Pneumopathie d inhalation DR MEHANNAOUI
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- Jean-Baptiste Patel
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1 Pneumopathie d inhalation DR MEHANNAOUI
2 Définition - Se sont des pneumopathie développées après une fausse route. Elles se définissent par l apparition d un foyer radiologique et/ou clinique chez des patients à risque accru d inhalation du contenu oro-pharyngé ou gastrique Le contexte de survenu peut être communautaire ou nosocomial Les germes anaérobies sont le plus souvent en cause, mais les autres bactérie peuvent être incriminés. Leur prévention est primordiale chez des patients à risque ( réanimation, bloc, AVC )
3 I-Pneumopathies communautaires Elles surviennent lorsque les mécanismes mécaniques, humoral ou cellulaires d élimination des bactéries virulentes dans les secrétions oro-pharyngées sont altérés et/ou si le volume aspiré, ou la charge bactérienne, sont suffisamment importantes La pneumopathie d inhalation est principalement liée à la dysphagie 5 à 15 % des pneumopathies communautaires
4 Circonstances de survenue Troubles de la déglutition ( séquelles d AVC, tumeurs laryngées, paralysie des CV Vomissements Intoxication OH Crises d épilepsie RGO AVP avec intubation à estomac plein Age plus de 65 ans
5 Tableau clinique Il s agit le plus souvent d une pneumopathie sévère ou d aggravation rapide nécessitant une prise en charge en réanimation. Hyperthermie avec frissons et marbrures Polypnée avec encombrement bronchique Troubles de la conscience Hypoxie profonde avec acidose détresse respiratoire aigue voire SDRA Image radiologique signes de choc avec insuffisance rénale
6 II-Pneumopathie nosocomiales Ce sont des pneumopathie survenant en milieu hospitalier. Le tableau le plus fréquent est celui des pneumopathie acquises sous ventilation mécanique (PAVM) Mortalité élevée ( 30 à 50%)
7 Circonstances de survenue Inhalation lors de l intubation Décubitus Présence d une sonde naso-gastrique Alimentation entérale avec volume résiduel élevé Dysmotilité gastro-intestinale Sédation excessive ( neuroleptiques ) Texturation
8 Prise en charge Le diagnostic peut être évoqué chez un patient à risque d inhalation, même si l épisode d inhalation n est pas observé. Si le prélèvement bactériologique n est pas obligatoire dans les pneumopathie communautaires il est indispensable en cas de contexte nosocomial. Les prélèvements bronchique ( aspiration, LBA, brossage protégé ) son souhaitables avant toute ATB Les hémocultures et antigènes doivent êtres réalisés Un bilan radiologique ( radio ou scanner ) permet d évaluer l atteinte alvéolaire et leurs évolutivité
9 Traitement anti-infectieux Il est empirique et va dépendre du contexte communautaire ou nosocomiale. Basé sur une double ATB à large spectre couvrant les germes habituellement en cause ( pneumocoque, staphylocoque, hemophillus, Pseudomonas, voire un anaérobies ). Il doit être évalué au bout de 24 à 72 h et adapté en fonction des résultats bactériologiques
10 Traitements symptomatiques Oxygénothérapies assurant une saturation supérieure à 95% Fibro-aspiration si encombrement Aérosols de bronchodilatateurs Amines vaso-actives si état de choc avec remplissage vasculaire Ventilation assistée par VNI ou intubation permettant de corriger les hypoxies réfractaires
11 Mesures préventives I Ces mesures s adaptent plutôt au pneumopathie d inhalation des patients de réanimation, souvent sous ventilation assistée Mais certaines peuvent être appliquées au contexte communautaire
12 Mesures préventives Soins oro-pharyngés Position demi-assise ( ) Traitement anti-reflux voire IPP Alimentation entérale lente Fractionnement des repas Alimentation semi-liquide Rééducation orthophonique Estomac vide avant gestes invasifs
o Non o Non o Oui o Non
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