Introduction. L'enfant : in et fari est «celui qui ne parle pas». Première définition : moyen de communication
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- Adrien Trudeau
- il y a 7 ans
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1 LE LANGAGE
2 Introduction Étymologie : du latin lingua «langue». L'enfant : in et fari est «celui qui ne parle pas». Première définition : moyen de communication Pour transmettre des informations, pensées, sentiments... Pb : le langage est-il le propre de l'homme?
3 1er partie : Le langage est-il le propre de l'homme?
4 a) Quelques cas
5 a) Quelques cas
6 Est-ce que le perroquet parle? Oui et non... Il émet des sons mais il ne comprend pas ce qu'il «dit»... Apprentissage par récompense et renforcement Autre cas : les abeilles Karl von Frisch ( ) Prix Nobel en 1973.
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8 L'abeille utilise-t-elle un langage? Bien entendu! b) Typologie des «signes» Il faut distinguer : - indice - signal fumée-feu cri-danger - symbole balance-justice - signe linguistique signifiant-signifié
9 c) Qu'est-ce qui différencie langage animal et langage humain? Retour sur les abeilles (texte de Benveniste) : 1. «pas de langage sans voix» À nuancer, cf. les sourds-muets. 2. «le message n'appelle aucune réponse» Pas de dialogue. Pas de réaction linguistique.
10 3. Le message ne peut être reproduit. L'abeille ne peut construire un message à partir d'un message. 4. Le message ne porte que sur une donnée. Ajoutons : c'est un langage inné. Différence entre signe, signal, symbole
11 d) Saussure et la linguistique Ferdinand de Saussure ( ) Il est genevois et il est l'auteur d'un Cours de linguistique générale (1916) Thèse : «la langue est un système de signes.»
12 «Le signe linguistique unit non une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique.»
13 Une autre illustration signe Signifiant signifié w + a + z + o Le signe est arbitraire
14 Saussure distingue trois niveaux : Le langage : faculté de pouvoir s'exprimer par des signes, de communiquer. La langue : ensemble de signes utilisés par une communautés, le français, l'arabe... La parole : utilisation concrète des signes dans un contexte par un individu.
15 e) Martinet et la double articulation Première articulation : les monèmes Plus petite unité de sens. Deuxième articulation : les phonèmes Plus petite unité de son. Conséquences : - Système virtuellement illimité. - Possibilité de fonction métalinguistique (?).
16 f) Dernier cas : les singes Sujets controversés... Maîtrise de 350 signes. Combinaison de signes. Transmission de signes. Washoe ( ) chimpanzé Apprentissage du ASL
17 En conclusion : - Un langage essentiellement concret et affectif (alors qu'il est cognitif et référentiel chez l'homme). Hypothèse évolutionniste : - Notre capacité langagière a dû évoluer à partir d'une capacité présente chez nos ancêtres. Tjs et encore un pb de conceptualisation... Ouverture : quel rapport entre pensée et langage?
18 2ème partie : Langage et pensée, quels rapports?
19 a) Le langage conditionne-t-il notre pensée? Deux cas extrêmes : le pirahã et le chinook 1. Le pirahã Daniel Everett
20 Une langue particulière... * Pas de mot pour les nombres * Pas de mot pour les couleurs Dans ces conditions... Peuvent-ils compter? Leur langue limite-t-elle leur pensée?
21 2. Le chinook
22 «On s'est longtemps plu à citer ces langues où les termes manquent, pour exprimer des concepts tels que ceux d'arbre ou d'animal, bien qu'on y trouve tous les mots nécessaires à un inventaire détaillé des espèces et des variétés. Mais, en invoquant ces cas à l'appui d'une prétendue inaptitude des «primitifs» à la pensée abstraite, on omettait d'abord d'autres exemples, qui attestent que la richesse en mots abstraits n'est pas l'apanage des seules langues civilisées. C'est ainsi que le chinook, langue du nord-ouest de l'amérique du Nord, fait usage de mots abstraits pour désigner beaucoup de propriétés ou de qualités des êtres et des choses : «Ce procédé, dit Boas, y est plus fréquent que dans tout autre langage connu de moi.» La proposition : le méchant homme a tué le pauvre enfant, se rend en chinook par : la méchanceté de l'homme a tué la pauvreté de l'enfant [...]» Claude LÉVI-STRAUSS, La pensée sauvage, 1962.
23 Claude Lévi-Strauss ( ), anthropologue et ethnologue français. Un des fondateurs du structuralisme. «le méchant homme a tué le pauvre enfant, se rend en chinook par : la méchanceté de l'homme a tué la pauvreté de l'enfant» Quelle différence y a-t-il entre les deux énoncés? Qu'est-ce que cela peut impliquer?
24 b) L'hypothèse Sapir-Whorf Edward Sapir ( ) et Benjamin Lee Whorf ( ), linguistes et anthropologues. Étude des amérindiens. Relativisme linguistique. «Le langage est façonné par la culture et reflète les activités quotidiennes des individus.» Culture langue pensée
25 c) Hegel Quelle est la thèse de l'auteur? On pense dans les mots. Quel est le rôle du lanage? Il donne forme à la pensée. C'est l'extériorisation de l'interne. Conséquences? Comme chez Descartes : déconsidération de l'animal.
26 d) Récits d'aphasiques Aphasie : mutisme dû à une lésion cérébrale.
27 e) Une tentative de synthèse avec Sartre Reformulez la phrase l Pensée langage «le langage est parlé» une pratique = le langage est l'objet d'une pratique une pensée, une action une liberté (un sujet)
28 Le pratico-inerte = matière ouvrée De praxis (action) Qui n'est plus actif Schéma du partico-inerte : Je action résultat
29 Niveau 1 : Le langage comme structure ou système de signe déjà là. Il s'impose à nous. C'est du pratico-inerte. Niveau 2 : L'homme fait cette structure. L'homme est le maître et l'esclave de sa création.
30 Conclusion George Orwell ( ), écrivain et journaliste anglais.
31 Sur le texte d'orwell 1) Que peut signifier «novlangue» et «ancilangue»? 2) Quel est le but du dictionnaire et de la «novlangue»? 3) Est-ce souhaitable selon vous? 4) Quels liens pouvez-vous faire avec les théories étudiées?
32 Raymond Devos - Parler pour ne rien dire
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