Apport des tests d immunobiologie au diagnostic et au suivi des connectivites

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Apport des tests d immunobiologie au diagnostic et au suivi des connectivites"

Transcription

1 Apport des tests d immunobiologie au diagnostic et au suivi des connectivites Prof. F. Mascart 19/09/2011

2 Polyarthrite rhumatoïde Syndrome de Sjögren sclérodermie Syndrome antiphospholipides LED Connectivite mixte/ overlap syndrome Poly-dermato myosite

3 TESTS INFLAMMATOIRES Dosage d une protéine inflammatoire - CRP - fibrinogène - orosomucoïde - haptoglobine - a1 anti-trypsine Mesure de la vitesse de sédimentation Soit mesure de la VS Soit dosage du fibrinogène (Règle de cumul) dosage permis: max. 2 (règle de cumul)

4 Caractéristiques d une protéine «inflammatoire» idéale - concentration influencée uniquement par la réaction inflammatoire - concentration ne dépend pas de l étiologie de l inflammation - cinétique d apparition rapide - cinétique de disparition rapide - augmentation significative même pour réaction inflammatoire modérée - dosage précis, rapide, pas trop cher CRP = C reactive protein

5 CRP = C reactive protein Normalement présente à l état de traces dans le sérum Augmentation de synthèse 6 heures après le début de la réaction inflammatoire Demi-vie très courte (de 8 à 12 h) bon monitoring de l efficacité d un traitement Dosage précis, rapide, peu onéreux

6 Concentrations très élevées de CRP (> 10 mg/dl): - infection bactérienne sévère - nécroses cellulaires (traumatisme majeur, infarctus du myocarde) - vasculite systémique!!! Une valeur normale de CRP n exclut pas une inflammation: - certaines connectivites (LED) - rectocolite ulcéro-hémorragique - ostéoarthrite

7 La vitesse de sédimentation Mauvais reflet d une inflammation aiguë Bon indicateur d un processus pathologique : Causes de «fausses» élévations de la VS: - immunoglobuline monoclonale - cryoglobuline - agglutinines froides - anémie Causes de VS «artificiellement» basses: - polycythémie - hyperleucocytose

8 CRYOGLOBULINE Immunoglobuline sérique qui précipite en-dessous de 37 C Réaction réversible Signes cliniques: * signes cutanés (purpura vasculaire, nécrose distale, urticaire) * syndrome de Raynaud * arthralgies * glomérulonéphrite * manifestations neurologiques Peut interférer avec la recherche d auto-anticorps

9 CRYOGLOBULINE Classification en fonction de l analyse immunochimique type I : Ig monoclonale d un seul isotype pathologies malignes du lymphocyte B type II : cryoglobuline mixte: connectivites 1 Ig monoclonale + 1 Ig polyclonale (2 isotypes =) infections chroniques anémies hémolytiques glomérulonéphrite post strepto sarcoïdose cryoglobulinémie essentielle type III : cryoglobulinémie mixte polyclonale processus inflammatoires

10 Mise en évidence d une cryoglobuline (prélèvement dans un tube préchauffé à 37 C) transfert au laboratoire à 37 C formation du caillot à 37 C 1 tube à 4 C 1 tube à 37 C comparaison des tubes tous les jours pendant 7 jours recherche d un précipité dans le tube maintenu à 4 C Précipité - précipité + réversibilité à 37 C cryo - cryo + quantification (cryocrite) caractérisation - lavage du précipité - dissolution à 37 C - électrophorèse

11 * Auto-anticorps dirigé contre le fragment Fc des immunoglobulines IgG * IgM - (IgG - IgA) LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE LE FACTEUR RHUMATOÏDE * Mise en évidence: test au latex: sensibilité ++ test de Waaler-Rose: spécificité (facturation au patient 5 E) (tests Elisa)

12 Mise en évidence du facteur rhumatoïde IgM agglutinant Test de Waaler-Rose (1940) Basé sur la reconnaissance des immunoglobulines animales par le FR. Les FR (IgM pentamériques) agglutinent les GR de mouton sensibilisés par des IgG de lapin. Sensibilité : 60% Spécificité : 80% /40 1/80 1/160 1/320 1/640 UI/ml Dilutions

13 Mise en évidence du facteur rhumatoïde IgM agglutinant Test au latex Basé sur la reconnaissance des immunoglobulines humaines par le FR. Les FR (IgM pentamériques) agglutinent des particules de latex sur lesquelles ont été fixées des IgG humaines. L agglutination est quantifiée par néphélométrie. Un rayon laser traverse le tube. La diffraction de la lumière par les particules est mesurée à la sortie. Plus il y a de précipité Ac/Ag, plus il y aura de signal sur le photomultiplicateur (appareil qui mesure la diffraction). Sensibilité : 75% Spécificité : 70%

14 Mise en évidence du facteur rhumatoïde IgG / IgA NON agglutinant Test ELISA Permet de rechercher les 3 isotypes : mise en évidence des FR de type IgM mais aussi IgA ou IgG

15 Le FR n est pas le marqueur idéal : Inconvénients du FR : Sensibilité du FR IgM agglutinant de ~70% (selon la technique) => FR négatif n exclut pas une PR ~30 % des PR sont dites "séronégatives» Le FR peut être négatif au début (50% des patients) puis se positiver après quelques mois d évolution Spécificité du FR IgM agglutinant de ~70% (selon la technique) => FR positif n implique pas PR La spécificité du WR est meilleure que celle du latex Sujet normal (<65 ans) 1-10 % Sujet normal (>65 ans) 7-25 % Gougerot-Sjögren % LED % Infections bactériennes % Infections virales % Hépatites chroniques, cirrhose %

16 LE FACTEUR RHUMATOÏDE Intérêt pronostique - Dans la PR, des titres élevés de FR indiquent souvent une forme sévère de mauvais pronostic: affection plus évolutive arthrite plus érosive manifestations extra-articulaires - Au cours du temps, les titres varient peu en fonction de l activité de la maladie: pas de dosage fréquent

17 POLYARTHRITE RHUMATOÏDE IgG anti CCP (cyclic citrunilated peptide) Ac anti-kératine >< stratum corneum Antigène reconnu : la filaggrine Epitope majeur: la citrulline Détection optimale des Ac par ELISA peptides cycliques citrullinés

18 Unités 2000 POLYARTHRITE RHUMATOÏDE Anti CCP (Eurodiagnostica RT) sensibilité: % spécificité: 99 % positif 50 faiblement pos, à retester 0 négatif Arthroses Fibromyalgies Hépatite C Hypergamma Ker+/CCPneg Lupus PR Sjogren

19 Rheumatoid factor (Latex/WR) POLYARTHRITE RHUMATOÏDE Anti CCP sont les marqueurs les plus spécifiques de la PR Place du FR? Anti CCP and Rheumatoid factor anti CCP (U/ml) Rheumatoid factor : Latex r spearman = (p = ) Rheumatoid factor : WR r spearman = (p = NS)

20 VS POLYARTHRITE RHUMATOÏDE AVANTAGE MAJEUR DES ANTI-CCP Apparition très précoce, parfois plusieurs années avant les signes cliniques traitement précoce A RECHERCHER PRIORITAIREMENT DANS LES FORMES DEBUTANTES ET SERONNEGATIVES Anti CCP and VS Les anti-ccp sont associés à des formes sévères de PR (érosions 10 X plus fréquentes) Anti CCP (U/ml) VS r spearman = (p= NS)

21 LES ANTICORPS ANTI-NUCLEAIRES Polyarthrite rhumatoïde Syndrome de Sjögren sclérodermie Syndrome antiphospholipides LED Connectivite mixte Poly-dermato myosite

22 LES ANTICORPS ANTI-NUCLEAIRES Le dosage spécifique de chaque anticorps potentiellement utile au diagnostic d une connectivite est à l heure actuelle trop cher Anti-DNA, anti-nucléosome, anti-histone, anti-sm, anti-rnp, anti-ss-a, anti-ss-b, anti-scl-70, anti-pm-scl, anti-jo1, anti-centromères, anti-ribosomes Prescription spécifique d un anticorps en fonction de l hypothèse diagnostique?

23 Suspicion clinique de LED? / connectivite mixte? / polyarthrite rhumatoïde..? et/ou de syndrome de Sjögren..? de dermatomyosite.? SCREENING: recherche et titration des anticorps anti-nucléaires LED PR Sjögren Connectivite mixte Sclérodermie Syndrome de Crest IDENTIFICATION DE LA SPECIFICITE ANTIGENIQUE Ac antinucléaire Anti-DNA ds Anti-nucléosomes Anti-histones Anti-SS-A Anti-SS-B Anti-RNP Anti-Scl-70 Anti-centromère Anti-Sm

24 SUSPICION DE CONNECTIVITE Recherche d un anticorps anti nucléaire Titration Identification À cocher d emblée cf règle diagnostique Recherche de signes d activation du complément Biologie inflammatoire? VS et CRP IgG IgA IgM recherche d une cryoglobuline

25 DETECTION par immunofluorescence sur cellules Hep2 Technique simple, rapide Test SENSIBLE: LED exceptionnel en l absence de FAN Test NON SPECIFIQUE: - pas de spécificité antigénique - pas de spécificité clinique Pas de valeur pronostique Titrage de l anticorps Description de l image ANTICORPS ANTI-NUCLEAIRES

26 homogène moucheté SS-A nucléolaire

27 Anticorps anti-nucléaire: absence de spécificité clinique Maladies auto-immunes connectivites vasculites hépatites chroniques actives cirrhose biliaire primitive thyroïdites Maladies infectieuses: viroses (hépatites, MNI) Néoplasies Situations physiologiques femmes enceintes personnes âgées Médicaments

28 ANA POSITIVITY (%) in healthy individuals 10 8 Titre 1/ Titre 1/ ans

29

30 En résumé. Screening par IFI sur cellules HEP2 (HEP2000) NEGATIF POSITIF (> 1/80) - titre - image identification Ags de la chromatine Ags nucléaires solubles (ENA)

31 Screening par IFI sur cellules HEP2 (HEP2000) Deux images intéressantes: 1. Ac anti-centromères Marqueur sérologique du syndrome de CREST: - calcinose sous-cutanée - phénomène de Raynaud - dysmotilité oesophagienne - sclérodactylie - télangiectasies Présent aussi dans: - 25 % des phénomènes de Raynaud primaires - cirrhose biliaire primitive - ( LED, Sjögren, connectivite mixte) % des donneurs de sang

32 Screening par IFI sur cellules HEP2 (HEP2000) Deux images intéressantes: 2. Les AC anti-jo-1!! Fluorescence cytoplasmique anti-jo-1 marqueur de sévérité des polymyosites primaires fine fluorescence mouchetée du cytoplasme avec condensation des granules autour du noyau

33 Identification des Ac. antinucléaires Antigènes de la chromatine Antigènes nucléaires solubles (ENA) LED Anti-DNA ds (anti-histones) anti-nucléosomes Anti-RNP Anti-Sm Anti-SS-A Anti-SS-B Anti-Scl-70 MCTD LED Sjögren sclérodermie anti-jo-1 Anti-PMScl Anti-Ku Anti-SL Anti-Mi2.. Poly/ dermatomyosite

34 Anticorps anti-nucléaire: IDENTIFICATION DE CERTAINES SPECIFICITES ANTIGENIQUES 60% Pourcentage d anticorps antinucléaires pour lesquels l identification est positive 50% 40% 30% 20% 10% 0% 1/80 et 1/160 1/320 et 1/640 > 1/640

35 DsDNA Abs (IU/ml) Anti-DNA ds LED Autres Vasc divers connectivites (infections)

36 Anti-DNA ds La sensibilité pour le diagnostic de LED est moyenne: ~ 65% La présence d anti-dnads circulants est souvent un signe de gravité, surtout à titre élevé (atteinte rénale) Cependant, on trouve rarement des anti-dna circulants dans les formes neurologiques de LED La spécificité pour le diagnostic de LED est très bonne mais uniquement à titre élevé

37 Anti-DNA ds IF sur Crithidia Luciliae: hémoflagellé voisin des trypanosomes kinétoplaste = mitochondrie ADN bicaténaire circulaire natif

38 Intérêt du suivi des taux d anticorps anti-ds DNA? Home made (AU) Varielisa(UI/ml) Elia (IU/ml) /97 01/98 02/98 11/99 04/00 01/01

39 Intérêt du suivi des taux d anticorps anti-ds DNA? La diminution du titre des Ac anti-dna est un élément de pronostic favorable L absence de diminution n est pas nécessairement un mauvais signe Si le titre d Ac a diminué, la ré-apparition des Ac annonce souvent une rechute Intérêt de la mise en évidence de signes d activation du complément

40 Ac. Anti-histones Seul Ac anti-nucléaire du lupus induit par les médicaments: isoniazide anti-hypertenseurs (bêta bloquants) anti-arythmiques anti-épileptiques phénothiazines positif dans 70-96% des lupus induits absence de spécificité: LED (18-50%) polyarthrite rhumatoïde (70-96%) arthrite juvénile (10-50%) cirrhose biliaire primitive (28%).

41 Anti-nucléosomes NUCLEOSOME = complexe ADN-histone < compactage de la chromatine NB: pour tenir dans le noyau, la chromatine est repliée grâce plusieurs niveaux de compactage

42 Anti-nucléosomes * Présence plus précoce de ces anticorps / anti-adn ds dans certains LED + 70 à 80 % des LED association avec la néphrite lupique * Moindre spécificité / anti-adn ds cf + LED sclérodermie MCTD induction par certains médicaments * Recherche par Elisa Anti-ADN ds Anti-histones Anti-nucléosomes

43 Ac. Anti ENA = «extractible nuclear antigens» Antigènes solubles dans une solution saline SERUM Corrélations cliniques établies entre: SERUM - la présence d anticorps contre certains de ces antigènes et - un tableau clinique particulier

44 Identification / séra de référence Sérum X? RNP + Sérum Y?

45 Anti- ENA: corrélations cliniques Anti- LED MCTD Sjögren Sclérodermie Sm + RNP SS-A SS-B Scl !! Techniques plus sensibles: - Elisa - Dot blot - Western blot..

46 En résumé. Screening par IFI sur cellules HEP2 (HEP2000) NEGATIF POSITIF (> 1/80) (règle diagnostique) - titre - image identification - anti-dnads / nucléosomes - Anti-ENA - Anti-RNP - Anti-SS-A et SS-B - Anti-Sm - Anti-Scl-70 - anti-nucléosomes - anti-histones - Anti-Jo-1 - Anti-histones - Anti-PMScl - Anti-Ku - Anti-SL - Anti-Mi2..

47 Polyarthrite rhumatoïde Syndrome de Sjögren sclérodermie Syndrome antiphospholipides LED Connectivite mixte Poly-dermato myosite

48 ET LES ANTICORPS ANTI-PHOSPHOLIPIDES? SYNDROME ANTI-PHOSPHOLIPIDES Définition: au moins 1 critère clinique et 1 critère biologique Clinique: 1) 1 ou plusieurs épisodes de thromboses artérielles ou veineuses ou des petits vaisseaux, confirmés par critères objectifs 2) complications obstétricales : - > 3 fausses couches < 10 ème sem - 1 ou plusieurs morts fœtales < 10 ème sem - 1 ou plusieurs naissances prématurées < 34 sem Biologique: 1) anticoagulant lupique au min. 2 fois détecté > 3 mois d intervalle 2) IgG et/ou IgM anti-cardiolipine titre moyen ou élevé min 2 fois détecté > 3 mois 3) IgG et/ou IgM anti b2 glycoprotéine I min 2 fois détecté > 3 mois N.B. - syndrome le plus souvent associé à un LED - occasionnellement, syndrome anti-phospholipide primaire, avec parfois des anti-dna

49 Les anticorps anti-phospholipides Ac >< phospholipides 80% Anti-coagulant lupique 20% Anti-cardiolipine Anti-phosphatidylsérine Anti-Beta2-GPI (beta 2 glycoprotéine I) protéine de liaison des phospholipides cible majeure des Ac anti-phospholipides Risque plus élevé de thrombose

50 L ANTICOAGULANT LUPIQUE Test fonctionnel de coagulation qui mesure la capacité des phospholipides à inhiber la conversion de la prothrombine en thrombine La réponse «anticoagulant lupique positif» se base sur les critères suivants: test de coagulation dépendant des phospholipides prolongé (aptt) absence de correction de ce temps prolongé quand on mélange le plasma du patient à un plasma normal pauvre en plaquettes (donc inhibiteur +) prolongation moindre de l aptt lorsqu on ajoute un excès de phospholipides exclusion d autres anomalies de la coagulation

51 IgG anti Cardiolipin (GPL - U/ml) IgG anti Cardiolipin Controls APS Various Infections Autoimmune Dis. LA neg LA pos

52 Anti Beta2 GPI IgG Anti Beta2 GPI IgG Anti Beta2 GPI IgG Anti Beta2 GPI IgG Les IgG anti-b2 GPI 100 Syndrome anti-phospholipides INFECTIONS 10 1 INOVA EuroImmun BIORAD PHADIA The Binding-Site 100 AUTOIMMUNE DISEASES INOVA EuroImmun BIORAD PHADIA The Binding-Site 1 INOVA EuroImmun BIORAD PHADIA The Binding-Site 100 VARIOUS (conditions NOT Related to thrombotic events) 10 1 INOVA EuroImmun BIORAD PHADIA The Binding-Site

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Polyarthrite rhumatoïde et biologie

Polyarthrite rhumatoïde et biologie Polyarthrite rhumatoïde et biologie Le point de vue de l'immunologiste Sylvain Laboratoire d'immunologie, sdubucquoi@univ univ-lille2. -lille2.fr FR et PR Définition Auto-anticorps anti-fragment Fc des

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

rhumatoïde DES de Biologie médicale Cours d immunologie 2012-2013 Vincent Elsermans

rhumatoïde DES de Biologie médicale Cours d immunologie 2012-2013 Vincent Elsermans Polyarthrite rhumatoïde DES de Biologie médicale Cours d immunologie 2012-2013 Vincent Elsermans Plan Notions cliniques Démarche diagnostique Les facteurs rhumatoïdes : techniques, performances Les anticorps

Plus en détail

Nous espérons que ce Cahier vous apportera les connaissances indispensables à la qualité et à l'efficacité de ce dialogue.

Nous espérons que ce Cahier vous apportera les connaissances indispensables à la qualité et à l'efficacité de ce dialogue. Cher Confrère, Le Cahier de Formation de Biologie Médicale numéro 13, que nous vous proposons ci-après, traite d'autoimmunité, des Facteurs Rhumatoïdes et des Anticorps anti-nucléaires, dans une perspective

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Etiologie d'un Coombs Direct positif 1. Autoanticorps immunisation contre GR

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012.

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. HISTORIQUE Période de DESCRIPTION : -Ictère, Anasarque 1609 Louyse BOURGEOIS

Plus en détail

Sources bibliographiques :

Sources bibliographiques : AP-HM LBM 00PREP01D004 Date d application: 2014-06-16 Version : 3 Rédaction : ALBANESE Brigitte, AILLAUD Marie Françoise, ARNOUX Dominique Validation : MORANGE Pierre, DIGNAT-GEORGE Françoise Approbation

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Anticorps anti-tissus non spécifiques d organe (anticorps anti-mitochondries de type M2) Immuno-pathologie 04ATI2 Janvier 2005

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Diagnostic biologique de la toxoplasmose

Diagnostic biologique de la toxoplasmose COURS DE COLLEGE DE MALADIES INFECTIEUSES MICROBIOLOGIE PARASITOLOGIE Diagnostic biologique de la toxoplasmose 26 Janvier 2012 Faculté de Médecine de Sousse Principes des techniques utilisées dans le diagnostic

Plus en détail

Conférence De néphrologie. Lille Internat DCEM3 E. Faure

Conférence De néphrologie. Lille Internat DCEM3 E. Faure Conférence De néphrologie Lille Internat DCEM3 E. Faure 219 : Anomalies du bilan de l eau et du sodium (DCEM3 conf 2) 219 : Anomalies du bilan du potassium (DCEM3 conf 1) 219 : Désordres de l équilibre

Plus en détail

Item 116 : Maladies autoimmunes

Item 116 : Maladies autoimmunes Item 116 : Maladies autoimmunes COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition du concept d'auto-immunité...3

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Objectifs pédagogiques Connaitre les problèmes pratiques posés

Plus en détail

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE Ce texte est une mise au point d Octobre 2012, dont le contenu sera revu en fonction de l avancement des connaissances Rédacteurs : Isabelle Gouin-Thibault 1,

Plus en détail

Maladies acquises de la coagulation. Anticoagulants circulants

Maladies acquises de la coagulation. Anticoagulants circulants Maladies acquises de la coagulation. Anticoagulants circulants Dr I. MARTIN-TOUTAIN Service d Hématologie-Biologique GH Pitié - Salpêtrière - Paris 1 Coagulation : formation du caillot sanguin «Voie endogène»

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Physiopathologie Symptômes / Manifestations Diagnostic Biologie. Douleurs matinales = dérouillage matinal ( en cours de journée)

Physiopathologie Symptômes / Manifestations Diagnostic Biologie. Douleurs matinales = dérouillage matinal ( en cours de journée) Version du dimanche 18 novembre 2007 Maladie de risques Polyarthrite Rhumatoïde (PR) Le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires [150 300 personnes touchées] 3 F / 1 H Début = 30aine HLA DR1 et DR4

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

Lupus Systémique. zahir.amoura@psl.aphp.fr

Lupus Systémique. zahir.amoura@psl.aphp.fr Lupus Systémique Pr. Zahir AMOURA Institut E3M Service de médecine interne 2, Hôpital de la Pitié, Paris. Centre National de Référence du lupus systémique et du syndrome des antiphospholipides zahir.amoura@psl.aphp.fr

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF Dosage chronométrique PICT 1. PEFAKIT PICT Nombre de tests 8-505-01 coffret 80 3 flacons d activateur (2 ml) 3 flacons de réactif Start (2 ml) Mesure des anticoagulants par méthode chronométrique. 1 2

Plus en détail

Un laboratoire d auto-immunité paperless : mythe ou réalité? L.Lutteri Laboratoire d auto-immunité Service de Chimie Clinique CHU Liège

Un laboratoire d auto-immunité paperless : mythe ou réalité? L.Lutteri Laboratoire d auto-immunité Service de Chimie Clinique CHU Liège Un laboratoire d auto-immunité paperless : mythe ou réalité? L.Lutteri Laboratoire d auto-immunité Service de Chimie Clinique CHU Liège Immunofluorescence Dépistage Aspect Titre Cellules Hep 2: Connectivites

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Grande journée de Charleroi. Cas cliniques en biologie clinique: quoi de neuf docteur? M.Lambert

Grande journée de Charleroi. Cas cliniques en biologie clinique: quoi de neuf docteur? M.Lambert Grande journée de Charleroi 15 janvier 2010 Cas cliniques en biologie clinique: quoi de neuf docteur? M.Lambert Cas N 1: bilan phospho-calcique Femme 64 ans Polyarthrite rhumatoide R/ methylprednisolone

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

GROSSESSE et lupus/sapl

GROSSESSE et lupus/sapl GROSSESSE et lupus/sapl Nathalie Costedoat-Chalumeau Centre de référence maladies autoimmunes et systémiques rares Service Médecine Interne Hôpital Cochin Paris Rappels et définitions Critères cliniques

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Le Lupus. (Manuel à l usage des patients, adapté du fascicule «Understanding Lupus» [Professeur Graham Hughes, Londres])

Le Lupus. (Manuel à l usage des patients, adapté du fascicule «Understanding Lupus» [Professeur Graham Hughes, Londres]) - 1 - Le Lupus (Manuel à l usage des patients, adapté du fascicule «Understanding Lupus» [Professeur Graham Hughes, Londres]) Préface Le lupus est une maladie plus fréquente qu on ne le pense habituellement.

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Quelle place pour le test de génération de thrombine au sein du laboratoire de biologie clinique?

Quelle place pour le test de génération de thrombine au sein du laboratoire de biologie clinique? Quelle place pour le test de génération de thrombine au sein du laboratoire de biologie clinique? À la recherche du test «idéal» pour diagnostiquer les troubles de l hémostase C. Lecut, P. Peters, A. Gothot

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Polyarthrite rhumatoïde :

Polyarthrite rhumatoïde : Polyarthrite rhumatoïde : Diagnostic précoce et facteurs pronostiques : Quel intérêt? Plus l intervention thérapeutique est précoce moins grand est le handicap futur. Marqueurs de diagnostic précoce Facteurs

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite Communiqué de presse Bâle, 18 avril 2011 La FDA homologue Actemra dans le traitement de l arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette

Plus en détail

Moyens d étude de la peau

Moyens d étude de la peau Moyens d étude de la peau Dr. Yannick Le Corre yalecorre@chu-angers.fr Service de Dermatologie Vénéréologie Pr. L. Martin 2011-2012 CHU Angers UE Revêtement cutané Dermoscopie ou Dermatoscopie Examen de

Plus en détail

Complications de la transfusion

Complications de la transfusion Complications de la transfusion Traditionnellement, les accidents transfusionnels sont décrits selon leur cause, immunologique, infectieuse, autre. Il est cependant plus didactique de les étudier selon

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C Marie-Laure Chaix Virologie Necker OUTILS DIAGNOSTIQUES VHC Transaminases Recherche des Anticorps! Tests indirects - Anticorps! ELISA! RIBA

Plus en détail

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr Biologie Appliquée Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015 Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr 1 ELISA 2 3 4 [Ac] 5 6 7 8 9 Correction : Faire la moyenne D0-1 et D0-2 pour toute les valeurs

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

LES HEPATITES VIRALES

LES HEPATITES VIRALES LES HEPATITES VIRALES Infect virales atteignant préférentiellement le foie avec lés inflammatoires, altérat hépatocytaire (cytolsye hépatique) et élévat des transaminases. Etiolo gie Transm ission Contam

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

Conférence de consensus THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES

Conférence de consensus THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES Avec la participation de : Conférence de consensus THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES Vendredi 14 mars 2003 - Institut Pasteur Paris TEXTE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique Partie 1 : Spécificité d'un anticorps pour un déterminant antigénique du VIH La séropositivité pour le VIH correspond à la présence

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Tests rapides de dépistage

Tests rapides de dépistage Tests rapides de dépistage Maladies infectieuses Marqueurs cardiaques Marqueurs de tumeurs Grossesse Rhumatologie Allergies Drogues > Pour un diagnostic rapide et économique > Résultats exacts et fiables

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Place de l anti-ccp dans le diagnostic de la Polyarthrite rhumatoïde

Place de l anti-ccp dans le diagnostic de la Polyarthrite rhumatoïde UNIVERSITE MOHAMMED V- SOUISSI FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE -RABAT- ANNEE : 2008 THESE N : 95 Place de l anti-ccp dans le diagnostic de la Polyarthrite rhumatoïde THESE Présentée et soutenue publiquement

Plus en détail

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE

COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE COMPLICATIONS THROMBOTIQUES DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS: ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE D APRES «THROMBOTIC COMPLICATIONS OF MYELOPROLIFERATIVE NEOPLASMS : RISK ASSESSMENT AND RISK-GUIDED MANAGEMENT

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Sysmex Educational Enhancement & Development

Sysmex Educational Enhancement & Development Sysmex Educational Enhancement & Development Bulletin d information SEED-Afrique No 6 Le rôle du test D-dimères dans le diagnostic clinique. Introduction à la coagulation L objectif de ce bulletin est

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM)

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) Hématologie biologique (Pr Marc Zandecki) Faculté de Médecine CHU 49000 Angers France Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 1. Structure et mode d'action

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail