Organisation du génome nucléaire humain

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Organisation du génome nucléaire humain"

Transcription

1 Tutorat Santé Lyon Sud UE1 Organisation du génome nucléaire humain Cours du Professeur C. RODRIGUEZ L ensemble des cours du Professeur C. RODRIGUEZ fait habituellement l objet de 5 QCMs au concours. Le présent support de cours fourni par le Tutorat Santé Lyon Sud est destiné à faciliter votre prise de notes mais ne constitue en aucun cas une référence pour le concours. Seuls les cours ayant été dispensés par les enseignants et les supports mis à disposition par leurs soins sont légitimes. Veuillez prendre note que seul les polycopiés directement téléchargés depuis Spiral Connect sont certifiés en provenance du tutorat, toute autre source est potentiellement compromise. Tutorat Santé Lyon Sud ( ) 1/9

2 SOMMAIRE I. DU GENOME HUMAIN A CELUI D'UN HOMME... 3 II. GENES... 3 II.A. DISTRIBUTION... 3 II.B. TYPOLOGIE Gènes transcrits en ARN Monoblocs ou morcelés Uniques ou répétés Souvent regroupés par familles Chevauchants ou nichés... 5 II.C. PSEUDOGENES... 5 III. ADN INTERGENIQUE... 6 III.A. DEFINITION ET PROPORTIONS... 6 III.B. REPARTITION ET DIVERSITE DES SEQUENCES REPETEES Séquences répétées dispersées (ADN moyennement répétitif) Séquences en tandem (ADN hautement répétitif)... 8 III.C. SEQUENCES UNIQUES /9 Tutorat Santé Lyon Sud ( )

3 I. DU GENOME HUMAIN A CELUI D'UN HOMME Organisation du génome nucléaire humain Biologie moléculaire UE1 Le génome humain est l'ensemble de l'information génétique contenue sous forme d'adn dans les cellules (ADN nucléaire + mitochondrial). La séquence du génome humain a été établi pour plus de 99 % à partir de 2 pools d'adn de quelques humains (pools HUGO et CELERA). Le génome de chaque individu est cependant unique, et comporte quelques différences : Les SNP (single nucleotid polymorphism). Ce sont des polymorphismes qui ne concernent qu une seule base (mutations ponctuelles isolées ou polymorphismes nucléotidiques). Ils sont souvent sans implication fonctionnelle, sauf ceux dans les régions codantes ou régulatrices de gènes. Elles concernent 1nt/2kb, soit 1,5 millions sur tout un génome haploïde. Ils sont répartis dans tout le génome, avec une densité variable. Ils présentent un intérêt analytique avec la possibilité d'établir une cartographie génomique, propre à chaque individu. Les CNV (copy number variation) Implique la présence de plusieurs copies d'un ou plusieurs gènes dues à des duplications, insertions ou délétions locales. Ils concernent plus de 12 % du génome humain, avec des polymorphismes propres à chaque individu. Les CNV ont une implication potentielle en pathologie (autisme, schizophrénie, cancers...) et dans le contrôle des gènes adjacents. Le nombre de copies peut également être soumis à la sélection au cours de l'évolution, en modifiant la quantité de protéine produite. Exemple : le gène AMY1 de l amylase salivaire est plus présent chez les individus consommant régulièrement de l'amidon. II. GENES Les gènes sont des séquences d'adn localisées de façon précise sur un chromosome (locus). C'est un fragment continu d'adn dont un seul brin est transcrit en ARN (codant ou non codant). Leur message est à l'origine de l'expression du phénotype cellulaire. Leur nombre est relativement petit (26000 gènes codent pour + de protéines) et leur taille peut varier de 1kb à 2Mb. II.A. DISTRIBUTION La fraction du génome nucléaire occupé par les gènes est relativement faible : 25 % (pseudo-gènes inclus) répartis dans la majorité du génome, dont 2 % codent pour des protéines. Tutorat Santé Lyon Sud ( ) 3/9

4 Leur répartition est hétérogène (faible densité de gènes dans les centromères. La densité moyenne en gène est inférieure à celles d'autres espèces : 12 gènes/mb contre 76 pour la drosophile, 479 pour la levure... II.B. TYPOLOGIE 1. Gènes transcrits en ARN Transcrits en : - ARN codants ARNm traduits en protéines - ARN non codant, non traduits (ARNr, ARNt...) 2. Monoblocs ou morcelés Un gène peut avoir une séquence : Monobloc Très rare. Ex : Histone H4 Morcelée en exons/introns Fréquent. Un exon est un segment transcrit en segment d'arn exporté, présent dans l'arnm mature (en moyenne, 122 pb). Un intron est un segment transcrit mais éliminé à l'intérieur du noyau (jusqu'à 800kb). Il y a 2 à 200 exons/gène (en moyenne il y en a 9). La partie codante d'un gène ne représente qu'environ 2 % de sa taille. 3. Uniques ou répétés Les gènes sont en majorité uniques ou potentiellement dupliqués. Ils peuvent également être répétés (production de grandes quantités de matériel). C est le cas des histones et d environ 3000 gènes d'arn non codant : - ARN sn et sno : 100 à 200 gènes - ARNt : 1300 gènes dispersés - ARNr : 200 groupes de 3 gènes en tandem Remarque : Les gènes peuvent être à fonction connu ou non (50 %). 4. Souvent regroupés par familles Plusieurs cas : - Homologie de séquence et fonction protéique identique. Ex : histones. - Faible homologie de séquence mais fonctions similaires et protéine de structure conservée. Ex : superfamille des gènes des immunoglobulines. - Homologie de séquence mais fonction différente. Ex : ovalbumine et angiotensinogène. 4/9 Tutorat Santé Lyon Sud ( )

5 5. Chevauchants ou nichés Chevauchants Les régions 5'UTR de deux gènes peuvent être chevauchantes : l'un est transcrit à partir du brin sens, l'autre à partir du brin anti-sens. Exemple : gène du complexe HLA. Nichés Ce sont des gènes de taille modérée situés dans l intron ou exon d un grand gène. Exemple : gènes NF1 contient 3 gènes espacés de 2 à 10 kb dans l exon 26. II.C. PSEUDOGENES Ce sont des copies non fonctionnelles d'un gène, dont la séquence a été partiellement ou fortement tronquée (perte de région 5' ou 3'UTR ou d'un ou plusieurs exons). Ils pourraient provenir de l'intégration (sur le même chromosome ou non) dans le génome d'un ADN rétrotranscrit depuis un ARNm transcrit depuis un autre gène : Ces pseudogènes sont souvent observés au sein de familles de gènes (par exemple, ceux de la globine) et peuvent potentiellement être transcrits et traduits en protéines aberrantes s ils ne possèdent pas de codon stop prématuré. Tutorat Santé Lyon Sud ( ) 5/9

6 III. ADN INTERGENIQUE III.A. DEFINITION ET PROPORTIONS Aussi appelé ADN junk, il constitue les régions majoritaires dans le génome, et est composé de segments de longueurs très diverses (de quelques nucléotides à quelques milliers). Il constitue 75 % du génome humain (alors qu'il est minoritaire chez les procaryotes et eucaryotes inférieurs). Il présente un rôle important dans les modifications du génome humain en termes de variation, de plasticité et d évolution. = ADN junk Ere post génomique, analyse fonctionnelle de la chromatine : - Projet ENCODE (Encyclopedia of DNA elements) : annotation fonctionnelle de la totalité du génome - 35 équipes Attribution de fonctions ou propriétés propres à chaque région ADN, ou chromatine. III.B. REPARTITION ET DIVERSITE DES SEQUENCES REPETEES Il y a deux groupes de séquences répétées : l ADN répété dispersé et l ADN répété en tandem. 1. Séquences répétées dispersées (ADN moyennement répétitif) Elles représentent 45% du génome. Ce sont des séquences répétées de 100 à 6 000pb, dispersées dans tout le génome. Elles dérivent d'éléments mobiles du génome, capables de se déplacer d'une région à l'autre, expliquant la plasticité du génome. Cependant, très peu d'entre elles ont conservé leur capacité de mobilité. On les appelle éléments mobiles ou transposables, ou encore gènes sauteurs (jumping genes). 6/9 Tutorat Santé Lyon Sud ( )

7 Ils sont répartis en 2 catégories selon la modalité de leur mobilité et selon leur quantité : les rétrotransposons et les transposons Rétrotransposons / rétroposons (42%) Ils utilisent un mécanisme de recopiage spécifique avec des intermédiaires ARN (rétrotranscription grâce à une transcriptase inverse). C'est un des mécanismes les plus efficaces pour faire évoluer le génome : brassage d'exons. Plusieurs catégories selon la modalité : Séquences LINE Taille d'environ 6kb. Ce sont les plus abondantes. Ce sont des séquences autonomes : elles sont aptes à «sauter» grâce à des protéines qu'elles codent ellesmêmes : une rétrotranscriptase (=transcriptase inverse) et une endonucléase, ce qui permet la formation de copies intermédiaires d ADNc (complémentaire). Ces copies d ADNc sont capables d être transposées et intégrées à d autres régions du génome riches en séquences AT. Certaines séquences sont encore mobiles. Exemple en pathologie : Hémophilie A : insertion de séquences LINE dans le gène du facteur VII de la coagulation. Séquences SINE Séquences plus courtes (100 à 400 pb). Ce sont des séquences non-autonomes, faisant appel à des protéines synthétisées par d'autres gènes. Exemple : Famille Alu : séquences de 300pb dispersées dans tout le génome. Contiennent un site de restriction (AG/CT) reconnu par l enzyme de restriction Alu. LTR-rétroposons Eléments peu actifs représentant environ 7% du génome. Il s'agit de rétrovirus endogènes (provirus) intégrés dans le génome au cours du temps (30% sont transcrits sans identification d activités). Ces séquences sont de longueurs variables (1,5 à 11 kb) dont : - Provirus entiers avec extrémités portant des séquences LTR (long terminal repeats) et contenant des séquences rétrovirales classiques (gag (glycoprotéine de capside), pol (transcriptase inverse, endonucléase, protéase et Rnase H) et env (protéine d enveloppe)) nécessaires à leur transposition. Tutorat Santé Lyon Sud ( ) 7/9

8 Ils sont non infectieux mais présence de particules et protéines qui peuven transduire un signal (pouvoir oncogénique, ex : famille HERV-K responsable de certains cas de cancer testicule, prostate). - Provirus partiels avec délétions dans les LTR, ou dans gag, pol, env (potentiellement actifs) - LTR isolés 1.2. Transposons (3%) Ce sont des séquences répétitives qui peuvent se déplacer d'un site à l autre de l ADN sans besoin d'un intermédiaire ARN (grâce à une activité «transposase» de type «copier -coller»). Elles s'insèrent en réalisant une incision de l'adn cible, au niveau d'un gène (inactivation) ou dans une zone régulatrice (activation). Exemple : MER-1 et MER-2 chez l homme. Aucun transposon actif chez l homme = vestige du passé (ADN fossile). On ne connait pas leur rôle. 2. Séquences en tandem (ADN hautement répétitif) Elles représentent 10% du génome. Ce sont des séquences hautement répétées de quelques bases à quelques centaines de bases qui se suivent en tandem (l extrémité 3 d une séquence esr suivie par l extrémité 5 d une même autre séquence). Elles sont dispersés dans le génome humain (en particulier l'hétérochromatine), mais localisées (toujours positionnées aux mêmes endroits du génome) Satellites Chez l'homme, on trouve les α-satellites, β-satellites et satellites 1, 2, 3. Ils sont principalement localisés dans l ADN centromérique Mini-satellites Les mini-satellites ou VNTR (Variable Number of Tandem Repeats) sont constitués de pb répétées de 1000 à 2000 fois. Ils sont principalement localisés dans les télomères et sont à la base des premières empreintes génétiques Micro-satellites Les micro-satellites ou STR (Short Tandem Repeats) sont constitués de 1 à 8 nucléotides répétés 5 à 50 fois. Ils sont répétés un grand nombre de fois dans tout le génome d un individu (toutes les 25 à 100 kb). Ils sont utilisés comme marqueurs génétiques lors de l'analyse de liaison entre une pathologie et un gène, permettant ainsi de localiser la région qui contient le gène responsable. Les micro-satellites peuvent être à l origine de pathologie comme les maladies à répétition de triplet, avec une répétition anormalement augmentée d une séquence trinucléotidique (plusieurs dizaines à centaines de répétitions) à l origine d anomalies qualitatives et quantitatives de la protéine codée par le gène à proximité de la séquence répétée. Cela entraine des maladies neurodégénératives comme la maladie de Steinert, Huntington III.C. SEQUENCES UNIQUES 8/9 Tutorat Santé Lyon Sud ( )

9 Ce sont des séquences très conservées, non codantes, réparties sur tout le génome. Le taux de conservation chez les mammifères est très élevé (96 %). Elles sont souvent situées près des régions régulatrices de gènes des fonctions essentielles de la cellule (gènes du développement, ARNr...). Elles ont un rôle sans la régulation de l expression des gènes et dans l appariement correct des chromatides lors de la division cellulaire. Tutorat Santé Lyon Sud ( ) 9/9

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles

Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles http://perso.univ-rennes1.fr/serge.hardy/ utilisateur : biochimie mot de passe : 2007 L'ARNm, simple intermédiaire entre le

Plus en détail

Contrôle de l'expression génétique :

Contrôle de l'expression génétique : Contrôle de l'expression génétique : Les régulations post-transcriptionnelles L'ARNm, simple intermédiaire entre le génome et les protéines? gène protéine L'ARNm, simple intermédiaire entre le génome et

Plus en détail

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Chaque enfant qui naît hérite de 10 à 30 nouvelles mutations ponctuelles. L essentiel des ces mutations sont heureusement des variations neutres de séquence

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA 1/23 La plate-forme Biopuces et Séquençage de Strasbourg est équipée des technologies Affymetrix et Agilent pour l étude du transcriptome et du génome sur puces à ADN. SOMMAIRE ANALYSE TRANSCRIPTIONNELLE...

Plus en détail

Génomique Comparative et intégrative

Génomique Comparative et intégrative Génomique Comparative et intégrative Introduction : Le big data : on peut traiter des données massives à présent, l'objectif à présent est d'éviter les transferts de données trop longs. On a tout à portée

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Module 5 La maturation de l ARN et le contrôle post-transcriptionnel chez les eucaryotes

Module 5 La maturation de l ARN et le contrôle post-transcriptionnel chez les eucaryotes Module 5 La maturation de l ARN et le contrôle post-transcriptionnel chez les eucaryotes Où trouver l'information complémentaire? MCB -11, GVII-5, 22, 23. La maturation des ARNm chez les eucaryotes Les

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

VI- Expression du génome

VI- Expression du génome VI- Expression du génome VI-1.- EXPRESSION DU GÉNOME- PRINCIPES GÉNÉRAUX DOGME CENTRAL Les gènes et l information génétique sont conservés sous forme d acides nucléiques La perpétuation à l identique de

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 Andrew Tolonen atolonen@genoscope.cns.fr Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 A- Généralités I- La vie sur terre telle que nous la connaissons ne

Plus en détail

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie LES LEVURES UE «levures» -5 avril: généralités (MN Simon) -6 avril: analyse génétique (MN Simon) -6 avril: Cycle cellulaire I: la réplication (E. bailly) -7 avril: Cycle cellulaire II: la mitose (E. Bailly)

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire Séquence 2 L expression du patrimoine génétique Sommaire 1. La synthèse des protéines 2. Phénotypes, génotypes et environnement Synthèse de la séquence 2 Exercices de la séquence 2 Glossaire des séquences

Plus en détail

Big data et sciences du Vivant L'exemple du séquençage haut débit

Big data et sciences du Vivant L'exemple du séquençage haut débit Big data et sciences du Vivant L'exemple du séquençage haut débit C. Gaspin, C. Hoede, C. Klopp, D. Laborie, J. Mariette, C. Noirot, MS. Trotard bioinfo@genopole.toulouse.inra.fr INRA - MIAT - Plate-forme

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Détection des duplications en tandem au niveau nucléique à l'aide de la théorie des flots

Détection des duplications en tandem au niveau nucléique à l'aide de la théorie des flots Université Toulouse 3 Paul Sabatier(UT3 Paul Sabatier) Informatique Spécialité Bioinformatique Eric AUDEMARD lundi 28 novembre 2011 Détection des duplications en tandem au niveau nucléique à l'aide de

Plus en détail

Introduction à la Génomique Fonctionnelle

Introduction à la Génomique Fonctionnelle Introduction à la Génomique Fonctionnelle Cours aux étudiants de BSc Biologie 3ème année Philippe Reymond, MER PLAN DU COURS - Séquençage des génomes - Fabrication de DNA microarrays - Autres méthodes

Plus en détail

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Séquence 1 Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Sommaire 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN 2. Variabilité

Plus en détail

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Sommaire Preparation des acides nucléiques Extraction / purification Les enzymes agissant sur les acides nucléiques Les enzymes

Plus en détail

Univers Vivant Révision. Notions STE

Univers Vivant Révision. Notions STE Univers Vivant Révision Notions STE Chap. 13) L Écologie 1) a) Qu est-ce que l empreinte écologique? L empreinte écologique correspond à la surface terrestre et aquatique totale nécessaire à un individu,

Plus en détail

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable! MYRIAD La Cour Suprême des Etats-Unis revient sur plus de 30 ans de pratique : l ADN isolé n est à présent plus brevetable! Mauvaise passe pour les inventions en biotechnologies sur le territoire américain.

Plus en détail

Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes à l échelle génomique

Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes à l échelle génomique Rapport de stage de deuxième année de DUT Génie Biologique option Bioinformatique Mise en place d une solution automatique de stockage et de visualisation de données de capture des interactions chromatiniennes

Plus en détail

MABioVis. Bio-informatique et la

MABioVis. Bio-informatique et la MABioVis Modèles et Algorithmes pour la Bio-informatique et la Visualisation Visite ENS Cachan 5 janvier 2011 MABioVis G GUY MELANÇON (PR UFR Maths Info / EPI GRAVITE) (là, maintenant) - MABioVis DAVID

Plus en détail

GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010

GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010 GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010 Analyse de la diversité moléculaire des régions génomiques de 30 gènes du développement méristématique dans une core collection

Plus en détail

UE : GENE 2208. Responsable : Enseignant : ECUE 1. Enseignant : ECUE 2. Dr COULIBALY Foungotin Hamidou

UE : GENE 2208. Responsable : Enseignant : ECUE 1. Enseignant : ECUE 2. Dr COULIBALY Foungotin Hamidou UE : GENE 2208 Responsable : Enseignant : ECUE 1 Enseignant : ECUE 2 Dr COULIBALY Foungotin Hamidou Spécialités : Génétique Humaine Biologie de la Procréation Cytogénétique Spermiologie Essais Cliniques

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

Les débuts de la génétique

Les débuts de la génétique HPITRE 9 DES DÉBTS DE L ÉNÉTIQE X ENJEX TELS DES BIOTEHNOLOIES 1 Les débuts de la génétique est avec les travaux de regor Mendel vers la fin du XIX e siècle que furent posées les bases de la génétique.

Plus en détail

Large succès de l introduction en bourse de Genomic Vision sur Euronext à Paris qui lève 23,0 M

Large succès de l introduction en bourse de Genomic Vision sur Euronext à Paris qui lève 23,0 M Communiqué de presse 1 er avril 2014 GÉNOMIQUE TESTS DE DIAGNOSTIC GÉNÉTIQUE R&D Large succès de l introduction en bourse de Genomic Vision sur Euronext à Paris qui lève 23,0 M Offre sursouscrite 4,7 fois,

Plus en détail

Université d Evry-Val d Essonne Ecole Doctorale des Génomes Aux Organismes. Thèse

Université d Evry-Val d Essonne Ecole Doctorale des Génomes Aux Organismes. Thèse Université d Evry-Val d Essonne Ecole Doctorale des Génomes Aux Organismes Thèse Présentée pour obtenir le grade de Docteur en sciences de l université d Evry-Val d Essonne Spécialité Bioinformatique par

Plus en détail

Création et développement d une base de données sur le VIH

Création et développement d une base de données sur le VIH Création et développement d une base de données sur le VIH Stage de Licence de Biologie-Informatique Par Stéphanie Pérot Sous la direction d Anne Vanet Année 2005-2006 Atelier de BioInformatique rattaché

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB)

Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Responsable : Jean-François Cavin (Pr. Microbiologie Biotechnologie) Tel 03 80 77 40 72, Fax 03 80 77 23 84 jf.cavin@agrosupdijon.fr

Plus en détail

Master de Bioinformatique et Biologie des Systèmes Toulouse http://m2pbioinfo.biotoul.fr Responsable : Pr. Gwennaele Fichant

Master de Bioinformatique et Biologie des Systèmes Toulouse http://m2pbioinfo.biotoul.fr Responsable : Pr. Gwennaele Fichant Master de Bioinformatique et Biologie des Systèmes Toulouse http://m2pbioinfo.biotoul.fr Responsable : Pr. Gwennaele Fichant Parcours: Master 1 : Bioinformatique et biologie des Systèmes dans le Master

Plus en détail

1 les caractères des êtres humains.

1 les caractères des êtres humains. Quelques rappels des classes précédentes ACTIVITÉ livre pages 8 et 9 : apprendre le bilan de la page 9 Les êtres vivants sont répartis en espèces. Chaque être vivant est formé de cellules. schéma d une

Plus en détail

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype Chaque chromosome est en double exemplaire Donc chaque gène (situé sur son locus) est en double exemplaires : et peut être sous différente

Plus en détail

Big Data et la santé

Big Data et la santé Big Data, c'est quoi? Big Data et la santé Collecte, stockage et exploitation de masses de données Capter de façon automatique et anonyme une très grande quantité d'informations, les traiter avec des algorithmes

Plus en détail

Spécialité auxiliaire en prothèse dentaire du brevet d études professionnelles. ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES

Spécialité auxiliaire en prothèse dentaire du brevet d études professionnelles. ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES 51 Epreuve EP1 : ANALYSE ET COMMUNICATION TECHNOLOGIQUES UP1 Coefficient 4 Finalité et objectifs de l épreuve L épreuve vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser

Plus en détail

Module Analyse de Génomes 2011-2012 Master 2 module FMBS 326 Immunoinformatique

Module Analyse de Génomes 2011-2012 Master 2 module FMBS 326 Immunoinformatique Module Analyse de Génomes 2011-2012 Master 2 module FMBS 326 Immunoinformatique Planning du Module : Date Heure Salle 12/12 9h-12h TD info TA1Z bat 25 13h-17h TD info TA1Z bat 25 13/12 9h-12h TD info TA1Z

Plus en détail

Université de Montréal. Développement d outils pour l analyse de données de ChIP-seq et l identification des facteurs de transcription

Université de Montréal. Développement d outils pour l analyse de données de ChIP-seq et l identification des facteurs de transcription Université de Montréal Développement d outils pour l analyse de données de ChIP-seq et l identification des facteurs de transcription par Eloi Mercier Département de bioinformatique Faculté de médecine

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

Bases de données des mutations

Bases de données des mutations Bases de données des mutations CFMDB CFTR2 CFTR-France / Registre Corinne THEZE, Corinne BAREIL Laboratoire de génétique moléculaire Montpellier Atelier Muco, Lille, 25-27 septembre 2014 Accès libre http://www.genet.sickkids.on.ca/app

Plus en détail

DÉFIS DU SÉQUENÇAGE NOUVELLE GÉNÉRATION

DÉFIS DU SÉQUENÇAGE NOUVELLE GÉNÉRATION DÉFIS DU SÉQUENÇAGE NOUVELLE GÉNÉRATION PRINCIPES DE BASE SUR LES DONNEES ET LE CALCUL HAUTE PERFORMANCE Lois de Gray sur l ingénierie des données 1 : Les calculs scientifiques traitent des volumes considérables

Plus en détail

Base de données bibliographiques Pubmed-Medline

Base de données bibliographiques Pubmed-Medline Chapitre 1 ; Domaine 1 ; Documentation ; Champs référentiels 1.1.1, 1.1.2 et 1.1.3 Base de données bibliographiques Pubmed-Medline D r Patrick Deschamps,, 30 mai 2007 PLAN C2i métiers de la santé Introduction

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

COURS D ANALYSE DES GENOMES

COURS D ANALYSE DES GENOMES COURS D ANALYSE DES GENOMES ANNEE UNIVERSITAIRE 2013-2014 * * * * * * Codirecteurs du Cours : Bernard DUJON et Stéphane LE CROM Chef de Travaux : Lionel FRANGEUL * * * * * * LE COURS SE DEROULE DU 4 NOVEMBRE

Plus en détail

Information génétique

Information génétique chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.

Plus en détail

Bases de données et outils bioinformatiques utiles en génétique

Bases de données et outils bioinformatiques utiles en génétique Bases de données et outils bioinformatiques utiles en génétique Collège National des Enseignants et Praticiens de Génétique Médicale C. Beroud Date de création du document 2010-2011 Table des matières

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

VIH/SIDA au Burkina Faso : prévention de la transmission verticale mère-enfant et détermination des mutations des gènes gag et pol du VIH-1

VIH/SIDA au Burkina Faso : prévention de la transmission verticale mère-enfant et détermination des mutations des gènes gag et pol du VIH-1 UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU DEPARTEMENT DE BIOCHIMIE - MICROBIOLOGIE UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE CENTRE MEDICAL SAINT CAMILLE THESE Pour obtenir le grade de DOCTEUR

Plus en détail

Bulletin officiel n 29 du 19 juillet 2012 Sommaire

Bulletin officiel n 29 du 19 juillet 2012 Sommaire Bulletin officiel n 29 du 9 juillet 22 Sommaire Organisation générale Administration centrale du MN et du MSR Attributions de fonctions : modification arrêté du 5-6-22 (NOR : MNA2252A) Administration centrale

Plus en détail

Définition d un Template

Définition d un Template Objectif Ce document a pour objectif de vous accompagner dans l utilisation des templates EuroPerformance. Il définit les différents modèles et exemples proposés. Définition d un Template Un template est

Plus en détail

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Contexte Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Fédération des spécialités de Master des 5 pôles universitaires partenaires de la région Nord-Pas-de-Calais

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

CREATION D'UNE BANQUE NATIONALE DE DONNEES DE PROFILS ADN RAPPORT FINAL DE LA COMMISSION D'EXPERTS

CREATION D'UNE BANQUE NATIONALE DE DONNEES DE PROFILS ADN RAPPORT FINAL DE LA COMMISSION D'EXPERTS CREATION D'UNE BANQUE NATIONALE DE DONNEES DE PROFILS ADN RAPPORT FINAL DE LA COMMISSION D'EXPERTS Berne, le 18 décembre 1998 Table des matières I. Historique...5 II. Mandat et composition du groupe de

Plus en détail

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Partie 1, Chapitre 4 INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Constat : à l'exception des jumeaux, chaque individu est unique. Ses caractères héréditaires dependent des info génétiques (allèles) portées

Plus en détail

MODALITES DU CONTROLE DES CONNAISSANCES. Règlement relatif à l obtention du diplôme de MASTER ECONOMIE Mention «Monnaie Banque Finance Assurance»

MODALITES DU CONTROLE DES CONNAISSANCES. Règlement relatif à l obtention du diplôme de MASTER ECONOMIE Mention «Monnaie Banque Finance Assurance» MODALITES DU CONTROLE DES CONNAISSANCES Année universitaire 2015 2016 Règlement relatif à l obtention du diplôme de MASTER ECONOMIE Mention «Monnaie Banque Finance Assurance» I Dispositions générales I.1.

Plus en détail

Plateforme. DArT (Diversity Array Technology) Pierre Mournet

Plateforme. DArT (Diversity Array Technology) Pierre Mournet Plateforme DArT (Diversity Array Technology) Pierre Mournet Lundi 8 avril 203 Pourquoi des DArT? Développement rapide et peu onéreux de marqueurs : Pas d information de séquence nécessaire. Pas de pré-requis

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Mucoviscidose (gène CFTR) Hémochromatose (gène HFE) Thrombophilies (gènes F2 et F5) Caractéristiques génétiques à des fins médicales

Plus en détail

Stabilitéet variabilitédes génomes au cours de la reproduction sexuée

Stabilitéet variabilitédes génomes au cours de la reproduction sexuée Stabilitéet variabilitédes génomes au cours de la reproduction sexuée 1 1 Reproduction sexuée et stabilitéde l espèce 2 2 L évolution du nombre de chromosones au cours de la reproduction sexuelle Le cycle

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

CONSEIL STRATÉGIQUE. Services professionnels. En bref

CONSEIL STRATÉGIQUE. Services professionnels. En bref Services professionnels CONSEIL STRATÉGIQUE En bref La bonne information, au bon moment, au bon endroit par l arrimage des technologies appropriées et des meilleures pratiques. Des solutions modernes adaptées

Plus en détail

ANTIVIRAUX ET INTERFERONS LES ANTIVIRAUX

ANTIVIRAUX ET INTERFERONS LES ANTIVIRAUX ANTIVIRAUX ET INTERFERONS LES ANTIVIRAUX La thérapeutique antivirale progresse avec lenteur car elle s'attaque à des micro-organismes ne se multipliant qu'à l'intérieur des cellules vivantes dont ils détournent

Plus en détail

présentée DEVANT L UNIVERSITÉ DE RENNES 1 pour obtenir le grade de : DOCTEUR DE L UNIVERSITÉ DE RENNES 1 PAR Emilie GUÉRIN TITRE DE LA THÈSE :

présentée DEVANT L UNIVERSITÉ DE RENNES 1 pour obtenir le grade de : DOCTEUR DE L UNIVERSITÉ DE RENNES 1 PAR Emilie GUÉRIN TITRE DE LA THÈSE : N Ordre de la Thèse 3282 THÈSE présentée DEVANT L UNIVERSITÉ DE RENNES 1 pour obtenir le grade de : DOCTEUR DE L UNIVERSITÉ DE RENNES 1 Mention : BIOLOGIE PAR Emilie GUÉRIN Équipe d accueil : École Doctorale

Plus en détail

ÉTUDE FONCTIONNELLE ET STRUCTURALE DE LA PROTÉINE INTÉGRASE DU VIH-1 ET DÉVELOPPEMENT D INHIBITEURS

ÉTUDE FONCTIONNELLE ET STRUCTURALE DE LA PROTÉINE INTÉGRASE DU VIH-1 ET DÉVELOPPEMENT D INHIBITEURS MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES Sciences de la Vie et de la Terre MÉMOIRE Présenté Par Coralie CELLIER Pour l obtention du diplôme de l École Pratique

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours Université Mohammed V-Agdal Département de Biologie Faculté des Sciences Filière SVI Semestre 4 Année Universitaire : 2004-2005 Module optionnel: Biologie Humaine (M 16.1) Elément : Parasitologie - Virologie

Plus en détail

Rapport Scientifique Seine-Aval 3

Rapport Scientifique Seine-Aval 3 Rapport Scientifique Seine-Aval 3 Séminaire Seine-Aval 2008 Fiches de synthèse des propositions SA4 THEME 3 : TABLEAU DE BORD ET INDICATEURS OPERATIONNELS PUCES A ADN CHEZ MYTILUS EDULIS - 2005 - Danger

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

Table des matières. Renseignements importants sur la sécurité 2. Nettoyage et élimination 4. Spécifications 4

Table des matières. Renseignements importants sur la sécurité 2. Nettoyage et élimination 4. Spécifications 4 Système FlashGel TM Lonza Rockland, Inc. www.lonza.com scientific.support@lonza.com Assistance scientifique : 800-521-0390 Service à la clientèle : 800-638-8174 Rockland, ME 04841 Table des matières Renseignements

Plus en détail

Chapitre V : La gestion de la mémoire. Hiérarchie de mémoires Objectifs Méthodes d'allocation Simulation de mémoire virtuelle Le mapping

Chapitre V : La gestion de la mémoire. Hiérarchie de mémoires Objectifs Méthodes d'allocation Simulation de mémoire virtuelle Le mapping Chapitre V : La gestion de la mémoire Hiérarchie de mémoires Objectifs Méthodes d'allocation Simulation de mémoire virtuelle Le mapping Introduction Plusieurs dizaines de processus doivent se partager

Plus en détail

Marquage CE et dispositifs médicaux

Marquage CE et dispositifs médicaux Marquage CE et dispositifs médicaux Références officielles Trois principales directives européennes réglementent la mise sur le marché et la mise en service des dispositifs médicaux : la directive 90/385/CEE

Plus en détail

LA TRANSMISSION DES CARACTÈRES

LA TRANSMISSION DES CARACTÈRES LA TRANSMISSION DES CARACTÈRES HÉRÉDITAIRES BIO-5065-2 GUIDE D APPRENTISSAGE BIOLOGIE Janvier 2005 Version révisée (avril 2005) 2 Ce document, produit par la Commission scolaire Marie-Victorin, reprend

Plus en détail

SITUATION PROFESSIONNELLE

SITUATION PROFESSIONNELLE PÔLE Biologie et microbiologie appliquées Ergonomie-soins Sciences médico-sociales Animation et éducation à la santé Nutrition-alimentation Services à l usager SITUATION N 1 COMPETENCES C.2.2.1. Présenter

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Les Bases de Données occupent aujourd'hui une place de plus en plus importante dans les systèmes informatiques. Les Systèmes de Gestion de Bases de Données

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM)

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) Hématologie biologique (Pr Marc Zandecki) Faculté de Médecine CHU 49000 Angers France Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 1. Structure et mode d'action

Plus en détail

La mesure de l audience des Médias Numériques, «who s who» : acteurs, indicateurs, enjeux.

La mesure de l audience des Médias Numériques, «who s who» : acteurs, indicateurs, enjeux. La mesure de l audience des Médias Numériques, «who s who» : acteurs, indicateurs, enjeux. 9 ATELIERS POUR COMPRENDRE LES ENJEUX DU NET // 27 MAI 2010 Digital Day 27 mai 2010 Mathieu Llorens Directeur

Plus en détail

La gestion de données dans le cadre d une application de recherche d alignement de séquence : BLAST.

La gestion de données dans le cadre d une application de recherche d alignement de séquence : BLAST. La gestion de données dans le cadre d une application de recherche d alignement de séquence : BLAST. Gaël Le Mahec - p. 1/12 L algorithme BLAST. Basic Local Alignment Search Tool est un algorithme de recherche

Plus en détail

TECHNOLOGIE DE SECURITE INNOVANTE ET SANS FIL

TECHNOLOGIE DE SECURITE INNOVANTE ET SANS FIL TECHNOLOGIE DE SECURITE INNOVANTE ET SANS FIL Multitone Electronics plc, présente sa nouvelle gamme de produits EkoTek : Système d alarme pour la protection du personnel et des travailleurs isolés Radio

Plus en détail

La PCR quantitative (qpcr) et le guide de bonnes pratiques MIQE : adaptation et pertinence dans le contexte de la biologie clinique

La PCR quantitative (qpcr) et le guide de bonnes pratiques MIQE : adaptation et pertinence dans le contexte de la biologie clinique Synthèse Ann Biol Clin 2014 ; 72 (3) : 265-9 La PCR quantitative (qpcr) et le guide de bonnes pratiques MIQE : adaptation et pertinence dans le contexte de la biologie clinique Quantitative PCR (qpcr)

Plus en détail

TRAITEMENTS ANTI-VIRAUX

TRAITEMENTS ANTI-VIRAUX UE de l Agent Infectieux à l Hôte Mars 2012 TRAITEMENTS ANTI-VIRAUX Dr Isabelle GARRIGUE UMR CNRS MFP Microbiologie Fondamentale et Pathogénicité isabelle.garrigue@chu-bordeaux.fr La lutte antivirale Mesures

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

Logiciel «My-Labo Cool!»

Logiciel «My-Labo Cool!» Capitalisez vos Connaissances et votre Expérience des Compléments Alimentaires! Logiciel «My-Labo Cool!» La Solution pour optimiser votre Compétence sur les Compléments Alimentaires, que vous soyez Thérapeute

Plus en détail

APRÈS-VENTE AUTOMOBILE

APRÈS-VENTE AUTOMOBILE Brevet de technicien supérieur APRÈS-VENTE AUTOMOBILE OPTION : VÉHICULES PARTICULIERS OPTION : VÉHICULES INDUSTRIELS OPTION : MOTOCYCLES Page 1 sur 124 MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

Plus en détail

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales Quinzième inventaire Édition 2013 La production d électricité d origine renouvelable dans le monde Collection chiffres et statistiques Cet inventaire a été réalisé par Observ ER et la Fondation Énergies

Plus en détail

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR Tâche T4.2 : Mise en service des installations Compétence C1.2 : Classer, interpréter, analyser Thème : S5 : Technologie des installations frigorifiques

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

Evaluation de la variabilité d'un système de mesure

Evaluation de la variabilité d'un système de mesure Evaluation de la variabilité d'un système de mesure Exemple 1: Diamètres des injecteurs de carburant Problème Un fabricant d'injecteurs de carburant installe un nouveau système de mesure numérique. Les

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Brevet de technicien supérieur MAINTENANCE INDUSTRIELLE

Brevet de technicien supérieur MAINTENANCE INDUSTRIELLE Brevet de technicien supérieur MAINTENANCE INDUSTRIELLE MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE l ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE Direction de l enseignement supérieur Service des contrats et

Plus en détail