Transferts thermiques avec changement d état liquide-solide

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Transferts thermiques avec changement d état liquide-solide"

Transcription

1 Transferts thermiques avec changement d état liquide-solide Aspects fondamentau

2 Thermodynamique Equilibre de phases Variance et règle des phases w C r 2 C nombre de constituants, r nombre de réactions chimiques, nombre de phases Corps pur Solution w = 1 w = 2 Température d équilibre liquide-solide T fie Température d équilibre liquide-solide T variant avec la concentration 2

3 Thermodynamique Equilibre de phases Solution Eutectique w = 1 Température d équilibre liquide-solide T fie Eemple : il suffit de 23 % en masse (8,5 % en moles) de NaCl dans l eau pour obtenir un MCP fondant à T E = 21 C 3

4 Thermodynamique Equilibre de phases Solution Si différent de E usion progressive 4

5 Thermodynamique Equilibre de phases Solution Si différent de E Thermogramme typique d une solution usion progressive 5

6 Thermodynamique Equilibre de phases Evaluation de l énergie mise en cause à l eutectique E T 1 T T H T E E,eau E E diss E dil E,eau T T c c T T E,eau l,eau s,eau E Eemple : à 21 C, pour l eutectique eau-nacl, la chaleur latente de la glace n est plus que de J/kg soit 81,11 kwh/m 3 au lieu de J/kg soit 92,8 kwh/m 3 à 0 C. Sachant que pour ce sel l diss (T E )= 238 kj/kg et E =0.23, on obtient l E (T E )= J/kg. 6

7 Thermodynamique Cristallisation et surfusion T Liquide T T C Liquide métastable Solide temps Degré de surfusion : T = T T C Phénomène stochastique 7

8 Thermodynamique Surfusion Le degré de surfusion dépend de plusieurs paramètres : du volume de l échantillon : V Eemples : ΔT 0,3 l mm 3 m 3 Eau 8 K 20 K 36 K Paraffines * < 0,5 K K de l histoire thermique (cycles antérieurs cristallisation-fusion ), de la pression : P ΔT de la concentration : (solutions). Utilisation d un agent nucléant 8

9 Thermodynamique Théorie de la nucléation 1 J(T ) B A(T )ep T(T 2 T ) Nucléation 0,9 0,8 Petits agrégats Cristallisation 0,7 Nucléation Nucléation homogène hétérogène * A hom A Barrière d énergie * * het A hom A A Caractère aléatoire A * het Barrière d énergie J(T) /heure 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0, T ( C) Probabilité bili de cristallisation i d un échantillon (cm 3 ) par unité de temps 9

10 Thermodynamique Cas des solutions 10

11 Thermodynamique Cas des solutions 11

12 Cinétique du changement de phase Représentation schématique des processus de fusion et de solidification 12

13 Transfert purement conductif Mise en équations Equation de la chaleur dans les phases liquide et solide c p,i T T i i T k it t Bilan à l interface liquide et solide k s T s k l T l t s h ls d dt avec abscisse du front de fusion, k conductivité thermique, masse volumique h ls enthalpie hli massique de fusion ou chaleur hl latente massique de fusion, les indices l et s étant respectivement relatifs au phases liquide et solide. Conditions au limites 13

14 Transfert purement conductif Cas de la fusion en géométrie plane par eemple : On impose une température de paroi T P, la phase initiale étant solide à la température T. Bilan à l interface liquide ide et solide k l T T d p s h ls dt Solution t 2Ste l t l k l l c pl Ste c pl h T ls r Nombre de Stefan 14

15 Transfert purement conductif Ste c T pl T r h ls Nombre de Stefan 15

16 Transfert purement conductif Méthodes analytiques Problème de Stefan Milieu semi-infini délimité par une surface plane initialement liquide à température uniforme t t 0, 0, 0,T 0,T l,0 T s0,t Tp T Position de l interface Solution de Neumann 1 t C t 2 s avec S diffusivité thermique du solide, C facteur de proportionnalité fonction du nombre de Stefan. 16

17 Transfert purement conductif Solutions approchées Milieu semi-infini délimité par une surface plane initialement liquide à température de fusion t t 0, 0, 0,T l 0,T s,0 T T 0,t Tp Champ de température dans la phase en formation de type polynomiale Position de l interface (paroi à température imposée) t 4Ste Ste 2 s t degré 1 Karman et Polhausen t 2 1 2Ste 1 t s degré 2 Goodman 17

18 Transfert purement conductif Comparaison des solutions Milieu semi-infini délimité par une surface plane initialement liquide à température de fusion 18

19 Transfert purement conductif Méthodes approchées pratiques Enthalpie sensible négligeable par rapport à la chaleur latente (Ste faible) Milieu initialement iti t liquide id à température t uniforme + échange convectif sur la paroi avec fluide caloporteur * * - dans le cas plan : 1 Bi - dans le cas cylindrique : avec * X 0 2Bi * 0 * * * 1 1 Bi ln 2Bi 2 1 longueur réduite. symbole de Kronecker ( = 1 si etraction eterne, + 1 si etraction interne), X 0 longueur de référence (l épaisseur de la plaque dans le cas plan et le rayon de la paroi d etraction dans le cas cylindrique ou sphérique), h X Bi nombre de Biot : Bi c 0 k Après intégration entre * = 1 et * = 0, on obtient pour les trois géométries (plane, cylindrique et sphérique) : Bi 1 m 1 L erreur commise sur est négligeable si ibi < 0,1 ou pour Ste < 2/3. En dehors de ce domaine, la vitesse de solidification estimée par l étude simplifiée est trop 19 importante.

20 Transfert purement conductif Méthodes numériques Méthodes à suivi de l interface Méthodes traitant le problème à 2 phases : les équations de transfert sont résolues séparément dans le liquide et dans le solide, et la position de l interface est obtenue par la résolution de l équation de bilan à l interface interface. Cette approche est adaptée en particulier au cas où l on considère la fusion ou la solidification d un matériau pur, pour lequel le changement d état se produit à une température bien déterminée T. Le problème central est alors le calcul de la position de l interface, qui donne lieu à deu approches différentes: Maillage fie Maillage mobile 20

21 Transfert purement conductif Méthodes numériques Méthodes enthalpiques Domaine d étude une seule phase dont les propriétés thermophysiques dépendent fortement de la température. On se ramène alors à la résolution d une seule équation de la chaleur, non linéaire, dont le traitement peut être abordé par des schémas classiques de différences finies ou d éléments finis. Cette méthode, qui revient le plus souvent à eprimer l équation de la conservation de l énergie sous forme enthalpique, est particulièrement bien adaptée au problèmes qui concernent l emploi de matériau à changement de phase non purs pour lesquels le changement d état se produit sur une plage de température (paraffines industrielles, par eemple). On eprime l enthalpie du matériau à changement de phase entre une température de référence é et la température e du point considéré é par : h fcpl 1 f c ps T f c ps cpl T fhls avec f fraction volumique de liquide. La variation d enthalpie causée par la conduction de la chaleur entraîne une variation de température suivant une loi bien définie h= f (T) pour le matériau. L équation de conservation s écrit alors sous la forme : h t 1 k et s applique à l ensemble des deu phases. m T m T 21

22 Méthodes enthalpiques Transfert purement conductif Méthodes numériques Trois approches principales : - Définition d un terme source : l enthalpie est remplacée par son epression en fonction de la température : c p dt terme de diffusion h dt le terme source intervenant dans les volumes de contrôle où se produit le changement de phase. - Définition d un intervalle de température 2T arbitrairement petit sur lequel se produit le changement d état et linéarisation de la fonction enthalpie sur cet intervalle : T 1 m T cp T kt t m avec < c p > = c ps pour T < T T, < c p > = c pl pour T > T + T, h cps T cpl T ls c pour T T < T < T + T c p 2T 2 - Définition d une capacité thermique massique apparente : on représente la variation de l enthalpie avec la température comme une variation finie de la capacité thermique massique: dh dt capp dt dt 22 ls df dt

23 Transfert sous écoulement forcé Dans le cas ou le fluide circule à T, et si l on suppose que le régime d écoulement reste en laminaire i établi lorsque le fluide arrive au contact de la zone de la paroi maintenue à une température constante inférieure à T, on aboutit alors à une résolution analytique permettant d obtenir l évolution radiale et aiale de l interface liquide-solide, et de la perte de pression. Pénétration du liquide à la température de fusion dans un tube de diamètre D initialement vide maintenu en dessous de T. La profondeur maimale aiale de pénétration X p est alors donnée par : X p D X p D Re Pr l s 16B 7 11 pour A<< Pr 0.155Re l s pour A>>1 B 1 avec B 1 2c T T h 2 1 et p,s p ls 3 Re 4 Pr A l s, Re B 2p / où le nombre de Reynolds de l écoulement est basé sur la perte de pression et le diamètre 4 5 D du conduit, les essais couvrant l intervalle de nombre de Reynolds 10 4 à D 23

24 Transfert avec couplage conduction-convection Mise en évidence de la convection naturelle Evolution de la fusion de la stéarine dans une géométrie cylindrique 24

25 Transfert avec couplage conduction-convectionconvection Mise en évidence de la convection naturelle Résultats de simulation : fraction fondue en fonction du temps t. Influence de la convection naturelle dans le liquide et de la conduction dans le solide (Ste = 0,2) 25

26 Transfert avec couplage conduction-convection Mise en équations Convection naturelle en régime laminaire. Processus bidimensionnel (cavité rectangulaire). - convection naturelle dans la phase liquide : équation de conservation de la masse : div V = 0 avec V vitesse, équation de conservation de l énergie : T l cp VgradT l div k l gradt l = l t 0 équation de conservation de la quantité de mouvement : V 1 V V 2 V p gtl T z tt - conduction dans le solide : T c s p divksgradts s t - équations d interface : T T d k s k l h s l s ls n n int dt avec T l ( ) =T s ( ) =T, n direction normale à la surface. L adimensionnement i de ces équations par le choi de grandeurs de référence appropriées fait apparaître, outre le nombre de Stefan, les nombres sans dimension classiques de la convection naturelle : - nombre de Prandtl de la phase liquide (Pr = / l ) ; - nombre de Rayleigh (Ra H =g T H 3 / L ) ; - rapport de forme de la cavité liquide id (A=H/L), avec g accélération de la pesanteur, coefficient de dilatation volumique, T écart entre la température de la paroi chaude et la température de fusion ; H et L respectivement la hauteur et la largeur de la cavité. 26

27 Transfert avec couplage conduction-convection Corrélations pour le transfert de chaleur Nu = CRa n où le coefficient C dépend de la géométrie, du nombre de Prandtl de la phase fluide et, selon certains auteurs, du nombre de Stefan. Une des dimensions fies de l enceinte est utilisée pour définir Nu et Ra. Il faut noter que ces corrélations ont été établies pour un régime de convection laminaire et pour des matériau à changement de phase dont la phase liquide est caractérisée par un nombre de Prandtl élevé (Pr» 50). Leur domaine de validité est limité par ailleurs au nombres de Stefan faibles (Ste < 0,20). Les études portant sur une gamme de paramètres couvrant celle des métau et alliages (faibles nombres de Prandtl, de l ordre de 10 2 ) 27 ne fournissent pas d epressions similaires.

28 Solidification des mélanges multicomposants Modélisation basée sur une formulation enthalpique à domaine unique sur un maillage fie, la zone de changement de phase étant représentée par un milieu poreu, où la porosité (fraction liquide) varie continûment de 1 à 0. Dans la zone diphasique, les équations sont alors écrites en terme de la valeur moyenne des vitesses ou des grandeurs scalaires. On écrit par ailleurs une équationdeconservationsupplémentairepourlesoluté supplémentaire pour le soluté. Cette formulation permet de prendre en compte les couplages dans la zone de croissance dendritique. Ceci se traduit par l ajout d un terme source respectivement dans les équations de conservation de l énergie et de la quantité de mouvement : T T S uvh t u S Au L enthalpie de changement d état h varie de 0 à l enthalpie de changement d état h ls : 0 pour T Ts h fhls pour Ts T Tl hls pour T Tl et la vitesse u varie de la vitesse relative du liquide id u l à 0 dans la phase solide : ul u ful 0 en fonction de la fraction liquide f, qui désigne le volume de liquide interdendritique à une température donnée, En dépit de la structure anisotrope et non homogène de la zone de croissance, l écoulement dans le milieu diphasique est modélisé par une loi de type Darcy utilisant une relation porosité-perméabilité de type Kozeny- Carman : 1 f A C 3 f 2 28

FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles

FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles Jacques PADET Professeur Émérite à l Université de Reims Seconde édition revue et augmentée TABLE DES MATIÈRES PRÉSENTATION Préface de la 1 ère édition Prologue

Plus en détail

Fiche de lecture du projet de fin d étude

Fiche de lecture du projet de fin d étude GENIE CLIMATIQUE ET ENERGETIQUE Fiche de lecture du projet de fin d étude Analyse du phénomène de condensation sur l aluminium Par Marine SIRE Tuteurs : J.C. SICK Manager du Kawneer Innovation Center &

Plus en détail

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY T.P. FLUENT Cours Mécanique des Fluides 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY 2 Table des matières 1 Choc stationnaire dans un tube à choc 7 1.1 Introduction....................................... 7 1.2 Description.......................................

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

CSMA 2013 11e Colloque National en Calcul des Structures 13-17 Mai 2013

CSMA 2013 11e Colloque National en Calcul des Structures 13-17 Mai 2013 CSMA 0 e Colloque National en Calcul des Structures -7 Mai 0 Simulation numérique par éléments finis de l écoulement dans un mélangeur bi-vis et l interaction mélange-mélangeur Hamza DJOUDI *, Jean-claude

Plus en détail

Calcul des pertes de pression et dimensionnement des conduits de ventilation

Calcul des pertes de pression et dimensionnement des conduits de ventilation Calcul des pertes de pression et dimensionnement des conduits de ventilation Applications résidentielles Christophe Delmotte, ir Laboratoire Qualité de l Air et Ventilation CSTC - Centre Scientifique et

Plus en détail

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics Formation à la CFD, Ph Parnaudeau 1 Qu est-ce que la CFD? La simulation numérique d un écoulement fluide Considérer à présent comme une alternative «raisonnable»

Plus en détail

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE Denis DEFAUCHY Gilles REGNIER Patrice PEYRE Amine AMMAR Pièces FALCON - Dassault Aviation 1 Présentation

Plus en détail

Propriétés thermiques d un mélangeur chaotique statique

Propriétés thermiques d un mélangeur chaotique statique Propriétés thermiques d un mélangeur chaotique statique Mathieu CREYSSELS, Simon PRIGENT, Yixian ZHOU, Jianjin XIN, Christian NICOT, Philippe CARRIÈRE Laboratoire de Mécanique des Fluides et Acoustique,

Plus en détail

Table des matières. Résumé. Remerciements. Liste des figures Liste des tableaux Nomenclature

Table des matières. Résumé. Remerciements. Liste des figures Liste des tableaux Nomenclature GUILLAUME VIDALAIN MODÉLISATION DES PHÉNOMÈNES CONVECTIFS LORS DU CHANGEMENT DE PHASE SOLIDE-LIQUIDE PAR UTILISATION DE L'ÉQUATION DE DIFFUSION DE LA CHALEUR ET D'UNE FORME MODIFIÉE DE LA CONDUCTIVITÉ

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Mesures calorimétriques

Mesures calorimétriques TP N 11 Mesures calorimétriques - page 51 - - T.P. N 11 - Ce document rassemble plusieurs mesures qui vont faire l'objet de quatre séances de travaux pratiques. La quasi totalité de ces manipulations utilisent

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS 1 ÉJECTEURS INTRODUCTION Les éjecteurs sont activés par la chaleur perdue ou la chaleur provenant de sources renouvelables. Ils sont actionnés directement

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

SARM: Simulation of Absorption Refrigeration Machine

SARM: Simulation of Absorption Refrigeration Machine Revue des Energies Renouvelables Vol. 11 N 4 (2008) 587 594 SARM: Simulation of Absorption Refrigeration Machine S. Kherris 1*, M. Makhlouf 1 et A. Asnoun 2 1 Laboratoire des Matériaux et des Systèmes

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

UNITÉ DE PROGRAMME : S9UP1 Modélisation de la turbulence

UNITÉ DE PROGRAMME : S9UP1 Modélisation de la turbulence UNITÉ DE PROGRAMME : S9UP1 Modélisation de la turbulence Modélisation de la turbulence Auteur : Yann MARCHESSE Département : Mécanique et Énergétique Édition : Année universitaire 2009-2010 ÉCOLE CATHOLIQUE

Plus en détail

8 Ensemble grand-canonique

8 Ensemble grand-canonique Physique Statistique I, 007-008 8 Ensemble grand-canonique 8.1 Calcul de la densité de probabilité On adopte la même approche par laquelle on a établi la densité de probabilité de l ensemble canonique,

Plus en détail

Equipement. électronique

Equipement. électronique MASTER ISIC Les générateurs de fonctions 1 1. Avant-propos C est avec l oscilloscope, le multimètre et l alimentation stabilisée, l appareil le plus répandu en laboratoire. BUT: Fournir des signau électriques

Plus en détail

Thermodynamique (Échange thermique)

Thermodynamique (Échange thermique) Thermodynamique (Échange thermique) Introduction : Cette activité est mise en ligne sur le site du CNRMAO avec l autorisation de la société ERM Automatismes Industriels, détentrice des droits de publication

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

Exemples de dynamique sur base modale

Exemples de dynamique sur base modale Dynamique sur base modale 1 Exemples de dynamique sur base modale L. CHAMPANEY et Ph. TROMPETTE Objectifs : Dynamique sur base modale réduite, Comparaison avec solution de référence, Influence des modes

Plus en détail

ETUDE DES PERFORMANCES D UN SYSTEME EOLIEN. APPLICATION POUR DES SITES ALGERIENS

ETUDE DES PERFORMANCES D UN SYSTEME EOLIEN. APPLICATION POUR DES SITES ALGERIENS èmes Journées Internationales de Thermique ETUDE DES PERFORMANES D UN SYSTEME EOLIEN. APPLIATION POUR DES SITES ALGERIENS Rachid MAOUEDJ*, Souad BOUSALEM** et Boumedien BENYOUEF ** * Unité de Recherche

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Cyril BUTTAY CEGELY VALEO 30 novembre 2004 Cyril BUTTAY Contribution à la conception

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

ANALYSE STATIQUE D UNE POUTRE SOUMISE A UNE CHARGE VARIABLE

ANALYSE STATIQUE D UNE POUTRE SOUMISE A UNE CHARGE VARIABLE ANALYSE STATIQUE D UNE POUTRE SOUMISE A UNE CHARGE VARIABLE Description du problème L écoulement sur une plaque plane fait partie des problèmes classiques de la mécanique des fluides les plus étudiés.

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique

Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique 43 4.1. Evolutions réversibles et irréversibles 4.1.1. Exemples 4.1.1.1. Exemple 1 Reprenons l exemple 1 du chapitre précédent. Une masse est placée

Plus en détail

Nanofluides et transfert de chaleur par convection naturelle

Nanofluides et transfert de chaleur par convection naturelle Journée Thématique SFT Paris, 15 mars 2012 «Intensification des transferts dans les échangeurs thermiques et multifonctionnels : Techniques, Outils d analyse et Optimisation» Nanofluides et transfert de

Plus en détail

Cahier technique n 145

Cahier technique n 145 Collection Technique... Cahier technique n 145 Etude thermique des tableaux électriques BT C. Kilindjian Merlin Gerin Modicon Square D Telemecanique Les Cahiers Techniques constituent une collection d

Plus en détail

Phénomènes dangereux et modélisation des effets

Phénomènes dangereux et modélisation des effets Phénomènes dangereux et modélisation des effets B. TRUCHOT Responsable de l unité Dispersion Incendie Expérimentations et Modélisations Phénomènes dangereux Description et modélisation des phénomènes BLEVE

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET SESSION 2010 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel

Plus en détail

Transport longue distance et stockage d énergie calorifique, en couplage avec des procédés de valorisation énergétique des déchets

Transport longue distance et stockage d énergie calorifique, en couplage avec des procédés de valorisation énergétique des déchets Transport longue distance et stockage d énergie calorifique, en couplage avec des procédés de valorisation énergétique des déchets Etat de l art RECORD 09-0233/1A décembre 2011 RECORD ETUDE N 09-0233/1A

Plus en détail

Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ

Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 2003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ Site : http://www.isnab.com mail : mennier@isnab.fr SUJET ES - session 003 Page 1 68-(7(6VHVVLRQ LE JUS E FRUIT 35(0,Ê5(3$57,(%LRFKLPLHSRLQWV L'analyse d'un jus de fruit révèle la présence d'un composé

Plus en détail

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote.

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. K4. Point triple de l azote I. BUT DE LA MANIPULATION Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. II. BASES THEORIQUES Etats de la matière La matière est constituée

Plus en détail

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Bornes inférieures bayésiennes de l'erreur quadratique moyenne. Application à la localisation de points de rupture. M2R ATSI Université Paris-Sud

Plus en détail

Validation d un modèle CFD Thermique pour un système de Double Embrayage à Sec.

Validation d un modèle CFD Thermique pour un système de Double Embrayage à Sec. Validation d un modèle CFD Thermique pour un système de Double Embrayage à Sec. Anthony LEVILLAIN 1,3,*, Pascale BRASSART 1, David DEMARE 2, Béatrice PATTE- ROULAND 3 1 VALEO Transmissions, Centre d'etudes

Plus en détail

Propriétés thermodynamiques du mélange. Eau-Ammoniac-Hélium

Propriétés thermodynamiques du mélange. Eau-Ammoniac-Hélium International Renewable Energy Congress November 5-7, 2010 Sousse, Tunisia Propriétés thermodynamiques du mélange Eau-Ammoniac-Hélium Chatti Monia 1, Bellagi Ahmed 2 1,2 U.R. Thermique et Thermodynamique

Plus en détail

Module HVAC - fonctionnalités

Module HVAC - fonctionnalités Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également

Plus en détail

(51) Int Cl.: H04L 29/06 (2006.01) G06F 21/55 (2013.01)

(51) Int Cl.: H04L 29/06 (2006.01) G06F 21/55 (2013.01) (19) TEPZZ 8 8 4_A_T (11) EP 2 838 241 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 18.02.1 Bulletin 1/08 (1) Int Cl.: H04L 29/06 (06.01) G06F 21/ (13.01) (21) Numéro de dépôt: 141781.4

Plus en détail

Introduction au pricing d option en finance

Introduction au pricing d option en finance Introduction au pricing d option en finance Olivier Pironneau Cours d informatique Scientifique 1 Modélisation du prix d un actif financier Les actions, obligations et autres produits financiers cotés

Plus en détail

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques DERNIÈRE IMPRESSION LE er août 203 à 7:04 Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques Table des matières Onde périodique 2 2 Les ondes sinusoïdales 3 3 Les ondes acoustiques 4 3. Les sons audibles.............................

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012. TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB

Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012. TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB Les rencontres de l Agence de l eau Clermont Ferrand 10 janvier 2012 TECHNIQUES D EPURATION Dispositifs agréés Abdel LAKEL, CSTB 1 Dispositifs agréés Typologie et principe Procédés à écoulement saturé

Plus en détail

Essais de charge sur plaque

Essais de charge sur plaque Page No.: 1 L essai de charge sur plaque est exécuté entre autres dans des galeries d exploration ou dans des puits, mais il peut aussi être exécuté à la surface en appliquant un poids mort ou en chargeant

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB. Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris

Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB. Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB Zakaria Meliani Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris Janvier 2007 Les grandes lignes de la présentation Les propriétés

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC)

L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC) L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC) SSC signifie : Système Solaire Combiné. Une installation SSC, est une installation solaire qui est raccordée au circuit de chauffage de la maison,

Plus en détail

Cours de Résistance des Matériaux (RDM)

Cours de Résistance des Matériaux (RDM) Solides déformables Cours de Résistance des Matériau (RDM) Structure du toit de la Fondation Louis Vuitton Paris, architecte F.Gehry Contenu 1 POSITIONNEMENT DE CE COURS... 2 2 INTRODUCTION... 3 2.1 DEFINITION

Plus en détail

TEPZZ 568448A_T EP 2 568 448 A1 (19) (11) EP 2 568 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006.

TEPZZ 568448A_T EP 2 568 448 A1 (19) (11) EP 2 568 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006. (19) TEPZZ 68448A_T (11) EP 2 68 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 13.03.2013 Bulletin 2013/11 (1) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006.01) (21) Numéro de dépôt:

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU) 0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2

Plus en détail

Échangeurs de chaleur à contact direct

Échangeurs de chaleur à contact direct Échangeurs de chaleur à contact direct par Alain BRICARD Ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers Ingénieur de Recherche au Centre d Études Nucléaires de Grenoble et Lounès TADRIST Docteur

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

Utilisation et challenges de la CFD pour des simulations industrielles

Utilisation et challenges de la CFD pour des simulations industrielles Utilisation et challenges de la CFD pour des simulations industrielles Nicolas Perret 25/11/2014 R&I/ARTI/DIPT - AMT SOMMAIRE 1. Contexte / Attentes autour de la CFD 2. Focus sur la simulation multiéchelle

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE CARACTERISATION ET MODELISATION DES PERFORMANCES THERMIQUES DE PRODUITS

RAPPORT DE STAGE CARACTERISATION ET MODELISATION DES PERFORMANCES THERMIQUES DE PRODUITS SANCHEZ Michael DUT Mesures Physiques RAPPORT DE STAGE CARACTERISATION ET MODELISATION DES PERFORMANCES THERMIQUES DE PRODUITS Société COLDWAY Maître de stage: M. Lionel GALINIE Enseignant tuteur: M. Jean-Marc

Plus en détail

K. Ammar, F. Bachoc, JM. Martinez. Séminaire ARISTOTE - 23 octobre 2014 - Palaiseau

K. Ammar, F. Bachoc, JM. Martinez. Séminaire ARISTOTE - 23 octobre 2014 - Palaiseau Apport des modèles de krigeage à la simulation numérique K Ammar, F Bachoc, JM Martinez CEA-Saclay, DEN, DM2S, F-91191 Gif-sur-Yvette, France Séminaire ARISTOTE - 23 octobre 2014 - Palaiseau Apport des

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol. LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont

Plus en détail

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles Mesure de conductivité on-line Mesurer Surveiller Régler La mesure de conductivité est un paramètre reconnu, dont on ne peut plus se passer en analyse moderne des process, des eaux et eaux usées. On utilise

Plus en détail

Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Probabilités III Introduction à l évaluation d options Probabilités III Introduction à l évaluation d options Jacques Printems Promotion 2012 2013 1 Modèle à temps discret 2 Introduction aux modèles en temps continu Limite du modèle binomial lorsque N + Un

Plus en détail

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Gilbert LE BRAS (IUT de st nazaire, Dépt. Génie Civil) Alain ALEXIS (GeM) 1/42 Introduction Domaine

Plus en détail

Que nous enseigne la base de données PAE?

Que nous enseigne la base de données PAE? Que nous enseigne la base de données PAE? Séminaire auditeurs PAE 8 juin 2009 Nicolas Heijmans, ir Division Energie et Climat CSTC - Centre Scientifique et Technique de la Construction 00/00/2006 Contenu

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents

Plus en détail

Objectifs du cours Modélisation de la Turbulence M2 - EE

Objectifs du cours Modélisation de la Turbulence M2 - EE Objectifs du cours Modélisation de la Turbulence M2 - EE Gomez Thomas Institut Jean Le Rond d Alembert Caractériser et classifier les écoulements turbulents. Introduire les outils mathématiques. Introduire

Plus en détail

CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE

CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE I Chaine énergétique a- Les différentes formes d énergie L énergie se mesure en Joules, elle peut prendre différentes formes : chimique,

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

Performances énergétiques de capteurs solaires hybrides PV-T pour la production d eau chaude sanitaire.

Performances énergétiques de capteurs solaires hybrides PV-T pour la production d eau chaude sanitaire. Performances énergétiques de capteurs solaires hybrides PV-T pour la production d eau chaude sanitaire. Patrick DUPEYRAT 1,2*, Yu BAI 3,4, Gérald KWIATKOWSKI 5, Gilles FRAISSE 3 Christophe MENEZO 2,3 et

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE LA PHYSIQUE DES MATERIAUX Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE Pr. A. Belayachi Université Mohammed V Agdal Faculté des Sciences Rabat Département de Physique - L.P.M belayach@fsr.ac.ma 1 1.Le réseau

Plus en détail

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. . MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision

Plus en détail

TEPZZ 65 Z4A_T EP 2 653 204 A1 (19) (11) EP 2 653 204 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: B01D 3/00 (2006.01)

TEPZZ 65 Z4A_T EP 2 653 204 A1 (19) (11) EP 2 653 204 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: B01D 3/00 (2006.01) (19) TEPZZ 65 Z4A_T (11) EP 2 653 204 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 23.10.2013 Bulletin 2013/43 (51) Int Cl.: B01D 3/00 (2006.01) (21) Numéro de dépôt: 13305457.7 (22) Date

Plus en détail

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale Le SA10 est un appareil portable destiné au test des disjoncteurs moyenne tension et haute tension. Quoiqu il soit conçu pour fonctionner couplé

Plus en détail

THÈSE LE TITRE DE DOCTEUR DE L INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE TOULOUSE

THÈSE LE TITRE DE DOCTEUR DE L INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE TOULOUSE N d ordre : 2325 THÈSE présentée pour obtenir LE TITRE DE DOCTEUR DE L INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE TOULOUSE École doctorale : TYFEP Spécialité : Dynamique des Fluides, Energétique et Transferts

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et

Plus en détail

Centreur fin cylindrique pour la fabrication de moules. Le développement

Centreur fin cylindrique pour la fabrication de moules. Le développement Le développement Centreur fin cylindrique pour la fabrication de moules Avantages Durabilité: pour la production de grandes séries Sans jeu pour un alignement précis du moule Temps de cycle plus courts

Plus en détail

NOTIONS ÉLEMENTAIRES SUR LES PNEUS

NOTIONS ÉLEMENTAIRES SUR LES PNEUS CE QU IL Y A DANS UN PNEU CEINTURES BANDE DE ROULEMENT ISOLANT DE NAPPES CARCASSE À ARCEAUX DROITS GARNITURE INTÉRIEURE CARCASSE TRINGLE FLANC La GARNITURE INTÉRIEURE du pneu maintient l air dans le pneu.

Plus en détail

' Département de Chimie Analytique, Académie de Médecine, 38 rue Szewska,

' Département de Chimie Analytique, Académie de Médecine, 38 rue Szewska, J. Phys. IVFrance 11 (2001) O EDP Sciences, Les Ulis Limites des solutions solides dans le système binaire CdBr2-AgBr A. Wojakowska, A. Gorniak and W. ~awel' Laboratoire d'analyse Thermique, Département

Plus en détail

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE I - PRINCIPE La chromatographie est une méthode physique de séparation de mélanges en leurs constituants; elle est basée sur les différences d affinité des substances à

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

L ' E N V I R O N N E M E N T À T R A V E R S L A S I M U L A T I O N N U M É R I Q U E : D E L ' I N G É N I E R I E D U B Â T I M E N T

L ' E N V I R O N N E M E N T À T R A V E R S L A S I M U L A T I O N N U M É R I Q U E : D E L ' I N G É N I E R I E D U B Â T I M E N T L ' E N V I R O N N E M E N T À T R A V E R S L A S I M U L A T I O N N U M É R I Q U E : U N E N O U V E L L E P R A T I Q U E D E L ' I N G É N I E R I E D U B Â T I M E N T Pour les bâtiments et à l'échelle

Plus en détail

Chapitre 10 : Mécanique des fluides

Chapitre 10 : Mécanique des fluides Chapitre 10 : Mécanique des fluides 1. Pression hydrostatique Les fluides regroupent gaz et liquides. En général, on considère des fluides incompressibles. Ce n est plus le cas en thermodynamique. Un objet

Plus en détail

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES E. Fransolet, M. Crine, G. L Homme, Laboratoires de Génie Chimique, P. Marchot, D. Toye. Université

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail