MINISTÈRE DE LA DÉFENSE. Armée de Terre

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1 MINISTÈRE DE LA DÉFENSE Armée de Terre

2 Sommaire éditorial 1 Actu en bref 3 Enjeux dossier 10 SMITer e BSMAT e BSMAT 25 3 e RMAT 29 6 e RMAT 33 La démarche 5S activités à savoir Vie associative 48 Portrait 60 Directeur de publication GBR COQUEBLIN, commandant les écoles militaires de Bourges et l école du Matériel Rédacteur en chef LTN (F) GANZ Conception PAO GSBdD BGA - PAO Impression / Diffusion / Routage EDIACAT ST-ETIENNE Comité de rédaction : GDI GÉRARD (2S), LCL (er) SAINT-MARC (ANAMAT), COL GUGLIELMINOTTI (SMITer), LTN DAVICCO (SIMMT), CDT Alain SIGUIER OSA (2 e RMAT), CNE ROSSI (3 e RMAT), CNE HERNANDEZ OSA (4 e RMAT), CNE DUPUIS OSA (6 e RMAT), CNE CIMETTA OSA (7 e RMAT), CNE TIBOURCE OSA (8 e RMAT), ADJ CLEMENCON (5 e BSMAT), TSEF DENIZOT (12 e BSMAT), CDT PITOIS (13 e BSMAT), CNE PEREIRA-DE-ABREU (15 e BSMAT), CNE DUPONT (CEDIMAT), MAJ FABRE (9 e BSAM). Crédits photos : SIMMT, EMB, SMITer, RMAT (S), BSMAT (S), BMAT (S), SIMu, CEDIMAT, SCAM, SIRPA TERRE, ECPAD, CFT Division Maintenance. Ce numéro de Matériel et Technique est également mis en ligne sur internet à cette adresse : Ainsi que sur le site intranet des écoles militaires de Bourges à cette adresse : Cellule communication des écoles militaires de Bourges Quartier Carnot - BP Bourges Cedex fax :

3 Édito L industrialisation du SMITer GDI Vandenbussche Directeur du Service de la Maintenance Industrielle Terrestre (SMITer) Le besoin d industrialisation du SMI- Ter résulte de la conjugaison de la baisse des effectifs de maintenanciers (-3 900) et du volume des parcs à soutenir, du fait de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) et de l adaptation des capacités de l armée de Terre. Cette baisse conjuguée se traduit par une «surcharge de maintenance» importante à laquelle il faut faire face. Les conditions de l industrialisation du SMITer sont portées par la mise en œuvre de la politique d emploi et de gestion des parcs de l armée de Terre, qui permet d envisager un soutien différé plus important dans les formations du SMITer, ainsi que par la mise en œuvre du projet «maintenance 2010», visant à regrouper et densifier les sites du SMITer et à redistribuer les actes de maintenance entre forces terrestres et formations de maintenance. L industrialisation consiste à rationaliser les activités. Elle met en œuvre les leviers du regroupement des moyens et du bon emploi de nos personnels, au travers de méthodes empruntées au monde de l industrie. Le regroupement franchit une étape importante en 2012, avec le rapatriement des dernières sections détachées. Il se termine en 2014, avec la fermeture de la 15 e BSMAT. De 2010 à 2014, le SMITer passe de près de 70 sites à 30. Dès cet été les regroupements permettent d accélérer le processus d industrialisation engagé. À présent, le bon emploi des personnels constitue l axe principal de poursuite de l industrialisation, au travers de la maîtrise de notre ressource la plus précieuse : le temps. Temps de la préparation opérationnelle du «soldat maintenancier», temps du soutien du «maintenancier soldat». La maîtrise du temps n est pas une fin en soi : elle constitue une condition nécessaire pour projeter en opération des maintenanciers compétents et entraînés, pour donner aux forces terrestres les matériels dont elles ont besoin. Elle est complétée en permanence par l analyse des résultats obtenus en préparation opérationnelle et en maintenance. L industrialisation du SMITer se doit de réaliser la meilleure synthèse possible entre les exigences ou les attendus fixés par l EMAT, la SIMMT ou le CFT : l équilibre entre activités opérationnelles et activités de maintenance, que l EMAT définit dans sa directive au SMITer, pour garantir les intérêts respectifs de la SIMMT et du CFT ; la satisfaction du besoin de maintenance exprimé par la SIMMT sous forme d un contrat de production au SMITer ; la réponse aux standards de préparation opérationnelle définis par le CFT pour les unités qui sont engagées au sein d une composante terrestre. Pour ce faire le SMITer a engagé en interne des démarches nombreuses, pilotées par l état-major, illustrées au travers des articles qui constituent ce dossier : 1

4 Édito L industrialisation du SMITer la maîtrise de son organisation et la satisfaction de ses «donneurs d ordre», au travers une démarche qualité, qui associe les formations et l étatmajor et vise une certification globale du SMITer pour fin 2013 ; la prévision et la mesure des activités de préparation opérationnelle et de maintenance, avec des efforts tout particuliers de programmation, au travers des processus d élaboration de prévisions d activité et des outils de suivi ; la rationalisation des activités techniques de maintenance et d approvisionnement, au travers des démarches de «lean management» et de «5S», de l extension progressive du soutien différé avec la constitution progressive du parc de gestion dynamique ; la rationalisation de la préparation opérationnelle et de la formation militaire, au travers des mutualisations d exercices entre les régiments, les compagnies et les sections, grâce aux réflexions et expérimentations sur l utilisation des capacités du CFIM. En parallèle, le SMITer travaille étroitement avec la SIMMT pour améliorer l efficacité de la «supply chain» du MCO terrestre, grâce à la fluidification des transports des rechanges et des matériels complets, à la définition des processus d acquisition réactive complétant les marchés centraux d approvisionnement. S agissant des travaux propres au SMITer, les régiments et les bases de soutien se sont appropriés ces démarches, les déclinent et s en inspirent localement avec une belle adhésion : le temps de l étonnement et de l interrogation suscité par le «I» industriel du SMITer à sa création est maintenant dépassé! En effet, nos militaires obtiennent d excellents résultats en opération extérieure, nos civils œuvrent au quotidien pour réparer et distribuer les rechanges aux unités en métropole et en opération : le spectre d un SMITer transformé en une version actualisée «des temps modernes» de Charlie Chaplin est écarté. La dynamique «d industrialisation» est réelle, actuellement adaptée à la finalité du soutien des forces terrestres en opération. Elle est permise par un aspect essentiel de la réforme du MCO terrestre : l unicité du commandement, le général directeur du SMITer assume ses responsabilités sur toute l étendue des missions! Jusqu où peut aller cette industrialisation? Il y a encore des marges de progrès, mais la question est dès à présent légitime. Elle est étroitement liée au contrat opérationnel de l armée de Terre, qui dimensionne l outil militaire projetable de maintenance et le socle minimal de capacités logistiques amont en métropole, contrat auquel le SMITer se doit de répondre, en continuant à projeter des militaires compétents et entraînés, avec à leur tête des officiers rompus à la maintenance et capables de commander en situation opérationnelle : c est la limite à tracer, que l industrialisation en métropole doit respecter. 2

5 ACTU EN BREF Matériel et Technique - n 178 Adieu aux armes du Général Henri Laporte-Many À l occasion de la prise d armes mensuelle de la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT), le général de brigade Henri Laporte- Many a fait son adieu aux Armes le vendredi 13 avril. Cette cérémonie était placée sous la présidence du général d armée de Villiers, major général des armées, accompagné du général d armée Jean-Louis Georgelin, grand chancelier de la Légion d Honneur, du général d armée Bruno Cuche, gouverneur militaire des Invalides, du général de corps d armée Jean-Tristan Verna, alors directeur central de la SIMMT, du général Henri Laporte-Many, directeur de cabinet du grand chancelier de la Légion d Honneur, et du général Thierry Coqueblin, commandant les écoles militaires de Bourges. Le colonel Laurent Giot, chef de corps du 2 e régiment de Dragons, unité commandée par le général Laporte-Many de 1999 à 2001, était présent, ainsi que l étendard et un peloton du 2 e RD. Après la revue des troupes, le GBR Coqueblin a remis les galons de brigadier d honneur de l arme du Matériel au général Laporte-Many. Conscient d avoir eu «des adieux aux armes relativement exceptionnels», ce dernier a exprimé à plusieurs reprises ses remerciements au directeur central et également à tous ceux qui ont permis que cette cérémonie se déroule dans les meilleures conditions, malgré une date peu favorable. ADIEU TAILLEFER Le 14 mai 2012, le général d armée Bertrand Ract-Madoux, chef d état major de l armée de Terre, a présidé la cérémonie de dissolution du BAT- LOG PAMIR VIII Taillefer commandé par le colonel Antoine Cesari. Cette cérémonie s est déroulée au sein du quartier général Sabatier dans lequel est implanté le 7 e RMAT de Lyon, désigné corps pilote du bataillon logistique depuis octobre Déployé sur le théâtre afghan d octobre 2011 à avril 2012, le BATLOG Taillefer a œuvré sans relâche au profit des éléments français dans les différents domaines de la logistique (transport ravitaillement, santé, soutien pétrolier, maintenance, soutien de l homme, soutien munitions). Les éléments du BATLOG ont pris part à plusieurs opérations au cours desquelles ils ont du réaliser des tirs de riposte. Le BATLOG Taillefer restera un bataillon charnière qui a géré le début du désengagement. Cette phase s est notamment traduite par la fermeture de la FOB (Foward Opération Base) de GWAN, l appui au désengagement d un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) du GTIA Surobi, du détachement Harphang de BAF (Bagram Air Field) et du détachement de formateurs français implanté sur le camp de Morehead. Sur le terrain le BATLOG Taillefer a laissé place au BATLOG Voie Sacrée commandé par le lieutenant-colonel Philippe Le Cubain. 3

6 ACTU EN BREF Un CFCU «Made in USA» Le 8 e régiment du Matériel de Mourmelon-le-Grand a été un des tous premiers du monde de la logistique à bénéficier de la reprise des CFCU effectués aux États-Unis. Ce cours se déroule à l Army Logistics University (ALU) dans le camp de Fort Lee en Virginie. Après 5 mois et demi sur les mêmes bancs que ses pairs américains, le Cne Monnier revient ainsi dans sa formation avec le diplôme de logisticien de l armée américaine et un prix pour l excellence des résultats obtenus en tant qu officier étranger. La particularité de ce cours est de ne pas cantonner un officier à son arme mais de lui inculquer toutes les connaissances logistiques nécessaires au commandement d une unité élémentaire. Toutes les fonctions sont ainsi étudiées à travers l exploitation d ordres initiaux divisionnaires permettant d envisager plusieurs types d organisation logistique à même de soutenir au plus près les combattants. Championnat de France de football interarmées Du 21 au 25 mai 2012, s est déroulé le championnat de France de football interarmées organisé par la base aérienne 115 d Orange. C était donc l occasion pour l armée de Terre, l armée de l Air, la Marine et la Gendarmerie de se réunir et de participer à cette manifestation footballistique. Cependant, la Marine a dû déclarer forfait à la dernière minute pour des motifs opérationnels. Au sein de l équipe de l armée de Terre était un informaticien du centre d études et de développements informatiques de l armée de terre (CEDIMAT) de Bourges! En effet, retenu à l issue du stage de présélection qui s est déroulé au mois de février à Nîmes, le lieutenant Nordine Younsi a eu le plaisir de participer à ce mini championnat ouvert à tous les «footeux» ayant au moins un niveau régional dans le secteur civil. Le lieutenant, ses coéquipiers et leurs adversaires ont joué la gagne au cours de rencontres particulièrement équilibrées. Résultat La Gendarmerie remporte une nouvelle fois le championnat, suivie au classement de l armée de Terre et enfin de l armée de l Air. 4

7 Matériel et Technique - n 178 Inauguration de la nouvelle zone d entraînement «métier munitions» Le 5 avril 2012, le Service Interarmées des Munitions (SIMu) a inauguré la première zone d entraînement à la préparation opérationnelle de ses pyrotechniciens, à Brienne le Château, en présence du général de corps aérien Rouzaud, sous-chef soutien de l état-major des armées. La création d une zone d'entraînement spécifique au «métier munitions» vise un double objectif : d une part, de disposer d un outil adapté à la préparation générique individuelle et collective des pyrotechniciens, et, d autre part, d assurer la mise en condition avant projection des pyrotechniciens. La nouvelle zone d entraînement «métier munitions» a été implantée sur le site de l établissement Principal des Munitions Champagne-Picardie, à Brienne-le-Château. L école du Matériel organise la journée du Souvenir du Matériel La journée du Souvenir du Matériel s est déroulée le 15 mars dernier à Paris. Cette journée de commémoration de l Arme était organisée pour la première année par l école du Matériel des écoles militaires de Bourges (EMB), reprenant ainsi le flambeau de la DCMAT puis de la SIMMT. L école du Matériel a joué de malchance pour sa première année en tant qu organisatrice puisque le programme initial de cette journée a du être modifié : la décision ministérielle de retenir cette date pour la journée nationale du réserviste n a finalement pas permis à la cérémonie de ravivage de la flamme sous l Arc de Triomphe d avoir lieu. Néanmoins, un office religieux célébré par l évêque aux armées, Monseigneur Ravel, avait lieu en la cathédrale Saint-Louis des Invalides et a permis de rendre un très bel hommage aux morts du Matériel. Cette cérémonie solennelle était coprésidée par le général de corps d armée Verna, directeur de la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT) et directeur central du Matériel de l armée de Terre, par le général de division Vandenbussche, directeur du service de la maintenance industrielle terrestre (SMITer), par le général Coqueblin, commandant les EMB et l école du Matériel, ainsi que par le général de division (2S) Gérard, président de l association nationale du Matériel de l armée de Terre (ANAMAT). Faisant suite à cette messe, un dîner proposé à l École Militaire a permis à tous les convives, anciens et d active issus des différentes unités du Matériel de se réunir et d échanger sur la vie de l Arme. Cette journée a permis de collecter des dons pour nos blessés. Ainsi 1 572,74 euros seront remis à la CA- BAT par le général Coqueblin. Cette somme provient de dons des adhérents de l ANAMAT à hauteur de 555 euros, auxquels s ajoute une partie de la participation demandée pour le dîner. La Journée du Souvenir du Matériel, moment d échange et de solidarité. 5

8 ACTU EN BREF INAUGURATION DE L EXPOSITION DU 1 er RMAT Le 5 juin 2012, une petite cérémonie en présence des chefs de corps actuels et futurs, venait inaugurer une exposition consacrée au 1 er régiment du Matériel dissout en Le général Coqueblin, commandant les écoles militaires de Bourges et l école du Matériel, présidait cette inauguration accompagné du général de division Vandenbussche, directeur du Service de la Maintenance Industrielle terrestre (SMITer). Cette exposition est la première d une longue série puisque à tour de rôle, les régiments de l Arme seront mis à l honneur, chacun, pour une durée de six mois. Celle-ci a donc débuté le 5 juin 2012 et prendra fin, le 19 novembre afin de préparer la suivante qui sera consacrée au 8 e régiment du Matériel. On doit cette idée originale au colonel Tanguy, chef de la formation administrative des écoles militaires de Bourges et ancien chef de corps du Premier de l Arme. En effet, depuis la rentrée , le musée du Matériel et de la Maintenance ne reçoit quasiment plus de visiteurs en provenance des stages réalisés dans les divisions techniques de l école du Matériel en raison de la diminution des durées de formation. Le colonel Tanguy, président de l association des amis du musée du Matériel et de la Maintenance (AAMMM), développe alors l idée de proposer le musée aux personnes de passage à l école avec l espoir que ces personnes se rendent ensuite au musée à titre individuel. C est aussi une manière de faire découvrir ou redécouvrir nos régiments à toute personne travaillant aux écoles militaires de Bourges, qu elle appartienne ou pas à l Arme. C est donc avec son équipe de bénévoles que le conservateur, après s être rendu sur les sites de l ex -1 er RMAT, pour récupérer des objets pouvant mettre en relief l histoire du 1 er, a organisé cette exposition. Le 1 er RMAT est présenté sous plusieurs aspects : ses origines, sa filiation, mais aussi les différentes unités ayant participé à sa formation, sans oublier la présentation des photographies des chefs de corps successifs qui ont marqué l histoire du plus ancien régiment de l Arme. Venez donc nombreux admirer cette belle exposition qui, plus qu une belle rétrospective, est surtout l hommage rendu à des femmes et à des hommes qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, ont servi au «Premier» et ont su faire honneur à sa devise : «Premier exige». 6

9 ENJEUX Matériel et Technique - n 178 RETEX Le retour d expérience dans la maintenance La fonction «retour d expérience» (RETEX) est un élément primordial dans l adaptation permanente de nos forces. Sans entrer dans le détail, le RETEX, pour le domaine de la maintenance est basé essentiellement sur l exploitation des comptes rendus de fin de mission (CRFM) ou des analyses après actions des exercices. Plus ponctuellement d autres sources peuvent être exploitées telles que les débriefings de différents personnels rentrant de mission, les fiches d analyse provenant de détachements de liaison à l étranger, des conférences ou des exposés. Les domaines d action du RETEX sont essentiellement : la doctrine, les équipements et enfin l organisation et le fonctionnement de la maintenance en opération. La première difficulté est de déterminer ce qui doit être étudié en profondeur, car le fait décrit met en exergue des problèmes importants, et ce qui doit être mis de côté car trop factuel ou trop lié à des circonstances bien précises (théâtre d opération, conditions géographiques, opération particulière). Il est cependant important de tout relater car la répétition de certains faits, qui pourraient paraître anodins, peut faire apparaître des problèmes plus récurrents. Les axes d effort dans le domaine de la maintenance sont : - la protection des moyens de dépannage et d évacuation ainsi que celle des équipes servant ces véhicules ; - la maîtrise des flux d approvisionnement avec une attention particulière sur les délais d acheminement ; - les conditions de déploiement de SIM@T sur les théâtres d opération ; - l adéquation des effectifs de maintenanciers aux travaux à réaliser (effectifs et spécialités détenus ; importance des renforts temporaires et conditions de leur mise en place ) ; - recueil des difficultés à surmonter lors de phases spécifiques d opération telles que l engagement ou le désengagement d une force ; - les déploiements et l organisation de la maintenance au cours des différentes missions. L armée de Terre est engagée sur de nombreux théâtres et tous peuvent apporter des éléments intéressants. Si l Afghanistan est actuellement le théâtre où l on recueille le plus d éléments, l opération Harpie en Guyane, les déploiements lors d événements nationaux (réunions des G8 et G20 par exemple), les missions intérieures ou des déploiements sur les bases en Afrique ou aux Émirats sont aussi riches d enseignements. Aucun événement, aucune opération ou aucun exercice ne doit être écarté. Pour le domaine de la maintenance, la direction des études et de la prospective (DEP), en plus des acteurs «classiques» du RETEX (CDEF, EMAT, STAT), travaille en étroite collaboration avec la SIMMT et le SMITer. De plus avec une grande réactivité, l école du Matériel peut rapidement inclure dans la formation qu elle dispense des éléments issus du RETEX. La fonction RETEX a atteint sa maturité dans ses processus et a permis une adaptation très rapide de l armée de Terre à ses missions, que ce soit pour ses équipements ou pour ses modes d action. La DEP de l école du Matériel participe ainsi activement à ce processus en mettant toutes ses compétences au service de l ensemble de la maintenance. 7

10 ENJEUX LA SECTION COMPÉTENTE EN RAYONNEMENTS IONISANTS Les matériels terrestres sont dotés de technologies spécifiques incorporant parfois des matières dangereuses soumises à une réglementation particulière. Il peut s agir par exemple, du lithium dans les batteries du FÉ- LIN, de l amiante dans les joints des pièces mécaniques de certains engins tels que le VAB, ainsi que des radionucléides (matières radioactives) présents notamment dans l électronique d armement comme le PR 4G et sur les tableaux de bord de certains véhicules. Le maintien en condition opérationnelle requièrent une expertise techni- ce cadre d action que la section (MCO) de ces matériels partique dédiée, au service des offi- compétente en rayonnements ioni- culiers est fortement contraint par ciers de soutien et des officiers sants (SCRI) intervient sur les nombreux le respect des règles techniques, de pilotage du soutien afin de types de matériels contenant administratives qui régissent leur préparer et piloter une politique des radionucléides. Parmi eux, on utilisation, leur entreposage et les de soutien intégrant pleinement retrouve notamment les Famas, les actes de maintenance associés. De la prévention et la maîtrise des mortiers avec leur goniomètre, le plus en plus complexes, ces règles risques. Créée en 2010, c est dans char Leclerc, la Sagaie. SIMMT 8

11 Matériel et Technique - n 178 Son périmètre d action : Les enjeux importants actuels : La section conseille les différents acteurs au cours du cycle de vie du matériel. Cette implication transverse permet d intégrer, dès l expression des besoins, des problématiques d utilisation ou d élimination relatives à la présence de radionucléides. Ainsi, la section contribue à : garantir la prise en compte des exigences réglementaires au stade des appels d offre : des clauses techniques d achats ont été élaborées pour être insérées dans les cahiers des clauses techniques particulières (CCTP) des marchés ; définir les conditions d emploi et de gestion des matériels contenant des radionucléides ; mener les expertises relevant des situations particulières : lors du retrait des pastilles radio-luminescentes des Famas, des analyses techniques ont été réalisées afin d évaluer le bilan de l opération en termes de radioprotection ; s assurer de la conformité des installations techniques dans lesquelles la maintenance est effectuée ; gérer les attributions liées à la responsabilité réglementaire de la SIMMT de fournisseur de produits contenant des radionucléides délivrée par autorisation de l autorité de sûreté nucléaire ; définir et conduire la politique d entreposage des déchets de matériels contenant des radionucléides en attente de reprise par l agence nationale de gestion des déchets radioactifs (ANDRA). À l heure actuelle, il existe deux missions primordiales pour la performance du MCO des matériels concernés. le rôle de fournisseur de matériels incluant des radionucléides du ressort de la SIMMT : il s agit d éviter des blocages inopinés de matériels chez l industriel, pour cause d irrégularité réglementaire. Pour cela, l utilisation des radionucléides dans les matériels terrestres doit évoluer pour intégrer l ensemble des prescriptions réglementaires actuelles. Dans cet objectif, un plan d action piloté par la SCRI est actuellement décliné au niveau de la SIMMT, impliquant fortement les équipes de maintenance intégrées et les équipes de programme intégrées. l élimination des déchets de matériels contenant des radionucléides. Les évolutions réglementaires des dernières années et les restructurations de l arme du Matériel, ont rendu incontournable la rénovation de la filière d entreposage de ces déchets. Conduite depuis 2007, cette rénovation se formalisera dès 2014 par l existence d une infrastructure à vocation nationale, s appuyant sur des antennes régionales de transit déjà en service à l usage des organismes de rattachement. Enfin, sous l égide du bureau prévention de l EMAT, la SCRI contribue fortement à l organisation de la radioprotection au sein de l armée de Terre. Ce mode de travail garantit la cohérence et la continuité dans le volet prévention de la gestion de ces matériels. Des interlocuteurs variés : Les missions impliquent la rencontre de collaborateurs au métier distinct. En appui d un officier de pilotage du soutien ou d un officier du soutien, ou au profit de la SIMMT, la SCRI échange avec le contrôle général des armées, l autorité de sûreté nucléaire, les régiments et bases du Matériel, les états-majors, la DGA et les autres services de soutien. Ce réseau constitue un levier d action comme une source d informations appréciables et crée des synergies dont les gains sont substantiels pour l avancée des affaires. M. Vivien BUCCIERO Sous-direction du pilotage et de la réglementation Bureau de la qualité, de la réglementation et de la prévention 9

12 DOSSIER L industrialisation du S M I ter 10

13 Matériel et Technique - n 178 FAVORISER L INDUSTRIALISATION DE LA PRODUCTION L inscription du qualificatif «industriel» dans l acronyme du SMITer indique clairement la nécessité d industrialiser le processus de production. Ce processus d industrialisation se caractérise généralement par la construction d une organisation permettant de piloter de manière centralisée les charges de production, de favoriser la production en série et de définir des standards de production en vue d obtenir une qualité homogène. Cet objectif d industrialisation et d augmentation de la productivité constitue un impératif cohérent pour prendre en compte la déflation de postes du chantier «Maintenance 2010». Afin de favoriser l industrialisation, il s agit tout d abord d assurer un pilotage centralisé des charges de maintenance afin d assurer la cohérence entre le contrat SIMMT-SMITer et les plans de charges confiés aux formations du SMITer, ensuite de garantir la présence simultanée des facteurs de production et, enfin, de définir les règles de production en série. Pilotage centralisé Il est nécessaire de rappeler les modalités d affectation des charges de maintenance aux formations du SMITer. L étape d affectation de la charge à un site de production est centralisée au niveau de la division production du SMITer. Pour les charges de reconstitution de la ressource, appelées aussi «soutien différé», la charge affectée à un site de production découle d une affaire du contrat signé annuellement entre la SIMMT et le SMITer. Cette charge est affectée à un ou plusieurs sites de production principalement sur la base d une «maquette capacitaire» détaillant par filière technique les heures offertes pour chacune des formations du SMITer. Ce pilotage centralisé permet de suivre l évolution du bilan charges-moyens des sites de production pour s assurer de leurs capacités à réaliser les charges ordonnées. 11

14 DOSSIER Facteurs de production à réunir Une fois la charge confiée à un site de production, il s agit de garantir la présence sur le site de production : Le matériel à traiter (position 7) : il s agit de faire affecter sur les sites de production les matériels à traiter correspondant à leurs charges. Si possible, l affectation de la charge a été décidée sur la base de l existence d une ressource mauvais état. Dans le cas contraire, il s agit d estimer et d orienter les flux (remplacements, retours de renforcements, déclassements, redéploiement d opérations extérieures) qui permettront de réaliser sur ce site le matériel en position 7. En 2011, le défaut de matériel constituait 15 % des causes de non-réalisation des matériels ordonnés en parc de gestion (PG) technique ; Les approvisionnements : pour être en mesure de traiter le matériel, il est bien sûr nécessaire de détenir les rechanges nécessaires à l opération. Par ailleurs, pour promouvoir l industrialisation et la production en série, il est indispensable de connaître la date de réalisation de l intégralité des rechanges pour un matériel à traiter en permettant de définir une échéance fixe de réalisation des rechanges (par exemple, pour un type de matériel, garantie de la réalisation de tous les approvisionnements, par exemple, dans le 4 e mois après le diagnostic). En 2011, le défaut approvisionnements constituait plus de 30 % des causes de non-réalisation des matériels ordonnés en PG technique ; L environnement technique (outillage et équipements principalement) : ce facteur de production est particulièrement sensible pour les matériels nouveaux à soutenir ou pour les sites bénéficiant de nouvelles infrastructures ; Les méthodes et les référentiels : afin de garantir des standards de qualité et de configuration pour les matériels produits au profit des différents parcs de la PEGP. Favoriser le travail en série L objectif d accroissement de la productivité peut notamment être facilité par le développement du travail en série. Toutefois, ce mode de production impose de connaître les durées de chaque étape du processus, en particulier celle de la réalisation des approvisionnements, et d affecter un nombre minimal de matériels à traiter dans le cadre d une série. Le travail en série est donc susceptible de renforcer une spécialisation des sites, qui dépendra toutefois des possibilités de transport offertes pour regrouper les «micro-parcs» sur quelques sites. Il a été décidé d intégrer, afin de favoriser la production en série en 2013, dès le travail initial en juin 2012 de construction des plans de charges, les critères de production en séries. Il est toutefois fortement nécessaire de disposer, dès le début des travaux de construction des plans de charges, d une version initiale du contrat exhaustive. Pour l année 2012, les productions de GBC 180 à la 12 e BSMAT et de VLTT P4 à la 13 e BSMAT font déjà l objet, malgré les difficultés de maîtrise des flux d approvisionnements, de plans prévisionnels de production. Cette expérimentation a pour objectif de généraliser cette pratique aux formations du SMITer en Enfin, des travaux sont menés avec la SIMMT pour définir des standards de qualité nécessaires pour les matériels principaux (en particulier VLTT P4, GBC 180, VAB) à produire en soutien différé. Conclusion L industrialisation du SMITer est fonction de la fiabilisation du processus global de production qui débute, à la source, par le contrat SIMMT-SMITer pour s achever, en passant par le travail réel en atelier des opérateurs, au compterendu d avancement des affaires confiées par la SIMMT. Au degré de maîtrise de chacune des étapes de ce processus, et sous réserve des ressources notamment en rechanges, sera jugé le bien-fondé d avoir qualifié le SMITer d «industriel». Lieutenant-colonel Prouvost SMITer division production bureau conduite de la maintenance 12

15 Matériel et Technique - n 178 Pilotage de la capacité de la distribution des rechanges Le bureau logistique de la division production du SMITer a commencé sa montée en puissance au 1 er octobre Dès lors, il a organisé son système de pilotage en s appuyant sur l existant (les indicateurs élaborés par la DC- MAT) tout en s adaptant à la nouvelle organisation SIMMT-SMITer et à ses exigences, soit le contrat de service avec la SIM- MT, la démarche de supply chain management, la démarche qualité et la carte stratégique du directeur du SMITer. Dans une optique de cohérence et de pertinence, le bureau logistique a construit son système de pilotage en positionnant l échange avec les formations du Matériel comme point clé. En effet, l analyse des entrepôts peut se faire quantitativement au niveau central mais la compréhension et l explication des résultats ne peuvent se faire qu avec l expertise locale. Ainsi le système de pilotage s articule sur 3 outils et des réunions d information et de pilotage régulières (magasin central et stockeur avancé) : le compte rendu d activité mensuelle (CRAM) est l outil d échange. Il est pré-rempli avec les données issues de BO la 1 re semaine du mois par la cellule pilotage et il est enrichi par les formations du Matériel la 2 e semaine du mois ; les difficultés rencontrées par les formations sont enregistrées et des éléments de réponses leur sont transmis afin de débloquer certaines situations. Les contraintes d ordre local sont gérées par le BMOI/BMS ; la synthèse des données qualitatives et quantitatives se formalise par le tableau de bord de la fonction opérateur logistique. Celui-ci est diffusé mensuellement au directeur du SMITer, au Supply chain manager, aux chefs de corps, à la direction stratégie pilotage, au chef du bureau logistique et à ses chefs de section ; les réunions d information et de pilotage sont à la fois un point de situation de l activité, la transmission des dernières informations sur les problématiques actuelles (exemple : redéploiement des stocks centraux, transfert des stockeurs avancés, cross-docking, boucle zonale ) et un moment d échanges constructifs avec les formations du Matériel qui sont libres d évoquer plus en détail les contraintes auxquelles elles font face. Chaque réunion se termine par la visite des entrepôts ce qui permet à l ensemble de connaître les spécificités de chaque formation. 13

16 DOSSIER Au-delà d une synthèse de données quantitatives et qualitatives, le tableau de bord de la fonction opérateur logistique est l outil de niveau central permettant de suivre la performance des entrepôts de la métropole, mesurer la charge, être alerté d un engorgement, anticiper des risques, analyser la tendance pour éventuellement mettre en place une action préventive, disposer des informations nécessaires pour mener des actions ou une mission de longue durée, mais aussi suivre les délais du transport de nos rechanges dans les liaisons «magasin central-stockeur atelier» et les liaisons «stockeur avancé-stockeur atelier». Il ne remplace ni un tableau de bord local, ni la conduite, ni la réactivité du commandement sur place mais il regroupe l ensemble des informations des points fondamentaux de la chaîne logistique par activité en cohérence avec la démarche qualité et informe de l avancée des missions conjoncturelles. En concurrence aujourd hui avec les industriels, le SMITer est dans une démarche de productivité et d efficacité qu il souhaite communiquer en interne et en externe (SIMMT, CFT, CTTS). À cet effet, il a créé avec la SIMMT/ SDSI l Univers BO Performance logistique qui regroupe les paramètres permettant d obtenir des données de performances dont notamment l indicateur taux de service OT (On Time). Ce taux de service correspond au pourcentage d efficacité de l entrepôt à réaliser sa mission de distribution des rechanges (lorsque ceux-ci lui ont été confiés). Il se calcule en fonction du niveau d urgence soit le nombre de commandes servies dans l urgence demandée par rapport aux nombres de commandes reçues dans cette urgence dans le mois. À ce jour, ce taux oscille entre 92 % et 98 % pour la distribution des rechanges en immédiat. Dans les mois à venir, les litiges seront intégrés à cet indicateur afin d obtenir un taux de service OTIF (On Time In Full) qui sera comparable aux taux de service OTIF des opérateurs logistiques privés. Le pilotage de la distribution des rechanges passe par la connaissance du bon fonctionnement des points clés de sa chaîne mais également par la fluidité des circuits logistiques. Ainsi, le bureau logistique s attache à optimiser au mieux son plan de rattachement approvisionnement et l activité externalisée transport (lignes régulières et lignes dédiées du CTTS) afin de satisfaire ses clients le plus rapidement possible, en quantité et en qualité. En 2011, les 8 magasins centraux et 23 stockeurs régionaux (NTI2 et NTI3) ont distribué environ lignes à plus de 450 stockeurs ateliers en OPEX, en OME et en métropole. Lieutenant LUCCISANO chef de la cellule pilotage SMITer 14

17 Matériel et Technique - n 178 PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE : RENTABILISER LE TEMPS DISPONIBLE Exercices Tunnel : un concept novateur désormais éprouvé Mener de front sa mission de maintenance selon des procédés industriels et sa condition physique et technique de combattant est le défi permanent que le personnel militaire du SMITer se doit de relever. En effet, pour honorer son contrat opérationnel le SMITer a l obligation de fournir en permanence du personnel militaire compétent sur le plan technique, mais aussi instruit et entraîné sur le plan militaire. Chacun sait que ces savoir-faire s entretiennent dans la continuité et la régularité. Mais comment les acquérir et surtout les entretenir sans désorganiser la mission de maintenance pour permettre aux unités d aller s entraîner sur le terrain? Pour que la préparation opérationnelle ne soit pas sacrifiée au profit de la maintenance ou que la maintenance ne fasse pas les frais de la préparation opérationnelle, il est nécessaire de repenser l organisation des phases d instruction et d entraînement, sans perdre de vue l objectif qui reste d atteindre le juste niveau de préparation opérationnelle tout en assurant le contrat fixé dans le domaine de la maintenance. Fin 2010, le SMITer a lancé un programme d entraînement des postes de commandement régimentaires s appuyant sur un cycle d exercices baptisés TUNNEL, avec pour objectif de rentabiliser les moyens financiers et humains tout en optimisant la ressource la plus précieuse : le temps. TUNNEL est un exercice clé en main destiné à l entraînement du poste de commandement de zone fonctionnelle maintenance numérisée. L originalité et l innovation de TUNNEL consistent à faire participer à tour de rôle des joueurs au même exercice, dans un même lieu permettant ainsi de rentabiliser et d uniformiser l entraînement tout en limitant les contraintes d organisation et de soutien. Sur une durée réduite de douze jours, TUNNEL permet d offrir à quatre régiments (les deux autres régiments, impliqués dans l opération PAMIR, ne peuvent participer) un entraînement en configuration opérationnelle de deux journées. L édition de 2012 expérimente une organisation permettant d offrir une demi-journée supplémentaire d entraînement à chaque régiment. 15

18 DOSSIER Le parcours «actes réflexes, actes élémentaires» au 7 e RMAT : garantir à moindres coûts la maîtrise des fondamentaux du combat de niveau chef d équipe Regroupement des activités, instruction au quartier, flexibilité des parcours normés, telles sont les pistes poursuivies par le SMITer pour y parvenir. À l état-major, l exercice annuel TUNNEL est destiné à entraîner les postes de commandement des régiments en limitant au maximum les charges d organisation. Dans les unités, le 7 e RMAT préparant sa projection en Afghanistan, a conçu et réalisé un parcours actes réflexes, actes élémentaires du combattant au sein même du quartier Sabatier, offrant une remarquable souplesse d emploi. De son côté, le 4 e RMAT organise des séquences trimestrielles d instruction régimentaires qui lui permettent d instruire son personnel de façon régulière. Ces quelques exemples des initiatives prises à tout niveau sont développés dans les encarts de cet article. Souhaitant remédier aux lacunes importantes en termes de fondamentaux du combat de niveau chef d équipe, tout en intégrant les contraintes budgétaires et sans remettre en cause sa mission principale de maintenance, le 7 e RMAT a mis en place et finalisé, dès 2010, un «parcours actes réflexes actes élémentaires» du niveau trinôme au sein du Quartier Général Sabatier à Lyon. D un coût très limité d environ 200 euros (trois carcasses de véhicules, quelques sacs de sable et cibles, un parcours sous barbelés) et d un montage aisé, ce parcours permet de s entraîner avec un trinôme, sans quitter le quartier. En l espace de deux heures, soit le temps d une séance de sport, un trinôme effectue, en terme de combat avec casque et gilet pare-balles, un rappel sur l armement, un échauffement et une progression passant par cinq ateliers au cours desquels le chef du trinôme commande, donne des ordres et effectue des comptes-rendus. Utilisé en libre-service au cours des journées d instruction au quartier, ce parcours est aussi devenu une épreuve incontournable des contrôles opérationnels des unités élémentaires. 16

19 Matériel et Technique - n 178 Séquence Trimestrielle d Instruction Régimentaire Regrouper le personnel pour atteindre la taille critique permettant de rentabiliser l organisation, proposer une très grande flexibilité pour permettre au personnel de s instruire ou s entraîner en fonction des contraintes de ses autres activités, telles sont les pistes développées chaque jour par les hommes et les femmes du SMITer pour remplir leur mission au meilleur rapport coût efficacité, afin de rentabiliser la ressource la plus précieuse mise à leur disposition : le temps. sentation et mise en œuvre des matériels NBC (DOM DOR 309, AP2C, APACC, LODITOX), mise en œuvre du dispositif de remorquage du GBC180 lot 7 ainsi que des séances d information sur les notations, les missions de l antenne GSBdD Nîmes Orange Laudun, le fonctionnement de la cellule reconversion de Garon, une information sur la sécurité routière et les interventions du chef de corps et des présidents de catégorie sont au programme de ces journées d instruction régimentaire. Le 4e régiment du matériel a organisé les 8 et 9 mars 2012, sa 2e séquence trimestrielle d instruction régimentaire (STIR) sur le terrain du camp des Garrigues. Initiées en 2011, les STIR ont pour objectif, sur 36 ou 48 heures, de maintenir la cohésion, d instruire et d informer les cadres et militaires du rang du régiment. Ces deux jours «d instruction sanctuarisée» permettent de poursuivre le processus engagé depuis deux ans sur la formation au tir de combat, le secourisme au combat (SC1) et le maintien de la condition physique du militaire (CCPS) pour le personnel d active et de réserve. Cette STIR a permis en concentrant les efforts, de préserver les savoir-faire fondamentaux du soldat-maintenancier, de diffuser l information et de consolider la cohésion du régiment. Reconnaissance d itinéraire, extraction de blessé au combat, pré- 17

20 DOSSIER Les attendus de la maquette approvisionnement Liminaire Pour l ensemble de la fonction approvisionnement, la maquette approvisionnement a pour objectif d établir une référence en organisation plus précise, sous la forme d un DUO (document unique d organisation) 2015 affiné. Celle-ci sert actuellement de base pour les mesures d adaptation en gestion des ressources humaines permettant de rejoindre la cible finale. Les conclusions des études conduites dans le cadre du projet «maintenance 2010» ont été intégrées lors de sa constitution : évolution de la doctrine du soutien maintenance en opération MAT , réorganisation logistique issue du projet L et restitution d effectif. La priorité est restée naturellement à la satisfaction du besoin opérationnel, conformément au contrat fixé à l armée de Terre. Pour autant, dans un souci d emploi optimal des ressources dévolues à la maintenance, la composante approvisionnement projetable est dorénavant pleinement intégrée dans les capacités offertes pour le soutien en service sur le territoire national. De même, les nouveaux modes opératoires déduits de la PEGP ainsi que l extension du champ d application des contrats de MCO souscrits auprès de l industrie privée ne peuvent qu entraîner de profondes évolutions dans le métier «d approvisionneur». Ils imposent en particulier un nouveau paramétrage des capacités que doit détenir en propre la chaîne approvisionnement pour s intégrer pleinement dans les réseaux logistiques et garantir ainsi, en quantité et en délai de livraisons, les rechanges indispensables aux activités des forces. En effet, les entrepôts du SMITer font partie d un ensemble plus vaste (la supply chain du MCO terrestre), dont la liaison est réalisée par les transports. Il s agit de trouver un équilibre fin entre frais variables, frais fixes d entreposage et coût de transport (à taux de service équivalent, les stocks croissent proportionnellement au carré du nombre de lieux de stockage). C est pourquoi, ce travail, tout en partant du besoin opérationnel, s appuie à la fois sur une étude fonctionnelle métiers et sur une nouvelle évaluation des charges futures, la confrontation des deux permettant de déterminer avec un maximum de précision les effectifs à maintenir sur chaque site. Commandant Mickael Bigot chef du bureau logistique SMITer 18

21 Matériel et Technique - n 178 SMITer Les points clés de la maquette 7 sections approvisionnement (SAP) permettent d honorer le besoin opérationnel. Ainsi, les 6 régiments possèdent chacun une compagnie approvisionnement (CAP) afin de préserver une capacité de préparation opérationnelle collective et une réactivité en cas de projection. Les militaires approvisionneurs du SMI- Ter, employés dans d autres unités, constituent le vivier pouvant compléter ce dispositif. La 7 e SAP a été positionnée au sein du groupement approvisionnement (GAP) de Draguignan, afin d accroître la réactivité et la permanence du Conséquence soutien au profit du parc d entraînement Provence. Les métiers de l approvisionnement ont été réorganisés autour de 4 grandes fonctions : commandement (commandement proprement dit et conduite des activités), pôle expertise approvisionnement (expertise métiers déconcentrée articulée autour d un poste technique et vérification - PTV - renforcé), magasinage et matériels complets (dont l élimination). Quant aux charges, elles ont été réévaluées en prenant en compte les charges futures estimées et l ensemble des impacts de la PEGP, de SIM@T modernisé et de l évolution du système logistique. In fine, la maquette approvisionnement prévoit une rationalisation du réseau logistique autour de 6 CAP projetables, 1 GAP mixte, le magasin central de distribution (MCD) de Moulins, 6 GAP, 3 SAP non projetables, 5 groupes d entretien et de stockage (GES) et 8 centres d entretien et de stockage (CES). Le détail complet organisationnel de cette maquette est décrit dans le mémento SMITer, opérateur logistique, consultable sur le site du SMITer. Ce travail aboutit à la mise en relief, dans la suite logique de la PEGP, des deux grands métiers de l approvisionnement que sont le magasinage des rechanges et la gestion des matériels complets, tout en renforçant «l expertise métiers» déconcentrée, en relais de l action de l EM du SMITer. À l issue d un bilan charges-moyens réalisé cet été, des aménagements de charges ou d effectifs seront effectués en conduite afin de s adapter aux dernières contraintes. Réf. : maquette approvisionnement 2015 (COL Fournier et CDT Maximen) 19

22 DOSSIER 12 e BSMAT Construire et réorganiser pour l avenir De nombreux investissements dans des infrastructures techniques, conduisent un groupe de projet local à mettre en œuvre des méthodes innovantes pour structurer les nouvelles activités du site de Nevoy (annexe du DETMAT de Gien). Construire pour permettre le changement C est dans le cadre de la mise en œuvre du projet de «maintenance 2010» que le détachement du Matériel (DET- MAT) de Gien est amené fin 2008 à exprimer des besoins en infrastructure technique. Ces réalisations doivent dans un premier temps permettre d assurer le transfert des missions de Fourchambault vers Gien. Un second volet, objet de cet article, doit donner les moyens à l établissement de mettre en œuvre sur son site de Nevoy, les processus PG (parc de gestion) appliqué aux matériels blindés et engins du génie. Une fois la faisabilité validée par l établissements du service d infrastructure de la défense (ESID) et le financement réservé (9,5 M pour Nevoy), une procédure de définition innovante a été mise en œuvre pour la première fois par le SID (service d infrastructure de la défense), avec notamment le recours à un programmiste du secteur privé et l expertise du service technique des bâtiments fortifications et travaux (STBFT). Cette nouvelle procédure a permis de réduire significativement les délais de réalisation mais surtout à l établissement de Gien de participer activement à l expression et à la définition du besoin. Principales opérations d infrastructure de Nevoy Aire de stockage EHC de 3000 m² Aire de stationnement bétonnée de 9000 m² Atelier de dénaturation Bâches souples de 180 m³ Poste de sécurité Atelier de maintenance 20

23 Matériel et Technique - n 178 De la méthode et des actions coordonnées pour structurer les activités du site Compte tenu de l ampleur de la tâche, avec pas moins de 7 opérations d infrastructure à s approprier d ici 2013, la décision a été prise de se doter d une réelle capacité de changement. Ainsi, dans un souci d efficacité et de maintien permanent de la cohérence entre les opérations, il est apparu nécessaire de travailler en groupe de projet. Cette méthode de travail devant conduire à structurer méthodiquement et progressivement ce qui sera, dans un proche avenir sur Nevoy, un des pôles majeurs de gestion de parc du SMITer. Ce site de stockage situé à environ 8 km de Gien, tombé en désuétude depuis plus de dix ans, ne servait plus que de zone de stationnement à de très nombreux blindés arrivés en fin de vie. Faire de la place et débarrasser Nevoy de ces matériels excédentaires, sans oublier leurs équipements de soutien, devenait une priorité pour l établissement giennois. La 5 S à grande échelle Rapidement en 2009 une décision de commandement ordonne à la 12 e BSMAT d engager les procédures techniques afin d éliminer rapidement environ 300 chars de la famille AMX 30 stationnés sur Nevoy. Par ailleurs, c est aussi la méthode 5S, chère au général Philippe Lebourg, qui a été retenue par le chef de projet pour libérer rapidement de la place afin de construire dans un premier temps l atelier de maintenance. Ce nouvel atelier, d une surface totale de m² est dimensionné pour accueillir 15 à 20 personnes, dont le chef de site et un comptable du GAP (groupement approvisionnement). Son agencement technique doit permettre de réaliser sur place les opérations de maintenance nécessaires à la préparation et à la surveillance du PG, aux prélèvements et à la dépollution des matériels complets en phase de retrait du service. Une fois réceptionné mi 2012, il deviendra le cœur du dispositif ((UP : Unité de Production) PG) regroupant au même endroit la partie vie, les locaux administratifs et un atelier d une surface de 800 m² doté d un pont roulant de 15T et de nombreuses servitudes dont un bac d essais pour tester les propulseurs nautiques du PFM (Pont Flottant Motorisé). 21

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