Infections urinaires en EMS

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1 Infections urinaires en EMS Dr Joel Leroy ARLin BFC Service d Hygiène Hospitalière et de Maladies infectieuses Besançon Aucun lien d intérêt avec cette communication

2 Épidémiologie Les infections les plus fréquentes : Infections respiratoires Infections urinaires Infections cutanées et tissus mous Smith PW Infect Control Hosp Epidemiol 2008;29:785 SFHH ORIG Hygiènes 2010; 18 n 1 2

3 Épidémiologie IU chez > 65 ans Très fréquentes (+/- 25 % des infections) Dépend du lieu de vie Communautaire (2 ème cause d infections) Institution (1 ère cause d infections) Gonthier, RG 2000 Dairiki Shortliffe & McCue, AJM 2002 Foxman, AJM 2002 Schmiemann G et al. Dtsch Arztebl Int 2010; 107:

4 Microbiologie Communauté vs EMS : les entérobactéries dont E. coli prédominent Attention à la pression de sélection des ATB! Rowe & Juthani-Mehta, IDCNA 2014

5 Microbiologie La pression de sélection des antibiotiques Impact écologique Effet collatéral sur le microbiote (en particulier digestif) Fosfocycine Nitrofurantoine Pivmecillinam Impact sur le microbiote Faible Faible Faible Amoxicilline-ac clavulanique ++ Cotrimoxazole ++ FQ +++ C3G (ceftriaxone et C3GPO) +++ ANSM Rapport expertise nov 13 Gupta K et al, Clin Infect Dis 2011;52(5):e103 e120 Dewar S J Antimicrob Chemother 2014;69:303-8 SPILF 2014 favorisent l émergence de EBLSE => réduire l utilisation de ces molécules 6

6 Microbiologie (2) Uropathogènes émergents Aerococcus spp. Actinotignum (Actinobaculum) schaalii Personne âgée +++, pts avec FDR d IU Bêtalactamines très active Prévalence au CHU de Caen Cattoir, JI 2012 ; Rasmussen JI 2013

7 Prise en charge des IU en EMS Colonisation asymptomatique Diagnostic pas toujours aisée Distinction souvent difficile entre vraie IU et une colonisation asymptomatique (CA) CA = bactériurie sans symptôme qq! la leucocyturie Sujet âgé : colonisation fréquente Sexe Communautaire Institution % % Rare < 65 ans (< 5 %) 5 15 % % et le compte de germes! Souvent responsable d une sur-prescription ATB => impact écologique Nicolle LE Clin Geriatr Med 2009;25: SPILJ 206/014 et 12/2015 Rowe Infect Dis ClinN Am 2014;28(1):75-89

8 Prise en charge des IU en EMS Colonisation asymptomatique La colonisation : avec l âge et est variable dans le temps Gavazzi G Lancet Infect Dis 2002 Nicolle LE N Engl J Med 2000;343:1037-9

9 Prise en charge des IU en EMS Colonisation asymptomatique Pas de traitement des colonisations (bactériuries) asymptomatiques Sauf geste urologique à risque de saignement Et donc pas BU ou ECBU chez pts asymptomatiques! Y compris si seuls symptômes = urines malodorantes ou troubles Or TT des colonisations asymptomatiques représenterait % des prescriptions d ATB en institution! (d après Etienne M 6 ème journée SPILF/SFGG 12/2015)) Hooton TM Clin Infect Dis 2010;50: Trauter BW Infect Dis clin N Am 2014; 28 (1) :15-32 SPIL 2014 Nicolle LE Can J Infect Dis Med Microbiol 2005;16:349-60

10 Prise en charge des IU en EMS Colonisation asymptomatique Le TT des colonisation asymptomatiques aucun bénéfice sur : Sur le nbre d IU symptomatique aggravation potentielle Rôle protecteur possible vis-à-vis de souches invasives L incontinence chronique La survie et résistance +++ La colonisation ( > 80 % de recolonisation à 6 semaines) délétère sur : Nbre d effets indésirable Sélection de BMR Hooton TM Clin Infect Dis 2010;50: Trauter BW Infect Dis clin N Am 2014; 28 (1) :15-32 CAI Clin Infect dis 2012;55:771-7 SPIL 2014 Nicolle LE Can J Infect Dis Med Microbiol 2005;16: Mattews SJ Am J Geriatr Pharmacother 2011; 9:

11 Prise en charge des IU en EMS Quels symptômes à considérer pour une IU? Pas toujours très discréminants Les signes fonctionnels urinaires : Dysurie, douleurs sus pubienne, brulures mictionnnelles, pollakiurie, douleurs fosse lombaire + apparition d une incontinence urinaire, d un globe vésical Les signes généraux : Fièvre, frissons Les symptomes aspécifiques : Syndrome confusionnel, perte d autonomie ET pas d autres diagnostiques Recommandations SPILF 2014 Nicolle LE Clin Infect dis 2005;40:643-54

12 Prise en charge des IU en EMS Quels symptômes à considérer pour une IU? Patients < 75 ans non fragiles (< 3 critères de Fried) Démarche diagnostique idem que chez le sujet jeune Autres situations => formes atypiques = fréquentes 2 écueils Retenir à tord le diagnostic d IU devant une BU jusqu à 50% de colonisation urinaire chez le vieillard en institution! s acharner à rechercher un diagnostic différentiel Méconnaître une IU authentique mais bâtarde :» incontinence récente» «syndrome de glissement», trouble cognitif aigu» urosepsis pauci-symptomatique en venir parfois à un traitement d épreuve» après résultats de l ECBU en l absence de gravité» pour spectre le plus étroit possible» molécule la mieux tolérée possible SPIL F 2014 Caron F. IU DESC 2015

13 Prise en charge des IU en EMS Sondage vésical à demeure Taux de colonisation directement proportionnel à la durée de sondage (3-7 %/j) 100 % de colonisation chez patients avec sonde à demeure Nicolle, DA 2005 ; Detweiler et al., UCNA 2015

14 La prévention Facteurs favorisants

15 La prévention (1) Facteurs favorisants Facteurs liés aux patients : - Hypertrophie de la prostate (stase) - Carence oestrogénique (favorise colonisation) - Maladies neurologiques Perte de mobilité/alitement lutter contre l incontinence Préventions - Apprécier le résidu vésical (bladder scan) - Soins d hygiène/toilette périnéale - Rééducation comportementale : * conduite systématique et accès facilité aux toilettes * Position confortable pour favoriser une bonne miction (jamais couché) - Surveillance des mictions (grille) Bonnes Pratiques des Soins en EHPAD DGS 2007 SFHH Hygiènes 2010; 18 n 4 SFHH ORIG Hygiènes 2010; 18 n 1 17

16 La prévention (2) Se laver les mains et celles du résident! Faites la fête aux SHA! Toilette périnéale Au savon et gant de toilette à usage unique 1 x/j le matin au moment de la toilette 2 x/j : si patient alité ou sondé Après évacuation des selles chaque fois qu il y a souillure Avant un sondage urinaire 18

17 La prévention (3) Facteurs favorisants Constipation/ fécalomes Émoussement de la sensation de soif déshydratation Préventions - Hydratation/ laxatifs osmotiques/attention à certains médicaments (anti-cholinergiques : hydroxyzine (Atarax ), Laroxyl.) - Mobilisation/entretien de la marche La présence isolée d «urines troubles» ou «odorantes» n est pas un signe d IU mais de déshydratation SFHH ORIG Hygiènes 2010; 18 n 1 Mattews SJ Am J Geriatr Pharmacother 2011; 9: Nicolle LE Clin Geriatr Med 2009; 25: Arinzon Z Arch Gerontol Geriatr 2009; 48:

18 La prévention (4) Expérience du CH de Morteau : communication sur ECBU Rappel Colonisation urinaire : présence d un ou plusieurs micro-organismes dans l arbre urinaire sans qu il ne génère de manifestations cliniques (ECBU est positive). La colonisation => pas de traitement antibiotique sauf cas particulier Incidence très élevée des colonisations chez les personnes âgées c est pourquoi l ECBU ne devra pas être systématique Pour diagnostiquer une infection il faut retrouver des signes cliniques et des résultats microbiologiques positifs Semestre (S) S 1 S 2 S 1 S 2 S 1 S 2 S 1 S 2 S 1 S 2 S ECBU : D après K. Romand 20

19 La prévention (7) Facteurs favorisants Sondage urinaire Préventions Limiter au maximum le sondage à demeure cause principale d IU et de bactériémie respecter le système clos (pas de chgt systématique) Indications en EMS : - Rétention aiguë - Aggravation de plaies - Fin de vie - En cas de rétention chronique ou vessie neurologique : privilégier le sondage intermittent L incontinence urinaire n est pas une indication au sondage à demeure : utiliser des protections ou étui pénien SFHH ORIG Hygiènes 2010; 18 n 1 HootonTM Clin Infect Dis 2010; 50: Gould CV Infect Control Hosp Epidemiol 2010;31:

20 La prévention (8) Facteurs favorisants Préventions Pose avec asepsie +++ Ablation dès que possible : à reconsidérer chaque jour! Sondage urinaire -Pas de lavage-irrigation - Toilette quotidienne au savon doux liquide -Pas d antiseptique dans le sac - Sac de recueil toujours en position déclive SFHH ORIG Hygiènes 2010; 18 n 1 22

21 Conclusions Diagnostic souvent par excès Avoir un programme de maîtrise de l antibiothérapie en EMS Savoir attendre («en l absence de signe de gravité») Savoir ce que l on traite et réévaluer à h du TT et choisir les ATB les moins sélectionants La prévention a un rôle capital Appliquer les précautions «standard» et notamment l hygiène des mains SHEA/APIC guidelines Infect Control Hosp Epidemiol 2008;29:785 HAS 2008 ORIG/PRIAM consensus Hygiènes 2010; 18 n 1 23

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