Les ateliers laitiers de grande taille : confrontés plus encore à l enjeu de la performance

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1 Les ateliers laitiers de grande taille : confrontés plus encore à l enjeu de la performance Fin des quotas, marché export dynamique, démographie des éleveurs laitiers, progrès technologiques autant de vecteurs qui poussent à l accroissement des dimensions. Au travers des analyses de groupe réalisées par CERFRANCE, le cas de la performance des ateliers laitiers est très intéressant pour décrypter ce qui est de l ordre de la taille (économies d échelles) et ce qui reste de l ordre de l humain (valorisation de la compétence) : l efficience des facteurs de production et le savoir faire restent les clefs de la réussite. L émergence en France des ateliers de grande taille Par sa politique laitière (lien du quota au foncier), la France a préservé jusqu alors ses exploitations familiales en lait. Seulement 2,5 % des élevages ont plus de 100 vaches en France et 0,5 % des éleveurs dépassent les 300 têtes. Quel que soit le curseur choisi pour désigner l atelier de grande taille, nous sommes et resterons loin en France des dimensions des pays du Nord de l Europe (Royaume-Uni, Danemark ) ou plus encore de celles de l Australie et de la Californie où la règle est plutôt 1 UTH pour l voire litres de lait. Pour autant, les ateliers grossiront. La projection de l Institut de l élevage relatif à la démographie prévisionnelle de l élevage laitier fait état d une diminution de exploitations à l horizon Le volume des exploitations restantes doublera quasiment pour atteindre l de moyenne. La déprise de certaines régions de France accentuera encore cette concentration en lait dans le croissant laitier du nord de la France. Nul doute que la France aura dans ce contexte des structures variées qui pourront aller de l en AOC à plus de 1.5 million de litres de lait en lait standard. Ces grands troupeaux de plus de 100 / 150 vaches devront pour autant remplir les mêmes obligations de compétitivité dans ce contexte de concurrence européen et international. Faut-il rappeler que la France a peu d expérience dans la conduite de grands troupeaux, seulement 150 exploitations détiennent une référence supérieure à 1,5 million de litres de lait. Culturellement, l éleveur français n est pas rompu à la conduite de telles unités. Article VE JYM Juillet 2014 Page 1

2 Quelle que soit la structuration juridique de ces outils (individuelle ou sociétaire), un volume de plus de 1 million de litres sur un même site impose des modes d organisation et de gestion différents de ceux connus pour nos troupeaux médians de 50 vaches du Nord Ouest français. La nouveauté des années 2000 a été l arrivée dans ces structures d outils pouvant laisser espérer des économies d échelles beaucoup plus importantes que précédemment. Il s agit notamment des robots de traite ( mais aussi d autres robots : de raclage par exemple et d autres outils comme les «rotos»). Ces outils se développent car ils apportent une souplesse dans le travail qui est plus du domaine de la qualité de vie et de l organisation du travail que de gains économiques. De grandes exploitations qui se développement L étude sur cinq ans de 2007 à 2011 de 1200 exploitations produisant entre l et 1.2 M l de lait donne des indications sur les modalités de leur croissance. En cinq ans elles ont continué de croitre de l, de 22 ha, de 12 vaches laitières et de 0.3 UTH. Pour des entreprises qui produisent l /ha et des exploitants qui valorisent 55 ha/uth, cet accroissement représente une hausse de productivité apparente (l agrandissement se fait sur un rythme de 4500 l /ha et 73 ha/uth). C est également une croissance appréciable de 18 % de la production. De manière plus fine, on constate que sur cinq ans l évolution structurelle s est traduite par Une intensification sur l animal (+ 510 l / VL) Une intensification sur le sol (chargement plus élevé avec souvent un pourcentage de maïs dans la SFP en hausse (+4%)) Plus de productivité / Uth : + 18 % Uth (de l/uth à l/uth), en augmentation proportionnelle au volume jusqu à un seuil de l par exploitation et une stagnation de celle-ci autour de l /Uth ; Les réalités économiques Les économies d échelles introuvables L étude selon le gradient de taille au sein de cet échantillon de grands troupeaux, montre que les exploitations ne réalisent pas d économies d échelles aux litres : mêmes charges opérationnelles autour de 180 /1000L et mêmes charges de structures (270 à 285 /1000 l) Ainsi la dimension n est pas synonyme d efficience : L EBE/PB est constant quel que soit le volume produit. Les exploitations réalisent peu d économies d échelle également sur les capitaux engagés : ces derniers croissent parallèlement aux volumes pour se situer entre et aux litres en valeur de bilan comptable. Article VE JYM Juillet 2014 Page 2

3 l impact des stratégies de croissance influe sur la situation à moyen terme des outils. Entre les outils de l et ceux de l, l endettement s accroit de 10 %. La croissance est souvent financée par la dette court terme et moyen terme. Une croissance rapide et exponentielle (quasi doublement des volumes en moins de 5 ans pour certains) est plus difficile à maîtriser dans tous les domaines qu une croissance plus raisonnée. Seule s accroit la productivité par UTH. Malgré tout un effet de seuil apparaît actuellement : entre et l, le revenu disponible/uth stagne, alors qu il augmente entre et l. Les gains sont consommés par la nécessaire capitalisation de la croissance. Les écarts d efficacité économique demeurent : la compétence prime avant la dimension Quelle que soit la dimension de ces grands troupeaux, la marge brute aux litres connaît un écart de 30 % entre les 25 % les meilleurs, et les 25 % les moins performants ; 10 points d EBE/Produit Brut les séparent. Plus que le volume, la performance sera la clef de la réussite Ce qui est gagné sur le plan de la productivité du travail est souvent perdu sur l observation et le suivi du troupeau, mettant en lumière la capacité de l homme de traiter plusieurs dimensions en même temps. Un charisme technique, une gestion de masse, des indicateurs de suivi spécifique sur le sanitaire, la fertilité, l alimentation, les conditions de milieu des tableaux de bord technico-économiques, Article VE JYM Juillet 2014 Page 3

4 La performance sur ces unités c est l organisation et le mental. C est accepter pour l éleveur de moins s intéresser à «l animal unitaire» pour privilégier et gérer le groupe de «10 vaches» et l efficience de la masse. C est savoir gérer «global et transversal» son atelier et être réactif. Une anticipation des conjonctures, un partenariat structuré et flexible La conjoncture est instable, les cinq années étudiées en attestent : Un écart de 60 / l de lait (300 à 360 ), Un coût opérationnel de +/- 20 (autour de 180 ) Une marge aux1 000 l variant de 195 à 245 / l. Le volume étant générateur de gros écarts sur les recettes et les dépenses, une démarche de gestion de risque s impose autour de différents facteurs de productions : cheptel, fourrage, équipement, finance mais aussi du côté de l éleveur et de ses associés. Une évolution systémique Le lait produit en France provient majoritairement de systèmes de polyculture-élevage qui ont acquis une cohérence voire une complémentarité. Ces grands troupeaux induiront naturellement une certaine spécialisation avec les ruptures qu une telle mutation implique. La compétitivité qui est souvent traduite par le coût de revient aux litres, critère plus complet que la traditionnelle marge par ha ou aux litres est l expression de cette alchimie technique, économique et humaine et le volume ne restera qu un coefficient multiplicateur d un bénéfice ou d un déficit. Conclusion : Croître, quelles conditions de réussite? La fin des quotas, le dynamisme du marché export ouvrent des opportunités réelles pour la filière laitière française. L horizon peut être riche en projet et donner lieu à une certaine effervescence. Après 30 ans de quotas et de frustrations quantitatives, la quête au volume peut être un reflexe compréhensif. Le discernement devra être le second réflexe pour poser le projet et construire l optimum économique et humain dans cette France laitière où structures modérées et grosses structures cohabiteront pour des marchés différenciés. Le premier critère : C est une croissance voulue, pensée, arbitrée et non subie. Au-delà de l outil et de la technique, c est un projet humain. La matérialité qu elle soit relative aux équipements, aux finances, à la technique n est qu au service d un projet d éleveur qui s exprime que s il est choisi. Le deuxième critère : Savoir respecter sa dimension personnelle c est celle relative à ses facultés techniques et de gestion et aux restes des facteurs de production. Il faut intégrer les effets seuils et savoir que les coûts marginaux ont des limites au-delà desquelles la contre-performance s instaure. Le troisième critère : Vérifier la solidité des alliances c est bien sûr le contrat et le marché des laiteries pour lesquelles on produit et pour lesquelles on accepte de s engager c est aussi l affectio societatis si on est en société Article VE JYM Juillet 2014 Page 4

5 c est encore les garanties sur usage du foncier, la solidité des acteurs d amont et d aval, la pertinence des services et conseils du périmètre de l exploitation le quatrième critère : Avoir toujours à l esprit que l atelier laitier est un engagement de long terme Le projet doit rester transmissible à tous les échelons (capitaux, compétence, compétitivité). Jean-Yves MORICE Article VE JYM Juillet 2014 Page 5

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