RÉFÉRENTIEL INTERRÉGIONAL SARCOME RETROPERITONEAL

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RÉFÉRENTIEL INTERRÉGIONAL SARCOME RETROPERITONEAL"

Transcription

1 RÉFÉRENTIEL INTERRÉGIONAL SARCOME RETROPERITONEAL 1/21

2 1. Introduction Editorial L élaboration de ces référentiels sur les sarcomes des tissus mous de l adulte commence par un constat : la difficulté de prendre en charge les patients concernés par cette pathologie rare (3000 à 4000 nouveaux cas par an). Elle se présente sous des formes multiples, en termes d histologie et de siège anatomique, faisant de chaque cas une situation presque unique. Il est clairement reconnu l absolue nécessité de discuter de la prise en charge des sarcomes au sein de réunions multidisciplinaires bien identifiées dans chaque région. Les médecins spécialistes sont des anatomopathologistes, des radiologues, des chirurgiens, des oncologues médicaux et radiothérapeutes, déjà bien informés sur cette pathologie. Le pronostic vital et fonctionnel des patients dépend principalement des décisions initiales. Et la simple connaissance des référentiels nationaux (datant de 2006) et des recommandations internationales ne suffisent pas pour optimiser/améliorer nos pratiques. Il est nécessaire d impliquer les professionnels de santé dans les démarches d élaboration et de diffusion des référentiels. C est pourquoi, il a été décidé de réunir les professionnels de santé de l inter-région Grand-Est dès Voici le fruit d un travail collaboratif de 2 ans abordant les chapitres suivants : Contexte ; Procédures diagnostiques et bilan préthérapeutique ; Prise en charge des sarcomes des tissus mous des membres ; Sarcomes rétropéritonéaux. Merci aux membres des groupes de travail, du comité d organisation et du comité scientifique. Bonne lecture! Dr Sylvain Causeret Dr Loïc Chaigneau 2/21

3 Comité d'organisation Alsace Bourgogne Franche-Comté Lorraine - François-Denis DRUART - Agnès SOUDRY-FAURE - Gilles NALLET - Isabelle KLEIN - Fabienne BOESCHLIN - Stéphanie CASTRO - Emilie BEY - Sabine BERNARD - Stéphanie JAEGGY - Sophie TEPER - Carène QUERRY - Véronique BLOCK - Frédéric LEMANCEAU Comité scientifique Alsace Bourgogne Franche-Comté Lorraine - Dr Jean-Emmanuel KURTZ - Dr Sylvain CAUSERET - Dr Loic CHAIGNEAU - Dr Maria RIOS - Dr Nicolas ISAMBERT - Dr Elsa KALBACHER - Dr Jean-Luc VERHAEGHE Rédacteur Alsace Bourgogne Franche-Comté Lorraine - Dr Jean-Emmanuel KURTZ - Pr Emmanuel BAULOT - Dr Sébastien AUBRY - Pr Ahmet AYAV - Dr Sylvain CAUSERET - Dr Benoït BARBIER BRION - Dr Véronique BECKENDORF - Dr Céline CHARON-BARRA - Dr Loic CHAIGNEAU - Dr Valérie BERNIER-CHASTAGNER - Dr Françoise COLIN - Dr Delphine DELROEUX - Pr Alain BLUM - Dr France GUY - Dr Julien HACQUARD - Pr Laurent BRESLER - Dr Sylvaine FEUTRAY - Dr Christelle PEYRON - Pr Ivan KRAKOWSKI - Dr Nicolas ISAMBERT - Dr Elsa KALBACHER - Dr Agnès LEROUX - Dr Etienne MARTIN - Pr Julien PAUCHOT - Pr Frédéric MARCHAL - Dr Gilles TRUC - Dr Stéphanie SERVAGI-VERNAT - Dr Guillaume OLDRINI - Pr Séverine VALMARY-DEGANO - Dr Mihai LEVITCHI - Dr Maria RIOS - Pr François SIRVEAUX - Dr Jean-Luc VERHAEGHE - Dr Guillaume VOGIN 3/21

4 2. Contexte 2.1. Epidémiologie Objectifs de ce référentiel Champ d application Utilisateurs cibles Information du patient Définitions Avertissement Réunions de Concertation Pluridisciplinaires (RCP) /21

5 2.1. Epidémiologie L incidence estimée des sarcomes des tissus mous (STM) est de 6 à 8 nouveaux cas par an pour habitants soit 3000 à 4000 nouveaux cas par an en France. Un STM peut se développer dans toutes les régions du corps. Les membres représentent 65% des localisations (50% au niveau des membres inférieurs et 15% au niveau des membres supérieurs) Les sarcomes ne représentent qu une faible partie des tumeurs des parties molles (1/200) mais la proportion malin/bénin est de 1/7 pour les tumeurs profondes de 5 cm ou plus. Les étapes précoces de la prise en charge des STM sont essentielles, car elles retentissent directement sur les séquelles fonctionnelles et la survie des patients. Il est donc essentiel de penser très précocement au diagnostic de STM. Une prise en charge multidisciplinaire est nécessaire dans tous les cas. Elle fait intervenir les radiologues, les anatomopathologistes, les chirurgiens, les radiothérapeutes et les oncologues médicaux. S agissant de tumeurs rares, de diagnostic et de traitement potentiellement difficiles, sous l égide de l INCA il a été mis en place depuis 2010 sur le territoire national un réseau clinique et pathologique constitué de centres référents définis : Le réseau clinique NETSARC dont les centres de la région Grand Est sont : Besançon, Dijon, Nancy, Reims, Strasbourg Le réseau pathologie RRePS (Réseau de Référence en Pathologie des Sarcomes des tissus mous et des viscères) dont les centres de la Région Grand Est sont : Dijon, Nancy, Strasbourg Ces réseaux sont complétés pour la pathologie osseuse du réseau RESOS «Selon les recommandations de l OMS 2013, il est préconisé que les modalités de la prise en charge de ces lésions soient discutées dans des centres spécialisés. En France, vous trouverez la liste des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) à l adresse suivante 5/21

6 2.2. Objectifs de ce référentiel L objectif de ce référentiel est d homogénéiser et de diffuser les pratiques de prise en charge des patients atteints de sarcomes des tissus mous dans les différents établissements de la région. Il existe, au niveau national, des recommandations de pratiques établies après analyse de la littérature et qui reposent en grande partie sur les résultats validés de la recherche clinique : Standards Options et Recommandations de la Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer. L existence de ces recommandations est aujourd hui connue de la majorité des médecins ayant des activités en cancérologie des sarcomes. Il est cependant établi que la simple diffusion des recommandations ne suffit pas pour améliorer les pratiques et qu'un moyen efficace pour augmenter l adhésion aux recommandations est d impliquer les professionnels de santé dans la démarche d élaboration et/ou d adaptation des recommandations au niveau régional et de les diffuser activement Champ d application Ce référentiel concerne : la prise en charge initiale des patients adultes atteints de sarcomes des tissus mous l ensemble des étapes de cette prise en charge : - diagnostic (Cf référentiel prise en charge diagnostique - bilan pré-thérapeutique, - traitement chirurgical, - traitement adjuvant et neoadjuvant 2.4. Utilisateurs cibles Tout praticien impliqué dans la prise en charge des patients : médecin traitant, chirurgien, anatomopathologiste, radiologue, radiothérapeute, oncologue médical Information du patient Dans le cadre de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et en déclinaison de la structuration de l offre de soins en cancérologie depuis 2009, le patient doit être informé : du nom du ou des médecin(s) référent(s), du passage de son dossier en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire, d une proposition de plan personnalisé de soins (PPS) 6/21

7 2.6. Définitions Les termes suivants sont utilisés dans le référentiel et sont inspirés des Standards, Options et Recommandations de Unicancer et de la Haute Autorité de Santé : Standards : méthodes pour lesquelles les résultats sont connus, et qui sont considérées comme bénéfiques, inappropriées ou nuisibles, à l'unanimité. Ils sont l équivalent d indications ou contreindications absolues. Options : méthodes pour lesquelles les résultats sont connus, et qui sont considérées comme bénéfiques, inappropriées ou nuisibles, par la majorité. Elles sont l équivalent d indications ou contreindications relatives. Consensus régionaux : recommandations régionales résultant d une validation régionale. Le niveau de preuve est fonction du type et de la qualité des études disponibles ainsi que de la cohérence ou non de leurs résultats ; il est explicitement spécifié en utilisant la classification suivant : niveau A : il existe une (des) méta-analyse(s) «de bonne qualité» ou plusieurs essais randomisés «de bonne qualité» dont les résultats sont cohérents, niveau B : il existe des preuves «de qualité correcte» : essais randomisés (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2). Les résultats de ces études sont cohérents dans l'ensemble, niveau C : les études disponibles sont critiquables d un point de vue méthodologique ou leurs résultats ne sont pas cohérents dans l'ensemble, niveau D : il n'existe pas de données ou seulement des séries de cas, accord d experts : il n'existe pas de données pour la méthode concernée mais l ensemble des experts est unanime Avertissement Les informations contenues dans ce référentiel constituent des options que vous devez apprécier, sous votre responsabilité, en fonction de l'état pathologique de votre patient. En effet, l'utilisation de ces informations s'effectue sur le fondement des principes déontologiques fondamentaux d'indépendance et d'exercice personnel de la médecine. Les recommandations ont été élaborées par des professionnels de santé sur la base de leur expertise, de l'état des connaissances scientifiques au moment de leur rédaction, et de la rigueur qui président à l'élaboration de tout référentiel médical. Toutefois, compte tenu de l'évolution de la recherche et de la pratique médicale, il ne peut être exclu qu'au moment où vous prenez connaissance de ce référentiel et où vous décidez de l'utiliser dans le cadre de votre pratique médicale, les données soient incomplètes, obsolètes ou inexactes le temps qu il soit mis a jour. 7/21

8 2.8. Réunions de Concertation Pluridisciplinaires (RCP) La prise en charge diagnostique et thérapeutique est discutée par un comité pluridisciplinaire en préalable à tout traitement (accord d experts). La discussion de prise en charge devrait impliquer un centre de référence régional du réseau NETSARC Le patient doit être averti que son dossier sera discuté par un comité multidisciplinaire (comprenant au minimum un oncologue médical, un chirurgien, un oncologue radiothérapeute, un pathologiste et un radiologue). Après la concertation, le plan personnalisé de soins (PPS) qui sera mis en place doit être soumis de manière détaillée au patient. 8/21

9 5. Sarcomes rétropéritonéaux 5.1. Généralités Bilan Traitement des formes localisées Chirurgie Radiothérapie Chimiothérapie Traitement des formes métastatiques Surveillance /21

10 5.1. Généralités Tumeurs rares, parfois d'allure faussement bénigne et de pronostic sévère Toute tumeur rétropéritonéale doit être considérée comme suspecte de sarcome des parties molles. Stratégie diagnostique et thérapeutique complexe, définie et appliquée de préférence en centre expert. La qualité de la prise en charge conditionne le pronostic. Les bonnes pratiques nécessitent : une prise en charge spécifique en SHS dès la suspicion diagnostique * et avant la biopsie (Voir le référentiel Rachis osseux et son contenu : CAT face à une anomalie clinique ou radiologique). des médecins et équipes soignantes très expérimentés une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) à chaque étape y compris avant la biopsie une inclusion recommandée dans des protocoles contrôlés. une imagerie en coupe préopératoire. La prise en charge et notamment le premier geste chirurgical conditionnent le contrôle tumoral 5.2. Bilan Bilan initial Il s'effectue avant le diagnostic histologique. Toute tumeur rétropéritonéale doit être considérée comme suspecte de sarcome des parties molles. Si une tumeur du rétropéritoine est suspectée, le diagnostic histologique doit être posé par microbiopsie. Les modalités de la biopsie (microbiopsie radioguidée) doivent faire l'objet d'une discussion préalable en RCP. Un des prélèvements doit être adressé à l'état frais au laboratoire d'anatomie pathologique pour envisager une congélation en fonction de l'abondance de matériel biopsique (tout matériel tumoral en cas de suspicion de sarcome doit être congelée : recommandation INCa depuis 2006). 10/21

11 Les prélèvements et l'ensemble des renseignements clinico-radiologiques sont nécessaires à l'anatomopathologiste pour poser un diagnostic. Cette pratique évite la mise en oeuvre d'une stratégie inappropriée en cas de localisation rétropéritonéale de tumeur germinale ou de lymphome. Bilan complémentaire Il s'effectue après le bilan initial et la biopsie radioguidée planifiée en RCP 5.3. Traitement des formes localisées 11/21

12 Chirurgie Sarcome rétropéritonéal non métastatique de l adulte diagnostiqué histologiquement après bilan d extension loco-régional et général Chirurgie monobloc complète possible d emblée? Non Oui Chimiothérapie Chirurgie Radiothérapie Chirurgie possible? Non Oui Sarcome rétropéritonéal avancé ou métastatique de l adulte Chirurgie suite Chirurgie Exérèse marginale ou en zone tumorale R1 ou exérèse large non fragmentée? Non Oui Marges non saines = R2 = Marges R0-R1 Option : radiothérapie Option : chimiothérapie Surveillance 12/21

13 Marges non saines Marges non saines = R2 Nouvelle chirurgie possible? Non Sarcome rétropéritonéal avancé ou métastatique de l adulte Oui Chirurgie Option : radiothérapie Option : chimiothérapie Surveillance Principes de la chirurgie des sarcomes du rétropéritoïne Pré-requis Disposer d'un bilan d'imagerie anatomique préopératoire, d'un diagnostic histologique et définir une stratégie pluridisciplinaire d'exérèse élargie souvent pluriorgane (rein, côlon, psoas...). L'objectif est l'exérèse large non-fragmentée in sano, par voie abdominale transpéritonéale au besoin avec refent transversal. Il faut privilégier la concertation anatomopathologique postopératoire (R0) des repères placés sur la pièce opératoire. La pièce opératoire est adressée immédiatement fraîche, stérile, orientée, à un laboratoire d'anatomopathologie préalablement informé. Le délai de congélation et de fixation réalisées au laboratoire d'anatomopathologie doit être le plus court possible (<30 min). Le compte-rendu opératoire mentionne : la topographie tumorale et les éléments limitants, les organes réséqués avec leur niveau de section, les zones marquées de clip (la pose de clip est utile, notamment quand une radiothérapie post-opératoire va être discutée), si la tumeur a été vue ou non au cours de l'intervention ainsi qu'une effraction tumorale éventuelle. 13/21

14 Techniques chirurgicales curatives (= exérèse R0) L'exérèse large vise à obtenir une marge saine de toute part, au-delà du sarcome. Elle emporte souvent le rein homolatéral dans sa totalité et le ou les organes de proximité de façon partielle tels que le côlon, le muscle psoas, les vaisseaux...elle ne découvre pas la tumeur en cours d'exérèse. C'est une exérèse d'objectif R0. L'exérèse fragmentée d'une tumeur rétropéritonéale doit être proscrite, elle conduit à une récidive. La pseudo capsule qui entoure le sarcome est constituée d'un front de cellules tumorales densifiées, qui ne constitue pas le bon plan de clivage. Le risque de sarcomatose croît avec le nombre de récidives et avec l'ouverture de la pièce en peropératoire. Références : Technical considerations in surgery for retroperitoneal sarcomas: position paper from E-Surge, a master class in sarcoma surgery, and EORTC-STBSG. Bonvalot S, Raut CP, Pollock RE, Rutkowski P, Strauss DC, Hayes AJ, Van Coevorden F, Fiore M, Stoeckle E, Hohenberger P, Gronchi A. Ann Surg Oncol Sep;19(9): Radiothérapie Indication de la radiothérapie adjuvante En règle générale, la radiothérapie est difficilement réalisable en raison du gros volume tumoral et de la proximité d'organes à risques. Elle peut être envisagée avec les nouvelles techniques d'irradiation (tomothérapie ou rapiarc) et doit être discutée en RCP. La radiothérapie postopératoire apporte un bénéfice sur la survie sans récidive mais pas sur la survie globale. La radiothérapie peut être discutée en cas de tumeur bien limitée et de haut grade. Sa place en pré ou post-opératoire dans la stratégie de traitement doit être discutée en RCP. Le recours à une radiothérapie conformationelle avec modulation d'intensité doit être favorisé. Les inclusions dans les essais thérapeutiques doivent être privilégiées Référence : Effect of radiation therapy on survival in surgically resected retroperitoneal sarcoma : a propensity score-adjusted SEER analysis. Choi AH, Barnholtz-Sloan JS, Kim JA. Ann Oncol. 2012;23: ( y%20on%20survival%20in%20surgically%20resected%20retroperitoneal%20sarcoma%20%3a%20a%20pro pensity%20score- adjusted%20seer%20analysis.) 14/21

15 Chimiothérapie Indication de la chimiothérapie adjuvante Dans le cadre de la recherche clinique. Réservée à certains sarcomes de grade histopronostique élevé ou d'exérèse partielle, elle sera discutée en RCP. Chimiothérapie à base d'adriamycine ± ifosfamide Traitement des formes métastatiques De préférence, dans le cadre d'un essai thérapeutique. Drogues de référence : adriamycine, ifosfamide, trabectidine et pazopanib Exérèse des métastases métachrones, à discuter si possible Surveillance En phase de rémission, la surveillance des sarcomes rétropéritoïne chez l'adulte consiste en : Examens 1 ère année 2 ème à 5 ème année 5 ème à 10 ème année Examen clinique 4 mois 6 mois 12 mois TDM thoracique abdominal et 4 mois 6 mois 12 mois pelvien injecté * Ne pas oublier la surveillance des toxicités selon protocole et âge * selon risque et possibilités de chirurgie de rattrapage 15/21

16 6. ANNEXE Annexe 1 : Classification TNM pour les sarcomes Annexe 2 : Comparaison de différentes classifications TNM Annexe 3 : Grading histopronostic des STM de la FNCLCC Annexe 4 : Etudes thérapeutiques /21

17 Annexe 1 : Classification TNM pour les sarcomes Edge SB, Byrd DR, Compton CC et al.ajcc Cancer Staging Manual TNM. 7th ed. New York: Springer 2010 T X T0 T Tumeur primitive non évaluable Tumeur primitive non retrouvée T1 Tumeur < 5 cm dans son plus grand diamètre T1a Tumeur superficielle T1b Tumeur profonde T2 Tumeur 5 cm dans son plus grand diamètre T2a Tumeur superficielle, qui respecte le fascia superficiel T2b Tumeur profonde, qui atteint le fascia superficiel ou s étend au-delà N N0 Absence de ganglion envahi N1 Envahissement ganglionnaire M M0 Absence de métastase M1 Métastase à distance Stades pronostiques : Stade IA T1a N0 M0 G1,GX T1b N0 M0 G1,GX Stade IB T2a N0 M0 G1,GX T2b N0 M0 G1,GX Stade IIA T1a N0 M0 G2,G3 T1b N0 M0 G2,G3 Stade IIB T2a N0 M0 G2 T2b N0 M0 G2 Stade III T2a N0 M0 G3 T2b N0 M0 G3 Tout T N1 M0 tout G Stade IV tout T tout N M1 tout G 17/21

18 Annexe 2 : Comparaison de différentes classifications TNM BOVALOT S. Sarcome des tissus mous de l'adulte, État des lieux avril P 8 18/21

19 Annexe 3 : Grading histopronostic des STM de la FNCLCC Proposé par la Fédéraration Nationale des Centres de Lutte contre le Cancer (FNCLCC). Trois grades sont calculés en additionnant les différents scores. Différenciation tumorale : Score 1 : sarcomes ressemblant à un tissu adulte normal (ex: liposarcome bien différencié) Score 2 : sarcomes pour lesquels le diagnostic histologique est certain (ex : liposarcome myxoïde) Score 3 : sarcomes embryonnaires, synovialosarcomes, sarcomes épithélioïdes, à cellules claires, alvéolaires des parties molles, sarcomes indifférenciés et sarcomes pour lesquels le type histologique est incertain. Index mitotique (surface du champ : 0,174 mm2) : Score 1 : 0 à 9 mitoses pour 10 HPF (pour 10 champs à l'objectif X 40) Score 2 : 10 à 19 mitoses pour 10 HPF Score 3 : Plus de 19 mitoses pour 10 HPF Nécrose tumorale : Score 0 : Absence de nécrose Score 1 : < 50 % de nécrose tumorale Score 2 : > 50 % de nécrose tumorale Grade 1 : somme des scores = 2-3 (risque métastatique faible) Grade 2 : somme des scores = 4-5 (risque métastatique réel) Grade 3 : somme des scores = 6-8 (risque métastatique élevé) Le grade d'un sarcome peut se modifier au cours de l'évolution 19/21

20 Annexe 4 : Etudes thérapeutiques ANGIONEXT Etude de phase II multicentrique stratifiée évaluant l efficacité et la toxicité du Sorafenib pour le traitement des angiosarcomes localement avancés ou métastatiques non accessibles à une chirurgie curative ANGIOTAX plus Etude de phase II multicentrique, randomisée et stratifiée évaluant l efficacité du Paclitaxel hebdomadaire seul ou en association au Bevacizumab dans le traitement des angiosarcomes métastatiques ou localement avancés non accessibles à une chirurgie LMS 02 : Etude de phase II multicentrique étudiant l efficacité de la doxorubicine associée à de la trabectidine (Yondelis) en première ligne dans le traitement des léiomyosarcomes métastatiques (utérins ou des tissus mous) et/ou en rechute inopérable (fermé pour le moment pour analyse intermédiaire) LMS 03 : Etude de phase II multicentrique évaluant l efficacité de la Gemcitabine en association avec le Pazopanib en traitement de seconde ligne des léiomyosarcomes utérins ou des tissus mous métastatiques ou en rechute T-DIS 1001 : Phase II randomized trial to evaluate two strategies: continuing versus intermittent (drugholiday) Trabectedin-regimen in patients with advanced soft tissue sarcoma experiencing response or stable disease after the 6th cycle TRUSTS: A phase IIb/III multicenter study comparing the efficacy of TRabectedin administered as a 3-hour or 24-hour infusion to doxorubicin in patients with advanced or metastatic Untreated Soft Tissue Sarcoma (fermé pour le moment pour analyse intermédiaire) TH 302: A Randomized Phase 3, Multicenter, Open Label Study Comparing TH-302 in Combination with Doxorubicin vs doxorubicin Alone in Subjects with Locally Advanced Unresectable or Metastatic Soft Tissue Sarcoma DESMOPAZ Efficacité et tolérance du Pazopanib dans les tumeurs desmoides : essai de phase 2 randomisé SARI: Etude prédictive des sarcomes développés en territoire irradié à partir de la base de données du GSF-GETO.. REGO-SARC-1214 : Essai de phase 2 randomisé, évaluant l activité et la tolérance du régorafénib suite à une chimiothérapie à base d anthracycline, chez des patients ayant un sarcome métastatique des tissus mous PHRC ETOILE : Medical and economical prospective randomized assessment of carbon ions radiotherapy (CIRT) in unresectable or R2-resected sarcomas and cystic adenoid carcinomas. Randomisation : traitement photon/proton standard vs. RT par ions carbone exclusive : 60 Gy(RBE) en 20 fractions et 4 semaines (3Gy(RBE) /fraction, 5 fractions/sem) à Heidelberg (Allemagne) en attente d'ouverture 20/21

21 PHRC SARC08 : Étude de phase III randomisée multicentrique comparant une surveillance à une radiothérapie post- opératoire après exérèse complète avec marges supérieures ou égales à 5 mm d un sarcome des tissus mous des membres EORTC (STRASS) : A phase III randomized study of pre-operative radiotherapy plus surgery versus surgery alone for patients with Retroperitoneal sarcoma (RPS) TOMOREP (PHRC 2008) : Évaluation de l association radiothérapie en tomothérapie hélicoïdale (54 gy) suivie de chirurgie dans les liposarcomes retropéritonéaux Etudes de l EORTC qui devraient prochainement ouvrir - EORTC : Efficacy of aromatase inhibitors in stage III- IV or recurrent endometrial stromal sarcoma: a phase II trial - EORTC Study : A Phase III Randomized Trial of Gemcitabine plus Docetaxel followed by Doxorubicin v. observation for uterus-limited, High Grade Uterine Leiomyosarcoma - EORTC : A randomized phase II study evaluating the role of maintenance therapy with cabozantinib versus placebo in High Grade Uterine Sarcoma (HGUS) after stabilization or response to chemotherapy following surgery or in metastatic first line treatment 21/21

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire J.-F. Geay, I. Ray-Coquard, H. Curé et É. Pujade-Lauraine Pourquoi un traitement de consolidation? Le standard de traitement de première ligne d

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES Approximativement, un tiers de tous les décès dus au cancer sont en relation avec

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

Prise en charge des carcinomes bronchiques selon le stade: le point de vue du chirurgien 1

Prise en charge des carcinomes bronchiques selon le stade: le point de vue du chirurgien 1 Schweiz Med Wochenschr 2000;130:679 83 A. Spiliopoulos, M. de Perrot Unité de thoracique, Département de, Hôpitaux Universitaires de Genève Prise en charge des carcinomes bronchiques selon le stade: le

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer du sein Janvier 2010 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre de

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

Étude sur les délais de prise en charge des cancers du sein et du poumon

Étude sur les délais de prise en charge des cancers du sein et du poumon Delais-Cancer Sein Poumon:32 pages 6/06/12 12:39 Page 1 Mesure 19 SOINS ET VIE DES MALADES Étude sur les délais de prise en charge des cancers du sein et du poumon DANS PLUSIEURS RÉGIONS DE FRANCE EN 2011

Plus en détail

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN) UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:

Plus en détail

Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes. Système

Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes. Système Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes Système Nouvelle norme en résection hystéroscopique Truclear apporte une précision, une clarté et une efficacité sans précédents pour réséquer

Plus en détail

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France. dossier thématique Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées The role of surgery in the era of targeted therapy P. Bigot*, J.C. Bernhard** Points forts» En association avec l immunothérapie,

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements, soins et innovation OCTOBRE 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein in situ COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009 traitements, soins et innovation juin 2009 recommandations professionnelles Cancer de l ovaire traitements adjuvants et de consolidation COLLECTION recommandations & référentiels RECOMMANDATIONS DE PRISE

Plus en détail

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES 1 EPIDEMIOLOGIE 28 000 nouveaux cas/an 4ème rang des cancers Sex ratio 6,1 Mortalité > 27 000/an Âge médian H 67 ans, F 68 ans 2 1 Taux annuel ajusté

Plus en détail

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Référence HCL : Titre de l étude : ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Investigateur Coordonnateur : Méthode. Définition du niveau de risque

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

Pascal Thomas, pour la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire.

Pascal Thomas, pour la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire. e-mémoires de l'académie Nationale de Chirurgie, 2009, 8 (1) : 36-40 36 Recommandations de la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire de pratiques chirurgicales dans le traitement

Plus en détail

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire 12 juin 2014 Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire CONTEXTE ET OBJECTIFS DE l ETUDE : L action 6.2 du plan cancer 3 «conforter l accès aux tests moléculaires» stipule en particulier

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein. OCTOBRE ROSE 2013 La campagne Octobre Rose a pour but d inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein. Une femme sur trois ne se fait pas dépister ou pas de manière

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438 CANCERS DIGESTIFS Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: 38/435 Poster présentations: 87/1438 The TME Trial after a Median Follow-up of 11 Years C. A. Marijnen et Al, Leiden,

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

La nouvelle classification TNM en pratique

La nouvelle classification TNM en pratique La nouvelle classification TNM en pratique Thierry Berghmans Département des Soins Intensifs et Oncologie Thoracique Institut Jules Bordet Bruxelles, Belgique Bases historiques 1946 : Denoix invente le

Plus en détail

Les traitements du cancer du rein

Les traitements du cancer du rein MARS 2013 Les traitements du cancer du rein COLLECTION GUIDES PATIENTS LES REINS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX LES PROFESSIONNELS LA VIE QUOTIDIENNE www.e-cancer.fr

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

PROJET DE RECHERCHE. FSF 91 boulevard de Sébastopol 75002 Paris

PROJET DE RECHERCHE. FSF 91 boulevard de Sébastopol 75002 Paris 2015 PROJET DE RECHERCHE Apport de la fluorescence pour la détection des ganglions sentinelles dans les cancers du sein FLUO-BREAST Praticien Hospitalo-universitaire Chirurgie cancérologique gynécologique

Plus en détail

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France 18F-fluorodéoxyglucose en oncologie. Expérience en Ile de France. 18 F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France H. FOEHRENBACH 1, J. LUMBROSO 2 1 Service Médecine Nucléaire, Hôpital

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE (Diplôme Interuniversitaire National d ) 17/02/2015 avec Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris V et XII, Toulouse et Tours Objectifs : Formation

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

INVESTIGATEUR PRINCIPAL. Pr Alain DEPIERRE. COORDINATION IFCT Franck MORIN. PROMOTEUR C.H.U Besançon

INVESTIGATEUR PRINCIPAL. Pr Alain DEPIERRE. COORDINATION IFCT Franck MORIN. PROMOTEUR C.H.U Besançon Essai thérapeutique randomisé comparant deux schémas de chimiothérapie préopératoire dans les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) de stades cliniques I et II. PROTOCOLE IFCT-0002 INVESTIGATEUR

Plus en détail

GUSTAVE ROUSSY À L ASCO

GUSTAVE ROUSSY À L ASCO GUSTAVE ROUSSY À L COMMUNIQUÉ DE PRESSE 29 MAI 02 JUIN THÉRAPIES CIBLÉES www.gustaveroussy.fr/asco Communiqué de presse Gustave Roussy au 51 e congrès de l American Society of Clinical Oncology THÉRAPIES

Plus en détail

Focus. Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés.

Focus. Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés Focus Juillet 2007 Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes Conception et réalisation

Plus en détail

Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT

Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT ATELIER PROJETS REGIONAUX DEMONSTRATION Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT 1 I. CONTEXTE L Agence Régionale

Plus en détail

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale 25 ans de lutte contre les leucémies et l infarctus du myocarde Fondé en 1987 par le Professeur Philippe Hénon et localisé au sein de l Hôpital du Hasenrain

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Rédaction du Plan d Organisation de la Physique Médicale (POPM)

Rédaction du Plan d Organisation de la Physique Médicale (POPM) G U I D E D E L ' A S N M E D I C A L en collaboration avec SOCIETE FRANÇAISE DE PHYSIQUE MEDICALE Rédaction du Plan d Organisation de la Physique Médicale (POPM) GUIDE Nº 20 Version du 19/04/2013 Préambule

Plus en détail

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat JFR 2007 LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat Xavier Heymans Avocat à la Cour de Bordeaux www.heymans-avocat.com INTRODUCTION Rejet de la fatalité Socialisation du risque Responsabilisation

Plus en détail

DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE

DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE ORGANIGRAMME DES SEMINAIRES Promotion 2013 FORMATION COMPLEMENTAIRE EN MEDECINE POUR LES MEDECINS Pour les enseignants, ces enseignements seront à faire tous les 2 ans 1 - Module

Plus en détail

clinique d un médicament

clinique d un médicament DU Recherche Clinique Calcul du nombre de sujets nécessaires (accent sur les phases III) S. THEZENAS I.C.M. (Ex CRLC Val d Aurelle) Unité de Biostatistiques Phases du développement clinique d un médicament

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

OUTIL D'EVALUATION DU TEMPS ARC / CHEF DE PROJET PROMOTEUR REQUIS POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE V 2.3 DE L OUTIL NOTICE D UTILISATION

OUTIL D'EVALUATION DU TEMPS ARC / CHEF DE PROJET PROMOTEUR REQUIS POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE V 2.3 DE L OUTIL NOTICE D UTILISATION OUTIL D'EVALUATION DU TEMPS ARC / CHEF DE PROJET PROMOTEUR REQUIS POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE V 2.3 DE L OUTIL NOTICE D UTILISATION i) Contexte :... - 2 - ii) But de l outil :... - 2 - iii) Fonctionnement

Plus en détail

LA RADIOTHÉRAPIE DANS LE CANCER DU RECTUM : quand, comment et pourquoi?

LA RADIOTHÉRAPIE DANS LE CANCER DU RECTUM : quand, comment et pourquoi? LA RADIOTHÉRAPIE DANS LE CANCER DU RECTUM : quand, comment et pourquoi? P. Martinive (1), D. Vandaele (2), E. Lennerts (3), M. Polus (2), C. Coimbra (4), L. Kohnen (4), J. Vanderick (1), J. Collignon (5),

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

«Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie*. Ensemble, prenons les cancers de vitesse»

«Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie*. Ensemble, prenons les cancers de vitesse» 16 octobre 2007 C O M M U N I Q U E D E S Y N T H E S E «Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie*. Ensemble, prenons les cancers de vitesse» La nouvelle campagne de l'institut

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES Carcinome hépato-cellulaire : Sans traitement : survie à 5 ans < à 5 % (CHC sur cirrhose) Traitement

Plus en détail

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) :

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : a) b) a) b) DERMATO-VENEREOLOGIE Art. 21 pag. 1 SECTION 9. Dermato-vénéréologie.

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013

Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013 Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013 Sommaire Contexte 5 Objectifs... 5 Champ d application... 5 Utilisateurs cibles... 5 Information du patient... 5 Avertissement...

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du pancréas?

Qu est-ce que le cancer du pancréas? Cancer du pancréas Qu est-ce que le cancer du pancréas? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique

Plus en détail