façon cyclique lorsqu'elle a atteint la maturité sexuelle. La femelle dépose entre 100 et 200 œufs (pour la tortue verte) au fond d'un puits qu'elle creuse dans le sable, avec ses pattes postérieures. Dans une saison, une même femelle vient en moyenne 3 fois déposer ses oeufs, à 13 jours d intervalle. Le temps d'incubation des œufs est d'environ 8 à 10 semaines. Lorsque les petites tortues émergent du nid, c est pour gagner l univers marin auquel elles sont parfaitement adaptées. Elles passent les premiers mois de leur vie et peut-être leur première année à effectuer une grande migration passive, entraînées par les grands courants océaniques. S'ensuit une période de développement et de croissance des juvéniles qui peut durer de 8 à 50 ans. Lorsque la maturité sexuelle est atteinte, les tortues mâles et femelles peuvent effectuer de très longues migrations, nageant même à contre-courant, pour retrouver les sites de reproduction. Ce comportement dénote chez elles une faculté aiguë d orientation et de navigation. Elles accomplissent le chemin inverse à l issue de cette phase reproductrice, regagnant leurs aires d alimentation. Au cours de leur cycle vital, de telles migrations se renouvellent ainsi plusieurs fois. Migration Les tortues marines migrent sur des distances considérables, entre leur site de reproduction et leurs aires d alimentation. Les tortues vertes, par exemple, se nourrissent le long des côtes de phanérogames marines qui poussent sur les fonds sableux (aires d alimentation), ou d algues sur les fonds rocheux. Elles accomplissent de grandes migrations transocéaniques pour rejoindre les sites de ponte. Les mesures de protection des tortues D une manière générale, les tortues marines étaient encore très abondantes au 19ème siècle, cependant la chasse intensive de certaines espèces et la dégradation de leurs habitats naturels ont fortement contribué à l affaiblissement des populations. Elles bénéficient actuellement de protections internationales, nationales et locales, mais sont également inscrites sur des listes d'espèces menacées.

6 3. Les études sur les tortues marines des îles Éparses Deux espèces se reproduisent sur les Iles Eparses : la tortue verte Chelonia mydas est la plus abondante et fréquente les plages d Europa, Juan de nova, Glorieuses et Tromelin. La tortue imbriquée Eretmochelys imbricata plus rare se reproduit sur Juan de nova. Ces espèces migratrices ont une maturité sexuelle tardive (15 à 40 ans) et effectuent tous les trois ans en moyenne, des migrations qui les font quitter leurs habitats d alimentation situés sur les côtes malgaches et est africaines, pour rejoindre les plages d îlots isolés où les femelles déposeront leurs œufs dans le sable. Depuis plus de 30 ans, l Ifremer auquel s est ensuite associé Kélonia, étudie les tortues marines sur les îles Éparses. Les données recueillies sur le terrain par les personnels présents sur les îles (météorologues et gendarmes) assistés ponctuellement par les équipes de Kélonia, et d Ifremer, continuent d alimenter une base de données parmi les plus importantes sur les tortues marines. Le programme le plus ancien est le suivi de la reproduction des tortues marines. Il s appui sur le comptage quotidien, depuis le milieu des années 80, du nombre de traces laissées par les femelles lorsqu elles montent pondre sur les plages. Ce suivi montre que la préservation des sites de ponte sur les îles Éparses, participe grandement à la préservation de ces reptiles menacés. En effet, le nombre de femelles venant pondre sur ces îles est en augmentation constante, avec cependant des évolutions différentes largement liées à l histoire de chacune des îles. Europa et Tromelin, qui ont peu ou pas été exploitées par l homme ont conservé des populations importantes de tortue, qui restent stables. Sur Juan de Nova et surtout Glorieuses, les femelles en ponte presque décimées, augmentent régulièrement depuis l arrêt de l exploitation de ces îles. Compte tenu de la complexité du cycle biologique de ces espèces, de son caractère saisonnier et de son étalement dans le temps, il est indispensable de disposer de séries de données suffisamment longues (sur au moins quinze ans) pour suivre l évolution des populations nidifiantes. En effet, ces séries longues sont importantes car elles permettent de masquer ces cycles complexes qui de surcroît varient selon les îles. Un nouveau programme utilisant un outil moderne d analyse des populations a été mis en place depuis 2005 : la caractérisation génétique des femelles en ponte sur ces îles. Ce programme a d ores et déjà montré une grande variabilité génétique sur les îles au nord du canal du Mozambique, qui confirme un bon état de santé des populations, et surtout l existence de plusieurs colonies génétiquement différentes et indépendantes avec un récent flux de gènes atlantiques par le cap de Bonne Espérance. Afin d avoir la vision la plus juste de la situation des tortues marines (essentiellement de la verte) dans le sud ouest de l océan Indien, 2 chantiers vont être mis en place par Ifremer dans les mois à venir : l étude de la dynamique spatiale de la tortue verte entre les sites de ponte et d alimentation (ce qui permettra d avoir une idée de la répartition sur les habitats d alimentation de la côte ouest malgache et est africaine des populations nidifiant sur les îles Eparses) et la mise en place d une base de données régionale (Sud ouest de l océan Indien) couplée à un SIG pour fournir aux gestionnaires la vision la plus réaliste possible de la situation des tortues marines dans cette région du monde. Enfin des dernières missions (voir ci-après) ont mis en évidence que les lagons entourant ces îles, comme la mangrove d Europa constituent des habitats de développement importants pour les stades juvéniles de tortues vertes. La caractérisation génétique de ces jeunes tortues, dans le cadre de la thèse de Coralie Taquet doctorante à l Université de la Réunion, complètera les connaissances acquises sur les femelles.

7 4. Présentation de la mission Europa de 2006 et film «la mangrove mystérieuse» 1. Etude des tortues marines, des hydraires et des végétaux Cette récente étude s est déroulée en mai et juin 2006, sur les îles de Bassas da India et Europa Les membres de la mission L équipe scientifique : 6 personnes - Jérôme BOURJEA (Ingénieur de recherche, Ifremer la Réunion) - Stéphane CICCIONE (Directeur de Kelonia, l observatoire des tortues marines) - Robin ROLLAND (Chef du service environnement de la DAF de Mayotte) - Nicole GRAVIER-BONNET (Docteur en océanographie, laboratoire ECOMAR, université de la Réunion) - Serguey SLOBODOV (Post-Doctorant au laboratoire ECOMAR, université de la Réunion) - Vincent BOULLET (Directeur scientifique du Conservatoire Botanique National de Mascarin) L équipe cinématographique : 3 personnes du centre multimédia de l université de la Réunion - Thierry PORTAFAIX - Serge MONTAGNAN - Emmanuel PONS Bilan des études sur les tortues, Kélonia et Ifremer Toutes les tortues marines, 39 tortues vertes (Chelonia mydas) et 13 imbriquées (Eretmochelys imbricata), ont été capturées dans la mangrove. Chaque tortue a été marquée par une bague Monel métallique et photo-identifiée. Les tortues vertes rencontrées dans la mangrove étaient toutes des immatures (entre 3 et 10 ans) dont la taille de la carapace (longueur curviligne) varie entre 39 et 68 cm. Les observations réalisées sur le terrain semblent indiquer que les tortues vertes immatures rentrent dans la mangrove en début de marée montante pour en ressortir à la marée descendante. Elles se nourrissent essentiellement de phanérogames marines (il s agit de plantes à fleurs adaptées à la vie marine) qui tapissent les fonds sableux et sablo-vaseux de la mangrove. Certains individus restent cependant bloqués à marée basse dans les méandres de cet habitat et attendent que le niveau de l eau remonte pour circuler. Bien que la mangrove représente un habitat abritant les tortues immatures de leurs principaux prédateurs, 3 tortues sur les 39 capturées présentaient des marques franches d attaque par des requins. Il est probable que ces agressions aient lieu durant la marée basse, sur le tombant de l île, mais l observation d un requin bouledogue de 2m 50 en chasse dans le lagon intérieur à marée haute, montre que ces prédateurs font des incursions dans la mangrove. L abondance de cette espèce à ce stade de maturité révèle que la mangrove d Europa est un habitat de développement privilégié pour cette espèce. Il est probable que la population présente dans cette mangrove soit de plusieurs centaines d individus. Les prélèvements génétiques effectués durant cette mission vont permettre d apporter des éléments importants pour déterminer leur origine. La prospection de la mangrove d Europa en canoë a permis de découvrir une zone de résurgence des eaux externes dans la mangrove. Cette zone, profondément enfoncée dans la mangrove, présente un écosystème marin proche de celui du lagon externe d Europa, avec la présence d espèces de poissons et de coraux typiques de platiers coralliens tropicaux. La prospection de cette zone a permis de mettre en évidence la présence inattendue et très localisée de tortues imbriquées dont la longueur curviligne de la carapace varie entre 33 et 73 cm. Ces tortues restent dans un périmètre relativement restreint autour de la résurgence et un grand nombre d entre elles se reposent directement dans les failles de celle-ci. Les individus capturés présentent une imposante corpulence, signe de la richesse de nourriture dans la zone. Ces imbriquées ont été observées se nourrissant d anémones de mer, très abondantes autour de la résurgence, et absente du reste de la mangrove.

8 La population de tortues imbriquées présente dans cette zone restreinte de la mangrove a été estimée à une trentaine d individus. Les imbriquées également présentes sur le tombant d Europa, n ont pas été observées dans le reste de la mangrove. Les analyses génétiques sont en cours et permettront de déterminer l origine de ces tortues. La présence de phanérogames marines dans la mangrove fait de cette zone un habitat privilégié pour le développement des tortues vertes immatures. Bilan du programme «hydraires», laboratoire Ecomar Il n existait aucun inventaire publié des espèces d hydraires de l île d Europa. Cependant des échantillons y ont déjà été récoltés en 1972 par Pierre Vasseur, spécialiste de la faune corallienne cryptique et en 2002 par l ARVAM dans le cadre du programme COSURECO (IFRECOR). La compilation de ces données a permis d établir avant le départ en mission une liste préliminaire de 33 espèces qui provenaient essentiellement de la pente externe (Anse Gabriel). Il s agissait lors de cette mission d explorer les différents biotopes accessibles à marée basse en effectuant quelques stations sur la côte d Europa et de Bassas da India et d effectuer un inventaire des espèces. Suite à cette mission, la richesse spécifique d Europa concernant les hydraires a été multipliée par deux, le premier inventaire pour Bassas da India a été constitué, et des informations sur la distribution des espèces ont été récoltées. Ces résultats permettront d effectuer des comparaisons avec les autres îles du canal du Mozambique. Comme les autres îles Eparses, Europa est une île particulièrement intéressante par son isolement et la faible pression anthropique qui s y exerce. C est aussi une île-laboratoire aux potentialités très importantes par les conditions écologiques variées que l on y trouve, en mer comme sur terre, et par sa position géographique et latitudinale. Bilan du programme «végétaux», Conservatoire botanique national de Mascarin Au cours de la mission, 79 espèces de plantes vasculaires (végétaux supérieurs à tige, racines et feuilles), ont été observées sur l'île d'europa, dont 30 espèces nouvelles pour l'île. Parmi ces 30 espèces nouvelles, dont l'étude sera affinée ultérieurement, on peut d'ores et déjà signaler : - deux plantes des marais salés littoraux de l'ouest de l'océan Indien, - les deux premières fougères de l'île, - deux plantes littorales, non signalées encore à Europa, - un lot important de seize plantes introduites et plus ou moins naturalisées, notamment aux abords du camp et sur la piste d'aviation, - deux plantes qui semblent avoir été confondues antérieurement avec d autres espèces probablement absentes de l'île, - des populations d'eragrostis La flore exotique apparaît également beaucoup plus diversifiée que ce qui avait été indiqué jusque-là (18 exotiques nouvelles) et représente avec 43 espèces au total, la moitié de la flore d'europa. Liée presque exclusivement à des habitats anthropiques, elle démontre un processus d'apport croissant avec le volume d'échanges de biens et de personnes (la flore des pistes d'atterrissage de la Grande Glorieuse et d'europa est similaire) et reste une préoccupation en terme d'invasions végétales potentielles Une première constatation d'ensemble est la grande diversité de végétation d'europa et, ce, malgré la très faible diversité d'espèces, corroborant les faits similaires observés aux Glorieuses. Globalement, l'ensemble des systèmes de végétation d'europa depuis les mangroves lagunaires jusqu'aux forêts basses d euphorbes développées sur le plateau récifal fossile est bien préservé et représentatif d'un jeune atoll de l'ouest de l'océan Indien. Sa végétation traduit par ailleurs de manière exemplaire et didactique les moindres variations de salinité, d'hydromorphie, de texture des sols. Il est probable que de telles continuités écologiques soient devenues rares, voire exceptionnelles dans l'océan Indien occidental en raison de l'exploitation des littoraux

9 (pâturage, salines, urbanisation, etc.). Europa est par conséquent un véritable laboratoire pour l'étude de l'évolution naturelle d'un atoll et de l écologie des communautés végétales. 2. Film «La mangrove mystérieuse» Le film a été réalisé par Thierry Portafaix, Serge Montagnan et Emmanuel Pons du centre multimédia de l Université Ils travaillent avec Kélonia et Ifremer depuis 2004 sur les travaux de recherche sur les tortues marines dans l'océan Indien. Commandé par Kelonia dans le cadre de ses actions de vulgarisation des résultats de la recherche, le film suit les scientifiques tout au long d une mission organisée en mai Les cinéastes ont accompagné chaque équipe aux quatre coins de l île et montrent l intérêt des missions pluridisciplinaires pour une meilleure connaissance et compréhension des écosystèmes si particuliers présents sur Europa, donnant une idée plus générale de la faune et de la flore de cet îlot sauvage. Notamment la mangrove exceptionnelle qui couvre 1/5 ème de l île, au cœur de laquelle des conditions hydrologiques spécifiques ont créé un oasis pour les tortues imbriquées. Le film de 26 mn sera présenté en exclusivité sur Kelonia à partir du 9 août 2007.

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