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1 Série Hygiène et Assainissement Note de terrain Avril 2011 Mise à l échelle du marketing de l assainissement: Expérience du Bénin en milieu rural Cette note décrit l expérience du Bénin dans la mise en œuvre efficace d un programme de marketing de l assainissement adapté au milieu rural africain. Elle contient des informations, des leçons et des innovations utiles aux autres pays africains qui cherchent à développer des programmes de marketing de l assainissement en milieu rural, à promouvoir la demande des ménages et à optimiser les capacités du marché local du secteur privé informel grâce à des produits adaptés aux besoins des consommateurs. Résumé Le marketing de l assainissement constitue une approche durable vers l'utilisation à grande échelle de l assainissement par les ménages. Bien que plusieurs pays africains recourent à la commercialisation de ce service, les succès atteints ne sont pas encore partagés. Au Bénin, la Direction des services d'hygiène et d'assainissement de base au sein du Ministère de la santé a piloté la conception et la mise en œuvre d'un programme très novateur sur le marketing de l assainissement en milieu rural. Au cours des dix-huit premiers mois de son premier cycle de promotion, ce programme, qui a été mis en œuvre à l échelle nationale en 2005, a provoqué un accroissement de 10 points de pourcentage de la couverture de l'assainissement amélioré par rapport au taux de référence de 6,2% sur ménages. En outre, l enquête indique qu un ménage sur dix a déjà achevé la construction alors que 2 à 3 sur dix ménages envisagent ou sont en train de construire une latrine familiale grâce à l accès amélioré aux matériels et aux services. Bien que déjà impressionnants, ces chiffres sous-estiment probablement l'impact de cette intervention de marketing pour des raisons exposées ci-dessous. Cette note décrit l expérience du Bénin dans la mise en œuvre efficace d un programme de marketing de l assainissement adapté au milieu rural africain. Elle contient des informations, des leçons et des innovations utiles aux autres pays africains qui cherchent à développer des programmes de marketing de l assainissement en milieu rural, à promouvoir la demande des ménages et à optimiser les capacités du marché local du secteur privé informel grâce à des produits adaptés aux besoins des consommateurs. Introduction Le marketing de l assainissement constitue une approche de promotion de l'assainissement en faveur des ménages. Elle vise à créer un assainissement durable et efficace en stimulant la demande des ménages en produits et services d'assainissement. Parallèlement, le secteur privé développe et améliorent les produits et les services concernés qui ensemble créent une industrie de l'assainissement durable au niveau local. Le marketing de l assainissement ne bénéficie pas de subvention pour le matériel (par exemple ciment, dalles et superstructure). Il s agit d une approche qui s'appuie essentiellement sur la compréhension des motivations, des préférences et des contraintes des consommateurs dans l'adoption des latrines. L'objectif principal est de développer des interventions qui font la promotion de la chaîne d approvisionnement du secteur privé soucieuse des besoins et des désirs des consommateurs (voir Tableau 1 pour un résumé des principaux éléments). Cette approche s avère la plus durable dans la réponse à la crise de l'assainissement et dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour l'assainissement. 1

2 Tableau 1: Principaux précurseurs et éléments d une approche efficace du marketing de l assainissement Définir une politique d appui et créer un environnement favorable Accroître la demande d'assainissement Promouvoir l'offre du secteur privé en matière de technologies avantageuses et abordables Faciliter le rapprochement entre l'offre et la demande - Utiliser une formulation adaptée dans les principaux documents politiques - Encourager les donateurs à promouvoir des approches axées sur le marché - Promouvoir l appui des autorités locales au marketing de l assainissement - Adopter une loi favorable au financement des besoins d assainissement - Connaître les habitudes des consommateurs et les facteurs de la demande - Concevoir, tester et diffuser des messages de commercialisation en utilisant des moyens de communication efficaces - Sensibiliser la communauté au changement de comportement - Comprendre les dépenses des ménages qui concurrencent les investissements dans l'assainissement - Sensibiliser les consommateurs aux technologies - Identifier et normaliser différentes options de technologies à faible coût (R&D) - Accroître le nombre de prestataires locaux formés/qualifiés - Renforcer les capacités organisationnelles et de commercialisation des prestataires locaux - Approuver/certifier les prestataires de services - Appuyer l'extension des chaînes d'approvisionnement des matériaux de construction et d autres éléments nécessaires - Établir un lien entre les prestataires et les consommateurs - Améliorer la circulation de l'information entre les consommateurs et les fournisseurs - Assurer la qualité / garantie du produit - Accroître le rapport coûtefficacité grâce au renforcement de la concurrence sur le marché Adapté de Outlaw, Jenkins, and Scott, Opportunities for sanitation marketing in Uganda (Les possibilités de marketing de l assainissement en Ouganda). USAID HIP, AED, Washington, DC Le marketing de l assainissement a été appliqué avec succès au Vietnam (Frias, 2005) et les éléments de l'approche [sensibilisation de la communauté au changement de comportement, zéro subvention matérielle et développement des petits entrepreneurs du secteur privé pour fournir l'assainissement des ménages] sont largement responsables du succès enregistré au Lesotho par le programme public d assainissement urbain qui a commencé dans les années 1980 (Pearson, 2002). Le Bénin est le premier pays à avoir développé et expérimenté un programme complet d assainissement en milieu rural qui a adapté le au marketing de l assainissement au contexte du développement rural en Afrique. La présente note partage des informations sur le programme très innovant de promotion du marketing de l assainissement au Bénin, qui est en passe de réaliser latrines familiales améliorées, construites sans subvention matérielle, dans 9 sur 12 départements du pays d'ici la fin de Origines du marketing de l assainissement au Bénin Le programme national de marketing et de promotion de l hygiène et de l assainissement en milieu rural (ci-après dénommé PHA) est mis en œuvre au Bénin par la Direction de l hygiène et de l assainissement de base (DHAB) au sein du ministère de la santé, grâce à l appui considérable du Danemark, de la Hollande et de l Allemagne. Ses débuts se situent en 1996 avec le Projet d appui au développement du secteur de l eau et de l assainissement en milieu rural (PADEAR). Dans le cadre du PADEAR, le gouvernement a commencé à tester une nouvelle méthode de promotion de l assainissement en milieu rural en utilisant la commercialisation sociale afin de promouvoir la demande des ménages et les petits prestataires privés (maçons privés) via le marché. Le PADEAR ( ) était un programme gouvernemental financé par la Banque mondiale et le Danemark afin de mettre en œuvre la nouvelle (1992) stratégie de promotion du secteur d approvisionnement en eau et de l assainissement en milieu rural (NWSSDS). La réalisation de ses objectifs de développement de l approvisionnement 2

3 en l eau et de l assainissement efficace, durable et axé sur la demande était basée sur les quatre principes politiques clés: 1. Décentralisation du processus de prise de décision jusqu au niveau de la communauté (en permettant aux ménages de prendre des décisions éclairées sur l infrastructure de l approvisionnement en eau et l assainissement). 2. Participation de la communauté aux dépenses d investissement initiales et au recouvrement des coûts des infrastructures, les ménages étant responsables de tous les coûts liés aux installations sanitaires. 3. Priorité aux efforts visant à réduire les coûts d investissement et d entretien des technologies. 4. Développement du secteur national et du secteur local privé en tant que premier acteur responsable dans l approvisionnement des biens et des services d eau et d assainissement. La stratégie visait également de répondre au besoin de promouvoir systématiquement l hygiène dans tous les programmes d approvisionnement en eau potable et d assainissement. La campagne de promotion du marketing social a utilisé les media (radio et affiches) ainsi que le contact direct avec les utilisateurs (jeux, compétitions, cadeaux) pour diffuser des messages motivationnels centrés sur les utilisateurs et les avantages non-sanitaires émanant des perceptions des communautés rurales eu égard à l utilité et l importance des latrines. Un groupe de maçons locaux a été formé à la construction de différents modèles de latrines à bas coût. En vue de rendre les latrines plus abordables pour les ménages du monde rural, la technologie des latrines Sanplat a été testée et introduite comme alternative moins chère, à coté de la normalisation des latrines VIP à simple ou double fosse déjà existantes afin d offrir une option technologique à faible coût. La formation de plusieurs maçons dans chaque commune était essentielle afin de générer une compétition au niveau local et garder les prix des latrines compétitifs. L inclusion des maçons ne portait pas seulement sur les méthodes de fabrication, mais également sur les principales techniques de marketing et de vente qui ont permis aux maçons de trouver et commercialiser leurs services aux nouveaux clients. Cette campagne de promotion du marketing social a également promu la disponibilité des services des maçons. Le projet pilote PADEAR a fonctionné pleinement pendant environ 2 ans. Il a atteint son apogée lorsqu un maçon très actif qui avait été formé au marketing social a fait parvenir le message aux ménages locaux. Mise à l échelle D autres donateurs se sont inspirés des principales leçons apprises et des succès du PADEAR sur le marketing des services d assainissement en milieu rural pour expérimenter un modèle basé sur la commercialisation en initiant des projets dans d autres départements, notamment, Alibori, Borgou, Mono, Oueme et Atacora. Ainsi, l Agence danoise d'aide au développement international (DANIDA) a financé, entre 2000 et 2004, des projets pilotes d adaptation pour améliorer la méthode. Il s agissait d activités promotionnelles consignées dans un contact direct et systématique avec les ménages, afin de coordonner l accès au réseau des fournisseurs locaux de latrines, d offrir des conseils techniques indépendants grâce à la supervision des ménages et d affiner les supports IEC (information-éducationcommunications) et de marketing. L affinage des supports IEC allait de pair avec le nouveau système de sensibilisation au porte-à-porte en vue de toucher efficacement un plus grand segment démographique dans les départements d Atlantique et de Zou. Les messages de commercialisation utilisés par le PADEAR et les éléments précédemment utilisés dans la méthode PHAST (Transformation participative de l hygiène et de l assainissement) ont été combinés pour créer un outil de communication participatif basé sur le matériel visuel dans la sensibilisation à l hygiène de base et le marketing social des latrines améliorées en faveur des ménages ou des concessions familiales. Quatre comportements cibles ont été inclus dans l outil de promotion (la présente note se consacre essentiellement à la composante Assainissement): 1. Construction d une latrine assainie 2. Transport, conservation et utilisation de l eau potable améliorée 3. Hygiène domestique générale 4. Lavage des mains avec du savon quand il le faut 3

4 L Encadré n 1 présente le parcours du programme d adaptation et de développement Encadré n 1: Phases intermédiaires du développement du PHA Novembre 2001 mars 2002: Étude sociale Reconnaissant le besoin de mieux comprendre la réalité du monde rural afin d introduire les comportements promues par le programme, une étude sociale a été commanditée. Elle av ait pour objectif de: 1. Explorer les comportements se rapportant à l hygiène, l eau, la défécation et l hygiène de base 2. Définir les moyens participatifs pour améliorer et promouvoir la santé des populations rurales 3. Déterminer les facteurs favorables et défavorables à la promotion et au maintien de bonnes habitudes 4. Identifier les voies de communication utilisées dans les villages 5. Choisir les critères de sélection des volontaires promoteurs de l hygiène L étude a utilisé les méthodes suivantes: randonnées environnementales, observations structurées, interviews individuelles structurées et groupes de discussion dirigés en langue locale. Les résultats ont permis de développer des messages de sensibilisation visuels et clairs à transmettre par le marketing social grâce à des moyens appropriés et des promoteurs d hygiène solides. Juillet novembre 2002 : Élaboration du matériel de promotion Quatre séries de matériel didactique visuel sont nées des recherches effectuées et des messages élaborés sur la méthode participative. Il s agit de dessins successifs utilisés dans la sensibilisation au porte-à-porte et dans les groupes communautaires. Ce matériel a été développé par une agence professionnelle de création professionnelle. Il porte notamment sur: 1. La transmission par voie fécale et orale de maladies hydriques et le «danger» des matières fécales, d après l outil PHAST sur ce sujet 2. La promotion de l eau potable 3. La promotion du lavage des mains avec du savon 4. La promotion des latrines familiales (point central de la présente note de terrain) avec 4 séries de matériel didactique visuel: a. Messages de sensibilisation centrés sur les inconvénients de la défécation à l air libre et les avantages d une latrine b. Conception de latrines à moindre coûts c. Étapes de construction d une latrine Sanplat d. Maintenance et nettoyage des latrines Pour s assurer que ces dessins seront bien compris, il a fallu les tester sur le terrain avant leur reproduction et leur utilisation en milieu rural. Cette expérimentation est essentielle pour assurer le succès de la campagne de promotion. Octobre - décembre 2002: Formation des agents d hygiène et élaboration d un guide de formation Avec la finalisation du matériel de communications, des séries de formation à l intention des agents d hygiène au niveau de la commune ont commencé. Elles étaient animées par des ONG contractés pour former les volontaires à la promotion de l hygiène au niveau du village sous leur supervision en utilisant un manuel de formation élaboré et testé simultanément. Début 2003: Formation des volontaires promoteurs de l hygiène en essai pilote du PHA Une fois les agents sanitaires formés dans l exécution du programme, le recrutement et la formation des promoteurs volontaires d hygiène dans les communautés pilotes a commencé à mi-2004: Volontaires et agents d hygiène exécutent des activités du cycle du PHA dans les villages pilotes Le cycle du PHA de 18 mois est exécuté dans les villages pilotes des départements de Zou et d Atlantique, y compris une étude de référence sur les comportements et la couverture d assainissement entreprise dans le cadre des activités du cycle du PHA. Novembre 2004: Évaluation externe de l expérience et des impacts du PHA pilote Le Projet a contracté une agence du Bénin, CEDA, pour faire l évaluation rigoureuse des impacts. L évaluation a noté une augmentation de 20 points de pourcentage dans la couverture de latrines familiales dans zones pilotes, entre autres, les améliorations dans les pratiques d hygiène et d utilisation de l eau dans les ménages par rapport à l étude de référence. Elle a également souligné la grande importance et l efficacité du matériel visuels et des activités de sensibilisation au porte-à-porte pour encourager les ménages à construire des latrines sans fonds extérieurs. En particulier, les volontaires promoteurs de l hygiène ont noté la grande efficacité de la série de 5 dessins qui présentent les avantages et les inconvénients d une latrine pour amener les ménages à décider de construire une latrine. 4

5 L expansion du PHA utilisant la méthode et le matériel nouvellement affiné et testé a débuté en 2005, avec le lancement des activités du programme dans les départements d Atlantique, Zou, Alibori, Borgou et Collines entre 2005 et Elle visait quatre autres départements et ainsi couvrir 64 communes sur 77 dans 9 des 12 départements du Bénin fin Le volet de marketing du PHA ( ) opère actuellement dans un environnement politique solide. Il combine les enseignements du PADEAR et du PHAST pour livrer un mélange de méthodes de développement en chaine éducationnelles et motivationnelles en matière d hygiène et d assainissement menant les ménages ruraux à adopter l assainissement via la fourniture de services basés sur le marché. Le Tableau 2 présente les activités essentielles menées par le Bénin dans la mise en œuvre réussie du programme d assainissement (voir Tableau 1). Les cinq principaux intervenants dans la réalisation du PHA sont les suivants: 1. Gouvernement (DHAB): Leadership et direction stratégique, développement et fourniture de matériel de sensibilisation et de formation, suivi, évaluation, présentation de rapports et préparation du budget. 2. Administration régionale (SHAB): Agents d hygiène (2 par commune pour la supervision des activités de sensibilisation pendant 18 mois dans 20 localités à la fois) pour assurer: le leadership, le soutien et la formation aux volontaires promoteurs d hygiène et aux maçons locaux ; la collecte des données sur le suivi et l impact du programme; la construction des latrines de qualité. Ils sont appuyés par le personnel de supervision du SHAB auprès du ministère de la santé. 3. Volontaires promoteurs d hygiène (relais communautaires): éducation et sensibilisation sur les latrines au niveau communautaire; suivi de la construction de latrines, changement de comportement en matière d hygiène et progression du cycle (2 Relais, un homme et une femme par communauté). 4. Maçons: Construction de nouveaux modèles normalisés de latrine; sensibilisation au porte à porte sur les services. 5. ONG et animateurs recrutés: Engagés pour compléter le programme là où les capacités gouvernementales sont insuffisantes en assumant les mêmes fonctions qu un agent d'hygiène dans les lieux où ces derniers agents ne sont pas disponibles. Tableau 2: Éléments clés de l approche du Bénin en matière d assainissement en milieu rural Définition d une politique d appui et création d un environnement favorable Accroissement de la demande d'assainissement Offre de technologies avantageuses et abordables - Stratégie et politique nationales qui assure la promotion des prestations du secteur privé qui sont de plus en plus explicites sur une approche de zéro subvention matérielle (élimination des subventions matérielles pour tous, sauf pour les ménages les plus pauvres d'ici fin 2008, les ONG devront également suivre) - Les principaux donateurs (par exemple, hollandais, allemands, danois) appuient le programme et prônent l approche de zéro subvention matérielle (les bailleurs de fonds ont été les moteurs clés qui influent sur la politique de l assainissement) - -Combinaison des messages éducatifs et incitatifs - Éducation à l'hygiène-: PHAST voies de transmission fécale et outil barrières - Messages incitatifs: - -Éviter les serpents - -Éviter l inconfort des brousses - -Respect de la vie privée - -Fierté/position sociale - Éviter les mouches sur la nourriture - Consommation des matériaux d information sur les technologies des latrines (catalogue sur les choix, photos sur les étapes de la construction, prix) - Messages livrés différents niveaux: - Porte-à-porte - Réunions - Sanplat est reconnu comme l alternative la moins chère et la plus avantageuse pour le moment par rapport à la latrine à double fosse disponible actuellement - Formation des maçons afin de développer un réseau local de prestataires - Maçons formés certifié et équipé de moules - Catalogue de modèles de latrines développé et reproduit Rapprochements entre l'offre et la demande - Volontaires promoteurs de l'hygiène-(relais) et agents d'hygiène de l administration locale capables d assurer le lien entre les ménages et les maçons - Agents d hygiène aident les ménages à mettre en place des latrines - Les agents et les volontaires promoteurs d hygiène contrôlent la qualité du travail des maçons - Agents et volontaires promoteurs de l hygiène fournissent des conseils techniques aux ménages 5

6 - Le Ministère des finances et de la santé affectant le budget et révision des descriptions des postes pour soutenir le programme - Nouvelle position du gouvernement et rôle des agents des services d'hygiène créés pour piloter le programme au niveau local Adapté de Outlaw, Jenkins, and Scott, communautaires - Radio- - Simple documents visuels Figure 1 présente brièvement de l'approche. Les détails du volet assainissement sont présentés ci-après. La stratégie utilise un système de volontariat au sein de la communauté (système de sensibilisation volontaire à l'hygiène) pour atteindre les ménages au sein de leurs communautés avec un cycle de 18 mois pour la promotion de l hygiène et de l assainissement qui comporte un module de promotion de l'assainissement et deux réunions communautaires et, plus important, des visites au porte-à-porte. Le module d'assainissement cible les ménages directement avec des conseils, des informations techniques et des messages de sensibilisation afin d encourage et de promouvoir la construction des latrines familiales dans les situations de manque de subvention matérielle. Figure 1: Approche de la promotion de l'hygiène et de l'assainissement(pha) au Bénin Au niveau central, la stratégie est actuellement dirigée par la Direction de l hygiène et de l assainissement de 6

7 base du Ministère de la santé, qui forme «deux agents d hygiène» par commune, qui à leur tour devront former et assurer le suivi des maçons locaux dans la construction de latrines améliorées ainsi que deux volontaires promoteurs de l hygiène par localité (communauté d environ ménages en moyenne) qui de leur côté sont appelés à effectuer les cycles de 18 mois pour la promotion de l hygiène et de l assainissement et la sensibilisation au porte-à-porte au sein de leurs communautés respectives. Ces activités de sensibilisation sont appuyées au niveau local annonces et des émissions radio. Chaque agent d hygiène est responsable du cycle dans 10 localités à la fois, faisant une rotation vers un autre groupe de 10 localités tous les 18 mois. Avant d entamer les activités communautaires, les volontaires promoteurs d hygiène dessinent une carte sur laquelle ils situent chaque ménage dans sa localité respective ainsi que chaque latrine achevée ou en construction (voir exemple à la Figure 2). Comme pour l étude de référence, ces cartes (qui utilisent des dessins pour chaque question posée afin d aider les volontaires à faible niveau d alphabétisation dans la collecte des données) présentent une couverture de référence en latrines et permettent ainsi d assurer un suivi et une évaluation simples mais efficaces. Chaque fois qu une nouvelle construction de latrine commence ou se termine, le volontaire promoteur d hygiène marque sa carte d un signe particulier pour distinguer les ménages visités. A la fin du cycle de 18 mois, une enquête d évaluation est faite pour mesurer les changements dans la couverture en latrines et dans les autres attitudes cibles à l intérieur de la zone d intervention du programme, donnant ainsi un indicateur simple de l impact lors du rassemblement des données avec les agents d hygiène au niveau de la commune. Figure 2: Carte de référence de la communautaire pour l étude de référence, le suivi et l'évaluation du PHA Volontaires et maçons engagés dans la promotion de l'hygiène devant une propriété familiale. Chaque volontaire promoteur d hygiène reçoit un T-Shirt et un paquet de dessins promotionnels pour le motiver et l aider dans son travail de sensibilisation. En mettant en évidence que les messages sanitaires n ont pas réussi à susciter la construction de latrines, ce matériel utilise des dessins expressifs qui montrent les importants avantages perçus par les ménages propriétaires de latrines tels qu exprimés (voir Figure 3) au cours d une étude formative approfondie menée dans les ménages ruraux dans le département de Zou (Jenkins 2004): - Eviter les dangers de la brousse (notamment les serpents) - Eviter de s exposer aux intempéries (surtout la pluie) - Eviter l embarras d être vu en train de déféquer dans la brousse (vie privée) - Prévenir la contamination de la nourriture par les mouches attirées par les matières fécales dans la cour - La fierté de posséder une latrine En outre, tirant parti de l utilisation efficace des dessins muets dans la méthode PHAST, le matériel de promotion compte sur les dessins seulement, évitant ainsi de développer des messages inappropriés pour les personnes à 7

8 faible niveau d alphabétisation. Afin d assurer une bonne compréhension et interprétation des messages et de leur importance, des versions préliminaires ont été testées abondamment dans les communautés rurales et adaptées avant la production finale. Quelques exemples du produit final sont présentés aux Figures 3 et 4. Figure 3: Cinq dessins promotionnels des latrines montrant les désavantages sanitaires (Avec l autorisation de DHAB/Unicef) Après la réunion de lancement des activités de la promotion des latrines au niveau local, les volontaires promoteurs de l hygiène effectuent des visites de maison à maison pour sensibiliser directement les membres de la famille élargie sur les activités de prise de conscience de l hygiène. L on utilise d abord un outil PHAST (voies et barrières de la transmission par voie orale et fécale) suivi par des discussions sur les inconvénients de la défécation en brousse et des autres avantages non-sanitaires des latrines en utilisant les dessins de la Figure 4. Ensuite, ceux qui veulent construire une latrine familiale sont enregistrés sur une liste. Les agents d hygiène signalent que ces visites de ménages sont essentielles pour la réussite du programme et constituent la base des visites de suivi visant à appuyer les ménages grâce à un processus de planification et de construction des latrines. La promotion au niveau local est complétée par des émissions publicitaires sur la radio locale. Lorsque les ménages sont intéressés par la construction de latrines, les volontaires promoteurs d hygiène distribuent le catalogue des options du PHA ainsi que les dessins montrant les étapes de la construction et le matériel nécessaire pour l option la moins chère (voir Figure 4). Une fois que le ménage déclare être prêt à commencer la construction, l agent d hygiène visite le ménage afin de discuter de l emplacement de la latrine et donner les conseils techniques nécessaires. Les maçons sont mis en relation avec les ménages afin de commencer les négociations sur les préférences de conception et le prix. En plus de la formation des volontaires promoteurs de l hygiène, les maçons continuent à bénéficier d une formation afin d assurer une offre suffisante de latrines au niveau local et d acquérir des techniques de commercialisation de base pour appuyer le travail de promotion. Au cours de la formation, les maçons reçoivent une orientation technique permettant de bien choisir l emplacement de la latrine et de construire des latrines traditionnelles avec les matériaux locaux ainsi que la Latrine Sanplat (dalle en dôme non renforcée) introduite sous le programme PADEAR comme étant une alternative plus durable et plus économique par rapport aux modèles VIP rectangulaires à simple ou double fosse mieux connus mais plus onéreux. Ainsi, les maçons sont capables d offrir différentes options technologiques. En outre, ils sont formés pour offrir divers types de superstructures et reçoivent un «catalogue des latrines» qui contient les différentes combinaisons technologique des superstructures ainsi que les avantages et le coût lié à chaque combinaison. 8

9 Figure 4: Dessins utilisés pour décrire les étapes de la construction d une latrine Les matériaux nécessaires pour la construction du dôme 2. le chef de ménage creusant le col de la dalle selon les instructions du maçon 3. le maçon termine le collier de la dalle, le chef de ménage continue à creuser le puits 4. Après la coulée de la dalle, le maçon donne des instructions aux ménages sur le durcissement du béton pendant 21 jours 5. Six personnes sur la dalle durcie pour tester sa force avant de la poser sur la fosse, sous la supervision du promoteur 6. Superstructure en natte de paille 7. Superstructure en ciment 8. Superstructure en boue (Source: Manuel de formation PHA, DHAB) Pendant et après la construction de la latrine, les volontaires promoteurs de l hygiène visitent encore une fois le ménage pour effectuer des tests d assurance de la qualité, offrant ainsi une protection contre les latrines façonnées avec peu de savoir-faire. C est à ce moment qu ils doivent aussi insister sur l importance du nettoyage et de l entretien des latrines, en utilisant des dessins spécifiquement conçus pour appuyer ce travail de communication. Cette combinaison de la promotion des latrines, la formation des maçons, la facilitation technique et l assurance de la qualité est essentielle pour influencer les ménages à différents étapes du processus d installation de latrines. Dans certains cas, les ménages qui n envisagent pas installer une latrine doivent donc en être persuadés alors que dans d autres, les ménages peuvent souhaiter construire une latrine mais ne pas avoir d informations sur les options technologiques appropriées ou n ont pas les possibilités de le faire au niveau local, comme illustré dans l encadré 2. Impact du programme Vers la fin de 2007, le programme national du PHA était opérationnel dans 877 communautés (connues au Bénin sous le nom de Localités), dans 34 communes sur un total de 77 communes, étendus sur 5 départements, lesquels comptent environ habitants, soit près de 10% de la population rurale de chaque département. Un total de 7 9

10 148 nouvelles latrines familiales non-subsidiées avaient été construites dans les communautés inscrites au programme entre début 2006 (date de début des activités sur le terrain) et fin L adhésion a constamment augmenté chaque semestre sur la période, comme indiqué à la Figure 6, Comptant pour une augmentation de 60% du nombre total de latrines améliorées construites en 2007 par rapport aux latrines construites en Au cours de la même période, 177 maçons du secteur informel des communes du PHA ont été formés et certifiés aux normes de construction de latrines Sanplat, et VIP et des latrines à double fosse améliorées qui sont équipées de moules légères et peu coûteuses pour la construction de dalles en dôme non renforcées au domicile des clients. Figure 5: Latrines familiales améliorées récemment construites au cours de la première phase de mise à l'échelle nationale dans 877 communautés de 5 départements du PHA. ENCADRÉ 2: Guérisseur traditionnel, localité de Adjatokpa, commune de Kpomasse Il y a trois ans, cet homme a décidé de construire une latrine- il recevait de nombreux clients qui venaient des zones urbaines et quand ces derniers demandaient d aller aux toilettes, il avait honte de leur montrer la brousse. Certains de ses clients ne sont plus revenus après cette expérience. Conscient du besoin d une latrine, il ne savait pas quelle latrine construire ou comment s'y prendre. Puis, en2006, le PHA a commencé dans son village et il a réussi à obtenir des informations sur les différents types de latrines, les coûts respectifs ainsi que sur comment les construire. Toutefois, même dans ce cas, il a d'abord été prudent, car la conception non renforcée de la dalle du dôme ne semblait pas être assez solide et il a donc attendu. Après un certain temps, deux autres ménages du village ont construit une latrine et il a pu remarquer que ces latrines étaient bonnes. Il a enfin décidé de chercher l aide du maçon pour la construction de sa latrine. Le processus de construction n a pris que sept jours et l'agent d'hygiène a confirmé que sa dalle était de bonne qualité. Une analyse détaillée des données de suivi disponibles sur les trois Départements montre que le rythme de construction de nouvelles latrines chez les communautés adhérant au PHA a connu une augmentation de la couverture en latrines des ménages de 6,2% par rapport à l étude de référence de 16,2% à la fin de Ainsi, à la fin de 2007, au cours de courtes périodes comme 0,5 1,5 années d activités de commercialisation, en moyenne un ménage sur dix des communautés participantes avait achevé la construction entièrement autofinancée d une latrine familiale améliorée et solide grâce au programme de formation de maçons disponibles localement. 10

11 L investissement minimum des ménages pour la construction des latrines privées était estimé à 60 dollars des Etats-Unis. A la fin de 2007, 2 à 3 autres ménages sur les 10 ménages étaient enregistrés parmi sur la liste de ceux qui avaient des plans de construction ou qui avaient entamé la construction. Ces chiffres confirment la capacité du PHA à répliquer sur une large échelle nationale, des résultats similaires à ceux réalisés au cours des projets d expérimentation de l outil de promotion et de la nouvelle approche en (voir Encadré 1). Dans le cas des départements d Atlantique et d Alibori où des données détaillées étaient disponibles pour examiner les variations en termes de couverture, le PHA a enregistré une augmentation de plus de 15% de latrines permanentes en moins de 1,5 année et sans aucune subvention matérielle. Cet impact est semblable à l augmentation de 10-20% réalisé au cours de la phase pilote ( ). Comme illustré à la Figure 6, le PHA a réalisé des succès importants avec l introduction des techniques au niveau national et le taux de construction de latrines le plus élevé a été observé dans les départements de Collines, Alibori et Atlantique, où la moyenne était respectivement de 12,1, 11,2 et 10,6 nouvelles latrines familiales améliorées construites dans chaque communauté adhérente au PHA sur la période Comme constaté plus haut, d autres sont en construction ou en cours de planification. Figure 6: Taux de construction de nouvelles latrines familiales du PHA dans tous les départements et moyenne pour la période Les données détaillées des départements de l Atlantique et l Alibori, où le PHA a particulièrement réussi, montrent des réalisations importantes (Tableau 3). Dans le département d Atlantique, le cycle du PHA a commencé avec 194 communautés ( ménages; population ), dont 9% vivaient en milieu rural en A la fin de 2007, nouvelles latrines familiales ont été construites dans les 194 localités, sans aucune subvention matérielle. Cela représente une augmentation de 363% du nombre de latrines sur le terrain sur une période 18 mois seulement et un accroissement du nombre des latrines des ménages de 4,2% à 15,5%. A Albiori, le PHA a commencé avec 143 communautés ( ménages; population ), dont 10% vivaient en milieu rural en A la fin de 2007, nouvelles latrines familiales ont été construites, soit une augmentation de 328% du nombre de latrines et un accroissement du nombre de latrines des ménages de 6,7% à 22%. Dans le département de Zou, les activités devaient commencer en même temps qu à Atlantique (début 2006). Cependant, les activités ont commencé avec du retard (fin du deuxième semestre de 2007) dans la plupart des 225 communautés visées ( ménages et 11% de la population rurale de Zou). Ajouté aux autres facteurs repris cidessous, cette situation a contribué au taux de construction de latrines, faible mais positif, enregistré dans ce département. 11

12 - La présence de nombreuses organisations qui font la promotion des latrines et qui utilisent des méthodes qui rivalisent avec celles mises en œuvre par le PHA dans les mêmes localités du département de Zou a eu pour résultat des offres de subventionnement directe de la construction des latrines familiales parallèlement à l approche du PHA de zéro subvention matérielle dans certains villages. - Le terrain géologiquement difficile (hautes nappes phréatiques, éboulements de terrain) de certaines zones, pour lesquels DHAB n a pas encore identifié et développé de bons concepts de latrines à moindre coût. - Un manque de dynamisme de certains agents de terrain et lacunes dans la supervision départementale et de leadership au cours de l introduction des techniques. Tableau 3: Changements dans la couverture en latrines dans les localités du PHA dans l Atlantique, Alibori, Zou entre 2006 et 2007 PHA- Indicateurs de couverture en latrines dans le département de l Atlantique Nombre total de latrines % des ménages ayant une latrine* 4,2 7,7 15,5 % des concessions familiales ayant une latrine * 15,3 27,8 55,4 Nombre d utilisateurs par latrine % d'augmentation du nombre de latrines par rapport au chiffre de Référence 182% 363% référence PHA-Indicateurs de couverture en latrines dans le département d Alibori Nombre total de latrines % des ménages ayant une latrine* 6,7 12,5 22,0 % des concessions familiales ayant une latrine * 11,2 19,6 36,7 Nombre d utilisateurs par latrine % d'augmentation du nombre de latrines par rapport au chiffre de Référence 175% 328% référence PHA-Indicateurs de couverture en latrines dans le département de Zou Nombre total de latrines % des ménages ayant une latrine* 7,9 11,1 13,4 % des concessions familiales ayant une latrine * 44,5 51,9 74,8 Nombre d utilisateurs par latrine % d'augmentation du nombre de latrines par rapport au chiffre de Référence 117% 168% référence *Le pourcentage des ménages ayant une latrine et celui des concessions familiales ayant une latrine sont fournis parce qu il y existe en milieu rural au Bénin des familles élargies généralement composées de plusieurs ménages apparentés vivant à l'intérieur d'une même concession (propriété familiale). Le nombre de ménages vivant dans une même concession familiales varie d un à plus de 13. Bien que dans les petites concessions familiales composées de plusieurs ménages apparentés, une latrine par concession familiale peut être considéré comme un «accès». Toutefois, cela est peu susceptible de constituer «un accès adéquat» dans les cas des grandes occupations. La couverture des ménages sous-représente l'accès aux latrines alors que la couverture des concessions familiales la surreprésente. A Zou, 937 nouvelles latrines ont été construites à la fin de 2007, soit une augmentation du nombre de latrines de 7,9% à 13,4% dans les communautés du PHA, avec une moyenne du nombre de personnes par latrine passant de 51 à 30. Les données officielles reprises ci-haut de l introduction initiale sont prometteuses et impressionnantes, mais ne représentent pas suffisamment l impact général du PHA. D abord, elles n incluent pas les ménages qui ont commencé la construction d une latrine mais ne l ont pas encore achevé. Ce nombre pourrait dépasser celui des latrines construites, étant donné la durée que demandent la planification, l organisation et la construction d une latrine. Dans le Bénin rural, beaucoup de ménages creusent le trou de latrine après une récolte, en attendant 12

13 d obtenir plus d argent avec la récolte suivante, avant d installer la dalle, et peuvent même attendre une autre récolte pour construire la superstructure ce qui fait qu une famille peut attendre jusqu à trois ans avant d achever la construction d une latrine une fois commencée. Dans cette perspective, il est important de collecter les données concernant non seulement les latrines construites complètement, mais aussi les latrines encore en construction ainsi que le changement dans le souhait d avoir une latrine. Ces données sont collectées par le personnel du PHA (bien que n apparaissant pas dans l évaluation d impact) grâce au processus de cartographie décrit ci-haut. Dans la commune de Kpomasse en Atlantique par exemple, le cycle de promotion a commencé par 10 communautés en mars 2006 et 10 autres cycles en mai Six cent ménages étaient visés dans ces communautés et en janvier 2007: 54 ménages (9%) avaient construit une nouvelle latrine (améliorée) sans subvention matérielle 100 ménages (17%) avaient commencé (sans achever) la construction d une latrine (constatée par les trous creusés ou l installation de dalles en béton) 175 ménages (29%) avait formulé leur désir de construire une latrine et attendaient un agent de l hygiène pour les aider à déterminer l emplacement de la latrine ou épargnaient encore les fonds nécessaires. Cela suggère que le pourcentage total des latrines des ménages construites dans ces communautés en tant que résultat du cycle promotionnel du PHA atteindra un minimum de 26% (combinaison des pourcentages des latines achevées et des latrines en construction) et probablement plus (comme indiqué dans les demandes exprimées). Cependant, les latrines non achevées dans le cycle du temps ne figurent pas dans ces évaluations d impact. Deux autres considérations indiquent en outre que les données présentées sous-représentent l impact du PHA. D abord, les cartes des volontaires promoteurs de l hygiène couvrent seulement les communautés de la zone d intervention du PHA, d où les données récoltées ne couvrent pas les latrines construites en dehors des communautés suivies par le programme. Or, des maçons locaux bien formés construisent des latrines à l intérieur et à l extérieur de ces zones. Peut-être que certains construisent même plus de latrines à l extérieur qu à l intérieur de la zone d intervention du PHA comme illustré par la communauté de Lo Kossa à Kpomasse. Ici, deux maçons ont reçu la formation. Dans Lo Kossa, ils avaient construit 16 latrines entre mars 2006 et fin 2007, mais avaient déjà construit 45 autres latrines en dehors de cette communauté. Donc, ils avaient construit trois fois plus de latrines à l extérieur de Lo Kossa qu à l intérieur. Si ce modèle se réplique ailleurs, cela veut dire que beaucoup plus de latrines sont construites suite au PHA et les données relatives ne sont pas enregistrées au cours du suivi. Ce phénomène est en rapport avec la théorie de diffusion des innovations, et en particulier ce qu on appelle l effet multiplicateur où au début, un nombre réduit de gens innovateurs et preneurs de risques (appelés «les premiers adoptants») construisent des latrines, mais avec le temps, au vu de toilettes d autres personnes et de leur qualité, les autres personnes construisent aussi (comme le guérisseur traditionnel décrit à l Encadré 2). Avec le temps, un nombre croissant de personnes construisent des latrines dans la zone et l installation devient une réalité moins risquée, plus acceptée et plus souhaitée ; la contagion conduisant vers l appropriation d une toilette s installe et devient la norme sociale. Cela veut dire qu à mesure que le pourcentage de la couverture en latrines augmente dans une zone, le rythme d installation de latrines devrait aussi augmenter, résultant en taux de croissance exponentielle (voir Jenkins 2004). Ainsi, le fait de doubler ou de tripler le nombre de latrines est impressionnant en lui-même, mais la couverture sanitaire est susceptible d augmenter également en dehors des communautés servies par le PHA, et de continuer après la cessation des interventions, car les ménages qui sont en train de construire des latrines les achèveront, et l augmentation du taux de construction pousse les autres à en installer comme si c était une norme sociale. Etant donné le succès actuel du programme, il n est pas surprenant d entendre que le DHAB veut maintenant augmenter le nombre de ses interventions afin de couvrir ménages dans 64 communes au sein de 9 sur les 11 départements que compte le Bénin, pour avoir un pourcentage de croissance en latrines 10 points dans les zones d intervention du PHA, cible qui devrait être facilement atteinte et même dépassée à cause des effets multiplicateurs s étendant au-delà du cycle d exécution du PHA et des communautés directement suivies. Futurs défis: expérience et perspectives 13

14 La commercialisation rurale au Bénin présente un modèle efficace de promotion de l assainissement à partir duquel d autres pays peuvent tirer des leçons et des inspirations. Celles-ci proviennent des forces du programme béninois, mais aussi de la compréhension de certaines des faiblesses actuelles qui nécessitent d autres développements pour arriver à des résultats plus rapidement. Approvisionnement Bien que le PHA ait créé un outil solide de sensibilisation au niveau local et un modèle de promotion (modèle de volontaires promoteurs de l hygiène) et qu il ait identifié des options de latrines abordables et avantageuses et formé des maçons pour les construire, il existe toujours des contraintes liées à l approvisionnement qui bloquent clairement la construction des latrines pour certains ménages. Au Bénin, le ciment coûte cher (environ 810$EU par sac, et 2 à 4 sacs sont nécessaires pour construire une latrine (selon le modèle), et le ciment est inaccessible en milieu rural. Là où on en trouve, il faut ajouter des frais supplémentaires de transport d un dollar par sac pour les livrer à destination. Ce problème de cherté et de disponibilité doit être abordé pour mieux mettre en contact les clients et les vendeurs de ciment (voir Tableau 1) à travers de nouvelles chaines (améliorées) d approvisionnement afin de maximiser l impact du PHA à l avenir. En outre, de nouveaux concepts de latrines abordables sont nécessaires pour répondre au problème des conditions géologiques difficiles. Choix des communautés L impact du programme dépend de l emplacement. Une approche stratégique doit être adoptée afin d amener les communautés à exprimer leurs besoins. Ainsi afin de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement, les communautés, «facilement gagnantes» (celles qui sont prêtes à saisir les opportunités locales pour entreprendre des activités avec des chances de réussir rapidement) doivent être identifiées et visées avant celles confrontées à de plus grands défis. En particulier, les communautés choisies ne devraient pas se trouver à proximité des zones ayant bénéficié de subventions matérielles. Les évaluations passées montrent clairement que les communautés ayant bénéficié des subventions matérielles n ont pas la volonté de payer pour les latrines à cause de l espoir d en avoir gratuitement ou à très faible coût. Cela a été un des principaux défis rencontrés chez certaines communautés de Zou, et qui est à l origine du faible coût des latrines par rapport à Atlantique, Alibori, et Collines, où ce problème n existe pas. Malgré les possibilités d amélioration pour accroître l impact du programme, le modèle d assainissement du Bénin reste l un des programmes les plus prometteurs couramment utilisés en Afrique et offre des leçons précieuses et des inspirations à suivre pour les programmes d assainissement à l intérieur tout comme à l extérieur du continent africain. Principales leçons L histoire du Bénin montre clairement que le marketing de l assainissement peut réellement fonctionner, surtout dans les régions n ayant pas connu les subventions matérielles. Des éléments importants ont permis la réussite du programme au Bénin: - Leadership et volonté politiques - Recherche formative approfondie pour comprendre les motivations indigènes et les contraintes caractérisant l acquisition des latrines - Importance accordé au matériel promotionnel non-sanitaire, basé sur des dessins - Importance de la promotion au porte-à-porte - Développement du secteur privé pour la réalisation et la promotion des latrines - Zéro subvention matérielle 14

15 Dalle coulée sur place pour un nouveau client par un maçon formé Dalle nouvellement construite. 15

16 Principales références: Cairncross S (2004) The Case for Marketing Sanitation. WSP-AF Field Note Frais J & Mukherjee N (2005) Harnessing Market Power for Sanitation: Private Sector Sanitation Delivery in Vietnam. WSP-EAP Field Note. Heieleri U (2000) Poverty Alleviation as a Business. Swiss Agency for Development and Cooperation. Jenkins MW (2004) Who Buys Latrines, Where and Why? WSP-AF Field Note. Pearson, I (2002) The National Sanitation Programme in Lesotho: How Political Leadership Achieved Long-Term Results. WSP-AF Field Note. Reiff S & Clegbeza G (1999) L expérience PADEAR au Bénin des latrines familiales non-subventionées. Le marketing social et la promotion du petit secteur prive. WSP-AF Field Note. Pour plus d information sur le développement, la mise en œuvre et l impact de la première phase du PADEAR ( ) dans les communautés pilotes des départements de l Atlantique et Zou/Collines voir une note de terrain du Programme WSP (Reiff & Clegbeza, 1999). MISSION du Programme WSP: Aider les pauvres à obtenir un accès abordable, sûr et durable aux services d'eau et d'assainissement. PARTENAIRES DE FINANCEMENT DU WSP: Les donateurs du WSP comprennent l'australie, l'autriche, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, la Fondation Bill & Melinda Gates Foundation, l Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Banque mondiale. PREPARE PAR: Beth Scott, Mimi Jenkins & Gabriel Kpinsoton. REVUE PAR LES PAIRS: Isabel Blackett, Jaqueline Devine, Yolande Coombes, Nat Paynter. PHOTOS PAR: Mimi Jenkins, Beth Scott and Sadok Hidri. A propos des auteurs Beth Scott est une spécialiste en santé publique dans le domaine du Changement des comportements, qui a fait ses études à London School of Hygiene and Tropical Medicine et travaille comme consultante indépendante sur l'hygiène, l'assainissement et les communications sur le changement de comportement et le développement de la promotion axée sur le marché Mimi (Marion) Jenkins est chercheuse au département de génie civil et environnemental à l'université de Californie à Davis et Maître de conférences honoraire en santé environnementale au Centre de l'hygiène du LSHTM qui met l'accent sur l'adoption et le comportement de la demande des consommateurs et les approches basées sur le marché en vue de la livraison des produits et des services améliorés. Gabriel Kpinsoton travaille auprès du ministère de la santé du Bénin et a été responsable de l'élaboration et de la transposition du PHA au Bénin. Clause de non-responsabilité Les rapports du Programme Eau et Assainissement (WSP) sont publiés pour diffuser les résultats des travaux du Programme WSP à la communauté du développement. Certaines sources citées peuvent être des documents non officiels qui ne sont pas facilement disponibles. Les résultats, interprétations et conclusions exprimés dans le présent document sont entièrement ceux de l'auteur et ne sauraient être attribuées à la Banque mondiale ou à ses organisations affiliées, ni aux membres du conseil d'administration de la Banque mondiale ou des gouvernements qu'ils représentent. La Banque mondiale ne garantit pas l'exactitude des données figurant dans le présent ouvrage. 16

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