Corrigé Examen première session

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Corrigé Examen première session"

Transcription

1 Questions de cours Corrigé Examen première session Question 1 (Correcteur Serge Hardy, temps conseillé 30 min). Les différentes classes d'arn matures présents dans une cellule eucaryote. Exposer à l'aide de schémas légendés leur synthèse, leurs caractéristiques et leurs fonctions respectives. Chez les eucaryotes, il existe deux grandes classes d'arn : les ARN codants et les ARN non codants. Les ARN codants correspondent aux ARNm. Ceux-ci, comme leur nom l'indique, comporte un message qui dirigera la synthèse d'une chaîne peptidique au cours du processus de la traduction. Les ARN non codants comportent les ARNr, ARNt, ARNsn et ARNsno. Ces ARN peuvent avoir des fonctions structurales, catalytique et régulatrices (0,25 pt). Les ARNm (0,25 pt) Ces ARN sont transcrits par l'arn polymérase II (0,25 pt) sous la forme d'un transcrit primaire appelé ARN pré-messager (0,25 pt). Celui-ci subit plusieurs modifications pour donner l'arnm mature fonctionnel : - ajout d'une coiffe à l'extrémité 5' (0,25). Il s'agit de la liaison d'une méthyl 7 guanosine en position inversée par une liaison phosphodiester 5'- 5' (+ 0,25 pt). - élimination des introns et raboutage des exons par le mécanisme d'épissage (0,25). - clivage de l'extrémité 3' au niveau d'un signal spécifique appelé signal poly(a) (0,25 pt) et addition d'à peu près 200 adénosines = queue poly(a) (0,25). L'ARNm mature peut être représenté par le schéma suivant (1 pt pour un schéma complet ou une description complète) : 5' UTR AUG ORF stop 3' UTR AAAAAA L'ARNm comporte une partie portant le message et qui sera donc traduite. Cette partie est appelée ORF ou phase de lecture ouverte. L'ORF débute au niveau d'un codon spécifique appelé codon initiateur (toujours AUG chez les eucaryotes) et fini par un codon stop. En amont et en aval de l'orf sont présentes respectivement les séquences 5' UTR et 3' UTR. La coiffe et la queue poly (A) protègent l'arnm contre l'action d'exoribonucléase et participent à l'initiation de la traduction (0,25 pt). Les ARNt (0,25 pt) Les ARNt sont transcrits par l'arn polymérase III (0,25 pt). Le transcrit primaire doit subir un ensemble de modifications pour donner l'arnt fonctionnel. Une coupure par une endoribonucléase, appelée RNase P, définit l'extrémité 5' (0,25 pt). Une coupure par une endoribonucléase, appelée Rnase Z, définit l'extrémité 3'(0,25 pt). Les nucléotides CCA sont ensuite ajoutés à l'extrémité 3' par une enzyme appelée ARNt nucléotidyl transférase (0,25 pt). Certains des transcrits primaires d'arnt possèdent un intron. Celui-ci est éliminé par un clivage enzymatique des liaisons phosphodiesters suivi d'une ligature par une ARN ligase. (+ 0,25 pt). Des modifications d'un certain nombre de nucléotides à des positions précises sont également observées. - isomérisation de l'uridine en pseudouridine (0,25 pt). - réduction de l'uridine en déhydrouridine (0,25 pt).

2 - désamination de l'adénine en C6 pour donner une nouvelle base appelée l'hypoxanthine (0,25 pt). Le nucléoside résultant s'appelle l'inosine. (+ 0,5 pt pour le détail de ces modifications) La molécule d'arnt adopte une structure secondaire dite en feuille de trèfle et une structure tertiaire dite en L inversé. La structure en feuille de trèfle peut être représentée par le schéma suivant (1 pt pour un schéma complet ou une description complète). liaison de l'acide aminé interaction par complémentarité de base avec un codon L'ARNt sert d'adaptateur entre l'acide aminé et le codon porté par l'arnm (0,25 pt). Les ARNr (0,25 pt) Ches les eucaryotes les ARNr sont au nombre de quatre : les ARNr 28S, 18S, 5,8S et 5S (0,25 pt). Les ARN 5S sont transcrits par l'arn polymérase III (0,25 pt). Les ARN 28S, 18S, 5,8S sont transcrit par l'arn polymérase I (0,25 pt) dans le nucléole, sous la forme d'un transcrit primaire appelé ARN 45S (0,25 pt). Toujours dans le nucléole, cet ARN 45S va subir des modifications de certains nucléotides pour donner les ARN matures 28S, 18 S et 5,8S. Ces modifications sont guidées par des petits ARN appelés ARNsno (0,25 pt). Les modifications les plus courantes sont l'isomérisation d'uridine en pseudouridine (0,25 pt) et la méthylation de la fonction 2'OH du ribose (0,25 pt). L'ARN 45S subit ensuite un clivage séquentiel décrit dans le schéma ci-dessous pour donner les ARN 28 S, 18S et 5,8 S fonctionnels (0,5 pt pour un schéma complet ou une description complète).

3 Au fur et mesure de leur maturation les ARNr adoptent des structures secondaires et tertiaires précises. Ils forment ainsi un squelette qui sert de support pour la fixation coopérative des protéines ribosomales ce qui aboutit à la formation des sous unités ribosomales 60S et 40S. La sous-unité 60S est formée des ARNr 28S, 5,8S et 5S associés à 49 protéines (0,25 pt). La sous-unité 40S est formée de l'arn 18S associé à 33 protéines (0,25 pt). En plus de cette fonction structurale les ARNr peuvent également avoir une fonction catalytique au sein du ribosome. L'ARN 28S intervient ainsi dans la catalyse de la liaison peptidique (+ 0,25 pt). Les ARNsn (0,5 pt) Ils sont au nombre de cinq : les ARN U1, U2, U4, U5 et U6. Ces ARN associés à des protéines forment les snrnp U1, U2, U4-U6 et U5. Ces snrnp forment le cœur catalytique du spliceosome machinerie ribonucléprotéique dans laquelle se déroule l'épissage des exons des ARN prémessagers. Les ARNsno (+ 0,25 pt) Ces ARN associés à des protéines forment des snornp. Ils s'associent à l'arn 45S et guident des modifications covalentes de certains nucléotides (isomérisation uridine en pseudouridine et méthylation de la fonction 2'OH du ribose). Question 2 (Correcteur Yves Le Dréan, temps conseillé 30 min). La réplication du chromosome bactérien chez E. coli : Expliquer en détail comment se réalise ce processus (de l initiation à la terminaison, mais sans vous occuper des phénomènes de régulation qui permettent de ne démarrer la réplication qu une fois par cycle). Attacher une attention particulière à ce qui se passe lors de l élongation de la réplication. Utiliser des schémas correctement légendés, en définissant et orientant les molécules présentes. Il fallait développer 25 idées spécifiques. Un quart de point était donné par idée correctement expliquée. Il suffisait donc d en décrire 20 sur les 25 possibles pour avoir le maximum (5/5). Des points ont été retirés (malus) aux étudiants qui ont mis de grosses bêtises dans leur copie (comme confondre la transcription et la réplication, par exemple) 1) Le génome d E. coli comprend un chromosome circulaire et la réplication de l ADN démarre au niveau d une seule origine de réplication qui est appelé oric (il fallait bien préciser que cette origine est unique) 2) oric possède des sites de liaison pour des protéines initiatrices et également des séquences riches en A-T. Il comprend 2 motifs répétés importants pour sa fonction : - un motif de 9 nucléotides répété 4 fois, qui est un site de fixation pour la protéine initiatrice - un motif de 13 nucléotides répété 3 fois qui correspond à la région riche en A-T (plus facile à ouvrir) où l ADN est initialement déroulé pour donner de l ADN simple brin. (il fallait bien préciser les 2 types de séquences ne parler que de la séquence riche en A-T n était pas suffisant car de telles séquences se retrouvent dans d autres endroits du génome, sans pour autant être une origine de réplication) 3) Chez E. coli, la protéine initiatrice pour la réplication s appelle DnaA et elle interagit avec le motif de 9 nt. 4) Plusieurs protéines DnaA (chacune liée à de l ATP - c est ce qui la rend active) se fixe sur l origine de réplication.

4 5) On a alors formation d un complexe protéique qui va avoir des conséquences sur la structure de l ADN en amont => torsion de l ADN au niveau de la région comprenant les motifs de 13 nt, riche en A-T => début de l ouverture. 6) DnaA recrute des protéines additionnelles sur l ADN simple brin, dont une ADN hélicase (DnaB) + un facteur auxiliaire, DnaC, qui aide au chargement de l hélicase. 7) DnaB va se déplacer le long de l ADN et donc former un œil de réplication en déroulant l ADN 8) On a formation 2 fourches de réplication qui progressent ensuite en direction opposée jusqu à ce qu elles se rencontrent 9) Pour stabiliser les brins d ADN simple brin et prévenir leur réassociation, des protéines de liaison à l ADN simple brin se lient rapidement sur chacun des brins séparés = SSB (Single Strand Binding protein), 10) La réplication nécessite aussi la présence de topoisomérases pour supprimer le vrillage induit par la séparation des brins 11) La réplication de l ADN est «semi-conservative» 12) La région simple brin qui sert de matrice dirige l addition des nucléotides selon la règle de la complémentarité des bases. 13) Le brin d ADN nouvellement synthétisé va s accroître par extension de l amorce à partir de son extrémité 3 => sens de synthèse de l ADN 5 -->3. 14) Une ARN-polymérase spécialisée = Primase, (il fallait donner le nom) sera ensuite recruter. Cette enzyme va synthétiser les amorces nécessaires au démarrage de la synthèse. 15) L amorce est donc composée d ARN (d un peu plus d une dizaine de nucléotides). L ADNpolymérase pouvant ensuite initier la synthèse d ADN à partir de cette amorce. 16) Chez les bactéries, c est l ADN polymérase III qui ensuite vient prendre le relais pour synthétiser l ADN. (il fallait bien préciser le type de l enzyme) 17) Cette enzyme présente la particularité d être hautement processive car elle est maintenue sur l ADN simple brin grâce à des protéines auxiliaires en forme d anneau (= complexe protéique appelé «noeud β», ou sous-unité β). 18) Cette enzyme est très fidèle car elle possède une activité de «relecture». Cette activité est basée sur une activité exonucléase 3 5 (retour en arrière). 19) Lors de la synthèse, seul un brin d ADN peut être synthétisé de manière continue, au fur et à mesure que la fourche de réplication se déplace. Ce brin nouvellement synthétisé est appelé le brin précoce (ou avancé). 20) La synthèse de l autre brin d ADN est plus problématique puisqu elle doit se faire dans le sens opposé à l avancée de la fourche de réplication. Ce brin est synthétisé de manière discontinue et est appelé le brin tardif. 21) Ces fragments transitoires d ADN sur le brin tardif sont appelés les fragments d Okazaki

5 22) Les amorces d ARN utilisées pour l initiation sont éliminées par la RNase H = enzyme qui dégrade spécifiquement l ARN qui est hybridé avec de l ADN. 23) Les espaces laissés par l élimination des amorces, sont comblés par une autre ADN polymérase : l ADN polymérase I (il fallait également préciser le type de l enzyme) 24) Les fragments d Okazaki sont au final reliés entre eux par l ADN-ligase, qui catalyse la liaison phosphodiester entre 2 nucléotides adjacents. 25) Une zone de terminaison spécifique se trouve sur le chromosome circulaire d E. coli. Cette région est située à l opposé de oric. Elle contient des sites de liaison (= sites ter) pour des protéines qui vont bloquer les hélicases et donc stopper l avancé des fourches de réplication. Exercice (temps conseillé 1 heure). Corrigé exercice Question 1. (2 pts; 0,25 pt par réponse correcte) Promoteur AAAGACCCTGCCCTCCCCCCTCACCTACTCCATTAATGGCTTCTTTGCTTTTCAATGGCCCAGAAGCTACCAAATAAGGGACAGGCTGCCTGCCGCAGCA 100 Boite TATA Site d'initiation de la transcription Exon 1 TTTTATAAAAGAGCTCCCACTGACTCCTCAACTCCAGGCAGCGTATAAATTGACAGCTCAGTCCCCATGGCAGCACCCAGCCAATTCAATCACACAAGAA 200 NcoI CGGCGGATCCAGTACTCCCAGAAGGAGGACAAATATGAAGAGGAAATTAAGGTTCTTACAGATAAACTGCAAGGAGGTGAGCGCATTATTCTACATCGTA 300 Site 5' d'épissage AGCTCGGGCTCAGAGAGCGCGCAAAACGCCACACAAAAAAAAGCATTCTCTTTTTGGCTGCAGTCGGCTTATATGCAGCATCGACGTGCATGCGCATGGC 400 Intron ATATGGATTATCTTTGGGGTTTCTAGATCGGGCGATGGGAAAAATCTGGTGATTGTATATCCAGATGTGCAATATTTATTTATTTTCTAGTTACTTTGTT 500 XbaI ATTTGAAATTTGTACATAAGATGTTCAAGTGCTGGAGAAGTAGCTAAATTTGTCTAATCCATCTTTCCCCTTCTCCTCAGACTAGAAACCGTGCTCGGAA 600 d'épissage Site de branchement Site 3' Exon 2 GAGTTTGCAGAGAGGACAGTATAAAAGTTGGAAAAGTCCATTGATCGATTTACAAGGTAAATAAAACTCACGTCCTACCCTAACACCTTCATTTTTTTTT 700 TTTTGTGTTTCGCGCAGATCTGCAGCGCCGTTGAAC BglII Rgion riche en U et G/U Hexanucléotide Site de clivage Signal de polyadénylation

6 - Pour l item 1 la réponse : «région intergénique» a été considérée comme fausse car il avait été indiqué en cours que les régions régulatrices non transcrites (donc le promoteur) étaient comprises dans la notion de gène. - Pour l item 3, la réponse INR-box, qui est située au niveau du site +1 a été considérée comme bonne. Question 2 (2 pts) Séquence 5' UTR jonction exon 1/exon 2 5' AGGCAGCGUAUAAAUUGACAGCUCAGUCCCCAUGGCAGCACCCAGCCAAUUCAAUCACACAAGAACGGCGGAUCCAGUACUCCCAGAAGGAGGA CAAAUAUGAAGAGGAAAUUAAGGUUCUUACAGAUAAACUGCAAGGAGACUAGAAACCGUGCUCGGAAGAGUUUGCAGAGAGGACAGUAUAAAAG UUGGAAAAGUCCAUUGAUCGAUUUACAAGGUAAAUAAAACUCACGUCCUACCCUAACAAAAAAAAAA..AAAAAAAAAA 3' Séquence 3' UTR queue poly A ( 200 A) ORF : écrite en caractères rouges - 0,25 pt a été enlevé par item faux ou manquant (/jonction mauvaise, absence queue poly(a), - 1 point si la séquence correcte de l'arnm est donnée mais que celle-ci n'est pas annotée - 0,75 pt si la séquence est correcte, mais non annotée et sans queue poly-a : t - 0,5 pt si la séquence est correcte, mais non annotée et que la jonction des exons n'est pas visible : - 0,5 pt si la séquence de l'arnm correspond uniquement à l'orf correctement épissé :. - 0 pt si la séquence est inversée et s ans annotation - 0,75 pt si la séquence est inversée et que les annotations sont correctes (0,25 pt pour l épissage, 0,25 pt pour les seq UTR et 0,25 pt pour la queue poly-a) Question 3 (1 pt) - 0,25 pt pour le contrôle actine : Bien que la légende de la figure 2 indique que des quantités équivalentes d'arn ont été déposées sur les deux pistes, le Northern blot réalisé avec la sonde actine permet de vérifier qu'il n'y a pas eu de problème durant les différentes étapes expérimentales. Ce contrôle permet de comparer l'intensité des signaux obtenus avec la sonde exon 1 du gène mx2. - 0,25 pt pour un commentaire sur l intensité des signaux : Un signal d'intensité équivalent est observé dans les deux pistes indiquant que l'expression quantitative du gène mx2 n'est pas perturbée chez la souris M1. P - 0,25 pt pour un commentaire sur la taille des ARNm : par contre les ARN ont des tailles différentes. Chez les souris sauvages un ARN d'une taille de 435 nt est observé. Cette taille est en accord avec la structure du gène donnée dans la figure 1. Taille de l'arnm = exon 1 + exon 2 + queue poly(a). Chez les souris M1, un ARN d'une taille de 750 nt est observé. - 0,25 pt pour toute tentative d explication : L'augmentation de la taille de l'arnm mx2 chez les souris M1 pourrait être du à un problème d'initiation ou de terminaison de la transcription ou un problème d'épissage. Pour ce dernier point il a été souvent proposé comme explication la mutation sur un codon stop. Cette réponse est fausse et vaut 0 point. Elle démontre malheureusement une confusion importante entre la transcription et la traduction pour nombre d'entre vous.

7 Question 4 (1 pt) Souris sauvage 5' GCTAAATTTGTCTAATCCATCTTTCCCCTTCTCC 3' Souris M1 5' GCTAAATTTGTCCCCCCCATCTTTCCCCTTCTCC 3' 0,5 pt par séquence correctement orientée 0,25 pt par séquence si la séquence du brin transcrit et correctement orientée a été donnée. Pour ceux qui ont écris la séquence de l ADN double brin, les points n'ont été donnés que s ils avaient indiqué clairement quel est le brin non-transcrit. Question 5 (1 pt) - 0,25 pt pour la localisation de la mutation. Séquence TAAT remplacée par CCCC - 0,25 pt pour l'identification de cette séquence. Celle-ci correspond au site de branchement et plus précisément le point de branchement responsable de la première réaction de transestérification est muté. - 0,5 pt pour l'explication. La première réaction de trans-estérification du processus d'épissage ne peut donc pas avoir lieu et l'intron compris entre l'exon 1 et l'exon 2 n'est pas excisé. Il s'en suit la formation d'un ARNm qui comprend l'exon 1 l'intron et l'exon 2 d où une taille beaucoup plus importante que chez les souris sauvages. Question 6 (2 pts) Amorce 1 : 5' AGGCAGCGTATAAATTGACA 3' OU 5' CAGGCAGCGTATAAATTGAC 3' (0,5 pt) (TM de cette amorce est égal à (8X4) + (12X2) = 56 C) Amorce 2 : 5' TGTTAGGGTAGGACCACGTG (0,5 pt) (TM de cette amorce est égal à (11X4) + (9X2) = 62 C) Protocole d'amplification : Dans un premier temps on réalise le mélange de réaction en ajoutant dans un tube eppendorf (0,25 pt): 2 µg d'adn génomique un large excès molaire des amorces 1 et 2 les quatre dntp la Taq polymérase S il manque un ingrédient, la PCR ne marche pas, donc 0. On conçoit ensuite les différentes étapes d'un cycle de la PCR (0,75 pt) - une étape de dénaturation à 94 C (pendant 30 sec à 1 min).

8 - une étape d'hybridation des amorces 1 et 2. Le Tm des amorces peut être calculé d'après la formule Tm = 2(A + T) + 4(G + C). Tm amorce 1 = 56 C, Tm amorce 2 = 62 C. On se place à une température légèrement inférieure au Tm le plus faible soit C. - une étape d'extension des amorces à 72 C. Le fragment à amplifier ayant une taille de 550 nt la durée de cette phase sera comprise entre 30 sec et une minute 0,25 pt a été donné par étape correcte, avec notamment une obligation d expliquer le choix de la T de l étape 2 par rapport au Tm des moarces. Si les T et les temps sont donnés sans dire à quoi cela sert, ni justification => 0,25 pt seulement pour le total Ce cycle sera répété n fois pour obtenir 1 µg d'adn (+ 1 point extra barème pour ceux qui ont un bon calcul) Calcul : 1 molécule ADN double brin de 550 pb aura une masse de 550 X 660 = Da soit 6, g. On veut obtenir 1 µg d'adn soit 10-6 g i.e /6, = 1, molécules. La masse du génome haploïde est de 2, X 660 X 1, = 2, g On a au départ 2 µg d'adn génomique soit 0, génomes haploïdes soit 7, x copies du gène xm2. On veut donc avoir une amplification de 1, /7, =.2, On a donc 2 n = 2, soit n = log 2 (2, ) = Ln (2, )/ Ln (2) = 14,62/0,693 = 21 cycles Question 7 (1 pt, 0,25 pt par item correct) Le vecteur PUC possède : - une origine de réplication, notée ori, qui permet sa réplication autonome dans la bactérie. - un site multiple de clonage, noté SMC, avec 6 sites de restriction uniques pour l'insertion d'un fragment d'adn exogène. - un gène de résistance à l'ampicilline, noté ampr, qui permet de sélectionner les bactéries ayant intégré le plasmide. - les promoteurs T7 et T3 en amont et en aval respectivement du SMC qui permettent de transcrire l'adn placé au niveau du SMC. Question 8 (+1,25 pt) Le plasmide C1 non digéré migre sous la forme de deux bandes qui doivent correspondre à de l'adn circulaire super enroulé (forme CC) et de l'adn circulaire relâché (forme OC) (+ 0,25 pt). Le plasmide incubé avec l'enzyme de restriction EcoRV a le même profil de migration que le plasmide non digéré. On peut en déduire qu'il n'y a pas de site EcoRV dans le plasmide recombinant C1. Le fragment PCR avec des extrémités franches a été introduit dans le site EcoRV du plasmide Puc dans une des deux orientations possibles et les sites EcoRV n'ont pas été reformés. (+ 0,25 pt). Il était nécessaire d expliquer pourquoi EcoRV ne coupe pas pour avoir le quart de point

9 Le plasmide incubé avec l'enzyme de restriction NcoI migre sous la forme d'une seule bande. Le plasmide C1 a donc été linéarisé ce qui nous permet de déduire la présence d'un seul site de restriction Nco1. La taille de cette bande d'adn linéaire est de 3550 nt ce qui est en accord avec la taille théorique attendue ( ) (+ 0,25 pt) Il était nécessaire d expliquer que la taille observée est en accord le plasmide recombinant pour avoir le quart de point Le plasmide incubé avec l'enzyme de restriction BamH1 migre sous la forme de deux bandes. On peut donc en déduire que le plasmide C1 possède deux sites de restriction. Un site est présent dans le site multiple de clonage du vecteur Puc et le deuxième dans l'exon 1 du gène mx2 (+ 0,25 pt) La taille des fragments produits permet de déduire le sens d'insertion du fragment PCR dans le vecteur Puc (+ 0,25 pt). On peut avoir théoriquement deux plasmides recombinants C1 Le premier où le fragment PCR s'est inséré tel qu'il est présenté dans la figure 1. La digestion par produit alors un fragment de 90 pb et de 3460 pb ½ EcoRI EcoRV (50) 90 pb ½ EcoRV Le deuxième où le fragment PCR s'est inséré en sens inverse La digestion par produit alors un fragment de 550 pb et de 3050 pb ½ EcoRI EcoRV (50) 500 pb ½ EcoRV On peut donc en conclure que le fragment PCR s'est intégré en sens inverse. Question 9 (+ 0,5 pt) Le fragment PCR étant intégré en sens inverse il faut utiliser le promoteur T3 pour transcrire in vitro l'arn pré-messager mx2 (+ 0,25 pt). Il faut au préalable linéariser le plasmide recombinant par une enzyme de restriction en aval du site de restriction EcoRV telle que, KpnI et XbaI. Le mélange réactionnel suivant est ensuite réalisé (+ 0,25 pt): ADN plasmidique C1 linéarisé les quatre rntp la T3 ARN polymérase

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles

Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles http://perso.univ-rennes1.fr/serge.hardy/ utilisateur : biochimie mot de passe : 2007 L'ARNm, simple intermédiaire entre le

Plus en détail

Module 5 La maturation de l ARN et le contrôle post-transcriptionnel chez les eucaryotes

Module 5 La maturation de l ARN et le contrôle post-transcriptionnel chez les eucaryotes Module 5 La maturation de l ARN et le contrôle post-transcriptionnel chez les eucaryotes Où trouver l'information complémentaire? MCB -11, GVII-5, 22, 23. La maturation des ARNm chez les eucaryotes Les

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Contrôle de l'expression génétique :

Contrôle de l'expression génétique : Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles L'ARNm, simple intermédiaire entre le génome et les protéines? gène protéine L'ARNm, simple intermédiaire entre le génome et

Plus en détail

VI- Expression du génome

VI- Expression du génome VI- Expression du génome VI-1.- EXPRESSION DU GÉNOME- PRINCIPES GÉNÉRAUX DOGME CENTRAL Les gènes et l information génétique sont conservés sous forme d acides nucléiques La perpétuation à l identique de

Plus en détail

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Sommaire Preparation des acides nucléiques Extraction / purification Les enzymes agissant sur les acides nucléiques Les enzymes

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

UE : GENE 2208. Responsable : Enseignant : ECUE 1. Enseignant : ECUE 2. Dr COULIBALY Foungotin Hamidou

UE : GENE 2208. Responsable : Enseignant : ECUE 1. Enseignant : ECUE 2. Dr COULIBALY Foungotin Hamidou UE : GENE 2208 Responsable : Enseignant : ECUE 1 Enseignant : ECUE 2 Dr COULIBALY Foungotin Hamidou Spécialités : Génétique Humaine Biologie de la Procréation Cytogénétique Spermiologie Essais Cliniques

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE 4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE L écologie microbienne (ou étude des micro-organismes de l environnement) étudie : les relations entre les différentes populations de micro-organismes

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 Andrew Tolonen atolonen@genoscope.cns.fr Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 A- Généralités I- La vie sur terre telle que nous la connaissons ne

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Table des matières. Renseignements importants sur la sécurité 2. Nettoyage et élimination 4. Spécifications 4

Table des matières. Renseignements importants sur la sécurité 2. Nettoyage et élimination 4. Spécifications 4 Système FlashGel TM Lonza Rockland, Inc. www.lonza.com scientific.support@lonza.com Assistance scientifique : 800-521-0390 Service à la clientèle : 800-638-8174 Rockland, ME 04841 Table des matières Renseignements

Plus en détail

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire Séquence 2 L expression du patrimoine génétique Sommaire 1. La synthèse des protéines 2. Phénotypes, génotypes et environnement Synthèse de la séquence 2 Exercices de la séquence 2 Glossaire des séquences

Plus en détail

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA 1/23 La plate-forme Biopuces et Séquençage de Strasbourg est équipée des technologies Affymetrix et Agilent pour l étude du transcriptome et du génome sur puces à ADN. SOMMAIRE ANALYSE TRANSCRIPTIONNELLE...

Plus en détail

Université d Evry-Val d Essonne Ecole Doctorale des Génomes Aux Organismes. Thèse

Université d Evry-Val d Essonne Ecole Doctorale des Génomes Aux Organismes. Thèse Université d Evry-Val d Essonne Ecole Doctorale des Génomes Aux Organismes Thèse Présentée pour obtenir le grade de Docteur en sciences de l université d Evry-Val d Essonne Spécialité Bioinformatique par

Plus en détail

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Chaque enfant qui naît hérite de 10 à 30 nouvelles mutations ponctuelles. L essentiel des ces mutations sont heureusement des variations neutres de séquence

Plus en détail

Rapport Scientifique Seine-Aval 3

Rapport Scientifique Seine-Aval 3 Rapport Scientifique Seine-Aval 3 Séminaire Seine-Aval 2008 Fiches de synthèse des propositions SA4 THEME 3 : TABLEAU DE BORD ET INDICATEURS OPERATIONNELS PUCES A ADN CHEZ MYTILUS EDULIS - 2005 - Danger

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

ANTIVIRAUX ET INTERFERONS LES ANTIVIRAUX

ANTIVIRAUX ET INTERFERONS LES ANTIVIRAUX ANTIVIRAUX ET INTERFERONS LES ANTIVIRAUX La thérapeutique antivirale progresse avec lenteur car elle s'attaque à des micro-organismes ne se multipliant qu'à l'intérieur des cellules vivantes dont ils détournent

Plus en détail

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Tableau 1. Liste (non exhaustive) des protéines se localisant dans les P-Bodies

Tableau 1. Liste (non exhaustive) des protéines se localisant dans les P-Bodies NOM FONCTION EFFET DE L ABSENCE OU DE REFERENCES LA SUREXPRESSION SUR LES P- BODIES XRN1 exonucléase 5 3 Absence : augmente la taille et le Bashkirov et al. 1997 Shet et Parker 2003 Cougot nombre des P-bodies

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS!

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! FICHE 1 Fiche à destination des enseignants TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! Type d'activité ECE Notions et contenus du programme de Terminale S Compétences exigibles du programme de Terminale S TYPE ECE Evaluation

Plus en détail

LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS

LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS CHAPITRE 1.1.7. LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS INTRODUCTION Les méthodes de biologie moléculaire ont de plus en plus d applications dans

Plus en détail

Introduction à la Génomique Fonctionnelle

Introduction à la Génomique Fonctionnelle Introduction à la Génomique Fonctionnelle Cours aux étudiants de BSc Biologie 3ème année Philippe Reymond, MER PLAN DU COURS - Séquençage des génomes - Fabrication de DNA microarrays - Autres méthodes

Plus en détail

IlliS. Le ribosome bactérien : structure et fonctions SYNTHÈSE

IlliS. Le ribosome bactérien : structure et fonctions SYNTHÈSE IlliS SYNTHÈSE médecine! sciences 1989 ; 5: 662-69 Le ribosome bactérien : structure et fonctions Le ribosome est une particule ribonucléoprotéique, complexe jouant le rôle d'«unité centrale» de la synthèse

Plus en détail

Formavie 2010. 2 Différentes versions du format PDB...3. 3 Les champs dans les fichiers PDB...4. 4 Le champ «ATOM»...5. 6 Limites du format PDB...

Formavie 2010. 2 Différentes versions du format PDB...3. 3 Les champs dans les fichiers PDB...4. 4 Le champ «ATOM»...5. 6 Limites du format PDB... Formavie 2010 Les fichiers PDB Les fichiers PDB contiennent les informations qui vont permettre à des logiciels de visualisation moléculaire (ex : RasTop ou Jmol) d afficher les molécules. Un fichier au

Plus en détail

Univers Vivant Révision. Notions STE

Univers Vivant Révision. Notions STE Univers Vivant Révision Notions STE Chap. 13) L Écologie 1) a) Qu est-ce que l empreinte écologique? L empreinte écologique correspond à la surface terrestre et aquatique totale nécessaire à un individu,

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique Partie 1 : Spécificité d'un anticorps pour un déterminant antigénique du VIH La séropositivité pour le VIH correspond à la présence

Plus en détail

Diagnostic biologique de la toxoplasmose

Diagnostic biologique de la toxoplasmose COURS DE COLLEGE DE MALADIES INFECTIEUSES MICROBIOLOGIE PARASITOLOGIE Diagnostic biologique de la toxoplasmose 26 Janvier 2012 Faculté de Médecine de Sousse Principes des techniques utilisées dans le diagnostic

Plus en détail

Production d une protéine recombinante

Production d une protéine recombinante 99 Production d une protéine recombinante Lic. B. PIRSON Lic. J-M. SERONT ISICHt - Mons Production de la protéine recombinante GFP (Green Fluorescent Protein d Aequoria victoria) par une bactérie ( E.

Plus en détail

Les débuts de la génétique

Les débuts de la génétique HPITRE 9 DES DÉBTS DE L ÉNÉTIQE X ENJEX TELS DES BIOTEHNOLOIES 1 Les débuts de la génétique est avec les travaux de regor Mendel vers la fin du XIX e siècle que furent posées les bases de la génétique.

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

MABioVis. Bio-informatique et la

MABioVis. Bio-informatique et la MABioVis Modèles et Algorithmes pour la Bio-informatique et la Visualisation Visite ENS Cachan 5 janvier 2011 MABioVis G GUY MELANÇON (PR UFR Maths Info / EPI GRAVITE) (là, maintenant) - MABioVis DAVID

Plus en détail

CHAPITRE VI ALEAS. 6.1.Généralités.

CHAPITRE VI ALEAS. 6.1.Généralités. CHAPITRE VI ALEAS 6.1.Généralités. Lors de la synthèse des systèmes logique (combinatoires ou séquentiels), nous avons supposé, implicitement, qu une même variable secondaire avait toujours la même valeur

Plus en détail

CHAPITRE 3 LES TASQ COMME PLATEFORME POUR LA CATALYSE PSEUDO-ENZYMATIQUE

CHAPITRE 3 LES TASQ COMME PLATEFORME POUR LA CATALYSE PSEUDO-ENZYMATIQUE L. Stefan Chapitre 3 CHAPITRE 3 LES TASQ COMME PLATEFORME POUR LA CATALYSE PSEUDO-ENZYMATIQUE Nous avons démontré dans le chapitre précédent que les TASQ hydrosolubles développés au cours de cette thèse

Plus en détail

leurs produits respectifs, et production d'anticorps spécinques. Mémoire présenté Département de biochimie Université Laval

leurs produits respectifs, et production d'anticorps spécinques. Mémoire présenté Département de biochimie Université Laval Philippe Garneau Étude de la régulation de l'expression des gènes cyse et cyss de Batcillus subtitis : Surproduction et puriffcation de leurs produits respectifs, et production d'anticorps spécinques.

Plus en détail

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable! MYRIAD La Cour Suprême des Etats-Unis revient sur plus de 30 ans de pratique : l ADN isolé n est à présent plus brevetable! Mauvaise passe pour les inventions en biotechnologies sur le territoire américain.

Plus en détail

Indicateur universel de procédé format 96 x 48 mm ( 1 /8 DIN)

Indicateur universel de procédé format 96 x 48 mm ( 1 /8 DIN) Fiche technique SS/ F_ Indicateur universel de procédé format 96 x 8 mm ( /8 DIN) Affichage à diodes électroluminescentes haute visibilité pour une vue plus claire de l'état de votre procédé Une précision

Plus en détail

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Séquence 1 Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Sommaire 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN 2. Variabilité

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année)

Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année) Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année) Equipe pédagogique Université Bordeaux-1 Didier Morin, Michel Moenner, Sophie North, Gérard Tramu et IJsbrand Kramer Contact : i.kramer@iecb.u-bordeaux.fr

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Systèmes de transmission

Systèmes de transmission Systèmes de transmission Conception d une transmission série FABRE Maxime 2012 Introduction La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un

Plus en détail

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,

Plus en détail

Antiviraux ciblant les polymérases virales

Antiviraux ciblant les polymérases virales Antiviraux ciblant les polymérases virales Barbara Selisko Barbara.Selisko@afmb.univ-mrs.fr Research Group Viral Replicases: Structure, Function & Drug Design Head: Bruno Canard Architecture et Fonction

Plus en détail

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître

Plus en détail

Vieillissement moléculaire et cellulaire

Vieillissement moléculaire et cellulaire Vieillissement moléculaire et cellulaire Yves Courtois Lorsque, en 1961, Léonard HAYFLICK, aux USA, re - mit en cause le concept général de l'immortalité des cellules, il apportait à la recherche en gérontologie

Plus en détail

MISE AU POINT D UNE TECHNIQUE DE QUANTIFICATION DES POPULATIONS BACTERIENNES ET ARCHAEA DE L ECOSYSTEME CAECAL DU LAPIN PAR PCR EN TEMPS REEL

MISE AU POINT D UNE TECHNIQUE DE QUANTIFICATION DES POPULATIONS BACTERIENNES ET ARCHAEA DE L ECOSYSTEME CAECAL DU LAPIN PAR PCR EN TEMPS REEL E C O L E N A T I O N A L E VETERINAIRE T O U L O U S E Master 2 Recherche «Elaboration de la Qualité et Sécurité Alimentaire» Directrice de stage : Mme Sylvie COMBES Mémoire bibliographique MISE AU POINT

Plus en détail

Génomique Comparative et intégrative

Génomique Comparative et intégrative Génomique Comparative et intégrative Introduction : Le big data : on peut traiter des données massives à présent, l'objectif à présent est d'éviter les transferts de données trop longs. On a tout à portée

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010

Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010 Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010 Table des matières Introduction... 1 Hourra! Le retour du double-clic... 1 Modifier le graphique... 4 Onglet Création... 4 L onglet Disposition... 7 Onglet

Plus en détail

Stéphane Priet. Research Group Viral Replicases: Structure, Function & Drug Design. Architecture et Fonction des Macromolécules Biologiques (AFMB)

Stéphane Priet. Research Group Viral Replicases: Structure, Function & Drug Design. Architecture et Fonction des Macromolécules Biologiques (AFMB) Stéphane Priet Research Group Viral Replicases: Structure, Function & Drug Design Architecture et Fonction des Macromolécules Biologiques (AFMB) CNRS UMR 7257- Aix-Marseille Université stephane.priet@afmb.univ-mrs.fr

Plus en détail

Fiche professeur. Rôle de la polarité du solvant : Dissolution de tâches sur un tissu

Fiche professeur. Rôle de la polarité du solvant : Dissolution de tâches sur un tissu Fiche professeur TEME du programme : Comprendre ous-thème : Cohésion et transformations de la matière Rôle de la polarité du solvant : Dissolution de tâches sur un tissu Type d activité : Activité expérimentale

Plus en détail

PROJET D INVERSION DE LA CANALISATION 9B ET D ACCROISSEMENT DE LA CAPACITÉ DE LA CANALISATION 9

PROJET D INVERSION DE LA CANALISATION 9B ET D ACCROISSEMENT DE LA CAPACITÉ DE LA CANALISATION 9 Page 1 of 7 PROJET D INVERSION DE LA CANALISATION 9B ET D ACCROISSEMENT DE LA CAPACITÉ DE LA CANALISATION 9 RAPPORT SOMMAIRE DE L ANALYSE DES TRANSITOIRES SUR LE RÉSEAU PRINCIPAL Préparé par : Enbridge

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Algèbre binaire et Circuits logiques (2007-2008)

Algèbre binaire et Circuits logiques (2007-2008) Université Mohammed V Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique Filière : SMI Algèbre binaire et Circuits logiques (27-28) Prof. Abdelhakim El Imrani Plan. Algèbre de Boole 2. Circuits

Plus en détail

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Synthèse Contrat d Objectifs Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Rédaction Christiane LAGRIFFOUL () Nadine COUZY (DR ANFA

Plus en détail

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2 ! #"%$'&#()"*!(,+.-'/0(,()1)2"%$ Avant d effectuer le dosage en IR de la biotine, il est nécessaire de s assurer de la reconnaissance du traceur par la streptavidine immobilisée sur les puits. Pour cela,

Plus en détail

La gestion de données dans le cadre d une application de recherche d alignement de séquence : BLAST.

La gestion de données dans le cadre d une application de recherche d alignement de séquence : BLAST. La gestion de données dans le cadre d une application de recherche d alignement de séquence : BLAST. Gaël Le Mahec - p. 1/12 L algorithme BLAST. Basic Local Alignment Search Tool est un algorithme de recherche

Plus en détail

génomique - protéomique acides nucléiques protéines microbiologie instrumentation

génomique - protéomique acides nucléiques protéines microbiologie instrumentation génomique - protéomique acides nucléiques protéines microbiologie instrumentation Génomique, protéomique - Acides nucléiques Extraction d acides nucléiques ADN... Kit de filtration par colonnes... ADN

Plus en détail

Identification de nouveaux membres dans des familles d'interleukines

Identification de nouveaux membres dans des familles d'interleukines Identification de nouveaux membres dans des familles d'interleukines Nicolas Beaume Jérôme Mickolajczak Gérard Ramstein Yannick Jacques 1ère partie : Définition de la problématique Les familles de gènes

Plus en détail

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL CARACTÉRISATION BIOCHIMIQUE DE L'ARN HÉLICASE DBP4 MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL CARACTÉRISATION BIOCHIMIQUE DE L'ARN HÉLICASE DBP4 MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL CARACTÉRISATION BIOCHIMIQUE DE L'ARN HÉLICASE DBP4 MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAîTRISE EN BIOLOGIE PAR MARTIN LAPENSÉE NOVEMBRE 2008 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC

Plus en détail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 21 novembre 2012 à 14 h 30 «Pénibilité. Transition emploi-retraite. Elaboration de cas-types pour les projections.» Document N 6 Document de travail,

Plus en détail

NO-BREAK KS. Système UPS dynamique PRÉSENTATION

NO-BREAK KS. Système UPS dynamique PRÉSENTATION NO-BREAK KS Système UPS dynamique PRÉSENTATION Table des matières Chapitre 1 : Description du système No-Break KS...3 Chapitre 2 : Fonctionnement lorsque le réseau est présent...4 Chapitre 3 : Fonctionnement

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est

Plus en détail

ACS-30-EU-PCM2-x-32A Régulation et surveillance du traçage électrique des bâtiments commerciaux et résidentiels pour divers domaines d application

ACS-30-EU-PCM2-x-32A Régulation et surveillance du traçage électrique des bâtiments commerciaux et résidentiels pour divers domaines d application ACS-0-EU-PCM-x-A Régulation et surveillance du traçage électrique des bâtiments commerciaux et résidentiels pour divers domaines d application Module de régulation et de distribution de l alimentation

Plus en détail

Pourquoi l apprentissage?

Pourquoi l apprentissage? Pourquoi l apprentissage? Les SE sont basés sur la possibilité d extraire la connaissance d un expert sous forme de règles. Dépend fortement de la capacité à extraire et formaliser ces connaissances. Apprentissage

Plus en détail

Nom de l application

Nom de l application Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Direction Générale des Etudes Technologiques Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Gafsa Département Technologies de l Informatique

Plus en détail

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation PROTOCOLE AUTOMATISÉ Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation Mode d emploi des produits A1751 et A2751 Réservé

Plus en détail

DOCUMENT RESSOURCE SONDES PRESENTATION

DOCUMENT RESSOURCE SONDES PRESENTATION Documentation technique DOCUMENT RESSOURCE SONDES PRESENTATION SEP du LPo N-J Cugnot 93 Neuilly/Marne LE CALCULATEUR Il est placé dans le boîtier à calculateurs, sur le passage de roue avant droit. Les

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. PLASSERAUD 84, rue d'amsterdam, F-75009 Paris (FR)

DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. PLASSERAUD 84, rue d'amsterdam, F-75009 Paris (FR) Patentamt JEuropâisches European Patent Office @ Numéro de publication: 0 1 1 0 7 5 4 Office européen des brevets ^ ^ DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Numéro de dépôt: 83402133.9 Int. Cl.3: C 07 C 103/183, C

Plus en détail

SEQUENÇAGE LI-COR DNA 4200

SEQUENÇAGE LI-COR DNA 4200 SEQUENÇAGE LI-COR DNA 4200 Le gel de séquence contient 64 puits au maximum soit 16 clones traités en parallèle. Les oligos utilisés (modifiés en 5 ) fluorescent à 700/800 nm. Une amorce permet de séquencer

Plus en détail

Chapitre 5 LE MODELE ENTITE - ASSOCIATION

Chapitre 5 LE MODELE ENTITE - ASSOCIATION Chapitre 5 LE MODELE ENTITE - ASSOCIATION 1 Introduction Conception d une base de données Domaine d application complexe : description abstraite des concepts indépendamment de leur implémentation sous

Plus en détail

DETECTOR BICANAL FG2 1. DIMENSIONS ET CONNEXIONS ELECTRIQUES 2. GENERALITES. 24 VDC Alimentat. 24 Vcc. Contact Boucle 2 4 5. Contact Boucle 1 6 7

DETECTOR BICANAL FG2 1. DIMENSIONS ET CONNEXIONS ELECTRIQUES 2. GENERALITES. 24 VDC Alimentat. 24 Vcc. Contact Boucle 2 4 5. Contact Boucle 1 6 7 DETECTOR BICANAL FG. DIMENSIS ET CNEXIS ELECTRIQUES FRANÇAIS 4 VDC Alimentat. 4 Vcc 3 Contact Boucle 4 5 Contact Boucle 6 7 Boucle 8 9 0 Boucle Dimensions en mm. GENERALITES Applications: contrôle de barrières,

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

Notions d asservissements et de Régulations

Notions d asservissements et de Régulations I. Introduction I. Notions d asservissements et de Régulations Le professeur de Génie Electrique doit faire passer des notions de régulation à travers ses enseignements. Les notions principales qu'il a

Plus en détail

Liste de vérification des exigences Flexfone

Liste de vérification des exigences Flexfone Liste de vérification des exigences Flexfone Introduction Avant de déployer un service de voix par le protocole de l Internet (VoIP) ou un PBX hébergé dans votre entreprise, vous devriez prendre certaines

Plus en détail

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006 La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel En 1890 Emil Fisher a proposé le modèle "serrure et clé" pour expliquer la façon de fonctionner des systèmes biologiques. Un substrat rentre et

Plus en détail

Université de Montréal. Développement d outils pour l analyse de données de ChIP-seq et l identification des facteurs de transcription

Université de Montréal. Développement d outils pour l analyse de données de ChIP-seq et l identification des facteurs de transcription Université de Montréal Développement d outils pour l analyse de données de ChIP-seq et l identification des facteurs de transcription par Eloi Mercier Département de bioinformatique Faculté de médecine

Plus en détail

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie LES LEVURES UE «levures» -5 avril: généralités (MN Simon) -6 avril: analyse génétique (MN Simon) -6 avril: Cycle cellulaire I: la réplication (E. bailly) -7 avril: Cycle cellulaire II: la mitose (E. Bailly)

Plus en détail

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV)

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) En 1999, dans le monde, plus de 33 millions de sujets dont 43% de femmes étaient infectés par le virus de l'immunodéficience humaine ou HIV. L'épidémie progresse

Plus en détail