Département d'anesthésie- Réanimation. Anesthésiques locaux

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Département d'anesthésie- Réanimation. Anesthésiques locaux"

Transcription

1 Département d'anesthésie- Réanimation Anesthésiques locaux

2 Essor de l ALR AG ALR ALR-sédation ALR-AG Clerque et al., Anesthesiology 1999 X 12 par rapport à 198 (AG: 3.6 à 8 millions) Hatton et al., Ann Fr Anesth Réanim, 1983

3 INTRODUCTION Agents bloqueurs de la transmission de l influx nerveux

4 INTRODUCTION Anesthésiques locaux Récepteurs Conduction nerveuse

5 Structure chimique CH3-N O C O-CH3 Esters O C-O Cocaïne (1884) O-O Amides O NH-C H2N- O C-O-CH2-CH2-N Procaïne (195) CH2 CH2 CH3 O NH-C-CH2-N CH3 Lidocaïne (1944) C2H5 C2H5 H9C4 H N- O C-O-CH2-CH2-N Tetracaïne (193) CH2 CH2 (CH2)3CH3 CH3 O N NH-C- CH3 Bupivacaïne (1963)

6 Structure chimique Bupivacaïne (1963) Ropivacaïne (1997) CH3(CH2)2 CH3 O N NH-C- CH3 CH3 (CH2)3CH3 CH3 O N NH-C- CH3 CH2 CH3 O N NH-C- CH3 Mepivacaïne (1997) CH3 CH3 O NH-C Noyau aromatique hydrophobe Chaîne intermédiaire Résidu amine hydrophile

7 Chilarité Enantiomères: lévogyre et dextrogyre Mépivacaïne et bupivacaïne = mélange racémique Ropivacaïne et Levobupivacaine = énantiomère lévogyre Affinité et toxicité différentes

8 Propriétés physico-chimiques pka Fraction non ionisée à ph 7,4 (%) Fraction liée aux protéines (%) Liposolubilité Puissance Lidocaïne 7, ,9 1 Mepivacaïne 7, ,8 1-2 Bupivacaïne 8, Ropivacaïne 8, ,1 4-6 pka= ph pour lequel 5 % fraction ionisée et 5 % fraction non ionisée Fraction non ionisée = fraction diffusible = délai d action Fraction liée aux protéines = durée d action Liaison α1 glycoproteine acide prédominante

9 Résorption! Site injection intercostale Mépivacaïne caudale 5 mg péridurale Conivo et Vassallo Plexique! Dose! Vasoconstricteur Concentration sanguine (µg/ml)

10 DEFINITION Agents bloqueurs des canaux ioniques sodiques intervenant dans la transmission de l influx nerveux

11 CONDUCTION NERVEUSE

12

13 CONDUCTION NERVEUSE CLASSIFICATION DES FIBRES NERVEUSES ET CHRONOLOGIE DU BLOC

14 CONDUCTION NERVEUSE POTENTIEL DE REPOS

15 Potentiel d action mv 1 5 Extracellulaire + -5 NA - 1 mmho/:cm ms Canal ionique Dépolarisation Repos gna gk ms K - Intracellulaire Repolarisation

16 conduction nerveuse Sens de propragation

17 Canal ionique sodique

18 Mécanisme d action AL Extracellulaire CANAL SODIQUE AL Bicouche lipidique AL AL Intracellulaire

19 Bloc tonique et phasique Butterworth JF et al.

20 Canal potassique AL X 4-6 Courtney et al., BBA 1994 Canal sodique Ragsdale et al., Science 1994 Canal calcique AL X 6-1 De Coyle et al., J Pharm 1987

21 related Unrelated Unclassified Total Cardiac arrest Respiratory failure Seizures Peripheral neuropathy Caudia equina Syndrome Central neurologic event 2 2 Meningitis 1 1 Total death 4 4 Auroy et al.,anesthesiology, 22

22 Toxicité cardiaque élévation brutale et importante de la concentration plasmatique des AL Première description: Allbright (Anesthesiology, 1979) 6 cas (bupivacaine, etidocaine), échec réanimation Mazoit et al.; anesthesiology, 2

23 Toxicité cardiaque Huang et al.; anesth analg 1998

24 Toxicité cardiaque Mazoit et al.; anesthesiology, 2

25 Toxicité cardiaque Valenzuella et al.; circulation, 1995

26 MAIS " Huet et al.: Cardiac arrest after injection of ropivacaine for posterior lumbar plexus blockade. Anesthesiology 23 " Chazalon et al.: Ropivacaine-induced cardiac arrest after peripheral nerve block: successful resuscitation. Anesthesiology 23 " Salomaki et al.: Successful resuscitation after cardiovascular collapse following accidental intravenous infusion of levobupivacaine during general anesthesia. Anesthesiology 25

27 PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS CARDIAQUES La réanimation doit être prolongée maintient d un débit coronaire suffisant pour permettre l élimination myocardique de la bupivacaine «surveillance armée» si bradycardie ou tachycardie bien supportée Collapsus ou arrêt cardiaque: Adrénaline mais à faibles doses (5 à 1 gamma/kg)

28 INTRALIPIDE Wenbeirg et al.; anesthesiology cas cliniques intralipide 2%, 1 ml

29 Effets vasculaires

30 Related Unrelated Unclassified Total Cardiac arrest Respiratory failure Seizures Peripheral neuropathy Caudia equina Syndrome Central neurologic event 2 2 Meningitis 1 1 Total death 4 4 Auroy et al.,anesthesiology, 22

31 Toxicité neurologique Études Nombre de patients Convulsions Incidence / 1 Auroy et al BNP 16 7, ALRIV 3 2,7 Brown et al blocs plexus brachial axillaires BIS BSC 2 79 Urban et al. 266 BIS 242 blocs axillaires 1 41 Tetzlaff et al. 563 BIS 2 35 Carles et al BCH 2 14 Auroy et al BNP 6 1,2 BIS : blocs interscaléniques, BSC : blocs supraclaviculaires, BCH : blocs au canal huméral, BNP : blocs nerveux périphériques.

32 Toxicité neurologique normocapnie 3 hypercapnie Seuil convulsivant (mg/kg) 2 1 lidocaïne bupivacaïne Englesson S, Puissance anesthésique relative in vivo

33 1 Toxicité neurologique systémique Owen et al., Anesthesiology 24 Lidocaine Ropivacaine Levobupivacaine 5 clignement Paresthésie buccale Goût métallique Bourdonnements d oreille Agitation Logorrhée

34 Toxicité neurologique 4 symptômes 5 symptômes McCartney et al., Can Journ of Anesth, 23

35 PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES O2, benzodiazépines, thiopental! Doses sur un état hémodynamique précaire IOT si état de mal convulsif

36 related Unrelated Unclassified Total Cardiac arrest Respiratory failure Seizures Peripheral neuropathy Caudia equina Syndrome Central neurologic event 2 2 Meningitis 1 1 Total death 4 4 Auroy et al.,anesthesiology, 22

37 Toxicité locale: syndrome d irritation radiculaire transitoire Local Anesthetics and Transient Neurologic Symptoms Freedman et al., Anesthesiology 1998

38 Toxicité locale: syndrome d irritation radiculaire transitoire Douleur lombosacrée irradiant vers les membres inférieurs Douleur intense Délai d apparition: heures EMG vitesse de conduction normale Durée 6 heures-4 jours, disparition totale en 2 semaines Attention hématome péridural

39 Toxicité locale: syndrome de la queue de cheval 1/5 à 1/8 rachianesthésies (lidocaine 5 %) Lambert et al., Anesthesiology 1994

40 Toxicité locale: neuropathie périphérique ETUDES Neuropathies Nombre de patients Incidence % Auroy et al ,4 Stan et al ,2 Horlocker et al ,4 Cuvillon et al ,4 Fanelli et al ,9 Auroy et al ,2

41 Toxicité locale: neuropathie périphérique - l'ischémie nerveuse par compression ou étirement dont les mécanismes principaux sont une injection intrafasciculaire, un hématome périneural par traumatisme lié à l'aiguille ou à la mise en place d'un cathéter et une vasoconstriction (diminution du débit nerveux périphérique par les AL et l'adrénaline) - un traumatisme direct du nerf par le biseau de l'aiguille entraînant un hématome et/ou un œdème intranerveux - une neurotoxicité directe des AL par injection intranerveuse, majorée par l'adjonction d'adrénaline à la solution. Les symptômes neuropathiques sont dans ce cas souvent différés de 48 heures.

42 Toxicité musculaire des AL " Les AL sont toxiques pour les muscles striés élévation [CA 2+ ] intracellulaire Benoit et al. Toxic Appl Pharmacol 198 "Bupivacaine > Ropivacaine (mitochondrie?) Zink et al. Anesthesiology 22 "Impact clinique reste controversé - baisse de la force musculaire Parris et al. Anesthesiology diplopie après bloc péribulbaire ou rétrobulbaire Gomez-Aranu et al. BJA 23

43 Indications " Rachianesthésie Marcaïne hyperbare de 12 à 2 mg Aduvant: clonidine, morphine, sufentanil " Péridurale Anesthésie Ropivacaïne.75 % ou lidocaïne 2% ½ adrénalinée Analgésie Ropivacaïne.1 ou.2 % Aduvant: morphine, sufentanil " Périphérique Anesthésie Ropivacaïne.475 % ou carbocaïne 1.5 % Analgésie Ropivacaïne.2 % Aduvant: clonidine

44 Agent lidocaïne adrénalinée mépivacaïne * bupivacaïne adrénalinée ropivacaïne * Bloc au membre supérieur 5 mg 4 mg 15 mg 225 mg Bloc au membre inférieur 7 mg 4 mg 18 mg 3 mg L'intervalle de temps entre deux injections successives ne doit pas être inférieur au tiers de la demi-vie de l'agent considéré, soit 3 minutes pour la lidocaïne, la prilocaïne et la mépivacaïne, et 45 minutes pour la bupivacaïne, l'étidocaïne et la ropivacaïne (consensus professionnel) La dose utilisée pour la deuxième injection doit correspondre au plus, au tiers de la dose initiale maximale autorisée après le temps précité, ou à la moitié de cette dose après 6 et 9 minutes respectivement (consensus professionnel). RPC SFAR 23

45 Adjuvants Adrenaline (5µg/ml) Catapressan (5-1 γ) Bolus IV Effet systémique Résorption AL Durée du bloc Bonne dose test FC, PA Diminuée FC, PA Augmentée

46 Effet analgésique systémique Prostatectomie radicale 4 patients Reprise transit Premier gaz Durée hospitalisation Consommation de morphine Contrôle 73,9 42,1 5,1 13,2 Lidocaine 61,8 28,5 4 4,67 Groudine et al., Anesth. Analg. 1998

47 Perspectives Le Corre et al., 22

48 L ALR n est pas dangereuse tant que je pense qu elle l est

UN NOUVEL ANESTHESIQUE LOCAL : LA LEVOBUPIVACAINE

UN NOUVEL ANESTHESIQUE LOCAL : LA LEVOBUPIVACAINE NOUVEAUTES THERAPEUTIQUES 699 UN NOUVEL ANESTHESIQUE LOCAL : LA LEVOBUPIVACAINE J-X. Mazoit et L. Simon - Laboratoire d Anesthésie, Université Paris-Sud, Faculté de Médecine du Kremlin-Bicêtre, 94275 Le

Plus en détail

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 avril 2014 BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA DCI Code ATC (2012) Motif de l

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

«La Revue de presse»

«La Revue de presse» «La Revue de presse» Nerf Sciatique du rat Prochaine biblio INTERNE! Anesth Analg. 2010 Nov;111(5):1308-15. STAFF ALR Nord ALR Anticoagulants et Antiagrégants plaquettaires Guidelines Regional

Plus en détail

ACCIDENTS DE L ANESTHÉSIE LOCORÉGIONALE EN OBSTÉTRIQUE

ACCIDENTS DE L ANESTHÉSIE LOCORÉGIONALE EN OBSTÉTRIQUE ACCIDENTS DE L ANESTHÉSIE LOCORÉGIONALE EN OBSTÉTRIQUE C. Ecoffey, D. Milon Service d Anesthésie-Réanimation Chirurgicale 2, Hôpital Pontchaillou, 35033 Rennes Cedex 9 E.mail : cecoffey.rennes@invivo.edu

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE La mise au point préopératoire par un anesthésiste permet de mieux planifier l organisation de la salle d opération, d éviter

Plus en détail

STAFF ALR. 21 février 2013

STAFF ALR. 21 février 2013 STAFF ALR 21 février 2013 «La Revue de presse» 1 2 3 4 1 2 3 Approche du nerf suprascapulaire Au niveau du bloc supraclaviculaire Yan Buntinx «La Revue de presse» SUITE CWI: Bolus :10ML Débit :10mL/h

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Anesthésie locorégionale et anticoagulants : nouvelle approche

Anesthésie locorégionale et anticoagulants : nouvelle approche Anesthésie locorégionale et anticoagulants : nouvelle approche N. ROSENCHER, L. BELLAMY Toutes les recommandations sur l association de l anesthésie médullaire avec les anticoagulants reposent actuellement

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

Dominique MONNIN Anesthésiste Réanimateur Institut BERGONIE CRLCC BORDEAUX

Dominique MONNIN Anesthésiste Réanimateur Institut BERGONIE CRLCC BORDEAUX Dominique MONNIN Anesthésiste Réanimateur Institut BERGONIE CRLCC BORDEAUX Douleurs rebelles en Soins palliatifs Fréquentes Souvent provoquées par des cancers Complexes associant : origine nociceptive

Plus en détail

La douleur induite par les soins

La douleur induite par les soins Chapitre 33 La douleur induite par les soins A. RICARD-HIBON Points essentiels La douleur induite par les soins est fréquente et insuffisamment évaluée et prise en compte. C est une problématique qui concerne

Plus en détail

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013 MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE Dary Croft 9 mai 2013 Plan Épidémiologie en chir. non-cardiaque Aspects techniques de l ECG Rappel critères ECG de l'ischémie Principe de monitoring per-op

Plus en détail

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité :

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : ANESTHESIOLOGIE - REANIMATION CHIRURGICALE ADA - Acte d'anesthésie AFLB010 4 (7, F, S, U) 0 Anesthésie rachidienne au cours d'un

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Aspects juridiques de l anesthésie pédiatrique hors centre de référence

Aspects juridiques de l anesthésie pédiatrique hors centre de référence Aspects juridiques de l anesthésie pédiatrique hors centre de référence 1 Gilles Orliaguet 1 Nadège Salvi 1 1 Hôpital Necker Enfants Malades. Assistance Publique Hôpitaux de Paris. Université Paris Descartes.

Plus en détail

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras Didier FONTÈS Institut Main, Epaule et Sport Paris Espace Médical Vauban - Paris VII e Séminaire DIU d Arthroscopie 2012 Le

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS

LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS Hôpital Privé d Antony LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS Livret d information Hôpital Privé d Antony - OPC/KINE/268 Page 1 sur 5 Intervenants Rédigé par : C.DUPUY M.CERISIER Masseur Kinésithérapeute Masseur

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

IVème journée normande d'anesthésie-réanimation

IVème journée normande d'anesthésie-réanimation Département d'anesthésie, Réanimation Chirurgicale, SAMU IVème journée normande d'anesthésie-réanimation PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT PORTEUR D'UN STIMULATEUR CARDIAQUE OU D'UN D'UN DEFIBRILLATEUR IMPLANTABLE

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

Mesure non invasive du débit cardiaque

Mesure non invasive du débit cardiaque Mesure non invasive du débit cardiaque Pr. Jean-Luc Fellahi fellahi-jl@chu-caen.fr Pôle Réanimations Anesthésie SAMU/SMUR, CHU de Caen, France UFR de Médecine, EA 4650, UCBN, France Déclara'on de conflits

Plus en détail

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) PLAN : - Lieux d exercice. - Rappel des notions essentielles à connaître en NeuroAnesthésie. - Rôle IADE. - Cas particulier de l enfant. LIEUX D EXERCICE.

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Arrêt cardiaque : nouvelles recommandations

Arrêt cardiaque : nouvelles recommandations Arrêt cardiaque : nouvelles recommandations Introduction : Vincent Bounes, Jean-Louis Ducassé, SAMU 31, Hôpitaux de Toulouse. La mort subite reste un problème majeur de santé publique dans les pays industrialisés

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Note informative 02-11

Note informative 02-11 Évaluation comparative des agents intraveineux utilisés avec la technique du bloc de Bier pour traiter des adultes souffrant du syndrome Note informative 02-11 Unité d évaluation des technologies et des

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Douleurs Chroniques et Anesthesie Loco-Régionale chez l Enfant. [Chronic pain and regional anesthesia in children.]

Douleurs Chroniques et Anesthesie Loco-Régionale chez l Enfant. [Chronic pain and regional anesthesia in children.] Douleurs Chroniques et Anesthesie Loco-Régionale chez l Enfant. [Chronic pain and regional anesthesia in children.] Christophe Dadure, Perrine Marec, Francis Veyckemans, Hélène Beloeil To cite this version:

Plus en détail

La raison d être des systèmes d information

La raison d être des systèmes d information La raison d être des systèmes d information 23 ème Séminaire en sciences pharmaceutiques Pourrait-on vivre sans? 1 Enjeux Processus de soins très complexes et fortement basés sur la fiabilité humaine Suivi

Plus en détail

Zut, une brèche A propos du blood patch

Zut, une brèche A propos du blood patch Zut, une brèche A propos du blood patch IHA Beaucreux Charlotte - Dr Bocquet-Le Cinq Agnès Hôpital Antoine Béclère 18.06.2015 A propos d un cas Mme H., 17 ans, primipare Interruption médicale de grossesse

Plus en détail

Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN)

Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN) Définition Score individuel Score global Echantillon Critère d inclusion Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN) Cet indicateur évalue la tenue du dossier anesthésique.

Plus en détail

L échographie à 360 en anesthésie

L échographie à 360 en anesthésie 51 e Congrès national d anesthésie et de réanimation. Médecins. Conférences d actualisation. 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés L échographie à 360 en anesthésie P.J. Zetlaoui Département d

Plus en détail

Anesthésiologie CONFÉRENCES SCIENTIFIQUES

Anesthésiologie CONFÉRENCES SCIENTIFIQUES 2007 Volume 6, numéro 1 Anesthésiologie CONFÉRENCES SCIENTIFIQUES MD TEL QUE PRÉSENTÉ DANS LE DÉPARTEMENT D ANESTHÉSIOLOGIE, FACULTÉ DE MÉDECINE, UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL Douleurs aiguës et chroniques après

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES

SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES M. BERLAND Université Claude Bernard Lyon 1 Faculté de Médecine et de Maïeutique Lyon Sud Charles Mérieux 1 METHODES

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

Simulation en aviation

Simulation en aviation Hôpitaux Universitaires de Genève Intérêt de la simulation en pharmacotechnie Pr Pascal BONNABRY Pharmacien-chef JFSPH 23 avril 2015 Etre les premiers pour vous Simulation en aviation 2 1 Simulation en

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Objectifs Expliquer le fonctionnement des stimulateurs et défibrillateurs Identifier

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Infiltrations continues périopératoires

Infiltrations continues périopératoires 51 e Congrès national d anesthésie et de réanimation. Médecins. Conférences d actualisation. 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Infiltrations continues périopératoires M. Beaussier*, M. Aissou

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

La simulation en pédiatrie

La simulation en pédiatrie La simulation en pédiatrie Philippe Roulleau Service d'anesthésie-réanimation, Hôpital de Bicêtre - 78 rue du Général Leclerc, 94270 Le Kremlin Bicêtre. I. Intérêt de la simulation en anesthésie pédiatrie

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Modalités d évaluation en Simulation

Modalités d évaluation en Simulation Modalités d évaluation en Simulation Définition de l évaluation n Evaluation en pédagogie = «analyse systémique de la qualité de l enseignement et de l apprentissage» (Mac Dougall 2010) Le cercle vertueux

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Les céphalées aux urgences G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Céphalées et urgences Pathologie très fréquente dans la population générale ; 5 ième motif de consultation aux urgences (Minen

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

UN ENFANT VA ETRE OPERE : CE QUE LE MEDECIN TRAITANT DOIT SAVOIR

UN ENFANT VA ETRE OPERE : CE QUE LE MEDECIN TRAITANT DOIT SAVOIR SESSION POUR LES GENERALISTES 789 UN ENFANT VA ETRE OPERE : CE QUE LE MEDECIN TRAITANT DOIT SAVOIR A-M. Dubousset, Département d Anesthésie-Réanimation de Bicêtre, Hôpital de Bicêtre, 78 rue du Général

Plus en détail

L E.C.G. pour les nuls

L E.C.G. pour les nuls MODULE SOINS INTENSIFS PRISE EN CHARGE DU BDS EN SI Le monitoring cardiaque Ferron Fred version_3_2011 1 Saunders Nursing Survival Guide ECGs and the Heart Elsevier à consommer sans modération. L E.C.G.

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

Le problème de la première ou nouvelle. céphalée. Il faudra avant tout :

Le problème de la première ou nouvelle. céphalée. Il faudra avant tout : Les céphalées Le problème de la première ou nouvelle Il faudra avant tout : céphalée Rechercher des signes d alarme Rechercher avant tout le caractère secondaire de la céphalée Signes d alarme Début après

Plus en détail

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique (comparaison entre athlètes et non-athlètes; nouvelles tendances comme le jus de betteraves) Comme vous le savez, l'alimentation de l'athlète

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale Cours de la formation continue dans les thérapies manuelles Pour ceux qui veulent ajouter des techniques efficaces,

Plus en détail

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile Systématisation VCI Fémorale Superf. 3/4 Iliaque Poplitée La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier Mars 2015 Fémorale Sural Difficultés et Pièges: écho-doppler Veineux

Plus en détail

LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM

LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM Prise en charge au CH de Pau Dr Sophie Rouleaud Service de médecine physique et de réadaptation Samedi 4 octobre 1 2 DEFINITION Définition 2003 Glavind K. et Bjork

Plus en détail

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive C Decoene PH CHRU Lille objectif Le taux d hémoglobine intervient dans : Le transport d O2 L hémostase L équilibre

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

INFORMATIONS CONCERNANT l ANESTHESIE

INFORMATIONS CONCERNANT l ANESTHESIE SERVICE D ANESTHÉSIE HOPITAL SIMONE VEIL INFORMATIONS CONCERNANT l ANESTHESIE Ce document, élaboré par la Société française d anesthésie et de réanimation (Sfar), est destiné à vous informer sur l anesthésie.

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

PANORAMA. Chiffres 2012. Édition 2013. Notre engagement, c est vous. LES SINISTRES EN RESPONSABILITÉ CIVILE PROFESSIONNELLE

PANORAMA. Chiffres 2012. Édition 2013. Notre engagement, c est vous. LES SINISTRES EN RESPONSABILITÉ CIVILE PROFESSIONNELLE Chiffres 2012 PANORAMA Édition 2013 LES SINISTRES EN RESPONSABILITÉ CIVILE PROFESSIONNELLE LES DÉCISIONS DE JUSTICE ET AVIS CCI L ACTUALITÉ DE LA PROTECTION JURIDIQUE Notre engagement, c est vous. Médecins,

Plus en détail

NOUVEAUX ANTITHROMBOTIQUES. ARRES ASSPRO Genève 10 novembre 2012 Zuzana Vichova DAR Hôpital Cardiologique Lyon

NOUVEAUX ANTITHROMBOTIQUES. ARRES ASSPRO Genève 10 novembre 2012 Zuzana Vichova DAR Hôpital Cardiologique Lyon NOUVEAUX ANTITHROMBOTIQUES ARRES ASSPRO Genève 10 novembre 2012 Zuzana Vichova DAR Hôpital Cardiologique Lyon Fondaparinux AT Traitement anjcoagulant NACO disponibles P. Albaladejo, SFAR 2012 NACO chirurgie

Plus en détail

IMIJECT 6 mg/0,5 ml, solution injectable pour voie sous-cutanée en seringue pré-remplie

IMIJECT 6 mg/0,5 ml, solution injectable pour voie sous-cutanée en seringue pré-remplie 1 sur 6 13/09/2010 16:58 Mis à jour : 23/02/2009 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT IMIJECT 6 mg/0,5 ml, solution injectable pour voie sous-cutanée en seringue pré-remplie 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Plus en détail

Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL)

Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL) Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament RENAGEL de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimalisation des risques en Belgique, dont cette information

Plus en détail

Céphalée post-rachis: Mythes et Réalités. Dr Maxime Côté CHUL-CHUQ

Céphalée post-rachis: Mythes et Réalités. Dr Maxime Côté CHUL-CHUQ Céphalée post-rachis: Mythes et Réalités Dr Maxime Côté CHUL-CHUQ Objectifs Connaître mécanisme et les moyens de prévenir la CPPD Connaitre les différents traitements existants Devenir l expert en CPPD

Plus en détail

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE 3. FORME PHARMACEUTIQUE 4. DONNEES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques 4.2.

Plus en détail

Réduction des volumes pulmonaires après chirurgie abdominale et thoracique

Réduction des volumes pulmonaires après chirurgie abdominale et thoracique Réduction des volumes pulmonaires après chirurgie abdominale et thoracique Christian Jayr jayr@crh1.org Centre René Huguenin Saint-Cloud Un cycle respiratoire A. Inspiration: contraction du diaphragme

Plus en détail

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Unité mobile de télémédecine au service de l urgence et du soin chronique M-V. Moreno, P. Chauvet, O. Ly

Unité mobile de télémédecine au service de l urgence et du soin chronique M-V. Moreno, P. Chauvet, O. Ly Unité mobile de télémédecine au service de l urgence et du soin chronique M-V. Moreno, P. Chauvet, O. Ly INTELLIGENT HEALTH & PREVENTIVE MEDICINE INTERNATIONAL SYMPOSIUM Tanger, Juin 2014 M-V. Moreno,

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail