METHODE DES MICROHABITATS DANS LES COURS D'EAU. Approche IFIM et Approche ESTIMHAB HP-76/03/011/A

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1 L ABORATOIRE N ATIONAL D HYDRAULIQUE ET ENVIRONNEMENT G ROUPE E NVIRONNEMENT, EAU ET E CONOMIE 6, QUAI W ATIER F CHATOU C EDEX T EL : F AX : Septembre 2003 DEPARTEMENT CERTIFIE AFAQ ISO 9001/2000 SABATON Catherine METHODE DES MICROHABITATS DANS LES COURS D'EAU Résumé : Ce rapport présente l état actuel des recherches effectuées en France concernant les modèles d habitat type méthode des microhabitats et plus particulièrement concernant la nouvelle approche ESTIMHAB. Accessibilité : Libre EDF 2003

2 Page 2/18 Auteur(s) SABATON CATHERINE Code Action P Classement Interne P76K09 Type de rapport scientifique Nombre de pages 18 Orientation dans le fonds documentaire Mots-clés! EDF DOC (accès à tous les agents EDF)! R&D DOC (accès aux seuls agents R&D)! CONFIDENTIEL (accès réservé à la hiérarchie de l entité émettrice) Mots-clés libres de l auteur Indice Auteur Vérificateur Approbateur SABATON Catherine SOUCHON* Yves D. AELBRECHT Denis A * CEMAGREF " Autorise l exploitation de la version électronique de cette note * pour alimenter les fonds documentaires de Galaxie. * sauf pour les notes confidentielles. Destinataire Dept N Destinataire Dept Nb Fonds-documentaire AGIR/CIVAP 1 J. MIQUEL DEPT/MH 1 L. DUMOND DEPT/CIH 1 Chef de Département LNHE P L. LAUTERS DEPT/CIH 1 CHEF DE DEPT ADJOINT LNHE P Ph. BARAN CSP 1 D. AELBRECHT LNHE 1 H. CAPRA CEMAGREF 1 V. GOURAUD LNHE 1 Y. SOUCHON CEMAGREF 1 G. PATY LNHE 1 N. LAMOUROUX CEMAGREF 1 F. TRAVADE LNHE 1 P. LIM ENSAT 1 A. CAUSSE R&D 1 B. MANOHA R&D 1 G. MERLE DEPT/MH 1 Pré diffusion aux destinataires signalés par * Diffusion : P pour pages de garde et contrôle, S pour pages de garde, de contrôle et de pour version électronique

3 Page 3/18 MODELES D'HABITAT PISCICOLE DANS LES COURS D'EAU Approche Microhabitat et Approche ESTIMHAB SYNTHESE La méthode des microhabitats a été étudiée en France dès les années 80. Les divers travaux effectués pour la valider et la rendre opérationnelle en France font d elle un outil actuellement très utilisé pour juger de la qualité d habitat physique potentielle pour les salmonidés tant dans les cours d eau naturels que dans les tronçons aménagés. Des travaux effectués par la suite permettent d élargir son emploi aux tronçons de rivières non salmonicoles. La notion de guildes d espèces est à ce titre très prometteuse. Une approche simplifiée «ESTIMHAB» proposée par les chercheurs du CEMAGREF est présentée ici. Les simplifications des mesures de terrain et de modélisation associées à cette approche feront d elle un outil précieux pour estimer la qualité d habitat d un grand nombre de rivières, par exemple à l échelle d un bassin. Son utilisation pour l étude plus spécifique d un site, en comparaison avec l approche plus classique actuellement utilisée, reste à déterminer au cas par cas en fonction de la spécificité du site et des informations nécessaires à la bonne compréhension du milieu étudié.

4 Page 4/18 I INTRODUCTION...5 II II.1 LA METHODE DES MICROHABITATS PAR ESPECES...5 Approche «IFIM/PHABSIM» par espèces...5 II.1.1 Les rivières salmonicoles... 6 II.1.2 Les rivières non salmonicoles... 7 II.2 Approche "ESTIMHAB" par espèces... 8 III METHODES DES MICROHABITATS PAR GUILDES D'ESPECES...11 III.1 Notion de guildes III.2 Approche IFIM/PHABSIM par guildes d espèces III.3 Approche ESTIMHAB par guildes d espèces IV CONCLUSION...16 V BIBLIOGRAPHIE...17

5 Page 5/18 I INTRODUCTION La volonté pour EDF d être un acteur participatif dans les négociations autour de la gestion multi-usages de l eau nécessite d avoir une bonne connaissance des écosystèmes impliqués. La gestion des ouvrages hydroélectriques et leur impact sur les cours d eau à l aval, et par exemple sur les populations de poissons, sont souvent en première ligne dans ces négociations. La "Loi Pêche" de puis la "Loi sur l'eau" en 1992 impose de nouvelles contraintes concernant les tronçons court-circuités à l'aval des aménagements hydroélectriques, établissant une valeur plancher minimale pour le débit réservé : au moins 1/40 ème du module annuel pour tout aménagement, puis au moins le 1/10 ème du module lors du renouvellement de la concession de l'ouvrage ou lors de la création de nouveaux ouvrages. La forte demande soulevée par le renouvellement de concession de nombreux ouvrages est à l origine, dès le milieu des années 80, d'une dynamique importante en France pour développer des outils de gestion adaptés à cette problématique. Des efforts particuliers ont été effectués pour valider et adapter la méthode des microhabitats aux rivières françaises salmonicoles - tronçons particulièrement concernés par les ouvrages souvent situés en amont des bassins. Les besoin actuels - tant sur les tronçons amont que sur les tronçons plus aval - ont amené à chercher à adapter cet outil. Cette adaptation est à l'origine de l'approche "ESTIMHAB" actuellement développée au CEMAGREF. Ce rapport a pour but de faire un historique ainsi qu'une présentation synthétique de cette approche. II LA METHODE DES MICROHABITATS PAR ESPECES II.1 Approche «IFIM/PHABSIM» par espèces La méthode des microhabitats (figure 1) consiste à décrire et simuler l'espace aquatique disponible en fonction du débit, et à évaluer une capacité d'accueil potentielle au moyen de modèles biologiques traduisant les relations entre la présence ou la densité relative d'un stade de développement d'une espèce donnée et plusieurs variables physiques composant son habitat

6 Page 6/18 (Stalnaker, 1979 ; Bovee, 1982). Ces relations se traduisent par des courbes de preferenda que Bovee a tracées pour tout un ensemble de salmonidés dès 1978 (Bovee, 1978). Grâce à ces preferenda, on peut estimer l'évolution avec le débit de l'habitat potentiel d'un secteur de rivière donné - exprimé en Surface Pondérée Utile par stade de développement et espèce - et apprécier alors les contraintes subies par les individus et par les populations de poissons. Mesures physiques à un ou plusieurs débits Modèles biologiques Courbes de préférence d habitat ( vitesse; profondeur; substrat) 1 Modèles hydrauliques vitesse Conditions hydrauliques locales pour un débit Q donné V(Q) H(Q) -Substrat hydrologie Habitat potentiel SPU (Q(t)) Figure 1 : Principe général de la méthode des microhabitats L'étude de l'évolution de cet habitat potentiel, resituée dans son contexte hydrologique, sert de base pour l'aide à la décision en matière de définition des débits à maintenir dans un cours d'eau à l'aval d'ouvrages de prélèvements d'eau pour différents usages. II.1.1 Les rivières salmonicoles De nombreux travaux ont été entrepris pour valider cette démarche et la rendre opérationnelle en France (Sabaton, 2002). Des efforts particuliers ont été effectués pour l'adapter aux

7 Page 7/18 tronçons salmonicoles des rivières françaises - tronçons particulièrement concernés par les ouvrages souvent situés en amont des bassins - ainsi que pour proposer une mise en œuvre de la méthode reposant sur un protocole d'application "standardisé" permettant d'obtenir une estimation aussi fiable que possible de la relation Débit/SPU. Un guide d'utilisation de la méthode a été élaboré (Sabaton et al, 1995). Le logiciel EVHA, développé par le CEMAGREF, repose en partie sur ce protocole (Ginot V. et al, 1998). La méthode des "microhabitats" est maintenant largement utilisée en France dans les dossiers d'impact des ouvrages hydroélectriques pour déterminer le débit à réserver dans les secteurs salmonicoles court-circuités pour satisfaire les impératifs de la loi sur l'eau. II.1.2 Les rivières non salmonicoles Malgré le nombre important d'aménagements situés en amont des bassins, de plus en plus de problèmes se posent dans des tronçons de rivière non salmonicoles plus en aval. La problématique de ce type de tronçon est différente dans la mesure où les populations qu'ils abritent sont beaucoup plus diversifiées et où le groupement d'espèces présentes contribue à la qualité du peuplement. L'approche classique "microhabitats" doit a priori s'effectuer, pour une rivière donnée, pour l'ensemble des principales espèces qui la peuplent. En France, des courbes de préférence d habitat ont été développées dans les années 90 (Pouilly, 1994; Lamouroux et al, 1999) pour différentes espèces. On dispose actuellement de courbes de préférence pour 24 espèces de poisson (à différents stades de développement). Les courbes de l'anguille, du barbeau, du blageon, du chabot, du chevaine, du gardon, du goujon, de la loche franche, de la perche fluviatile, de la perche soleil et du vairon sont intégrées dans le logiciel EVHA (Ginot V. et al, 1998). Comme pour les secteurs de première catégorie, ces critères de préférence d habitat sont reliés, pour un débit donné, aux vitesses, profondeurs et substrat mesurés le long de transects choisis dans des faciès d écoulement caractéristiques. On peut calculer ainsi des Surfaces Pondérées Utiles pour les différentes espèces présentes dans le secteur de rivière étudié pour leurs différents stades de développement. On dispose

8 Page 8/18 alors, vu le nombre souvent important d espèces présentes, d un grand nombre de courbes d évolution de la qualité d habitat en fonction du débit. Cependant, les besoins en habitat et en débit sont souvent différents d'une espèce à l autre et d'un stade à l autre. Reste alors le choix d espèces cibles et de stades à privilégier pour le choix effectif de la gestion à recommander. L utilisation de cette méthode basée sur des courbes de préférence normées entre 0 et 1 ne permet pas une analyse pertinente de l impact de la gestion sur le peuplement. Un autre type d approche - déjà testée sur le Rhône (Lamouroux et al, 1999) - couplant analyse statistique des conditions d écoulement et analyse statistique multivariée des densités relatives des différentes espèces, pourrait être à terme une méthodologie plus appropriée pour cerner la qualité du peuplement. II.2 Approche "ESTIMHAB" par espèces Un retour d'expérience concernant l'application de cette approche microhabitats a été effectué par Lamouroux et Capra (2002) sur plusieurs dizaines de sites très variés, concernant des rivières salmonicoles et non salmonicoles. Cette étude a permis de montrer que, pour certaines espèces et principalement la truite, le chabot, le goujon, le vairon, la loche et le barbeau certaines caractéristiques moyennes d'un tronçon gouvernent en fait la qualité d'habitat du milieu. D'après les auteurs, la connaissance sur un tronçon de ces caractéristiques hydrauliques moyennes (hauteur et largeur moyenne) en fonction du débit, de la taille du substrat moyen et du débit médian Q50, permet d estimer - pour chacune de ces espèces - la courbe de SPU en fonction du débit telle que l aurait prédite EVHA. Ces informations permettent de calculer la valeur du nombre de Froude FR- et du nombre de Reynolds RE-, la rugosité relative, le rapport largeur moyenne sur hauteur moyenne à différents débits. A partir de ces variables, Lamouroux et Capra (2002) ont alors cherché à modéliser la courbe de SPU vs Débit simulé par EVHA. pour chacune des espèces citées et sur un grand nombre de secteurs de rivière. Cette modélisation est le résultat d un ajustement du type : Vh i,j = f ( RE i,j, FR50, RE i 50, D/H i 50)

9 Page 9/18 où : - Vh i,j = valeur d'habitat du secteur i au débit j pour une espèce donnée à un stade de développement donné - RE i,j = Reynolds du secteur i au débit j - FR i 50 = nombre de Froude du secteur i au débit médian - D/H i 50 = largeur moyenne sur hauteur moyenne du secteur i au débit médian. Les fonctions Vh se répartissent selon deux types de modèle en fonction de l'espèce : Modèle 1 : Vh i,j = A i * (REc i,j * exp(- K * RE i,j)) + e i j Modèle 2 : Vh i,j = A i * (1- C * exp(- K * RE i,j)) + e i j où C et K sont des constantes indépendantes du cours d'eau mais liées à l'espèce et au stade de développement. Pour un débit et un secteur donnés de rivière, les variables hydrauliques nécessaires à l'estimation de Vh i,j se calculent donc à partir de la hauteur moyenne et de la surface mouillée au débit j et au débit médian, et de la taille moyenne des granulats. Le tableau 1 donne les caractéristiques des modèles retenus pour la truite fario adulte et juvénile, le barbeau, le chabot, le goujon, la loche et le vairon. Espèce Type de Modèle C K Modèle pour A Truite fario (adulte) Modèle ln(FR50)+0.25ln(RE50) (r 2 =0.93, P<0.001) Truite fario (juvénile) Modèle ln(FR50)-0.12D/H50 (r 2 =0.63, P<0.001) Barbeau Modèle ln(RE50)+0.12D/H ln(FR50) (r 2 =0.73, P<0.001) Chabot Modèle ln(FR50)-0.26ln(RE50) (r 2 =0.67, P<0.001) Goujon Modèle Loche Modèle ln(FR50)-0.33ln(RE50) (r 2 =0.83, P<0.001) Vairon Modèle Tableau 1 : Modèles retenus pour la truite fario adulte, la truite fario juvénile, le barbeau, le chabot, le goujon, la loche et le vairon. D après Lamouroux et Capra (2000).

10 Page 10/18 La figure 2 compare, pour chacune de ces espèces et pour une dizaine de rivières, les courbes de valeur d'habitat (exprimées comme fonction du Reynolds) calculées classiquement à l'aide du logiciel EVHA aux courbes obtenues à l aide de ces modèles. Le logiciel ESTIMHAB mis au point par le CEMAGREF permet en fait de simuler les courbes SPU/Débit qui résulteraient de la mise en œuvre de la méthode des microhabitats, à partir de relevés de terrain plus légers que le protocole classique de la méthode des microhabitats (voir guide d utilisation d ESTIMHAB). barbeau chabot goujon loche vairon truit fario adulte truit fario juvénile HV Figure 2 : Comparaison entre les courbes d habitat (HV-RE) obtenues par l approche IFIM ( ) et par l approche ESTIMHAB ( ) sur 10 tronçons de rivière pour le barbeau, le chabot, le goujon, la loche, le vairon et les stades juvénile et adulte de la truite fario. D après Lamouroux et Capra (2002).

11 Page 11/18 Les mesures doivent être effectuées à 2 débits les plus différents possibles (avec au moins un facteur deux d écart) et inférieurs au débit de plein bord. Les relevés de terrain consistent alors aux mesures d une centaine de hauteurs locales, à la mesure de la taille du substrat dominant et à celle de la largeur en une quinzaine de sections du tronçon environ. Ces relevés doivent pouvoir permettre une estimation correcte des variables hydrauliques moyennes (largeur mouillée et hauteur moyenne) au débit lors de la campagne. La modélisation de ces valeurs moyennes en fonction du débit doit se faire à partir de leur estimation aux deux débits mesurés, d où la nécessité de campagnes de mesures à deux débits relativement éloignés. III METHODES DES MICROHABITATS PAR GUILDES D'ESPECES III.1 Notion de guildes La notion de guildes d'habitat a été introduite pour simplifier l'utilisation des modèles d'habitat dans les rivières non salmonicoles (Leonard et Orth, 1988; Aadland, 1993; Pouilly, 1994, Lamouroux et Souchon, 2002) dont les peuplements sont plus diversifiés. A titre d'exemple, Leonard et Orth ont identifié, dans quatre rivières de Virginie (USA), quatre grands types d'habitat dans lesquels se répartissent les différentes espèces qui leur sont inféodées : rapides ("riffles"), radiers ("runs"), pools ("pools"), berges ("banks"). Les courbes d'évolution des Surfaces Pondérées Utiles de ces espèces à chacun de leur stade de développement obtenues sur les 3 rivières étudiées a par ailleurs permis d'identifier 4 types de courbes d'évolution (figure 3) pour la Dunlap Creek river qui ne correspondent pas directement aux quatre habitats identifiés. En fait : - les espèces ou stades inféodés aux rapides présentent principalement des courbes de SPU de type 1 ou 2 ; - les espèces ou stades inféodés aux radiers présentent également principalement des courbes de SPU de type 1 ou 2 ; - les espèces ou stades inféodés aux pools présentent principalement des courbes de SPU de type 1 ou 4 ; - les espèces ou stades inféodés aux berges présentent principalement des courbes de SPU de type 3.

12 Page 12/18 SPU normée Type I Type III SPU normée Type II Type IV Débit (m3/s) Débit (m3/s) Figure 3 : Surfaces Pondérées Utiles (normées) obtenues sur la Dunlap Creek River pour 14 espèces regroupées suivant en quatre types. D après Leonard et Orth (1988). III.2 Approche IFIM/PHABSIM par guildes d espèces Cette notion de guildes d'habitat et d'espèces a été reprise par Pouilly (1994) puis par Lamouroux et Souchon (2002) dans une étude sur 28 secteurs de 12 rivières françaises. Cette étude a permis aux auteurs de définir 4 guildes d'espèce qui sont respectivement : - guilde "mouille" (guilde 1) : anguille, perche soleil, perche, gardon, chevesne>17cm. - guilde "berge" (guilde 2) : goujon, blageon<8cm, chevesne<17cm, vairon - guilde "radier" (guilde 3) : loche franche, chabot, barbeau<9cm - guilde "chenal" (guilde 4) : barbeau>9cm, blageon>8cm A ces quatre guildes sont alors associés des preferenda d'habitat issus des travaux présentés dans Lamouroux et al 1999 (figure 4).

13 Page 13/18 Guilde 1 pool Guilde 2 berge Guilde 3 radier Guilde 4 chenal Figure 4 : Courbes de preferenda d habitat moyenne (Mean suitabilty index) de 4 guildes d espèces pour les paramètres vitesse (velocity m/s), profondeur (water depth m) et taille du substrat (particule size cm), adaptées de l étude de Lamouroux et al (1999). D après Lamouroux et Souchon (2002). Figure 4 : Courbes de preferenda d habitat moyenne(mean suitability index) de 4 guildes d espèces pour les paramètres vitesse (velocity - m/s), profondeur (water depth m) et taille du substrat (particule size cm), adaptée de l étude Lamouroux et al (1999). D après Lamouroux et Souchon (2002). Ces courbes de preferenda permettent alors d obtenir, sur un tronçon de rivière donné et pour chaque guilde d espèces, des courbes d évolution de SPU avec le débit. C est l application classique issue d EVHA.

14 Page 14/18 III.3 Approche ESTIMHAB par guildes d espèces Pour chacune de ces quatre guildes d'espèces associées à ces preferenda, Lamouroux et Souchon (2002) ont pu alors ajuster des modèles du même type que pour ceux définis espèce par espèce pour estimer les courbes d'évolution de la qualité d'habitat avec le débit que l on obtiendrait à l aide d EVHA. De la même manière, ces modèles permettent donc d'estimer la valeur d'habitat d'un secteur de rivière à un débit donné pour chacune des guildes en fonction de la hauteur moyenne et de la surface mouillée au débit donné et au débit médian, et de la taille moyenne des granulats. Les types de modèles obtenus sont les deux mêmes que pour les espèces prises en compte séparément, avec les coefficients donnés dans le tableau 2. Espèce Type de Modèle C K Modèle pour A Guilde 1 (pool) Modèle ln(FR50)+0.013ln(RE50) (r 2 =0.77, P<0.001) Guilde 2 (berge) Modèle ln(FR50 (r 2 =0.34, P=0.006) Guilde 3 (radier) Modèle ln(FR50)+0.300D/H50 (r 2 =0.74, P<0.001) Guilde 4 (chenal) Modèle D/H n(RE50) (r 2 =0.79, P<0.001) Tableau 2 : Modèles d habitat retenus pour 4 guildes d espèces. D après Lamouroux et Souchon (2002). La figure 5 compare, pour chacune des guildes et pour sept rivières (n ayant pas servi à l ajustement des modèles), les courbes de valeur d'habitat calculées classiquement à l'aide du logiciel EVHA - pour les preferenda présentés figure 3 - aux courbes obtenues à l'aide de ces modèles. La mise en œuvre sur le terrain est la même que l on travaille par espèce ou par guildes d espèces, les caractéristiques du cours d eau nécessaires à cette mise en œuvre étant identiques.

15 Page 15/18 Guilde 1 pool Guilde 2 berge Guilde 3 radier Guilde 4 chenal Figure 5 : Comparaison entre les courbes d habitat (HV-RE) obtenues par l approche IFIM ( ) et par l approche ESTIMHAB ( ) pour 4 guildes d espèces dans 7 tronçons de rivière. D après Lamouroux et Souchon (2002).

16 Page 16/18 IV CONCLUSION La méthode des microhabitats, qui a fait l'objet de nombreux travaux de validation tant en France qu'à l'étranger pour les salmonidés, est maintenant largement utilisée pour l'étude de l'habitat piscicole aussi bien dans les rivières naturelles que dans les rivières aménagées. Son application demande l'utilisation d'un protocole de mesures standardisé permettant l'obtention de résultats fiables. Les logiciels actuellement utilisés en France sont basés sur le protocole préconisé. L'application de cette méthode pour les rivières non salmonicoles se généralise en France et est basée sur les courbes de preferenda tracées par le CEMAGREF. Du fait de la pluri-spécificité des peuplements présents dans ce type de tronçon, on se heurte toutefois à la difficulté de pouvoir prendre en compte simultanément les besoins en habitat et en débit (souvent très différents d une espèce à l autre) de l ensemble des espèces concernées. Le choix des espèces et stades à privilégier pour le choix effectif de la gestion à recommander n'est pas toujours évident. L approche par guildes est pour cela très prometteuse. L utilisation systématique de l approche ESTIMHAB, en particulier pour son application dans les dossiers de renouvellement de concession, nécessite encore à l heure actuelle un retour d expérience plus important. La principale qualité de cette nouvelle approche est sa facilité de mise en œuvre. Pour un site donné, cela permet d envisager l étude d un linéaire de cours d eau plus important. La réponse est toutefois beaucoup plus simplifiée et plus globale puisqu elle se limite strictement à des simulations de valeurs d habitat ou de SPU en fonction du débit. et ne permet pas une analyse et une cartographie fine de la qualité d'habitat du secteur étudié. Il devient alors par exemple impossible de comprendre l'emplacement des zones favorables à un débit donné et leur déplacement lors d'un changement de gestion. On pourra par contre facilement estimer la SPU pour un grand nombre de tronçons de rivière. Ceci devrait permettre à terme d'envisager une typologie des rivières françaises et des bassins. Il est également très important de noter que les modèles - ainsi que leur ajustement - qui sont la base de cette approche, sont directement liés aux préférences d'habitat développées par

17 Page 17/18 Pouilly et Lamouroux pour chacune de ces espèces. S agissant d un «modèle de modèle», c est à dire construit à partir des sorties EVHA, la prise en compte de nouveaux modèles de préférence nécessite d effectuer des simulations EVHA sur un nombre significatif de cours d eau avec les nouvelles courbes de préférence, et de modéliser les fonctions SPU(Q) avec les paramètres de géométrie hydrauliques. Il convient également de bien définir, pour différents types d écoulement, les valeurs de débits à tester pour obtenir une estimation des caractéristiques moyennes convenable dans la gamme de débits étudiée, et évidemment pour Q50. Le rôle de ce Q50 est déterminant. Il s agit du Q50 de la série des débits naturels la plus longue possible (12 ans minimum) supposée structurante pour le lit et les écoulements. Dans le cas d un tronçon aménagé pour lequel la série des débits transitant est très différente, pour quel type de sites cette valeur Q50 a-t-elle encore un sens? L utilisation d ESTIMHAB dans les dossiers d impact peut être d ores et déjà envisageable par exemple lorsque l approche par guilde d espèce est à privilégier, ou lorsque le coût de mise en œuvre d une approche plus classique est prohibitif par rapport à la taille ou à l enjeu de l aménagement ; il convient cependant de bien avoir à l esprit les questions évoquées ci-avant. Comme pour EVHA, et les méthodes dérivées d IFIM/PHABSIM, il s agit d interpréter des variations d habitat physique potentiel en fonction de variations de débit. Ce qui nécessite une bonne analyse du/des sites au sein de son /leur contexte hydrologique et hydrobiologique. Rappelons enfin qu aucune des méthodes ne produit de valeur «magique» ou absolue d un débit à réserver (et par exemple déclinée de façon par trop systématique en valeur de débit offrant une SPU égale à un % de SPU d un débit caractéristique donné) ; elles fournissent en fait un support d analyse de la plage de plus grande sensibilité de l habitat au débit, analyse qui doit venir illustrer des scénarios d objectifs définis par ailleurs. V BIBLIOGRAPHIE Aadland L.P., Stream Habitat Types: Their Fish Assemblages And Relationship To Flow. North American Journal of Fisheries Management. 13,

18 Page 18/18 Bovee K.D., Probability Of Use Criteria For The Family Salmonidae. Paper N 4 (FWS/OBS 78/07. Cooperative Instream Flow Service Group, US Fish And Wildlife Service, Fort Collins. Bovee K.D., A Guide To Instream Habitat Analysis Using The Instream Flow Incremental Methodology. Paper N 12 (FWS/OBS 82/26. Western Eneregy and Land Use Team, US Fish and Wildlife Service, Fort Collins. Ginot, V., Logiciel EVHA. Evaluation De L'habitat Physique Des Poissons En Rivière (Version 2.0.). Guide De L'utilisateur. (Evha software. Freshwater fish physical habitat evaluation for streams and rivers. User' guide). Cemagref Lyon BEA/LHQ et Ministère de l'aménagement du Territoire et de l'environnement, Dir. de l'eau, Paris, France. Lamouroux, N., Capra, H., Pouilly, M., Souchon, Y., Fish Habitat Preferences In Large Streams Of Southern France. Freshwat. Biol. 42, Lamouroux N. et Capra H., Simple Predictions Of Instream Habitat Model Outputs For Target Fish Populations. Freshwater Biology, à paraître. Lamouroux N. et Souchon Y., Simple Predictions Of Instream Habitat Model Outputs For Fish Habitat Guilds in large rivers. Freshwater Biology, à paraître. Leonard P.M.and Orth D.J., Use Of Habitat Guilds Of Fishes To Determine Instream Flow Requirements. North American Journal Of Fisheries Management. 8, Pouilly M., Relations Entre L habitat Physique Et Les Poissons Des Zones A Cyprinidés Rhéophiles Dans Trois Cours D eau Du Bassin Rhodanien : Vers Une Simulation De La Capacité D accueil Pour Les Peuplements. Thèse De Doctorat. Université Claude Bernard Lyon 1. Sabaton C Development And Use Of Fish Habitat And Population Dynamics Models As Management Tools For Hydropower Plants: Overview Of Electricité De France Experience. In proceedings of the conference Fourth International Ecohydraulics Symposium, Cape Toxn, South Africa. Stalnaker C.B, The Use Of Habitat Structure Preferenda For Establishing Flow Regimes Necessary For Maintenance Of Fish Habitat. In Ward J.V. & Stanford J.A. (Eds), The Ecology of Regulated Streams. New York:

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